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Les Fondamentaux de la RSE Partie 1-4 Aborder la RSE avec Skillfools

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Les Fondamentaux de la RSE Partie 1-4 Aborder la RSE avec Skillfools

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Quelle que soit votre fonction ou la taille de votre organisation, vous entendez parler d'impact carbone, de développement durable et d'investissement responsable. Pour en comprendre les fondamentaux et vous faire une vision claire des enjeux, découvrez ce cours sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Matthieu Bruckert vous explique comment la RSE doit être au cœur de la stratégie des organisations afin de créer des opportunités. Découvrez les trois piliers que sont l'environnement, le social et l'économie qui vont vous permettre d'intégrer ce nouvel état d'esprit et de créer de réelles valeurs.
Vous souhaitez comprendre les fondamentaux de la RSE ?
Connaître les enjeux ?
Maîtriser les notions d’impact carbone, développement durable, social business, investissement responsable ?
Et détenir les clés d’une politique RSE réussie, que ce soit pour engager votre entreprise, pour vous impliquer à votre niveau ou même en vue d’une reconversion professionnelle ?
La majorité des études économiques s'accordent sur une amélioration d'au moins 10% des résultats financiers des entreprises qui mettent en place une véritable démarche de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises et organisations) !
Oui, la RSE est un puissant levier de création de valeur que ce soit pour une entreprise ou une collectivité.
Dans cette formation en quatres parties, je vais vous proposer d’acquérir rapidement une vision globale de tous les concepts, en illustrant à chaque fois mes propos par des exemples concrets, et en vous proposant à chaque étape un quiz pour vous évaluer.
Commençons par les fondamentaux, pour entrer ensuite dans le détail des trois piliers de la RSE : environnement, social et économie.

Quelle que soit votre fonction ou la taille de votre organisation, vous entendez parler d'impact carbone, de développement durable et d'investissement responsable. Pour en comprendre les fondamentaux et vous faire une vision claire des enjeux, découvrez ce cours sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Matthieu Bruckert vous explique comment la RSE doit être au cœur de la stratégie des organisations afin de créer des opportunités. Découvrez les trois piliers que sont l'environnement, le social et l'économie qui vont vous permettre d'intégrer ce nouvel état d'esprit et de créer de réelles valeurs.
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Et détenir les clés d’une politique RSE réussie, que ce soit pour engager votre entreprise, pour vous impliquer à votre niveau ou même en vue d’une reconversion professionnelle ?
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Oui, la RSE est un puissant levier de création de valeur que ce soit pour une entreprise ou une collectivité.
Dans cette formation en quatres parties, je vais vous proposer d’acquérir rapidement une vision globale de tous les concepts, en illustrant à chaque fois mes propos par des exemples concrets, et en vous proposant à chaque étape un quiz pour vous évaluer.
Commençons par les fondamentaux, pour entrer ensuite dans le détail des trois piliers de la RSE : environnement, social et économie.

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  4. 4. joinmyquiz.com
  5. 5. PLAN Partie 1 : Aborder la RSE Partie 2 : Respecter l’environnement Partie 3 : Comprendre l’aspect social Partie 4 : Gérer la partie économique
  6. 6. Objectifs Comprendre les fondamentaux Connaître les enjeux Maîtriser les notions : impact carbone, développement durable, social business, investissement responsable Et détenir les clés d’une politique RSE réussie
  7. 7. Vos Objectifs Qu’attendez-vous d’autre de cette formation ?
  8. 8. Partie 1 : Aborder la RSE
  9. 9. Partie 1 : Aborder la RSE Chapitre 1 : Comprendre la RSE Chapitre 2 : Définir les origines Chapitre 3 : Aborder la réglementation Chapitre 4 : Découvrir les labels et la certification Chapitre 5 : Réaliser un reporting Chapitre 6 : Structurer selon la triple bottom line
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  63. 63. X Humain Profit Planète Boomers Profit Humain Planète
  64. 64. Y & Z Planète Humain Profit X Humain Profit Planète Boomers Profit Humain Planète
  65. 65. Formations et solutions RSE skillfools.com

