Diaporama réalisé avec le logiciel Keynote (Apple) puis exporté au format .ppt
Cela peut expliquer quelques problèmes de conversion et la disparition de certaines animations et transitions.
2. Les programmes en vigueur
•Seconde:
rentrée 2010 (B.O. 29 avril 2010)
•Première
:programme applicable à la rentrée 2011,
modifié par le B.O. du 04 mai 2013
•Terminale
enseignement spécifique et spécialité:
programme applicable à la rentrée 2012, modifié par
le B.O. du04 mai 2013
3.
4. Un peu d'histoire...
1965 : Création de la Seconde A4 (option économique)
1966-1967 Début de la généralisation de l’enseignement des SES
(seconde
A4
puis
AB)
et définition de l’initiation aux faits économiques et sociaux
(circulaire du 12 octobre 1967)
1967-1968 :Entrée en vigueur du programme initial de la classe
de première B
1968-1969:Entrée en vigueur du programme initial de la classe
terminale B
1969 : premier baccalauréat B (économique et social)
1969 : Création du CAPES de sciences économiques et sociales
1977 : Création de l’agrégation de sciences sociales
5. Petite histoire abrégée des SES
(Les années 60-70)
Les premiers programmes de sciences économiques et
sociales portent la marque de leurs auteurs, historiens et
géographes inspirés de l’école des Annales et de l’esprit de
l’Ecole pratique des hautes études (aujourd’hui EHESS). Ils
sont écrits en proposant successivement à l’étude un certain
nombre d’objets sociaux, susceptibles de constituer des
« problèmes ». L’intégration pluridisciplinaire des sciences
sociales est conçue en termes d’apport de ces diverses
disciplines des sciences de la société au traitement de ces
problèmes.
Objets
problèmes
6. Petite histoire abrégée des SES
(Les années 60-70)
Les premières instructions de SES, celles de 1967, sont très
longues. Elles précisent les méthodes actives qu’elles veulent
instaurer, elles tracent les contours d’un enseignement qui se
veut expérimental aux deux sens du terme : en tant
qu’expérience nouvelle d’enseignement et en tant que façon
d’aborder les sciences de la société en ayant le souci du
matériau empirique.
Méthodes actives
Démarche
inductive
7. Petite histoire abrégée des SES
(Les années 80)
Des changements très importants dans les programmes
s’opèrent en 1982, puis à leur suite en 1988, sous l’effet des
« attaques » d’économistes universitaires. Il se produit une
inflexion du projet au profit d’une logique plus disciplinaire et en
particulier celle de l’économie.
passage d'une logique descriptive à une
approche plus théorique
8. Petite histoire abrégée des SES
(Les années 80)
le programme passe d'une liste de questions à traiter ou de
thème à aborder, à la trame d’un plan de cours. Celle ci est
consacrée par la présentation du programme en colonnes. En
instaurant deux ou trois niveaux d’écriture, on distingue
clairement le programme de l’enseignement, première
colonne, du programme d’apprentissage des élèves, deuxième
colonne, interprétée ou complétée pour le maître dans la
troisième colonne. La deuxième colonne, en grande partie
inspirée des travaux exécutés au début des années 1980 dans
les groupes sur les objectifs de référence, précise ces
connaissances attendues par une liste de notions.
9. Petite histoire abrégée des SES
(Les années 90)
Les nouveaux programmes de 1993-95 s'accrochent plus encore aux
disciplines savantes de référence mais avec un rééquilibrage vers les
autres sciences sociales : les sciences politiques, la sociologie. Les
programmes d'option en Première (Sc. Po) et de spécialité en terminale
centré sur les auteurs consacrent une approche bien plus théorique. La
tendance à plus de précisions dans l’écriture des programmes et plus de
développements théoriques dans les exigences continue de se
manifester.
Mais la dimension de culture générale et la référence à une démarche
spécifique aux SES s’exprime dans les textes complémentaires qui
affirment, contre l’apparence, que l’interdisciplinarité doit pouvoir
s’exercer dans chacune des parties du programme. Elle se donne aussi à
voir dans la tentative de rédaction « problématisée » du programme de
terminale et dans la question « du changement social » qui traverse tout
10. Petite histoire abrégée des SES
(Les années 2000)
Sur fond de polémique sur les manuels et sur les programmes, le
ministre Xavier Darcos demande à l'économiste Roger Guesnerie
de réunir une commission chargée d'examiner les manuels et au
delà les contenus d'enseignement de SES.
La Commission Guesnerie rend son rapport le 3 juillet 2008. Plus
nuancé dans ses critiques que certains médias le laissent entendre,
le rapport prône néanmoins un enseignement « recentré » sur
l’étude d’outils et de concepts (les “fondamentaux”), laissant peu
de place au débat et à la mise en perspective.
l
11. Petite histoire abrégée des SES
(Les années 2000)
Dans le cadre de la réforme du lycée menée d'abord par Xavier
Darcos puis par Luc Chatel, la réécriture des programmes de
SES, effectuée par un « groupe d’experts » à effectif restreint où
les « professeurs de terrain » sont peu nombreux, s’appuie sur
les conclusions du rapport Guesnerie.
Les programmes actuels sont le résultat de ce travail.
La réforme du lycée maintient les séries (L, ES, S) en Première et
en Terminale. Mais la Seconde inclut désormais des
“enseignements d'exploration” dans lesquels sont placées les SES.
14. Objectifs des SES en 66
Dans un BOEN de 1966, les fondateurs de l'enseignement des SES,
Marcel Roncayolo et Guy Palmade, affirment que "l'originalité d'un
tel enseignement est de conduire à la connaissance et à
l'intelligence des économies et des sociétés d'aujourd'hui et
d'intégrer cette acquisition à la formation générale des élèves, à
leur culture. (...). Il s'agit d'assurer l'application correcte d'un
esprit expérimental à l'étude des réalités en cause, de
fournir les premiers éléments d'une perception de ces
réalités, de développer des habitudes intellectuelles
propres à leur analyse. L'entreprise ne va pas sans risques, elle
n'offre pas le confort d'un enseignement clos sur lui-même".
