2. Vue générale de l’ovaire
• L'ovaire comprend deux
zones : en 1, le cortex situé
en périphérie, où sont
situés les nombreux
follicules ovariens dont
nous allons étudier la
destinée. En 2, la médullaire
située au centre. C'est un
tissu conjonctif qui contient
l'irrigation et l'innervation
de l'ovaire. La médullaire
est en continuité avec le
hile.
3. Cortex
• Le cortex ovarien est
recouvert, en 1, par un
épithélium ovarien. Dans
le cortex, se situent les
nombreux follicules
ovariens, fléchés en 2,
localisés dans un stroma
conjonctif riche en
fibroblastes, qui se
disposent en faisceaux
comme en 3, ou en
tourbillons.
4. Cortex
• L'ovaire est recouvert, en 1,
par un épithélium de surface
cubique simple, qui représente
l'épithélium péritonéal. En 2,
le tissu conjonctif sous-jacent
est particulièrement cellulaire.
On l'appelle stroma ovarien.
De très nombreux fibroblastes
y sont disposés en faisceaux
ou en tourbillons irréguliers.
Ces cellules sont séparées par
quelques fibres collagènes ou
réticuliniques. En 3, se situent,
les follicules ovariens.
5. Follicule primordial
• Le follicule primordial est
constitué d'un ovocyte
d'ordre 1, cellule sphérique
et volumineuse, dont le
noyau contient, en 1, un
gros nucléole et de fins
amas chromatiniens. En 2,
son cytoplasme abondant
et clair est finement
granuleux. Cet ovocyte est
entouré, en 3, par une
assise unique de cellules
pavimenteuses, appelées
cellules folliculeuses.
6. Follicules primordiaux
• En 1, est fléché un
follicule primordial.
Certains follicules,
comme en 2, contiennent
plusieurs ovocytes. S'il y a
maturation et
fécondation, ceci
aboutira à des naissances
multiples. Bon nombre de
follicules primordiaux
dégénèrent. Ainsi, en 3,
on voit un noyau qui se
condense. C'est un
follicule dit dégénératif.
7. Follicule primordial et follicule
primaire
• À partir de la puberté, les
follicules primordiaux vont
subir une maturation
progressive. En 1, est fléché
un follicule primordial limité
par une assise de cellules
folliculeuses aplaties. En 2,
des cellules folliculeuses
sont devenues cubiques.
Elles forment toujours une
assise unique qui entoure
un ovocyte devenu plus
volumineux. L'ensemble
porte le nom de follicule
primaire.
8. Follicule primaire
• Voici un follicule primaire à
plus fort grossissement.
L'ovocyte est
complètement entouré en 1
par une assise simple de
cellules cubiques. En 2, il
existe une membrane
basale autour des cellules
folliculeuses. Elle porte le
nom de membrane de
Slaviansky et devient mieux
visible à partir de ce stade.
Nous voyons en 3, le stroma
ovarien riche en
fibroblastes.
9. Follicule plein
• À ce stade plus avancé, les
cellules folliculeuses, par
division, forment plusieurs
assises concentriques qui
entourent l'ovocyte. C'est le
stade de follicule plein En 1,
en périphérie de l'ovocyte,
se dessine une zone dense,
c'est la zone pellucide. En 2,
on note la membrane de
Slaviansky autour des
cellules folliculeuses.
10. Follicule plein
• Toujours un stade de follicule
plein où l'on voit : en 1, la
zone pellucide ; en 2, les
cellules folliculeuses, formant
deux à trois assises cellulaires
autour de l'ovocyte. Elles sont
limitées, en 3, par la
membrane de Slaviansky.
Autour de ce follicule, les
fibroblastes du stroma ovarien
s'orientent concentriquement.
C'est l'ébauche des thèques :
en 4, des noyaux plus arrondis
sont l'ébauche de la thèque
interne.
