2. Synopsis
• Hélène et Mathieu sont heureux ensemble depuis de
nombreuses années. Le lien qui les unit est profond.
Confrontée à une décision existentielle, Hélène part seule
en Norvège pour chercher la paix et éprouver la force de
leur amour.
3. La réalisatrice: Emily Atef
• Emily Atef est une cinéaste franco-allemande-iranienne
née en 1973 à Berlin-Ouest. À l'âge de 7 ans, elle
déménage à Los Angeles avec ses parents et son frère
aîné Cyril Atef.
• Six ans plus tard, ils déménagent dans le Jura où elle
passe son bac. Elle s'installe plus tard à Londres pour
travailler en tant que comédienne de théâtre.
Finalement, elle retourne en Allemagne pour étudier la
réalisation de film à l'Académie allemande du film et de
la télévision de Berlin.
• Son premier long métrage, Molly's Way, comme ses
deux longs métrages suivants écrits avec Esther
Bernstorff, a reçu le prix du Meilleur scénario au
Filmfest München en 2005 et le Grand Prix du Jury au
Mar del Plata Film Festival, en Argentine, ainsi que
plusieurs autres prix.
• Son deuxième long métrage L'Étranger en moi, qui
traite du problème de la dépression périnatale à travers
l'expérience d'une jeune mère, a également reçu de
nombreux prix et a été projeté en 2008 au Festival de
Cannes. Elle a ensuite obtenu une bourse de la
Cinéfondation à Cannes dont elle s'est servie pour écrire
son troisième long métrage : Tue-moi.
4. • En 2016 Emily Atef a réalisé Wunschkinder
(de), l'histoire vraie d'un couple qui veut adopter
un enfant en Russie.
• Emily Atef a écrit et réalisé son quatrième long
métrage Trois Jours à Quiberon en 2018. Le
film s'inspire d'événements réels de la vie de
l'actrice Romy Schneider (interprétée par Marie
Bäumer) et brosse le portrait d'une personnalité
en tension entre sphère privée et publique. La
première mondiale de cette coproduction
germano-franco-autrichienne a eu lieu à la 68e
édition du Festival international de Berlin, où le
film a été présenté en compétition, invité à
concourir pour l'Ours d'or. Lors de la remise des
Prix du Cinéma Allemand (Deutscher Filmpreis)
de la même année, le film a reçu sept prix,
notamment dans les catégories réalisation pour
Emily Atef, meilleur film, meilleure actrice pour
Marie Bäumer, et pour les seconds rôles : Birgit
Minichmayr et Robert Gwisdek.
• La même année elle réalise Le Fils perdu (de)
avec Jörg Schüttauf et Ulrike C. Tscharre, un
film sur un père qui apprend que son fils de 19
ans a rejoint les rangs de l'État islamique en
Syrie.
5. Actrices et acteurs
Vicky Krieps
Gaspard Ulliel
Liv Ullmann
Matthieu
Chédid
Valérie
Bodson
Sophie
Langevin
Bjørn
Floberg
6.
7. • Vicky Krieps est née en 1983 à Luxembourg,
d’une mère allemande et d’un père
luxembourgeois. Elle effectue ses études dans
sa ville natale, puis part en Suisse pour
intégrer l’Université des Arts de Zurich. Après
ses études, elle s’investit dans l’humanitaire et
part en Afrique du Sud où elle travaille pour
une association qui vient en aide aux enfants
atteints du Sida. Elle voyage ensuite dans
différents pays du continent africain avant de
rentrer au Luxembourg.
• En 2009, elle débute sa carrière d’actrice en
obtenant quelques apparitions dans des longs
métrages et des courts-métrages. En 2011, elle
décroche un petit rôle dans un épisode de la
série Tatort, et l’année suivante elle incarne la
Comtesse de La Rochefoucauld dans le
téléfilm Rommel, le guerrier d’Hitler de Niki
Stein. En 2011, elle obtient un petit rôle dans
le film Anonymous de Roland Emmerich.
• Après le cinéma belge et allemand, la jeune
actrice se fait remarquer par des réalisateurs
français. En 2013, elle tourne ainsi sous la
direction d’Hélène Fillières (Une histoire
d’amour), Eric Rochant (Möbius) ou encore
Philippe Claudel (Avant l’hiver).
Vicky Krieps
8. • C’est en 2017 qu’elle est révélée au grand
public grâce à Paul Thomas Anderson
qu’il lui confie l’un des rôles principaux
dans Phantom Thread, avec Daniel Day-
Lewis.
• Dès lors, l’actrice est de plus en plus
sollicitée et enchaîne les films en 2021;
Old, The Survivor, Bergman Island
(présenté en compétition officielle au
Festival de Cannes 2021), et Serre moi
fort. Pour ce dernier, réalisé par Mathieu
Amalric, Vicky Krieps reçoit une
nomination aux Césars 2022, dans la
catégorie meilleure actrice. Le 14
décembre 2022, elle est à l'affiche de
Corsage, dans le rôle de Sissi.
• En 2023, elle incarnera Anne d’Autriche
dans deux productions de Martin
Bourboulon; Les Trois Mousquetaires :
D’Artagnan et Les Trois Mousquetaires :
Milady avec François Civil, Eva Green,
Vincent Cassel ou encore Romain Duris.