15. Objectifs 2nde 2010
L'enseignement d’exploration de sciences économiques et sociales en classe de
seconde a pour objectif central d'ouvrir la culture des lycéens à de nouveaux
champs disciplinaires que leurs études antérieures ne leur ont pas permis
d'aborder. Cet enseignement vise à :
donner à tous les élèves, qu’ils poursuivent ou non leurs études dans les
séries ES ou STG, les éléments de base d’une culture économique et
sociologique indispensable à la formation de tout citoyen qui veut
comprendre le fonctionnement de l’économie et de la société dans laquelle
il vit ; permettre aux élèves de découvrir une discipline scolaire nouvelle et
contribuer ainsi à un choix éclairé de leur parcours de formation en cycle
terminal ;
faire acquérir aux élèves quelques notions et raisonnements essentiels en
économie et en sociologie dans la perspective d’une poursuite d’études au
lycée et au delà dans l’enseignement supérieur
16. " [Les professeurs] s’efforceront de mettre les
élèves en situation d’activité intellectuelle et
veilleront
à
diversifier
leurs
dispositifs
pédagogiques en développant notamment la
recherche documentaire, l’utilisation de l’outil
informatique et de l’internet. L’élève sera ainsi
placé dans une posture de recherche qui doit le
conduire à se poser des questions précises, à
formuler des hypothèses explicatives et à les
confronter aux données empiriques. "
(BO pg 2010)
17. Les débats au sein
des SES
identité de la discipline
(place des théories,
rapport aux savoirs, méthodes )
place de la discipline dans la formation des
lycéens (rapport discipline/série ES)
18. Convaincus de la nécessité de placer les élèves au centre du
dispositif, de partir de ce qui a un sens pour eux, les enseignants de
SES constatent que les questions posées ne respectent pas les
découpages universitaires (à l’image de la “ réalité ” sur laquelle
s’interrogent ces élèves) : c’est pourquoi ils combinent les
problématiques et les outils d’analyse de différentes disciplines
(économie, sociologie, démographie, ethnologie, science politique).
L’expérience prouve que c’est la seule façon de répondre, de façon
précise, méthodique, structurée, aux questions qui intéressent les
élèves, celles qui sont suscitées par ce qu’ils observent, imaginent,
anticipent ou appréhendent...
Pascal Combemale, Henri Lanta
19. L’histoire des SES est marquée par une certaine distance à l’égard
des disciplines académiques. Mais le renforcement de la légitimité
de la discipline scolaire suppose un rapprochement. Cela renvoie à
la nécessité de refonder les finalités des SES. Alors que le recours
aux “méthodes actives” s’est banalisé, alors que toutes les
disciplines évoquent leur contribution à la formation du citoyen, ces
deux éléments deviennent insuffisants pour justifier l’existence
d’une discipline scolaire. En revanche, l’affirmation selon laquelle la
“3ème culture” doit être présente dès le lycée est de la plus haute
importance. Elle signifie que les SES sont définies par les contenus
enseignés, car c’est cela (et non les méthodes pédagogiques) qui
constitue leur spécificité.
Alain Beitone
20. Les débats...
Sciences économiques et sociales
Économie - Sociologie
“Objets problèmes”
“Transposition didactique”
Démarche inductive
Démarche déductive
“Pédagogues”
“Didacticiens”
21. “Transposition didactique”
vs “transformation des savoirs”
Transposition didactique
(Alain Beitone)
objet de savoir (savoir savant)
objet à enseigner
objet d’enseignement
Transformation des savoirs
(Élisabeth Chatel)
le savoir qui est produit dans la
classe est le fruit de
l’interaction élèves-professeur.
C’est ce qui donne une
légitimité spécifique au savoir
et non la seule référence aux
savoir savants...
22. En résumé...
Qu’est ce qui fonde les SES ?
• Les méthodes actives ?
• La démarche inductive ?
• L’objectif de formation à une « citoyenneté critique » ?
• La démarche interdisciplinaire ?
• La référence aux savoirs savants qui définit la légitimité
des SES ?
23. Qui a gagné ?
La lecture du “préambule du
cycle terminal” donne des
éléments de réponse et de
débats…!
25. Le programme de seconde a
été
présenté
dans
le
précédent diaporama.
26. Le préambule présenté au début du programme de
Première s'applique en fait à l'ensemble du “cycle
terminal” (1ère + Term).
Il est utile de le rappeler.
27. Préambule Programme Première ES
2011
Après une approche exploratoire en classe de seconde, l'enseignement des sciences
économiques et sociales dans le cycle terminal se fixe trois objectifs essentiels :
- permettre aux élèves de s'approprier progressivement les concepts, méthodes et
problématiques essentiels de trois sciences sociales (la science économique, la
sociologie et la science politique). Il s'agit donc ici de contribuer à la formation
intellectuelle des élèves en développant l'apprentissage rigoureux de savoirs
disciplinaires qui sont, pour l'essentiel, nouveaux pour eux ;
- préparer les élèves à la poursuite d'études post-baccalauréat et leur permettre
de faire des choix éclairés d'orientation dans l'enseignement supérieur. Il
existe en effet un vaste éventail de cursus dans lesquels la maîtrise de connaissances
de base en sciences sociales constitue un indiscutable atout (classes préparatoires,
formations universitaires d'économie et gestion, de droit, de sociologie, de LEA, instituts
d'études politiques, instituts universitaires de technologie, etc.) ;
- contribuer à leur formation citoyenne grâce à la maîtrise de connaissances qui
favorise la participation au débat public sur les grands enjeux économiques,
sociaux et politiques.
28. Préambule Programme Première ES
2011
Pour atteindre ces objectifs, l'enseignement des sciences
économiques et sociales doit être mis en relation avec les
autres disciplines scolaires étudiées par les élèves, notamment
les mathématiques, l'histoire-géographie et, en terminale, la
philosophie et s'inscrire dans une dimension européenne.
29. Préambule Programme Première ES
2011
1. Une approche scientifique du monde social
Les sciences sociales, même si la question de leur spécificité par
rapport aux sciences de la nature fait l'objet de débats,
poursuivent indiscutablement une « visée scientifique ». Comme
dans les autres sciences, il s'agit de rendre compte de façon
rigoureuse de phénomènes soigneusement définis, de construire
des indicateurs de mesure pertinents, de formuler des hypothèses
et de les soumettre à l'épreuve de protocoles méthodologiques
et de données empiriques. Les schèmes d'intelligibilité construits
par les sciences sociales font ainsi l'objet d'un effort continu
d'enrichissement au sein des communautés savantes. [...] L'accent
mis sur l'ambition scientifique des sciences sociales ne doit pas
conduire cependant à un point de vue « scientiste ».[...]
30. Préambule Programme Première ES
2011
La démarche scientifique conduit, dans de nombreux cas,
à une rupture avec le sens commun, à une remise en
cause des idées reçues. Même si certaines démarches
(notamment en sociologie) accordent une place
importante aux discours et à l'expérience des acteurs, il
n'en demeure pas moins que le chercheur dispose d'un
ensemble de savoirs théoriques et méthodologiques lui
permettant une prise de recul par rapport à la
connaissance ordinaire du monde social.