Notes de l'éditeur

  • Dans cette formation en quatres parties, je vais vous proposer d’acquérir rapidement une vision globale de tous les concepts, en illustrant à chaque fois mes propos par des exemples concrets, et en vous proposant à chaque étape un quiz pour vous évaluer.
    Commençons par les fondamentaux, pour entrer ensuite dans le détail des trois piliers de la RSE : environnement, social et économie.
    Suivez le guide !
  • La majorité des études économiques s'accordent sur une amélioration d'au moins 10% des résultats financiers des entreprises qui mettent en place une véritable démarche de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises et organisations) !
    Oui, la RSE est un puissant levier de création de valeur que ce soit pour une entreprise ou une collectivité.
  • La France est dans le TOP 3 mondial de la RSE !
    La Responsabilité Sociétale des Entreprises n’est pas un nouveau domaine d’étude, mais récemment, les grandes entreprises mondiales, les universités, les chercheurs, les médias, les gouvernements et les ONG lui montrent de plus en plus d’attention et d’intérêt.
  • Matthieu est Expert en RSE. Mais il est également entrepreneur, avec 25 ans d’expérience dans les affaires. Il pense que la RSE doit être au cœur de la stratégie des entreprises et organisations pour en faire une opportunité, pas une contrainte.
    Consultant, il accompagne depuis plus de 10 ans les entreprises et organisations qui veulent passer à l’action, mettre en place des solutions concrètes, innovantes et durables, en impliquant leurs salariés.
    L’impact est un puissant levier de création de valeur !
    Il est également conférencier, animateur. Ainsi que formateur auprès de professionnels, et professeur intervenant dans les Grandes Écoles.
  • Matthieu est également formateur Linkedin Learning.
  • Test de positionnement
  • La question est : comment ?
    Vous souhaitez comprendre les fondamentaux de la RSE ? Connaître les enjeux ? Maîtriser les notions d’impact carbone, développement durable, social business, investissement responsable ? Et détenir les clés d’une politique RSE réussie, que ce soit pour engager votre entreprise, pour vous impliquer à votre niveau ou même en vue d’une reconversion professionnelle ?
    Vous êtes au bon endroit.
  • Laisser les participants exprimer leurs besoins spécifiques
  • La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un concept de management des entreprises. Il s’agit, au sein des sciences de gestion, de la discipline qui propose l’intégration, sur une base volontaire, par les entreprises et organisations, des préoccupations sociales, environnementales, et économiques, dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes.

    Je vous ai déjà perdu ?

  • J’ai une définition bien plus simple à vous proposer :

    La RSE c’est le “Devoir (des entreprises), UN de rendre compte de ses actes et DEUX d’en assumer les conséquences”

    En tant que personne morale, l’entreprise a, comme une personne physique, un citoyen, un membre adulte de la société civile, un devoir envers les autres, une raison d’être, sa mission dans la société. La RSE est en quelque sorte un passage à l’âge adulte pour les entreprises : UN rendre compte de ses actes et, DEUX, comme personne n’est infaillible, ne pas mentir, dissimuler, mais assumer les conséquences !

    La RSE est l’affaire de toutes les organisations : Grandes entreprises, Petites et Moyennes Entreprises, Petites et Moyennes Industries, Collectivités, Services publics, Ministères, Coopératives, Associations.

    En adoptant des pratiques plus éthiques et plus durables dans leur mode de fonctionnement, elles doivent ainsi pouvoir contribuer à l’amélioration de la société et à la protection de l’environnement. Énoncé autrement c’est « la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable ».


  • Dans son rapport “Notre avenir à tous”, en 1987, la femme d’état norvégienne Gro Harlem Bruntland utilise cette expression pour la première fois. Le développement durable est la façon de “répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”
  • Dans son rapport “Notre avenir à tous”, en 1987, la femme d’état norvégienne Gro Harlem Bruntland utilise cette expression pour la première fois. Le développement durable est la façon de “répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”
  • La RSE repose sur 3 piliers : lesquels ?

  • Le premier est bien sûr le pilier environnemental. C’est l’enjeu vital de la RSE : le respect de l’environnement. S’il n’y a plus d’air pur à respirer, plus d’eau potable, une pénurie de ressources et que les dérèglements climatiques (ou les virus mortels) bloquent l’économie, le risque environnemental est un risque majeur pour les entreprises ! Il faut au moins l’anticiper, non ?

    Le second pilier est le pilier social. Le respect de la loi et des droits de l’homme est une obligation évidente. Et à l’ère d’internet et de la sur information, aucune entreprise ne peut plus espérer cacher ses agissements à l’autre bout de la planète. Le bien être des salariés n’augmente pas proportionnellement aux investissements en babyfoots et en séminaires de teambuilding. Il faut donner du sens, lutter contre les discriminations, promouvoir l’inclusion et la diversité.

