War is always ugly on all sides. It is always a systematic division between two camps and no truth is really true. In the end there is no real victor and certainly no ethical side. Hiroshima, Nagasaki, Phosphorus on Tokyo and Dresden, don't tell me this was ethical. who cares about it anyway. The only victors are the weapon dealers.
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War Has No Good Side
1.
2. LOUIS MALLE – GAUMONT –
AU REVOIR LES ENFANTS – 1987
This film has great qualities and yet it has aged. War is the worst possible situation for any person
who believes in freedom and honesty. War is a situation where lying is the norm, betraying the daily
necessity to survive, and finding scapegoats is the only way to keep some sanity in a completely insane
situation.
In January 1944 in France Lying was on all sides. The Germans were lying about the situation in
Ukraine and soon Poland. French radios, Paris, or other stations, were lying about the real situation in
Europe five months before D-day. Everyone, on all sides, was ready to betray their sides if the situation was
becoming too harsh, and the film shows how the Jews protected by the priests of this school were betrayed
by people working in the school, people who took advantage of their situation to steal food and other things
and sell them on the black market. A nurse did betray the Jewish boy hiding under some blankets on an
infirmary bed. A thief working in the kitchen of the school jumped from blind and mute, as long as he was
authorized to go on with some dishonest trafficking, but he became the main traitor when he was summoned
to stop and leave.
And that’s what is missing in this poignant film on painful events. There were traitors on the German
side too, informers and accomplices for the Resistance, and this is not shown properly. There would never
have been thousands of Jewish children saved from deportation if there had not been some people on the
German or Pétain’s sides giving some information to the Resistance. They had to be informed of the
movements of trains in order to blow them up; of German troops in order to ambush them, etc. That makes
this film slightly one-sided, and it weakens its message. We have a war of this type right now in Europe, the
second of this amplitude since 1945, in Ukraine, after Yugoslavia and Serbia.
Can we be sure all Russian-speaking people there are supporting the Russian forces? Can we be
sure all the Ukrainian-speaking people there are supporting the Ukrainian president? I would say, of course
not, and the whole calculation we need to understand such a situation is where the dividing lines run. How
long is it going to go on? How long will the west be able to provide billions of weapons without nurturing
strong inflation and even eventually a recession? How long will they be able to provide heavy military
equipment to soldiers who have never used it? How long will they be able to divert the demand for planes
when we know all the pilots of the Ukrainian air force had been trained on Russian Migs and they cannot use
western military planes. How long will the west be able to not send planes AND THE ¨PILOTS TO USE
THEM, which would be direct intervention? It is very simple to see that one neutron bomb on the steel factory
in Mariupol would clean up the place in about two hours. That’s exactly the tactics used by the Americans –
ALONE – in Hiroshima (A-bomb), Nagasaki (A-bomb), and Tokyo (phosphorus) in 1945.
In a war, it is always the very same question that is to be answered. How long will each side accept
to go on with it till they capitulate or negotiate? It took fifteen years for the Americans to accept some serious
negotiation in Vietnam. It took eight years for the French to accept some serious negotiation in Algeria. It
took nearly twenty years for the Americans to run away from Afghanistan. The list of such situations is long.
In 1944 in France the Germans – and some French people – were playing their last pawns. Think of Papon
sending the last trains full of Jews to Auschwitz something like one or two months before Bordeaux was
liberated. And it took forty years or so for him to be tried for this crime.
This film is very good emotionally but historically it is biased, which is not surprising for Louis Malle
who used to make pamphlet films to stir the emotions of an audience. But deep under this surface, history is
not captured, is not even brought up in its multiple contradictions, like the math teacher following the
counteroffensive against the German in Russia, Ukraine, and Italy with little red flags on a map in his own
class.
Enjoy though the emotions of these kids who and which are superb.
Dr. Jacques COULARDEAU
3. VERSION FRANÇAISE
Ce film a de grandes qualités et pourtant il a vieilli. La guerre est la pire situation possible pour toute
personne qui croit en la liberté et l'honnêteté. La guerre est une situation où le mensonge est la norme, où
trahir est une nécessité quotidienne pour survivre, et où trouver des boucs émissaires est la seule façon de
garder un peu de raison dans une situation complètement folle.