31. Préambule Programme Première ES
2011
[...] Au total, partant de ces acquis scientifiques, l'enseignement
des sciences économiques et sociales au lycée vise à former les
élèves à une posture intellectuelle, celle du rationalisme
critique et de la vigilance épistémologique. Il s'agit pour eux
d'apprendre à porter un regard savant sur le monde social et
par là de former leur esprit à prendre du recul par rapport aux
discours médiatiques et au sens commun.
Cette posture intellectuelle constitue la meilleure contribution
possible des sciences sociales à la formation citoyenne des
élèves : comprendre le monde social de façon rationnelle
permet de participer au débat public de façon éclairée.
32. Préambule Programme Première ES
2011
2. Les disciplines et leur croisement
Si les sciences sociales ont en commun une ambition de connaissance
scientifique du social et, dans une certaine mesure, une histoire
commune, elles se caractérisent aussi par une spécialisation
disciplinaire. La science économique, la sociologie et la science
politique ont des modes d'approche distincts du monde social : elles
construisent leurs objets d'étude à partir de points de vue différents,
elles privilégient des méthodologies distinctes, des concepts et des
modes de raisonnement qui leur sont propres.
[...] Il convient donc de permettre aux élèves de bien
comprendre et de maîtriser « les outils conceptuels et
analytiques propres à chaque discipline » avant de pouvoir
croiser les regards sur un certain nombre d'objets d'étude
communs et sans pour autant s'interdire de faire parfois référence à
d'autres disciplines.
33. Préambule Programme Première ES
2011
3. Les apprentissages des élèves
L'approche scientifique, le primat accordé aux outils conceptuels et analytiques,
permettent de circonscrire le programme et d'adopter une démarche de
complexification progressive sur l'ensemble du cycle terminal . Ces
objectifs d'apprentissage ambitieux ne peuvent être atteints que grâce à des
démarches pédagogiques et didactiques qui engagent les élèves dans une
authentique activité intellectuelle. Il faut pour cela donner du sens aux
apprentissages en montrant comment les concepts et les outils permettent
d'interpréter des situations concrètes.
Il semble donc souhaitable de procéder, pour chaque question traitée, en deux temps :
• un temps de sensibilisation permettant de susciter la curiosité des élèves ;
• un temps d'analyse permettant de montrer comment la mobilisation de
notions, outils et modes de raisonnement spécifiques à la discipline
concernée permet d'accéder à une meilleure compréhension des phénomènes
étudiés et d'apporter une réponse rigoureuse à la question.
34. Démarches, savoirs et savoir-faire généraux pour le
cycle terminal
Les professeurs pourront, dans le cadre de leur liberté
pédagogique, présenter la démarche, les modes de
raisonnement et les principaux concepts de chacune des trois
disciplines à propos de l'un ou l'autre des thèmes étudiés au
cours du cycle terminal.
35. La démarche de l'économiste
On montrera que l'analyse économique n'est pas définie par un ensemble d'objets
mais par le type de questions qu'elle soulève et par les approches et les méthodes
qu'elle utilise pour y répondre, tant au niveau de l'acteur individuel (individu,
entreprise) qu'au niveau de la société et des choix collectifs. On mettra l'accent sur le
raisonnement coût-bénéfice qui est au coeur de l'analyse économique, et sur la
nécessité des choix, dans le présent et dans le temps, que l'on s'intéresse aux choix
des acteurs individuels ou aux choix collectifs. On insistera sur le caractère extensif
de la notion de rationalité qui sous-tend le raisonnement économique, en évoquant la
diversité des motivations et donc des satisfactions, ce qui interdit de juger, de
l'extérieur, de la rationalité des actions observées. On montrera qu'elle n'exclut pas
les déséquilibres, notamment macroéconomiques, et que la répartition des revenus et
des richesses résulte de l'interaction entre le fonctionnement des institutions
marchandes et l'action des pouvoirs publics. Les analyses micro et macroéconomiques
permettront d'initier les élèves à la pluralité des approches et à la démarche de
modélisation, puis de validation-infirmation des hypothèses, en s'appuyant sur des
tableaux de données statistiques, des séries de graphiques, et en menant des
comparaisons internationales.
- Notions : Rareté, choix individuels et collectifs, incitations et contraintes,
coût d'opportunité, modèle.
36. La démarche du sociologue
On mettra en évidence les apports de la sociologie par rapport à la
connaissance intuitive du monde social en confrontant les représentations
véhiculées par le sens commun et les résultats établis par les enquêtes
sociologiques. On montrera comment le regard sociologique - entre
engagement et distanciation - permet d'objectiver les pratiques sociales et
d'expliquer des phénomènes sociaux a priori énigmatiques ou paradoxaux. On
distinguera soigneusement l'existence d'un problème social de la construction
d'un problème sociologique. On initiera les élèves au raisonnement
sociologique en montrant qu'il prend en compte à la fois le poids des
déterminismes sociaux et le jeu des acteurs. On familiarisera les élèves avec
différentes formes d'enquêtes sociologiques (observation ethnographique ou
participante, entretiens, enquêtes par questionnaire) et on leur montrera
l'intérêt de combiner méthodes quantitatives et méthodes qualitatives.
- Notions : Opinion, prénotion, objectivation, fait social, action
sociale.
37. La démarche du politiste
On initiera les élèves au mode de raisonnement de la sociologie politique
(rupture avec le sens commun, vigilance épistémologique, méthodologie
quantitative et qualitative, etc.). Une attention particulière sera accordée à la
question du repérage, tant historique qu'institutionnel, du « politique ». On
évitera de donner une définition arbitraire du mot « politique » pour tirer parti
de l'élasticité sémantique du terme. Enfin, on présentera trois catégories
fondamentales de l'analyse politique en insistant d'abord sur les spécificités de
la relation de pouvoir politique (territorialisation, monopole de la violence,
institutionnalisation bureaucratique) pour aborder ensuite la question de la
domination et de sa légitimation. Un regard comparatif, dans le temps comme
dans l'espace, permettra de rendre attractive cette présentation.
- Notions : La/le politique, pouvoir, domination, légitimation.
38. Résumons...
• initiation à une démarche “scientifique”
• “complexification progressive”
• partir des concepts propres à chaque
discipline avant de croiser les regards
• diversité des supports et des dispositifs
pédagogiques
39. En conclusion provisoire
• Le programme est un palimpseste…
• Il est toujours le résultat de rapports de
forces et de compromis
• Il faut toujours questionner l’écart entre le
“prescrit” et le “réel” autrement dit les
injonctions des programmes et les pratiques
des enseignants…
40. Le programme de
Première ES
Bulletin officiel spécial n°9 du 30 septembre 2010
Et son préambule !
42. Programmation
En classe de première, en incluant les heures consacrées aux
devoirs et à leurs corrigés, et en tenant compte des
apprentissages à caractère méthodologique, le programme est
conçu pour être traité en 170 heures environ (cours et
travaux dirigés).
