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EPAU Ŕ Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme
CPI Première Année
Chargée du cours : Mme Boussoualim Aicha, Docteur, Maître de Conférences A
Avec la participation de :
1. Mr Souami Adel, Doctorant, Maître assistant A
2. Mme Kacher Sabrina, Maître de Conférences B
3. Mme Benattalah Affifa, Doctorante, Maître assistante A
4. Mme Cheballah Hassina, Doctorante, Maître assistante A
1. Information sur l’architecture, ouverture sur la signification des études
d’architecture et acquisition d’un vocabulaire de base pour la
lecture des formes, des espaces et de leurs divers composants.
2. Rechercher une vision et une lecture la plus objective possible des
formes et des structures architecturales simples ou complexes.
3. Illustrer les concepts et les notions abstraites du cours, par des
exemples.
• Le premier semestre a pour objectif :
• Acquisition des outils d’analyse adaptés au projet d'architecture
afin de développer les capacités de perception et de
conception spatiale.
• Le deuxième semestre a pour objectif :
• Introduction de la notion d'interdépendance (multi-critère) et de
relation réciproque de plusieurs éléments/paramètres au cours
d'un processus de conception.
Au premier semestre :
1. Métier ou profession d'architecte ?
2. L’Architecture : une vaste discipline
3. Qu’est ce qu’un projet architectural ?
4. Apport des différents modes de représentation en architecture
5. Idée et principes universels : GÉOMÉTRIE, FORME et
PARCOURS
6. Le Nombre d’Or
7. Les tracés régulateurs
Au deuxième semestre
1. Forme et espace : Langage formel et Langage spatial
2. Rapport entre forme et espace : ouvertures et circulation
3. La construction en architecture : Rapport forme et matière
4. Eléments de constructions
5. Echelles et proportions
6. Qualités de l’espace architectural (ambiances et confort)
Chapitre I : La profession d’Architecte
1. Architecte: Métier ou profession, à travers l’histoire…;
2. Le rôle et les missions de l’architecte ;
3. Les différents profils d’un architecte ;
4. L’ordre des architectes ;
5. Culture, savoir et savoir-faire de l’architecte ;
6. Le projet d’architecture/ Architecte/acteurs/Intervenants ;
7. Exemples d’Architectes célèbres / prix d’architecture.
Chapitre II : L’Architecture
1. L’architecture en tant que langage/Message visuel et code
culturel ;
2. L’architecture : interdisciplinarité/transdisciplinarité ;
3. Les différentes échelles d’intervention de l’architecte ;
4. L’architecture : Type, style, mouvement, courant.
Chapitre III : Les outils de communication et de représentation de
l’architecte
1. Les différents modes de communication de l’architecte
2. Les différents modes de représentation de l’architecte ;
3. Le dessin et l’apprentissage du regard ;
4. Le dessin par le cerveau droit.
Chapitre IV : Outil de lecture des formes
1. Géométrie, dimensionnement ;
2. Caractéristiques sensibles des formes géométriques ;
3. Rapport de position, de communication, de figures de
directions, topologie ;
4. Composition plane.
Chapitre V : Echelle et proportions
1. Le tracé régulateur ;
2. Les ordres antiques ;
3. Le nombre d’or ;
4. Le modulor.
Chapitre VI : Couleurs, lumière, ambiance
1. Texture et matière ;
2. Relief et profondeur ;
3. Couleur et lumière ;
4. Espace et volume, plein et vide, contenu et
contenant.
Chapitre VII : Espace et lieu
1. Espace, vide et lieu ;
2. Limite et contour, dedans et dehors, le seuil.
Chapitre VIII : Espace bâti
1. Observer, lire, regarder et percevoir ;
2. Formes et modes d’articulation dans l’espace
architectural ;
3. Génération et transformation de la forme ;
4. Composition : Prélèvement, morcellement.
Chapitre IX : Le système constructif : matérialité, stabilité
et spatialité
1. Structure traditionnelle ;
2. Structure auto portante ;
3. Structure reticule ;
4. Câbles et toiles tendues.
Chapitre X : La fonction dans l’espace architectural
1. L’ergonomie, anthropométrie ;
2. Organisation fonctionnelle et spatial ;
3. Fonctions et activités dans l’espace ;
4. Etudes de cas/projet d’architecte.
Première année : S1 /S2 : MATIERE THEORIE DE PROJET (UEF)
L'architecte est le « professionnel » du bâtiment
Sa fonction est essentiellement de :
1. Concevoir
2. Diriger la réalisation d'une œuvre d'architecture
Il travaille pour le compte d'un propriétaire/Commanditaie/Client
1. Un particulier,
2. Une société ou une collectivité publique
Il peut être :
1. Une personne physique
2. Personne morale (Société d'architecture…)
Pour exercer : il doit être
1. Diplômé en architecture
2. Couvert par une assurance professionnelle
3. Inscrit à l’ordre des Architectes du pays
Différents profils d’Architectes :
1. Architectes libéral : il travaille dans son bureau pour son
propre compte.
2. Fonctionnaires dans les administrations : architectes du
ministère de l’habitat, de l’intérieur ou de l’éducation
3. Architecte expert judiciaire, ou architecte expert d'assurance
4. Enseignant
5. …
Ordre des architectes en Algérie :
un architecte doit être inscrit à l'Ordre des architectes, et s'acquitter
d'une cotisation annuelle auprès de cet Ordre.
La profession d’architecte est régie par des textes législatifs
• Le premier texte législatif date de 1966 : les architectes ne pouvaient
exercer à titre privé que lorsqu’ils auraient accompli leurs devoirs à savoir
le service national militaire (deux années) et le service civil (cinq années
consécutives).
Avec l’instauration du service civil et son application en 1971, les
architectes étaient directement affectés vers les institutions de la fonction
publique telle que les DUCH, bureaux d’études ou vers les entreprises de
l’état. Quelques uns sont affectés vers l’enseignement (Université, centre
de formation professionnelle).
• En 1984, la loi du service civil a été abrogée et les affectations directes ont
cessé : mais une nouvelle procédure est apparu et surtout avec
l'avènement des textes régissant la maitrise d'oeuvre et la production
architecturales ainsi que les textes qui régissent l‘éthique et la déontologie
dans la corporation ainsi que l'apparition de la période de stage
obligatoire de 18 mois pour les nouveaux architectes.
Le travail de l'architecte réalisant un bâtiment comprend tout ou partie des
3 phases successives suivantes
1. La conception
• la création générale du bâtiment : forme, disposition, principe constructif.
• Elle se traduit par des dessins, des modèles informatiques ou des maquettes.
2. La phase des études
• Les calculs (fondations, … etc)
• Les études techniques : passage des conduites d'eau, disposition des
ascenseurs, optimisation de la consommation d'énergie, … etc
Ces études sont fréquemment réalisées avec l’aide d'ingénieurs spécialisés dans
un domaine précis.
3. La direction de l'exécution
• L'architecte organise un appel d'offre pour permettre aux entreprises de
travaux d'établir des devis correspondants aux travaux.
• Le client choisi les entreprises réalisatrices et passe un contrat avec chacune
d'elles.
• L'architecte dirigera le chantier et coordonnera l'intervention des entreprises
réalisatrices.
De manière plus globale, l'architecte travaille l'espace, et crée
des espaces ;
il travaille et crée :
1. Des surfaces (façades, sols, zones…) tout comme le peintre ;
2. Des volumes (espaces de liaison et de reconnaissance) tout
comme le sculpteur ;
3. Des ambiances (jeux de lumière, le son, jeux de couleurs, de
textures) tout comme un artiste.
La conception de
pièces pour un avion
La conception d’un
panneau publicitaire
La conception : est-elle spécifique à l’Architecture ?
Gehry
Détails :consommation
d'énergie
Détails :construction de
l’escalier
Synthèse : pourquoi faire appel à un Architecte ?
• Le rôle de l’architecte est avant tout d’écouter son client ; besoins,
goûts, mode de vie, l’architecte l’aide à définir son projet.
• Il ne vend ni modèle, ni plan-type : son rôle est d’offrir une plus
grande personnalisation) Sa valeur ajoutée, c’est le sur-mesure.
• Il propose un projet compatible avec les moyens financiers de son
client.
• Il se fait l’avocat de son client auprès des entreprises de réalisation :
réalisation de qualité dans les meilleures conditions de prix.
Synthèse : pourquoi faire appel à un Architecte ?
• Il assure le suivi des travaux et le respect des délais.
• Il conçoit le projet dans le respect de l’environnement : en tenant
compte du climat et du site : orientation, choix des techniques et des
matériaux de construction, type de chauffage, …
• Il constitue et dépose le dossier de demande de permis de construire
(comporte en plus du projet les différents renseignements juridiques,
administratifs et techniques).
• Il peut également intervenir dans l’étape de la réalisation des travaux.
Les savoirs de l’architecte :
La pratique de l’architecture nécessite :
1. Les compétences très larges,
2. Une grande capacité de synthèse
Les enseignements reçus sont :
1. Des connaissances pour la maîtrise des disciplines propres à l'architecture
(programmation, composition, rendu, géométrie descriptive, CAO-DAO,
…etc.
2. Des connaissances d’ordre techniques : Physique et résistance des
matériaux, …etc
3. Des connaissances esthétiques et une pratique plastique relevant des arts :
Expression à travers le dessin.
4. Des connaissances en sciences humaines qui touchent à la pratique de
l’architecture : sociologie, psychologie, ergonomie, etc.
5. Des connaissances du droit : de la construction et de l'habitation, de
l'urbanisme.
6. L’histoire de l’architecture et de la ville
Plusieurs « acteurs » et/ou « intervenants » dans le projet
d’architecture :
Architecte « chef d’orchestre »
1. Maitre d’œuvre : Architecte
2. Maitre d’ouvrage : Commanditaire/Client
3. Entreprise de réalisation
4. Ingénieurs
5. Usagers
6. ….
Prix d'architecture
• Régulièrement décernés pour récompenser la qualité ou l'originalité
du travail ou de l'œuvre de tel ou tel architecte.
• Exemples :
• Prix Aga Khan instauré par Karim Aga Khan en 1977 pour
récompenser l'excellence en architecture dans les sociétés
musulmanes.
• Pritkzer Prize.
Quelques Grands Architectes
1. Alvar Aalto
2. Richard Meier,
3. Frank Lloyd Wright,
4. Louis Khan
5. Le corbusier
6. Mario Botta
7. Tadao Ando
8. …
Voici quelques exemples d’architecture …
• En quoi sont ils différents ?
• Qu’est ce qui les caractérisent ?
Foster
Rogers
Siège de l’entreprise pétrolière Shell, USA
L’Opéra dans la baie de Sydney.
La maison de Garches et la Malcontenta sont toutes deux conçues comme
des blocs monolithiques. Ce sont des blocs d’un volume équivalent,
chacun mesurant 8 unités en longueur sur 5 ½ en largeur et 5 en hauteur.
Le musée surprenant de Franck Gehry à Bilbao : Guggenheim
Stade Coupe du monde de football 2010: Soccer city à Johannesburg
Plusieurs architectures
• Selon la fonction (religieuse, Industrielle, Civile, …)
• Selon l’époque (ottomane, romaine, ...)
• Selon le lieux (rural, urbaine, …)
• Selon ses caractéristiques : environnementale/Moderne
/Contemporaine, …
• Selon le concepteur « Architecte »
• ….
En architecture on parle de :
1. Styles
2. Mouvements
3. Courants
4. …
En synthèse :
1. L’Architecture est un langage qui a ses mots, ses règles, ses styles.
2. Ce qui fait la valeur d’un architecte : sa façon TRES PERSONNELLE de
maîtriser d’abord et d’utiliser ensuite ce langage.
3. L'architecture a pour caractéristiques de se situer à l'intersection
d'un ensemble de disciplines.
4. L'architecture a pour caractéristiques également l’intervention à de
nombreuses échelles : de l’échelle d’un détail d’un bâtiment
(hôpital, mairie, lycée, tribunal …etc.) jusqu'à la celle de la ville
entière.
Forme/composition
Construction
/techniques
Fonction/usage
Espace/
Organisation
Le projet
architectural :
un ensemble
d’idées ?
Qu’est ce qu’un projet architectural ?
Le projet architectural : doit répondre aux :
1. Demandes de l’utilisateur :
• Contexte sociale,
• Habitudes culturelles,
• ...
2. Exigences de confort :
• Confort thermique,
• Confort acoustique,
• Eclairage naturel,
• ....
3. Contraintes extérieurs techniques, normes et réglementation
• Contraintes économiques,
• Contraintes constructives,
• Contraintes programmatiques,
• Contraintes du site,
• Contraintes climatiques,
• …
Quelles sont les exigences qui peuvent dicter les décisions architecturales
et constructives ?
Quels sont les exigences qui peuvent dicter les décisions architecturales ?
• Exigences acoustiques
• Exigences hygrothermiques et d’ensoleillement
• Exigences visuelles (lumière)
• Exigences de sécurité : stabilité des ouvrages, risque
d’électrocution, d’incendies, de chute .. Etc.
• Exigences d’hygiène : élimination des matières et des eaux usées,
… etc
• Exigences d’intimité des occupants entre eux et par rapport à
l’extérieur.
• …..
Est-il possible de répondre à toutes ces exigences ? Pourquoi ?
Comment peut on répondre à ces multiples exigences ?
• Une bonne connaissance des principes physiques des différents
exigences de confort (thermique, lumineux, acoustique, …)
• Un emploie correct des matériaux.
Contraintes :
1. Les contraintes naturelles :
• Climat (sec, humide, froid, chaud, …)
• Nature du sol (argileux, rocheux, …)
• Topographie (accidenté, plat, ….)
• Séismes
• ….
• Les contraintes artificielles :
• L’environnement construit : voies, bâtiments, …
• Les équipements existant : égouts, canalisations d’eau, de
gaz, …
• Les matériaux de construction à disposition
• …..
• Les contraintes juridiques : règlementation en vigueur
• Alignement et hauteur à respecter
Comment faire le choix ? Quelle exigence de confort ? Quelle
contrainte ?
• Le choix se fait après l’examen de chaque critère par rapport aux
autres.
Toutefois
• La forme d’un bâtiment n’est pas que la résolution mathématique
d’une équation prenant en compte l’ensemble des exigences et
des contraintes.
• La conception architecturale fait appel à plusieurs autres sources
d ’inspiration (Originalité artistique, Culture, …).
La maison de la culture et de l’art en Jordanie - Zaha Hadid et Patrick Schumacher,
• Ce projet dont la construction devrait démarrer début 2012, avait déjà remporté un concours international en
juin 2008.
• Inspiré par le célèbre site troglodytique de Petra inscrit au patrimoine de l’Unesco, ce bâtiment proposera des
concerts de musique, des représentations de danse et de théâtre.
• Cet ensemble a été conçu pour accueillir les artistes qui souhaitent répéter, discuter, apprendre, étudier et
surtout se produire sur scène. Cette maison, devrait devenir un élément central de la vie culturelle du pays.
• L’édifice ressemble à un monumental bloc de pierre, dont le long côté partiellement vitré révèle une structure
rongée de l’intérieur. Les vides délimitent les zones de transit (accueil, foyer, circulations diverses, etc.).
• Les pleins forment les zones d’usages (grande salles de spectacle de 1600 places, petite salle de spectacle de
400 places, centre d’éducation à l’art, galeries d’expositions).
Appartements 860 et 880 Lake Shore Drive sur Lake
Shore Drive à Chicago, construits entre 1949 et
1951.
• Les plans et projets de Mies van der Rohe sont
caractérisés par des formes claires et l'utilisation
intensive du verre, de l'acier et du béton. Ses
travaux posent les bases pour la construction de
grands bâtiments aux façades de verre (les
gratte-ciel ).
• Ces tours de 26 étages et 82 m de haut, furent
surnommées "les immeubles de verre" ("glass
house" apartments en anglais). Sont
emblématiques du Style internationalont par la
suite été beaucoup copiées et ont depuis acquis
valeur de modèle.
• Leur verticalité, la stricte orthogonalité de leur
ossature en acier, leurs murs-rideau et l'absence
totale d'ornementation incarnent une certaine
idée de la modernité. L'approche de Mies van der
Rohe était minimaliste. Son slogan était "moins,
c'est plus" (ou "moins, c'est mieux" - less is more
en anglais) et lui même qualifiait son architecture
de "peau sur des os" (skin and bones
architecture en anglais).
Maison Schröder de Rietveld, Utrecht
Influencé par le mouvement De Stijl qu’il intégra en 1919.
C'est là où il fit la connaissance, entre autres, de Piet
Mondrian. En 1924 il construisit à Utrecht la maison
Schröder. La maison, bien qu’obéissant à des formes
radicalement géométriques, se singularise par une forte
asymétrie. Elle est le reflet du souci éducatif de Madame
Schröder pour ses enfants. Elle souhaitait la construction
d'une maison sans murs. Rietveld créa une maison
légère, lumineuse et ouverte, en privilégiant de larges
fenêtres occupant toute la hauteur d'un étage. Cette
maison est reconnue comme un des premiers symboles
du mouvement moderne en architecture.
Piet Mondrian (1872-1944) : Composition
avec bleu, rouge, jaune et noir . Il
est le pionnier de l’abstraction. Il a
structuré ses œuvres de manière
géométrique en utilisant
essentiellement des formes
rectangulaires.
La maison dansante, ou maison qui danse est le surnom donné à
l'immeuble Nationale-Nederlanden un immeuble de bureaux du centre de
Prague en République tchèque. Œuvre conjointe de l'architecte tchèque
d'origine croate Vlado Milunić et de l'architecte américano canadien Frank
Gehry. Sa construction, entreprise en 1994, fut achevée en 1996. 491 mètres
carrés -
Le projet est une analogie avec un couple en train de danser, en référence
aux icônes de la comédie musicale américaine que sont Fred Astaire et
Ginger Rogers. Toutefois, si l'édifice fut désigné Fred et Ginger au début de
son existence, il fut rapidement plus communément appelé Maison
dansante, tant par les Tchèques que par ses deux architectes : Frank Gehry
dans un souci de ne pas importer à Prague le kitsch hollywoodien et Vlado
Milunić dans la logique de sa symbolique des lendemains « dansants » qui
ont suivi la Révolution de velours.
Maison dansante à Prague Ŕ Frank
Owen Ghery
La maison dansante est un exemple
d'architecture déconstructiviste
L’idée est de réaliser un ouvrage
symbolique du renouveau politique
du pays a primé sur le respect du
cachet architectural de la ville.
Que signifie représenter ?
• Présenter de nouveau
• Rendre effectivement présent à la vue, à l'esprit de
quelqu'un.
• Ce qui est montré
• Ce qui ne peut qu’être imaginé,
• La nécessité de posséder une multiplicité de
représentations
• Les modes de représentation en fonction des spectateurs
Communication présentée par Mme Kacher Sabrina
L’architecte doit convaincre pour que son projet soit
choisi
Il doit communiquer son idée à travers plusieurs
moyens basés sur les cinq sens
Odorat
Ouîe
Vue
Goût
Toucher
Il existe plusieurs moyens pour représenter :
• Texte
• Parole
• Images
• Dessins
• Matière
• Maquette
• Modèle virtuel
• …
Pour convaincre l’architecte doit présenter tout
moyen pour présenter son projet
• Préparer un discours oral
• Présenter des documents écrits
• Présenter des dessins
• Présenter des vidéos
• …
Le collège de Mirecourt (88), conçu et réalisé par Laurent-Marc Fischer
(Architecture Studio) et Olivier Paré, est composé de façades qui laissent
transparaître la structure de type poteaux-poutres, entièrement en bois qui
se développe sur 4 niveaux dans sa partie la plus élevée.
Das Kollegium der Mirecourt (88) entworfen und produziert von Lawrence
Mark Fischer (Architecture Studio) und Olivier Paré, ist von den Fassaden,
die die Struktur der Pol-Art Balken zeigen zusammensetzt, die alle Holz, das
auf 4 Ebenen wächst in seiner obersten Teil.
在米尔库尔(88)设计,大学和劳伦斯马富生(建筑设计工作室)和奥利弗帕累
托,生产的立面组成的揭示极型梁结构,所有木材在4个层面,其增长最上面的一
部分。
ً‫الت‬
‫صممتها‬
‫وأنتجتها‬
‫لورنس‬
‫مارك‬
‫فٌشر‬
)
‫العمارة‬
‫ستودٌو‬
(
‫واولٌفٌٌه‬
‫باري‬
،
‫وتتألف‬
‫من‬
‫الواجهات‬
ً‫الت‬
‫تكشف‬
‫عن‬
‫هٌكل‬
‫قطب‬
‫من‬
‫نوع‬
‫الحزم‬
،
‫وجمٌع‬
‫األخشاب‬
ً‫الت‬
‫تنمو‬
‫على‬
4
‫مستوٌات‬
ً‫ف‬
‫الجزء‬
‫العلوى‬
.
