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Infections aiguesInfections aigues
des parties mollesdes parties molles
Dr. GLOD MIHAIDr. GLOD MIHAI
DéfinitionDéfinition
• les infections aigues des parties mollesles infections aigues des parties molles
regroupent une variété très importanteregroupent une variété très importante
d’infections allant de la simple folliculited’infections allant de la simple folliculite
(infection d’un follicule pileux) à la gravissime(infection d’un follicule pileux) à la gravissime
cellulite sous cutanée diffuse engageant lecellulite sous cutanée diffuse engageant le
pronostic vital.pronostic vital.
• Le point commun réunissant ces différentesLe point commun réunissant ces différentes
pathologies est la colonisation infectieuse lepathologies est la colonisation infectieuse le
plus souvent bactérienne du tissu sous cutanéplus souvent bactérienne du tissu sous cutané
et surtout graisseux, aux défenses minimeset surtout graisseux, aux défenses minimes
contre l’infectioncontre l’infection
Bactériologie, germes en cause :Bactériologie, germes en cause :
• Bactéries aérobies : Cocci gram +  StaphylocoqueBactéries aérobies : Cocci gram +  Staphylocoque
StreptocoqueStreptocoque
Bacilles gram + raresBacilles gram + rares
Bacilles gram - E coli, Protéus,Bacilles gram - E coli, Protéus,
PyocyaniquePyocyanique
• Bactéries anaérobies : Cocci gram + : streptocoqueBactéries anaérobies : Cocci gram + : streptocoque
Bacilles gram + : ClostridiumBacilles gram + : Clostridium
perfringensperfringens
Bacilles gram –Bacilles gram –
• SpirochetesSpirochetes
• MycosesMycoses
• ParasitosesParasitoses
LES INFECTIONSLES INFECTIONS
LOCALISEESLOCALISEES  
• Les lésions cutanées:Les lésions cutanées: ErysipèleErysipèle
FolliculiteFolliculite
FuroncleFuroncle
Anthrax Anthrax 
HidrosadéniteHidrosadénite
PanarisPanaris
• Les lésions sous cutanée:Les lésions sous cutanée: PhlegmonPhlegmon
Abcès chaudAbcès chaud
CelluliteCellulite
LymphangiteLymphangite
FasciitesFasciites
nécrosantesnécrosantes
TTétanosétanos
L'L'érysipèleérysipèle
L'L'érysipèleérysipèle ouou érésipèleérésipèle (nom masculin) du grec(nom masculin) du grec
ἐρυσίπελαςἐρυσίπελας (peau rouge), est une dermo-hypodermite(peau rouge), est une dermo-hypodermite
aiguë bactérienne (streptocoque b-hémolytique)aiguë bactérienne (streptocoque b-hémolytique) nonnon
nécrosante (nécrosante (infectioninfection dudu dermederme et de l'et de l'hypodermehypoderme))
survenant autour d'une affection cutanée mal ou nonsurvenant autour d'une affection cutanée mal ou non
soignée (soignée (plaieplaie,, impétigoimpétigo, lésion, lésion mycosiquemycosique des plisdes plis
(intertrigo), etc.) ou d'un orifice naturel (œil, nez, etc.).(intertrigo), etc.) ou d'un orifice naturel (œil, nez, etc.).
• Il atteint surtout les adultes après 60 ans. Plus deIl atteint surtout les adultes après 60 ans. Plus de
85 % des érysipéles surviennent aux membres85 % des érysipéles surviennent aux membres
inférieursinférieurs
• Facteurs favorisants:Facteurs favorisants: aantécédents d'érysipèle,ntécédents d'érysipèle,
plaies, ulcérations cutanées, traumatismes post-plaies, ulcérations cutanées, traumatismes post-
opératoires, intertrigo des orteils, psoriasis, eczéma,opératoires, intertrigo des orteils, psoriasis, eczéma,
œdème chronique, surpoids, diabète, artériopathieœdème chronique, surpoids, diabète, artériopathie
des membres inférieurs.des membres inférieurs.
Diagnostic cliniqueDiagnostic clinique
• Grosse jambe rouge aigue fébrileGrosse jambe rouge aigue fébrile
- Douleur, chaleur, rougeur, toumors/ Jambe en poteau / ADP- Douleur, chaleur, rougeur, toumors/ Jambe en poteau / ADP
- La peau est rouge, luisante et douloureuse : c'est le placard cutané- La peau est rouge, luisante et douloureuse : c'est le placard cutané
inflammatoire. Uninflammatoire. Un œdèmeœdème apparaît très fréquemment.apparaît très fréquemment.
- 80% des cas atteignent sur les membres inférieurs, 20% sur le membre- 80% des cas atteignent sur les membres inférieurs, 20% sur le membre
supérieursupérieur
- Recherche d'une porte d'entrée- Recherche d'une porte d'entrée
-Recherche de facteurs favorisants (Diabète, veines... )-Recherche de facteurs favorisants (Diabète, veines... )
• Les signes générauxLes signes généraux sont marqués, avec unesont marqués, avec une fièvrefièvre élevée (absenteélevée (absente
dans 30 % des cas), survenant de manière très brutale, et pouvant êtredans 30 % des cas), survenant de manière très brutale, et pouvant être
compliquée par des troubles de la conscience.compliquée par des troubles de la conscience.
• Au niveau du visage, il existe un bourrelet périphérique délimitantAu niveau du visage, il existe un bourrelet périphérique délimitant
l'érysipèle, alors qu'il est absent lorsque l'érysipèle atteint les membresl'érysipèle, alors qu'il est absent lorsque l'érysipèle atteint les membres
inférieurs.inférieurs.
• UneUne adénopathieadénopathie satellite ou unesatellite ou une lymphangitelymphangite sont parfois présentes. Lasont parfois présentes. La
recherche d'une porte d'entrée infectieuse est indispensable, mais elle n'estrecherche d'une porte d'entrée infectieuse est indispensable, mais elle n'est
pas toujours retrouvée (cas d'une simple lésion primaire par grattage parpas toujours retrouvée (cas d'une simple lésion primaire par grattage par
exemple).exemple).
• Diagnostic différentiel:Diagnostic différentiel: fasciite nécrosantefasciite nécrosante dont les signes de gravitédont les signes de gravité
sont l'hypoesthésie cutanée, l'aspect cyanosé de la peau, les formationssont l'hypoesthésie cutanée, l'aspect cyanosé de la peau, les formations
bulleuses hémorragiques, l'odeur ;bulleuses hémorragiques, l'odeur ; thrombose veineuse profondethrombose veineuse profonde ; ;
dermatite de stase ; ou eczéma aigudermatite de stase ; ou eczéma aigu
TraitementTraitement
• ReposRepos
• antisepsie de la porte d'entrée etantisepsie de la porte d'entrée et des autre soins locaux adaptésdes autre soins locaux adaptés
• L'antibiothérapieL'antibiothérapie réduit la mortalité, les complications et la durée de l'infection.réduit la mortalité, les complications et la durée de l'infection.
90 % des érysipèles guérissent sous antibiothérapie. Le traitement de90 % des érysipèles guérissent sous antibiothérapie. Le traitement de
référence est laréférence est la pénicilline Gpénicilline G en IV à la dose de 12 millions par jour pendant 5 àen IV à la dose de 12 millions par jour pendant 5 à
10 jours, suivi par la pénicilline V orale jusqu'à l'amélioration des signes10 jours, suivi par la pénicilline V orale jusqu'à l'amélioration des signes
inflammatoires locaux. En cas d'allergie à la pénicilline, lesinflammatoires locaux. En cas d'allergie à la pénicilline, les macrolidesmacrolides sontsont
utilisés, voire lautilisés, voire la pristinamycinepristinamycine (2 à 3 g par jour).(2 à 3 g par jour).
• Pour prévenir les récidives, il faut traiter les portes d'entrée (intertrigos,Pour prévenir les récidives, il faut traiter les portes d'entrée (intertrigos,
ulcérations cutanées), réduire le lymphœdème. Une antibiothérapie préventiveulcérations cutanées), réduire le lymphœdème. Une antibiothérapie préventive
peut réduire le nombre de récidives : 2,4 millions d'unités toutes les 3peut réduire le nombre de récidives : 2,4 millions d'unités toutes les 3
semaines.semaines.
• les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) devraient être évités, sontles anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) devraient être évités, sont
réputés responsables d'évolutions nécrosantes.réputés responsables d'évolutions nécrosantes.
• l'héparinothérapie prophylactique n'est pas systématique, sauf antécédentl'héparinothérapie prophylactique n'est pas systématique, sauf antécédent
phlébitiquephlébitique
• en cas d'érysipèles de jambe répétés, avec risque de lymphoedème fixé, unen cas d'érysipèles de jambe répétés, avec risque de lymphoedème fixé, un
relais par pénicilline retard à titre préventif peut-être proposé pendant quelquesrelais par pénicilline retard à titre préventif peut-être proposé pendant quelques
mois (p.ex:mois (p.ex: benzathine benzylpénicillinebenzathine benzylpénicilline DCI 2,4 MUI I.M./ 15 joursDCI 2,4 MUI I.M./ 15 jours
(EXTENCILLINE®), ou(EXTENCILLINE®), ou pénicilline Vpénicilline V orale ORACILLINE®).orale ORACILLINE®).
• La cause du lymphoedème initial ou favorisant doit être prise en compteLa cause du lymphoedème initial ou favorisant doit être prise en compte
(contention élastique, drainage lymphatique manuel).(contention élastique, drainage lymphatique manuel).
• rappel de vaccination anti-tétaniquerappel de vaccination anti-tétanique
FolliculiteFolliculite
• LaLa folliculitefolliculite est uneest une inflammationinflammation « bénigne » des follicules pilo-sébacés .« bénigne » des follicules pilo-sébacés .
On l'appelle aussi sycosis. Sa forme grave est le sycosis staphylococcique.On l'appelle aussi sycosis. Sa forme grave est le sycosis staphylococcique.
• Elle peut donc survenir à tous les endroits pourvus de poils : visage, tronc,Elle peut donc survenir à tous les endroits pourvus de poils : visage, tronc,
cuisses, fesses, cuir chevelu ou autres. La forme la plus courante estcuisses, fesses, cuir chevelu ou autres. La forme la plus courante est
infectieuse et due auinfectieuse et due au staphylocoque doréstaphylocoque doré, plus rarement mycosique, plus rarement mycosique
(champignon), mais il existe des formes non infectieuses.(champignon), mais il existe des formes non infectieuses.
• Lorsqu'elle est aiguë et profonde, elle prend le nom deLorsqu'elle est aiguë et profonde, elle prend le nom de furonclefuroncle ..
• À l'ultime stade supérieur, c'estÀ l'ultime stade supérieur, c'est l'anthraxl'anthrax ..
• Dans les folliculites chroniques ou récidivantes, il faut rechercher uneDans les folliculites chroniques ou récidivantes, il faut rechercher une
cause plus profonde qui entretient le système de défense immunitaire encause plus profonde qui entretient le système de défense immunitaire en
équilibre précaire. A la base, il y a parfois une affection de type généraléquilibre précaire. A la base, il y a parfois une affection de type général
(dont le chef de file est le diabète). Cherche également la présence de(dont le chef de file est le diabète). Cherche également la présence de
staphylocoquesstaphylocoques dans des zones inhabituelles (partie antérieure de ladans des zones inhabituelles (partie antérieure de la
narine ou anus).narine ou anus).
• CliniqueClinique: Une petite plaque rouge gênante au début, ne disparaissant pas: Une petite plaque rouge gênante au début, ne disparaissant pas
malgré une toilette soigneuse, dmalgré une toilette soigneuse, devenue rapidement douloureuse et finissantevenue rapidement douloureuse et finissant
par suppurerpar suppurer
• Le traitementLe traitement: Une hygiène locale rigoureuse ( tamponnage  avec un: Une hygiène locale rigoureuse ( tamponnage  avec un
antiseptique localantiseptique local 3 fois par jour) pendant au moins 15 jours.3 fois par jour) pendant au moins 15 jours.
L'application d'une pommade antibiotique après chaque nettoyage.L'application d'une pommade antibiotique après chaque nettoyage.
Prescription d'un antibiotique par voie générale si l'infection prend un aspectPrescription d'un antibiotique par voie générale si l'infection prend un aspect
traînant et extensif (7 à 8 jours). Prescription d'un antifongique par voietraînant et extensif (7 à 8 jours). Prescription d'un antifongique par voie
orale pendant 15 jours si l'on soupçonne la présence d'un champignon.orale pendant 15 jours si l'on soupçonne la présence d'un champignon.
FuroncleFuroncle
• LeLe furonclefuroncle est uneest une folliculitefolliculite profonde avecprofonde avec nécrosenécrose périfolliculaire dont lepérifolliculaire dont le
germe responsable est legerme responsable est le staphylocoque doréstaphylocoque doré ((staphylococcus aureusstaphylococcus aureus), ce), ce
qui provoque la suppuration et la nécrose du follicule et duqui provoque la suppuration et la nécrose du follicule et du dermederme
avoisinant.avoisinant.
• A noter desA noter des localisation dangereuseslocalisation dangereuses : lèvre supérieure et aile du nez, car le : lèvre supérieure et aile du nez, car le
territoire de drainage peut ensemencer les territoires cérébraux et donnerterritoire de drainage peut ensemencer les territoires cérébraux et donner
surtout des phlébites cérébrales et constituer un véritable AVC septique.surtout des phlébites cérébrales et constituer un véritable AVC septique.
• CliniqueClinique se manifeste par l'apparition progressive d'une tuméfactionse manifeste par l'apparition progressive d'une tuméfaction
conique, rouge, chaude et très douloureuse, autour d'un poil. Au sommet deconique, rouge, chaude et très douloureuse, autour d'un poil. Au sommet de
la tuméfaction apparaît unela tuméfaction apparaît une pustulepustule jaunâtre qui va bientôt s'ouvrir, et lejaunâtre qui va bientôt s'ouvrir, et le
bourbillon s'élimine. S'accompagne debourbillon s'élimine. S'accompagne de lymphangitelymphangite, d', d'adénopathieadénopathie et deet de
fièvrefièvre. Il peut y avoir aussi des lésions multiples et récidivantes (la. Il peut y avoir aussi des lésions multiples et récidivantes (la
furonculosefuronculose). L'). L'anthraxanthrax, plus grave, est formé par l'évolution simultanée et la, plus grave, est formé par l'évolution simultanée et la
réunion de plusieurs furoncles.Lesréunion de plusieurs furoncles.Les myasesmyases furoncloïdes (ex :furoncloïdes (ex : ver macaquever macaque))
peuvent aboutir aux mêmes symptômes.peuvent aboutir aux mêmes symptômes.
• Les complications locales sont possibles à type de lymphangite,Les complications locales sont possibles à type de lymphangite,
d’adénopathies dans le territoire de drainaged’adénopathies dans le territoire de drainage et l’abces.et l’abces.
