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LA GESTION DES DECHETS
BIOLOGIQUES AU SEIN DES
LABORATOIRES
NISSEM ABDELJELIL WALAA BEN BOUBAKER
PLAN
1- INTRODUCTION
2- CLASSIFICATION DES DASRI
3- RISQUES BIOLOGIQUE
A- RISQUES BIOLOGIQUE AU LABORATOIRE
B- RISQUES BIOLOGIQUE EN INDUSTRIE AGRO
ALIMENTAIRE
4- SOLUTIONS
5- FILIERE DE GESTION DES DASRI EN TUNISIE
6- LEGISLATION TUNISIENNE
INTRODUCTION
• L’utilisation de matériel biologique est devenue courante, voire banale, dans nos unités de
recherche. Prévenir un risque, c’est d’abord le connaître. Or, si les risques liés à la
manipulation de certains produits biologiques sont identifiés, la plupart du temps ils
restent méconnus et difficiles à évaluer.
Les risques liés à l’exposition aux agents biologiques sont :
 Pathologies infectieuses (hépatites virales, tuberculose, légionellose…)
 pathologies respiratoires immunoallergiques : asthme, rhinite, alvéolites allergiques
extrinsèques,
 pathologies toxiniques (les endotoxines libérées par lyse bactérienne, mycotoxines
comme les aflatoxines produites par les moisissures.),
 Cancers (aflatoxines, helicobacter pylori , cancer du foie secondaire aux hépatites virales
…)
 dissémination nuisible pour l’environnement.
Afin de réduire ces risques, il est nécessaire de passer par une première étape d’évaluation :
 en repérant les dangers connus ou potentiels à l’aide de la réglementation et de l’étude
bibliographique relative au matériel utilisé,
 en identifiant les voies spécifiques de contamination pour ce matériel,
en tenant compte des protocoles expérimentaux et des quantités utilisées.
A l’issue de cette démarche, une prévention adaptée pourra et devra être mise en œuvre.
les déchets infectieux : les déchets qui, d'une manière certaine ou prévisible, sont
contaminés par des agents pathogènes en concentration ou en quantités
suffisantes susceptible de causer une maladie chez l'homme et constituer un
danger sérieux chez celui qui les manipule, comme ils peuvent être contaminés
par tout agent biologique cultivé d'une façon concentrée pour des besoins de
laboratoire. Cette catégorie comprend les résidus d'activités de soins et toute
matière contaminée provenant d'un patient dont l'état justifie l'isolement quel
qu'il soit. Elle comprend aussi le matériel non décontaminé provenant des
laboratoires de biologie ainsi que les objets et pansements souillés de sang et de
matières biologiques provenant des laboratoires de biologie et autres et
également les objets et pansements souillés de sang
LES DECHETS A RIQUE INFECTIEUX
• Le risque biologique concerne de multiples
activités dont les métiers de la santé et les
laboratoires D’analyses.
 Classe I: Non pathogène.
Micro-organismes pathogènes pour l’homme
 Classe II: Peuvent provoquer des maladies chez l'homme mais
dont la dissémination dans l'environnement est peu probable.
Il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace
 Classe III: Ont un pouvoir pathogène important chez l'homme et
contre lesquels une prophylaxie ou des traitements efficaces sont
connus
 Classe VI: Caractérisés par un pouvoir pathogène très fort chez
l'homme et présentant une menace pour la collectivité.
Aucune prophylaxie ou traitement ne sont connus.
CLASSIFICATION DU RISQUE BIOLOGIQUE
NATURE DES DECHETS BIOLOGIQUES
• solide, liquide, piquant/coupant,
• putrescible d’origine humaine, animale ou
végétale.
• pathogène pour l’homme et/ou pour
l’environnement.
RISQUE BIOLOGIQUE
• L’évaluation des risques biologiques se fait en
suivant la chaîne de transmission. La prévention
des risques consiste à rompre cette chaîne le
plus en amont possible.
La prévention passe par des mesures
d’organisation du travail, de protection
collective et individuelle, ainsi que
d’information et de formation du personnel.
A- IDENTIFICATION DU RISQUE INFECTIEUX AU
LABORATOIRE
• Microbiologie, immunologie, biochimie , biologie
moléculaire et hématologie (forte exposition): ouverture
des récipients de prélèvements, utilisation de matériel
piquant/coupant, centrifugation, pipetage, broyage ,
extractions, cultures, inoculum,
Les voies de pénétration dans l’organisme
•Voie aérienne Principale voie d’entrée, mais également la plus insidieuse, elle se fait
par inhalation d’aérosols, particules, poussières créés au cours des manipulations.