Il est réalisé en béton, bois et verre
Divers toitures courbes
Une partie de la toiture est courbe
Utilisation de matériaux différents
Fonctionnalité : Il accueille des élèves. Comment la représenter ?
Le collège de Mirecourt ,
Architecture Studio, Vosges,
France.
www.cogistem.com/DesignCAD/Galerie/DesignCADg...
Maison individuelle
Particularités d’un projet :
1. Définition de ce qu’est un projet : Consiste
en un ensemble d’idées
2. Ces idées doivent être transmises
3. Le projet n’est pas encore réalisé
Le moyen de communication le plus souvent utilisé
en architecture est le « dessin ».
Il existe plusieurs types de dessins ;
• Le croquis : dessin à main levée
• Le dessin technique (plans, coupes, façades, …)
• La perspective
• L’axonométrie
• …
Le croquis : dessin à main levée
Principalement des proportions / pas de mesures
exactes
Le dessin technique (plans, coupes, façades, …)
• Formes et mesures précises
• Échelle définie
• Il répond à des normes
Le dessin technique (plans, coupes, façades, …)
Échelle : ‫سلم‬
Mètre, centimètre, millimètre, … 1 yard = 3 pieds = 36 pouces = 91.44 cm
Maquette
La perspective
Déformation de la réalité du à l’œil
L’axonométrie : perspective parallèle
L’axonométrie : perspective
parallèle
L’unité d’habitation , Le Corbusier
Modulor
L’unité d’habitation , Le Corbusier
Conclusion
• Un architecte doit communiquer ses idées sur son projet
• Pour cela, ll doit utiliser différents modes de
représentations (croquis, plans, coupes, façades,
perspective, axonométrie, ….)
Pour représenter un projet :
• Le mode de représentation le plus souvent en
architecture est le dessin.
• Un seul mode de représentation ne suffit pas le projet
• Chaque mode de représentation permet d’expliciter un ou
plusieurs aspects du projet mais jamais tout le projet
• http://ltha.epfl.ch/enseignement_lth/documents/j_lucan/cours_III/04_Viollet_le_Du
c.pdf
• http://www.bluetravelguide.com/photosBTG/00/00/05/57/ME0000055723_2.jpg
• www.ac-grenoble.fr/disciplines/techno/article
• http://www.chambord-archeo.org/09axonometrie.gif
• http://perraudinarchitectes.com/projets/mavin/axonometrie_01b%20raccourcie.jp
g
• http://www.marseille.archi.fr/upload/extranet/etudiants/Supports_de_cours/persp
ective_LA_/persparalleles.pdf
• http://www.cyberarchi.com/actus&dossiers/logement-
collectif/index.php?dossier=68&article=4567&photo=2
• www.flickr.com/photos/alainpre/2878459852/
• www.bdonline.co.uk/story.asp?storycode=3119995
• www.cartage.org.lb/.../L/leCorbusier/1.htm
• http://www.ville-bourges.fr/patrimoine/animations-patrimoine.php
• www.epiphyte.eu/pages/php/rechDev_fr.php
Bibliographie
Apport des différents modes de
représentation
• Que représente ces images ?
• En quoi sont-elles différente l’une de
l’autre ?
Exemples :
1. En mathématiques : la représentation de la fonction
2. Au monde du cinéma : une représentation théâtrale
3. En commerce : un représentant commerciale
4. En politique : des représentants élus
5. …..
En architecture : il y a plusieurs modes de représentation :
1. Dessins
2. Maquettes,
3. ….
Y-a-t-il un mode de représentation meilleur que les autres ?
Comment choisir un mode de représentation ?
En architecture : on parle de représentation graphique ou de
dessin d’archiecture
• Un dessin d’architecture est un ensemble de trais
dessinés pour décrire un espace construit.
• C’est un outil de communication
• Il n’est pas le reflet de la perception visuelle. Il montre
des détails qu’on ne verra jamais de la rue.
• L'utilité d'un dessin dépend de la personne à qui il est
adressé. Le même projet sera représenté différemment
selon qu’il s’agit :
• Un décideur : maquette ou plan de masse
• Un artisan ou autre exécutant : détails
• ….
Le dessin d’architecture :
1. Permet au concepteur de communiquer avec :
• Les techniciens : dessin conventionnel utilisant le code de
représentation et normalisé.
• Les maîtres d’ouvrages ou les habitants : plusieurs types de
représentations : axonométrie, perspective, croquis, ….
2. C’est une représentation qui permet une compréhension des
caractéristiques du projet :
• Application de la géométrie (élémentaire, descriptive et
perspective) et des conventions graphiques
• Application des considérations esthétiques.
3. La représentation graphique n’est pas synthétique :
1. Un dessin de façade donne des idées de façades.
2. Un dessin de plan donne des idées de plans.
Dessiner, c’est apprendre à regarder
Enrichir sa culture architecturale, pour comprendre et
analyser.
Plusieurs types de dessin :
1. Dessin ou croquis d’observation : on dessine les détails,
les éléments visuels marquants, les ouvertures
remarquables ... pour se faire plaisir.
2. Dessin d’analyse ou croquis analytique, on dessine les
espaces complexes, les architectures dont le relief a une
influence... pour comprendre.
3. Croquis ou dessins conceptuels : Crées au moment de la
conception d’une idée architecturale. Il permettent à
l’idée de progresser.
Dessin d’observation (descriptif/figuratif)
• Un dessin proche de la photographie :
• Cadrer ce qui vous intéresse.
• Il ne faut pas « dessiner » mais « regarder ».
• Ne dessinez pas les « objets » :
• Dessinez les lignes, les formes que vous voyez.
• Imaginez une géométrie de ce que vous voyez (décomposer
pour recomposer).
Le dessin d’analyse
• Retranscrire avec les coupes, les plans et les axonométries.
• Pour comprendre
• La structure d’un bâtiment
• La manière dont les volumes s’articulent,
• La manière dont les volumes sont orientés, et mis en
relation.
Croquis conceptuel : O. Niemeyer, 2003
Pavillon d’été de la serpentine Gallery
Croquis analytique : bâtiments
Croquis analytique : Quartier
Croquis d’observation : Quartier
Types de dessin
Dessin à main-levée
• Ne s'appuie pas uniquement sur la précision ; traduit en partie la vision
de son auteur
• Carnets à Croquis : recueils des idées : il contient des :
1. Notes visuelles :
1. des dessin d’analyse,
2. des dessins d’observation
2. Notes écrites : recherche théorique
Il permet de documenter et de noter de manière approfondie tout
le processus d’évolution d’une idée architecturale.
Dessin aux instruments
• Le trait est dessiné au crayon avec la précision requise, puis à l’encre
pour l'exécution finale. (l'épaisseur du trait est normalisée).
• Le dessin assisté par ordinateur est de plus en plus exploité en
architecture pour pouvoir exprimer l’idée architecturale.
• Le carnet de croquis traduit l’imagination et l’intuition
• L’ordinateur traduit la clarté et la précision.
Quelques exemples d’architecture ont été présentés par M. Mohamed Adel
Souami afin de faire faire apparaître les trois fonctions essentielles des
représentations architecturales :
• Fonction d’aide à la conception
• Fonction de communication
• Fonction de description
Il a insisté sur le fait que nos outils de représentation n’ont qu’un lointain rapport
ave le réel et que nous sommes contraints à deux attitudes :
1. Choisir ce que l’on veut voir et montrer : dimensions, proportions,
échelles, contraste, jeux de lumière, textures, …
2. Faire voir autrement : le rôle fondamental des représentations dans
l’élaboration comme dans la communication du projet.
Il est également revenu sur les différences entre les différents outils de
représentation architecturales.
Architecture & mode de représentation
LES OUTILS DE LA REPRÉSENTATION ARCHITECTURALE
PLAN
1. Représentation graphique à une certaine échelle ;
2. Adjectif : Plat, au même niveau.
3. Surface plane, horizontale ou verticale ;
4. Schéma ;
5. Chacun des paliers de la perception visuelle ;
6. Niveau de considération, d'importance ;
7. Projet, stratégie.
FAÇADE
1. Représentation d'une des faces d'un objet sur un plan
vertical parallèle à cette face ;
2. Une des faces d'un bâtiment ;
3. Familièrement, la figure, le visage ;
4. Au sens figuré, apparence trompeuse.
AXONOMÉTRIE / ISOMÉTRIE
1. Représentation par projection d’une figure à trois dimensions
2. Transformation ponctuelle conservant les distances.
CROQUIS
1. Esquisse faite à la hâte ;
2. Esquisse, schéma rapide ;
3. Figure explicative simplifiée servant à montrer les parties
essentielles d’un objet.
PERSPECTIVE
1. Technique de représentation d'un objet sur une surface plane
tel qu'il apparaît à distance par rapport à une position donnée ;
2. Attente, éventualité ;
3. Point de vue.
MAQUETTE
1. Modèle réduit, reproduction à échelle réduite d'une
construction, d'un décor, d'un objet ;
2. Projet permettant de donner l’aperçu le plus juste de ce
que sera une réalisation.
IMAGE
1. Reflet d'un objet, d'un corps sur une surface polie ;
2. Représentation d'une personne ou d'une chose par les arts
graphiques ou plastiques, la photographie, le film ;
3. Métaphore par laquelle on rend une idée plus
compréhensible ou plus sensible ;
4. Représentation qu'on se fait d'une chose par l'esprit ;
5. Par extension, illusion.
• B. Zévi, «APPRENDRE A VOIR L’ARCHITECTURE » Paris, LES EDITIONS DE MINUIT,
1959, 173 p.
• P. Gössel et G. Leuthäusser, «L’Architecture du XXe Siècle » Kölm, Taschen, 1990, 431 p.
• P. Jodidio, « Comtemprary Japanese Architects, volume II » Italie, Taschen, 1997, 176 p.
• P. Jodidio, « Comtemprary American Architects, volume II » Italie, Taschen, 1996, 176 p.
• P. Jodidio, « Comtemprary American Architects, volume III » Italie, Taschen, 1997, 176 p.
• P. Jodidio, « Comtemprary European Architects, volume VI » Italie, Taschen, 1998, 192 p.
• P. Jodidio, «Richard Meier» Cologne, Taschen, 1995, 176 p.
• P. Jodidio, «Sir Norman Foster» Bonn, Taschen, 1997, 175 p.
• A. Papadakis, « L’ARCHITECTURE AUJOURD’HUI » Paris, TERRAIL, 1991, 224 p.
• J.J. Deluz, « L’URBANISME ET L’ARCHITECTURE D’ALGER » Liége, Pierre Mardaga,
1988, 199 p.
• J. Taricat, « Histoire d’architecture » Marseille, EDITIONS PARENTHESES, 2004, 280 p.
• E. D’Alfonso et D. Samsa, « L’architecture » Paris, SOLAR, 2002, 312 p.
• J. Cousin, « L’ESPACE VIVANT » Paris, MONITEUR, 1980, 237 p.
• B. Fitoussi, Boutique, Paris, éditions du Moniteur, 1990, 118 p.
• Architecture d’aujourd’hui, Septembre 1989, N° 264.
• D’ARCHITECTURE, Mars 1999, N° 91, P. 48-49.
Quelques sources bibliographiques
Il existe des idées et principes universels qui transcendent le
style ou l’époque et affecte l’ensemble de l’architecture de
différentes façons :
1. La Géométrie
2. La Forme
3. Le Parcours
Ces trois catégories permettent de définir ou de décrire la
quasi-totalité des œuvres architecturales
Idée et principes universels : géométrie, forme et parcours
Géométrie
• La géométrie décrit l’ordonnancement et l’organisation de
l’espace selon des principes géométriques.
• Elle peut modifier le plan, l’élévation ou la coupe d’un
bâtiment ainsi que ses éléments individuels (portes, fenêtres,
…).
• La symétrie par exemple est un systèmes d’organisation
qui reflète un élément soit par rapport à un plan, soit par
rapport à un axe.
• La proportion décrit le rapport de grandeur existant entre
les parties et l’ensemble.
• En architecture la notion de proportion correspond à
l’échelle et à la hiérarchie des éléments d’une
construction par rapport à sa forme globale.
Plan du château de Versailles
Ce plan du château de Versailles montre le positionnement du château (conçu par
l’architecte Louis le Vau) par rapport aux jardins (déssinés par le pysagiste André Le
Notre)et illustre à merveille le principe de symétrie par rapport à un axe.
D’autres motifs symétriques sont également présents au seins de chaque parterre.
La ligne rouge indique ici l’axe principal d’organisation des jardins.
Villa Almerico-Capra dite « La Rotonda »
Elle a été construite entre 1566 et 1571,
selon les plans de l'architecte Andrea
Palladio
Ce plan présente la particularité d'être conçu
selon la méthode du rabattement de la
diagonale du carré ou moyenne géométrique
du carré de deux (voir tracé régulateur).
Schéma de croissance harmonique par racine carré de
2 du plan de la villa Rotonda par Palladio
Plan de la villa Stein Ŕ Garches France
Le plan en apparence
irrégulier de la villa Stein,
conçue par le Corbusier
(Garches en France), est
régie par le système de
proportions géométriques
précis d’une grille modulaire.
Les chiffres inscrits sur le
plan font référence au
système de mesure
modulaire qui est appliqué à
la fois au plan et à l’élévation
du bâtiment, ce qui lui donne
un certain rythme.
Plan du temple d’Horus Ŕ Egypte, 237 ans Avant J-C
Ce temple égyptien est dont la conception est attribuée à
Centre de recherches médicales Ŕ Philadelphie. Louis Kahn a inventé le principe
d’espace « servant » et d’espace « servi » pour décrire les différents types
d’espaces dans un bâtiment.
Forme
• La fonction suit la forme :
• Architecture organique et Sculpturaliste : Frank O.
Gehry, Antonio Gaudi
• La forme d’un bâtiment doit être la première
préoccupation de l’architecte et que toutes fonction ou
activité doit s’adapter à cette forme.
• La forme suit la fonction :
• Courant architecturale fonctionnalisme : Louis sulivan
et adolf loos
• Les formes d’édifices sont plus pragmatiques,
déterminées par les activités internes ou l’objectif du
bâtiment.
The Hotel Marqués de Riscal , (Frank O.Gehry)
Musée Guggenheim Bilbao (Frank O.Gehry)
La Sagrada Familia est le monument le plus célèbre de
Gaudi et le plus représentatif de son génie.
Appartements 860 et 880 Lake Shore Drive Ŕ
Mies Van Der Rohe (Less is more)
Ces tours de 26 étages et 82 m de haut,
construites de 1949 à 1951 furent surnommées
"les immeubles de verre »
La villa Müller (ou villa Loos) – Prague
Architectes Adolf Loos et Karel Lhota - construction a
lieu entre 1928 et 1930
Parcours
Dans un bâtiment, la notion de parcours joue un rôle capital.
• Depuis l’extérieur vers l’entrée : le parcours pour arriver
jusqu’à la porte d’entrée d’un bâtiment représente la première
expérience que le visiteur fait de l’ouvrage architectural.
• A l’intérieur : La manière dont ce parcours se poursuit à
l’intérieur, la manière dont l’extérieur est reliée à l’intérieur et
les différents étages intérieurs sont rattachés entre eux
contribuera à approfondir cette expérience.
Plan du château de Versailles : une suite de pièces le long d’un axe
Villa Savoye Ŕ Le Corbusier
Quelques définitions
Proportion : rapport de grandeur entre deux quantités entre elles et avec
l’ensemble. Rapport de grandeur entre les parties d'une chose, entre l'une d'elles et le
tout; combinaison des différents rapports, des dimensions relatives entre les parties et
le tout. Ou Équilibre harmonieux et respectant les normes de l'idéal, de l'esthétique.
Échelle : (numérique) rapport entre la représentation figurée d’une longueur
et sa longueur réelle correspondante. Ordre de grandeur ou moyen de
comparaison. Système d'évaluation, de référence, pour la mesure d'une grandeur
abstraite, d'un phénomène.
• Le tracé régulateur ; dessin présentant la constance ou le maintien d’une
grandeur selon des limites fixées
• Les ordres antiques ; manière dont les éléments d’un ensemble organisé
constituant un style architectural sont placés les uns par rapport aux autres
• Le nombre d’or ; nombre correspondant à une proportion considérée comme
particulière égale à 1,618
• Le modulor ; système de proportions architecturales breveté en 1945 par le
Corbusier, et fondé sur le nombre d’or.
Définition : dessin présentant la constance ou le maintien
d’une grandeur selon des limites fixées
Cours donné par Mme Bnattallah Affifa
Peinture et tracés régulateurs
David Hockney : A
Bigger Splash - 1967
Mouvance du pop art
Marat assassiné J.L. David, 1793, huile sur toile, Musée des beaux-arts de
Bruxelles
Quelques clefs de lecture du tableau
:
Marat est assassiné le 13 Juillet
1793 par Charlotte Corday, une
jeune royaliste.
J. L. David a peint l'événement avec
une grande sobriété afin de donner
à l'instant toute sa gravité.
A cet égard l'arrière plan est
particulièrement significatif
Marat assassiné
Le mouvement est exprime par un dessin glissant d’une partie de directrice neutre.Ce rythme
qui analyse le mouvement est appele rythme cinetique.
Tracé régulateur : La diagonale de format n’intervient pas. La composition a l’air d’un
extrait , un morceau déoupe dans l’ensemble.
Chacun de ces trois croquis analyse le mouvement general en durcissant chaque fois de
manière différente.
Fig.1: les carrés d’assiètte.
Fig.2et 3 : les superpositionsde modules
"
La leçon de musique - Musée du Louvre, Paris
Fragonard Jean-Honoré 1732 – 1806 " l'un des maîtres de l'esprit français’’
Cette composition est reglée par quatre directrices :
La direction du corps de la jeune fille et sa perpendiculaire
La pente symetrique marquee par le cahier sur le piano
La diagonale et sa perpendiculaire
Analyse de l’éssentiel du mouvement de la composition
Piet Mondrian (1872-1944)
1. Composition avec bleu, rouge, jaune et noir
2. Il est le pionnier de l’abstraction.
3. Il a structuré ses œuvres de manière géométrique en utilisant
essentiellement des formes rectangulaires.
Piet Mondrian
Composition avec bleu, rouge, jaune et noir ; rhytmus-1935-
Piet Mondrian
Composition décentralisée
- 1924.
Encre et gouache
New York, Richard S.Zeister
Collection
Van Doesburg
Composition décentralisée - Tracé régulateur
Quelques exemples d’architecture
Utilisés d’abord dans la peinture, Le Corbusier présente en 1921 dans l’Esprit Nouveau, les tracés
régulateurs comme un moyen de contrôle de la composition architecturale, comme moyen
d’atteindre l’unité et la proportion juste. Les tracés régulateurs et les lois d’harmonie sont des
outils efficaces servant à « ne pas se tromper » quant à l’esthétique d’un bâtiment. Ce sont des
outils servant l’imagination.
Maison Kidosaki :Tadao Ando
Né en 1941 à Osaka, c’est par hasard, avec un ouvrage d’occasion consacré à Le
Corbusier, que Tadao Ando se serait initié à l’architecture..
Plan RDC,1er, 2ème et Toiture
Brant-Johnson Ski House, Vail, Colorado, 1975-77. I
mage: Venturi, Scott Brown and Associates
Maison Brant Johnson R. Venturi et Rauch et Scott-Brown
differentes vues
Vanna House - Robert Venturi
1962-1964
Plan de la villa Rotonda par Palladio, Construite entre 1566 et 1571
Schéma de croissance harmonique par racine carré de 2
Ancienne Porte St.Antoine - tracé inscrit dans un triangle isocèle
Ordre ; succession d’éléments rangés classés d’une manière déterminés
ou manière dont les éléments d’un ensemble sont placés les uns par
rapport aux autres.
Dorique : Le premier et le plus simple des trois ordres de l'architecture grecque ancienne (cf. corinthien, ionique), caractérisé par la
colonne cannelée, de forme légèrement conique, sans base, et reposant directement sur le soubassement, par le chapiteau sans
astragale, à échine nue, de forme évasée, débordant largement le fût de la colonne, et supportant une dalle carrée (l'abaque), enfin par
un entablement avec une architrave entièrement lisse et une frise ornée de triglyphes et de métopes.