• TraitementTraitement.. Il ne faut jamais manipuler un furoncle, pour éviter laIl ne faut jamais manipuler un furoncle, pour éviter la
dissémination du germe dans les tissus sous-cutanés, ce qui provoqueraitdissémination du germe dans les tissus sous-cutanés, ce qui provoquerait
unun érysipèleérysipèle. Il convient de réaliser un. Il convient de réaliser un pansement antiseptiquepansement antiseptique en attendanten attendant
la maturation. Unela maturation. Une excisionexcision chirurgicale pourra être utile dans certaineschirurgicale pourra être utile dans certaines
formes. Lesformes. Les antibiotiquesantibiotiques ne sont justifiés que dans les formes graves.Lane sont justifiés que dans les formes graves.La
vaccinothérapie est prescrite dans les formes récidivantes.vaccinothérapie est prescrite dans les formes récidivantes.
AnthraxAnthrax
• Agglomération de furoncles. Plaques plusAgglomération de furoncles. Plaques plus
ou moins étendue, modérément rouge saillanteou moins étendue, modérément rouge saillante
et douloureuse, insomniante. L’examen attentifet douloureuse, insomniante. L’examen attentif
montre la présence de plusieurs fistules. Il existemontre la présence de plusieurs fistules. Il existe
également parfois des nécroses cutanées enégalement parfois des nécroses cutanées en
regard. Leur localisation préférentielle est situéeregard. Leur localisation préférentielle est située
dans les zones séborrhéiques : nuque, dos,dans les zones séborrhéiques : nuque, dos,
thorax. Son traitement passe le plus souvent parthorax. Son traitement passe le plus souvent par
la mise à plat chirurgicale de cette formela mise à plat chirurgicale de cette forme
d’abcèsd’abcès
AnthraxAnthrax
• AnthraxAnthrax is anis an acuteacute diseasedisease caused by thecaused by the
bacteriumbacterium Bacillus anthracisBacillus anthracis. Most forms of the. Most forms of the
disease are lethal, and it affects both humansdisease are lethal, and it affects both humans
and other animals. There are effective vaccinesand other animals. There are effective vaccines
against anthrax, and some forms of the diseaseagainst anthrax, and some forms of the disease
respond well to antibiotic treatment.respond well to antibiotic treatment.
les hydrosadénitesles hydrosadénites
• la maladie de Verneuil se caractérise par des lésions nodulaires, inflammatoires et douloureuses des grandsla maladie de Verneuil se caractérise par des lésions nodulaires, inflammatoires et douloureuses des grands
plis (aisselles, aine) évoluantplis (aisselles, aine) évoluant chroniquechronique vers la suppuration et la fistulisation.Le traitement est médical etvers la suppuration et la fistulisation.Le traitement est médical et
chirurgical et demande impérativement de ne pas confondre la chronicité et la récidive au moment de sonchirurgical et demande impérativement de ne pas confondre la chronicité et la récidive au moment de son
diagnosticdiagnostic
• Les causes: une atteinte suppurative de la glande sudorale apocrine avec extensionLes causes: une atteinte suppurative de la glande sudorale apocrine avec extension
secondaire au follicule pilo-sébacé à l'origine d'inflammation puis d'abcédation locale. Lasecondaire au follicule pilo-sébacé à l'origine d'inflammation puis d'abcédation locale. La
maladie est favorisée par la surcharge pondérale, le tabac, le manque d’hygiène.maladie est favorisée par la surcharge pondérale, le tabac, le manque d’hygiène.
• Clinique: Au stade précoce, les zones inflammatoires limitées peuvent être confonduesClinique: Au stade précoce, les zones inflammatoires limitées peuvent être confondues
avec de l'acné ou de simples abcès. L'évolution est variable et peut être fluctuante. Onavec de l'acné ou de simples abcès. L'évolution est variable et peut être fluctuante. On
peut observer dans les cas les plus graves de vastes placards inflammatoires purulents.peut observer dans les cas les plus graves de vastes placards inflammatoires purulents.
• Les traitements peuvent changer, dépendre de la présentation et la sévérité de la maladie.Les traitements peuvent changer, dépendre de la présentation et la sévérité de la maladie.
En raison du peu d'étude de cette maladie, l'efficacité des médicaments et des thérapiesEn raison du peu d'étude de cette maladie, l'efficacité des médicaments et des thérapies
énumérées ci-dessous n'est pas encore claire, et les patients devraient discuter toutes lesénumérées ci-dessous n'est pas encore claire, et les patients devraient discuter toutes les
options avec leur médecin ou dermatologue.options avec leur médecin ou dermatologue.
- règles hygiéno-diététiques : diminution pondérale en cas d'obésité, hygiène, désinfection,- règles hygiéno-diététiques : diminution pondérale en cas d'obésité, hygiène, désinfection,
éviter le rasage et l'épilation des zones atteintes, arrêt du tabacéviter le rasage et l'épilation des zones atteintes, arrêt du tabac
- traitement anti-infectieux : antiseptiques, antibiotiques locaux ou oraux (pour diminuer- traitement anti-infectieux : antiseptiques, antibiotiques locaux ou oraux (pour diminuer
l'inflammation et prévenir l'infection bactérienne)l'inflammation et prévenir l'infection bactérienne)
injections de corticostéroïde d'intralesional (pour réduire l'inflammation)injections de corticostéroïde d'intralesional (pour réduire l'inflammation)
- isotrétinoïne (Accutane® ou Roaccutane®), un traitement oral d'acné sous ordonnance- isotrétinoïne (Accutane® ou Roaccutane®), un traitement oral d'acné sous ordonnance
(très controversé)(très controversé)
- traitement endocrien : anti-androgènes- traitement endocrien : anti-androgènes
- traitement anti-inflammatoire : injection sous-cutanée ou infusion d'IV (Médicament anti-- traitement anti-inflammatoire : injection sous-cutanée ou infusion d'IV (Médicament anti-
inflammatoires d'TNF-alpha) telles que l'infliximab (etanercept®de) et le Remicadeinflammatoires d'TNF-alpha) telles que l'infliximab (etanercept®de) et le Remicade
(Enbrel®). .(Enbrel®). .
- traitement chirurgical: incision en urgence d'un abcès pour soulager la douleur et- traitement chirurgical: incision en urgence d'un abcès pour soulager la douleur et
évacuer le pus si le traitement médical n'a pas pu éviter sa survenue ; cette incision n’asévacuer le pus si le traitement médical n'a pas pu éviter sa survenue ; cette incision n’as
pas d’effet à moyen terme oupas d’effet à moyen terme ou exérèseexérèse limitée d'une lésion suppurative récidivantlimitée d'une lésion suppurative récidivant
régulièrement au même endroit permettant une rémission prolongée ourégulièrement au même endroit permettant une rémission prolongée ou exérèseexérèse large d'unlarge d'un
placard douloureux suppuratif permettant la guérison de cette localisation. La mauvaiseplacard douloureux suppuratif permettant la guérison de cette localisation. La mauvaise
réputation de cette chirurgie large, accusée d'être mutilante n'est pas justifiée lorsqu’elleréputation de cette chirurgie large, accusée d'être mutilante n'est pas justifiée lorsqu’elle
est réalisée dans de bonnes conditions.est réalisée dans de bonnes conditions.
LeLe panarispanaris• LeLe panarispanaris (du latin panaricium), est un terme général employé pour désigner « toutes les inflammations(du latin panaricium), est un terme général employé pour désigner « toutes les inflammations
aiguës (des parties molles) des doigts, quelles que soient leur nature, leur étendue et leur profondeur . Le malaiguës (des parties molles) des doigts, quelles que soient leur nature, leur étendue et leur profondeur . Le mal
blanc désigne uneblanc désigne une infectioninfection aiguë duaiguë du doigtdoigt, le plus souvent par un, le plus souvent par un staphylocoque doréstaphylocoque doré à l'occasion d'uneà l'occasion d'une
blessure, avec formation deblessure, avec formation de puspus sous l'sous l'ongleongle..
• Évolution:Évolution:- à la peau (- à la peau (fistulisationfistulisation) et/ou aux tissus celluleux de la main et/ou des doigts : - à une articulation) et/ou aux tissus celluleux de la main et/ou des doigts : - à une articulation
((arthritearthrite caractérisée par une douleur spontanée quand l'articulation est mobilisée) et/ou: - à un ou plusieurscaractérisée par une douleur spontanée quand l'articulation est mobilisée) et/ou: - à un ou plusieurs
tendontendon(s), avec éventuelle nécrose du tendon paralysant le doigt: - aux tissus(s), avec éventuelle nécrose du tendon paralysant le doigt: - aux tissus osseuxosseux ((ostéiteostéite qui nécessite unequi nécessite une
radiographieradiographie pour être diagnostiquée avec certitude): - aux gainespour être diagnostiquée avec certitude): - aux gaines synovialessynoviales
• Classifications:Classifications: Panaris péri-unguéal (ou tourniole), avec risque d'arthrite et atteinte du tendon extenseur:Panaris péri-unguéal (ou tourniole), avec risque d'arthrite et atteinte du tendon extenseur:
Panaris de laPanaris de la pulpe du doigt;pulpe du doigt;Panaris de laPanaris de la face dorsale du doigtface dorsale du doigt; Panaris de la; Panaris de la face palmaire des phalangesface palmaire des phalanges
(avec risque d'infection du tendon fléchisseur et de sa gaine : une douleur à la pression du cul-de-sac proxima(avec risque d'infection du tendon fléchisseur et de sa gaine : une douleur à la pression du cul-de-sac proxima
doit faire penser à un phlegmon des gaines avec risque de nécrose du tendon); Panaris «doit faire penser à un phlegmon des gaines avec risque de nécrose du tendon); Panaris « en bouton deen bouton de
chemise » :chemise » : deux collections (accumulation de pus) sont en communication transdermique, le risque étant quedeux collections (accumulation de pus) sont en communication transdermique, le risque étant que
la collection profonde ne soit pas détectée.la collection profonde ne soit pas détectée.
• Ethiologie:Ethiologie: staphylocoque doréstaphylocoque doré est responsable dans 65% des cas (près de deux cas sur trois);est responsable dans 65% des cas (près de deux cas sur trois); streptocoquesstreptocoques
béta-hémolytiques sécrétant desbéta-hémolytiques sécrétant des toxinestoxines et détruisant rapidement les tissus sont en cause dans 15% des cas2;et détruisant rapidement les tissus sont en cause dans 15% des cas2;
streptocoques viridans et desstreptocoques viridans et des entérobactériesentérobactéries sont responsables dans 12% des cas (sont responsables dans 12% des cas (Escherichia coliEscherichia coli,, ProteusProteus
• Traitement:Traitement: vaccination antitétanique; bains du doigt (classiquement 3 bains de 10 minutes par jour) dansvaccination antitétanique; bains du doigt (classiquement 3 bains de 10 minutes par jour) dans
une solution typeune solution type eau de Dakineau de Dakin, et surveillance pour détecter toute évolution défavorable et opérer - si, et surveillance pour détecter toute évolution défavorable et opérer - si
nécessaire - à temps; rééducation à débuter dès possible (faisable dans le bain de solution antiseptique; desnécessaire - à temps; rééducation à débuter dès possible (faisable dans le bain de solution antiseptique; des
prélèvements bactériologiques multiples doivent être faits; Le panaris au stade 2 ou 3 est traité par uneprélèvements bactériologiques multiples doivent être faits; Le panaris au stade 2 ou 3 est traité par une
opération chirurgicaleopération chirurgicale (excision correspondant à l'ablation du pus et des tissus infectés. Le site est ensuite(excision correspondant à l'ablation du pus et des tissus infectés. Le site est ensuite
laissé ouvert avec réalisation d'unlaissé ouvert avec réalisation d'un pansement graspansement gras toutes les 48 heures) qui entaille la partie inflammée pourtoutes les 48 heures) qui entaille la partie inflammée pour
nettoyer lenettoyer le puspus s'y trouvant. L'opération est réalisée souss'y trouvant. L'opération est réalisée sous anesthésieanesthésie (générale ou plexique mais sans(générale ou plexique mais sans
Anesthésie Loco-Régionale intraveineuse (Anesthésie Loco-Régionale intraveineuse (ALRIVALRIV) ni anesthésie locale. Des prélèvements bactériologiques) ni anesthésie locale. Des prélèvements bactériologiques
multiples (pus et fragments de tissus infectés) sont faits au moment de l'opération.multiples (pus et fragments de tissus infectés) sont faits au moment de l'opération. AntibiothérapieAntibiothérapie ((
amoxicillineamoxicilline--acide clavulaniqueacide clavulanique ouou pristinamycinepristinamycine en cas d’en cas d’allergieallergie auxaux bêta-lactaminesbêta-lactamines) : l'antibiothérapie) : l'antibiothérapie
n’est pas nécessairement indiquée si l’excision est bien faite, mais elle est poursuivie en cas d'antibiothérapien’est pas nécessairement indiquée si l’excision est bien faite, mais elle est poursuivie en cas d'antibiothérapie
prescrite avant la chirurgie et recommandée dans les signes régionaux ou généraux de réaction à une infectionprescrite avant la chirurgie et recommandée dans les signes régionaux ou généraux de réaction à une infection
immunodépressionimmunodépression, suite d'une morsure ou présence de germes spécifiques (, suite d'une morsure ou présence de germes spécifiques (pasteurellosepasteurellose) ou souillures de la) ou souillures de la
plaie, d’origine tellurique avec présence de germes anaérobies, dont par exempleplaie, d’origine tellurique avec présence de germes anaérobies, dont par exemple ClostridiumClostridium sppspp.), le patient.), le patient
PhlegmonPhlegmon
• PhlegmonPhlegmon est une propagationest une propagation diffusediffuse
inflammatoiresinflammatoires processus avec formationprocessus avec formation
de suppurative / purulentede suppurative / purulente exsudatexsudat ouou
du pusdu pus . Ceci est le résultat de. Ceci est le résultat de
l'inflammation purulente aiguë qui est duel'inflammation purulente aiguë qui est due
à une infection bactérienne.à une infection bactérienne.