Les indications horaires sont là pour signaler que les contenus
sont nettement délimités et qu'il convient de respecter la
répartition entre économie (90 heures), sociologie générale et
sociologie politique (60 heures), regards croisés (20 heures).
43. Programmation
Les professeurs pourront choisir une répartition hebdomadaire
entre les trois disciplines constitutives des sciences
économiques et sociales, en consacrant par exemple 3 heures
hebdomadaires à l'économie et 2 heures hebdomadaires à la
sociologie et à la sociologie politique pendant 30 semaines et
en étudiant les objets communs au moment qui leur semble
opportun. Il est rappelé à ce propos qu'un programme ne
constitue pas la programmation des activités des professeurs et
des élèves. Le programme détermine ce que les élèves doivent
avoir appris à la fin de l'année. Il appartient au professeur de
choisir la progression adaptée à ses élèves : par exemple rien
n'impose de traiter les regards croisés en fin d'année, ils
peuvent être rapprochés dans le temps de l'étude des thèmes
correspondants de sciences économiques et de sociologie.
44. 1. Les grandes questions que se posent les
économistes
Science
Économique
(90 heures)
2. La production dans l'entreprise
3. La coordination par le
marché
4. La monnaie et le
financement
5. Régulation et déséquilibres macroéconomiques
Sociologie
générale et
politique
(60 heures)
Regards
croisés
(20 heures)
1. Les processus de socialisation et la
construction des identités sociales
2. Groupes et réseaux
sociaux
3. Contrôle social et
déviance
4. Ordre politique et
légitimation
Entreprise, institution,
organisation
Action publique et régulation
45. 1. Les grandes questions que se posent les
économistes
1.1 Dans un monde aux ressources limitées comment faire des choix?
1.2 Que produit-on et comment le mesure-t-on ?
1.3 Comment répartir les revenus et la richesse ?
1.4 Quels sont les grands équilibres macroéconomiques ?
2. La production dans l'entreprise
2.1 Comment l'entreprise produit-elle ?
Science
Économique
(90 heures)
3. La coordination par le
marché
3.1 Qu'est-ce qu'un marché ?
3.2 Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il ?
3.3 Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-t-ils ?
3.4 Quelles sont les principales défaillances du marché ?
5.Régulation et déséquilibres
macroéconomiques
4. La monnaie et le
financement
4.1 A quoi sert la monnaie ?
4.2 Comment l'activité économique est-elle financée?
4.3 Qui crée la monnaie ?
5.1 Pourquoi la puissance publique intervient-elle
dans la régulation des économies contemporaines ?
5.2 Comment le budget de l'État permet-il d'agir sur l'économie ?
5.3 Quelles politiques conjoncturelles?
46. 1. Les processus de socialisation et la
construction des identités sociales
1.1 Comment la socialisation s'effectue-t-elle ?
1.2 De la socialisation de l'enfant à la socialisation de l'adulte : continuité
ou ruptures ?
Sociologie
générale et
politique
(60 heures)
2. Groupes et réseaux
sociaux
2.1 Comment les individus s'associent-ils pour constituer des groupes
sociaux ?
2.2 Comment les réseaux sociaux fonctionnent-ils?
3. Contrôle social et
déviance le contrôle social s'exerce t-il aujourd'hui
3.1 Comment
?
3.2 Quels sont les processus qui conduisent à la déviance ?
3.3 Comment mesurer le niveau de délinquance ?
4. Ordre politique et
légitimation
4.1 Pourquoi un ordre politique ?
4.2 Quelles sont les formes institutionnelles de l'ordre politique ?
47. Entreprise, institution,
organisation
Comment les rapports sociaux s'organisent-ils au sein de l'entreprise ?
Regards
croisés
(20 heures)
Action publique et régulation
Comment l'État-Providence contribue-t-il à la cohésion sociale ?
Comment un phénomène social devient-il un problème public ?
49. Savoir-faire
L’enseignement des sciences économiques et sociales en classe de première doit conduire à la
maîtrise de savoir-faire quantitatifs, ce qui implique à la fois calcul et lecture (c’est-à-dire
interprétation) des résultats. Les calculs ne sont jamais demandés pour eux-mêmes, mais pour
exploiter des documents statistiques travaillés en classe ou pour présenter sous forme
graphique une modélisation simple des comportements économiques, sociaux ou politiques.
•Calculs de proportion et de pourcentages de répartition.
•Moyenne arithmétique simple et pondérée, médiane.
•Lecture de représentations graphiques : diagrammes de répartition,
représentation des séries chronologiques.
•Mesures de variation : coefficient multiplicateur, taux de variation, indice simple.
•Lecture de tableaux à double entrée.
•Evolution en valeur et en volume.
•Représentation graphique de fonctions simples (offre, demande, coût) et
interprétation de leurs pentes et de leurs déplacements.
•Notion d’élasticité comme rapport d’accroissements relatifs.
•Notions d’élasticité-prix de la demande et de l’offre, d’élasticité-revenu de la
demande
51. Horaires de la classe de
Terminale ES
Enseignement obligatoire = 5 h
“Enseignement de spécialité au choix” (EDS) = 2
52. La terminale ES
Les SES sont enseignés en Terminale ES à raison
de 5 heures de cours (dans certains établissements
il peut y avoir en plus une heure
d'accompagnement/travaux dirigés dédoublée ou
pas ).
Les élèves ont aussi le choix entre trois
enseignements de spécialité : économie
approfondie, sciences sociales et politiques,
mathématiques .
Cet enseignement fait l’objet de deux heures de
cours et d’une épreuve spécifique au baccalauréat
53. Organisation de l’épreuve
de SES
du Bac ES
Enseignement obligatoire = 4 heures coeff
7
“Enseignement de spécialité au choix” = 1 h en +
coeff. 2 en +
54. Le sujet de la dissertation
et la 3eme partie de
l'épreuve composée
portent sur des parties
différentes du programme
Dissertation
3 ou 4 documents factuels
Epreuve SES
4h Coeff 7
Épreuve composée
3 parties
1. Mobilisation
des connaissances
2.Étude
d'un document
3. Raisonnement
s'appuyant sur
un dossier
documentaire
57. Éléments d'analyse
• Poursuite du cloisonnement disciplinaire
entamé en Première (et dans les pg précédents)
• Entrée par les notions
• Problématisation mais avec certaines questions
prétextes et "technicistes"
58. L'ancien programme...
•
3=7!