Ionique : se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures et par sa base moulurée.
Corinthien : caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et un chapiteau décorés de deux rangées de feuilles
d’acanthes
Composite : combinaison d'une base ionique, d'un fût de colonne dorique, d'un chapiteau ionique ou corinthien, est spécialement
déterminé par un chapiteau à volutes et des feuilles d’acanthe. La colonne composite à dix diamètres de haut.
Toscan : ordre de l'architecture classique, est une forme simplifiée de l'ordre architectural dorique grec. Les colonnes toscanes ont sept
diamètres de hauteur, y compris la base et le fût.
Les ordres,
nombre d’or et
proportions
Les bâtiments publique de la Grèce et de la Rome antique ont presque tous été
conçus suivant les cinq ordres architecturaux. Ces derniers sont exprimés en fonction
de la forme de la colonne et des détails des parties supérieures des façades
soutenues par les colonnes.
Sur ce schéma, les chiffres font référence au rapport Hauteur/Diamètre de la
colonne.
Pa exemple la hauteur de la colonne d’ordre toscan mesure sept fois son diamètre.
Les cinq ordres de l’architecture
classique
Les ordres : Corinthien
Exemple d’interference basée
sur une cadence ternaire
Les ordres :
Ternaire
Les ordres :
Entablement dorique
Les ordres : Toscan
Les ordres : Ionique
Les ordres
i
=
"Les nombres gouvernent le monde"
disait Pythagore.
Les mathématiques dans la nature:
Nombre d’or et suite de Fibonacci
Cohésion et solidité au plan de la
mécanique.
La Nature a ainsi su découvrir un
subtil mariage entre l'esthétique et
l'efficacité (on parle même de
"principe d'économie" à ce propos).
Le Nombre d'or, véritable constante
universelle, est omniprésent: il
fascine par ses propriétés
mathématiques;
il étonne par sa pureté, et sa
beauté; Dame Nature l'utilise dans
ses créations et ses formes
Platon est allé jusqu’à appeler la
proportion phi la "clé de la physique
du cosmos »,
Fibonacci est né à Pise en 1170. Son
vrai nom est Léonardo Pisano, ou
Léonard de Pise.
Fibonacci est un surnom qui vient de
filius Bonacci qui veut dire fils de
Bonacci.
Bonacci est l'un des plus grands
mathématiciens du moyen-âge.
C'est lui qui a introduit la numération
décimale et l'écriture arabe des
chiffres en Occident, en ramenant
dans son livre Liber abaci, les
connaissances acquises en Algérie
(Bougie) où travaillait son père.
(1170 – 1240)
 À cette époque, Bougie était un
grand centre intellectuel, où
résidaient des savants comme Sidi
Boumedienne, Ibn Hammad, Abd al-
Haqq al-Ishbili et Abu Hamid al-Sarir.
Les nombres de Fibonacci
0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, 377, 610, 987, 1597, 2584, …
A remarquer:
La proportion dorée , 1.618, se retrouve à l’infini:
233 / 144 = 1.618
377 / 233 = 1.618
610 / 377 = 1.618
987 / 610 = 1.618
1597 / 987 = 1.618
2584 / 1597 = 1.618
LA REGLE
Le nombre d'or ? Appelé aussi
appelé «divine proportion» ou
«section dorée».
• On a calculé ce nombre qui
donne l'harmonie parfaite
d'une forme ou d'une
construction :
• A/B=(A+B)/A :
• 1 + √ 5/2 : ≈ 1,61803…
• La résolution de l'équation
x² = x + 1
• Le nombre d'or est désigné
par la lettre φ (Phi), pour faire
allusion au célèbre sculpteur
grec du Parthénon Phidias.
Pour créer un tracé selon le nombre d’or :
Dans un rectangle d'or : le rapport entre largeur et longueur est de
1,618.
Si on retire à ce rectangle un carré de côté sa largeur, il conserve
ses proportions avec le rectangle qui reste.
AC/CB=AB/AC AB/AC=AC/CB
a/b=c/a=1,61803……
Le nombre d'or et la géométrie
1. Le pentagone régulier
2. La spirale
Le nombre d'or et la peinture :
1. Les dimensions des tableaux sont souvent tels que le rapport
longueur/largeur soit égal au nombre d'or.
2. De nombreux peintres tels Nicolas Poussin, Titien, Michel-Ange,
Léonard de Vinci ou Raphaël ont utilisé le nombre φ dans leurs
œuvres. Les exemples sont extrêmement nombreux dans l'Histoire
de l'Art : Tableau de Dürer ou de Picasso.
Les dimensions de La
Naissance de Vénus de
Sandro Botticelli respectent
assez précisément la divine
proportion.
Il est pourtant très peu
probable que cela indique
une quelconque volonté de
l'auteur.
Piet Mondrian, Léonard De Vinci
Georges Pierre Seurat
Le nombre d’or et l’architecture
L'Homme ressent cette proportion comme naturellement
harmonieuse.
Ce nombre d'or est utilisé depuis 5000 ans :
1. La Pyramide de Kheops, construite vers 2550 avant JC,
2. La beauté du théâtre d'Épidaure (fin du 5ème siècle avant
JC)
3. La façade du célèbre Parthénon, à Athènes (Vème siècle
avant JC)
4. Le mouvement architectural gothique au 12ème siècle : la
plupart des églises Romanes ont été conçues avec la
"proportion divine". Le portail royal de la cathédrale de
Chartres en est un bel exemple.
5. Au XXème siècle, l'architecte Le Corbusier a utilisé le
nombre d'or dans ses réalisations.
Les pyramides montrent un équilibre
parfait :
1. Il suffit de diviser la hauteur : 147
m à l’origine, par la demi-
longueur du côté du carré de
base : soit 115m
2. On trouve alors : 147/115 ≈
1,278.., soit à peu près la racine
carrée du nombre d’or.
La pyramide de Kheops 2600 av. J.-C., Ghizeh, Egypte
L’Egypte Antique
En appliquant le théorème de
Pythagore : a² = b² + c²
Le rapport de la hauteur de la
pyramide par sa demi-base est le
nombre d'or.
1. La façade du Parthénon
• Le Parthénon a été
construit selon les règles
de l’harmonie grecque et
respecte donc la
proportion dorée.
• Le rectangle qui contient
toute la façade est un
rectangle d’or.
• Des tracés plus savants
peuvent faire apparaître
plus encore le nombre ϕ.
La Grèce antique
• Le théâtre d’Epidaure est connu pour ses qualités acoustiques
et possède deux rangées de gradins, l’une de 34 et l’autre de
21.
• Le rapport entre ces deux nombres vaut 1,619 (le nombre
d’or).
2. Le théâtre
d’Epidaure
Les bâtisseurs de cathédrales utilisaient une règle
spéciale « pige ». Elle comportait 5 parties
d’inégales longueurs :
1. La Paume : 7,64 cm
2. La Palme : 12,36 cm
3. L’Empan : 20 cm
4. Le Pied : 32,36 cm
5. La Coudée : 52,36
Ces longueurs faisaient référence au corps
humain et étaient standardisés :
1. On passe d’une unité à l’autre en
multipliant par le nombre d’or…
2. Et :
1. une paume + une palme : un empan,
2. une palme + un empan : un pied,
3. un empan + un pied, une coudée.
Le pentagone régulier est très souvent présent
dans les tracés « régulateurs » des édifices
religieux de l’époque.
Moyen âge
Célèbre dessin de Léonard de
Vinci
L’« homme de Vitruve » (ou homme
vitruvien) Étude de proportions du corps
humain selon Vitruve et réalisé par
Léonard de Vinci aux alentours de 1492.
Cathédrale de strasbourg -France
Proportions A TOUTES LES
ECHELLES ET PARTOUT!
La règle
des
bâtisseurs:
Paume
7,64
cm
Palme
12,36 cm
Empan
20 cm
Pied
32,36 cm
Coudée
52,36 cm
Le support de présentation : feuilles de papier
Le Format A (selon la Norme ISO ( International Organisation for
Standardisation) :
A4 : 21X29,7
A3 : 29,7X42
A2 : ….
H/L = 1,4142 = la racine carrée de deux.
De nombreux autres formats existent :
• Le format 'cloche' = 40 cm X 30 cm ;
• Le format 'jésus' = 76 cm X 56 cm ;
• Le format 'raisin' de 65 cm X 50 cm ;
• Le format 'univers' de 130 cm sur 100 cm ;
• Le format DIN "B", correspondant aux formats
A non retranchés et le DIN "C" destinés aux
enveloppes et emballages des séries "A".
Formats de la Norme ISO 216 + DIN 476 (en mm)
4A0 1682 × 2378
2A0 1189 × 1682 2B0 2000 × 1414
A0 841 × 1189 B0 1414 × 1000 C0 1297 × 917
A1 594 × 841 B1 1000 × 707 C1 917 × 648 D1 779 × 545
A2 420 × 594 B2 707 × 500 C2 648 × 458 D2 545 × 385
A3 297 × 420 B3 500 × 353 C3 458 × 324 D3 385 × 272 E3 560 × 400
A4 210 × 297 B4 353 × 250 C4 324 × 229 D4 272 × 192 E4 400 × 280
A5 148 × 210 B5 250 × 176 C5 229 × 162 D5 192 × 136 E5 280 × 200
A6 105 × 148 B6 176 × 125 C6 162 × 114 D6 136 × 96 E6 200 × 140
A7 74 × 105 B7 125 × 88 C7 114 × 81 D7 96 × 68
A8 52 × 74 B8 88 × 62 C8 81 × 57
A9 37 × 52 B9 62 × 44 C9 57 × 40
A10 26 × 37 B10 44 × 31 C10 40 × 28
Le Modulor
L’architecture moderne : le modulor (1,83m)
• Le Corbusier a bâti les références théoriques de son « modulor » sur le
nombre d’or et les proportions idéales du corps humain, reprenant ainsi
les bases du «canon de Vitruve » célèbre dessin de Léonard de Vinci, il
lui a permis de construire : les Cités Radieuses.
• L’extérieur comme l’intérieur reprend le rapport du nombre d’or.
• Cinq cités radieuses ont été réalisées sur les mêmes plans, quatre en
France (Marseille, Rezé, Firminy, Briey) et une en Allemagne à Berlin.
• Les proportions d'une cité radieuse sont au Modulor.
Le modulor
Le Corbusier et tracé régulateur
Villa stein-de-Monzie, Garches, 1926
• La silhouette humaine standardisée a servi à concevoir la
structure et la taille des unités d'habitation.
• Elle devait permettre, un confort maximal dans les relations
entre l'homme et son espace vital.
• Le Corbusier pense créer un système plus adapté que
l'actuel système métrique, car il est directement lié à la
morphologie humaine.
• Il s'agit d'un mot composé sur «module» et «nombre d'or».
• Les proportions fixées par le modulor sont directement liées
au nombre d'or.
• Exemple : Le rapport entre la taille (1m83) et la hauteur
du nombril (1m13) moyenne est égal à 1,619.
• La maison Schröder de Rietveld construite en 1924
par l'architecte néerlandais Gerrit Rietveld pour
Madame Schröder et ses enfants. Elle a été inscrite
sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en
2000.
• Elle est le reflet du souci éducatif de Madame
Schröder pour ses enfants. Elle souhaitait la
construction d'une maison sans murs.
• Rietveld créa une maison légère, lumineuse et
ouverte, en privilégiant de larges fenêtres occupant
toute la hauteur d'un étage.
• Cette maison est reconnue comme un des premiers
symboles du mouvement moderne en architecture.
La maison Schröder de Rietveld
Bibliographie
•http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_d%27or
•http://fr.wikipedia.org/wiki/Modulor
•http://www.cnrtl.fr/lexicographie/modulor
•http://www.shamballa-institute.ch/homme_vitruvien.html
•Présentation de Mme Moundjia Abdeltif-Benchabaane à l’ecole nationale des beaux arts lors d’u
seminaire « art et patrimoine » les 12 et 13 novembre 2010
•Cours de Mme Benathallah
•http://www.apprendre-en-ligne.net/blog/index.php/2009/08/10/1365-le-modulor
•http://ww3.ac-poitiers.fr/arts_p/b@lise14/pageshtm/page_7.htm
•http://www.fondationlecorbusier.fr/corbuweb/morpheus.aspx?sysId=13&IrisObjectId=5525&sysLa
nguage=en-en&itemPos=76&itemSort=en-
en_sort_string1%20&itemCount=78&sysParentName=&sysParentId=64
•www.marcus-frings.de/text-nnj.htm
•http://www.christianwild.de/villagarche/14.htm
•http://www.cnrtl.fr/lexicographie/
•http://architous.1fr1.net/t711-ordre-architectural-classique
•http://www.sitelecorbusier.com/fr/unite.php?PHPSESSID=d61b3ee3c52be32aa621904dfa530be8
Échelle humaine
Échelle urbaine
Échelle de Richter
Échelle économique
Échelle technique
Échelle sociologique, topographique,
…
Échelle : (numérique) rapport entre la représentation figurée d’une
longueur et sa longueur réelle correspondante. Ordre de grandeur ou
moyen de comparaison. Système d'évaluation, de référence, pour la
mesure d'une grandeur abstraite, d'un phénomène.
Philippe Boudon correspondance à l’échelle ou le degré zéro
(vision du domaine dans lequel opérer/choix de l’entité à mesurer/relation
entre ce qui est mesuré et l’instrument de mesure)
Échelle humaine
La chaire du Bernin à saint pierre de rome
Le Modulor
Échelle urbaine
Central park, New york
Place saint Pierre, Rome
Jardin d’essai, Alger
Échelle de Richter et Mercalli
http://membres.multimania.fr/tpeseismes/Echelles.htm
Échelle économique
Hong Kong Bank, Foster
Habitat nouveau mexique
Échelle technique
Proposition grande mosquée d’Alger Proposition grande mosquée d’Alger
Chaise zig zag, Rietveld
Échelle sociologique
Casbah d‘Alger
Musée d’art moderne, Alger
Ghardaïa
Chapitre VI : Couleurs, lumière, ambiance
1. Texture et matière ;
2. Relief et profondeur ;
3. Couleur et lumière ;
4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant.
"L’architecture est le jeu, savant, correct et magnifique des
volumes sous la lumière. " LE CORBUSIER, Vers une
architecture, éditions Crès et Cie, Paris, 1923
Ambiance :
Climat d’un lieu « le petit Larousse 2010 »,
Facteurs (autres que ceux imputables au travailleur
lui-même ou à ses conditions de vie en dehors de
l'entreprise (...) qui influent sur l'état physiologique
et psychique de l'homme au travail, provoquant sa
fatigue et modifient son rendement) « ww.cnrtl.fr »
De manière plus globale, l'architecte travaille l'espace, et crée
des espaces ;
il travaille et crée :
1. Des surfaces (façades, sols, zones…) tout comme le peintre ;
2. Des volumes (espaces de liaison et de reconnaissance) tout
comme le sculpteur ;
3. Des ambiances (jeux de lumière, le son, jeux de couleurs, de
textures) tout comme un artiste.
1. Texture et matière ;
Habitat Troglodyte Gratte-ciel
Escaliers
2. Relief et profondeur ;
Tribunal de Bordeaux, Rodgers
Casbah d’Alger
Emplacement
des ouvertures
Prise du jour
(latérale/zénithale)
Orientation des ouvertures
Dimension des ouvertures
Forme des ouvertures
Couleur et nature des
surfaces
Dimension du local
Type du vitrage
Dispositifs de protection
3. Couleur et lumière ;
Le site
La latitude
La saison
L’heure
Le type du ciel
Ouvertures et confort
LES EFFETS
Le flux lumineux a une direction opposée à celle du regard. Le
contre-jour est à l'origine d'une difficulté de perception visuelle.
Il peut cependant être recherché pour sa capacité à mettre en
scène des séquences spatiales dramatiques.
Retrait du vitrage
Débord de Toit
Mur Translucide
Mur Transparent
Dispositifs Générateurs
3 Contre-jour
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LES EFFETS
Il s'agit ici d'une coupure lumineuse (différence importante des
niveaux d'éclairement) que d'une coupure visuelle (absence ou
presque de vue vers l'extérieur). Il peut être à l'origine d'un
sentiment d'enfermement mais il pourra être recherché pour la
protection d'objets de valeur ou périssables à la lumière.
Retrait du vitrage
Débord de Toit
Mur Translucide
Fenêtre haute
Dispositifs Générateurs
4 Coupure avec l'extérieur
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LES EFFETS
Il correspond à des conditions de vision pour lesquelles il y a inconfort
visuel manifeste et réduction de la capacité à percevoir les objets. Il relève
avant tout d'un effet de type psychologique de malaise.
Dispositifs Générateurs
5 Eblouissement
Verrière Zénithale
Lanterneau vertical
Mur Translucide
Mur Transparent
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LES EFFETS
C’est le fait pour un espace donné de disposer de zones lumineuses
suffisamment différenciées pour être visuellement distinguées. Le
contraste d'éclairement participe grandement au marquage spatial dans le
sens où il permet de différencier des sous parties d'un même espace.
Dispositifs Générateurs
6 Eclairement contrasté
Retrait du vitrage
Lanterneau vertical
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LES EFFETS
Il se caractérise par une distribution équitable de la lumière, ou les
contrastes sont estompés. Il peut être à l'origine d'un sentiment de
tristesse. Il est cependant recherché afin de permettre un rendu
aussi neutre que possible (objets d'art) ou pour éliminer les
risques de reflets ou d'ombres gênants pour la réalisation de
certaines tâches visuelles (dessin, peinture)
Dispositifs Générateurs
7 Eclairement homogène
Verrière Zénithale
Lanterneau horizontal
Mur Translucide
Plafond Translucide
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LES EFFETS
Il s'agit d'un éclairement dispensé par des sources secondaires. Il
réduit considérablement les risques d'éblouissement. Il permet
ainsi de bénéficier des qualités de l'éclairage naturel tout en
l'adaptant aux besoins spécifiques de certaines tâches visuelles.
Dispositifs Générateurs
8 Eclairement indirect
Retrait du vitrage
Débord de Toit
Loggia
Fenêtre haute
Brise soleil
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LES EFFETS
Il s'agit d'un effet d'éclairage qui utilise fortement les qualités
plastiques et les capacités expressives des matériaux de surface.
Cette mise en valeur des surfaces limites contribue fortement à la
définition et à la mise en scène des espaces.
Dispositifs Générateurs
9 Effet de matière
Fenêtre haute
Lanterneau vertical
Lanterneau horizontal
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LES EFFETS
Il s'agit de reproduire à l'intérieur les conditions lumineuses de
l'extérieur. Cela trahit une volonté de dématérialisation de
l'architecture. Il est très utilisé dans le but de créer un cadre
analogue à celui de extérieur, mais protégés des aléas climatiques.
Dispositifs Générateurs
10 Effet d'extérieur
Verrière Zénithale
Atrium
Mur Translucide
Plafond Translucide
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LES DISPOSITIFS
C'est l'espace généralement central d'un édifice toujours ouvert
sur sa face supérieure à la lumière mais couvert par un dispositif
d'éclairage zénithal séparant un intérieur ainsi créé et un extérieur.
1 Atrium
Heritage Square de Toronto : S.
Calatrava
Dedis Tower : R.Piano
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LES DISPOSITIFS
Fixé en avant de baies vitrées, le brise soleil permet de les protéger
des rayons du soleil. Il est généralement constitué de lamelles
2 Brise soleil
Maison Tarlo : T. Williams
TAD building: O.di Blasi Lycée polyvalent de Fréjus :N.Foste
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LES DISPOSITIFS
C’est une partie du toit qui sort comme un élément saillant.
3 Débord de Toit
Allen Memorial Art Museum, Oberlin College
(OHIO) : R.Venturi
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LES DISPOSITIFS
Elles permettent une grande efficacité d'éclairement naturel par
lumière réfléchie (par le plafond) et donc confortable du fait qu'il
permet de réduire les risques d'éblouissement pour des tâches
comprenant la visualisation d'écrans vidéo et informatiques.
4 Fenêtre haute
Musée Goetz à Munich : Herzog et de Meuron
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LES DISPOSITIFS
5 Lanterneau horizontal
Les lanterneaux horizontaux favorisent l'éclairage vertical arrivant
directement sur le plan de travail. Ils présentent l’avantages de
pouvoir être placés à peu près n'importe où, et de fournir un
éclairement naturel efficace pour des conditions de ciel couvert.
