3. Titre
Nom du journal
Le Figaro. fr
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Date
Nicolas Beaupré : «La figure centrale du poilu a traversé le siècle»
Chapeau
ACTUALITE SOCIÉTÉ : Par Claire Bommelaer*Mis à jour le 10/11/2013 à 21:53*Publié le
Signature
10/11/2013 à 18:43
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sate
INTERVIEW - Nicolas Beaupré est maître de
conférences en histoire à l'université
Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand et
membre du Centre international de
recherche de l'Historial de la Grande
Guerre. Il a publié de nombreux ouvrages
sur 14-18.
LE FIGARO. - Quelles sont les images les plus fortes qui restent de cette période?
Nicolas BEAUPRÉ. - Une mémoire collective génère des images partagées. Aujourd'hui, en France, la
figure centrale est sans conteste le poilu. Héros au début de la guerre, il est plutôt, cent ans après, le
symbole d'une jeunesse sacrifiée. Les monuments aux morts, comme lieux de mémoire, représentent
cette perte. Ils ont été érigés dès les lendemains du conflit, le plus souvent par souscriptions publiques,
afin de compenser l'absence des corps des morts restés sur les champs de bataille. Leur construction fut
un geste politique mais il répondait avant tout à une demande forte des familles. Grâce aux
monuments, on a redonné un nom à chaque individu et placé symboliquement au cœur des villages
ceux qui avaient perdu la vie en tant que citoyens-soldats. Jusque dans les années 30, les monuments
jouaient un rôle central dans les villages. Puis, peu à peu, on est passé devant sans s'arrêter. Ils sont
devenus des objets du patrimoine. Mais avec le centenaire, les communes et les populations tendent à
se les réapproprier, en les restaurants.
A-t-on le même ressenti dans toute la France et dans toutes les générations?
Il y a bien un cadre mémoriel collectif, mais qui connaît des déclinaisons particulières, qu'elles soient
familiales, territoriales ou politiques. L'occupation dans le nord et l'est du pays, la situation particulière
de l'Alsace génèrent forcément une mémoire locale différente. Certaines régions conservent des traces
tangibles des batailles et, là encore, le rapport des habitants à cette période est particulier. Pendant
longtemps, la droite et la gauche n'ont pas mis l'accent sur les mêmes aspects dans leurs discours sur la
guerre. La première évoquait volontiers le sentiment national, les grandes batailles, la victoire, la
seconde les fusillés pour l'exemple ou le pacifisme. Mais le souvenir de 14-18 est aujourd'hui
relativement consensuel. Il se fonde sur le sentiment d'un deuil massif. La guerre a été très meurtrière
dès août 1914 et personne n'a attendu 1918 pour comprendre que c'était une véritable tragédie pour
toute une génération. C'est cette mémoire essentiellement funéraire du conflit qui continue à marquer
profondément notre appréhension du conflit.
Quelles sont les grandes figures que retient la génération actuelle?
Même si les jeunes générations ne manquent pas de culture historique, elles ont un peu oublié les
hommes politiques comme Clemenceau ou les grands généraux comme Joffre ou Foch. Ces derniers
sont morts entre les deux conflits et le temps a joué contre leur mémoire. Pétain a connu un autre sort.
Le «vainqueur de Verdun» dont le charisme et la légitimité ont été construits autour de 14-18 a joué le
rôle que l'on sait entre 1940 et 1945. La postérité a, à juste titre, principalement retenu cela. […]
Maria Franco – 4º ESO A
Corps du
texte
4. Accueil ›Politique › 14-18, le centenaire d'une guerre mondiale
Rubrique
titre
14-18: un Centenaire très populaire
LAURE BRETTON
2 NOVEMBRE 2013 À 09:47 (MIS À JOUR : 2 NOVEMBRE 2013 À 15:02)
image
Légende
chapeau
QUI
Monument aux morts de Verdun-sur-Garonne, le 21 octobre. (Photo Eric Cabanis. AFP)
A SUIVRE
François Hollande ouvrira officiellement le 7 novembre le début des commémorations de la Première
Guerre mondiale.
Auteur
photo
OÙ
QUAND
Corps du
texte
intertitre
C’est une devinette historique mais totalement d’actualité: quel est le lien entre les All Blacks,
Roland Garros, Apollinaire et les lettres de votre militaire d’arrière-grand-père? Réponse: tous
ont un rôle de premier plan à jouer dans le Centenaire de la Première guerre mondiale, que
François Hollande ouvrira officiellement la semaine prochaine. Pour cette grande année de
commémorations, les organisateurs ont souhaité associer le plus grand nombre de Français.