Introduction : croissance, changement social et développement
(2
ai n e s )
se m
1. Accumulation du capital, organisation du travail et croissance
économique
ines)
s em a
(4
• Croissance capital et progrès technique
ai n e s )
(4 s e m
• Travail et emploi
2. Inégalités , conflits et cohésion sociale
(5
ai n e s )
se m
• Stratification sociale et inégalités
ai n e s )
(3 s e m
• Conflits et mobilisation sociale
ai n e s )
(4 s e m
• Intégration et solidarité
3. Les enjeux de l’ouverture internationale
•
•
Internationalisation des échanges et mondialisation
Intégration européenne et politiques économiques
(4 o u
(4
5
ai n e s )
s em
ai n e s )
se m
59. Bulletin officiel spécial n°8 du 13 octobre 2011
NOR : MENE1119438A
arrêté du 12-7-2011 - J.O. du 20-9-2011
MEN - DGESCO A3-1
Classe terminale de la série ES
ENSEIGNEMENT SPÉCIFIQUE
Ce programme s'inscrit dans le cadre des grandes orientations fixées pour le cycle terminal
dans le préambule rédigé pour le programme de la classe de première auquel on se
reportera. Il est présenté en trois colonnes : la première colonne décline chaque thème
sous forme de questions ; les indications complémentaires explicitent et délimitent le
contenu de chacune d'entre elles ; les notions figurant en colonne centrale, de même que
les « acquis de première » rappelés en colonne 3, sont les notions indispensables pour
traiter
chaque
question.
Les épreuves du baccalauréat portent sur l'intégralité du programme tel qu'il figure cidessous ; les indications complémentaires bornent ce qui est exigible.
60. 1. Croissance, fluctuations et
crises
Science
Économique
(80 heures)
2. Mondialisation finance internationale
et intégration européenne
3. Économie du développement
durable
1. Classe, stratification et mobilité
sociales
Sociologie
(50 heures)
Regards
croisés
(40 heures)
2. Intégration, conflit, changement
social
1. Justice sociale et
inégalités
2. Travail, emploi et
chômage
61. Partie "Economie"
80h = 16 semaines (80/5)
Partie "Sociologie"
50h = 10 semaines
Partie "Regards croisés" 40h = 8 semaines
Dans un ensemble de 34 semaines
62. 1. Croissance, fluctuations et
crises
1.1 Quelles sont les sources
de la croissance économique ?
1.2 Comment expliquer l'instabilité
de la croissance ?
Science
Économique
(80 heures)
2. Mondialisation finance internationale
et intégration européenne
2.1 Quels sont les fondements du commerce
international et de l'internationalisation de la
production ?
2.2 Comment s'opère le financement de l'économie
mondiale ?
2.3 Quelle est la place de l'UE dans
l'économie globale ?
3. Économie du développement
durable
3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la
préservation de l'environnement ?
3.2 Quels instruments économiques pour la politique
climatique ?
63. 1. Classe, stratification et mobilité
sociales
1.1 Comment analyser la structure
sociale ?
1
1.2 Comment
isé
ro
sociale ?
dc
Sociologie
(50 heures)
rendre compte de la structure
r
ega
le r tés)
c
ave égali
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usi
F
2. Intégration, conflit, changement
social
2.1 Quels liens sociaux dans des sociétés où
s'affirme le primat de l'individu ?
2.2 La conflictualité sociale : pathologie, facteur de
cohésion ou moteur du changement social ?
64. 1. Justice sociale et
inégalités
1.1 Comment analyser et expliquer
les inégalités ?
1.2 Comment les pouvoirs publics
peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?
Regards
croisés
(40 heures)
2. Travail, emploi et
chômage
2.1 Comment s'articulent marché du travail e
organisation dans la gestion de l'emploi ?
2.2 Quelles politiques pour l'emploi ?
65. Savoirs-faire
en Terminale (1/2)
Calcul, lecture, interprétation
- Proportions, pourcentages de répartition (y compris leur
utilisation pour transformer une table de mobilité en tables de
destinée et de recrutement)
- Moyenne arithmétique simple et pondérée
- Évolutions en valeur et en volume
- Propensions moyenne et marginale à consommer et à épargner
- Élasticité comme rapport d'accroissements relatifs
- Écarts et rapports interquantiles
- Mesures de variation : coefficient multiplicateur, taux de
variation, indices simples et pondérés
66. Savoirs-faire (2/2)
Lecture et interprétation
- Corrélation et causalité
- Tableaux à double entrée
- Taux de croissance moyen
- Médiane, écart-type
- Élasticité prix de la demande et de l'offre, élasticité revenu de la
demande, élasticité de court terme et élasticité de long terme
- Représentations graphiques : courbes de Lorenz, histogrammes,
diagrammes de répartition, représentation des séries
chronologiques, y compris les graphiques semi-logarithmiques
- Représentation graphique de fonctions simples (offre, demande,
coût) et interprétation de leurs pentes et de leurs déplacements
67. Les allègements
JO : Arrêté du 3 avril 2013
fixant les aménagements
apportés aux programmes de
sciences économiques et
sociales des classes de première
et terminale de la série ES
Le présent arrêté et ses annexes
seront consultables au Bulletin
officiel du ministère de l'éducation
nationale en date du 23 mai
2013 sur le site
http://www.education.gouv.fr.
68. Les allègements
en première, suppression de 5 questions (1.2 Pourquoi acheter à d'autres ce que l'on pourrait
faire soi-même ?, 2.2 Comment évaluer la performance de l'entreprise ?, 2.2 Comment la taille des
groupes influe-t-elle sur leur mode de fonctionnement et leur capacité d'action ?, 4.3 Comment
analyser la diversité des cultures politiques et des formes de citoyenneté ?, Quels modes
d'organisation pour l'entreprise ?), fusion de 2 questions (5.3 Quels sont les grands déséquilibres
macroéconomiques ? et 5.4 Quelles politiques conjoncturelles ?), ainsi qu'allègements de quelques
indications complémentaires.
en tronc commun de terminale,
- suppression d'une question (2.2 Comment s'opère le financement de l'économie mondiale ?),
- fusion de 2 questions d'économie (3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la
préservation de l'environnement ? et 3.2 Quels instruments économiques pour la politique
climatique ?),
- fusion de 2 questions de sociologie et de regards croisés (1.1 comment analyser la structure sociale?
et 1.1 Comment analyser et expliquer les inégalités?)
-allègements d'indications complémentaires dans plusieurs chapitres.
en sciences sociales et politiques, suppression d'une question (3.2 Vers un ordre politique
supranational ?), suppression de la notion de culture civique, et de deux savoir-faire statistiques
(Indice d'Alford et indice de volatilité électorale)
en économie approfondie, allègement de quelques indications complémentaires
70. 1. Croissance, fluctuations et
crises
1.1 Quelles sont les sources
de la croissance économique ?