Exemples : ouverture de tubes immédiatement après centrifugation, passage à la flamme
d’anse de platine, remise en suspension par aspirations et refoulements successifs trop
violents, manipulation des litières…
•Voie digestive Les interdictions de pipeter à la bouche, de boire, de manger et de
fumer dans les laboratoires diminuent le risque de contamination par ingestion. Cependant,
le non respect des règles élémentaires d’hygiène (porter ses mains à la bouche sans les avoir
lavées, sucer un stylo…) constitue encore un risque non négligeable.
Voies cutanée et oculaire La contamination peut se faire par projection dans l’œil ou
sur peau saine et surtout lésée, mais également suite à une piqûre, coupure, morsure,
griffure, soit naturellement (Shistosoma mansoni), soit si un produit facilite
le passage par la peau (DMSO qui perméabilise la peau).
•266 cas publiés de contamination en laboratoires dont 211 en laboratoires
médicaux et 55 en laboratoires de recherche
• 113 cas d’infections acquises par voie aérienne (54%) - Brucella (79 ),
Mycobacterium tuberculosis (11), Neisseria meningitidis (15), virus de
l’encéphalopathie verno-estivale (1), Parvovirus B19 (7) - 96 cas (85%) lors
cultures en microbiologie manipulations hors P.S.M., bris de tubes ou de boîtes, «
examens olfactifs » - 10 (9%) cas lors d’autopsies
• 36 cas d’infections acquises par voie digestive (17%) - Escherichia coli (9 cas),
Salmonella typhi et non typhi (10 cas), Shighella (16 cas), Toxoplasma gondii (1 cas
?) - presque exclusivement en microbiologie - pas de procédures accidentelles
spécifiques transmission manuportée
• 27 cas d’inoculations (13%) et 8 de contacts cutanéo-muqueux (3%) - Brucella,
E. coli, Klebsiella, Leishmania, Mycobacterium tuberculosis, Rickettsia,
Streptococcus, Toxoplasma gondii, … virus hépatites B, C, VIH - microbiologie mais
aussi hématologie, biochimie, … et anatomopathologie - piqûres, coupures avec
du matériel souillé, des appareillages, ;.. et contacts accidentels cutanéo-
muqueux
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Streptococcus, Toxoplasma gondii, … virus hépatites B, C, VIH - microbiologie mais
aussi hématologie, biochimie, … et anatomopathologie - piqûres, coupures avec
du matériel souillé, des appareillages, ;.. et contacts accidentels cutanéomuqueux
MODES D’EXPOSITION AUX AEROSOLS
ORGANISATION D’UN LABORATOIRE
Organisation des point d’entrée et de sortie du: Personnel, matériel propre, matériel souillé et éviter les déplacement
aléatoire provoquant les contaminations croisées
Prévoir la séparation physique des opérations réalisées au sein d’un laboratoire selon la nature et la criticité.
Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) et les
équipements de protection individuelle (EPI)
Il est indispensable d’intégrer la prévention dans le choix du
protocole de manipulation (choix des produits, réduction des
quantités, confinement, choix du matériel ainsi que des protections
collectives et individuelles).
Il est également nécessaire d’acquérir une gestuelle bien maîtrisée. Il
faut éviter tout particulièrement la création d’aérosols (Lors de la
centrifugation, flambage, agitations, sonications...) en manipulant au
calme et en milieu confiné.
Il faut utiliser des méthodes de désinfection
validées et des filières réglementaires
d’élimination des déchets.
LES PROCÉDURES
• La gestion des déchets biologiques implique le respect des
mêmes conditions de manipulation et de confinement que la
mise en œuvre des agents biologiques qui les ont générés.
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déchets devront faire l’objet de
protocoles écrits.