Musée Kimbell à Fort Worth, Texas : L. Kahn
Aéroport de Stansted :
Musée Vitra : F.O. Gehry
Maison Ronde: M.Botta
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LES DISPOSITIFS
6 Lanterneau vertical
Ce qui distingue les lanterneaux verticaux des lanterneaux
horizontaux, c'est qu'ils sont orientés vers une direction donnée.
Les lanterneaux verticaux présentent l’avantages de contrôler
l'éblouissement.
Fondation Joan Miro Barcelone : L. Sert Lycée polyvalent de Fréjus :N.Foster
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LES DISPOSITIFS
7 Loggia
Elle peut être considérée, comme étant un balcon couvert .
Les unités d'habitation de Le
Corbusier
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LES DISPOSITIFS
8 Mur Translucide
Il s'agit généralement d'une paroi verticale composée de matériaux
translucides qui peuvent, dans certains cas avoir une fonction
porteuse (brique de verre).
Maison Ishihara : T.Ando
Maison de verre :
Maison Tugenhat : Mies Van der Rohe
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LES DISPOSITIFS
9 Mur Transparent
Hôtel industriel Berlier
Cela consiste en une ouverture occupant l'intégralité de la surface
d'une paroi. Il constitue donc l'ouverture latérale maximale à un
flux de lumière provenant de l'extérieur.
Maison Douglas : R. Meier
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LES DISPOSITIFS
10 Occultation Asservie
Cela consiste en une réduction de la quantité de lumière par des
procédés tel que le Moucharabieh ou les diaphragmes.
Institut du Monde Arabe : J. Nouvel & Architecture studio
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LES DISPOSITIFS
11 Plafond Translucide
Un plafond translucide se définit comme étant une ouverture
horizontale faite de matériaux translucides et utilisée pour séparer
un intérieur d'un extérieur ou deux espaces intérieurs superposés.
Y.C.B.A :Louis Kahn
Temple Unitarien à Oak Park : F.L. Wright
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3. Couleur et lumière ;
Mosquée bleue Istanbul
Musée Guggenheim à New York : F.L. Wright National Gallery de Washington : I.M.Pei
3. Couleur et lumière ;
Chapelle de Ronchamp : Le Corbusier
3. Couleur et lumière ;
Hopital Robert Debre, Paris
Métro ligne 14 paris
www.epfl.ch
www.crai.archi.fr
3. Couleur et lumière ;
4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant.
BNF, Mitterrand, Perrault
Paris,
découpage Haussmanien
4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant.
Casbah
d’Alger
4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant.
Musée du Louvre, Paris
http://www.euranet.eu/fre/Programme-complet/Programmes/Le-bon-
accueil-des-touristes-dans-les-transports-priorite-de-la-France
http://www.paysage.gally.com/_Realisations-amenagement-vegetal-
espaces-publics
http://www2.cndp.fr/lesScripts/bandeau/bandeau.asp?bas=http://ww
w2.cndp.fr/galilee/Page3.asp?IdFiche=3432
http://www.dna.fr/fr/infos-generales/france/info/4163212-Justice-
Affaire-Woerth-Bettencourt-Adieu-Nanterre-bonjour-Bordeaux
http://membres.multimania.fr/archibois/bor2.htm
http://bloc-notes.thbz.org/archives/2006/06/index.html
http://audience.cerma.archi.fr
• Étape
• Instance
• Processus
• Ittératif
Chapitre VII : Espace et lieu
1. Espace, vide et lieu ;
2. Limite et contour, dedans et dehors, le seuil.
Chapitre VIII : Espace bâti
1. Observer, lire, regarder et percevoir ;
2. Formes et modes d’articulation dans l’espace architectural ;
3. Génération et transformation de la forme ;
4. Composition : Prélèvement, morcellement.
Espace :
•Étendue indéfinie qui contient et entoure tous les objets (Le petit Larousse
2010)
•Distance comprise entre un point et un autre, entre un lieu, un objet et un
autre.
•Surface déterminée, à l'intérieur d'une habitation, ou surface découverte,
élément du paysage.
Lieu :
•Partie circonscrite de l’espace où se situe une chose, où se déroule une action
(Le petit Larousse 2010)
•Portion déterminée de l'espace.
•Place, rang, portion de l'espace qui est assignée, réservée à une chose ou à une
personne.
Bâti :
•Qui est construit (Le petit Larousse 2010)
•Pièce ou assemblage de pièces servant à supporter quelque chose ou à donner
de la rigidité à un ensemble.
•Élaboré, achevé
Ilot ouvert de Christian
de Potzamparc
La bibliothèque nationale de France
Lieu d’étude et de concentration
Marché Meissonnier Alger centre
Lieu d’échange et de vente de marchandises
EPAU
Lieu d’études et d’apprentissage mais aussi … de partage et d’échange….
Forme et espace
La forme/composition
La construction
/techniques
La fonction/usage
L’espace/
Organisation
Le projet
architectural
La qualité architecturale :
• L’espace est VECU du dedans.
• La forme st PERCUE du dehors.
• La forme : les éléments qui la définissent, ses
transformations, ses organisations, ses qualités
perceptuelles
• L’espace : ses limites, ses interrelations, ses qualités
visuelles et ses organisations.
• Beaucoup d’architectes préfèrent utiliser d’autres termes
pour exprimer cette dualité FORME-ESPACE
• INTERIEUR –EXTERIEUR
• DEDANS-DEHORS
Les éléments de définition de la forme :
1. Le point : sans dimension, sans direction, marque une
position dans l’espace.
1. La ligne : une dimension, une direction, une longueur, et
une position.
1. Le plan : deux dimensions, des propriétés : longueur,
largeur, surface, orientation, position.
1. Le volume : trois dimensions, longueur, largeur,
profondeur
Le langage formel en architecture
Questions ?
1. Y- a-t-il une relation entre ces définitions « théoriques » et
la réalité concrète en architecture ?
2. Qu’est ce qu’une ligne en architecture ? Quand peut on
dire qu’un bâtiment est un point ?
Réponses:
L’interprétation des qualités de ces éléments géométriques
en architecture donne une réponses aux questions ci-
dessus.
Lorsqu’un bâtiment ou un espace possède les qualités et
les caractéristiques ou propriétés du point, ligne ou volume
nous pouvons l’assimiler à ces éléments.
Entités géométriques & espace architectural :
• La géométrie permet de fertiliser l’imagination
• A partir des figures de bases (carré, triangle équilatérale et
cercle) : plusieurs compositions sont possibles.é²
L’étude de la géométrie est extrêmement importante pour les architectes :
• Il n’y pas de division de l’espace sans géométrie.
• Elle permet la complexité et la variété architecturales.
• Elle permet l’organisation des espaces architecturales et urbains.
Le dôme du Rocher ou la coupole
du Rocher (Qubbat As-Sakhrah),
Les volumes et leurs transformations :
L’utilisation individuelle des figures simples ou en combinaison donne
naissance à deux catégories de volumes :
1. Volumes primaires
2. Volumes secondaires
Il existe une infinité d’autres volumes obtenus par transformations :
Dans le langage formel actuel, il y a trois types de transformations :
• Additions
• Soustractions
• Dimensions
Les trois transformations peuvent se faire simultanément.
Les propriétés visuelles de la forme :
1. Figure géométrique :
caractéristique principale de
l’identification de la forme
2. Couleur et tons : (teinte, intensité,
….etc)
3. Texture : affecte les propriétés
tactiles et réflectives (de la
lumière).
4. Grandeur : relative aux contextes,
liée aux proportions, échelles, etc.
5. Inertie apparente : stabilité de
l’apparence de la forme
relativement au plan sol.
6. Position : localisation d’une forme
par rapport à son environnement
7. Orientation
Toutes ces propriétés sont fonction de la
perception : angle de vue, distance
de l’objet et Contexte physique et
luminosité (naturel et artificiel).
Les articulations de la forme
Les organisations de la forme :
1. Les formes centralisées : nécessitent
une dominance visuelle d’une forme
géométriquement régulière et
centrale.
2. Les formes linéaires : résulte soit de la
transformation des dimensions d’une
forme soit l’organisation d’une série
de formes le long d’une ligne.
3. Les formes radiales : combinaison
des deux formes précédentes :
formes en extension à partir de corps
centraux.
4. Les formes tramées : la trame
projetée dans la troisième dimension
engendre un réseau de lignes et de
points à l’intérieur d’un cadre
modulaire.
5. Les formes agglomérées : une
organisation qui intègre diverses
formes (figures
géométriques/grandeurs/orientations
« Aucune règle absolue, ni surtout aucune
recette, ne peut aujourd’hui codifier la façon
de composer les volumes multiples, mais
quelques notions générales peuvent aider à
comprendre le mécanisme ».
Jean Jacques Deluz - Espace et volumes
architecturaux.
« L’espace intègre constamment nos êtres, on s’y meut , on y circule,
on perçoit les formes, on entend des sons, on sent des brises et les
odeurs des jardins en floraison.
L’espace est substance, aussi matérielle que du bois ou de la pierre.
La qualité de sa luminosité, ses dimensions, son échelle dépendent
entièrement des limites et aussi des frontières définies par les éléments
de la forme ».
A-H Briki – Pour une première année d’architecture
Langage spatial en architecture
Eléments de définition de l’espace
Plans horizontaux
A. Plan de base ; généralement horizontaux et rectilignes
B. Plan de base surbaissé,
C. Plan de base surélevé,
D. Plan de couverture : peuvent être horizontaux, obliques ou
curvilignes. Souvent sert de plan de base de l’espace se
trouvant au dessus.
Plans verticaux
1. Plan unique
2. Plan en « L » , en « U »
3. Plan parallèle
Question : Y- a-t-il une distance minimum entre les plans
verticaux et les plans horizontaux ?
Inter-relations spatiales
Quatre types de relation
entre deux espaces
architecturaux sont
possibles :
1. Un espace dans un
espace
2. Espaces emboîtés
3. Espaces adjacents
4. Espaces reliés par
espaces commun
Les relations sont a
considérer en trois
dimensions.
Qualités architecturales de l’espace
Les qualités architecturales de l’espace dépendent des propriétés visuelles des
plans qui le délimitent (son enveloppe).
La recherche du confort des utilisateurs est le soucis permanent de
l’Architecte.
Propriétés des plans Qualités de l’espace
• Dimensions et
grandeurs
• Echelle et
proportions
• Configuration des
plans
• Figures
géométriques
• Surfaces et arrêtes • Couleurs, textures et
épaisseurs
• Ouvertures • Lumière, vues et
ensoleillement
Organisation spatiale :
1. Centralité : un espace central et dominant autours
duquel sont circonscrits des espaces secondaires.
Exemple : patio de la maison de la casbah « west
eddar »
2. Linéarité : séquence linéaire d’espaces d’importance
équivalente. Il est évident que l’adjacence est
favorisée dans les interrelations spatiales.
1. Radialité : c’est la combinaison des deux
organisations précédentes : centralité et linéarité.
Avec un centre exagéré.
2. Tramé : organisé selon une trame, structurelle et en
trois dimensions. Le principe du damier est appliqué.
Aucun espace ne domine.
3. Groupé : espaces groupés par simple juxtaposition
ou relevant un aspect visuel commun.
Quelques exemples
Villa Savoye – Poissy,
paris, 1923 - Le
Corbusier
Elle est la parfaite illustration
issues des recherches
formelles sur la théorie des
cinq points de l'architecture
moderne formulée par le
Corbusier pour théoriser les
principes fondamentaux du
Mouvement moderne :
1. les pilotis,
2. les toits-jardins,
3. le plan libre,
4. la fenêtre en longueur ,
5. la façade libre.
• La maison Schröder de Rietveld
construite en 1924 par l'architecte
néerlandais Gerrit Rietveld pour
Madame Schröder et ses enfants. Elle
souhaitait la construction d'une maison
sans murs.
• Le mouvement De Stijl a
considérablement influencé l’œuvre de
Gerrit Rietveld
• Elle est le reflet du souci éducatif de Madame
Schröder pour ses enfants. Elle souhaitait la
construction d'une maison sans murs.
• Les espaces intérieurs de la maison sont défini
s par des plans horizontaux et verticaux qui se
croisent.
Louis I. Khan établissement de
bains, 1955
Les plans et projets de Mies
van der Rohe sont
caractérisés par des formes
claires.
A travers les ouvertures et par les circulations
Le rapport entre la forme et l’espace, entre l’intérieur et l’extérieur : le
concept de CONTINUITE
L’appréciation de ce rapport est très subjectif .
RAPPORT entre FORME et ESPACE
Dans le rapport intérieur-extérieur les ouvertures jouent un rôle
essentiel
1. Leur grandeur (dimensions) : détermine la quantité de
lumière pénétrant dans l’espace.
2. Leur nature : détermine le type de continuité choisie .
1. Physique : porte permet le passage d’une personne
2. Visuelle : fenêtre permet le passage de la vue
3. Physique et visuelle à la fois.
3. Leur figure géométrique
4. Leur position dans le plan (horizontal ou vertical)
Les ouvertures (lumière, ventilation, vues, …)
Ces propriétés influent :
1. La perception de l’espace
2. La quantité et la qualité de la lumière
• Elle peuvent participer à animer l’espace et
améliorer le confort.
• Elle peuvent causer des nuisances :
• Eblouissement
• Chaleur excessive (effet de serre).
Deux phases :
1. Avant l’ENTREE :
• Avant de pénétrer à l’intérieur de l’édifice
• Le passage de l’extérieur à l’intérieur (comment approcher
le bâtiment ?)
2. Après l’ENTREE : A l’intérieur du bâtiment le cheminement
prend une configuration déterminée
1. Linéaire, radiale, en spirale, tramée, …etc.
2. La circulation est un ESPACE soit intégré soit exclu de
l’espace desservie.
Quand on se déplace
1. On passe du temps,
2. on traverses des séquences,
3. On traverse des espaces
Les circulations/le parcours/le cheminement
1. Comment approcher le
bâtiment ?
2. Entrée : de l’extérieur vers
l’intérieur
3. Différentes configurations
du « parcours »
4. La relation entre Espace et
parcours
5. Les différentes forme de
l’espace de circulation
Avant l’ENTREE :
Comment approcher /aborder le
bâtiment ?
1. Frontal ou perpendiculaire à
l’entrée
2. Oblique
3. En spiral
Affecte : La perspective que nous
avons de l’édifice (forme et
espace).
Maison de verre « Glass House » ,
New Canaan, Connecticut, 1949,
Philip Johnson
La maison est un essai de structure
minimale, la géométrie, la
proportion, les effets de
transparence et la réflexion.
Dans une maison de verre, les vues
du paysage sont ses "papier peint".
Edwin Cheney House, Illinois, 1904, F. L. Wright
Entrée : De l’extérieur vers l’intérieur
I. M. PEI East Wing, National Gallery · Washington, D.C. 1978
Philip Jhnson, Kennedy Memorial, Dallas Texas (1970)
Vanna House - Robert Venturi 1962-1964
3. Différentes configurations
du parcours/Cheminement
Richard Meier, House in old westbury, New York, 1969
Le Corbusier, Shodhan House, Inde, 1956
L'espace muséal a une structure en hélice où le visiteur accède dans un premier temps au sommet, puis
descend progressivement jusqu'au niveau du sol par une rampe peu inclinée : la notion de salle d'exposition
disparaît ainsi au profit d'une continuité de présentation.
De telles communications
renforcent la possibilité
d’une perception totale
d’un espace interne dans
les séquences propres au
parcours
4. Relation entre
«parcours » et espaces
Farnsworth House, Illinois, Mies
Van Der Rohe 1950.
5. Les différentes forme de
l’espace de circulation
L’escalier : la circulation verticale
A part le fait de changer de niveau, selon sa forme et sa position,
l’escalier permet de :
1. Renforcer la direction du parcours
2. Interrompre ce parcours
3. Changer de direction du parcours
4. Terminer le trajet.
L’escalier est :
1. Un élément architectural permettant de percevoir l’espace par
un déplacement dans les trois dimensions.
2. Un générateur d’espace
3. L’escalier crée à la fois une liaison et une séparation une
continuité et une interruption.
Escalier, confort et sécurité ?
1. Capacité : dépend de sa largeur
2. Pente : plus l’escalier est raide, plus il est fatiguant mais il moins il prend
de place. escalier courant (de 24 à 45°), la valeur maximum est de 40°
dans les lieux publics et de 45° dans l'habitation. La valeur courante (et
donc la plus confortable) se situe aux environs de 30°.
3. Echappée : (min 1m90)
4. Palier : position et dimension
5. Marche : dimensions et matériau
6. Garde corps
7. Feu : l’escalier n’est plus qu’un élément fonctionnel c’est une importante
voie d’évacuation et donc doit être conçu comme un compartiment
coupe feu F90 spécialement les parties portantes de construction
Tugendhat House · Brno, Czech Republic
Ludwig Mies van der Rohe, at
Brno, Czech Republic, 1930.
Différentes typologies des escaliers :
1. Selon la position dans l’immeuble
2. Selon le nombre de volées : une, deux, trois ou quatre volées
3. Selon l’encombrement
4. Selon la pente
5. Selon le matériau : bois, métal, pierre, béton armée
1. Selon la position dans l’immeuble : libre, dans une cage, de
secours extérieur, …
• La fonction détermine normalement la forme générale de
l’escalier.
• La forme se révèle par des dimensions judicieuses et un
matériau approprié.
• Selon qu’il se trouve inclus dans l’espace d’utilisation, à
l’extérieur du bâtiment ou enfermé dans une cage, l’escalier
prend une signification particulière.
2. Selon le nombre de volées : une, deux, trois ou quatre volées
Chapitre IX : Le système constructif : matérialité, stabilité et
spatialité
1. Structure traditionnelle ;
2. Structure auto portante ;
3. Structure reticule ;
4. Câbles et toiles tendues.
La construction en architecture :
Rapport FORME et MATIERE
Techniques, Formes et matériaux
Les structures voûtées (Pierre ou brique)
Ce cours a été donné par Mme Cheballah Hassina. Nous le résumons brièvement dans cette
diapositive :
Mme Cheballah a structuré son cours en deux phases :
1. A travers l’histoire de l’évolution et de l’utilisation des matériaux, elle a insisté sur le fait
qu’il y a un lien très étroit entre FORME, TECHNIQUES et MATERIAUX. Et donc dans l’acte
de concevoir la prise en considération des techniques et des systèmes constructifs est
indispensable.
2. A travers la pierre et la brique, elle a expliqué les structures voûtées à savoir :
1. Voûtes en berceau
2. Voûtes d’arrêtes
3. Voûtes en arc de cloître
4. Coupoles
La structure en coupole a été développé avec un peu plus détails. Mme Cheballah a abordé :
1. les différentes catégories de coupoles hémisphérique, à base hexagonale et à base
octogonale.
2. La différence entres les coupoles dites fausses et celles dites vraies
3. Elle a expliqué le « pourquoi » et le « comment » du passage du cercle au carré dans la
coupole hémisphèrique
4. Ce que veut dire pendentif et trompe, leurs différents types et leurs principes
géométriques.
Le langage constructif comprend deux aspects essentiels :
1. L’enveloppe : qui protège contre les agressions
extérieurs
2. La structure : assure la stabilité de l’édifice.
Structure et enveloppe doivent co-éxister harmonieusement.
Langage constructif et éléments de construction
Enveloppe
• L’enveloppe sépare deux milieux (Intérieur et extérieur)
• Sa nature (composition et aspect) est déterminée en
fonction de la différence qui existe entre ces milieux.
• Ces différences s’expriment en matière de : Températures,
Humidités, Luminosité, Nuisances (bruit, pollution, ….etc.)
C’est le rôle de l’architecte de déterminer :
1. La composition de l’enveloppe : matériaux
2. Son aspect : couleur, texture, figure géométrique.
3. Ses dimensions : grandeur et épaisseur
4. Son orientation : points cardinaux et aux vents.
5. Son inertie : relation avec les autres éléments
6. Ses percements : relation entre les deux milieux.
Eléments de construction
Au niveau plus simple, il existe 5 principaux éléments présents
dans toute construction :
1. Les fondations
2. La structure (ou ossature)
3. Le toit
4. Les murs
5. Les ouvertures
Quand ces éléments sont terminés, le bâtiment possède sa
forme définitive et c’est seulement à partir de ce moment-là
que la design peut être envisagé de manière plus précise.
Structure
La structure fait référence à la
façons dont le bâtiment est
soutenu.