1.2 Comment expliquer l'instabilité
de la croissance ?
2. Mondialisation finance internationale
et intégration européenne
Science
Économique
(80 heures)
2.1 Quels sont les fondements du commerce
international et de l'internationalisation de la
production ?
!2.2 Comment s'opère le financement de l'économie
mé mondiale ?
pri
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S
2.3 Quelle est la place de l'UE dans
l'économie globale ?
3. Économie du développement
durable
on
si
Fu
s!
né
3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la
préservation de l'environnement ?
3.2 Quels instruments économiques pour la politique
climatique ?
71. Thèmes et
questionnement
Notions
PIB, IDH, investissement,
progrès technique,
croissance endogène,
productivité globale des
facteurs, facteur travail,
facteur capital.
1.1 Quelles sont
les sources de la
croissance
économique
------------Acquis de première :
facteurs de production,
production marchande et
non marchande, valeur
ajoutée, productivité,
institutions, droits de
propriété, externalités
Indications complémentaires
En s'appuyant sur le programme de première, on
s'interrogera sur l'intérêt et les limites du PIB comme
mesure de l'activité économique.
On montrera que le PIB ne reflète pas l'évolution du
niveau de vie des populations et qu'il convient de se
référer à d'autres indicateurs. L'étude de séries
longues permettra de procéder à des comparaisons
internationales. À partir d'une présentation simple de
la fonction de production, on exposera la manière
dont la théorie économique analyse le processus de
croissance. On fera le lien entre la productivité
globale des facteurs et le progrès technique et on
introduira la notion de croissance endogène en
montrant que l'accumulation du capital, sous ses
différentes formes (physique, technologique et
immatériel, humain et public) participe à l'entretien de
la croissance. On soulignera que la croissance
économique, loin d'être harmonieuse et continue, est
le plus souvent la résultante d'un processus de
destruction créatrice.
En liaison avec l'innovation, on mettra l'accent sur le
rôle des institutions et des droits de propriété
72. Thèmes et
questionnement
1.2 Comment
expliquer
l'instabilité de la
croissance ?
Notions
Fluctuations économiques,
crise économique,
désinflation, croissance
potentielle, dépression,
déflation.
-------------------------Acquis de première :
inflation, politique
monétaire, politique
budgétaire, politique
conjoncturelle, chômage,
demande globale
----------------------
Indications complémentaires
L'observation des fluctuations économiques permettra
de mettre l'accent sur la variabilité de la croissance et
sur l'existence de périodes de crise. On présentera les
idées directrices des principaux schémas explicatifs
des fluctuations (chocs d'offre et de demande, cycle
du crédit), en insistant notamment sur les liens avec la
demande globale. En faisant référence au programme
de première, on rappellera le rôle des politiques
macro-économiques (nationales et européennes) dans
la
gestion
des
fluctuations
conjoncturelles.
On analysera les mécanismes cumulatifs susceptibles
d'engendrer déflation et dépression économique et
leurs conséquences sur le chômage de masse
73. Thèmes et
questionnement
Notions
Indications complémentaires
En partant d'une présentation stylisée des évolutions
du commerce mondial et en faisant référence à la
notion d'avantage comparatif introduite en première,
on s'interrogera sur les déterminants des échanges
internationaux de biens et services et de la
spécialisation.
Avantage comparatif,
dotation factorielle, libreéchange et protectionnisme, On analysera les avantages et les inconvénients des
échanges internationaux pour les producteurs comme
commerce intra-firme,
pour les consommateurs. On présentera à cette
compétitivité prix et hors occasion les fondements des politiques
protectionnistes et on en montrera les risques.
prix, délocalisation,
En s'appuyant sur des données concernant le
externalisation, firmes
commerce intra-firme et sur des exemples
multinationales..
d'entreprises multinationales, on abordera la
2.1 Quels sont
les fondements
du commerce
international et
de
mondialisation de la production. On analysera les
choix de localisation des entreprises et leurs
-------------------------l'internationalisa Acquis de première : gains à stratégies d'internationalisation. On étudiera à cette
occasion les principaux déterminants de la division
internationale du travail, en insistant sur le rôle des
tion de la
l'échange, spécialisation,
coûts de transport et de communication. On
échange marchand
montrera que la différenciation des produits peut être
production ?
à l'origine et la recherche d'une compétitivité hors
prix.
On explicitera enfin la complexité des conséquences
de cette internationalisation sur les pays d’accueil.
On s’interrogera sur les effets d’une variation
des cours de change sur l’économie des pays
concernés.
74. Thèmes et questionnements
rim
pp
Su
Notions
!
é
2.2 Comment s'opère
le financement de
l'économie mondiale ?
Balance des paiements, flux
internationaux de capitaux,
devises, marché des
changes, spéculation.
------------
Acquis de première : offre,
demande, banque centrale,
fonctions de la monnaie, taux
d’intérêt.
Indications complémentaires
On identifiera les grands soldes de la
balance des paiements afin d'en donner une
interprétation
économique.
On présentera de façon élémentaire le
fonctionnement du marché des changes
ainsi que les principaux déterminants de
l'offre et de la demande de devises. En
ayant recours à une représentation
graphique simple, on montrera comment se
détermine
le
taux
de
change.
On s'interrogera sur les effets d'une
variation des cours de change sur
l'économie des pays concernés. Sans entrer
dans des développements historiques ou
théoriques, on présentera la distinction
entre changes fixes et changes flottants. On
s'interrogera sur l'ampleur et les
déterminants des flux internationaux de
capitaux.
75. Thèmes et
questionnement
2.3 Quelle est
la place de
l'Union
européenne
dans
l'économie
globale ?
Notions
Indications complémentaires
Euro, union économique et
monétaire.
Sans
--------------Acquis de première :
banque centrale, politique
budgétaire,
politique
monétaire,
politique
conjoncturelle
entrer dans le détail des évolutions historiques,
on rappellera qu'en se dotant d'un grand marché
intérieur et d'une monnaie unique, les pays européens
mènent une expérience originale d'intégration plus
étroite de leurs économies. On montrera que l'union
monétaire revêt une importance particulière dans le
contexte monétaire et financier international, et
qu'elle renforce les interdépendances entre les
politiques macroéconomiques des Etats membres. On
s'interrogera sur les difficultés de la coordination des
politiques économiques dans l'Union européenne
76. 3. Économie du développement durable
Thèmes et
questionnements
3.1 La croissance
économique estelle compatible
avec
la préservation de
l'environnement ?
on
si
Fu
s!
né
3.2 Quels
instruments
économiques pour
la politique
climatique?
Notions
Capital naturel, physique,
humain,
social
et
institutionnel,
biens
communs, soutenabilité
-------Acquis de première :
externalités,
biens
collectifs, capital social.