9. Gaspard Ulliel
• Gaspard Ulliel est né en 1984. Il commence sa
carrière de comédien très tôt dans en jouant
dans le téléfilm "Une femme en blanc". C'est
pourtant à la réalisation que se destine le jeune
homme qui poursuit un cursus universitaire dans
ce sens. Il continue pourtant à tourner et obtient
un petit rôle dans "Le pacte des loups" de
Christophe Gans en 2001. C'est Michel Blanc
qui le révèle l'année suivante en lui faisant
interpréter un adolescent en pleine découverte
de la vie dans « Embrassez qui vous voudrez »
• Après une brève reprise de ses études, il est
sollicité par André Téchiné pour jouer aux côtés
d'Emmanuelle Béart dans "Les Égarés". Sa
performance lui vaut une nomination aux César
en 2004 dans la catégorie meilleur espoir
masculin. César qu'il emporte finalement en
2005 pour le film "Un long dimanche de
fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet dans lequel il
incarne le fiancé d'Audrey Tautou.
• Gaspard Ulliel devient un comédien de premier
plan.
10. • En 2014, Gaspard Ulliel décroche le rôle
du célèbre couturier dans "Saint
Laurent", réalisé par Bertrand Bonnello.
Dans C à vous l'année de la sortie du
film, l'acteur explique qu'il a dû prendre
en compte "un certain nombre de
contrainte" : "la direction qu'on a choisi
était de s'écarter de tout mimétisme, ou
de l'idée de reproduire quoi que ce soit.
L'idée était d'aller dans l'appropriation,
même parfois la quasi évocation". Ce
biopic est le second consacré à Yves
Saint Laurent à sortir au cinéma cette
année-là.
• Gaspard Ulliel a décroché son premier
César, celui du meilleur espoir, en 2005
pour son rôle dans "Un long dimanche
de fiançailles". En 2016, Gaspard Ulliel
décroche le premier rôle de "Juste la fin
du monde", long-métrage de Xavier
Dolan. Il y incarne un écrivain, de retour
dans sa famille après douze ans
d'absence, pour annoncer à ses proches
sa mort à venir. Ce rôle lui permet de
remporter son second César, celui du
meilleur acteur, l'année suivante.
11. Tournage
Le tournage a commencé en France le 14 avril 2021. Le
tournage a eu lieu à Bordeaux, en France, entre le 14 et le
23 avril, avant de déménager dans un studio
luxembourgeois la fin du mois d'avril
12. Le personnage d'Hélène décide de partir en Norvège. La réalisatrice a choisi
ce pays pour sa lumière, plus particulièrement en été où il ne fait pas nuit.
"Cela me semblait dialoguer de manière intéressante avec un livre que j’ai lu,
The Near-Death Experience, qui rassemble des témoignages de gens qui ont
vécu une mort médicale. Tous parlent de cette lumière au moment de quitter
ce monde, et de formes blanches." Elle a tenté durant le tournage de restituer
cette lumière.
13. Critiques
• «Avec Plus que Jamais, Emily Atef pose
un regard plutôt juste sur la maladie, sur
les phases que l’on traverse, sur le spectre
de la mort qui rôde, sur les angoisses, le
fil social qui se disloque, la relation aux
proches qui est impactée. La force du
film est avant tout de se draper dans un
désir de pudeur parfaitement tenu et
maîtrisé. Emily Atef ne sombre jamais
dans le voyeurisme morbide ou dans le
misérabilisme tire-larmes contrairement à
bien des films sur le sujet. Son Plus que
jamais est toujours à bonne distance de
son sujet. Filmant une vie face à la mort,
la cinéaste explore à travers ses
personnages, une quête existentielle, un
drame conjugal, la force de la vie et de
l’amour. Sensible et délicat, Plus que
jamais touche en profondeur grâce à la
lumière qui s’en dégage, et bien
évidemment grâce aux partitions de ses
comédiens. Amplement suffisant pour
compenser une forme de monotonie un
peu flottante réduisant la puissance et la
portée du film. A ce titre, pas dit qu’il
aurait été aussi remarqué s’il n’avait été
le « dernier film de Gaspard Ulliel ».
•
Mondociné
14. «Les questions posées par la
cinéaste autrichienne
dans Plus que jamais sont
douloureuses et profondes.
Malgré certaines longueurs et
répétitions — le film dure
deux heures et un bon vingt
minutes en trop —, Plus que
jamais dresse le portrait
sensible d’une jeune femme
choisissant la façon dont elle
va dire au revoir à la vie,
confrontant l'affaiblissement
de son corps à une nature
norvégienne aussi grandiose
qu'indifférente à son destin. »
La libre
15. • « Un sujet difficile traité
avec pudeur et porté à l'
écran par la merveilleuse
Vicky Krieps le film ne
verse jamais dans le pathos
sans faire de concessions à
la gravité du thème.
• On ne peut pas s' empêcher
d'être troublé par la
présence de Gaspard Ulliel
très juste lui aussi dans ce
rôle du conjoint qui doit
supporter sa femme dans
cette terrible épreuve. À
voir. »
Djifunk Allociné