    Le troisième et dernier pilier est le pilier économique qui est trop souvent négligé.
    Il y est question d’éthique et de gouvernance mais aussi d’implication dans le développement local et de finance responsable.
  • Les origines de la RSE sont plus anciennes que l’on ne pense. Les ouvrages fondateurs sont apparus sur le continent américain après guerre :

    Le premier, La responsabilité sociale de l’homme d’affaires (Social Responsibilities of the Businessman) d’Howard Bowen en 1953.
    C’est le premier texte (quasiment introuvable aujourd’hui) qui développe la thèse de la responsabilité de l’entreprise en tant que créatrice d’emploi et participant à l’activité économique de la société.

    Le second, L’entreprise responsable (The Responsible Company) de George Goyder en 1961.
    Lui met en avant qu’une entreprise peut, tout comme un citoyen, bien ou mal se comporter.
  • Alors qu’en Europe il faudra attendre 2004 et l’ouvrage de Dirk Matten et Jeremy Moon “Corporate Social Responsibility”.

  • La distinction entre les deux continents du monde occidental est que du côté des amériques la RSE se base sur des principes éthiques et religieux, c’est donc un modèle très volontariste. Alors que sur le vieux continent elle est issue d’une longue tradition de capitalisme social et repose sur des politiques publiques et des réglementations.
  • L’écologie devient politique durant les années 70 en partant du vieux continent. C’est à partir de ce moment-là que ces sujets sont pris au sérieux dans le monde entier.

    Le premier écolo en France est René Dumont.

    The limits to Growth, surnommé Rapport Meadows, est un travail prédictif mené par le MIT et reposant sur des données. Il annonce que la démographie s’emballe, que nos ressources ne sont pas illimitées et que la croissance va s’essouffler à l’horizon 2030…
  • Une première conférence mondiale sur l’environnement est organisée par l’ONU à Stockholm en Suède en 1972. Elle a placé pour la première fois les questions environnementales au rang des préoccupations internationales.
  • La deuxième conférence s’est tenue vingt après en 1992 à Rio au Brésil.
  • Les pays de l’ONU ayant signé la convention sur le climat lors du sommet de Rio en 1992 se sont engagés à se retrouver chaque année (ou presque) lors des fameuses COP (Conférences des parties) pour organiser la lutte mondiale contre le changement climatique.
  • En commençant à Berlin, en Allemagne en 1995 les COP auront lieu quasiment tous les ans devant l’urgence enfin admise du sujet climatique.

    La jeune ministre de l’environnement qui organise la COP1 en 1995 n’est autre qu’Angela Merkel.

    https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/il-etait-une-fois-la-cop1-la-premiere-conference-de-lonu-sur-le-climat
  • Pour mener les négociations, les représentants des pays de l’ONU s'appuient sur les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le fameux GIEC.
  • Le GIEC est un groupe de travail, il n’invente rien, il lit, il commente. Dans son 6ème et dernier rapport climat (rendu début 2022) par exemple, il a relu 14 000 publications scientifiques et répondu à 78 000 commentaires de 234 auteurs, de 65 pays différents.
  • Dans chacun de ses rapports, depuis 1990, le GIEC publie également l'échelle de confiance dans ses propres conclusions. Et comme vous pouvez le voir dans le tableau, les modèles utilisés, l’état de nos connaissances scientifiques, la puissance de calcul de nos outils de modélisation, tout cela a progressé depuis et les résultats, “à peu près aussi probables qu’improbables” il y a encore 20 ans, sont aujourd’hui “sans équivoque” !

    Qu’est-ce qui est sans équivoque :

    Tout d’abord c’est bien l’activité humaine qui est la cause du dérèglement climatique.


  • Ce n’est pas une révolution au sens soudaine et brève, mais l’invention de la machine à vapeur par Watt en 1769, puis l’augmentation de la croissance et de la productivité, la mécanisation qui ont provoqué le basculement de nos sociétés agraires et artisanales vers des sociétés industrielles.
    Le développement des transports avec le chemin de fer et des télécommunications avec le télégraphe.
    On place la date de la “révolution” en 1850.

    https://twitter.com/ed_hawkins/status/1305479439149658112?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1305479439149658112%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.futura-sciences.com%2Fplanete%2Factualites%2Frechauffement-climatique-terre-ne-pas-rechauffee-aussi-vite-depuis-extinction-dinosaures-82965%2F
    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-terre-ne-pas-rechauffee-aussi-vite-depuis-extinction-dinosaures-82965/
  • Ensuite, l’augmentation de 1,5° de la température moyenne (par rapport à 1850) sera atteinte avant 2040, soit 10 ans plus tôt que lors des prévisions précédentes.