Elle est généralement de deux
types :
1. Les structures de
construction massive (les
murs sont porteurs du
bâtiment).
2. Les structures de
construction avec
ossature (L’ossature est
indépendante des murs et
des sols du bâtiment).
La maison Dom-Ino de Le Corbusier illustre
parfaitement le concept de construction avec
ossature.
La remise en question du rôle fondamental que
joue la travée dans la définition spatiale
Une construction massive :
• Confère son caractère lourd et robuste au bâtiment
• Dégage une impression de DURABILITE et de SOLIDITE
• Peut être réalisée en maçonnerie (blocs de pierre naturelles ou de
brique), ou en béton soit préfabriqué ou élaboré sur site.
Une construction avec ossature :
• Autorise une grand souplesse au niveau de l’agencement de
l’espace intérieur et de l’emplacement des ouvertures (portes et
fenêtres).
• L’ossature :
• Peut être réalisé e dans de nombreux matériaux : bois, acier,
béton.
• Permet une construction rapide et adaptable à des besoins
futurs
• Cette structure a donné naissance au « PLAN LIBRE ».
Le Corbusier ; Les 5 points
d’une architecture
nouvelle. 1926.
Croquis faits par le
Corbusier : les différences
entre les structures
massives et les structures
à ossatures : Plan libre,
plus d’ouvertures, plus de
lumière, …
Toit plat, trame de poteaux
et cloisons cadrant les
vues
Fondations
• La structure du bâtiment doit être soutenue là où elle est en contact
avec le sol.
• Les fondations :
• Soutiennent essentiellement l’ossature ou les murs porteurs.
• Doivent être suffisamment solides pour répondre aux
particularités du sous-sol de l’édifices ainsi qu’à tous ses
mouvements prévisibles.
• Ces mouvements sont fonction des caractéristiques du sol ,
particulièrement sa sécheresse.
• D’importantes constructions ou des arbres présents aux
alentours peuvent affecter la stabilité du bâtiment.
• Sous certains climats, le sous-sol peut procurer une
protection supplémentaire par rapport au risque
environnemental : il faut prévoir un mur de soutènement
pour consolider la structure du bâtiment.
Schéma des fondations du Louvre, Paris, France, I. M. Pei 1989
• La pyramide du Louvre est un ajout au musée d’origine.
• La structure au-dessus du sol représente un portique donnant accès
aux principales galeries du musée et une entrée vers les espaces
souterrains.
• Sa partie vitrée permet de les éclairer naturellement.
Murs et ouvertures
Le mur est :
• Un élément architectural qui crée une enceinte marquant une
séparation entre les frontières intérieures et extérieures.
• Peut être porteur, soutenant un toit ou un plancher ou non porteur
contribuant simplement à délimiter l’espace (ex. le mur rideau)
Les ouvertures :
• Laissent la lumière pénétrer la lumière à l’intérieur
• Assurent la ventilation
• Permettent d’entrer et de sortir d’un bâtiment ou d’un espace.
• Séparent le climat intérieur du climat extérieur.
C’est pour toutes ces raisons qu’il faut étudier les ouvertures avec
soin.
Une porte
• un élément important dans une élévation : elle marque le point
d’entrée d’un bâtiment et définit fréquemment son identité.
• Les portes sont souvent marquées par des seuils qui consistent en
des marches surélevées ou des plinthes renforçant le point
d’entrée.
• Des auvents ou autres structures couvrants de ce type jouent un
rôle d’abri pour la porte.
Une fenêtre
• Les fenêtres adoptent des dimensions variables en fonction :
• Des possibles activités intérieures du bâtiment et du choix du
degrés de lumière.
• Des vues
• De l’intimité des occupants
Exemple : Les baies vitrées encadrent les panoramas sur les
paysages et réduisent le sentiment de séparation.
Toits
• Le toit définit la couche supérieur d’un bâtiment.
• Il procure protection et sensation de sécurité.
• Un toit peut être conçu comme une structure indépendante du
bâtiment qu’il couvre ou épouser intimement sa silhouette.
• D’ordinaire, le toit d’un édifice est déterminé par sa fonction,
toutefois sa conception reste influencée par l’environnement
immédiat du bâtiment.
• Le climat est également un facteur déterminant :
Exemple : L’eau de pluie et la neige doivent s'évacuer avec
rapidité et efficacité
• Appelée également «LA CINQUIÈME FAÇADE», le toit est un
élément important de l’enveloppe d’un bâtiment pour la conception
architecturale : il est entrain de connaître un renouveau de sa
valeur esthétique « toitures végétalisées ».
• Ching, F.D.K., Architecture Form, Space, and Order. 2éme ed. New York, Van
Nostrand Reinhold, 1996.
• Claire et Michel Duplay , Méthodes illustrées de création architecturale ,
Editeur : Éditions Du Moniteur , Collection : Architecture , 448 p.
• René Vittone, bâtir-manuel de la construction, 2002, 3ème édition, Presse
polytechniques et universitaires romandes, suisse.
• Traité d’architecture et d’urbanisme climatique, GUIDE DE L’ARCHITECTURE
BIOCLIMATIQUE –Collectif, sous la direction d’Alain Liébard, Ed Systèmes
Solaires,
• Philippe Boudon, Phillippe Deshayes, Fréderic Pousin, Françoise Schatz,
Enseigner la conception architecturale, Ed la villette.
• Magali Delgado Yanes, Ernest Redondo Dominguez, Le dessin d'architecture à
main levée , janvier 2005
• Lorraine Farrelly, Les fondamentaux de l’architecture,
• Patrick Mestelan, L’ordre et la règle ; vers une théorie du projet d'architecture.
2005 - 297 pages
• Andrew W. Charleson, Structure as architecture, Architectural Press is an imprint
of Elsevier (téléchargeable sur le net en PDF). First published 2005.
• Jacques Lucan, composition, non-composition Architecture et théories XIXe –
Xxe siècles, Presse polytechniques et universitaires romandes, suisse. Première
édition 2009.
J’aurais aimé aborder également la notion d’échelle en
architecture ainsi que les qualités de l’espace architectural
(ambiances et confort) , cependant manque de temps ce n’est
pas possible .

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  • 1. EPAU Ŕ Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme CPI Première Année Chargée du cours : Mme Boussoualim Aicha, Docteur, Maître de Conférences A Avec la participation de : 1. Mr Souami Adel, Doctorant, Maître assistant A 2. Mme Kacher Sabrina, Maître de Conférences B 3. Mme Benattalah Affifa, Doctorante, Maître assistante A 4. Mme Cheballah Hassina, Doctorante, Maître assistante A
  • 2. 1. Information sur l’architecture, ouverture sur la signification des études d’architecture et acquisition d’un vocabulaire de base pour la lecture des formes, des espaces et de leurs divers composants. 2. Rechercher une vision et une lecture la plus objective possible des formes et des structures architecturales simples ou complexes. 3. Illustrer les concepts et les notions abstraites du cours, par des exemples. • Le premier semestre a pour objectif : • Acquisition des outils d’analyse adaptés au projet d'architecture afin de développer les capacités de perception et de conception spatiale. • Le deuxième semestre a pour objectif : • Introduction de la notion d'interdépendance (multi-critère) et de relation réciproque de plusieurs éléments/paramètres au cours d'un processus de conception.
  • 3. Au premier semestre : 1. Métier ou profession d'architecte ? 2. L’Architecture : une vaste discipline 3. Qu’est ce qu’un projet architectural ? 4. Apport des différents modes de représentation en architecture 5. Idée et principes universels : GÉOMÉTRIE, FORME et PARCOURS 6. Le Nombre d’Or 7. Les tracés régulateurs Au deuxième semestre 1. Forme et espace : Langage formel et Langage spatial 2. Rapport entre forme et espace : ouvertures et circulation 3. La construction en architecture : Rapport forme et matière 4. Eléments de constructions 5. Echelles et proportions 6. Qualités de l’espace architectural (ambiances et confort)
  • 4. Chapitre I : La profession d’Architecte 1. Architecte: Métier ou profession, à travers l’histoire…; 2. Le rôle et les missions de l’architecte ; 3. Les différents profils d’un architecte ; 4. L’ordre des architectes ; 5. Culture, savoir et savoir-faire de l’architecte ; 6. Le projet d’architecture/ Architecte/acteurs/Intervenants ; 7. Exemples d’Architectes célèbres / prix d’architecture. Chapitre II : L’Architecture 1. L’architecture en tant que langage/Message visuel et code culturel ; 2. L’architecture : interdisciplinarité/transdisciplinarité ; 3. Les différentes échelles d’intervention de l’architecte ; 4. L’architecture : Type, style, mouvement, courant. Chapitre III : Les outils de communication et de représentation de l’architecte 1. Les différents modes de communication de l’architecte 2. Les différents modes de représentation de l’architecte ; 3. Le dessin et l’apprentissage du regard ; 4. Le dessin par le cerveau droit. Chapitre IV : Outil de lecture des formes 1. Géométrie, dimensionnement ; 2. Caractéristiques sensibles des formes géométriques ; 3. Rapport de position, de communication, de figures de directions, topologie ; 4. Composition plane. Chapitre V : Echelle et proportions 1. Le tracé régulateur ; 2. Les ordres antiques ; 3. Le nombre d’or ; 4. Le modulor. Chapitre VI : Couleurs, lumière, ambiance 1. Texture et matière ; 2. Relief et profondeur ; 3. Couleur et lumière ; 4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant. Chapitre VII : Espace et lieu 1. Espace, vide et lieu ; 2. Limite et contour, dedans et dehors, le seuil. Chapitre VIII : Espace bâti 1. Observer, lire, regarder et percevoir ; 2. Formes et modes d’articulation dans l’espace architectural ; 3. Génération et transformation de la forme ; 4. Composition : Prélèvement, morcellement. Chapitre IX : Le système constructif : matérialité, stabilité et spatialité 1. Structure traditionnelle ; 2. Structure auto portante ; 3. Structure reticule ; 4. Câbles et toiles tendues. Chapitre X : La fonction dans l’espace architectural 1. L’ergonomie, anthropométrie ; 2. Organisation fonctionnelle et spatial ; 3. Fonctions et activités dans l’espace ; 4. Etudes de cas/projet d’architecte. Première année : S1 /S2 : MATIERE THEORIE DE PROJET (UEF)
  • 5.
  • 6. L'architecte est le « professionnel » du bâtiment Sa fonction est essentiellement de : 1. Concevoir 2. Diriger la réalisation d'une œuvre d'architecture Il travaille pour le compte d'un propriétaire/Commanditaie/Client 1. Un particulier, 2. Une société ou une collectivité publique Il peut être : 1. Une personne physique 2. Personne morale (Société d'architecture…)
  • 7. Pour exercer : il doit être 1. Diplômé en architecture 2. Couvert par une assurance professionnelle 3. Inscrit à l’ordre des Architectes du pays Différents profils d’Architectes : 1. Architectes libéral : il travaille dans son bureau pour son propre compte. 2. Fonctionnaires dans les administrations : architectes du ministère de l’habitat, de l’intérieur ou de l’éducation 3. Architecte expert judiciaire, ou architecte expert d'assurance 4. Enseignant 5. …
  • 8. Ordre des architectes en Algérie : un architecte doit être inscrit à l'Ordre des architectes, et s'acquitter d'une cotisation annuelle auprès de cet Ordre. La profession d’architecte est régie par des textes législatifs • Le premier texte législatif date de 1966 : les architectes ne pouvaient exercer à titre privé que lorsqu’ils auraient accompli leurs devoirs à savoir le service national militaire (deux années) et le service civil (cinq années consécutives). Avec l’instauration du service civil et son application en 1971, les architectes étaient directement affectés vers les institutions de la fonction publique telle que les DUCH, bureaux d’études ou vers les entreprises de l’état. Quelques uns sont affectés vers l’enseignement (Université, centre de formation professionnelle). • En 1984, la loi du service civil a été abrogée et les affectations directes ont cessé : mais une nouvelle procédure est apparu et surtout avec l'avènement des textes régissant la maitrise d'oeuvre et la production architecturales ainsi que les textes qui régissent l‘éthique et la déontologie dans la corporation ainsi que l'apparition de la période de stage obligatoire de 18 mois pour les nouveaux architectes.
  • 9. Le travail de l'architecte réalisant un bâtiment comprend tout ou partie des 3 phases successives suivantes 1. La conception • la création générale du bâtiment : forme, disposition, principe constructif. • Elle se traduit par des dessins, des modèles informatiques ou des maquettes. 2. La phase des études • Les calculs (fondations, … etc) • Les études techniques : passage des conduites d'eau, disposition des ascenseurs, optimisation de la consommation d'énergie, … etc Ces études sont fréquemment réalisées avec l’aide d'ingénieurs spécialisés dans un domaine précis. 3. La direction de l'exécution • L'architecte organise un appel d'offre pour permettre aux entreprises de travaux d'établir des devis correspondants aux travaux. • Le client choisi les entreprises réalisatrices et passe un contrat avec chacune d'elles. • L'architecte dirigera le chantier et coordonnera l'intervention des entreprises réalisatrices.
  • 10. De manière plus globale, l'architecte travaille l'espace, et crée des espaces ; il travaille et crée : 1. Des surfaces (façades, sols, zones…) tout comme le peintre ; 2. Des volumes (espaces de liaison et de reconnaissance) tout comme le sculpteur ; 3. Des ambiances (jeux de lumière, le son, jeux de couleurs, de textures) tout comme un artiste.
  • 11. La conception de pièces pour un avion La conception d’un panneau publicitaire La conception : est-elle spécifique à l’Architecture ?
  • 12. Gehry
  • 14. Synthèse : pourquoi faire appel à un Architecte ? • Le rôle de l’architecte est avant tout d’écouter son client ; besoins, goûts, mode de vie, l’architecte l’aide à définir son projet. • Il ne vend ni modèle, ni plan-type : son rôle est d’offrir une plus grande personnalisation) Sa valeur ajoutée, c’est le sur-mesure. • Il propose un projet compatible avec les moyens financiers de son client. • Il se fait l’avocat de son client auprès des entreprises de réalisation : réalisation de qualité dans les meilleures conditions de prix.
  • 15. Synthèse : pourquoi faire appel à un Architecte ? • Il assure le suivi des travaux et le respect des délais. • Il conçoit le projet dans le respect de l’environnement : en tenant compte du climat et du site : orientation, choix des techniques et des matériaux de construction, type de chauffage, … • Il constitue et dépose le dossier de demande de permis de construire (comporte en plus du projet les différents renseignements juridiques, administratifs et techniques). • Il peut également intervenir dans l’étape de la réalisation des travaux.
  • 16. Les savoirs de l’architecte : La pratique de l’architecture nécessite : 1. Les compétences très larges, 2. Une grande capacité de synthèse Les enseignements reçus sont : 1. Des connaissances pour la maîtrise des disciplines propres à l'architecture (programmation, composition, rendu, géométrie descriptive, CAO-DAO, …etc. 2. Des connaissances d’ordre techniques : Physique et résistance des matériaux, …etc 3. Des connaissances esthétiques et une pratique plastique relevant des arts : Expression à travers le dessin. 4. Des connaissances en sciences humaines qui touchent à la pratique de l’architecture : sociologie, psychologie, ergonomie, etc. 5. Des connaissances du droit : de la construction et de l'habitation, de l'urbanisme. 6. L’histoire de l’architecture et de la ville
  • 17. Plusieurs « acteurs » et/ou « intervenants » dans le projet d’architecture : Architecte « chef d’orchestre » 1. Maitre d’œuvre : Architecte 2. Maitre d’ouvrage : Commanditaire/Client 3. Entreprise de réalisation 4. Ingénieurs 5. Usagers 6. ….
  • 18. Prix d'architecture • Régulièrement décernés pour récompenser la qualité ou l'originalité du travail ou de l'œuvre de tel ou tel architecte. • Exemples : • Prix Aga Khan instauré par Karim Aga Khan en 1977 pour récompenser l'excellence en architecture dans les sociétés musulmanes. • Pritkzer Prize. Quelques Grands Architectes 1. Alvar Aalto 2. Richard Meier, 3. Frank Lloyd Wright, 4. Louis Khan 5. Le corbusier 6. Mario Botta 7. Tadao Ando 8. …
  • 19.
  • 20. Voici quelques exemples d’architecture … • En quoi sont ils différents ? • Qu’est ce qui les caractérisent ?
  • 23.
  • 24.
  • 25.
  • 26. Siège de l’entreprise pétrolière Shell, USA L’Opéra dans la baie de Sydney. La maison de Garches et la Malcontenta sont toutes deux conçues comme des blocs monolithiques. Ce sont des blocs d’un volume équivalent, chacun mesurant 8 unités en longueur sur 5 ½ en largeur et 5 en hauteur.
  • 27. Le musée surprenant de Franck Gehry à Bilbao : Guggenheim Stade Coupe du monde de football 2010: Soccer city à Johannesburg
  • 28. Plusieurs architectures • Selon la fonction (religieuse, Industrielle, Civile, …) • Selon l’époque (ottomane, romaine, ...) • Selon le lieux (rural, urbaine, …) • Selon ses caractéristiques : environnementale/Moderne /Contemporaine, … • Selon le concepteur « Architecte » • …. En architecture on parle de : 1. Styles 2. Mouvements 3. Courants 4. …
  • 29. En synthèse : 1. L’Architecture est un langage qui a ses mots, ses règles, ses styles. 2. Ce qui fait la valeur d’un architecte : sa façon TRES PERSONNELLE de maîtriser d’abord et d’utiliser ensuite ce langage. 3. L'architecture a pour caractéristiques de se situer à l'intersection d'un ensemble de disciplines. 4. L'architecture a pour caractéristiques également l’intervention à de nombreuses échelles : de l’échelle d’un détail d’un bâtiment (hôpital, mairie, lycée, tribunal …etc.) jusqu'à la celle de la ville entière.
  • 31. Le projet architectural : doit répondre aux : 1. Demandes de l’utilisateur : • Contexte sociale, • Habitudes culturelles, • ... 2. Exigences de confort : • Confort thermique, • Confort acoustique, • Eclairage naturel, • .... 3. Contraintes extérieurs techniques, normes et réglementation • Contraintes économiques, • Contraintes constructives, • Contraintes programmatiques, • Contraintes du site, • Contraintes climatiques, • …
  • 32. Quelles sont les exigences qui peuvent dicter les décisions architecturales et constructives ?
  • 33. Quels sont les exigences qui peuvent dicter les décisions architecturales ? • Exigences acoustiques • Exigences hygrothermiques et d’ensoleillement • Exigences visuelles (lumière) • Exigences de sécurité : stabilité des ouvrages, risque d’électrocution, d’incendies, de chute .. Etc. • Exigences d’hygiène : élimination des matières et des eaux usées, … etc • Exigences d’intimité des occupants entre eux et par rapport à l’extérieur. • ….. Est-il possible de répondre à toutes ces exigences ? Pourquoi ? Comment peut on répondre à ces multiples exigences ? • Une bonne connaissance des principes physiques des différents exigences de confort (thermique, lumineux, acoustique, …) • Un emploie correct des matériaux.
  • 34. Contraintes : 1. Les contraintes naturelles : • Climat (sec, humide, froid, chaud, …) • Nature du sol (argileux, rocheux, …) • Topographie (accidenté, plat, ….) • Séismes • …. • Les contraintes artificielles : • L’environnement construit : voies, bâtiments, … • Les équipements existant : égouts, canalisations d’eau, de gaz, … • Les matériaux de construction à disposition • ….. • Les contraintes juridiques : règlementation en vigueur • Alignement et hauteur à respecter
  • 35. Comment faire le choix ? Quelle exigence de confort ? Quelle contrainte ? • Le choix se fait après l’examen de chaque critère par rapport aux autres. Toutefois • La forme d’un bâtiment n’est pas que la résolution mathématique d’une équation prenant en compte l’ensemble des exigences et des contraintes. • La conception architecturale fait appel à plusieurs autres sources d ’inspiration (Originalité artistique, Culture, …).
  • 36. La maison de la culture et de l’art en Jordanie - Zaha Hadid et Patrick Schumacher, • Ce projet dont la construction devrait démarrer début 2012, avait déjà remporté un concours international en juin 2008. • Inspiré par le célèbre site troglodytique de Petra inscrit au patrimoine de l’Unesco, ce bâtiment proposera des concerts de musique, des représentations de danse et de théâtre. • Cet ensemble a été conçu pour accueillir les artistes qui souhaitent répéter, discuter, apprendre, étudier et surtout se produire sur scène. Cette maison, devrait devenir un élément central de la vie culturelle du pays. • L’édifice ressemble à un monumental bloc de pierre, dont le long côté partiellement vitré révèle une structure rongée de l’intérieur. Les vides délimitent les zones de transit (accueil, foyer, circulations diverses, etc.). • Les pleins forment les zones d’usages (grande salles de spectacle de 1600 places, petite salle de spectacle de 400 places, centre d’éducation à l’art, galeries d’expositions).