D’où un programme officiel riche de plus de mille projets dans tout l’Hexagone.
POURQUOI
Le 7 novembre à l’Elysée, le chef de l’Etat doit donner sa vision du Centenaire dans un discours
devant un parterre d’invités triés sur le volet, historiens, élus et anciens combattants. La veille
au soir, ce sont les rugbymen néo-zélandais, en France pour un test-match contre les Bleus le 9,
qui offriront la première image symbolique de ces commémorations. Entre 1914 et 1918, la
Nouvelle-Zélande a mobilisé 128000 soldats et perdu 18000 hommes, principalement en
Picardie. Un morceau d’histoire tellement vivace pour les Néo-Zélandais que toutes les
chambres d’hôtes de la région affichent déjà complet pour l’été et l’automne 2016, date
anniversaire des 100 ans de la bataille de la Somme. Mercredi soir, pour rendre hommage à
leurs morts, les All Blacks iront raviver la flamme sous l’Arc de Triomphe.
UN TOUR SPORTIF
Le geste doit beaucoup au ministre des Anciens combattants Kader Arif. Natif du Sud-Ouest et
fou de rugby, il a voulu donner un tour sportif aux commémorations, ajoutant des
manifestations ultra-populaires au programme officiel. La Fédération française de rugby a joué
le jeu: des bleuets seront tissés sur les maillots français pour la première fois lors du tournoi des
Six Nations et des notices historiques ont été insérées dans les programmes distribués aux
spectateurs. La Mission du centenaire de son côté a rédigé des fiches pour les commentateurs
sportifs. Le courant est aussi bien passé avec la Fédération française de tennis (FFT) et plusieurs
idées sont en lice pour célébrer la mémoire de Roland Garros, lieutenant aviateur de l’armée
française tué au combat en octobre 1918 la veille de ses trente ans. En juillet, le Tour de France l’événement sportif qui attire chaque année le plus de téléspectateurs - sera aussi placé sous le
signe du Centenaire.
«Il faut que ce cycle nourrisse l’esprit de nos concitoyens. En passant par le sport, on touche un
autre public que les spécialistes et les historiens, on ouvre la mémoire à d’autres gens que ceux
qui peuplent les colloques et les bibliothèques», estime le ministre délégué aux Anciens
combattants. Le 9 novembre au Stade de France, 80000 spectateurs, dont François Hollande,
savoureront un morceau d’histoire avant les premiers essais. Le lendemain, la Mission du
Centenaire donne une grande soirée à la Comédie Française, où seront lus des textes sur la
Grande guerre d’Apollinaire, engagé volontaire dans l’armée française en 1914 et mort le
9 novembre 1918, à Giono, devenu un farouche pacifiste après avoir été soldat en 1915.
Pablo Budiño – 4º ESO A
CHUTE
5. TITRE
RUBRIQUE
QUAND
MPolitique
NOM DU
JOURNAL
Grande Guerre et Libération : en 2014,
le choc des mémoires
COMMENT
LE MONDE | 26.10.2012 à 12h10 • Mis à jour le 11.11.2013 à 15h59 |Par Thomas Wieder
Le décret doit paraître au Journal officiel d'ici quelques jours. Il prévoit la création d'une "mission
QUI
des Anniversaires des deux guerres mondiales".
pourquoi
Présidée par le ministre délégué aux anciens
combattants, celle-ci aura pour objet
IMAGE
de "concevoir,animer et coordonner les initiatives à
caractère international ou national propres à
rendre hommage aux hommes et aux femmes qui ont
OÚ
lutté pour la défense de la France pendant la première
guerre mondiale et pour sa défense, sa libération et la victoire sur le nazisme pendant la seconde guerre
mondiale". Associer 1914 et 1944 dans un même mouvement commémoratif ? Avant même la parution
du décret, le projet suscite un certain nombre de réserves, le tout sur fond de débat autour des enjeux
propres au centenaire de la Grande Guerre.
Les craintes viennent de plusieurs fronts. Celui des élus, d'abord. Dans les régions marquées par
le souvenir des deux conflits mondiaux, plusieurs personnalités de premier plan disent ne
pas comprendre le sens d'une telle association. C'est le cas de Christian Namy, sénateur radical
et président du conseil général de la Meuse. Dans une lettre que Le Monde s'est procurée, adressée
à Jean-Marc Ayrault le 5 octobre, deux jours après la présentation en conseil des ministres du dispositif
arrêté par le gouvernement en vue du double anniversaire de 1914 et 1944, il se dit "particulièrement
inquiet de ce choix pour le moins surprenant". Qualifiant d'"inadaptée" la structure envisagée, il redoute
qu'elle soit "source de confusion pour les Français et pour nos partenaires étrangers", dans la mesure
où "les enjeux des deux événements ne sont en aucun cas les mêmes".
