4. III- METHODES D’ANALYSE BACTERIOLOGIQUE DE L’EAU
1- Présence/absence (P-A)
2-Nombre le plus probable (NPP)
3- Filtration membranaires (FM)
CONCLUSION
5. INTRODUCTION
Une eau potable est une eau que l’on peut boire ou utiliser à
des fins domestiques et industrielles sans risque pour la santé.
Pour pouvoir être consommée en toute sécurité, l’eau doit
répondre à des critères de potabilité très strictes dictés à l’échelle
mondiale par l’organisation mondiale de la santé (OMS), et à
l’échelle nationale par le ministère de la santé publique et le
conseil supérieur du secteur hygiène. Ces normes varient en
fonction de la législation en vigueur et selon qu’il s’agisse d’une
eau destinée à la consommation humaine ou d’une eau
industrielle. De nos jours il existe 63 critères de potabilité de l’eau
que l’on peut regrouper en 5 grands paramètres parmi lesquels les
paramètres bactériologiques qui feront l’objet de notre étude.
8. 2. Les virus
Maladies Agent pathogène
Hépatite A et E Virus de l’hépatite A et E
Polio poliovirus
Gastro-entérite aigue et
chronique
Rotavirus, entérovirus,
adénovirus
12. II. ORGANISMES INDICATEURS
Caractéristiques:
Etre universellement présent en grande quantité dans les excréments humains et
animaux
Ne se multiplie pas dans les eaux naturelles
Survit dans l’eau de façon similaire aux agents pathogènes fécaux
Est présent en plus grand nombre que les agents pathogènes fécaux
Réagit au processus de traitement de manière similaire aux agents pathogènes
fécaux
Est facilement détecté par des méthodes de culture simple et bon marché
N’est pas pathogène lui-même
13. 1. Escherichia Coli
Elles sont très abondantes dans la flore intestinale humaine et animale, et c’est aussi
la seule espèce qui soit strictement d’origine fécale. Les bactéries E. coli sont
considérées comme le meilleur indicateur de contamination fécale. Leur présence dans
l’eau signifie que cette dernière est contaminée par une pollution d’origine fécale et
qu’elle peut donc contenir des microorganismes pathogènes.
14. 2. Coliformes thermorésistants
Sous-groupe de coliformes totaux souvent qualifiés de coliformes fécaux car
présents chez les animaux à sang chaud. Parmi les coliformes des excréments humains,
96,4% sont des coliformes thermorésistants. Ils se distinguent des coliformes totaux
par leur capacité à se reproduire à des températures plus élevées (42 à 44,5°C). Même
si E. coli a remplacé les CTR comme indicateur plus spécifique de contamination fécale,
leur présence dans un échantillon d’eau représente également un danger immédiat
pour la santé publique.
15. 3. Coliformes totaux
D’une manière générale les coliformes totaux ne doivent pas être utilisés comme
indicateurs de contamination fécale de l’eau de boisson car ils ne répondent pas aux
deux critères de base d’un organisme indicateur : n’être associé qu’aux excréments des
animaux, et ne pas se multiplier dans les eux naturelles.
16. 4. Bactéries H2S
Décrites en 1982 comme moyen simple de montrer la contamination fécale d’une
eau de boisson. Les auteurs ont noté que l’eau contenant des bactéries coliformes
contenait aussi régulièrement des organismes produisant du H2S. l’analyse du H2S ne
vérifie pas spécifiquement la présence des indicateurs bactériens standards comme E.
coli et les CTR. Etre prudent en utilisant le H2S comme indicateur de qualité de l’eau
car il existe des sources possibles autres qu’une contamination fécale, qui peuvent
entraîner un résultat positif.
18. Normes de qualité microbiologiques fixées
par l’OMS
Paramètres Valeurs guides Interprétation
Coliformes thermo
tolérants
0/100 ml Indicateur de pollution fécale
Streptocoques fécaux / Indicateur de pollution fécale
Coliformes totaux 0/100 ml dans les
95% des
échantillons d’eaux
traitées
Indicateur d’efficacité du
traitement (désinfection); ne
signale pas nécessairement une
pollution fécale
20. 1. Présence/absence
Avantages : relativement bon marché, rapide et simple d’utilisation.
Inconvénients : résultat que de type positif ou négatif ; pas de quantification
précise de bactéries dans l’échantillon
21. 2. Nombre le plus probable
Avantages :
Température d’incubation plus basse
(35°C au lieu de 45,5°C) : moins
stressant pour les bactéries
Peut être utilisée pour tester une eau
turbide (plus difficile à analyser par
filtration sur membrane
Inconvénients :
Le résultat est une approximation
statistique
Méthode chère quand il y a à faire de
nombreuses analyses
Les plateaux jetables génèrent
beaucoup de déchets
23. Avantages :
Fournit des résultats quantitatifs
Facilement reproductible et peut être utilisée
pour analyser des volumes d’échantillons
relativement grands.
Inconvénients :
Ne convient pas à l’analyse des eaux
des niveaux élevés de turbidité ou des
non coliformes (origine naturelles) : obstruction
de la membrane ou inhibition de la croissance
des bactéries indicatrices sur le papier filtre
De faibles valeurs de coliformes peuvent être
dues à la présence d’un nombre élevé de
bactéries non coliformes, de métaux toxiques
ou de composés organiques toxiques
24. CONCLUSION
Parvenus au terme de notre analyse où il a été question pour nous de parler des
critères de potabilité bactériologiques d’une eau destinée à la consommation, il en
ressort que ces critères permettent de contrôler qu’une eau ne contienne aucun germe
pathogène à l’instar des virus, bactéries protozoaires et helminthes qui provoquent
des maladies voire des épidémies. Pour se faire, il est nécessaire de faire recours à des
techniques d’analyse telles que la présence/absence, le nombre le plus probable et la
filtration par membrane ; la dernière méthode étant la plus reconnue et la plus utilisée
à l’échelle mondiale.