ClassificationsClassifications
• En évolution clinique: aiguë ou subaiguëEn évolution clinique: aiguë ou subaiguë
• Par gravité de l'état: légère, moyenne ouPar gravité de l'état: légère, moyenne ou sévère (avec la diffusion à un autresévère (avec la diffusion à un autre
emplacement)emplacement)
• Par lieu:Par lieu:
– Superficielles: cutanée, sous-cutanée, tissu interstitiel, intramusculaireSuperficielles: cutanée, sous-cutanée, tissu interstitiel, intramusculaire
– Deep: médiastinale ou rétropéritonéaleDeep: médiastinale ou rétropéritonéale
• En étiologie: unique ouEn étiologie: unique ou mix (par exemple: spores et non des spores anaérobiesmix (par exemple: spores et non des spores anaérobies
formation)formation)
• En pathogénie:En pathogénie:
– par continuitatem (à travers les tissus voisins)par continuitatem (à travers les tissus voisins)
– phlebitisphlebitis hématogène (par l'intermédiaire des veines non valvulaire comme plexushématogène (par l'intermédiaire des veines non valvulaire comme plexus
veineux, par exemple face: v. pterygoideus → inflammation plexus veineux (veineux, par exemple face: v. pterygoideus → inflammation plexus veineux ( phlébitephlébite ))
→ formation d'un thrombus dans les veines de l'embolisation du thrombus dans →→ formation d'un thrombus dans les veines de l'embolisation du thrombus dans →
venousus systèmes sinus)venousus systèmes sinus)
– odontogenousodontogenous
• Par caractère exsudatif:Par caractère exsudatif:
– phlegmon purulentephlegmon purulente
– phlegmon purulente-hémorragiquephlegmon purulente-hémorragique
– phlegmon putridephlegmon putride
• En présence de complications:En présence de complications:
– avec complications (troubles de la mastication, l'ingestion, de la parole, le systèmeavec complications (troubles de la mastication, l'ingestion, de la parole, le système
cardiovasculaire et respiratoire, une péritonite, lymphadénite, perte de conscience danscardiovasculaire et respiratoire, une péritonite, lymphadénite, perte de conscience dans
les cas graves, etc)les cas graves, etc)
cliniquescliniques
-- Les caractéristiques systémiques d'infectionLes caractéristiques systémiques d'infection tels que la températuretels que la température
corporelle (jusqu'à 38-40 ° C), fatigue générale, des frissons, des sueurs,corporelle (jusqu'à 38-40 ° C), fatigue générale, des frissons, des sueurs,
des maux de tête, perte d'appétit).des maux de tête, perte d'appétit).
- dolordolor,,calorcalor,,ruborrubor,,tumortumor,, functio laesafunctio laesa signes inflammatoires -signes inflammatoires - dolordolor (douleur(douleur
localisée),localisée), CalorCalor (augmentation de la température locale des tissus),(augmentation de la température locale des tissus),
rougeurrougeur (rougeur de la peau / hyperémie),(rougeur de la peau / hyperémie), tumoralestumorales (soit ou non clairement(soit ou non clairement
délimitée tissus clairs gonflement),délimitée tissus clairs gonflement), functio laesafunctio laesa (diminuer touchés fonction).(diminuer touchés fonction).
la gravité de l'état du patient avec phlegmons est directementla gravité de l'état du patient avec phlegmons est directement
proportionnelle au degré de degré d'intoxication à savoir la gravité de laproportionnelle au degré de degré d'intoxication à savoir la gravité de la
condition, le degré plus élevé de degré d'intoxication.condition, le degré plus élevé de degré d'intoxication.
- DiagnosticDiagnostic
• Les plaintes et les aspects cliniquesLes plaintes et les aspects cliniques
• AnamnèseAnamnèse
• Visuels et palpationsVisuels et palpations
• leukocytosisleukocytosis Le test sanguin -Le test sanguin - leucocytoseleucocytose (jusqu'à 10-12 × 10 9 / L), la(jusqu'à 10-12 × 10 9 / L), la
diminution ou l'absence d'éosinophiles niveau, déplacement de la différencediminution ou l'absence d'éosinophiles niveau, déplacement de la différence
de nombre de globules blancs vers la gauche (neutrophilie), ESRde nombre de globules blancs vers la gauche (neutrophilie), ESR
augmentation (jusqu'à 35-40 mm / h).augmentation (jusqu'à 35-40 mm / h).
• test d'urine - présence de bactéries dans l'urine, augmentation detest d'urine - présence de bactéries dans l'urine, augmentation de
leucocytes urinaires.leucocytes urinaires.
• X-ray testX-ray test
• échographieéchographie
TraitementsTraitements
• L'objectif principal du traitement est de supprimer la cause du processusL'objectif principal du traitement est de supprimer la cause du processus
phlegmoneux afin de parvenir à un traitement efficace et la prévention dephlegmoneux afin de parvenir à un traitement efficace et la prévention de
residives.residives.
Si l'état du patient est doux et les signes de processus inflammatoires sontSi l'état du patient est doux et les signes de processus inflammatoires sont
présentes sans signes d'infiltration, un traitement conservateur parprésentes sans signes d'infiltration, un traitement conservateur par
antibiotiques est suffisant.antibiotiques est suffisant.
Si l'état du patient est grave, cependant, l'exploitation immédiate estSi l'état du patient est grave, cependant, l'exploitation immédiate est
généralement nécessaire à l'application du système de drainage.généralement nécessaire à l'application du système de drainage. Tous cesTous ces
éléments sont fait sous anesthésie générale. Pendant le fonctionnement, léléments sont fait sous anesthésie générale. Pendant le fonctionnement, la
cavité ou le lieu de processus phlegmoneux sont lavées avec uncavité ou le lieu de processus phlegmoneux sont lavées avec un
antiseptique, des solutions antibiotiques et ferments proteolyic.antiseptique, des solutions antibiotiques et ferments proteolyic.
En période post-opératoire, les patients sont traités avec des antibiotiquesEn période post-opératoire, les patients sont traités avec des antibiotiques
par voie intraveineuse, haemosorbtion, vitaminothérapie.par voie intraveineuse, haemosorbtion, vitaminothérapie. -globulin or-globulin or
anatoxin can be taken as immunotherapy. L'utilisation de i / v ou i / manatoxin can be taken as immunotherapy. L'utilisation de i / v ou i / m γγ--
globuline antistaphylococci ou anatoxine peut être considéré commeglobuline antistaphylococci ou anatoxine peut être considéré comme
l'immunothérapiel'immunothérapie
abcèsabcès
• UnUn abcèsabcès est uneest une collection de puscollection de pus se constituant dans une cavité etse constituant dans une cavité et
repoussant progressivement les tissus en périphérie. Au départ, il existerepoussant progressivement les tissus en périphérie. Au départ, il existe
uneune infection localeinfection locale , puis on constate une, puis on constate une destructiondestruction progressive deprogressive de
ces tissus qui sont refoulés.ces tissus qui sont refoulés.
• peuvent être :peuvent être : SuperficielsSuperficiels : le plus fréquent est le panaris (abcès au: le plus fréquent est le panaris (abcès au
doigt), mais ils peuvent se rencontrer dans toute autre région du corps.doigt), mais ils peuvent se rencontrer dans toute autre région du corps. IlsIls
sont visibles et palpables ousont visibles et palpables ou ProfondsProfonds : sur un organe interne (cerveau, foie,: sur un organe interne (cerveau, foie,
poumon, rein). Leur gravité est fonction de leur localisation.poumon, rein). Leur gravité est fonction de leur localisation.
• peuvent être:peuvent être: ChaudsChauds : provoqués par des microbes que l'on qualifie de: provoqués par des microbes que l'on qualifie de
pyogènespyogènes (entraînant la production du(entraînant la production du puspus). Ils s'accompagnent d'un). Ils s'accompagnent d'un
phénomène inflammatoire et d'un afflux important de globules blancsphénomène inflammatoire et d'un afflux important de globules blancs
appelésappelés polynucléairespolynucléaires , dont le rôle est la destruction de ces microbes., dont le rôle est la destruction de ces microbes.
L'abcès chaud se traduit par l'apparition d'uneL'abcès chaud se traduit par l'apparition d'une rougeurrougeur, d'une, d'une chaleurchaleur,,
d'uned'une augmentation de volumeaugmentation de volume (tuméfaction), d'une(tuméfaction), d'une douleurdouleur, d'une, d'une
fièvre élevéefièvre élevée , d'une augmentation des globules blancs (neutrophiles), d'une augmentation des globules blancs (neutrophiles)
quand on effectue une analyse de sang. La fabrication de pus à l'intérieurquand on effectue une analyse de sang. La fabrication de pus à l'intérieur
de la cavité close est à l'origine d'une augmentation de volume de l'abcès.de la cavité close est à l'origine d'une augmentation de volume de l'abcès.
FroidsFroids : dus à la présence de la bactérie à l'origine de la tuberculose ou de: dus à la présence de la bactérie à l'origine de la tuberculose ou de
certaines levures. Dans ce cas, l'abcès se constitue insidieusement et oncertaines levures. Dans ce cas, l'abcès se constitue insidieusement et on
voit apparaître à la suite de la mort des tissus (voit apparaître à la suite de la mort des tissus (nécrosenécrose), une forme de pus), une forme de pus
particulière que l'on appelle leparticulière que l'on appelle le caséumcaséum..
•
• Zone collectée purulente, réalisant une cavité remplie de pus.Zone collectée purulente, réalisant une cavité remplie de pus.
• Point de départ : plaie infectée, furoncle (surtout « manipulé »),Point de départ : plaie infectée, furoncle (surtout « manipulé »),
plaie opératoire (abcès post opératoire en regard de la zoneplaie opératoire (abcès post opératoire en regard de la zone
d’incision), et toute lésion avec franchissement de la barrièred’incision), et toute lésion avec franchissement de la barrière
cutanée (injections).cutanée (injections).
• Signes locaux : rougeur chaleur tuméfaction douleur.Signes locaux : rougeur chaleur tuméfaction douleur.
• Signe généraux : fièvre frissons, croissance de la tuméfaction.Signe généraux : fièvre frissons, croissance de la tuméfaction.
• En période collectée (importance de sa mise en évidence dansEn période collectée (importance de sa mise en évidence dans
le cadre du traitement) il existe fluctuation de la collection.le cadre du traitement) il existe fluctuation de la collection.
• Le traitementLe traitement passe essentiellement par la mise à platpasse essentiellement par la mise à plat
chirurgicale de l’abcès en période de collection. Avant cettechirurgicale de l’abcès en période de collection. Avant cette
période, il conviendra de réaliser des soins locaux (compressespériode, il conviendra de réaliser des soins locaux (compresses
humides, pansement alcoolisés, antiphlogistine).humides, pansement alcoolisés, antiphlogistine).
PAS D’ANTIBIOTIQUES sauf si cellulite associée.PAS D’ANTIBIOTIQUES sauf si cellulite associée.
• Le traitement chirurgical passe par la mise à plat de l’abcès,Le traitement chirurgical passe par la mise à plat de l’abcès,
l’effondrement de toutes les logettes, la réalisation d’unel’effondrement de toutes les logettes, la réalisation d’une
bactériologie et le drainage éventuel.bactériologie et le drainage éventuel.
Cellulite :Cellulite :
• Inflammation des tissus mous avec tendance à la diffusion -> Tissu cutanéInflammation des tissus mous avec tendance à la diffusion -> Tissu cutané
et sous cutané et tissu interstitiel. Il s’agit d’une forme grave de l’abcès avecet sous cutané et tissu interstitiel. Il s’agit d’une forme grave de l’abcès avec
une tendance à la généralisation.une tendance à la généralisation.
• Signes généraux : fièvre inappétences nauséeSignes généraux : fièvre inappétences nausée
• Signes physiques ; rougeur + œdème, trames rougeâtres, LYMPHANGITE,Signes physiques ; rougeur + œdème, trames rougeâtres, LYMPHANGITE,
ADENITEADENITE
• Cette cellulite peut se développer au niveau du cou (suite à une angine), duCette cellulite peut se développer au niveau du cou (suite à une angine), du
plancher de la bouche. Elle peut également avoir comme point de départplancher de la bouche. Elle peut également avoir comme point de départ
des lésions proctologique (abcès de la marge) ou des perforationsdes lésions proctologique (abcès de la marge) ou des perforations
digestives (sigmoïdites perforées) dans la paroi.digestives (sigmoïdites perforées) dans la paroi.
• Le signe caractéristique est la CREPITATION NEIGEUSE sous cutanée, ilLe signe caractéristique est la CREPITATION NEIGEUSE sous cutanée, il
n’y a PAS DE COLLECTION mais une infiltration de la graisse sousn’y a PAS DE COLLECTION mais une infiltration de la graisse sous
cutanée.cutanée.
• Le traitement passe par 2 étapes menées simultanément : le traitement deLe traitement passe par 2 étapes menées simultanément : le traitement de
la causela cause de la cellulite d’une part et le traitement de la cellulite d’autre part.de la cellulite d’une part et le traitement de la cellulite d’autre part.
Le traitement de la cellulite passe par sa mise à plat complète, la mise enLe traitement de la cellulite passe par sa mise à plat complète, la mise en
place de pansements quotidiens parfois sous anesthésie générale dans lesplace de pansements quotidiens parfois sous anesthésie générale dans les
cas les plus graves, l’association à une oxygénothérapie hyperbare et lacas les plus graves, l’association à une oxygénothérapie hyperbare et la
mise en place d’antibiothérapie par voie systémique. Sa forme généraliséemise en place d’antibiothérapie par voie systémique. Sa forme généralisée
est appelée gangrène gazeuseest appelée gangrène gazeuse
• L'L'abcès sous phréniqueabcès sous phrénique qui correspond à unequi correspond à une collection purulentecollection purulente
survenant en dessous du diaphragme est un exemple d'abcès pris ensurvenant en dessous du diaphragme est un exemple d'abcès pris en
charge par la spécialité médicale de gastro-entérologie.charge par la spécialité médicale de gastro-entérologie.
Les causes de l'abcès sous phrénique sont variables selon sa localisation.Les causes de l'abcès sous phrénique sont variables selon sa localisation.
Un abcès sous phrénique droit qui est l'abcès sous phrénique le plusUn abcès sous phrénique droit qui est l'abcès sous phrénique le plus
fréquent est le résultat d'une cholécystite, d'un ulcère gastroduodénal, d'unfréquent est le résultat d'une cholécystite, d'un ulcère gastroduodénal, d'un
abcès du foie, d'une suppuration survenant autour ou à proximité du rein,abcès du foie, d'une suppuration survenant autour ou à proximité du rein,
d'une séquelle de péritonite.d'une séquelle de péritonite.
L'abcès primitif sous phrénique est un abcès qui n'est pas le résultat d'uneL'abcès primitif sous phrénique est un abcès qui n'est pas le résultat d'une
infection abdominale.infection abdominale.
L'abcèsL'abcès sous phrénique gauchesous phrénique gauche est beaucoup plus rare que l'abcèsest beaucoup plus rare que l'abcès
sous phrénique droit. Il est le plus souvent le résultat d'un infarctus (déficitsous phrénique droit. Il est le plus souvent le résultat d'un infarctus (déficit
de vascularisation) de la rate qui s'est compliqué d'une infection, d'unede vascularisation) de la rate qui s'est compliqué d'une infection, d'une
suppuration survenant autour des reins ou d'une pancréatite.suppuration survenant autour des reins ou d'une pancréatite.
L'abcèsL'abcès sous phrénique droitsous phrénique droit est constitué d'une cavité contenant duest constitué d'une cavité contenant du
pus et quelquefois du gaz et des débris d'aliments qui ont été transforméspus et quelquefois du gaz et des débris d'aliments qui ont été transformés
en pus. Le plus souvent l'abcès sous phrénique droit est situé entre leen pus. Le plus souvent l'abcès sous phrénique droit est situé entre le
diaphragme, le foie et le colon transverse. Ce type d'abcès possède commediaphragme, le foie et le colon transverse. Ce type d'abcès possède comme
limites : la rate à gauche, et le ligament falciforme du foie à droite.limites : la rate à gauche, et le ligament falciforme du foie à droite.