    Cela entraînera une augmentation en fréquence ET en intensité des : Canicules, ouragans, inondations, feux de forêts, sécheresses.

    Que nous ne pouvons plus empêcher.

    Tout comme la montée du niveau de la mer de 1 (voire 2) mètres d’ici 2100.

    https://www.floodmap.net/



  • Pour faire face à la crise climatique, les gouvernements du monde entier commencent à légiférer à la fin du XXème siècle.

    La Belgique vote une loi en 1997 qui définit sa politique fédérale en matière de développement durable. La Suisse inscrit le développement durable dans sa constitution fédérale en 1999.

    En 2000, l’ONU propose aux entreprises et organisations du monde entier une démarche volontaire avec le Pacte Mondial (Global Compact) qui énonce 10 principes fondamentaux.

    Il s’agit de promouvoir et respecter la déclaration universelle des droits de l’homme, de respecter les normes internationales du travail, de sauvegarder l’environnement et de lutter contre la corruption.

    Bien que ciblant principalement le monde de l’entreprise, le Pacte Mondial encourage également les citoyens, gouvernements et universités à signer également.
  • En France, les fondements du cadre législatif en matière de responsabilité sociétale des entreprises datent de 2001 avec l’article 116 de la loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques, qui prévoit que les entreprises cotées en bourse indiquent dans leur rapport annuel une série d’informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités. La loi NRE.
  • L’article 53 de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement fixe comme programme d’action :
    De développer l’information sociale et environnementale communiquée par les entreprises à l’attention de leurs parties prenantes.
    D’impliquer les institutions représentatives du personnel dans les discussions sur les enjeux de développement durable liés à l’activité des entreprises.
    De développer des référentiels de développement durable par secteurs d’activités.
    De soutenir le développement de labels permettant de donner une reconnaissance aux bonnes pratiques sociales et environnementales des entreprises.
    D’assurer la promotion de l’investissement socialement responsable.
    D’intervenir au niveau européen en faveur de l’élaboration d’un référentiel commun relatif aux indicateurs sociaux et environnementaux.
  • Depuis le début du XXIème siècle les seules obligations légales qui apparaissent dans de nombreux pays ne font qu’imposer aux entreprises et administrations la rédaction annuelle d’un rapport dit “extra financier”. En d’autres mots, en commençant par demander aux plus grandes organisations de prendre en main le sujet de la crise climatique, l’intention est que celles-ci encouragent leurs partenaires et sous traitants à faire de même.

    Tout ceci sera réuni dans la directive européenne de 2014 sur le reporting extra financier (NFRD ou Non Financial Reporting Directive).
  • Je vous propose de prendre l’exemple de la Loi PACTE, votée en 2019 en France : plan d’action pour la croissance et la transformation durable des entreprises.

    Cette loi est un bon cas d’école. Elle s’articule autour de 5 axes très pertinents :
  • Un premier stade propose à toutes les entreprises de prendre en considération les enjeux environnementaux et sociaux. Un deuxième stade permet aux entreprises qui le souhaitent de définir une raison d’être. Un troisième enfin, pour les entreprises volontaires, ouvre un nouveau statut, celui d’entreprise à mission.

    Inspirée le rapport Notat Senard, la loi PACTE de 2019 introduit trois nouveautés :

    Toutes les sociétés doivent désormais considérer les enjeux sociaux et environnementaux dans leur stratégie
    La notion de société à « raison d’être », qui implique d’inscrire dans ses statuts des principes sociaux et environnementaux poursuivis à moyen et à long terme par la société
    La notion de « société à mission » qui va encore plus loin : outre une raison d’être, elle implique d’inscrire dans ses statuts des objectifs sociaux ou environnementaux et de mettre en place un contrôle du respect de la mission par un comité de mission et un OTI (organisme tiers indépendant).


  • La loi Pacte veut transformer l’assurance vie, placement préféré des Français, en épargne durable. Afin de mieux financer la transition écologique et solidaire. Les banques et assurances ont également l’obligation de mieux informer leurs souscripteurs sur l’utilisation de leur épargne.

