Le parcours de soins est une nouvelle approche dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. De nombreux acteurs sont impliqués mas le podologue est souvent oublié. Cette présentation précise les pistes actuelles pour améliorer les traoubles posturaux en tenant compte de l'entrée podale
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Place de la podologie dans le suivi des patients parkinsoniens
1. Place de la podologie et de la posturologie
dans le parcours de soins de la maladie de
Parkinson?
Dr Christian GENY, *
Centre Expert Montpellier (CEPMo)
Service de Médecine Interne et Gérontologie
Euromov
SOFPEL 2 décembre 2017
Center of Excellence for
Neurodegenerative
disorders
2. Parkinson : 200 ans de projets
• Des progrès physiopathologiques
• Influence du génome
• Rôle de l’environnement
• Un mécanisme de type Prion
• le rôle du microbiote
• L’identification de symptômes non
moteurs
• Des thérapeutiques de seconde
ligne
• Apomorphine
• Duodopa
• neuromodulation
5. Parcours personnalisé de soins
• Ainsi la Haute Autorité de Santé (HAS) entend promouvoir une vision rénovée de la prise en charge des
maladies chroniques en centrant leur organisation autour de parcours de soins permettant le plus possible
un accompagnement du malade à la fois personnalisé et coordonné. Cette approche constitue l’une des
voies les plus sûres de la qualité soignante et de l’efficacité économique du système de santé, en ayant
recours au bon moment à chaque compétence professionnelle médicale, soignante et sociale, et en
réduisant ce faisant les dépenses mal orientées ou inadéquates.
• trois leviers principaux :
• Promouvoir une prise en charge prospective et coordonnée des patients, et l’organiser dans la durée. Pour
éviter les ruptures de prise en charge, mieux faire face aux épisodes aigus et retarder autant que possible
l’évolution de la maladie vers un stade plus grave. Il s’agit de prévoir les étapes de la prise en charge du
patient, de coordonner l’action et le partage d’information entre tous les professionnels impliqués.
• Favoriser l’implication du patient et l’expression de ses préférences pour lui permettre d’être acteur de sa
prise en charge sur la durée. Pour cela, l’accès à l’éducation thérapeutique est notamment un vecteur à
développer davantage.
• Cibler les points critiques du parcours de soins pour minimiser les risques et harmoniser les pratiques des
professionnels de santé
10. Mais les patients ont des problèmes pdo-
posturologiques
Population étudiée
• 40 patients vus en consultation
âgés en moyenne de 72 ans (8,6)
• Score de hoehn et Yahr de 2,6
• 15 présentent des chutes
• 24 ne sortent pas quotidiennement
de leur domicile
• 22 sur 40 se plaignent de douleurs
extra podales
• 13 utilisent des aides à la marche
(Canne démabulateur)
Problèmes podologiques
• 13 sur 40 se plaignent de
douleurs du pied
• 13 portent des semelles. 2 ont
des orthèses plantaires
• 3 ont des chaussures CHUT et 2
des chaussures orthopédiques)
• 16 ont été examinés par un
podologue dans les 2 ans
• 20 ont une dystonie du pied
11. Troubles de la marche dans la maladie de Parkinson
11
N. Giladi – Pathophysiology of gait in parkinsonian syndromes and others movement disorders – 4309 Teaching
course – 11 juin 2014
• Variables selon le stade de la maladie
• Variables selon l’état d’imprégnation
dopaminergique
• Variables selon l’environnement
12. Freezing: aspects Cliniques
• Le freezing se caractérise par une
impossibilité ou une limitation
transitoire de la progression en
avant malgré une intention de
marcher (Nutt 2011).
• Circonstances de
déclenchement
• Facteurs de reversibilité
• Sévérité variable
14. Quid de la sensibilité plantaire
Non, perturbée au stade débutant Oui, apres 9,5 ans d’evolution
15. La sensibilité plantaire joue t’elle un rôle dans
la marche du parkinsonien?
• Amélioration du temps de
simple appui
• Normalisation de l’activation
EMG du tibial antérieur au cours
du pas
17. Foot Mechanical stimulation (Gondola)
• This peripheral stimulation induces a higher
activation
• of brain regions involved in motor functions and
• visuo-spatial information processing.
• During use, the patient lies on a bed, and
• a trained adult person fits the two units of the
device
• on the patient’s feet, links them using
• the provided connection cable, then activates the
device;
• the overall treatment requires less than 2 minutes.
• At the end of the stimulation cycle the device is
removed
• from the patient’s feet and stored in its carrying
bag.
18. Qu’attend le neurologue du
podo posturologue?
Optimisation de la douleur, du confort et de la prévention des chutes
Prévention des grands déclins posturaux
Idées/ aides prise en charge camptocormie, syndrome de la tête tombante,
tour de pise
19. Camptocormie
• Flexion involontaire du rachis thoraco-lombaire en position debout, assise ou pendant la marche
disparaissant complètement en position allongée
• Critères discutés:
• Angle 15 à 45°
• Difference avec « stopped posture »
• Cyphose réductible avec pathologie orthopédique
Conséquences
fonctionnelles
Douleur
lombaire
Hypertonie des
muscles
paraspinauxMargraf 2016
Flexion en AV
involontaire et reversible
passivement
20. Causes de la camptocormie
• 2 cadres diagnostiques apres
élimination des causes
orthopédiques par bilan radiologique
• Origine musculaire
• déficience musculaire des muscles
paraspinaux compensés par les muscles
erecteurs spinaux
• Secondaires à des pathologies musculaires
diffuses (Multiples causes ont été
rapportées (IBM)
• Primaire
• Origine neurologique centrale
22. Syndrome de la tête tombante (STT):
definitions
Syndrome tête tombante
• Déformation cyphotique sévere
au niveau jonction cervico-
thoracique
• Primaire: myopathie isolée des
extenseurs de la nuque
• Secondaire: médicaments/
pathologies neurologiques
centrales ou musculaires
Antérocollis
• Jankovic, 2006).
• Dystonie cervicale produisant
une flexion en avant de la tête
au niveau cervical
• Peut etre isolé ou associé à des
douleurs
• Présent chez 5 à 6 % des MP plus
sévere dans l’AMS
≠
24. Syndrome de la Tour de Pise
• Décrit en 1972 par Ekbom chez patients avec neuroleptiques
• 8% des PK
• Déviation >10-15% du tronc pouvant etre réduite par la position allongée
ou la manipulation augmentée par la marche
• Parfois associée à rotation et flexion antérieure
• Début subaigu en quelques jours ou en quelques mois
• Parfois anosognosie de sa verticalité
• Dg EMG: activation ipsilaterale à l'incurvation dans le longissimus ou
l’oblique externe
• Dg différentiel : Scoliose (rotation des vertebres), déformations fixées post
fracture, spondylarthrose
25. Pisa syndrome in arkinson's disease: An integrated approach from pathophysiology to management
Movement Disorders
Volume 31, Issue 12, pages 1785-1795, 25 OCT 2016 DOI: 10.1002/mds.26829
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/mds.26829/full#mds26829-fig-0001
26. La physiopathologie de la tour de Pise reste encore
mal comprise
Hyperactivité
muscles paraspinaux
Decompensation
scoliose
Dysfonction systeme
proprioceptif
Hypofonction
vestibulaire
verticale subjective
Trouble cognitifs
visuoperceptifs
Atrophie
musculaire/
involution
graisseuse
bilaterale
Pathologie ou
ATCD rachidiens