"BROUILLER LE MESSAGE"
INTERTITRE
La fronde vient également des rangs socialistes, dont certains n'hésitent pas àafficher publiquement leur
désaccord avec le projet du gouvernement, comme Yves Daudigny, sénateur et président du conseil
général de l'Aisne. "Je ne vois pas où est le lien entre 1914 et 1944. Laissons respirer le centenaire de
façon autonome", explique-t-il au Monde.
CARLA FANDIÑO – 4º ESO A
LE CORPS
DU TEXTE
6. TITRE
Le 11 Novembre n'a pas la même
signification pour les Allemands
NOM DU
LE FIGARO
JOURNAL
IMAGE
LÉGENDE
HOME A CTUA LITE IN TERNATI ONAL
o
Par Anne-Claude Martin
Alors que la France s'apprête à célébrer l'armistice de la Première Guerre mondiale, nos voisins d'outre-Rhin n'en font pas une date
aussi lourde de symboles.
CORPS
DU
TEXTE
PUBLICITÉ
En Allemagne, le 11 Novembre n'est pas célébré et encore moins férié. «L'armistice de 1918 n'a pas de signification pour les Allemands.
Cette date n'est pas inscrite dans la culture politique fédérale», rappelle Arndt Weinrich, chargé de recherche à l'Institut historique allemand à
Paris. «La Grande Guerre ne parle pas aux Allemands pour qui elle n'a pas le même impact que la Seconde Guerre mondiale et la Shoah.»
D'ailleurs, peu de place est réservée à la Première Guerre mondiale dans les programmes scolaires dans ce pays. Pour nos voisins, le 9
novembre est une date plus symbolique qui fait référence au pogrom qui s'est produit à la même date en 1938, au coup d'État d'Hitler en 1923
mais également à la chute du mur de Berlin en 1989.
«En Allemagne, on ne se rend pas vraiment compte de ce qui se passe en France le 11 Novembre», explique le chercheur. Pour les
Allemands, commémorer la victoire de la France sur l'Allemagnes'apparente à renouveler le patriotisme. «Cela passerait mal en Allemagne.
Les événements en faveur de la paix et de l'Europe leur parlent beaucoup plus», affirme Arndt Weinrich.
Le 11 Novembre, journée de la réconciliation
INTERTITRE
franco-allemande
Tout comme François Mitterrand et Helmut Kohl se tenant par la main à Verdun en 1984, l'ancien président Nicolas Sarkozy a voulu en
2009 avec la chancelière Angela Merkel apporter sa pierre à l'édifice franco-allemand en voulant que «le 11 Novembre devienne une
journée de réconciliation franco-allemande, pour bâtir un avenir partagé». D'ailleurs, le jour J, les deux responsables politiques avaient
rallumé ensemble la flamme de la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de triomphe, «un geste exceptionnel d'amitié dont chaque Français
mesure la portée», avait déclaré Nicolas Sarkozy. Mais les discours de la chancelière et du président français avaient montré que la mémoire
de la Première Guerre mondiale était fondamentalement différente dans les deux pays. Alors que Nicolas Sarkozy avait axé son discours sur
le conflit, la chancelière allemande avait insisté sur les leçons à tirer des deux guerres du XXe siècle pour la construction européenne. «Il faut
maintenant voir le rôle que peut jouer ce genre de célébration à l'avenir», conclut Arndt Weinrich.
Qui ? Les allemands
Où ? En Allemagne
Quoi ? Les Allemands ne célèbrent pas la date de l'armistice de la Première Guerre
mondiale.
Pourquoi ? Parce que cette date n'a pas le même impact que la Seconde Guerre
mondiale. .
Carlos Rodríguez – 4º ESO A
8. Nom du journal
Accueil / Société / Le mag / En Bref / News
Date
Titre
Section
PLUS DE "NEWS"
23 décembre 2013
Les femmes pilotes oubliées de la Seconde Guerre mondiale
Par Assma Maad
Journaliste
Image
Chapeau
Légende
QUI
Photo AFP
Jacqueline Cochran, pionnière de l'aviation américaine, a participé à la création du WASP (Women
Airforce Service Pilots) en 1942.