    ISR : La démarche d'Investissement Socialement Responsable (ISR) est en quelque sorte une application au domaine de l'investissement financier de la notion de développement durable. Elle consiste à choisir d'investir dans des entreprises qui prennent en compte dans leur modèle de développement des notions qui ne sont pas uniquement financières mais de nature sociale et environnementale.

    Greenfin : Créé par le ministère, le label Greenfin garantit la qualité verte des fonds d’investissement et s’adresse aux acteurs financiers qui agissent au service du bien commun grâce à des pratiques transparentes et durables. Le label a la particularité d’exclure les fonds qui investissent dans des entreprises opérant dans le secteur nucléaire et les énergies fossiles.
  • Cette loi veut encourager et développer l’activité des associations, coopératives et entreprises d’utilité sociale et propose un nouveau statut, l’ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale).

    L’agrément ESUS est une « porte d’entrée » pour les entreprises de l'ESS à forte utilité sociale recherchant un accès au financement de l'épargne solidaire à l’instar notamment des encours collectés par l’épargne salariale.
    L’agrément ESUS permet également d'attirer des investisseurs, qui bénéficient, en échange d'un investissement au capital de certaines catégories de PME, de dispositifs de réduction d’impôt comme les dispositifs Madelin ou IR - PME
  • Pacte souhaite encourager l’épargne salariale et intégrer plus de salariés aux conseils d’administrations de leurs entreprises.
  • Enfin, le dernier axe de cette loi aborde la grande disparité des niveaux de rémunérations et demande, surtout aux très grandes entreprises, d’être plus raisonnables et plus transparentes.
  • En Europe, le grand projet qui a commencé à entrer en vigueur le 1er janvier 2022 est la taxonomie verte, qui propose un système de classification des activités durables et un référentiel commun. L’objectif, inscrit dans le “pacte vert européen” : la neutralité carbone en 2050 !
  • Du reporting à la certification ?
  • Comme nous venons de le voir, les lois sur la RSE sont encore en pleine évolution, aussi, sans cadre réglementaire, les entreprises et organisations se tournent d’abord vers les organismes certificateurs.

    La norme internationale de la RSE est l’ISO 26000. Comme vous pouvez le voir dans le logo, on retrouve les 3 piliers dans le dessin du logo.
    Publiée en 2010 elle guide les organismes dans la prise en compte de leurs responsabilités sociétales.
  • Les questions que l’ISO 26000 amène à se poser sont :
    la gouvernance de l'organisation ;
    les droits de l'homme ;
    les relations et conditions de travail ;
    l'environnement ;
    la loyauté des pratiques ;
    les questions relatives aux consommateurs ;
    les communautés et le développement local.
  • C’est souvent par le biais de leur service QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) que les organisations prennent en main le sujet de la RSE.

    Mais l’ISO 26000, contrairement à l’ISO 9001 pour la Qualité, l’OHSAS18001 pour la santé et la sécurité et l’ISO 14001 pour le management environnemental, contient des lignes directrices, et non des exigences.
  • Il n’y a pas de possibilité de certification. Mais des labels, nombreux, sont apparus.

    Comme BCorp, Responsibility Europe et Ecovadis.

    BCorp fondé en 2006 à l'initiative de trois entrepreneurs américains. Leur intention : utiliser le business pour rendre le monde meilleur.
    La certification BCorp veut dire Benefit Corporation. Le B de leur logo certifie que l’entreprise est bénéfique pour la société et l’environnement et transparente avec le public.
  • https://www.responsibility-europe.org/association/

    Responsibility Europe à l’initiative de l’Afnor en France, de l’INDR au Luxembourg et d’Ecoparc en Suisse. Sous forme d’association également, Responsibility Europe se veut le label de reconnaissance international des entreprises et organisations qui se transforment et innovent pour démontrer leur engagement vers un monde plus responsable et durable.
  • Ecovadis, présente dans le monde entier, propose un système plus précis basé sur une notation des organisations. Ce qui permet aux labellisés de se situer par rapport à leurs pairs et à la moyenne mondiale.

    Comme vous l’avez compris, il n’existe encore aucun référentiel de certification global.
  • C3D
    Comité 21
    Entrepreneurs d’avenir
    EPE (Entreprises Pour l’Environnement)
    ORSE
  • Il n’existe pas de loi internationale obligeant les organisations à être responsables, ni de label unique pour distinguer les bons des mauvais élèves, mais la seule obligation à laquelle sont en fait soumises la majorité des entreprises et organisations est ce que l’on appelle le reporting extra financier.