11. Follicule plein: mise en évidence de la
zone pellucide
• La zone pellucide,
marquée par la flèche, est
mise ici en évidence par
un PAS. C'est en effet une
couche amorphe riche en
mucopolysaccharides qui
est traversée par de fins
prolongements des
cellules folliculeuses,
prolongements qui
entrent en contact avec
l'ovocyte.
12. Follicule plein: corps de Call et Exner
• Entre les cellules
folliculeuses apparaissent
quelques gouttelettes
isolées comme
l'indiquent les flèches. Il
s'agit d'un liquide
albumineux, la liquor
folliculi, sécrété par ces
cellules folliculaires qui se
disposent d'ailleurs en
rosette tout autour. Ces
gouttelettes de liquor
folliculi, on les appelle
corps de Call et Exner.
13. Follicule plein: corps de Call et Exner
• L'apparition, en 1, de corps de
Call et Exner représente le
premier stade d'évolution vers
une follicule cavitaire. Les
cellules folliculeuses,
disposées en plusieurs assises,
constituent la couche
granuleuse ou granulosa. Les
thèques s'individualisent. En 2,
la thèque interne est
constituée de cellules
endocrines sécrétant des
oestrogènes. En 3, la thèque
externe est une couche
membraneuse très
vascularisée.
14. Follicule cavitaire
• Les gouttelettes isolées de liquor
folliculi ou corps de Call et Exner
confluent pour former une cavité
crescentiforme, fléchée en 1.
C'est la cavité folliculaire située
entre les cellules folliculeuses de
la granulosa qui sont refoulées en
périphérie. En 2, la thèque
interne est constituée de
plusieurs couches de cellules plus
ou moins polyédriques à
sécrétion endocrine. On voit, en
3, des vaisseaux sanguins. En 4, la
thèque externe est plus fibreuse.
15. Follicule mûr ou de de Graaf
• Voici un follicule plus évolué,
follicule mûr ou de de Graaf
où l'on voit en 1, une énorme
cavité folliculaire, remplie de
liquor folliculi. Elle refoule
l'ovocyte en périphérie. En 2,
les cellules de la granulosa et
en 3, l'ovocyte. À la base de
l'ovocyte, en 4, la couche des
cellules folliculeuses est plus
épaisse et forme le cumulus
oophorus. De ce côté
également, les thèques,
internes en 5 et externes, en
6, sont plus épaisses.
16. Follicule mûr ou de de Graaf
• Toujours un follicule de de
Graaf. En 1, est fléchée la
cavité folliculaire ; en 2,
l'ovocyte. Les cellules
folliculeuses forment en 3,
la granulosa, en 4, le
cumulus oophorus ou
cumulus proliger. En 5, elles
se disposent en couronne
tout autour de l'ovocyte,
c'est la corona radiata. On
remarque également les
thèques internes, en 6, et
externes, en 7, plus
épaisses de ce côté.
17. Corps jaune: vue générale
• Après ovulation, le follicule ne
dégénère pas directement, mais
se transforme en une glande
endocrine spéciale, le corps
jaune, énorme lumière bordée
par un manchon cellulaire épais
et festonné. Si l'ovocyte est
fécondé, le corps jaune de
grossesse persistera pendant les
six premiers mois de grossesse
pour assurer la synthèse
d'hormones nécessaires. S'il n'y a
pas fécondation, le corps jaune
ne restera fonctionnel qu'une
dizaine de jours. On l'appelle
corps jaune périodique.
18. Corps jaune
• Au niveau d'un corps jaune, en
1, l'ancienne cavité folliculaire
est occupée par un exsudat
fibrineux coagulé. Il est bordé,
en 2, par les cellules de la
granulosa qui ont proliféré et
se sont transformées en
cellules endocrines appelées
cellules lutéales qui
synthétisent la progestérone.
En 3, les cellules de la thèque
interne se sont modifiées en
cellules paralutéales. Elles
continuent à synthétiser des
oestrogènes.