En janvier 1944, en France, le mensonge était présent de tous les côtés. Les Allemands mentaient
sur la situation en Ukraine et bientôt en Pologne. Les radios françaises, Paris ou d'autres stations, mentaient
sur la situation réelle en Europe cinq mois avant le jour J. Chacun, de tous les côtés, était prêt à trahir son
camp si la situation devenait trop dure, et le film montre comment les Juifs protégés par les prêtres de cette
école ont été trahis par des personnes travaillant dans l'école, des personnes qui profitaient de leur situation
pour voler de la nourriture et d'autres choses et les vendre au marché noir. Une infirmière a trahi le garçon
juif qui se cachait sous des couvertures sur un lit d'infirmerie. Un voleur travaillant dans la cuisine de l'école
est passé d'aveugle et muet, tant qu'il était autorisé à poursuivre un trafic malhonnête, à bavard quand il est
devenu le principal traître lorsqu'il a été sommé de s'arrêter et de partir par la direction de l’école.
Et c'est ce qui manque dans ce film poignant sur des événements douloureux. Il y avait aussi des
traîtres du côté allemand, des informateurs et des complices de la Résistance, et cela n'est pas montré
correctement. Il n'y aurait jamais eu des milliers d'enfants juifs sauvés de la déportation s'il n'y avait pas eu
des gens du côté allemand ou de Pétain pour donner des informations à la Résistance. Il fallait les informer
des mouvements des trains pour les faire sauter, des mouvements des troupes allemandes pour les piéger,
etc. Cela rend ce film légèrement partial, et affaiblit son message. Nous avons actuellement une guerre de
ce type en Europe, la deuxième de cette ampleur depuis 1945, en Ukraine, après la Yougoslavie et la
Serbie.
Pouvons-nous être sûrs que tous les russophones de ce pays soutiennent les forces russes ?
Pouvons-nous être sûrs que tous les ukrainophones soutiennent le président ukrainien ? Je dirais, bien sûr
que non, et tout le calcul dont nous avons besoin pour comprendre une telle situation est de savoir où se
trouvent les lignes de démarcation. Combien de temps cela va-t-il durer ? Combien de temps l'Occident
sera-t-il capable de fournir des milliards en armes sans alimenter une forte inflation et même éventuellement
une récession ? Combien de temps pourront-ils fournir des équipements militaires lourds à des soldats qui
ne les ont jamais utilisés ? Combien de temps pourront-ils détourner la demande d'avions alors que nous
savons que tous les pilotes de l'armée de l'air ukrainienne ont été formés sur des Mig russes et qu'ils ne
peuvent pas utiliser des avions militaires occidentaux. Combien de temps l'Occident sera-t-il capable de ne
pas envoyer d'avions ET LES ¨PILOTES POUR LES UTILISER, ce qui serait une intervention directe ? Il est
très simple de voir qu'une bombe à neutrons sur l'usine d'acier de Marioupol nettoierait l'endroit en deux
heures environ. C'est exactement la tactique utilisée par les Américains – SEULS – à Hiroshima (bombe A),
Nagasaki (bombe A) et Tokyo (phosphore) en 1945.
Dans une guerre, c'est toujours à la même question qu'il faut répondre. Combien de temps chaque
camp acceptera-t-il de continuer jusqu'à ce qu'il capitule ou négocie ? Il a fallu quinze ans aux Américains
pour accepter une négociation sérieuse au Vietnam. Il a fallu huit ans aux Français pour accepter des
négociations sérieuses en Algérie. Il a fallu près de vingt ans aux Américains pour fuir l'Afghanistan. La liste
de ces situations est longue. En 1944, en France, les Allemands – et certains Français – jouaient leurs
derniers pions. Pensez à Papon envoyant les derniers trains pleins de Juifs à Auschwitz quelque chose
comme un ou deux mois avant la libération de Bordeaux. Et il a fallu attendre une quarantaine d'années pour
qu'il soit jugé pour ce crime.
Ce film est très bon sur le plan émotionnel mais, sur le plan historique, il est biaisé, ce qui n'est pas
surprenant pour Louis Malle qui avait l'habitude de faire des films pamphlets pour susciter l'émotion du
public. Mais sous cette surface, l'histoire n'est pas saisie, n'est même pas évoquée dans ses multiples
contradictions, comme le professeur de mathématiques qui suit la contre-offensive allemande en Russie, en
Ukraine et en Italie avec des petits drapeaux rouges sur une carte dans sa propre classe, et il n’est pas
arrêté pour cela par la Gestapo bien que l’officier arrache les drapeaux, plutôt furieusement.
Appréciez cependant les émotions de ces enfants qui et qui sont superbes.
Dr Jacques COULARDEAU