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  • 1. LA GESTION DES DECHETS BIOLOGIQUES AU SEIN DES LABORATOIRES NISSEM ABDELJELIL WALAA BEN BOUBAKER
  • 2. PLAN 1- INTRODUCTION 2- CLASSIFICATION DES DASRI 3- RISQUES BIOLOGIQUE A- RISQUES BIOLOGIQUE AU LABORATOIRE B- RISQUES BIOLOGIQUE EN INDUSTRIE AGRO ALIMENTAIRE 4- SOLUTIONS 5- FILIERE DE GESTION DES DASRI EN TUNISIE 6- LEGISLATION TUNISIENNE
  • 3. INTRODUCTION • L’utilisation de matériel biologique est devenue courante, voire banale, dans nos unités de recherche. Prévenir un risque, c’est d’abord le connaître. Or, si les risques liés à la manipulation de certains produits biologiques sont identifiés, la plupart du temps ils restent méconnus et difficiles à évaluer. Les risques liés à l’exposition aux agents biologiques sont :  Pathologies infectieuses (hépatites virales, tuberculose, légionellose…)  pathologies respiratoires immunoallergiques : asthme, rhinite, alvéolites allergiques extrinsèques,  pathologies toxiniques (les endotoxines libérées par lyse bactérienne, mycotoxines comme les aflatoxines produites par les moisissures.),  Cancers (aflatoxines, helicobacter pylori , cancer du foie secondaire aux hépatites virales …)  dissémination nuisible pour l’environnement. Afin de réduire ces risques, il est nécessaire de passer par une première étape d’évaluation :  en repérant les dangers connus ou potentiels à l’aide de la réglementation et de l’étude bibliographique relative au matériel utilisé,  en identifiant les voies spécifiques de contamination pour ce matériel, en tenant compte des protocoles expérimentaux et des quantités utilisées. A l’issue de cette démarche, une prévention adaptée pourra et devra être mise en œuvre.
  • 4. les déchets infectieux : les déchets qui, d'une manière certaine ou prévisible, sont contaminés par des agents pathogènes en concentration ou en quantités suffisantes susceptible de causer une maladie chez l'homme et constituer un danger sérieux chez celui qui les manipule, comme ils peuvent être contaminés par tout agent biologique cultivé d'une façon concentrée pour des besoins de laboratoire. Cette catégorie comprend les résidus d'activités de soins et toute matière contaminée provenant d'un patient dont l'état justifie l'isolement quel qu'il soit. Elle comprend aussi le matériel non décontaminé provenant des laboratoires de biologie ainsi que les objets et pansements souillés de sang et de matières biologiques provenant des laboratoires de biologie et autres et également les objets et pansements souillés de sang LES DECHETS A RIQUE INFECTIEUX
  • 5. • Le risque biologique concerne de multiples activités dont les métiers de la santé et les laboratoires D’analyses.
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  • 7.  Classe I: Non pathogène. Micro-organismes pathogènes pour l’homme  Classe II: Peuvent provoquer des maladies chez l'homme mais dont la dissémination dans l'environnement est peu probable. Il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace  Classe III: Ont un pouvoir pathogène important chez l'homme et contre lesquels une prophylaxie ou des traitements efficaces sont connus  Classe VI: Caractérisés par un pouvoir pathogène très fort chez l'homme et présentant une menace pour la collectivité. Aucune prophylaxie ou traitement ne sont connus. CLASSIFICATION DU RISQUE BIOLOGIQUE
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  • 9. NATURE DES DECHETS BIOLOGIQUES • solide, liquide, piquant/coupant, • putrescible d’origine humaine, animale ou végétale. • pathogène pour l’homme et/ou pour l’environnement.
  • 10. RISQUE BIOLOGIQUE • L’évaluation des risques biologiques se fait en suivant la chaîne de transmission. La prévention des risques consiste à rompre cette chaîne le plus en amont possible. La prévention passe par des mesures d’organisation du travail, de protection collective et individuelle, ainsi que d’information et de formation du personnel.
  • 11. A- IDENTIFICATION DU RISQUE INFECTIEUX AU LABORATOIRE • Microbiologie, immunologie, biochimie , biologie moléculaire et hématologie (forte exposition): ouverture des récipients de prélèvements, utilisation de matériel piquant/coupant, centrifugation, pipetage, broyage , extractions, cultures, inoculum,
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  • 13. Les voies de pénétration dans l’organisme •Voie aérienne Principale voie d’entrée, mais également la plus insidieuse, elle se fait par inhalation d’aérosols, particules, poussières créés au cours des manipulations. Exemples : ouverture de tubes immédiatement après centrifugation, passage à la flamme d’anse de platine, remise en suspension par aspirations et refoulements successifs trop violents, manipulation des litières… •Voie digestive Les interdictions de pipeter à la bouche, de boire, de manger et de fumer dans les laboratoires diminuent le risque de contamination par ingestion. Cependant, le non respect des règles élémentaires d’hygiène (porter ses mains à la bouche sans les avoir lavées, sucer un stylo…) constitue encore un risque non négligeable. Voies cutanée et oculaire La contamination peut se faire par projection dans l’œil ou sur peau saine et surtout lésée, mais également suite à une piqûre, coupure, morsure, griffure, soit naturellement (Shistosoma mansoni), soit si un produit facilite le passage par la peau (DMSO qui perméabilise la peau).
