2. Toute personne a le droit d’être soignée dans toute son intimité et son intégrité en tenant
compte de son environnement.
Pour cela, le soignant se doit d’être bienveillant avec les personnes soignées.
Le sourire est une marque de cette bienveillance.
En quoi le sourire peut changer la façon de percevoir le soin ?
3. CONSTAT
Nous avons choisi d’énoncer le constat en se basant sur des cas vécus par deux futures
professionnelles du groupe. Il s’agit d’une situation au don du sang,
L’étudiante n°1 était anxieuse et appréhendait le soin (peur de l’aiguille).
Celle-ci a bien vécu le soin car à la première approche, le soignant a eu un geste de considération en se montrant
souriant. Ce qui l’a rassuré et lui a permis de mieux vivre l’acte qui aurait pu être pour elle traumatisant.
L’étudiante n°2, quant à elle, était sereine et n’appréhendait pas le soin.
Celle-ci a été prise en soin par un soignant au visage fermé, peu communicant et n’ayant aucun geste de
considération envers elle (pas de sourire, pas de regard).
Pour elle, cet acte a été perçu comme dévalorisant, l’étudiante s’est sentie « être un bras et non une personne ».
Ce qui a provoqué chez elle un mal-être et un manque de confiance envers le soignant.
Ne serait-ce qu’avec un sourire, cette situation aurait pu être vécue de façon plus valorisante pour cette
étudiante.
4. REPRESENTATION DU PROJET
Il existe plusieurs types de communication : verbale, non verbale et para verbale.
En effet, lors de la rencontre avec la personne, une relation se crée via le sourire
(communication non verbale).
Cette relation est accessible à tous : personnes communicantes ou non communicantes.
Selon nous, la première approche lors d’une rencontre va déterminer la suite de cette
relation. De ce fait, pour nous, le sourire est primordial car il permet de créer cette relation, de
permettre à l’autre de vouloir l’instaurer et de se sentir en confiance, ne pas avoir peur de
l’inconnu.
Le sourire est une marque de considération envers l’autre.
5. ADÉQUATION AVEC LA PROBLÉMATIQUE
D’après l’anthropologue et sociologue français David LE BRETON : « Dans le cadre
des soins infirmiers, la force du sourire est immense. Dans le sourire de l’autre à notre égard
mûrit le sentiment d’avoir une place à ses yeux et donc d’être digne d’exister. Parfois au seuil de
la mort, dans l’épuisement de vivre, ou au sein de la maladie grave, il ne reste au malade que la
force intime d’un sourire, un sourire partagé, dernier recours quand la langue fait obstacle à la
communication. Le sourire ne peut s’acheter, se prêter, ni se voler. C’est une chose qui n’a de
valeur qu’à partir du moment où elle se donne. »
Cette citation sert d’ouverture dans le cadre de la conférence pour la journée nationale
des infirmiers libéraux qui aura lieu en 2016.
6. RÉSULTATS ATTENDUS
Le but de ce projet serait de faire du sourire le pilier de la relation dans le soin.
Pour aboutir à ce projet, nous avons décidé de sensibiliser tout les étudiants et élèves du
domaine de la santé. En effet, ceux-ci lorsqu’ils deviendront professionnels pourront mettre en
pratique ce concept. Ainsi ces jeunes diplômés pourront transmettre ce savoir à leurs pairs, à leurs
collaborateurs, ainsi qu’aux étudiants et élèves.