L'abcès rénalL'abcès rénal est un abcès rare maisest un abcès rare mais gravegrave qui se caractérise par unequi se caractérise par une
fièvre élevéefièvre élevée et deet de violentes douleurs de type pulsatifviolentes douleurs de type pulsatif apparaissantapparaissant
à l'intérieur d'une fosse lombaire. Il s'agit d'uneà l'intérieur d'une fosse lombaire. Il s'agit d'une suppurationsuppuration du rein ou dedu rein ou de
son enveloppe portant alors le nom deson enveloppe portant alors le nom de phlegmon périnéphrétiquephlegmon périnéphrétique ..
L'abcès du rein est dû à une infection parL'abcès du rein est dû à une infection par des staphylocoquesdes staphylocoques . Le plus. Le plus
souvent cette maladie fait suite à unesouvent cette maladie fait suite à une septicémiesepticémie..
GangrèneGangrène
LaLa gangrènegangrène est uneest une nécrosenécrose des tissus causée par unedes tissus causée par une
obstruction artérielle parobstruction artérielle par embolieembolie,, chocchoc,, infectioninfection ou parou par
l’exposition à un froid intense.l’exposition à un froid intense.
Gangrène » vient duGangrène » vient du latinlatin gangraena et dugangraena et du grecgrec gagrainagagraina
(γάγγραινα), qui signifie la putréfaction des tissus(γάγγραινα), qui signifie la putréfaction des tissus
Son origine est le plus souvent liée à l’interruptionSon origine est le plus souvent liée à l’interruption
prolongée ou au ralentissement extrême de l’irrigationprolongée ou au ralentissement extrême de l’irrigation
sanguine.sanguine.
Dans les siècles passés, les blessures de guerre malDans les siècles passés, les blessures de guerre mal
traitées et infectées amenaient les victimes à la gangrènetraitées et infectées amenaient les victimes à la gangrène
puis à l'puis à l'amputationamputation d'un membre.d'un membre.
En l’absence d’apport d’En l’absence d’apport d’oxygèneoxygène, les tissus meurent, puis, les tissus meurent, puis
sese putréfientputréfient..
Les principaux types de gangrèneLes principaux types de gangrène
• La gangrène sècheLa gangrène sèche survient à la suite de l’obstruction ou de lasurvient à la suite de l’obstruction ou de la
sclérosesclérose d’un ou plusieurs vaisseaux sanguins, généralement uned’un ou plusieurs vaisseaux sanguins, généralement une artériteartérite,,
uneune embolieembolie ou uneou une thrombosethrombose. Elle se caractérise par l’apparition de. Elle se caractérise par l’apparition de
tissus de couleur sombre, généralement noirs et desséchés.tissus de couleur sombre, généralement noirs et desséchés.
• La gangrène blancheLa gangrène blanche ou laiteuse survient à la suite d’un arrêtou laiteuse survient à la suite d’un arrêt
momentané ou durable de la circulation sanguine. Elle se caractérise parmomentané ou durable de la circulation sanguine. Elle se caractérise par
l’apparition de tissus de couleur blanche, proche de la couleur du lait.l’apparition de tissus de couleur blanche, proche de la couleur du lait.
• La gangrène humideLa gangrène humide survient généralement sur une gangrène sèchesurvient généralement sur une gangrène sèche
ou après une infection bactérienne. Elle se caractérise par un gonflementou après une infection bactérienne. Elle se caractérise par un gonflement
et une décomposition des tissus accompagnés d’un suintement et d’uneet une décomposition des tissus accompagnés d’un suintement et d’une
putréfaction de plus en plus abondante.putréfaction de plus en plus abondante.
• LaLa gangrène gazeusegangrène gazeuse se caractérise par une infection microbienne àse caractérise par une infection microbienne à
germes anaérobies (commegermes anaérobies (comme Clostridium perfringensClostridium perfringens de type A), et unede type A), et une
production de gaz au sein du tissu infecté. Celle-ci se déclare aprèsproduction de gaz au sein du tissu infecté. Celle-ci se déclare après
souillure des plaies par de la terre, des instruments ou dessouillure des plaies par de la terre, des instruments ou des mainsmains sales. Ilsales. Il
en résulte une sensation de crépitement, parfois perceptible lorsqu’onen résulte une sensation de crépitement, parfois perceptible lorsqu’on
palpe les zones concernées. Ces infections sont fréquentes sur des plaiespalpe les zones concernées. Ces infections sont fréquentes sur des plaies
de guerre ; elles se contractent aussi après contamination lors d’unede guerre ; elles se contractent aussi après contamination lors d’une
intervention chirurgicaleintervention chirurgicale. Elles restent graves malgré les. Elles restent graves malgré les antibiotiquesantibiotiques etet
D'autres types deD'autres types de
gangrènegangrène
• UlcérationUlcération sur unsur un pied diabétiquepied diabétique avec une gangrène sèche centrale et uneavec une gangrène sèche centrale et une
gangrène humide périphérique.gangrène humide périphérique.
• Gangrène dermique aiguëGangrène dermique aiguë appelée aussi fasciite nécrosante ou gangrèneappelée aussi fasciite nécrosante ou gangrène
d’origine streptococcique est due à uned’origine streptococcique est due à une infectioninfection par unpar un streptocoquestreptocoque dudu
groupe A.groupe A.
• Gangrène hospitalièreGangrène hospitalière
• Gangrène de Lasègue Gangrène de Lasègue : gangrène des: gangrène des bronchesbronches et deset des poumonspoumons,,
caractérisée par une forte odeur des expectorations et de l’haleine.caractérisée par une forte odeur des expectorations et de l’haleine.
• Gangrène symétrique des extrémitésGangrène symétrique des extrémités : gangrène consécutive à la maladie : gangrène consécutive à la maladie
de Raynaud (troubles de lade Raynaud (troubles de la circulationcirculation, généralement, aux bouts des, généralement, aux bouts des doigtsdoigts).).
• Gangrène de FournierGangrène de Fournier : gangrène qui se caractérise par un gonflement du : gangrène qui se caractérise par un gonflement du
scrotumscrotum..
• Gangrène diabétiqueGangrène diabétique : chez un : chez un diabétiquediabétique, la gangrène se caractérise par, la gangrène se caractérise par
des lésions au niveau des terminaisons cutanées.des lésions au niveau des terminaisons cutanées.
• Une plaie qui ne cicatrise pas est dangereuse chez unUne plaie qui ne cicatrise pas est dangereuse chez un diabétiquediabétique..
• Gangrène pulmonaireGangrène pulmonaire : gangrène qui atteint les tissus pulmonaires, : gangrène qui atteint les tissus pulmonaires,
provoque généralement la mort.provoque généralement la mort.
• Gangrène sénileGangrène sénile : gangrène qui atteint la personne âgée. : gangrène qui atteint la personne âgée.
• NomaNoma: gangrène fulgurante du visage.: gangrène fulgurante du visage.
Les symptômesLes symptômes
• dans tous les types de gangrène, le premierdans tous les types de gangrène, le premier symptômesymptôme est uneest une
perte de laperte de la sensibilitésensibilité et de laet de la mobilitémobilité..
• La zone atteinte devient froide, prend progressivement uneLa zone atteinte devient froide, prend progressivement une
coloration sombre et finalement, se nécrose.coloration sombre et finalement, se nécrose.
• Les tissus gangrenés sont fréquemment sujets à desLes tissus gangrenés sont fréquemment sujets à des
surinfections bactériennes et, lorsqu’ils sont trop infectés, unesurinfections bactériennes et, lorsqu’ils sont trop infectés, une
gangrène gazeuse apparaît.gangrène gazeuse apparaît.
• Dans le cas d’une gangrène gazeuse, la période d’incubation estDans le cas d’une gangrène gazeuse, la période d’incubation est
de 18 à 36 heures. Très vite, des bulles remplies d’un liquidede 18 à 36 heures. Très vite, des bulles remplies d’un liquide
violet apparaissent. La multiplication des germes entraîne uneviolet apparaissent. La multiplication des germes entraîne une
quantité importante de gaz dont l’odeur est nauséabonde. À laquantité importante de gaz dont l’odeur est nauséabonde. À la
palpation, on entend une crépitation due aux bulles de gaz.palpation, on entend une crépitation due aux bulles de gaz.
Ensuite, la peau se fragilise et devient marron ou même noire.Ensuite, la peau se fragilise et devient marron ou même noire.
• LaLa températuretempérature s’élever fortement et souffre de douleur intense.s’élever fortement et souffre de douleur intense.
• LaLa rythme cardiaquerythme cardiaque s’augmente.s’augmente.
• Le patient estLe patient est très fatiguétrès fatigué et saet sa tension artérielletension artérielle diminue.diminue.
Les parties du corps les plusLes parties du corps les plus
exposéesexposées
• La gangrène peut atteindreLa gangrène peut atteindre toutes lestoutes les
parties du corpsparties du corps mais les zones les plusmais les zones les plus
touchées sont les extrémités comme lestouchées sont les extrémités comme les
orteilsorteils, les, les piedspieds, les, les doigtsdoigts et leset les mainsmains..
• Cependant, lesCependant, les viscèresviscères comme lescomme les
poumonspoumons, les, les intestinsintestins, le, le foiefoie… peuvent… peuvent
aussi être atteints.aussi être atteints.
La gangrène peut apparaître dans lesLa gangrène peut apparaître dans les
cas suivantscas suivants : :
• UneUne plaieplaie
• Une égratignure légèrement plus profonde que d'habitudeUne égratignure légèrement plus profonde que d'habitude
• UneUne hémorroïdehémorroïde
• UnUn diverticulediverticule
• UneUne fissure analefissure anale
• Une rupture de l'Une rupture de l'urètreurètre
• UneUne angiopathieangiopathie
• UneUne intervention chirurgicaleintervention chirurgicale
• Une blessure suite à la pénétration d'un objet dans l'Une blessure suite à la pénétration d'un objet dans l'abdomenabdomen
• UneUne contusioncontusion
• UnUn ulcèreulcère
• UnUn abcèsabcès
Certaines maladies dont le diabète facilitent l'apparition de la gangrèneCertaines maladies dont le diabète facilitent l'apparition de la gangrène
La gangrène ne se développe jamais sur une peau saine.La gangrène ne se développe jamais sur une peau saine.
La préventionLa prévention
• Les soins réguliers et le nettoyage des plaies, à l’aideLes soins réguliers et le nettoyage des plaies, à l’aide
d’antiseptique, suffisent généralement à éviter l’apparition de lad’antiseptique, suffisent généralement à éviter l’apparition de la
gangrène.gangrène.
• Il n’existe pas de vaccins, ni de traitements préventifs.Il n’existe pas de vaccins, ni de traitements préventifs.
• Cependant, une bonneCependant, une bonne hygiènehygiène, la consultation d’un médecin, la consultation d’un médecin
généraliste dès les premiers signes suspects pourraient évitergénéraliste dès les premiers signes suspects pourraient éviter
une propagation de cette maladie.une propagation de cette maladie.
• Il est également recommandé de garder les mains et les piedsIl est également recommandé de garder les mains et les pieds
au chaud et d’éviter de porter des chaussures serrées.au chaud et d’éviter de porter des chaussures serrées.
• Les personnes âgées, les personnes diabétiques, et lesLes personnes âgées, les personnes diabétiques, et les
personnes souffrant d’une mauvaisecirculation(l’personnes souffrant d’une mauvaisecirculation(l’artérioscléroseartériosclérose))
doivent aussi être très vigilantes lorsqu’elles ont desdoivent aussi être très vigilantes lorsqu’elles ont des infectionsinfections
auxaux piedspieds et auxet aux mainsmains..
Les traitementsLes traitements
• La gangrène se développe rapidement. Un début de gangrèneLa gangrène se développe rapidement. Un début de gangrène
peut être enrayé et on peut espérer une réparation plus oupeut être enrayé et on peut espérer une réparation plus ou
moins complète des tissus, avec une élimination progressivemoins complète des tissus, avec une élimination progressive
des tissus détruits. Lesdes tissus détruits. Les antibiotiquesantibiotiques seuls, ne sontseuls, ne sont
généralement pas suffisants pour guérir.généralement pas suffisants pour guérir.
Il existeIl existe trois grands principestrois grands principes pour l’enrayer :pour l’enrayer :
• D’abord,D’abord, la prise d’antibiotiquesla prise d’antibiotiques ralentit l’infection. Ceux-ciralentit l’infection. Ceux-ci
luttent contre les bactéries.luttent contre les bactéries.
• Ensuite,Ensuite, l’intervention d’un chirurgienl’intervention d’un chirurgien qui enlèvera les tissusqui enlèvera les tissus
infectés ou morts, pour arrêter la propagation; cette étape estinfectés ou morts, pour arrêter la propagation; cette étape est
aussi très importante et permet généralement d’éviteraussi très importante et permet généralement d’éviter
l’amputation, lorsqu’il s’agit d’un membre.l’amputation, lorsqu’il s’agit d’un membre.
• Enfin, par l’Enfin, par l’oxygénothérapie hyperbareoxygénothérapie hyperbare, le malade est placé, le malade est placé
dans un caisson, une citerne métallique scellée et remplie d’dans un caisson, une citerne métallique scellée et remplie d’
oxygèneoxygène à haute pression. La pression force l’oxygène àà haute pression. La pression force l’oxygène à
pénétrer dans les tissus afin d’arrêter la propagation despénétrer dans les tissus afin d’arrêter la propagation des
bactéries.bactéries.
Aujourd’hui, les antibiotiques et la chirurgie sont les plus souventAujourd’hui, les antibiotiques et la chirurgie sont les plus souvent
utilisés et sont les plus efficaces. Actuellement, 80 % desutilisés et sont les plus efficaces. Actuellement, 80 % des
• Il arrive que des parties de peau soientIl arrive que des parties de peau soient
détruites et que l’on pratique desdétruites et que l’on pratique des greffes degreffes de
peau.peau.
• Les prothèsesLes prothèses, elles, assurent le remplacement, elles, assurent le remplacement
d’un membre amputé.d’un membre amputé.