  • 14. •266 cas publiés de contamination en laboratoires dont 211 en laboratoires médicaux et 55 en laboratoires de recherche • 113 cas d’infections acquises par voie aérienne (54%) - Brucella (79 ), Mycobacterium tuberculosis (11), Neisseria meningitidis (15), virus de l’encéphalopathie verno-estivale (1), Parvovirus B19 (7) - 96 cas (85%) lors cultures en microbiologie manipulations hors P.S.M., bris de tubes ou de boîtes, « examens olfactifs » - 10 (9%) cas lors d’autopsies • 36 cas d’infections acquises par voie digestive (17%) - Escherichia coli (9 cas), Salmonella typhi et non typhi (10 cas), Shighella (16 cas), Toxoplasma gondii (1 cas ?) - presque exclusivement en microbiologie - pas de procédures accidentelles spécifiques transmission manuportée • 27 cas d’inoculations (13%) et 8 de contacts cutanéo-muqueux (3%) - Brucella, E. coli, Klebsiella, Leishmania, Mycobacterium tuberculosis, Rickettsia, Streptococcus, Toxoplasma gondii, … virus hépatites B, C, VIH - microbiologie mais aussi hématologie, biochimie, … et anatomopathologie - piqûres, coupures avec du matériel souillé, des appareillages, ;.. et contacts accidentels cutanéo- muqueux
  • 15. •266 cas publiés de contamination en laboratoires dont 211 en laboratoires médicaux et 55 en laboratoires de recherche • 113 cas d’infections acquises par voie aérienne (54%) - Brucella (79 ), Mycobacterium tuberculosis (11), Neisseria meningitidis (15), virus de l’encéphalopathie hyverno-estivale (1), Parvovirus B19 (7) - 96 cas (85%) lors cultures en microbiologie manipulations hors P.S.M., bris de tubes ou de boîtes, « examens olfactifs » - 10 (9%) cas lors d’autopsies • 36 cas d’infections acquises par voie digestive (17%) - Escherichia coli (9 cas), Salmonella typhi et non typhi (10 cas), Shighella (16 cas), Toxoplasma gondii (1 cas ?) - presque exclusivement en microbiologie - pas de procédures accidentelles spécifiques transmission manuportée • 27 cas d’inoculations (13%) et 8 de contacts cutanéo-muqueux (3%) - Brucella, E. coli, Klebsiella, Leishmania, Mycobacterium tuberculosis, Rickettsia, Streptococcus, Toxoplasma gondii, … virus hépatites B, C, VIH - microbiologie mais aussi hématologie, biochimie, … et anatomopathologie - piqûres, coupures avec du matériel souillé, des appareillages, ;.. et contacts accidentels cutanéomuqueux
  • 17. ORGANISATION D’UN LABORATOIRE Organisation des point d’entrée et de sortie du: Personnel, matériel propre, matériel souillé et éviter les déplacement aléatoire provoquant les contaminations croisées Prévoir la séparation physique des opérations réalisées au sein d’un laboratoire selon la nature et la criticité.
  • 18. Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) et les équipements de protection individuelle (EPI) Il est indispensable d’intégrer la prévention dans le choix du protocole de manipulation (choix des produits, réduction des quantités, confinement, choix du matériel ainsi que des protections collectives et individuelles). Il est également nécessaire d’acquérir une gestuelle bien maîtrisée. Il faut éviter tout particulièrement la création d’aérosols (Lors de la centrifugation, flambage, agitations, sonications...) en manipulant au calme et en milieu confiné. Il faut utiliser des méthodes de désinfection validées et des filières réglementaires d’élimination des déchets.
  • 19. LES PROCÉDURES • La gestion des déchets biologiques implique le respect des mêmes conditions de manipulation et de confinement que la mise en œuvre des agents biologiques qui les ont générés. • Les procédures de gestion des déchets devront faire l’objet de protocoles écrits.