  • 37. Appartements 860 et 880 Lake Shore Drive sur Lake Shore Drive à Chicago, construits entre 1949 et 1951. • Les plans et projets de Mies van der Rohe sont caractérisés par des formes claires et l'utilisation intensive du verre, de l'acier et du béton. Ses travaux posent les bases pour la construction de grands bâtiments aux façades de verre (les gratte-ciel ). • Ces tours de 26 étages et 82 m de haut, furent surnommées "les immeubles de verre" ("glass house" apartments en anglais). Sont emblématiques du Style internationalont par la suite été beaucoup copiées et ont depuis acquis valeur de modèle. • Leur verticalité, la stricte orthogonalité de leur ossature en acier, leurs murs-rideau et l'absence totale d'ornementation incarnent une certaine idée de la modernité. L'approche de Mies van der Rohe était minimaliste. Son slogan était "moins, c'est plus" (ou "moins, c'est mieux" - less is more en anglais) et lui même qualifiait son architecture de "peau sur des os" (skin and bones architecture en anglais).
  • 38. Maison Schröder de Rietveld, Utrecht Influencé par le mouvement De Stijl qu’il intégra en 1919. C'est là où il fit la connaissance, entre autres, de Piet Mondrian. En 1924 il construisit à Utrecht la maison Schröder. La maison, bien qu’obéissant à des formes radicalement géométriques, se singularise par une forte asymétrie. Elle est le reflet du souci éducatif de Madame Schröder pour ses enfants. Elle souhaitait la construction d'une maison sans murs. Rietveld créa une maison légère, lumineuse et ouverte, en privilégiant de larges fenêtres occupant toute la hauteur d'un étage. Cette maison est reconnue comme un des premiers symboles du mouvement moderne en architecture. Piet Mondrian (1872-1944) : Composition avec bleu, rouge, jaune et noir . Il est le pionnier de l’abstraction. Il a structuré ses œuvres de manière géométrique en utilisant essentiellement des formes rectangulaires.
  • 39. La maison dansante, ou maison qui danse est le surnom donné à l'immeuble Nationale-Nederlanden un immeuble de bureaux du centre de Prague en République tchèque. Œuvre conjointe de l'architecte tchèque d'origine croate Vlado Milunić et de l'architecte américano canadien Frank Gehry. Sa construction, entreprise en 1994, fut achevée en 1996. 491 mètres carrés - Le projet est une analogie avec un couple en train de danser, en référence aux icônes de la comédie musicale américaine que sont Fred Astaire et Ginger Rogers. Toutefois, si l'édifice fut désigné Fred et Ginger au début de son existence, il fut rapidement plus communément appelé Maison dansante, tant par les Tchèques que par ses deux architectes : Frank Gehry dans un souci de ne pas importer à Prague le kitsch hollywoodien et Vlado Milunić dans la logique de sa symbolique des lendemains « dansants » qui ont suivi la Révolution de velours. Maison dansante à Prague Ŕ Frank Owen Ghery La maison dansante est un exemple d'architecture déconstructiviste L’idée est de réaliser un ouvrage symbolique du renouveau politique du pays a primé sur le respect du cachet architectural de la ville.
  • 40.
  • 41.
  • 42. Que signifie représenter ? • Présenter de nouveau • Rendre effectivement présent à la vue, à l'esprit de quelqu'un. • Ce qui est montré • Ce qui ne peut qu’être imaginé, • La nécessité de posséder une multiplicité de représentations • Les modes de représentation en fonction des spectateurs Communication présentée par Mme Kacher Sabrina
  • 43. L’architecte doit convaincre pour que son projet soit choisi
  • 44. Il doit communiquer son idée à travers plusieurs moyens basés sur les cinq sens Odorat Ouîe Vue Goût Toucher
  • 45. Il existe plusieurs moyens pour représenter : • Texte • Parole • Images • Dessins • Matière • Maquette • Modèle virtuel • …
  • 46. Pour convaincre l’architecte doit présenter tout moyen pour présenter son projet • Préparer un discours oral • Présenter des documents écrits • Présenter des dessins • Présenter des vidéos • …
  • 47. Le collège de Mirecourt (88), conçu et réalisé par Laurent-Marc Fischer (Architecture Studio) et Olivier Paré, est composé de façades qui laissent transparaître la structure de type poteaux-poutres, entièrement en bois qui se développe sur 4 niveaux dans sa partie la plus élevée. Das Kollegium der Mirecourt (88) entworfen und produziert von Lawrence Mark Fischer (Architecture Studio) und Olivier Paré, ist von den Fassaden, die die Struktur der Pol-Art Balken zeigen zusammensetzt, die alle Holz, das auf 4 Ebenen wächst in seiner obersten Teil. 在米尔库尔(88)设计,大学和劳伦斯马富生(建筑设计工作室)和奥利弗帕累 托,生产的立面组成的揭示极型梁结构,所有木材在4个层面,其增长最上面的一 部分。 ً‫الت‬ ‫صممتها‬ ‫وأنتجتها‬ ‫لورنس‬ ‫مارك‬ ‫فٌشر‬ ) ‫العمارة‬ ‫ستودٌو‬ ( ‫واولٌفٌٌه‬ ‫باري‬ ، ‫وتتألف‬ ‫من‬ ‫الواجهات‬ ً‫الت‬ ‫تكشف‬ ‫عن‬ ‫هٌكل‬ ‫قطب‬ ‫من‬ ‫نوع‬ ‫الحزم‬ ، ‫وجمٌع‬ ‫األخشاب‬ ً‫الت‬ ‫تنمو‬ ‫على‬ 4 ‫مستوٌات‬ ً‫ف‬ ‫الجزء‬ ‫العلوى‬ .
  • 48. Il est réalisé en béton, bois et verre
  • 50. Une partie de la toiture est courbe Utilisation de matériaux différents
  • 51. Fonctionnalité : Il accueille des élèves. Comment la représenter ?
  • 52. Le collège de Mirecourt , Architecture Studio, Vosges, France.
  • 54. Particularités d’un projet : 1. Définition de ce qu’est un projet : Consiste en un ensemble d’idées 2. Ces idées doivent être transmises 3. Le projet n’est pas encore réalisé
  • 55. Le moyen de communication le plus souvent utilisé en architecture est le « dessin ». Il existe plusieurs types de dessins ; • Le croquis : dessin à main levée • Le dessin technique (plans, coupes, façades, …) • La perspective • L’axonométrie • …
  • 56. Le croquis : dessin à main levée Principalement des proportions / pas de mesures exactes
  • 57. Le dessin technique (plans, coupes, façades, …) • Formes et mesures précises • Échelle définie • Il répond à des normes
  • 58. Le dessin technique (plans, coupes, façades, …) Échelle : ‫سلم‬ Mètre, centimètre, millimètre, … 1 yard = 3 pieds = 36 pouces = 91.44 cm
  • 60. La perspective Déformation de la réalité du à l’œil
  • 65. Conclusion • Un architecte doit communiquer ses idées sur son projet • Pour cela, ll doit utiliser différents modes de représentations (croquis, plans, coupes, façades, perspective, axonométrie, ….) Pour représenter un projet : • Le mode de représentation le plus souvent en architecture est le dessin. • Un seul mode de représentation ne suffit pas le projet • Chaque mode de représentation permet d’expliciter un ou plusieurs aspects du projet mais jamais tout le projet
  • 66. • http://ltha.epfl.ch/enseignement_lth/documents/j_lucan/cours_III/04_Viollet_le_Du c.pdf • http://www.bluetravelguide.com/photosBTG/00/00/05/57/ME0000055723_2.jpg • www.ac-grenoble.fr/disciplines/techno/article • http://www.chambord-archeo.org/09axonometrie.gif • http://perraudinarchitectes.com/projets/mavin/axonometrie_01b%20raccourcie.jp g • http://www.marseille.archi.fr/upload/extranet/etudiants/Supports_de_cours/persp ective_LA_/persparalleles.pdf • http://www.cyberarchi.com/actus&dossiers/logement- collectif/index.php?dossier=68&article=4567&photo=2 • www.flickr.com/photos/alainpre/2878459852/ • www.bdonline.co.uk/story.asp?storycode=3119995 • www.cartage.org.lb/.../L/leCorbusier/1.htm • http://www.ville-bourges.fr/patrimoine/animations-patrimoine.php • www.epiphyte.eu/pages/php/rechDev_fr.php Bibliographie
  • 67. Apport des différents modes de représentation
  • 68. • Que représente ces images ? • En quoi sont-elles différente l’une de l’autre ?
  • 69.
  • 70.
  • 71.
  • 72. Exemples : 1. En mathématiques : la représentation de la fonction 2. Au monde du cinéma : une représentation théâtrale 3. En commerce : un représentant commerciale 4. En politique : des représentants élus 5. ….. En architecture : il y a plusieurs modes de représentation : 1. Dessins 2. Maquettes, 3. …. Y-a-t-il un mode de représentation meilleur que les autres ? Comment choisir un mode de représentation ?
  • 73. En architecture : on parle de représentation graphique ou de dessin d’archiecture • Un dessin d’architecture est un ensemble de trais dessinés pour décrire un espace construit. • C’est un outil de communication • Il n’est pas le reflet de la perception visuelle. Il montre des détails qu’on ne verra jamais de la rue. • L'utilité d'un dessin dépend de la personne à qui il est adressé. Le même projet sera représenté différemment selon qu’il s’agit : • Un décideur : maquette ou plan de masse • Un artisan ou autre exécutant : détails • ….
  • 74. Le dessin d’architecture : 1. Permet au concepteur de communiquer avec : • Les techniciens : dessin conventionnel utilisant le code de représentation et normalisé. • Les maîtres d’ouvrages ou les habitants : plusieurs types de représentations : axonométrie, perspective, croquis, …. 2. C’est une représentation qui permet une compréhension des caractéristiques du projet : • Application de la géométrie (élémentaire, descriptive et perspective) et des conventions graphiques • Application des considérations esthétiques. 3. La représentation graphique n’est pas synthétique : 1. Un dessin de façade donne des idées de façades. 2. Un dessin de plan donne des idées de plans.
  • 75. Dessiner, c’est apprendre à regarder Enrichir sa culture architecturale, pour comprendre et analyser. Plusieurs types de dessin : 1. Dessin ou croquis d’observation : on dessine les détails, les éléments visuels marquants, les ouvertures remarquables ... pour se faire plaisir. 2. Dessin d’analyse ou croquis analytique, on dessine les espaces complexes, les architectures dont le relief a une influence... pour comprendre. 3. Croquis ou dessins conceptuels : Crées au moment de la conception d’une idée architecturale. Il permettent à l’idée de progresser.
  • 76. Dessin d’observation (descriptif/figuratif) • Un dessin proche de la photographie : • Cadrer ce qui vous intéresse. • Il ne faut pas « dessiner » mais « regarder ». • Ne dessinez pas les « objets » : • Dessinez les lignes, les formes que vous voyez. • Imaginez une géométrie de ce que vous voyez (décomposer pour recomposer). Le dessin d’analyse • Retranscrire avec les coupes, les plans et les axonométries. • Pour comprendre • La structure d’un bâtiment • La manière dont les volumes s’articulent, • La manière dont les volumes sont orientés, et mis en relation.
  • 77. Croquis conceptuel : O. Niemeyer, 2003 Pavillon d’été de la serpentine Gallery
  • 78. Croquis analytique : bâtiments
  • 81. Types de dessin Dessin à main-levée • Ne s'appuie pas uniquement sur la précision ; traduit en partie la vision de son auteur • Carnets à Croquis : recueils des idées : il contient des : 1. Notes visuelles : 1. des dessin d’analyse, 2. des dessins d’observation 2. Notes écrites : recherche théorique Il permet de documenter et de noter de manière approfondie tout le processus d’évolution d’une idée architecturale. Dessin aux instruments • Le trait est dessiné au crayon avec la précision requise, puis à l’encre pour l'exécution finale. (l'épaisseur du trait est normalisée). • Le dessin assisté par ordinateur est de plus en plus exploité en architecture pour pouvoir exprimer l’idée architecturale. • Le carnet de croquis traduit l’imagination et l’intuition • L’ordinateur traduit la clarté et la précision.
  • 82. Quelques exemples d’architecture ont été présentés par M. Mohamed Adel Souami afin de faire faire apparaître les trois fonctions essentielles des représentations architecturales : • Fonction d’aide à la conception • Fonction de communication • Fonction de description Il a insisté sur le fait que nos outils de représentation n’ont qu’un lointain rapport ave le réel et que nous sommes contraints à deux attitudes : 1. Choisir ce que l’on veut voir et montrer : dimensions, proportions, échelles, contraste, jeux de lumière, textures, … 2. Faire voir autrement : le rôle fondamental des représentations dans l’élaboration comme dans la communication du projet. Il est également revenu sur les différences entre les différents outils de représentation architecturales. Architecture & mode de représentation
  • 83. LES OUTILS DE LA REPRÉSENTATION ARCHITECTURALE
  • 84. PLAN 1. Représentation graphique à une certaine échelle ; 2. Adjectif : Plat, au même niveau. 3. Surface plane, horizontale ou verticale ; 4. Schéma ; 5. Chacun des paliers de la perception visuelle ; 6. Niveau de considération, d'importance ; 7. Projet, stratégie. FAÇADE 1. Représentation d'une des faces d'un objet sur un plan vertical parallèle à cette face ; 2. Une des faces d'un bâtiment ; 3. Familièrement, la figure, le visage ; 4. Au sens figuré, apparence trompeuse.
  • 85. AXONOMÉTRIE / ISOMÉTRIE 1. Représentation par projection d’une figure à trois dimensions 2. Transformation ponctuelle conservant les distances. CROQUIS 1. Esquisse faite à la hâte ; 2. Esquisse, schéma rapide ; 3. Figure explicative simplifiée servant à montrer les parties essentielles d’un objet. PERSPECTIVE 1. Technique de représentation d'un objet sur une surface plane tel qu'il apparaît à distance par rapport à une position donnée ; 2. Attente, éventualité ; 3. Point de vue.
  • 86. MAQUETTE 1. Modèle réduit, reproduction à échelle réduite d'une construction, d'un décor, d'un objet ; 2. Projet permettant de donner l’aperçu le plus juste de ce que sera une réalisation. IMAGE 1. Reflet d'un objet, d'un corps sur une surface polie ; 2. Représentation d'une personne ou d'une chose par les arts graphiques ou plastiques, la photographie, le film ; 3. Métaphore par laquelle on rend une idée plus compréhensible ou plus sensible ; 4. Représentation qu'on se fait d'une chose par l'esprit ; 5. Par extension, illusion.
  • 87. • B. Zévi, «APPRENDRE A VOIR L’ARCHITECTURE » Paris, LES EDITIONS DE MINUIT, 1959, 173 p. • P. Gössel et G. Leuthäusser, «L’Architecture du XXe Siècle » Kölm, Taschen, 1990, 431 p. • P. Jodidio, « Comtemprary Japanese Architects, volume II » Italie, Taschen, 1997, 176 p. • P. Jodidio, « Comtemprary American Architects, volume II » Italie, Taschen, 1996, 176 p. • P. Jodidio, « Comtemprary American Architects, volume III » Italie, Taschen, 1997, 176 p. • P. Jodidio, « Comtemprary European Architects, volume VI » Italie, Taschen, 1998, 192 p. • P. Jodidio, «Richard Meier» Cologne, Taschen, 1995, 176 p. • P. Jodidio, «Sir Norman Foster» Bonn, Taschen, 1997, 175 p. • A. Papadakis, « L’ARCHITECTURE AUJOURD’HUI » Paris, TERRAIL, 1991, 224 p. • J.J. Deluz, « L’URBANISME ET L’ARCHITECTURE D’ALGER » Liége, Pierre Mardaga, 1988, 199 p. • J. Taricat, « Histoire d’architecture » Marseille, EDITIONS PARENTHESES, 2004, 280 p. • E. D’Alfonso et D. Samsa, « L’architecture » Paris, SOLAR, 2002, 312 p. • J. Cousin, « L’ESPACE VIVANT » Paris, MONITEUR, 1980, 237 p. • B. Fitoussi, Boutique, Paris, éditions du Moniteur, 1990, 118 p. • Architecture d’aujourd’hui, Septembre 1989, N° 264. • D’ARCHITECTURE, Mars 1999, N° 91, P. 48-49. Quelques sources bibliographiques
  • 88.
  • 89. Il existe des idées et principes universels qui transcendent le style ou l’époque et affecte l’ensemble de l’architecture de différentes façons : 1. La Géométrie 2. La Forme 3. Le Parcours Ces trois catégories permettent de définir ou de décrire la quasi-totalité des œuvres architecturales Idée et principes universels : géométrie, forme et parcours
  • 90. Géométrie • La géométrie décrit l’ordonnancement et l’organisation de l’espace selon des principes géométriques. • Elle peut modifier le plan, l’élévation ou la coupe d’un bâtiment ainsi que ses éléments individuels (portes, fenêtres, …). • La symétrie par exemple est un systèmes d’organisation qui reflète un élément soit par rapport à un plan, soit par rapport à un axe. • La proportion décrit le rapport de grandeur existant entre les parties et l’ensemble. • En architecture la notion de proportion correspond à l’échelle et à la hiérarchie des éléments d’une construction par rapport à sa forme globale.
  • 91. Plan du château de Versailles Ce plan du château de Versailles montre le positionnement du château (conçu par l’architecte Louis le Vau) par rapport aux jardins (déssinés par le pysagiste André Le Notre)et illustre à merveille le principe de symétrie par rapport à un axe. D’autres motifs symétriques sont également présents au seins de chaque parterre. La ligne rouge indique ici l’axe principal d’organisation des jardins.
  • 92. Villa Almerico-Capra dite « La Rotonda » Elle a été construite entre 1566 et 1571, selon les plans de l'architecte Andrea Palladio Ce plan présente la particularité d'être conçu selon la méthode du rabattement de la diagonale du carré ou moyenne géométrique du carré de deux (voir tracé régulateur). Schéma de croissance harmonique par racine carré de 2 du plan de la villa Rotonda par Palladio
  • 93. Plan de la villa Stein Ŕ Garches France Le plan en apparence irrégulier de la villa Stein, conçue par le Corbusier (Garches en France), est régie par le système de proportions géométriques précis d’une grille modulaire. Les chiffres inscrits sur le plan font référence au système de mesure modulaire qui est appliqué à la fois au plan et à l’élévation du bâtiment, ce qui lui donne un certain rythme.
  • 94. Plan du temple d’Horus Ŕ Egypte, 237 ans Avant J-C Ce temple égyptien est dont la conception est attribuée à
  • 95. Centre de recherches médicales Ŕ Philadelphie. Louis Kahn a inventé le principe d’espace « servant » et d’espace « servi » pour décrire les différents types d’espaces dans un bâtiment.
  • 96. Forme • La fonction suit la forme : • Architecture organique et Sculpturaliste : Frank O. Gehry, Antonio Gaudi • La forme d’un bâtiment doit être la première préoccupation de l’architecte et que toutes fonction ou activité doit s’adapter à cette forme. • La forme suit la fonction : • Courant architecturale fonctionnalisme : Louis sulivan et adolf loos • Les formes d’édifices sont plus pragmatiques, déterminées par les activités internes ou l’objectif du bâtiment.
  • 97. The Hotel Marqués de Riscal , (Frank O.Gehry) Musée Guggenheim Bilbao (Frank O.Gehry) La Sagrada Familia est le monument le plus célèbre de Gaudi et le plus représentatif de son génie.
  • 98. Appartements 860 et 880 Lake Shore Drive Ŕ Mies Van Der Rohe (Less is more) Ces tours de 26 étages et 82 m de haut, construites de 1949 à 1951 furent surnommées "les immeubles de verre » La villa Müller (ou villa Loos) – Prague Architectes Adolf Loos et Karel Lhota - construction a lieu entre 1928 et 1930
  • 99. Parcours Dans un bâtiment, la notion de parcours joue un rôle capital. • Depuis l’extérieur vers l’entrée : le parcours pour arriver jusqu’à la porte d’entrée d’un bâtiment représente la première expérience que le visiteur fait de l’ouvrage architectural. • A l’intérieur : La manière dont ce parcours se poursuit à l’intérieur, la manière dont l’extérieur est reliée à l’intérieur et les différents étages intérieurs sont rattachés entre eux contribuera à approfondir cette expérience. Plan du château de Versailles : une suite de pièces le long d’un axe
  • 100. Villa Savoye Ŕ Le Corbusier
  • 101.