QUAND
OÙ
La Rose Parade va rendre hommage le 1er janvier au WASP, l’unité américaine des pilotes féminines qui a
existé entre 1942 et 1944, avant d’être brutalement dissoute. Une manière de célébrer ces héroïnes oubliées de
la guerre.
Corps du texte
À 80 ans, Flora Belle Reece se souvient encore de cette aventure que sa famille réprouvait. « J’avais 19 ans et j’étais
décidée à m’engager ». Son père tente alors de l'en dissuader. « Ce n’est pas quelque chose que les femmes ont
l’habitude de faire. » Mais la jeune femme s’entête et rejoint en 1943 l’unité des femmes pilotes de l’armée de
l’air, The Women Airforce Service Pilots (WASP).
Une décision courageuse dans une armée encore peu habituée à faire appel aux femmes. Créée officiellement en
1942, cette unité féminine de l’armée de l’air américaine a employé plus d’un millier de femmes, chargées de réparer
les avions militaires ou de transporter les officiels à travers le pays. Durant deux ans, elles participèrent donc à l’effort
de guerre aux côtés des hommes. Avant de tomber dans l’oubli.
Intertitre
J'aimais juste voler
L’histoire ne retint que les pilotes héroïques qui participèrent aux combats en Europe et dans le Pacifique. Soixante-dix
ans après, la célèbre Rose Parade, un défilé populaire de chars fleuris qui se tient chaque année en Californie, va
rendre hommage au WASP, rapporte le Los Angeles Times. Le 1er janvier, plusieurs anciennes aviatrices défileront sur
un char à Pasadena, révélant au million de spectateurs, le visage de ces héroïnes de guerre trop longtemps ignorées.
Flora Belle Reece y sera, pour rappeler aux jeunes générations le rôle qu’elles ont joué au cours de la Seconde Guerre
mondiale. […]
POURQUOI
Marta Cabido - 4º ESO A
10. QUI?
DATE
LE TITRE
Les soldats nazis dopés à la méthamphétamine pour rester concentrés
Le HuffPost | Publication: 04/06/2013 07h41 CEST | Mis à jour: 06/06/2013 15h01 CEST
Des soldats allemands paradant à Varsovie en Pologne en 1939 (photo d'illustration)
QUAND?
Selon les lettres de l'un des principaux auteurs allemands d'après-guerre, les soldats nazis avaient recours
à une "pilule miracle", méthamphétamine (ou crystal meth), pour rester éveillés durant les marches.
Désignée comme une "aide à la concentration" et conditionnée sous le nom de Pervitin, les soldats
consommaient régulièrement cette drogue dure pour garder le moral malgré les terribles conditions du
front.
L'usage généralisé de cette drogue est confirmé dans des lettres écrites par le Prix Nobel Heinrich Böll à
sa famille, et publiées par le journal Der Spiegel dimanche. Les supplications de Böll à sa famille
prouvent clairement le caractère très addictif de la Méthamphétamine.
Heinrich Böll, Prix Nobel de littérature
Le 9 novembre 1939, alors que Böll est stationné en Pologne, il écrit à ses parents: "C'est dur ici, et
j'espère que vous comprendrez si je ne peux vous écrire qu'une fois tous les deux ou quatre jours dans les
temps à venir. Aujourd'hui, je vous écris surtout pour vous demander du Pervitin (...). Je vous embrasse,
Hein."
Alors qu'il reconnaît lui-même devenir "froid et apathique", il ne cesse de réclamer plus de cette drogue
qui s'apparente au speed. Le 20 mai 1940, le soldat de 22 ans écrit: " Peut-être pourriez-vous me fournir
plus de Pervitin, pour que j'en aie en réserve?" Et encore le 19 juillet 1940, il écrit: " Si c'est possible,
envoyez-moi s'il vous plaît davantage de Pervitin."