19. Cellules lutéales et paralutéales
• En périphérie du corps jaune
on trouve en 1 les cellules
paralutéales, plus petites et
plus foncées que les cellules
lutéales, marquées en 2. En 3,
des épines conjonctives
richement vascularisées,
pénètrent plus profondément.
Elles sont accompagnées par
les cellules paralutéales. Suite
à ces pénétrations
conjonctives, les cellules
lutéales prennent un aspect
festonné caractéristique.
20. Cellules lutéales et paralutéales
• Un plus fort grossissement
montre une épine conjonctive qui
amène, comme en 1, de petits
vaisseaux sanguins. En 2, les
cellules paralutéales, petites et
foncées, l'accompagnent. En 3,
les cellules lutéales sont plus
volumineuses et cylindriques.
Dans la paroi de ce corps jaune,
on rencontre en 4, des cellules à
cytoplasme basal, à contours plus
irréguliers, dont le rôle est encore
peu certain. Ce sont des cellules
K, peu nombreuses dans un corps
jaune périodique.
21. Cellules K
• Dans un corps jaune de
grossesse, par contre,
les cellules K, indiquées
par les flèches, sont
plus nombreuses. À
faible grossissement, on
les reconnaît facilement
à l'acidophilie de leur
cytoplasme et à leur
aspect déchiqueté.
22. Boules de colloïde
• Un corps jaune de
grossesse se reconnaît
aussi à la présence de
nombreuses masses
denses, fléchées sur la
dia, qui sont des boules
de colloïde.
23. Dégénérescence d'un corps jaune
• Le corps jaune périodique ne
reste fonctionnel que de 7 à 11
jours, la fonction endocrine du
corps jaune de grossesse est
suppléée après six mois environ.
Ils involuent alors de la même
façon vers un état fibreux. On
observe ici un début de
dégénérescence qui se
caractérise par une fibrose : une
trame conjonctive apparaît en 1,
en surface et en 2, entre les
cellules glandulaires qui
dégénèrent. On assiste à une
métaplasie de ce tissu glandulaire
en un tissu conjonctif.
24. Dégénérescence d'un corps jaune
• Dans un état de
dégénérescence plus
évolué, en 1, la
conjonctivation des
cellules glandulaires est
devenue totale. Le
coagulum fibrineux
central se résorbe. On y
voit, en 2, à faible
grossissement, la
présence de taches
brunâtres.
25. • A plus fort grossissement,
ces taches brunes se
reconnaissent en fait
comme des cellules
macrophagiques. Ces
macrophages sont
bourrés de dépôts
brunâtres, tels que le
montre la flèche, dépôts
d'hémosidérine qui
proviennent de la
dégradation de l'exsudat
fibrineux central.
26. Dégénérescence d'un corps jaune
• Après résorption du
coagulum fibrineux, la
conjonctivation devient
plus envahissante.
L'ensemble du corps
jaune évolue vers une
cicatrice fibreuse
compacte.
27. Dégénérescence d'un corps jaune
• La conjonctivation
devenue totale, le
processus de
cicatrisation se poursuit
par un plissement, un
ratatinement de cet
amas conjonctif.
28. Dégénérescence d'un corps jaune
• La cicatrisation totale
aboutit à la formation
d'une masse
conjonctive énorme,
d'aspect un peu
boudinné. C'est donc la
cicatrice d'un corps
jaune qui porte le nom
de corpus albicans.
29. Cellules sympathicotropes-
Membrane d'atrésie
• On peut rencontrer dans
le hile ovarien, en 1, des
amas de cellules à
disposition épithélioïde,
en relation avec des
faisceaux nerveux. Ce
sont les cellules
sympathicotropes,
semblables à celles
rencontrées dans le
testicule. En 2, est fléchée
une membrane d'atrésie.
30. Vestiges des possibilités mâles
présentes chez l'embryon
• Dans le hile de l'ovaire,
subsistent
généralement des
restes embryonnaires,
marqués par la flèche,
qui sont des vestiges
des possibilités mâles
présentes chez
l'embryon.