  • 102.
  • 103. Quelques définitions Proportion : rapport de grandeur entre deux quantités entre elles et avec l’ensemble. Rapport de grandeur entre les parties d'une chose, entre l'une d'elles et le tout; combinaison des différents rapports, des dimensions relatives entre les parties et le tout. Ou Équilibre harmonieux et respectant les normes de l'idéal, de l'esthétique. Échelle : (numérique) rapport entre la représentation figurée d’une longueur et sa longueur réelle correspondante. Ordre de grandeur ou moyen de comparaison. Système d'évaluation, de référence, pour la mesure d'une grandeur abstraite, d'un phénomène. • Le tracé régulateur ; dessin présentant la constance ou le maintien d’une grandeur selon des limites fixées • Les ordres antiques ; manière dont les éléments d’un ensemble organisé constituant un style architectural sont placés les uns par rapport aux autres • Le nombre d’or ; nombre correspondant à une proportion considérée comme particulière égale à 1,618 • Le modulor ; système de proportions architecturales breveté en 1945 par le Corbusier, et fondé sur le nombre d’or.
  • 104. Définition : dessin présentant la constance ou le maintien d’une grandeur selon des limites fixées Cours donné par Mme Bnattallah Affifa
  • 105. Peinture et tracés régulateurs
  • 106. David Hockney : A Bigger Splash - 1967 Mouvance du pop art
  • 107.
  • 108.
  • 109. Marat assassiné J.L. David, 1793, huile sur toile, Musée des beaux-arts de Bruxelles
  • 110. Quelques clefs de lecture du tableau : Marat est assassiné le 13 Juillet 1793 par Charlotte Corday, une jeune royaliste. J. L. David a peint l'événement avec une grande sobriété afin de donner à l'instant toute sa gravité. A cet égard l'arrière plan est particulièrement significatif Marat assassiné
  • 111. Le mouvement est exprime par un dessin glissant d’une partie de directrice neutre.Ce rythme qui analyse le mouvement est appele rythme cinetique. Tracé régulateur : La diagonale de format n’intervient pas. La composition a l’air d’un extrait , un morceau déoupe dans l’ensemble.
  • 112. Chacun de ces trois croquis analyse le mouvement general en durcissant chaque fois de manière différente.
  • 113. Fig.1: les carrés d’assiètte. Fig.2et 3 : les superpositionsde modules
  • 114. " La leçon de musique - Musée du Louvre, Paris Fragonard Jean-Honoré 1732 – 1806 " l'un des maîtres de l'esprit français’’
  • 115. Cette composition est reglée par quatre directrices : La direction du corps de la jeune fille et sa perpendiculaire La pente symetrique marquee par le cahier sur le piano
  • 116. La diagonale et sa perpendiculaire
  • 117. Analyse de l’éssentiel du mouvement de la composition
  • 118. Piet Mondrian (1872-1944) 1. Composition avec bleu, rouge, jaune et noir 2. Il est le pionnier de l’abstraction. 3. Il a structuré ses œuvres de manière géométrique en utilisant essentiellement des formes rectangulaires.
  • 119. Piet Mondrian Composition avec bleu, rouge, jaune et noir ; rhytmus-1935-
  • 121. Composition décentralisée - 1924. Encre et gouache New York, Richard S.Zeister Collection Van Doesburg
  • 122. Composition décentralisée - Tracé régulateur
  • 123.
  • 125. Utilisés d’abord dans la peinture, Le Corbusier présente en 1921 dans l’Esprit Nouveau, les tracés régulateurs comme un moyen de contrôle de la composition architecturale, comme moyen d’atteindre l’unité et la proportion juste. Les tracés régulateurs et les lois d’harmonie sont des outils efficaces servant à « ne pas se tromper » quant à l’esthétique d’un bâtiment. Ce sont des outils servant l’imagination.
  • 126. Maison Kidosaki :Tadao Ando Né en 1941 à Osaka, c’est par hasard, avec un ouvrage d’occasion consacré à Le Corbusier, que Tadao Ando se serait initié à l’architecture..
  • 127.
  • 128.
  • 129. Plan RDC,1er, 2ème et Toiture
  • 130.
  • 131. Brant-Johnson Ski House, Vail, Colorado, 1975-77. I mage: Venturi, Scott Brown and Associates
  • 132. Maison Brant Johnson R. Venturi et Rauch et Scott-Brown differentes vues
  • 133.
  • 134. Vanna House - Robert Venturi 1962-1964
  • 135. Plan de la villa Rotonda par Palladio, Construite entre 1566 et 1571 Schéma de croissance harmonique par racine carré de 2
  • 136. Ancienne Porte St.Antoine - tracé inscrit dans un triangle isocèle
  • 137. Ordre ; succession d’éléments rangés classés d’une manière déterminés ou manière dont les éléments d’un ensemble sont placés les uns par rapport aux autres.
  • 138. Dorique : Le premier et le plus simple des trois ordres de l'architecture grecque ancienne (cf. corinthien, ionique), caractérisé par la colonne cannelée, de forme légèrement conique, sans base, et reposant directement sur le soubassement, par le chapiteau sans astragale, à échine nue, de forme évasée, débordant largement le fût de la colonne, et supportant une dalle carrée (l'abaque), enfin par un entablement avec une architrave entièrement lisse et une frise ornée de triglyphes et de métopes. Ionique : se caractérise notamment par son chapiteau à volutes, par son fût orné de 24 cannelures et par sa base moulurée. Corinthien : caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et un chapiteau décorés de deux rangées de feuilles d’acanthes Composite : combinaison d'une base ionique, d'un fût de colonne dorique, d'un chapiteau ionique ou corinthien, est spécialement déterminé par un chapiteau à volutes et des feuilles d’acanthe. La colonne composite à dix diamètres de haut. Toscan : ordre de l'architecture classique, est une forme simplifiée de l'ordre architectural dorique grec. Les colonnes toscanes ont sept diamètres de hauteur, y compris la base et le fût.
  • 139. Les ordres, nombre d’or et proportions Les bâtiments publique de la Grèce et de la Rome antique ont presque tous été conçus suivant les cinq ordres architecturaux. Ces derniers sont exprimés en fonction de la forme de la colonne et des détails des parties supérieures des façades soutenues par les colonnes. Sur ce schéma, les chiffres font référence au rapport Hauteur/Diamètre de la colonne. Pa exemple la hauteur de la colonne d’ordre toscan mesure sept fois son diamètre. Les cinq ordres de l’architecture classique
  • 140. Les ordres : Corinthien
  • 141. Exemple d’interference basée sur une cadence ternaire Les ordres : Ternaire
  • 143. Les ordres : Toscan
  • 144. Les ordres : Ionique
  • 146.
  • 147. i = "Les nombres gouvernent le monde" disait Pythagore. Les mathématiques dans la nature:
  • 148. Nombre d’or et suite de Fibonacci Cohésion et solidité au plan de la mécanique. La Nature a ainsi su découvrir un subtil mariage entre l'esthétique et l'efficacité (on parle même de "principe d'économie" à ce propos). Le Nombre d'or, véritable constante universelle, est omniprésent: il fascine par ses propriétés mathématiques; il étonne par sa pureté, et sa beauté; Dame Nature l'utilise dans ses créations et ses formes Platon est allé jusqu’à appeler la proportion phi la "clé de la physique du cosmos », Fibonacci est né à Pise en 1170. Son vrai nom est Léonardo Pisano, ou Léonard de Pise. Fibonacci est un surnom qui vient de filius Bonacci qui veut dire fils de Bonacci. Bonacci est l'un des plus grands mathématiciens du moyen-âge. C'est lui qui a introduit la numération décimale et l'écriture arabe des chiffres en Occident, en ramenant dans son livre Liber abaci, les connaissances acquises en Algérie (Bougie) où travaillait son père. (1170 – 1240)  À cette époque, Bougie était un grand centre intellectuel, où résidaient des savants comme Sidi Boumedienne, Ibn Hammad, Abd al- Haqq al-Ishbili et Abu Hamid al-Sarir.
  • 149. Les nombres de Fibonacci 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, 377, 610, 987, 1597, 2584, … A remarquer: La proportion dorée , 1.618, se retrouve à l’infini: 233 / 144 = 1.618 377 / 233 = 1.618 610 / 377 = 1.618 987 / 610 = 1.618 1597 / 987 = 1.618 2584 / 1597 = 1.618 LA REGLE
  • 150. Le nombre d'or ? Appelé aussi appelé «divine proportion» ou «section dorée». • On a calculé ce nombre qui donne l'harmonie parfaite d'une forme ou d'une construction : • A/B=(A+B)/A : • 1 + √ 5/2 : ≈ 1,61803… • La résolution de l'équation x² = x + 1 • Le nombre d'or est désigné par la lettre φ (Phi), pour faire allusion au célèbre sculpteur grec du Parthénon Phidias.
  • 151. Pour créer un tracé selon le nombre d’or : Dans un rectangle d'or : le rapport entre largeur et longueur est de 1,618. Si on retire à ce rectangle un carré de côté sa largeur, il conserve ses proportions avec le rectangle qui reste. AC/CB=AB/AC AB/AC=AC/CB a/b=c/a=1,61803……
  • 152. Le nombre d'or et la géométrie 1. Le pentagone régulier 2. La spirale
  • 153. Le nombre d'or et la peinture : 1. Les dimensions des tableaux sont souvent tels que le rapport longueur/largeur soit égal au nombre d'or. 2. De nombreux peintres tels Nicolas Poussin, Titien, Michel-Ange, Léonard de Vinci ou Raphaël ont utilisé le nombre φ dans leurs œuvres. Les exemples sont extrêmement nombreux dans l'Histoire de l'Art : Tableau de Dürer ou de Picasso. Les dimensions de La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli respectent assez précisément la divine proportion. Il est pourtant très peu probable que cela indique une quelconque volonté de l'auteur.
  • 154. Piet Mondrian, Léonard De Vinci Georges Pierre Seurat
  • 155. Le nombre d’or et l’architecture L'Homme ressent cette proportion comme naturellement harmonieuse. Ce nombre d'or est utilisé depuis 5000 ans : 1. La Pyramide de Kheops, construite vers 2550 avant JC, 2. La beauté du théâtre d'Épidaure (fin du 5ème siècle avant JC) 3. La façade du célèbre Parthénon, à Athènes (Vème siècle avant JC) 4. Le mouvement architectural gothique au 12ème siècle : la plupart des églises Romanes ont été conçues avec la "proportion divine". Le portail royal de la cathédrale de Chartres en est un bel exemple. 5. Au XXème siècle, l'architecte Le Corbusier a utilisé le nombre d'or dans ses réalisations.
  • 156. Les pyramides montrent un équilibre parfait : 1. Il suffit de diviser la hauteur : 147 m à l’origine, par la demi- longueur du côté du carré de base : soit 115m 2. On trouve alors : 147/115 ≈ 1,278.., soit à peu près la racine carrée du nombre d’or. La pyramide de Kheops 2600 av. J.-C., Ghizeh, Egypte L’Egypte Antique En appliquant le théorème de Pythagore : a² = b² + c²
  • 157. Le rapport de la hauteur de la pyramide par sa demi-base est le nombre d'or.
  • 158. 1. La façade du Parthénon • Le Parthénon a été construit selon les règles de l’harmonie grecque et respecte donc la proportion dorée. • Le rectangle qui contient toute la façade est un rectangle d’or. • Des tracés plus savants peuvent faire apparaître plus encore le nombre ϕ. La Grèce antique
  • 159. • Le théâtre d’Epidaure est connu pour ses qualités acoustiques et possède deux rangées de gradins, l’une de 34 et l’autre de 21. • Le rapport entre ces deux nombres vaut 1,619 (le nombre d’or). 2. Le théâtre d’Epidaure
  • 160. Les bâtisseurs de cathédrales utilisaient une règle spéciale « pige ». Elle comportait 5 parties d’inégales longueurs : 1. La Paume : 7,64 cm 2. La Palme : 12,36 cm 3. L’Empan : 20 cm 4. Le Pied : 32,36 cm 5. La Coudée : 52,36 Ces longueurs faisaient référence au corps humain et étaient standardisés : 1. On passe d’une unité à l’autre en multipliant par le nombre d’or… 2. Et : 1. une paume + une palme : un empan, 2. une palme + un empan : un pied, 3. un empan + un pied, une coudée. Le pentagone régulier est très souvent présent dans les tracés « régulateurs » des édifices religieux de l’époque. Moyen âge
  • 161.
  • 162. Célèbre dessin de Léonard de Vinci L’« homme de Vitruve » (ou homme vitruvien) Étude de proportions du corps humain selon Vitruve et réalisé par Léonard de Vinci aux alentours de 1492.
  • 164. Proportions A TOUTES LES ECHELLES ET PARTOUT! La règle des bâtisseurs: Paume 7,64 cm Palme 12,36 cm Empan 20 cm Pied 32,36 cm Coudée 52,36 cm
  • 165. Le support de présentation : feuilles de papier Le Format A (selon la Norme ISO ( International Organisation for Standardisation) : A4 : 21X29,7 A3 : 29,7X42 A2 : …. H/L = 1,4142 = la racine carrée de deux. De nombreux autres formats existent : • Le format 'cloche' = 40 cm X 30 cm ; • Le format 'jésus' = 76 cm X 56 cm ; • Le format 'raisin' de 65 cm X 50 cm ; • Le format 'univers' de 130 cm sur 100 cm ; • Le format DIN "B", correspondant aux formats A non retranchés et le DIN "C" destinés aux enveloppes et emballages des séries "A".
  • 166. Formats de la Norme ISO 216 + DIN 476 (en mm) 4A0 1682 × 2378 2A0 1189 × 1682 2B0 2000 × 1414 A0 841 × 1189 B0 1414 × 1000 C0 1297 × 917 A1 594 × 841 B1 1000 × 707 C1 917 × 648 D1 779 × 545 A2 420 × 594 B2 707 × 500 C2 648 × 458 D2 545 × 385 A3 297 × 420 B3 500 × 353 C3 458 × 324 D3 385 × 272 E3 560 × 400 A4 210 × 297 B4 353 × 250 C4 324 × 229 D4 272 × 192 E4 400 × 280 A5 148 × 210 B5 250 × 176 C5 229 × 162 D5 192 × 136 E5 280 × 200 A6 105 × 148 B6 176 × 125 C6 162 × 114 D6 136 × 96 E6 200 × 140 A7 74 × 105 B7 125 × 88 C7 114 × 81 D7 96 × 68 A8 52 × 74 B8 88 × 62 C8 81 × 57 A9 37 × 52 B9 62 × 44 C9 57 × 40 A10 26 × 37 B10 44 × 31 C10 40 × 28
  • 168. L’architecture moderne : le modulor (1,83m) • Le Corbusier a bâti les références théoriques de son « modulor » sur le nombre d’or et les proportions idéales du corps humain, reprenant ainsi les bases du «canon de Vitruve » célèbre dessin de Léonard de Vinci, il lui a permis de construire : les Cités Radieuses. • L’extérieur comme l’intérieur reprend le rapport du nombre d’or.
  • 169. • Cinq cités radieuses ont été réalisées sur les mêmes plans, quatre en France (Marseille, Rezé, Firminy, Briey) et une en Allemagne à Berlin. • Les proportions d'une cité radieuse sont au Modulor.
  • 171. Le Corbusier et tracé régulateur Villa stein-de-Monzie, Garches, 1926
  • 172. • La silhouette humaine standardisée a servi à concevoir la structure et la taille des unités d'habitation. • Elle devait permettre, un confort maximal dans les relations entre l'homme et son espace vital. • Le Corbusier pense créer un système plus adapté que l'actuel système métrique, car il est directement lié à la morphologie humaine. • Il s'agit d'un mot composé sur «module» et «nombre d'or». • Les proportions fixées par le modulor sont directement liées au nombre d'or. • Exemple : Le rapport entre la taille (1m83) et la hauteur du nombril (1m13) moyenne est égal à 1,619.
  • 173. • La maison Schröder de Rietveld construite en 1924 par l'architecte néerlandais Gerrit Rietveld pour Madame Schröder et ses enfants. Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000. • Elle est le reflet du souci éducatif de Madame Schröder pour ses enfants. Elle souhaitait la construction d'une maison sans murs. • Rietveld créa une maison légère, lumineuse et ouverte, en privilégiant de larges fenêtres occupant toute la hauteur d'un étage. • Cette maison est reconnue comme un des premiers symboles du mouvement moderne en architecture. La maison Schröder de Rietveld
  • 174. Bibliographie •http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_d%27or •http://fr.wikipedia.org/wiki/Modulor •http://www.cnrtl.fr/lexicographie/modulor •http://www.shamballa-institute.ch/homme_vitruvien.html •Présentation de Mme Moundjia Abdeltif-Benchabaane à l’ecole nationale des beaux arts lors d’u seminaire « art et patrimoine » les 12 et 13 novembre 2010 •Cours de Mme Benathallah •http://www.apprendre-en-ligne.net/blog/index.php/2009/08/10/1365-le-modulor •http://ww3.ac-poitiers.fr/arts_p/b@lise14/pageshtm/page_7.htm •http://www.fondationlecorbusier.fr/corbuweb/morpheus.aspx?sysId=13&IrisObjectId=5525&sysLa nguage=en-en&itemPos=76&itemSort=en- en_sort_string1%20&itemCount=78&sysParentName=&sysParentId=64 •www.marcus-frings.de/text-nnj.htm •http://www.christianwild.de/villagarche/14.htm •http://www.cnrtl.fr/lexicographie/ •http://architous.1fr1.net/t711-ordre-architectural-classique •http://www.sitelecorbusier.com/fr/unite.php?PHPSESSID=d61b3ee3c52be32aa621904dfa530be8
  • 175. Échelle humaine Échelle urbaine Échelle de Richter Échelle économique Échelle technique Échelle sociologique, topographique, … Échelle : (numérique) rapport entre la représentation figurée d’une longueur et sa longueur réelle correspondante. Ordre de grandeur ou moyen de comparaison. Système d'évaluation, de référence, pour la mesure d'une grandeur abstraite, d'un phénomène. Philippe Boudon correspondance à l’échelle ou le degré zéro (vision du domaine dans lequel opérer/choix de l’entité à mesurer/relation entre ce qui est mesuré et l’instrument de mesure)
  • 176. Échelle humaine La chaire du Bernin à saint pierre de rome Le Modulor
  • 177. Échelle urbaine Central park, New york Place saint Pierre, Rome Jardin d’essai, Alger
  • 178. Échelle de Richter et Mercalli http://membres.multimania.fr/tpeseismes/Echelles.htm
  • 179. Échelle économique Hong Kong Bank, Foster Habitat nouveau mexique
  • 180. Échelle technique Proposition grande mosquée d’Alger Proposition grande mosquée d’Alger Chaise zig zag, Rietveld
  • 181. Échelle sociologique Casbah d‘Alger Musée d’art moderne, Alger Ghardaïa
  • 182. Chapitre VI : Couleurs, lumière, ambiance 1. Texture et matière ; 2. Relief et profondeur ; 3. Couleur et lumière ; 4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant. "L’architecture est le jeu, savant, correct et magnifique des volumes sous la lumière. " LE CORBUSIER, Vers une architecture, éditions Crès et Cie, Paris, 1923
  • 183. Ambiance : Climat d’un lieu « le petit Larousse 2010 », Facteurs (autres que ceux imputables au travailleur lui-même ou à ses conditions de vie en dehors de l'entreprise (...) qui influent sur l'état physiologique et psychique de l'homme au travail, provoquant sa fatigue et modifient son rendement) « ww.cnrtl.fr »
  • 184. De manière plus globale, l'architecte travaille l'espace, et crée des espaces ; il travaille et crée : 1. Des surfaces (façades, sols, zones…) tout comme le peintre ; 2. Des volumes (espaces de liaison et de reconnaissance) tout comme le sculpteur ; 3. Des ambiances (jeux de lumière, le son, jeux de couleurs, de textures) tout comme un artiste.