Règlementation,
taxation, marché de
quotas
d'émission
Acquis
de
première :
externalités,
institutions
marchandes, droits de
propriété, offre et
demande,
allocation
des
ressources,
défaillances du marché
Indications complémentaires
Après avoir souligné que le développement et le bien-être ne se
résument pas à la croissance économique, on montrera, en
illustrant par des exemples, que le bien-être des populations
résulte de l'interaction de quatre types de capital (naturel,
physique produit, humain, social et institutionnel). On expliquera
pourquoi l'analyse économique du développement durable, qui se
fonde sur la préservation des possibilités de développement pour
les générations futures, s'intéresse au niveau et à l'évolution des
stocks de chaque type de capital (accumulation et destruction)
ainsi qu'à la question décisive du degré de substitution entre ces
différents capitaux. On évoquera, à l'aide d'exemples, les limites
écologiques auxquelles se heurte la croissance économique
(épuisement des ressources énergétiques et des réserves
halieutiques, déforestation, augmentation de la concentration des
gaz à effet de serre, etc.). On soulignera à ce propos que le PIB n'a
pas été conçu pour évaluer la soutenabilité de la croissance.
L'exemple de la politique climatique permettra d'analyser
les instruments dont disposent les pouvoirs publics pour
mener des politiques environnementales. En lien avec le
programme de première sur les marchés et leurs
défaillances, on montrera la complémentarité des trois
types d'instruments que sont la réglementation, la taxation,
les marchés de quotas d'émission. On remarquera que, si
les marchés laissés à eux-mêmes ne peuvent résoudre les
problèmes, ils peuvent constituer un instrument d'action si
le contexte institutionnel adapté est mis en place. Pour
l'analyse de ces instruments, les exercices et la
représentation graphique seront privilégiés.
77. 3. Économie du développement durable (nouvelle
version)
Thèmes et
questionnements
3.1 La croissance
économique estelle compatible
avec
la préservation de
l'environnement ?
Notions
Capital naturel, physique,
humain,
social
et
institutionnel,
biens
communs, soutenabilité
Règlementation,
taxation, marché de
quotas d’émission
———Acquis de première :
externalités, droits de
propriété,
offre
et
demande, défaillances du
marché
Indications complémentaires
On expliquera pourquoi l’analyse économique
du développement durable, qui se fonde sur la
préservation des possibilités de développement
pour les générations futures, s’intéresse au
niveau et à l’évolution des stocks de chaque
type de capital (accumulation et destruction)
ainsi qu’à la question décisive du degré de
substitution entre ces différents capitaux. On
évoquera, à l’aide d’exemples, les limites
écologiques auxquelles se heurte la croissance
économique (épuisement des ressources
énergétiques et des réserves halieutiques,
déforestation, augmentation de la concentration
des
gaz
à
effet
de
serre,
etc.).
L’exemple de la politique climatique permettra
d’analyser les instruments dont disposent les
pouvoirs publics pour mener des politiques
environnementales. En lien avec le programme
de première sur les marchés et leurs
défaillances, on montrera la complémentarité
des trois types d’instruments que sont la
réglementation, la taxation, les marchés de
quotas d’émission.
78. 1. Classe, stratification et mobilité
sociales
1.1 Comment analyser la structure
sociale ?
1.2 Comment rendre compte de la structure
sociale ?
Sociologie
(50 heures)
2. Intégration, conflit, changement
social
2.1 Quels liens sociaux dans des sociétés où
s'affirme le primat de l'individu ?
2.2 La conflictualité sociale : pathologie, facteur de
cohésion ou moteur du changement social ?
79. 1. Classes, stratification et mobilité sociales
Thèmes et questionnements
1.1 Comment analyser
la structure sociale ?
le
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F
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ga galit
re né
(i
Notions
Indications complémentaires
On présentera les théories des classes et
de la stratification sociale dans la tradition
sociologique (Marx, Weber) ainsi que leurs
on
Classes sociales, groupes prolongements contemporains etpour
s'interrogera sur leur pertinence
de statut, catégories socio- rendre compte de la dynamique de la
structuration sociale. On mettra en
professionnelles
évidence la multiplicité des critères de
différenciation sociale dans les sociétés
post-industrielles (statut professionnel, âge,
-----------sexe, style de vie) et on se demandera dans
Acquis de première : groupe social quelle mesure cette multiplicité contribue à
brouiller les frontières de classes.
80. 1. Classes, stratification et mobilité sociales
Thèmes et questionnements
Notions
Indications complémentaires
1.2 Comment rendre
compte de la mobilité
sociale ?
Après avoir distingué la mobilité sociale
intergénérationnelle d'autres formes de
Mobilité
mobilité (géographique, professionnelle), on
intergénérationnelle/intra- se posera le problème de sa mesure à partir
générationnelle, mobilité de l'étude des tables de mobilité sociale dont
la fois l'intérêt et les limites.
observée, fluidité sociale, on soulignera à la mobilité observée et la
On distinguera
déclassement, capital
mobilité relative (fluidité sociale) On
distinguera la mobilité observée et la
culturel, paradoxe
mobilité sociale et on mettra en évidence
d'Anderson.
l'existence de flux de mobilité verticale
------------(ascendante et descendante) et horizontale.
Acquis de première : groupe
On étudiera différents déterminants de la
d'appartenance, groupe de
mobilité et de la reproduction sociale :
référence, socialisation anticipatrice, l'évolution de la structure
capital social.
socioprofessionnelle, le rôle de l'école et de la
famille.
81. 2. Intégration, conflit, changement social
Thèmes et questionnements
Notions
2.1 Quels liens
Solidarité
mécanique/organique,
sociaux dans des
cohésion sociale
sociétés où s'affirme le ---------------Acquis de
primat de l'individu ? première :
socialisation, capital
social, sociabilité,
anomie, désaffiliation,
disqualification,
réseaux sociaux
Indications complémentaires
Après avoir présenté l'évolution des formes
de solidarité selon Durkheim, on montrera
que les liens nouveaux liés à la
complémentarité des fonctions sociales n'ont
pas fait pour autant disparaître ceux qui
reposent sur le partage de croyances et de
valeurs communes. On traitera plus
particulièrement de l'évolution du rôle des
instances d'intégration (famille, école, travail,
État) dans les sociétés contemporaines et on
se demandera si cette évolution ne remet pas
en cause l'intégration sociale.
82. 2. Intégration, conflit, changement social
Thèmes et questionnements
2.2 La conflictualité
sociale : pathologie,
facteur de cohésion
ou moteur du
changement social ?
Notions
Conflits
sociaux,
mouvements
sociaux,
régulation des conflits,
syndicat.