D'après le Der Spiegel, il explique qu'une seule pilule l'aide à rester aussi attentif qu'avec des litres de
café, et qu'après une prise, toute son anxiété semble s'évanouir. […]
IRIA BON – 4º ESO A
11. titre
La Seconde Guerre mondiale en bref
HOME CULTURE LIVRES
Publie le 30/01/12 a 15.33
date et
heure
chapeau
Tous les jours, Mohammed Aïssaoui du Figaro littéraire donne son avis sur un livre
de poche publié récemment.
image
légende
intertitre
● Le Livre
La Collection «Les Mini Larousse» du célèbre encyclopédiste donne le condensé d'un
thème. Cette fois, le sujet paraît vaste: La Seconde Guerre mondiale. Le court livre, en
petit format, est réparti par année, de 1939 à 1945. A chaque année, une introduction
pose le fait marquant et les principaux problèmes ; une illustration ; et un encadré qui
met en avant les chiffres clés, un lieu, une date ou un point plus développé (L'appel du
18-juin, l'affaire du Massilia, Les Forces françaises libres, Les 315 jours de Nuremberg,
etc.). Huit pages chronologiques, «La guerre au fil des jours», clôt ce livre.
● L'auteur
C'est Jean-Paul Viart qui a signé ce Mini Larousse. Il a participé à la publication de
nombreuses collections encyclopédiques.
● L'avis du Figaro
Cet ouvrage est intéressant pour une première approche du sujet (et il est moins
intimidant pour les élèves rétifs aux encyclopédies): bon résumé, belles illustrations et
encadrés instructifs donnent envie d'en savoir plus et de se pencher de manière plus
approfondie sur un thème complexe et fascinant. N'est-ce pas le but de ces livres
«digest»?
Le figaro.fr
Nom du journal
Mohammed Aissaoui
Signature
12. RUBRIQUE
Accueil / Société / Le mag / En Bref / News
TITRE
PLUS DE "NEWS" 23 décembre 2013
Les femmes pilotes oubliées de la Seconde Guerre mondiale
QUI
Par Assma Maad
Par Assma Maad
DATE
PHOTO
QUAND
LEGENDE
P
hoto AFPJacqueline
Cochran, pionnière de l'aviation américaine, a participé à la création du
WASP (Women Airforce Service Pilots) en 1942.
QUOI
CHAPEAU
La Rose Parade va rendre hommage le 1er janvier au WASP, l’unité américaine des pilotes
féminines qui a existé entre 1942 et 1944, avant d’être brutalement dissoute. Une manière de
célébrer ces héroïnes oubliées de la guerre.
CORPS
À 80 ans, Flora Belle Reece se souvient encore de cette aventure que sa famille réprouvait. « J’avais 19
ans et j’étais décidée à m’engager ». Son père tente alors de l'en dissuader. « Ce n’est pas quelque chose
que les femmes ont l’habitude de faire. » Mais la jeune femme s’entête et rejoint en 1943 l’unité des
femmes pilotes de l’armée de l’air, The Women Airforce Service Pilots (WASP).
DU
TEXTE
Une décision courageuse dans une armée encore peu habituée à faire appel aux femmes. Créée
officiellement en 1942, cette unité féminine de l’armée de l’air américaine a employé plus d’un millier de
femmes, chargées de réparer les avions militaires ou de transporter les officiels à travers le pays. Durant
deux ans, elles participèrent donc à l’effort de guerre aux côtés des hommes. Avant de tomber dans
l’oubli.
J'aimais juste voler
CORPS
DU
ENTRE
TITRE
L’histoire ne retint que les pilotes héroïques qui participèrent aux combats en Europe et dans le
Pacifique. Soixante-dix ans après, la célèbre Rose Parade, un défilé populaire de chars fleuris qui se tient
chaque année en Californie, va rendre hommage au WASP, rapporte le Los Angeles Times. Le 1er janvier,
plusieurs anciennes aviatrices défileront sur un char à Pasadena, révélant au million de spectateurs, le
visage de ces héroïnes de guerre trop longtemps ignorées. Flora Belle Reece y sera, pour rappeler aux
jeunes générations le rôle qu’elles ont joué au cours de la Seconde Guerre mondiale.
TEXTE
À ses côtés, son amie aviatrice de longue date, Alyce Stevens Rohrer. Confrontée au regard des hommes,
elle ne fit jamais profil bas. « On me demandait pourquoi je faisais quelque chose d’aussi dangereux.
Moi, je leur répondais, que c’était bien moins dangereux que ce que faisait mon frère, parti se battre sur
les plages de Normandie. J’aimais juste voler », explique l’ancienne pilote, désormais âgée de 90 ans.
CHUTE
ERIC CANCELO – 4º ESO B
OÙ
13. La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais
ne se massacrent pas.
Paul Valery
La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même en espérant
que les autres fassent la même démarche; le monde ira mieux alors; crois moi
c'est le seul chemin.
George Brassens
Toutes les guerres sont civiles, car c'est toujours l'homme contre
l'homme qui répand son propre sang.
Fénelon