    L’ONU en créant GRI (Global Reporting Initiative) propose des lignes directrices, un référentiel d’indicateurs de performance, afin de rendre compte des avancées sur les plans économiques, sociaux et environnementaux.

    Si vous vous demandez comment faire ? Par où attaquer votre rapport RSE ? Si vous cherchez un plan type et les sujets à couvrir ? Je vous conseille de vous rendre sur le site web du GRI et de lire le référentiel qui s’appelle G4 :https://www.globalreporting.org/
  • L’ONU a adopté en 2015 un agenda à l’horizon 2030 avec 17 objectifs de développement durable, les 17 ODD, signés par 193 pays.

    Les entreprises et organisations ont un rôle clé à jouer dans ces 17 ODD et les citent très souvent dans leurs rapports RSE.
  • D2fi : Je vous propose donc maintenant un exercice plutôt ludique : reliez les 3 piliers de la RSE et les 17 ODD !
  • Environnement : 6-7-11–12-13-14-15 Social : 1-2-3-4-5-7-8-10-16 Economie :8-9-12-17


  • Vous vous rappelez bien sûr des 3 piliers de la RSE !

  • Le premier est bien sûr le pilier environnemental. C’est l’enjeu éthique principal de la RSE : le respect de l’environnement. S’il n’y a plus d’air pur à respirer, plus d’eau potable, une pénurie de ressources et que les dérèglements climatiques (ou les virus mortels) bloquent l’économie, le risque environnemental est un risque majeur pour les entreprises ! Il faut au moins l’anticiper, non ?

    Le second pilier est le pilier social. Le respect de la loi et des droits de l’homme est une obligation évidente. Et à l’ère d’internet et de la sur information, aucune entreprise ne peut plus espérer cacher ses agissements à l’autre bout de la planète. Le bien être des salariés n’augmente pas proportionnellement aux investissements en babyfoots et en séminaires de teambuilding. Il faut donner du sens, lutter contre les discriminations, promouvoir l’inclusion et la diversité.

    Le troisième et dernier pilier est le pilier économique qui est trop souvent négligé.
    Il y est question d’éthique et de gouvernance mais aussi d’implication dans le développement local et de finance responsable.
  • La bottom line, ou ligne de bas de bilan en français, est l’information qui permet de lire si une entreprise est financièrement positive, bénéficiaire ou négative et perd de l’argent.

    La triple bottom line est le titre d’un livre de John Elkington sorti en 1998 et qui met en avant l’utilisation d’une triple ligne de bas de bilan par les entreprises, un triple P : PLANET/PEOPLE/PROFIT.

    Ce triple résultat net qui intègre donc le développement durable comme angle d’évaluation de la performance d’une entreprise. Cette Triple Bottom Line permet de faire figurer au PnL (en pertes et profits), en bas de bilan, les conséquences sociales de l’activité, sa compatibilité avec le maintien des écosystèmes, avant le résultat économique à très court terme. Avec la crise climatique, la Triple Bottom Line propose de mesurer d’abord l’impact des entreprises sur la planète pour s’assurer qu’elles ne scient pas encore plus la branche sur laquelle nous sommes assis, s’occuper ensuite des humains, de toutes les parties prenantes, pour enfin voir le profit que cela génère à plus long terme.
  • Après guerre, la triple bottom line c’était dans ce sens : profit, people, planet.

    Le profit d’abord, pour faire plaisir aux actionnaires, les humains ensuite parce qu’on a tout de même un petit peu besoin de personnel pour produire et la planète en dernier car les ressources étaient considérées comme illimitées… Il fallait reconstruire le monde dévasté par la guerre.
  • La triple bottom line a évolué à la génération suivante qui a décidé de faire passer l’humain comme richesse de l’entreprise et cause de son profit. Ce sont les salariés qui créent la richesse, c’est à eux qu’il faut faire attention : ont alors été inventés le management participatif et l'entreprise libérée.

    L’humain est passé en tête des préoccupations, mais la planète est restée le dernier des soucis… lorsque l’on regarde le résultat net des entreprises : people, profit, planet !
  • LA véritable triple bottom line c’est : planet, people, profit !

    Pour une entreprise, ne pas intégrer très vite à sa stratégie cette Triple Bottom Line c’est se retrouver de plus en plus en danger dans les années qui viennent.

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