Acquis de première :
groupe d'intérêt, conflit
Indications complémentaires
On montrera que les conflits peuvent être
appréhendés à partir de grilles de lecture
contrastées : comme pathologie de
l'intégration ou comme facteur de
cohésion ; comme moteur du changement
social
ou
comme
résistance
au
changement. En s'appuyant sur quelques
exemples, on s'interrogera sur la
pertinence respective de ces différents
cadres d'analyse en fonction de la nature
des conflits et des contextes historiques.
On s'intéressera plus particulièrement aux
mutations des conflits du travail et des
conflits sociétaux en mettant en évidence la
diversité des acteurs, des enjeux, des
formes et des finalités de l'action collective.
83. 1. Justice sociale et
inégalités
1.1 Comment analyser et expliquer
les inégalités ?
1.2 Comment les pouvoirs publics
peuvent-ils contribuer à la justice sociale ?
Regards
croisés
(40 heures)
2. Travail, emploi et
chômage
2.1 Comment s'articulent marché du travail e
organisation dans la gestion de l'emploi ?
2.2 Quelles politiques pour l'emploi ?
84. Regards croisés : 1. Justice sociale et inégalité
Thèmes et questionnements
1.1 Comment analyser et
expliquer les inégalités ?
1.1
c le le)
ave ocia
nné re s
o
usi uctu
F
r
( st
1.2 Comment les pouvoirs
publics
peuvent-ils
contribuer à la justice
sociale ?
Notions
Inégalités économiques,
inégalités sociales.
Acquis de première : salaire,
revenu,
profit,
revenus
de
transfert.
Égalité,
équité,
discrimination,
méritocratie,
assurance/assistance,
services
collectifs,
fiscalité, prestations et
cotisations
sociales,
redistribution,
protection
sociale
Acquis de première : Étatprovidence,
prélèvements
obligatoires,
revenus
de
transfert.
Indications complémentaires
On mettra en évidence le caractère
multiforme des inégalités économiques et
sociales ainsi que leur aspect parfois cumulatif.
On procédera à des comparaisons aux
niveaux européen et international en utilisant
les principaux indicateurs et outils statistiques
appropriés. On montrera que le niveau et
l'évolution des inégalités sont liés à des
facteurs multiples : origine et appartenance
sociales, formation, accumulation
patrimoniale, genre, génération, etc.
On s'interrogera sur les fondements des politiques de lutte
contre les inégalités en les reliant à la notion de justice
sociale ; on rappellera à ce propos que toute conception
de la justice doit répondre à la question : « L'égalité de
quoi ? ». On distinguera égalité des droits, égalité des
situations et égalité des chances.
On précisera qu'il n'y a pas lieu d'opposer les notions
d'égalité et d'équité. Pour cela, on montrera que le degré
d'égalité est un fait et peut se mesurer alors que l'équité,
qui renvoie au sentiment de ce qui est juste ou injuste, est
un jugement qui se fonde sur un choix éthique ou politique
sous-tendu par un système de valeurs.
On analysera les principaux moyens par lesquels les
pouvoirs publics peuvent contribuer à la justice sociale :
fiscalité, redistribution et protection sociale, services
collectifs, mesures de lutte contre les discriminations. On
montrera que l'action des pouvoirs publics s'exerce sous
contrainte et qu'elle fait l'objet de débats quant à son
efficacité et aux : risques de désincitation et d'effets
pervers.
85.
86. Regards croisés : 2. Travail, emploi et
chômage
Thèmes et questionnements
2.1 Comment s'articulent
marché du travail et organisation
dans la gestion de l'emploi ?
2.1 Comment s’articulent marché
du travail et gestion de l’emploi ?
2. 2 Quelles politiques pour
l’emploi ?
Notions
Indications complémentaires
Taux de salaire réel, coût salarial
unitaire, salaire d'efficience, salaire
minimum, contrat de travail,
conventions collectives,
partenaires sociaux, segmentation
du marché du travail, normes
d’emploi.
—————
En se limitant à une présentation graphique simple et en
insistant sur les déterminants de l'offre et de la
demande, on expliquera l'analyse néo-classique du
fonctionnement du marché du travail. Pour rendre
compte de la spécificité de la relation salariale, on
montrera l'intérêt de relâcher les hypothèses du
modèle de base en introduisant principalement les
hypothèses d'hétérogénéité du facteur travail et
d'asymétrie d'information. À partir de quelques
exemples, on montrera que le taux de salaire dépend
Acquis de première : salaire,
également du résultat de négociations salariales et de
marché, productivité, offre et demande, l'intervention de l'État et que celle-ci ne se limite pas à
prix et quantité d'équilibre, preneur de la question du salaire. On soulignera, en s'appuyant sur
prix, rationnement, asymétries
le programme de première, que l'institutionnalisation de
d'information, hiérarchie, coopération, la relation salariale, qui est un enjeu majeur des
relations professionnelles, résulte à la fois du conflit et
conflit, institutions marchandes.
de la coopération.
Flexibilité du marché du travail,
taux de chômage, taux d'emploi,
qualification, demande anticipée,
équilibre de sous- emploi, salariat,
précarité, pauvreté.
—————Acquis de première : chômage,
productivité, demande globale,
politique monétaire, politique
budgétaire, rationnement.
À l'aide de données empiriques françaises et étrangères,
on mettra en évidence le caractère dynamique du
marché du travail en donnant des indications sur les
flux bruts de création et de destruction d'emplois. On
soulignera que, dans certains cas, le chômage peut être
à l'origine d'un processus d'exclusion.
Afin de montrer que la diversité des formes et des
analyses du chômage explique la pluralité des politiques,
on analysera les politiques macroéconomiques de
soutien de la demande globale pour lutter contre le
chômage keynésien, les politiques d'allégement du coût
du travail pour lutter contre le chômage classique, les
politiques de formation et de flexibilisation pour
réduire la composante structurelle du chômage.
On soulignera que les politiques de l'emploi sont aussi
fondées sur la prise en compte du rôle du travail et de
l'emploi dans l'intégration sociale. On se demandera en
quoi ce lien entre travail et intégration sociale est
fragilisé par certaines évolutions de l'emploi.
88. Sciences sociales et
politiques
(SSP)
Avec M.
Didier
Enseignement
de spécialité
(EDS)
Économie approfondie
(EA)
Cet enseignement n'est pas proposé au lycée
(pas assez d'inscriptions)
90. Alain Beitone, Christine Dollo,
Estelle Hemdane, Jean-Renaud Lambert
Les sciences économiques et sociales
Enseignement et apprentissages
De Boeck, 2013
91. E. Chatel, G. Grosse, A. Richet,
Professeur de sciences économiques et sociales,
un métier et un art,
SCEREN-Hachette éducation, 2002