• L'asticothérapie permet de détruire les cellulesL'asticothérapie permet de détruire les cellules
mortes en laissant les cellules vivantes intactesmortes en laissant les cellules vivantes intactes
((L’L’asticothérapieasticothérapie, ou, ou larvothérapielarvothérapie, désigne le soin apporté, désigne le soin apporté
à une plaie des tissus mous par les asticots de laà une plaie des tissus mous par les asticots de la mouchemouche
verteverte ((Lucilia sericataLucilia sericata). Les asticots de cette mouche ont la). Les asticots de cette mouche ont la
propriété de ne consommer que les tissus nécrosés, de faciliterpropriété de ne consommer que les tissus nécrosés, de faciliter
la cicatrisation des tissus sains en stimulant la production dela cicatrisation des tissus sains en stimulant la production de
tissus cicatriciels, tout en désinfectant les plaies sans usagetissus cicatriciels, tout en désinfectant les plaies sans usage
d’antibiotiquesd’antibiotiques))
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  • 1. Infections aiguesInfections aigues des parties mollesdes parties molles Dr. GLOD MIHAIDr. GLOD MIHAI
  • 2. DéfinitionDéfinition • les infections aigues des parties mollesles infections aigues des parties molles regroupent une variété très importanteregroupent une variété très importante d’infections allant de la simple folliculited’infections allant de la simple folliculite (infection d’un follicule pileux) à la gravissime(infection d’un follicule pileux) à la gravissime cellulite sous cutanée diffuse engageant lecellulite sous cutanée diffuse engageant le pronostic vital.pronostic vital. • Le point commun réunissant ces différentesLe point commun réunissant ces différentes pathologies est la colonisation infectieuse lepathologies est la colonisation infectieuse le plus souvent bactérienne du tissu sous cutanéplus souvent bactérienne du tissu sous cutané et surtout graisseux, aux défenses minimeset surtout graisseux, aux défenses minimes contre l’infectioncontre l’infection
  • 3. Bactériologie, germes en cause :Bactériologie, germes en cause : • Bactéries aérobies : Cocci gram +  StaphylocoqueBactéries aérobies : Cocci gram +  Staphylocoque StreptocoqueStreptocoque Bacilles gram + raresBacilles gram + rares Bacilles gram - E coli, Protéus,Bacilles gram - E coli, Protéus, PyocyaniquePyocyanique • Bactéries anaérobies : Cocci gram + : streptocoqueBactéries anaérobies : Cocci gram + : streptocoque Bacilles gram + : ClostridiumBacilles gram + : Clostridium perfringensperfringens Bacilles gram –Bacilles gram – • SpirochetesSpirochetes • MycosesMycoses • ParasitosesParasitoses
  • 4. LES INFECTIONSLES INFECTIONS LOCALISEESLOCALISEES   • Les lésions cutanées:Les lésions cutanées: ErysipèleErysipèle FolliculiteFolliculite FuroncleFuroncle Anthrax Anthrax  HidrosadéniteHidrosadénite PanarisPanaris • Les lésions sous cutanée:Les lésions sous cutanée: PhlegmonPhlegmon Abcès chaudAbcès chaud CelluliteCellulite LymphangiteLymphangite FasciitesFasciites nécrosantesnécrosantes TTétanosétanos
  • 5. L'L'érysipèleérysipèle L'L'érysipèleérysipèle ouou érésipèleérésipèle (nom masculin) du grec(nom masculin) du grec ἐρυσίπελαςἐρυσίπελας (peau rouge), est une dermo-hypodermite(peau rouge), est une dermo-hypodermite aiguë bactérienne (streptocoque b-hémolytique)aiguë bactérienne (streptocoque b-hémolytique) nonnon nécrosante (nécrosante (infectioninfection dudu dermederme et de l'et de l'hypodermehypoderme)) survenant autour d'une affection cutanée mal ou nonsurvenant autour d'une affection cutanée mal ou non soignée (soignée (plaieplaie,, impétigoimpétigo, lésion, lésion mycosiquemycosique des plisdes plis (intertrigo), etc.) ou d'un orifice naturel (œil, nez, etc.).(intertrigo), etc.) ou d'un orifice naturel (œil, nez, etc.). • Il atteint surtout les adultes après 60 ans. Plus deIl atteint surtout les adultes après 60 ans. Plus de 85 % des érysipéles surviennent aux membres85 % des érysipéles surviennent aux membres inférieursinférieurs • Facteurs favorisants:Facteurs favorisants: aantécédents d'érysipèle,ntécédents d'érysipèle, plaies, ulcérations cutanées, traumatismes post-plaies, ulcérations cutanées, traumatismes post- opératoires, intertrigo des orteils, psoriasis, eczéma,opératoires, intertrigo des orteils, psoriasis, eczéma, œdème chronique, surpoids, diabète, artériopathieœdème chronique, surpoids, diabète, artériopathie des membres inférieurs.des membres inférieurs.
  • 6. Diagnostic cliniqueDiagnostic clinique • Grosse jambe rouge aigue fébrileGrosse jambe rouge aigue fébrile - Douleur, chaleur, rougeur, toumors/ Jambe en poteau / ADP- Douleur, chaleur, rougeur, toumors/ Jambe en poteau / ADP - La peau est rouge, luisante et douloureuse : c'est le placard cutané- La peau est rouge, luisante et douloureuse : c'est le placard cutané inflammatoire. Uninflammatoire. Un œdèmeœdème apparaît très fréquemment.apparaît très fréquemment. - 80% des cas atteignent sur les membres inférieurs, 20% sur le membre- 80% des cas atteignent sur les membres inférieurs, 20% sur le membre supérieursupérieur - Recherche d'une porte d'entrée- Recherche d'une porte d'entrée -Recherche de facteurs favorisants (Diabète, veines... )-Recherche de facteurs favorisants (Diabète, veines... ) • Les signes générauxLes signes généraux sont marqués, avec unesont marqués, avec une fièvrefièvre élevée (absenteélevée (absente dans 30 % des cas), survenant de manière très brutale, et pouvant êtredans 30 % des cas), survenant de manière très brutale, et pouvant être compliquée par des troubles de la conscience.compliquée par des troubles de la conscience. • Au niveau du visage, il existe un bourrelet périphérique délimitantAu niveau du visage, il existe un bourrelet périphérique délimitant l'érysipèle, alors qu'il est absent lorsque l'érysipèle atteint les membresl'érysipèle, alors qu'il est absent lorsque l'érysipèle atteint les membres inférieurs.inférieurs. • UneUne adénopathieadénopathie satellite ou unesatellite ou une lymphangitelymphangite sont parfois présentes. Lasont parfois présentes. La recherche d'une porte d'entrée infectieuse est indispensable, mais elle n'estrecherche d'une porte d'entrée infectieuse est indispensable, mais elle n'est pas toujours retrouvée (cas d'une simple lésion primaire par grattage parpas toujours retrouvée (cas d'une simple lésion primaire par grattage par exemple).exemple). • Diagnostic différentiel:Diagnostic différentiel: fasciite nécrosantefasciite nécrosante dont les signes de gravitédont les signes de gravité sont l'hypoesthésie cutanée, l'aspect cyanosé de la peau, les formationssont l'hypoesthésie cutanée, l'aspect cyanosé de la peau, les formations bulleuses hémorragiques, l'odeur ;bulleuses hémorragiques, l'odeur ; thrombose veineuse profondethrombose veineuse profonde ; ; dermatite de stase ; ou eczéma aigudermatite de stase ; ou eczéma aigu
  • 7.
  • 8.
  • 9. TraitementTraitement • ReposRepos • antisepsie de la porte d'entrée etantisepsie de la porte d'entrée et des autre soins locaux adaptésdes autre soins locaux adaptés • L'antibiothérapieL'antibiothérapie réduit la mortalité, les complications et la durée de l'infection.réduit la mortalité, les complications et la durée de l'infection. 90 % des érysipèles guérissent sous antibiothérapie. Le traitement de90 % des érysipèles guérissent sous antibiothérapie. Le traitement de référence est laréférence est la pénicilline Gpénicilline G en IV à la dose de 12 millions par jour pendant 5 àen IV à la dose de 12 millions par jour pendant 5 à 10 jours, suivi par la pénicilline V orale jusqu'à l'amélioration des signes10 jours, suivi par la pénicilline V orale jusqu'à l'amélioration des signes inflammatoires locaux. En cas d'allergie à la pénicilline, lesinflammatoires locaux. En cas d'allergie à la pénicilline, les macrolidesmacrolides sontsont utilisés, voire lautilisés, voire la pristinamycinepristinamycine (2 à 3 g par jour).(2 à 3 g par jour). • Pour prévenir les récidives, il faut traiter les portes d'entrée (intertrigos,Pour prévenir les récidives, il faut traiter les portes d'entrée (intertrigos, ulcérations cutanées), réduire le lymphœdème. Une antibiothérapie préventiveulcérations cutanées), réduire le lymphœdème. Une antibiothérapie préventive peut réduire le nombre de récidives : 2,4 millions d'unités toutes les 3peut réduire le nombre de récidives : 2,4 millions d'unités toutes les 3 semaines.semaines. • les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) devraient être évités, sontles anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) devraient être évités, sont réputés responsables d'évolutions nécrosantes.réputés responsables d'évolutions nécrosantes. • l'héparinothérapie prophylactique n'est pas systématique, sauf antécédentl'héparinothérapie prophylactique n'est pas systématique, sauf antécédent phlébitiquephlébitique • en cas d'érysipèles de jambe répétés, avec risque de lymphoedème fixé, unen cas d'érysipèles de jambe répétés, avec risque de lymphoedème fixé, un relais par pénicilline retard à titre préventif peut-être proposé pendant quelquesrelais par pénicilline retard à titre préventif peut-être proposé pendant quelques mois (p.ex:mois (p.ex: benzathine benzylpénicillinebenzathine benzylpénicilline DCI 2,4 MUI I.M./ 15 joursDCI 2,4 MUI I.M./ 15 jours (EXTENCILLINE®), ou(EXTENCILLINE®), ou pénicilline Vpénicilline V orale ORACILLINE®).orale ORACILLINE®). • La cause du lymphoedème initial ou favorisant doit être prise en compteLa cause du lymphoedème initial ou favorisant doit être prise en compte (contention élastique, drainage lymphatique manuel).(contention élastique, drainage lymphatique manuel). • rappel de vaccination anti-tétaniquerappel de vaccination anti-tétanique
  • 10. FolliculiteFolliculite • LaLa folliculitefolliculite est uneest une inflammationinflammation « bénigne » des follicules pilo-sébacés .« bénigne » des follicules pilo-sébacés . On l'appelle aussi sycosis. Sa forme grave est le sycosis staphylococcique.On l'appelle aussi sycosis. Sa forme grave est le sycosis staphylococcique. • Elle peut donc survenir à tous les endroits pourvus de poils : visage, tronc,Elle peut donc survenir à tous les endroits pourvus de poils : visage, tronc, cuisses, fesses, cuir chevelu ou autres. La forme la plus courante estcuisses, fesses, cuir chevelu ou autres. La forme la plus courante est infectieuse et due auinfectieuse et due au staphylocoque doréstaphylocoque doré, plus rarement mycosique, plus rarement mycosique (champignon), mais il existe des formes non infectieuses.(champignon), mais il existe des formes non infectieuses. • Lorsqu'elle est aiguë et profonde, elle prend le nom deLorsqu'elle est aiguë et profonde, elle prend le nom de furonclefuroncle .. • À l'ultime stade supérieur, c'estÀ l'ultime stade supérieur, c'est l'anthraxl'anthrax .. • Dans les folliculites chroniques ou récidivantes, il faut rechercher uneDans les folliculites chroniques ou récidivantes, il faut rechercher une cause plus profonde qui entretient le système de défense immunitaire encause plus profonde qui entretient le système de défense immunitaire en équilibre précaire. A la base, il y a parfois une affection de type généraléquilibre précaire. A la base, il y a parfois une affection de type général (dont le chef de file est le diabète). Cherche également la présence de(dont le chef de file est le diabète). Cherche également la présence de staphylocoquesstaphylocoques dans des zones inhabituelles (partie antérieure de ladans des zones inhabituelles (partie antérieure de la narine ou anus).narine ou anus). • CliniqueClinique: Une petite plaque rouge gênante au début, ne disparaissant pas: Une petite plaque rouge gênante au début, ne disparaissant pas malgré une toilette soigneuse, dmalgré une toilette soigneuse, devenue rapidement douloureuse et finissantevenue rapidement douloureuse et finissant par suppurerpar suppurer • Le traitementLe traitement: Une hygiène locale rigoureuse ( tamponnage  avec un: Une hygiène locale rigoureuse ( tamponnage  avec un antiseptique localantiseptique local 3 fois par jour) pendant au moins 15 jours.3 fois par jour) pendant au moins 15 jours. L'application d'une pommade antibiotique après chaque nettoyage.L'application d'une pommade antibiotique après chaque nettoyage. Prescription d'un antibiotique par voie générale si l'infection prend un aspectPrescription d'un antibiotique par voie générale si l'infection prend un aspect traînant et extensif (7 à 8 jours). Prescription d'un antifongique par voietraînant et extensif (7 à 8 jours). Prescription d'un antifongique par voie orale pendant 15 jours si l'on soupçonne la présence d'un champignon.orale pendant 15 jours si l'on soupçonne la présence d'un champignon.
  • 11.
  • 12. FuroncleFuroncle • LeLe furonclefuroncle est uneest une folliculitefolliculite profonde avecprofonde avec nécrosenécrose périfolliculaire dont lepérifolliculaire dont le germe responsable est legerme responsable est le staphylocoque doréstaphylocoque doré ((staphylococcus aureusstaphylococcus aureus), ce), ce qui provoque la suppuration et la nécrose du follicule et duqui provoque la suppuration et la nécrose du follicule et du dermederme avoisinant.avoisinant. • A noter desA noter des localisation dangereuseslocalisation dangereuses : lèvre supérieure et aile du nez, car le : lèvre supérieure et aile du nez, car le territoire de drainage peut ensemencer les territoires cérébraux et donnerterritoire de drainage peut ensemencer les territoires cérébraux et donner surtout des phlébites cérébrales et constituer un véritable AVC septique.surtout des phlébites cérébrales et constituer un véritable AVC septique. • CliniqueClinique se manifeste par l'apparition progressive d'une tuméfactionse manifeste par l'apparition progressive d'une tuméfaction conique, rouge, chaude et très douloureuse, autour d'un poil. Au sommet deconique, rouge, chaude et très douloureuse, autour d'un poil. Au sommet de la tuméfaction apparaît unela tuméfaction apparaît une pustulepustule jaunâtre qui va bientôt s'ouvrir, et lejaunâtre qui va bientôt s'ouvrir, et le bourbillon s'élimine. S'accompagne debourbillon s'élimine. S'accompagne de lymphangitelymphangite, d', d'adénopathieadénopathie et deet de fièvrefièvre. Il peut y avoir aussi des lésions multiples et récidivantes (la. Il peut y avoir aussi des lésions multiples et récidivantes (la furonculosefuronculose). L'). L'anthraxanthrax, plus grave, est formé par l'évolution simultanée et la, plus grave, est formé par l'évolution simultanée et la réunion de plusieurs furoncles.Lesréunion de plusieurs furoncles.Les myasesmyases furoncloïdes (ex :furoncloïdes (ex : ver macaquever macaque)) peuvent aboutir aux mêmes symptômes.peuvent aboutir aux mêmes symptômes. • Les complications locales sont possibles à type de lymphangite,Les complications locales sont possibles à type de lymphangite, d’adénopathies dans le territoire de drainaged’adénopathies dans le territoire de drainage et l’abces.et l’abces. • TraitementTraitement.. Il ne faut jamais manipuler un furoncle, pour éviter laIl ne faut jamais manipuler un furoncle, pour éviter la dissémination du germe dans les tissus sous-cutanés, ce qui provoqueraitdissémination du germe dans les tissus sous-cutanés, ce qui provoquerait unun érysipèleérysipèle. Il convient de réaliser un. Il convient de réaliser un pansement antiseptiquepansement antiseptique en attendanten attendant la maturation. Unela maturation. Une excisionexcision chirurgicale pourra être utile dans certaineschirurgicale pourra être utile dans certaines formes. Lesformes. Les antibiotiquesantibiotiques ne sont justifiés que dans les formes graves.Lane sont justifiés que dans les formes graves.La vaccinothérapie est prescrite dans les formes récidivantes.vaccinothérapie est prescrite dans les formes récidivantes.
  • 13.
  • 14. AnthraxAnthrax • Agglomération de furoncles. Plaques plusAgglomération de furoncles. Plaques plus ou moins étendue, modérément rouge saillanteou moins étendue, modérément rouge saillante et douloureuse, insomniante. L’examen attentifet douloureuse, insomniante. L’examen attentif montre la présence de plusieurs fistules. Il existemontre la présence de plusieurs fistules. Il existe également parfois des nécroses cutanées enégalement parfois des nécroses cutanées en regard. Leur localisation préférentielle est situéeregard. Leur localisation préférentielle est située dans les zones séborrhéiques : nuque, dos,dans les zones séborrhéiques : nuque, dos, thorax. Son traitement passe le plus souvent parthorax. Son traitement passe le plus souvent par la mise à plat chirurgicale de cette formela mise à plat chirurgicale de cette forme d’abcèsd’abcès
  • 15. AnthraxAnthrax • AnthraxAnthrax is anis an acuteacute diseasedisease caused by thecaused by the bacteriumbacterium Bacillus anthracisBacillus anthracis. Most forms of the. Most forms of the disease are lethal, and it affects both humansdisease are lethal, and it affects both humans and other animals. There are effective vaccinesand other animals. There are effective vaccines against anthrax, and some forms of the diseaseagainst anthrax, and some forms of the disease respond well to antibiotic treatment.respond well to antibiotic treatment.
  • 16.
  • 17. les hydrosadénitesles hydrosadénites • la maladie de Verneuil se caractérise par des lésions nodulaires, inflammatoires et douloureuses des grandsla maladie de Verneuil se caractérise par des lésions nodulaires, inflammatoires et douloureuses des grands plis (aisselles, aine) évoluantplis (aisselles, aine) évoluant chroniquechronique vers la suppuration et la fistulisation.Le traitement est médical etvers la suppuration et la fistulisation.Le traitement est médical et chirurgical et demande impérativement de ne pas confondre la chronicité et la récidive au moment de sonchirurgical et demande impérativement de ne pas confondre la chronicité et la récidive au moment de son diagnosticdiagnostic • Les causes: une atteinte suppurative de la glande sudorale apocrine avec extensionLes causes: une atteinte suppurative de la glande sudorale apocrine avec extension secondaire au follicule pilo-sébacé à l'origine d'inflammation puis d'abcédation locale. Lasecondaire au follicule pilo-sébacé à l'origine d'inflammation puis d'abcédation locale. La maladie est favorisée par la surcharge pondérale, le tabac, le manque d’hygiène.maladie est favorisée par la surcharge pondérale, le tabac, le manque d’hygiène. • Clinique: Au stade précoce, les zones inflammatoires limitées peuvent être confonduesClinique: Au stade précoce, les zones inflammatoires limitées peuvent être confondues avec de l'acné ou de simples abcès. L'évolution est variable et peut être fluctuante. Onavec de l'acné ou de simples abcès. L'évolution est variable et peut être fluctuante. On peut observer dans les cas les plus graves de vastes placards inflammatoires purulents.peut observer dans les cas les plus graves de vastes placards inflammatoires purulents. • Les traitements peuvent changer, dépendre de la présentation et la sévérité de la maladie.Les traitements peuvent changer, dépendre de la présentation et la sévérité de la maladie. En raison du peu d'étude de cette maladie, l'efficacité des médicaments et des thérapiesEn raison du peu d'étude de cette maladie, l'efficacité des médicaments et des thérapies énumérées ci-dessous n'est pas encore claire, et les patients devraient discuter toutes lesénumérées ci-dessous n'est pas encore claire, et les patients devraient discuter toutes les options avec leur médecin ou dermatologue.options avec leur médecin ou dermatologue. - règles hygiéno-diététiques : diminution pondérale en cas d'obésité, hygiène, désinfection,- règles hygiéno-diététiques : diminution pondérale en cas d'obésité, hygiène, désinfection, éviter le rasage et l'épilation des zones atteintes, arrêt du tabacéviter le rasage et l'épilation des zones atteintes, arrêt du tabac - traitement anti-infectieux : antiseptiques, antibiotiques locaux ou oraux (pour diminuer- traitement anti-infectieux : antiseptiques, antibiotiques locaux ou oraux (pour diminuer l'inflammation et prévenir l'infection bactérienne)l'inflammation et prévenir l'infection bactérienne) injections de corticostéroïde d'intralesional (pour réduire l'inflammation)injections de corticostéroïde d'intralesional (pour réduire l'inflammation) - isotrétinoïne (Accutane® ou Roaccutane®), un traitement oral d'acné sous ordonnance- isotrétinoïne (Accutane® ou Roaccutane®), un traitement oral d'acné sous ordonnance (très controversé)(très controversé) - traitement endocrien : anti-androgènes- traitement endocrien : anti-androgènes - traitement anti-inflammatoire : injection sous-cutanée ou infusion d'IV (Médicament anti-- traitement anti-inflammatoire : injection sous-cutanée ou infusion d'IV (Médicament anti- inflammatoires d'TNF-alpha) telles que l'infliximab (etanercept®de) et le Remicadeinflammatoires d'TNF-alpha) telles que l'infliximab (etanercept®de) et le Remicade (Enbrel®). .(Enbrel®). . - traitement chirurgical: incision en urgence d'un abcès pour soulager la douleur et- traitement chirurgical: incision en urgence d'un abcès pour soulager la douleur et évacuer le pus si le traitement médical n'a pas pu éviter sa survenue ; cette incision n’asévacuer le pus si le traitement médical n'a pas pu éviter sa survenue ; cette incision n’as pas d’effet à moyen terme oupas d’effet à moyen terme ou exérèseexérèse limitée d'une lésion suppurative récidivantlimitée d'une lésion suppurative récidivant régulièrement au même endroit permettant une rémission prolongée ourégulièrement au même endroit permettant une rémission prolongée ou exérèseexérèse large d'unlarge d'un placard douloureux suppuratif permettant la guérison de cette localisation. La mauvaiseplacard douloureux suppuratif permettant la guérison de cette localisation. La mauvaise réputation de cette chirurgie large, accusée d'être mutilante n'est pas justifiée lorsqu’elleréputation de cette chirurgie large, accusée d'être mutilante n'est pas justifiée lorsqu’elle est réalisée dans de bonnes conditions.est réalisée dans de bonnes conditions.
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  • 22. LeLe panarispanaris• LeLe panarispanaris (du latin panaricium), est un terme général employé pour désigner « toutes les inflammations(du latin panaricium), est un terme général employé pour désigner « toutes les inflammations aiguës (des parties molles) des doigts, quelles que soient leur nature, leur étendue et leur profondeur . Le malaiguës (des parties molles) des doigts, quelles que soient leur nature, leur étendue et leur profondeur . Le mal blanc désigne uneblanc désigne une infectioninfection aiguë duaiguë du doigtdoigt, le plus souvent par un, le plus souvent par un staphylocoque doréstaphylocoque doré à l'occasion d'uneà l'occasion d'une blessure, avec formation deblessure, avec formation de puspus sous l'sous l'ongleongle.. • Évolution:Évolution:- à la peau (- à la peau (fistulisationfistulisation) et/ou aux tissus celluleux de la main et/ou des doigts : - à une articulation) et/ou aux tissus celluleux de la main et/ou des doigts : - à une articulation ((arthritearthrite caractérisée par une douleur spontanée quand l'articulation est mobilisée) et/ou: - à un ou plusieurscaractérisée par une douleur spontanée quand l'articulation est mobilisée) et/ou: - à un ou plusieurs tendontendon(s), avec éventuelle nécrose du tendon paralysant le doigt: - aux tissus(s), avec éventuelle nécrose du tendon paralysant le doigt: - aux tissus osseuxosseux ((ostéiteostéite qui nécessite unequi nécessite une radiographieradiographie pour être diagnostiquée avec certitude): - aux gainespour être diagnostiquée avec certitude): - aux gaines synovialessynoviales • Classifications:Classifications: Panaris péri-unguéal (ou tourniole), avec risque d'arthrite et atteinte du tendon extenseur:Panaris péri-unguéal (ou tourniole), avec risque d'arthrite et atteinte du tendon extenseur: Panaris de laPanaris de la pulpe du doigt;pulpe du doigt;Panaris de laPanaris de la face dorsale du doigtface dorsale du doigt; Panaris de la; Panaris de la face palmaire des phalangesface palmaire des phalanges (avec risque d'infection du tendon fléchisseur et de sa gaine : une douleur à la pression du cul-de-sac proxima(avec risque d'infection du tendon fléchisseur et de sa gaine : une douleur à la pression du cul-de-sac proxima doit faire penser à un phlegmon des gaines avec risque de nécrose du tendon); Panaris «doit faire penser à un phlegmon des gaines avec risque de nécrose du tendon); Panaris « en bouton deen bouton de chemise » :chemise » : deux collections (accumulation de pus) sont en communication transdermique, le risque étant quedeux collections (accumulation de pus) sont en communication transdermique, le risque étant que la collection profonde ne soit pas détectée.la collection profonde ne soit pas détectée. • Ethiologie:Ethiologie: staphylocoque doréstaphylocoque doré est responsable dans 65% des cas (près de deux cas sur trois);est responsable dans 65% des cas (près de deux cas sur trois); streptocoquesstreptocoques béta-hémolytiques sécrétant desbéta-hémolytiques sécrétant des toxinestoxines et détruisant rapidement les tissus sont en cause dans 15% des cas2;et détruisant rapidement les tissus sont en cause dans 15% des cas2; streptocoques viridans et desstreptocoques viridans et des entérobactériesentérobactéries sont responsables dans 12% des cas (sont responsables dans 12% des cas (Escherichia coliEscherichia coli,, ProteusProteus • Traitement:Traitement: vaccination antitétanique; bains du doigt (classiquement 3 bains de 10 minutes par jour) dansvaccination antitétanique; bains du doigt (classiquement 3 bains de 10 minutes par jour) dans une solution typeune solution type eau de Dakineau de Dakin, et surveillance pour détecter toute évolution défavorable et opérer - si, et surveillance pour détecter toute évolution défavorable et opérer - si nécessaire - à temps; rééducation à débuter dès possible (faisable dans le bain de solution antiseptique; desnécessaire - à temps; rééducation à débuter dès possible (faisable dans le bain de solution antiseptique; des prélèvements bactériologiques multiples doivent être faits; Le panaris au stade 2 ou 3 est traité par uneprélèvements bactériologiques multiples doivent être faits; Le panaris au stade 2 ou 3 est traité par une opération chirurgicaleopération chirurgicale (excision correspondant à l'ablation du pus et des tissus infectés. Le site est ensuite(excision correspondant à l'ablation du pus et des tissus infectés. Le site est ensuite laissé ouvert avec réalisation d'unlaissé ouvert avec réalisation d'un pansement graspansement gras toutes les 48 heures) qui entaille la partie inflammée pourtoutes les 48 heures) qui entaille la partie inflammée pour nettoyer lenettoyer le puspus s'y trouvant. L'opération est réalisée souss'y trouvant. L'opération est réalisée sous anesthésieanesthésie (générale ou plexique mais sans(générale ou plexique mais sans Anesthésie Loco-Régionale intraveineuse (Anesthésie Loco-Régionale intraveineuse (ALRIVALRIV) ni anesthésie locale. Des prélèvements bactériologiques) ni anesthésie locale. Des prélèvements bactériologiques multiples (pus et fragments de tissus infectés) sont faits au moment de l'opération.multiples (pus et fragments de tissus infectés) sont faits au moment de l'opération. AntibiothérapieAntibiothérapie (( amoxicillineamoxicilline--acide clavulaniqueacide clavulanique ouou pristinamycinepristinamycine en cas d’en cas d’allergieallergie auxaux bêta-lactaminesbêta-lactamines) : l'antibiothérapie) : l'antibiothérapie n’est pas nécessairement indiquée si l’excision est bien faite, mais elle est poursuivie en cas d'antibiothérapien’est pas nécessairement indiquée si l’excision est bien faite, mais elle est poursuivie en cas d'antibiothérapie prescrite avant la chirurgie et recommandée dans les signes régionaux ou généraux de réaction à une infectionprescrite avant la chirurgie et recommandée dans les signes régionaux ou généraux de réaction à une infection immunodépressionimmunodépression, suite d'une morsure ou présence de germes spécifiques (, suite d'une morsure ou présence de germes spécifiques (pasteurellosepasteurellose) ou souillures de la) ou souillures de la plaie, d’origine tellurique avec présence de germes anaérobies, dont par exempleplaie, d’origine tellurique avec présence de germes anaérobies, dont par exemple ClostridiumClostridium sppspp.), le patient.), le patient
  • 23.
  • 24. PhlegmonPhlegmon • PhlegmonPhlegmon est une propagationest une propagation diffusediffuse inflammatoiresinflammatoires processus avec formationprocessus avec formation de suppurative / purulentede suppurative / purulente exsudatexsudat ouou du pusdu pus . Ceci est le résultat de. Ceci est le résultat de l'inflammation purulente aiguë qui est duel'inflammation purulente aiguë qui est due à une infection bactérienne.à une infection bactérienne.
  • 25. ClassificationsClassifications • En évolution clinique: aiguë ou subaiguëEn évolution clinique: aiguë ou subaiguë • Par gravité de l'état: légère, moyenne ouPar gravité de l'état: légère, moyenne ou sévère (avec la diffusion à un autresévère (avec la diffusion à un autre emplacement)emplacement) • Par lieu:Par lieu: – Superficielles: cutanée, sous-cutanée, tissu interstitiel, intramusculaireSuperficielles: cutanée, sous-cutanée, tissu interstitiel, intramusculaire – Deep: médiastinale ou rétropéritonéaleDeep: médiastinale ou rétropéritonéale • En étiologie: unique ouEn étiologie: unique ou mix (par exemple: spores et non des spores anaérobiesmix (par exemple: spores et non des spores anaérobies formation)formation) • En pathogénie:En pathogénie: – par continuitatem (à travers les tissus voisins)par continuitatem (à travers les tissus voisins) – phlebitisphlebitis hématogène (par l'intermédiaire des veines non valvulaire comme plexushématogène (par l'intermédiaire des veines non valvulaire comme plexus veineux, par exemple face: v. pterygoideus → inflammation plexus veineux (veineux, par exemple face: v. pterygoideus → inflammation plexus veineux ( phlébitephlébite )) → formation d'un thrombus dans les veines de l'embolisation du thrombus dans →→ formation d'un thrombus dans les veines de l'embolisation du thrombus dans → venousus systèmes sinus)venousus systèmes sinus) – odontogenousodontogenous • Par caractère exsudatif:Par caractère exsudatif: – phlegmon purulentephlegmon purulente – phlegmon purulente-hémorragiquephlegmon purulente-hémorragique – phlegmon putridephlegmon putride • En présence de complications:En présence de complications: – avec complications (troubles de la mastication, l'ingestion, de la parole, le systèmeavec complications (troubles de la mastication, l'ingestion, de la parole, le système cardiovasculaire et respiratoire, une péritonite, lymphadénite, perte de conscience danscardiovasculaire et respiratoire, une péritonite, lymphadénite, perte de conscience dans les cas graves, etc)les cas graves, etc)
  • 26. cliniquescliniques -- Les caractéristiques systémiques d'infectionLes caractéristiques systémiques d'infection tels que la températuretels que la température corporelle (jusqu'à 38-40 ° C), fatigue générale, des frissons, des sueurs,corporelle (jusqu'à 38-40 ° C), fatigue générale, des frissons, des sueurs, des maux de tête, perte d'appétit).des maux de tête, perte d'appétit). - dolordolor,,calorcalor,,ruborrubor,,tumortumor,, functio laesafunctio laesa signes inflammatoires -signes inflammatoires - dolordolor (douleur(douleur localisée),localisée), CalorCalor (augmentation de la température locale des tissus),(augmentation de la température locale des tissus), rougeurrougeur (rougeur de la peau / hyperémie),(rougeur de la peau / hyperémie), tumoralestumorales (soit ou non clairement(soit ou non clairement délimitée tissus clairs gonflement),délimitée tissus clairs gonflement), functio laesafunctio laesa (diminuer touchés fonction).(diminuer touchés fonction). la gravité de l'état du patient avec phlegmons est directementla gravité de l'état du patient avec phlegmons est directement proportionnelle au degré de degré d'intoxication à savoir la gravité de laproportionnelle au degré de degré d'intoxication à savoir la gravité de la condition, le degré plus élevé de degré d'intoxication.condition, le degré plus élevé de degré d'intoxication. - DiagnosticDiagnostic • Les plaintes et les aspects cliniquesLes plaintes et les aspects cliniques • AnamnèseAnamnèse • Visuels et palpationsVisuels et palpations • leukocytosisleukocytosis Le test sanguin -Le test sanguin - leucocytoseleucocytose (jusqu'à 10-12 × 10 9 / L), la(jusqu'à 10-12 × 10 9 / L), la diminution ou l'absence d'éosinophiles niveau, déplacement de la différencediminution ou l'absence d'éosinophiles niveau, déplacement de la différence de nombre de globules blancs vers la gauche (neutrophilie), ESRde nombre de globules blancs vers la gauche (neutrophilie), ESR augmentation (jusqu'à 35-40 mm / h).augmentation (jusqu'à 35-40 mm / h). • test d'urine - présence de bactéries dans l'urine, augmentation detest d'urine - présence de bactéries dans l'urine, augmentation de leucocytes urinaires.leucocytes urinaires. • X-ray testX-ray test • échographieéchographie
  • 27. TraitementsTraitements • L'objectif principal du traitement est de supprimer la cause du processusL'objectif principal du traitement est de supprimer la cause du processus phlegmoneux afin de parvenir à un traitement efficace et la prévention dephlegmoneux afin de parvenir à un traitement efficace et la prévention de residives.residives. Si l'état du patient est doux et les signes de processus inflammatoires sontSi l'état du patient est doux et les signes de processus inflammatoires sont présentes sans signes d'infiltration, un traitement conservateur parprésentes sans signes d'infiltration, un traitement conservateur par antibiotiques est suffisant.antibiotiques est suffisant. Si l'état du patient est grave, cependant, l'exploitation immédiate estSi l'état du patient est grave, cependant, l'exploitation immédiate est généralement nécessaire à l'application du système de drainage.généralement nécessaire à l'application du système de drainage. Tous cesTous ces éléments sont fait sous anesthésie générale. Pendant le fonctionnement, léléments sont fait sous anesthésie générale. Pendant le fonctionnement, la cavité ou le lieu de processus phlegmoneux sont lavées avec uncavité ou le lieu de processus phlegmoneux sont lavées avec un antiseptique, des solutions antibiotiques et ferments proteolyic.antiseptique, des solutions antibiotiques et ferments proteolyic. En période post-opératoire, les patients sont traités avec des antibiotiquesEn période post-opératoire, les patients sont traités avec des antibiotiques par voie intraveineuse, haemosorbtion, vitaminothérapie.par voie intraveineuse, haemosorbtion, vitaminothérapie. -globulin or-globulin or anatoxin can be taken as immunotherapy. L'utilisation de i / v ou i / manatoxin can be taken as immunotherapy. L'utilisation de i / v ou i / m γγ-- globuline antistaphylococci ou anatoxine peut être considéré commeglobuline antistaphylococci ou anatoxine peut être considéré comme l'immunothérapiel'immunothérapie
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  • 31. abcèsabcès • UnUn abcèsabcès est uneest une collection de puscollection de pus se constituant dans une cavité etse constituant dans une cavité et repoussant progressivement les tissus en périphérie. Au départ, il existerepoussant progressivement les tissus en périphérie. Au départ, il existe uneune infection localeinfection locale , puis on constate une, puis on constate une destructiondestruction progressive deprogressive de ces tissus qui sont refoulés.ces tissus qui sont refoulés. • peuvent être :peuvent être : SuperficielsSuperficiels : le plus fréquent est le panaris (abcès au: le plus fréquent est le panaris (abcès au doigt), mais ils peuvent se rencontrer dans toute autre région du corps.doigt), mais ils peuvent se rencontrer dans toute autre région du corps. IlsIls sont visibles et palpables ousont visibles et palpables ou ProfondsProfonds : sur un organe interne (cerveau, foie,: sur un organe interne (cerveau, foie, poumon, rein). Leur gravité est fonction de leur localisation.poumon, rein). Leur gravité est fonction de leur localisation. • peuvent être:peuvent être: ChaudsChauds : provoqués par des microbes que l'on qualifie de: provoqués par des microbes que l'on qualifie de pyogènespyogènes (entraînant la production du(entraînant la production du puspus). Ils s'accompagnent d'un). Ils s'accompagnent d'un phénomène inflammatoire et d'un afflux important de globules blancsphénomène inflammatoire et d'un afflux important de globules blancs appelésappelés polynucléairespolynucléaires , dont le rôle est la destruction de ces microbes., dont le rôle est la destruction de ces microbes. L'abcès chaud se traduit par l'apparition d'uneL'abcès chaud se traduit par l'apparition d'une rougeurrougeur, d'une, d'une chaleurchaleur,, d'uned'une augmentation de volumeaugmentation de volume (tuméfaction), d'une(tuméfaction), d'une douleurdouleur, d'une, d'une fièvre élevéefièvre élevée , d'une augmentation des globules blancs (neutrophiles), d'une augmentation des globules blancs (neutrophiles) quand on effectue une analyse de sang. La fabrication de pus à l'intérieurquand on effectue une analyse de sang. La fabrication de pus à l'intérieur de la cavité close est à l'origine d'une augmentation de volume de l'abcès.de la cavité close est à l'origine d'une augmentation de volume de l'abcès. FroidsFroids : dus à la présence de la bactérie à l'origine de la tuberculose ou de: dus à la présence de la bactérie à l'origine de la tuberculose ou de certaines levures. Dans ce cas, l'abcès se constitue insidieusement et oncertaines levures. Dans ce cas, l'abcès se constitue insidieusement et on voit apparaître à la suite de la mort des tissus (voit apparaître à la suite de la mort des tissus (nécrosenécrose), une forme de pus), une forme de pus particulière que l'on appelle leparticulière que l'on appelle le caséumcaséum.. •
  • 32. • Zone collectée purulente, réalisant une cavité remplie de pus.Zone collectée purulente, réalisant une cavité remplie de pus. • Point de départ : plaie infectée, furoncle (surtout « manipulé »),Point de départ : plaie infectée, furoncle (surtout « manipulé »), plaie opératoire (abcès post opératoire en regard de la zoneplaie opératoire (abcès post opératoire en regard de la zone d’incision), et toute lésion avec franchissement de la barrièred’incision), et toute lésion avec franchissement de la barrière cutanée (injections).cutanée (injections). • Signes locaux : rougeur chaleur tuméfaction douleur.Signes locaux : rougeur chaleur tuméfaction douleur. • Signe généraux : fièvre frissons, croissance de la tuméfaction.Signe généraux : fièvre frissons, croissance de la tuméfaction. • En période collectée (importance de sa mise en évidence dansEn période collectée (importance de sa mise en évidence dans le cadre du traitement) il existe fluctuation de la collection.le cadre du traitement) il existe fluctuation de la collection. • Le traitementLe traitement passe essentiellement par la mise à platpasse essentiellement par la mise à plat chirurgicale de l’abcès en période de collection. Avant cettechirurgicale de l’abcès en période de collection. Avant cette période, il conviendra de réaliser des soins locaux (compressespériode, il conviendra de réaliser des soins locaux (compresses humides, pansement alcoolisés, antiphlogistine).humides, pansement alcoolisés, antiphlogistine). PAS D’ANTIBIOTIQUES sauf si cellulite associée.PAS D’ANTIBIOTIQUES sauf si cellulite associée. • Le traitement chirurgical passe par la mise à plat de l’abcès,Le traitement chirurgical passe par la mise à plat de l’abcès, l’effondrement de toutes les logettes, la réalisation d’unel’effondrement de toutes les logettes, la réalisation d’une bactériologie et le drainage éventuel.bactériologie et le drainage éventuel.
  • 33. Cellulite :Cellulite : • Inflammation des tissus mous avec tendance à la diffusion -> Tissu cutanéInflammation des tissus mous avec tendance à la diffusion -> Tissu cutané et sous cutané et tissu interstitiel. Il s’agit d’une forme grave de l’abcès avecet sous cutané et tissu interstitiel. Il s’agit d’une forme grave de l’abcès avec une tendance à la généralisation.une tendance à la généralisation. • Signes généraux : fièvre inappétences nauséeSignes généraux : fièvre inappétences nausée • Signes physiques ; rougeur + œdème, trames rougeâtres, LYMPHANGITE,Signes physiques ; rougeur + œdème, trames rougeâtres, LYMPHANGITE, ADENITEADENITE • Cette cellulite peut se développer au niveau du cou (suite à une angine), duCette cellulite peut se développer au niveau du cou (suite à une angine), du plancher de la bouche. Elle peut également avoir comme point de départplancher de la bouche. Elle peut également avoir comme point de départ des lésions proctologique (abcès de la marge) ou des perforationsdes lésions proctologique (abcès de la marge) ou des perforations digestives (sigmoïdites perforées) dans la paroi.digestives (sigmoïdites perforées) dans la paroi. • Le signe caractéristique est la CREPITATION NEIGEUSE sous cutanée, ilLe signe caractéristique est la CREPITATION NEIGEUSE sous cutanée, il n’y a PAS DE COLLECTION mais une infiltration de la graisse sousn’y a PAS DE COLLECTION mais une infiltration de la graisse sous cutanée.cutanée. • Le traitement passe par 2 étapes menées simultanément : le traitement deLe traitement passe par 2 étapes menées simultanément : le traitement de la causela cause de la cellulite d’une part et le traitement de la cellulite d’autre part.de la cellulite d’une part et le traitement de la cellulite d’autre part. Le traitement de la cellulite passe par sa mise à plat complète, la mise enLe traitement de la cellulite passe par sa mise à plat complète, la mise en place de pansements quotidiens parfois sous anesthésie générale dans lesplace de pansements quotidiens parfois sous anesthésie générale dans les cas les plus graves, l’association à une oxygénothérapie hyperbare et lacas les plus graves, l’association à une oxygénothérapie hyperbare et la mise en place d’antibiothérapie par voie systémique. Sa forme généraliséemise en place d’antibiothérapie par voie systémique. Sa forme généralisée est appelée gangrène gazeuseest appelée gangrène gazeuse
  • 34. • L'L'abcès sous phréniqueabcès sous phrénique qui correspond à unequi correspond à une collection purulentecollection purulente survenant en dessous du diaphragme est un exemple d'abcès pris ensurvenant en dessous du diaphragme est un exemple d'abcès pris en charge par la spécialité médicale de gastro-entérologie.charge par la spécialité médicale de gastro-entérologie. Les causes de l'abcès sous phrénique sont variables selon sa localisation.Les causes de l'abcès sous phrénique sont variables selon sa localisation. Un abcès sous phrénique droit qui est l'abcès sous phrénique le plusUn abcès sous phrénique droit qui est l'abcès sous phrénique le plus fréquent est le résultat d'une cholécystite, d'un ulcère gastroduodénal, d'unfréquent est le résultat d'une cholécystite, d'un ulcère gastroduodénal, d'un abcès du foie, d'une suppuration survenant autour ou à proximité du rein,abcès du foie, d'une suppuration survenant autour ou à proximité du rein, d'une séquelle de péritonite.d'une séquelle de péritonite. L'abcès primitif sous phrénique est un abcès qui n'est pas le résultat d'uneL'abcès primitif sous phrénique est un abcès qui n'est pas le résultat d'une infection abdominale.infection abdominale. L'abcèsL'abcès sous phrénique gauchesous phrénique gauche est beaucoup plus rare que l'abcèsest beaucoup plus rare que l'abcès sous phrénique droit. Il est le plus souvent le résultat d'un infarctus (déficitsous phrénique droit. Il est le plus souvent le résultat d'un infarctus (déficit de vascularisation) de la rate qui s'est compliqué d'une infection, d'unede vascularisation) de la rate qui s'est compliqué d'une infection, d'une suppuration survenant autour des reins ou d'une pancréatite.suppuration survenant autour des reins ou d'une pancréatite. L'abcèsL'abcès sous phrénique droitsous phrénique droit est constitué d'une cavité contenant duest constitué d'une cavité contenant du pus et quelquefois du gaz et des débris d'aliments qui ont été transforméspus et quelquefois du gaz et des débris d'aliments qui ont été transformés en pus. Le plus souvent l'abcès sous phrénique droit est situé entre leen pus. Le plus souvent l'abcès sous phrénique droit est situé entre le diaphragme, le foie et le colon transverse. Ce type d'abcès possède commediaphragme, le foie et le colon transverse. Ce type d'abcès possède comme limites : la rate à gauche, et le ligament falciforme du foie à droite.limites : la rate à gauche, et le ligament falciforme du foie à droite. L'abcès rénalL'abcès rénal est un abcès rare maisest un abcès rare mais gravegrave qui se caractérise par unequi se caractérise par une fièvre élevéefièvre élevée et deet de violentes douleurs de type pulsatifviolentes douleurs de type pulsatif apparaissantapparaissant à l'intérieur d'une fosse lombaire. Il s'agit d'uneà l'intérieur d'une fosse lombaire. Il s'agit d'une suppurationsuppuration du rein ou dedu rein ou de son enveloppe portant alors le nom deson enveloppe portant alors le nom de phlegmon périnéphrétiquephlegmon périnéphrétique .. L'abcès du rein est dû à une infection parL'abcès du rein est dû à une infection par des staphylocoquesdes staphylocoques . Le plus. Le plus souvent cette maladie fait suite à unesouvent cette maladie fait suite à une septicémiesepticémie..
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  • 36.
  • 37. GangrèneGangrène LaLa gangrènegangrène est uneest une nécrosenécrose des tissus causée par unedes tissus causée par une obstruction artérielle parobstruction artérielle par embolieembolie,, chocchoc,, infectioninfection ou parou par l’exposition à un froid intense.l’exposition à un froid intense. Gangrène » vient duGangrène » vient du latinlatin gangraena et dugangraena et du grecgrec gagrainagagraina (γάγγραινα), qui signifie la putréfaction des tissus(γάγγραινα), qui signifie la putréfaction des tissus Son origine est le plus souvent liée à l’interruptionSon origine est le plus souvent liée à l’interruption prolongée ou au ralentissement extrême de l’irrigationprolongée ou au ralentissement extrême de l’irrigation sanguine.sanguine. Dans les siècles passés, les blessures de guerre malDans les siècles passés, les blessures de guerre mal traitées et infectées amenaient les victimes à la gangrènetraitées et infectées amenaient les victimes à la gangrène puis à l'puis à l'amputationamputation d'un membre.d'un membre. En l’absence d’apport d’En l’absence d’apport d’oxygèneoxygène, les tissus meurent, puis, les tissus meurent, puis sese putréfientputréfient..
  • 38. Les principaux types de gangrèneLes principaux types de gangrène • La gangrène sècheLa gangrène sèche survient à la suite de l’obstruction ou de lasurvient à la suite de l’obstruction ou de la sclérosesclérose d’un ou plusieurs vaisseaux sanguins, généralement uned’un ou plusieurs vaisseaux sanguins, généralement une artériteartérite,, uneune embolieembolie ou uneou une thrombosethrombose. Elle se caractérise par l’apparition de. Elle se caractérise par l’apparition de tissus de couleur sombre, généralement noirs et desséchés.tissus de couleur sombre, généralement noirs et desséchés. • La gangrène blancheLa gangrène blanche ou laiteuse survient à la suite d’un arrêtou laiteuse survient à la suite d’un arrêt momentané ou durable de la circulation sanguine. Elle se caractérise parmomentané ou durable de la circulation sanguine. Elle se caractérise par l’apparition de tissus de couleur blanche, proche de la couleur du lait.l’apparition de tissus de couleur blanche, proche de la couleur du lait. • La gangrène humideLa gangrène humide survient généralement sur une gangrène sèchesurvient généralement sur une gangrène sèche ou après une infection bactérienne. Elle se caractérise par un gonflementou après une infection bactérienne. Elle se caractérise par un gonflement et une décomposition des tissus accompagnés d’un suintement et d’uneet une décomposition des tissus accompagnés d’un suintement et d’une putréfaction de plus en plus abondante.putréfaction de plus en plus abondante. • LaLa gangrène gazeusegangrène gazeuse se caractérise par une infection microbienne àse caractérise par une infection microbienne à germes anaérobies (commegermes anaérobies (comme Clostridium perfringensClostridium perfringens de type A), et unede type A), et une production de gaz au sein du tissu infecté. Celle-ci se déclare aprèsproduction de gaz au sein du tissu infecté. Celle-ci se déclare après souillure des plaies par de la terre, des instruments ou dessouillure des plaies par de la terre, des instruments ou des mainsmains sales. Ilsales. Il en résulte une sensation de crépitement, parfois perceptible lorsqu’onen résulte une sensation de crépitement, parfois perceptible lorsqu’on palpe les zones concernées. Ces infections sont fréquentes sur des plaiespalpe les zones concernées. Ces infections sont fréquentes sur des plaies de guerre ; elles se contractent aussi après contamination lors d’unede guerre ; elles se contractent aussi après contamination lors d’une intervention chirurgicaleintervention chirurgicale. Elles restent graves malgré les. Elles restent graves malgré les antibiotiquesantibiotiques etet
  • 39. D'autres types deD'autres types de gangrènegangrène • UlcérationUlcération sur unsur un pied diabétiquepied diabétique avec une gangrène sèche centrale et uneavec une gangrène sèche centrale et une gangrène humide périphérique.gangrène humide périphérique. • Gangrène dermique aiguëGangrène dermique aiguë appelée aussi fasciite nécrosante ou gangrèneappelée aussi fasciite nécrosante ou gangrène d’origine streptococcique est due à uned’origine streptococcique est due à une infectioninfection par unpar un streptocoquestreptocoque dudu groupe A.groupe A. • Gangrène hospitalièreGangrène hospitalière • Gangrène de Lasègue Gangrène de Lasègue : gangrène des: gangrène des bronchesbronches et deset des poumonspoumons,, caractérisée par une forte odeur des expectorations et de l’haleine.caractérisée par une forte odeur des expectorations et de l’haleine. • Gangrène symétrique des extrémitésGangrène symétrique des extrémités : gangrène consécutive à la maladie : gangrène consécutive à la maladie de Raynaud (troubles de lade Raynaud (troubles de la circulationcirculation, généralement, aux bouts des, généralement, aux bouts des doigtsdoigts).). • Gangrène de FournierGangrène de Fournier : gangrène qui se caractérise par un gonflement du : gangrène qui se caractérise par un gonflement du scrotumscrotum.. • Gangrène diabétiqueGangrène diabétique : chez un : chez un diabétiquediabétique, la gangrène se caractérise par, la gangrène se caractérise par des lésions au niveau des terminaisons cutanées.des lésions au niveau des terminaisons cutanées. • Une plaie qui ne cicatrise pas est dangereuse chez unUne plaie qui ne cicatrise pas est dangereuse chez un diabétiquediabétique.. • Gangrène pulmonaireGangrène pulmonaire : gangrène qui atteint les tissus pulmonaires, : gangrène qui atteint les tissus pulmonaires, provoque généralement la mort.provoque généralement la mort. • Gangrène sénileGangrène sénile : gangrène qui atteint la personne âgée. : gangrène qui atteint la personne âgée. • NomaNoma: gangrène fulgurante du visage.: gangrène fulgurante du visage.
  • 40. Les symptômesLes symptômes • dans tous les types de gangrène, le premierdans tous les types de gangrène, le premier symptômesymptôme est uneest une perte de laperte de la sensibilitésensibilité et de laet de la mobilitémobilité.. • La zone atteinte devient froide, prend progressivement uneLa zone atteinte devient froide, prend progressivement une coloration sombre et finalement, se nécrose.coloration sombre et finalement, se nécrose. • Les tissus gangrenés sont fréquemment sujets à desLes tissus gangrenés sont fréquemment sujets à des surinfections bactériennes et, lorsqu’ils sont trop infectés, unesurinfections bactériennes et, lorsqu’ils sont trop infectés, une gangrène gazeuse apparaît.gangrène gazeuse apparaît. • Dans le cas d’une gangrène gazeuse, la période d’incubation estDans le cas d’une gangrène gazeuse, la période d’incubation est de 18 à 36 heures. Très vite, des bulles remplies d’un liquidede 18 à 36 heures. Très vite, des bulles remplies d’un liquide violet apparaissent. La multiplication des germes entraîne uneviolet apparaissent. La multiplication des germes entraîne une quantité importante de gaz dont l’odeur est nauséabonde. À laquantité importante de gaz dont l’odeur est nauséabonde. À la palpation, on entend une crépitation due aux bulles de gaz.palpation, on entend une crépitation due aux bulles de gaz. Ensuite, la peau se fragilise et devient marron ou même noire.Ensuite, la peau se fragilise et devient marron ou même noire. • LaLa températuretempérature s’élever fortement et souffre de douleur intense.s’élever fortement et souffre de douleur intense. • LaLa rythme cardiaquerythme cardiaque s’augmente.s’augmente. • Le patient estLe patient est très fatiguétrès fatigué et saet sa tension artérielletension artérielle diminue.diminue.
  • 41.
  • 42. Les parties du corps les plusLes parties du corps les plus exposéesexposées • La gangrène peut atteindreLa gangrène peut atteindre toutes lestoutes les parties du corpsparties du corps mais les zones les plusmais les zones les plus touchées sont les extrémités comme lestouchées sont les extrémités comme les orteilsorteils, les, les piedspieds, les, les doigtsdoigts et leset les mainsmains.. • Cependant, lesCependant, les viscèresviscères comme lescomme les poumonspoumons, les, les intestinsintestins, le, le foiefoie… peuvent… peuvent aussi être atteints.aussi être atteints.
  • 43. La gangrène peut apparaître dans lesLa gangrène peut apparaître dans les cas suivantscas suivants : : • UneUne plaieplaie • Une égratignure légèrement plus profonde que d'habitudeUne égratignure légèrement plus profonde que d'habitude • UneUne hémorroïdehémorroïde • UnUn diverticulediverticule • UneUne fissure analefissure anale • Une rupture de l'Une rupture de l'urètreurètre • UneUne angiopathieangiopathie • UneUne intervention chirurgicaleintervention chirurgicale • Une blessure suite à la pénétration d'un objet dans l'Une blessure suite à la pénétration d'un objet dans l'abdomenabdomen • UneUne contusioncontusion • UnUn ulcèreulcère • UnUn abcèsabcès Certaines maladies dont le diabète facilitent l'apparition de la gangrèneCertaines maladies dont le diabète facilitent l'apparition de la gangrène La gangrène ne se développe jamais sur une peau saine.La gangrène ne se développe jamais sur une peau saine.
  • 44. La préventionLa prévention • Les soins réguliers et le nettoyage des plaies, à l’aideLes soins réguliers et le nettoyage des plaies, à l’aide d’antiseptique, suffisent généralement à éviter l’apparition de lad’antiseptique, suffisent généralement à éviter l’apparition de la gangrène.gangrène. • Il n’existe pas de vaccins, ni de traitements préventifs.Il n’existe pas de vaccins, ni de traitements préventifs. • Cependant, une bonneCependant, une bonne hygiènehygiène, la consultation d’un médecin, la consultation d’un médecin généraliste dès les premiers signes suspects pourraient évitergénéraliste dès les premiers signes suspects pourraient éviter une propagation de cette maladie.une propagation de cette maladie. • Il est également recommandé de garder les mains et les piedsIl est également recommandé de garder les mains et les pieds au chaud et d’éviter de porter des chaussures serrées.au chaud et d’éviter de porter des chaussures serrées. • Les personnes âgées, les personnes diabétiques, et lesLes personnes âgées, les personnes diabétiques, et les personnes souffrant d’une mauvaisecirculation(l’personnes souffrant d’une mauvaisecirculation(l’artérioscléroseartériosclérose)) doivent aussi être très vigilantes lorsqu’elles ont desdoivent aussi être très vigilantes lorsqu’elles ont des infectionsinfections auxaux piedspieds et auxet aux mainsmains..
  • 45. Les traitementsLes traitements • La gangrène se développe rapidement. Un début de gangrèneLa gangrène se développe rapidement. Un début de gangrène peut être enrayé et on peut espérer une réparation plus oupeut être enrayé et on peut espérer une réparation plus ou moins complète des tissus, avec une élimination progressivemoins complète des tissus, avec une élimination progressive des tissus détruits. Lesdes tissus détruits. Les antibiotiquesantibiotiques seuls, ne sontseuls, ne sont généralement pas suffisants pour guérir.généralement pas suffisants pour guérir. Il existeIl existe trois grands principestrois grands principes pour l’enrayer :pour l’enrayer : • D’abord,D’abord, la prise d’antibiotiquesla prise d’antibiotiques ralentit l’infection. Ceux-ciralentit l’infection. Ceux-ci luttent contre les bactéries.luttent contre les bactéries. • Ensuite,Ensuite, l’intervention d’un chirurgienl’intervention d’un chirurgien qui enlèvera les tissusqui enlèvera les tissus infectés ou morts, pour arrêter la propagation; cette étape estinfectés ou morts, pour arrêter la propagation; cette étape est aussi très importante et permet généralement d’éviteraussi très importante et permet généralement d’éviter l’amputation, lorsqu’il s’agit d’un membre.l’amputation, lorsqu’il s’agit d’un membre. • Enfin, par l’Enfin, par l’oxygénothérapie hyperbareoxygénothérapie hyperbare, le malade est placé, le malade est placé dans un caisson, une citerne métallique scellée et remplie d’dans un caisson, une citerne métallique scellée et remplie d’ oxygèneoxygène à haute pression. La pression force l’oxygène àà haute pression. La pression force l’oxygène à pénétrer dans les tissus afin d’arrêter la propagation despénétrer dans les tissus afin d’arrêter la propagation des bactéries.bactéries. Aujourd’hui, les antibiotiques et la chirurgie sont les plus souventAujourd’hui, les antibiotiques et la chirurgie sont les plus souvent utilisés et sont les plus efficaces. Actuellement, 80 % desutilisés et sont les plus efficaces. Actuellement, 80 % des
  • 46. • Il arrive que des parties de peau soientIl arrive que des parties de peau soient détruites et que l’on pratique desdétruites et que l’on pratique des greffes degreffes de peau.peau. • Les prothèsesLes prothèses, elles, assurent le remplacement, elles, assurent le remplacement d’un membre amputé.d’un membre amputé. • L'asticothérapie permet de détruire les cellulesL'asticothérapie permet de détruire les cellules mortes en laissant les cellules vivantes intactesmortes en laissant les cellules vivantes intactes ((L’L’asticothérapieasticothérapie, ou, ou larvothérapielarvothérapie, désigne le soin apporté, désigne le soin apporté à une plaie des tissus mous par les asticots de laà une plaie des tissus mous par les asticots de la mouchemouche verteverte ((Lucilia sericataLucilia sericata). Les asticots de cette mouche ont la). Les asticots de cette mouche ont la propriété de ne consommer que les tissus nécrosés, de faciliterpropriété de ne consommer que les tissus nécrosés, de faciliter la cicatrisation des tissus sains en stimulant la production dela cicatrisation des tissus sains en stimulant la production de tissus cicatriciels, tout en désinfectant les plaies sans usagetissus cicatriciels, tout en désinfectant les plaies sans usage d’antibiotiquesd’antibiotiques))

Notes de l'éditeur

  1. Cathedral in Milan, Italy. "Quadroni of St. Charles". Right side of the main nave, bay 3. Giovanni Battista Crespi, "il Cerano" (1640–1715), "Miracle of Aurelia degli Angeli" [1610]