  • 185. 1. Texture et matière ; Habitat Troglodyte Gratte-ciel Escaliers
  • 186. 2. Relief et profondeur ; Tribunal de Bordeaux, Rodgers Casbah d’Alger
  • 187. Emplacement des ouvertures Prise du jour (latérale/zénithale) Orientation des ouvertures Dimension des ouvertures Forme des ouvertures Couleur et nature des surfaces Dimension du local Type du vitrage Dispositifs de protection 3. Couleur et lumière ;
  • 188. Le site La latitude La saison L’heure Le type du ciel
  • 190.
  • 191.
  • 192.
  • 193.
  • 194. LES EFFETS Le flux lumineux a une direction opposée à celle du regard. Le contre-jour est à l'origine d'une difficulté de perception visuelle. Il peut cependant être recherché pour sa capacité à mettre en scène des séquences spatiales dramatiques. Retrait du vitrage Débord de Toit Mur Translucide Mur Transparent Dispositifs Générateurs 3 Contre-jour http://audience.cerma.archi.fr
  • 195. LES EFFETS Il s'agit ici d'une coupure lumineuse (différence importante des niveaux d'éclairement) que d'une coupure visuelle (absence ou presque de vue vers l'extérieur). Il peut être à l'origine d'un sentiment d'enfermement mais il pourra être recherché pour la protection d'objets de valeur ou périssables à la lumière. Retrait du vitrage Débord de Toit Mur Translucide Fenêtre haute Dispositifs Générateurs 4 Coupure avec l'extérieur http://audience.cerma.archi.fr
  • 196. LES EFFETS Il correspond à des conditions de vision pour lesquelles il y a inconfort visuel manifeste et réduction de la capacité à percevoir les objets. Il relève avant tout d'un effet de type psychologique de malaise. Dispositifs Générateurs 5 Eblouissement Verrière Zénithale Lanterneau vertical Mur Translucide Mur Transparent http://audience.cerma.archi.fr
  • 197. LES EFFETS C’est le fait pour un espace donné de disposer de zones lumineuses suffisamment différenciées pour être visuellement distinguées. Le contraste d'éclairement participe grandement au marquage spatial dans le sens où il permet de différencier des sous parties d'un même espace. Dispositifs Générateurs 6 Eclairement contrasté Retrait du vitrage Lanterneau vertical http://audience.cerma.archi.fr
  • 198. LES EFFETS Il se caractérise par une distribution équitable de la lumière, ou les contrastes sont estompés. Il peut être à l'origine d'un sentiment de tristesse. Il est cependant recherché afin de permettre un rendu aussi neutre que possible (objets d'art) ou pour éliminer les risques de reflets ou d'ombres gênants pour la réalisation de certaines tâches visuelles (dessin, peinture) Dispositifs Générateurs 7 Eclairement homogène Verrière Zénithale Lanterneau horizontal Mur Translucide Plafond Translucide http://audience.cerma.archi.fr
  • 199. LES EFFETS Il s'agit d'un éclairement dispensé par des sources secondaires. Il réduit considérablement les risques d'éblouissement. Il permet ainsi de bénéficier des qualités de l'éclairage naturel tout en l'adaptant aux besoins spécifiques de certaines tâches visuelles. Dispositifs Générateurs 8 Eclairement indirect Retrait du vitrage Débord de Toit Loggia Fenêtre haute Brise soleil http://audience.cerma.archi.fr
  • 200. LES EFFETS Il s'agit d'un effet d'éclairage qui utilise fortement les qualités plastiques et les capacités expressives des matériaux de surface. Cette mise en valeur des surfaces limites contribue fortement à la définition et à la mise en scène des espaces. Dispositifs Générateurs 9 Effet de matière Fenêtre haute Lanterneau vertical Lanterneau horizontal http://audience.cerma.archi.fr
  • 201. LES EFFETS Il s'agit de reproduire à l'intérieur les conditions lumineuses de l'extérieur. Cela trahit une volonté de dématérialisation de l'architecture. Il est très utilisé dans le but de créer un cadre analogue à celui de extérieur, mais protégés des aléas climatiques. Dispositifs Générateurs 10 Effet d'extérieur Verrière Zénithale Atrium Mur Translucide Plafond Translucide http://audience.cerma.archi.fr
  • 202. LES DISPOSITIFS C'est l'espace généralement central d'un édifice toujours ouvert sur sa face supérieure à la lumière mais couvert par un dispositif d'éclairage zénithal séparant un intérieur ainsi créé et un extérieur. 1 Atrium Heritage Square de Toronto : S. Calatrava Dedis Tower : R.Piano http://audience.cerma.archi.fr
  • 203. LES DISPOSITIFS Fixé en avant de baies vitrées, le brise soleil permet de les protéger des rayons du soleil. Il est généralement constitué de lamelles 2 Brise soleil Maison Tarlo : T. Williams TAD building: O.di Blasi Lycée polyvalent de Fréjus :N.Foste http://audience.cerma.archi.fr
  • 204. LES DISPOSITIFS C’est une partie du toit qui sort comme un élément saillant. 3 Débord de Toit Allen Memorial Art Museum, Oberlin College (OHIO) : R.Venturi http://audience.cerma.archi.fr
  • 205. LES DISPOSITIFS Elles permettent une grande efficacité d'éclairement naturel par lumière réfléchie (par le plafond) et donc confortable du fait qu'il permet de réduire les risques d'éblouissement pour des tâches comprenant la visualisation d'écrans vidéo et informatiques. 4 Fenêtre haute Musée Goetz à Munich : Herzog et de Meuron http://audience.cerma.archi.fr
  • 206. LES DISPOSITIFS 5 Lanterneau horizontal Les lanterneaux horizontaux favorisent l'éclairage vertical arrivant directement sur le plan de travail. Ils présentent l’avantages de pouvoir être placés à peu près n'importe où, et de fournir un éclairement naturel efficace pour des conditions de ciel couvert. Musée Kimbell à Fort Worth, Texas : L. Kahn Aéroport de Stansted : Musée Vitra : F.O. Gehry Maison Ronde: M.Botta http://audience.cerma.archi.fr
  • 207. LES DISPOSITIFS 6 Lanterneau vertical Ce qui distingue les lanterneaux verticaux des lanterneaux horizontaux, c'est qu'ils sont orientés vers une direction donnée. Les lanterneaux verticaux présentent l’avantages de contrôler l'éblouissement. Fondation Joan Miro Barcelone : L. Sert Lycée polyvalent de Fréjus :N.Foster http://audience.cerma.archi.fr
  • 208. LES DISPOSITIFS 7 Loggia Elle peut être considérée, comme étant un balcon couvert . Les unités d'habitation de Le Corbusier http://audience.cerma.archi.fr
  • 209. LES DISPOSITIFS 8 Mur Translucide Il s'agit généralement d'une paroi verticale composée de matériaux translucides qui peuvent, dans certains cas avoir une fonction porteuse (brique de verre). Maison Ishihara : T.Ando Maison de verre : Maison Tugenhat : Mies Van der Rohe http://audience.cerma.archi.fr
  • 210. LES DISPOSITIFS 9 Mur Transparent Hôtel industriel Berlier Cela consiste en une ouverture occupant l'intégralité de la surface d'une paroi. Il constitue donc l'ouverture latérale maximale à un flux de lumière provenant de l'extérieur. Maison Douglas : R. Meier http://audience.cerma.archi.fr
  • 211. LES DISPOSITIFS 10 Occultation Asservie Cela consiste en une réduction de la quantité de lumière par des procédés tel que le Moucharabieh ou les diaphragmes. Institut du Monde Arabe : J. Nouvel & Architecture studio http://audience.cerma.archi.fr
  • 212. LES DISPOSITIFS 11 Plafond Translucide Un plafond translucide se définit comme étant une ouverture horizontale faite de matériaux translucides et utilisée pour séparer un intérieur d'un extérieur ou deux espaces intérieurs superposés. Y.C.B.A :Louis Kahn Temple Unitarien à Oak Park : F.L. Wright http://audience.cerma.archi.fr
  • 213. 3. Couleur et lumière ; Mosquée bleue Istanbul
  • 214. Musée Guggenheim à New York : F.L. Wright National Gallery de Washington : I.M.Pei 3. Couleur et lumière ;
  • 215. Chapelle de Ronchamp : Le Corbusier 3. Couleur et lumière ; Hopital Robert Debre, Paris Métro ligne 14 paris
  • 217. 4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant. BNF, Mitterrand, Perrault Paris, découpage Haussmanien
  • 218. 4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant. Casbah d’Alger
  • 219. 4. Espace et volume, plein et vide, contenu et contenant. Musée du Louvre, Paris
  • 221. • Étape • Instance • Processus • Ittératif
  • 222. Chapitre VII : Espace et lieu 1. Espace, vide et lieu ; 2. Limite et contour, dedans et dehors, le seuil. Chapitre VIII : Espace bâti 1. Observer, lire, regarder et percevoir ; 2. Formes et modes d’articulation dans l’espace architectural ; 3. Génération et transformation de la forme ; 4. Composition : Prélèvement, morcellement.
  • 223. Espace : •Étendue indéfinie qui contient et entoure tous les objets (Le petit Larousse 2010) •Distance comprise entre un point et un autre, entre un lieu, un objet et un autre. •Surface déterminée, à l'intérieur d'une habitation, ou surface découverte, élément du paysage. Lieu : •Partie circonscrite de l’espace où se situe une chose, où se déroule une action (Le petit Larousse 2010) •Portion déterminée de l'espace. •Place, rang, portion de l'espace qui est assignée, réservée à une chose ou à une personne. Bâti : •Qui est construit (Le petit Larousse 2010) •Pièce ou assemblage de pièces servant à supporter quelque chose ou à donner de la rigidité à un ensemble. •Élaboré, achevé
  • 224. Ilot ouvert de Christian de Potzamparc
  • 225. La bibliothèque nationale de France Lieu d’étude et de concentration
  • 226. Marché Meissonnier Alger centre Lieu d’échange et de vente de marchandises
  • 227. EPAU Lieu d’études et d’apprentissage mais aussi … de partage et d’échange….
  • 229. La forme/composition La construction /techniques La fonction/usage L’espace/ Organisation Le projet architectural
  • 230. La qualité architecturale : • L’espace est VECU du dedans. • La forme st PERCUE du dehors. • La forme : les éléments qui la définissent, ses transformations, ses organisations, ses qualités perceptuelles • L’espace : ses limites, ses interrelations, ses qualités visuelles et ses organisations. • Beaucoup d’architectes préfèrent utiliser d’autres termes pour exprimer cette dualité FORME-ESPACE • INTERIEUR –EXTERIEUR • DEDANS-DEHORS
  • 231. Les éléments de définition de la forme : 1. Le point : sans dimension, sans direction, marque une position dans l’espace. 1. La ligne : une dimension, une direction, une longueur, et une position. 1. Le plan : deux dimensions, des propriétés : longueur, largeur, surface, orientation, position. 1. Le volume : trois dimensions, longueur, largeur, profondeur Le langage formel en architecture
  • 232.
  • 233. Questions ? 1. Y- a-t-il une relation entre ces définitions « théoriques » et la réalité concrète en architecture ? 2. Qu’est ce qu’une ligne en architecture ? Quand peut on dire qu’un bâtiment est un point ? Réponses: L’interprétation des qualités de ces éléments géométriques en architecture donne une réponses aux questions ci- dessus. Lorsqu’un bâtiment ou un espace possède les qualités et les caractéristiques ou propriétés du point, ligne ou volume nous pouvons l’assimiler à ces éléments.
  • 234. Entités géométriques & espace architectural : • La géométrie permet de fertiliser l’imagination • A partir des figures de bases (carré, triangle équilatérale et cercle) : plusieurs compositions sont possibles.é²
  • 235. L’étude de la géométrie est extrêmement importante pour les architectes : • Il n’y pas de division de l’espace sans géométrie. • Elle permet la complexité et la variété architecturales. • Elle permet l’organisation des espaces architecturales et urbains.
  • 236. Le dôme du Rocher ou la coupole du Rocher (Qubbat As-Sakhrah),
  • 237. Les volumes et leurs transformations : L’utilisation individuelle des figures simples ou en combinaison donne naissance à deux catégories de volumes : 1. Volumes primaires 2. Volumes secondaires
  • 238. Il existe une infinité d’autres volumes obtenus par transformations : Dans le langage formel actuel, il y a trois types de transformations : • Additions • Soustractions • Dimensions Les trois transformations peuvent se faire simultanément.
  • 239. Les propriétés visuelles de la forme : 1. Figure géométrique : caractéristique principale de l’identification de la forme 2. Couleur et tons : (teinte, intensité, ….etc) 3. Texture : affecte les propriétés tactiles et réflectives (de la lumière). 4. Grandeur : relative aux contextes, liée aux proportions, échelles, etc. 5. Inertie apparente : stabilité de l’apparence de la forme relativement au plan sol. 6. Position : localisation d’une forme par rapport à son environnement 7. Orientation Toutes ces propriétés sont fonction de la perception : angle de vue, distance de l’objet et Contexte physique et luminosité (naturel et artificiel).
  • 240. Les articulations de la forme
  • 241. Les organisations de la forme : 1. Les formes centralisées : nécessitent une dominance visuelle d’une forme géométriquement régulière et centrale. 2. Les formes linéaires : résulte soit de la transformation des dimensions d’une forme soit l’organisation d’une série de formes le long d’une ligne. 3. Les formes radiales : combinaison des deux formes précédentes : formes en extension à partir de corps centraux. 4. Les formes tramées : la trame projetée dans la troisième dimension engendre un réseau de lignes et de points à l’intérieur d’un cadre modulaire. 5. Les formes agglomérées : une organisation qui intègre diverses formes (figures géométriques/grandeurs/orientations
  • 242. « Aucune règle absolue, ni surtout aucune recette, ne peut aujourd’hui codifier la façon de composer les volumes multiples, mais quelques notions générales peuvent aider à comprendre le mécanisme ». Jean Jacques Deluz - Espace et volumes architecturaux.
  • 243. « L’espace intègre constamment nos êtres, on s’y meut , on y circule, on perçoit les formes, on entend des sons, on sent des brises et les odeurs des jardins en floraison. L’espace est substance, aussi matérielle que du bois ou de la pierre. La qualité de sa luminosité, ses dimensions, son échelle dépendent entièrement des limites et aussi des frontières définies par les éléments de la forme ». A-H Briki – Pour une première année d’architecture Langage spatial en architecture
  • 244. Eléments de définition de l’espace Plans horizontaux A. Plan de base ; généralement horizontaux et rectilignes B. Plan de base surbaissé, C. Plan de base surélevé, D. Plan de couverture : peuvent être horizontaux, obliques ou curvilignes. Souvent sert de plan de base de l’espace se trouvant au dessus.
  • 245. Plans verticaux 1. Plan unique 2. Plan en « L » , en « U » 3. Plan parallèle Question : Y- a-t-il une distance minimum entre les plans verticaux et les plans horizontaux ?
  • 246. Inter-relations spatiales Quatre types de relation entre deux espaces architecturaux sont possibles : 1. Un espace dans un espace 2. Espaces emboîtés 3. Espaces adjacents 4. Espaces reliés par espaces commun Les relations sont a considérer en trois dimensions.
  • 247.
  • 248. Qualités architecturales de l’espace Les qualités architecturales de l’espace dépendent des propriétés visuelles des plans qui le délimitent (son enveloppe). La recherche du confort des utilisateurs est le soucis permanent de l’Architecte. Propriétés des plans Qualités de l’espace • Dimensions et grandeurs • Echelle et proportions • Configuration des plans • Figures géométriques • Surfaces et arrêtes • Couleurs, textures et épaisseurs • Ouvertures • Lumière, vues et ensoleillement
  • 249. Organisation spatiale : 1. Centralité : un espace central et dominant autours duquel sont circonscrits des espaces secondaires. Exemple : patio de la maison de la casbah « west eddar » 2. Linéarité : séquence linéaire d’espaces d’importance équivalente. Il est évident que l’adjacence est favorisée dans les interrelations spatiales. 1. Radialité : c’est la combinaison des deux organisations précédentes : centralité et linéarité. Avec un centre exagéré. 2. Tramé : organisé selon une trame, structurelle et en trois dimensions. Le principe du damier est appliqué. Aucun espace ne domine. 3. Groupé : espaces groupés par simple juxtaposition ou relevant un aspect visuel commun.
  • 251. Villa Savoye – Poissy, paris, 1923 - Le Corbusier Elle est la parfaite illustration issues des recherches formelles sur la théorie des cinq points de l'architecture moderne formulée par le Corbusier pour théoriser les principes fondamentaux du Mouvement moderne : 1. les pilotis, 2. les toits-jardins, 3. le plan libre, 4. la fenêtre en longueur , 5. la façade libre.
  • 252.
  • 253.
  • 254. • La maison Schröder de Rietveld construite en 1924 par l'architecte néerlandais Gerrit Rietveld pour Madame Schröder et ses enfants. Elle souhaitait la construction d'une maison sans murs. • Le mouvement De Stijl a considérablement influencé l’œuvre de Gerrit Rietveld • Elle est le reflet du souci éducatif de Madame Schröder pour ses enfants. Elle souhaitait la construction d'une maison sans murs. • Les espaces intérieurs de la maison sont défini s par des plans horizontaux et verticaux qui se croisent.
  • 255.
  • 256.
  • 257.
  • 258.
  • 259.
  • 260.
  • 261.
  • 262.
  • 263.
  • 264.
  • 265.
  • 266.
  • 267. Louis I. Khan établissement de bains, 1955
  • 268. Les plans et projets de Mies van der Rohe sont caractérisés par des formes claires.
  • 269.
  • 270. A travers les ouvertures et par les circulations Le rapport entre la forme et l’espace, entre l’intérieur et l’extérieur : le concept de CONTINUITE L’appréciation de ce rapport est très subjectif . RAPPORT entre FORME et ESPACE
  • 271.
  • 272. Dans le rapport intérieur-extérieur les ouvertures jouent un rôle essentiel 1. Leur grandeur (dimensions) : détermine la quantité de lumière pénétrant dans l’espace. 2. Leur nature : détermine le type de continuité choisie . 1. Physique : porte permet le passage d’une personne 2. Visuelle : fenêtre permet le passage de la vue 3. Physique et visuelle à la fois. 3. Leur figure géométrique 4. Leur position dans le plan (horizontal ou vertical) Les ouvertures (lumière, ventilation, vues, …)
  • 273. Ces propriétés influent : 1. La perception de l’espace 2. La quantité et la qualité de la lumière • Elle peuvent participer à animer l’espace et améliorer le confort. • Elle peuvent causer des nuisances : • Eblouissement • Chaleur excessive (effet de serre).
  • 274. Deux phases : 1. Avant l’ENTREE : • Avant de pénétrer à l’intérieur de l’édifice • Le passage de l’extérieur à l’intérieur (comment approcher le bâtiment ?) 2. Après l’ENTREE : A l’intérieur du bâtiment le cheminement prend une configuration déterminée 1. Linéaire, radiale, en spirale, tramée, …etc. 2. La circulation est un ESPACE soit intégré soit exclu de l’espace desservie. Quand on se déplace 1. On passe du temps, 2. on traverses des séquences, 3. On traverse des espaces Les circulations/le parcours/le cheminement
  • 275. 1. Comment approcher le bâtiment ? 2. Entrée : de l’extérieur vers l’intérieur 3. Différentes configurations du « parcours » 4. La relation entre Espace et parcours 5. Les différentes forme de l’espace de circulation
  • 276. Avant l’ENTREE : Comment approcher /aborder le bâtiment ? 1. Frontal ou perpendiculaire à l’entrée 2. Oblique 3. En spiral Affecte : La perspective que nous avons de l’édifice (forme et espace).
  • 277. Maison de verre « Glass House » , New Canaan, Connecticut, 1949, Philip Johnson La maison est un essai de structure minimale, la géométrie, la proportion, les effets de transparence et la réflexion. Dans une maison de verre, les vues du paysage sont ses "papier peint".
  • 278. Edwin Cheney House, Illinois, 1904, F. L. Wright
  • 279.
  • 280. Entrée : De l’extérieur vers l’intérieur
  • 281.
  • 282. I. M. PEI East Wing, National Gallery · Washington, D.C. 1978
  • 283. Philip Jhnson, Kennedy Memorial, Dallas Texas (1970) Vanna House - Robert Venturi 1962-1964
  • 284.
  • 285. 3. Différentes configurations du parcours/Cheminement
  • 286. Richard Meier, House in old westbury, New York, 1969
  • 287. Le Corbusier, Shodhan House, Inde, 1956
  • 288.
  • 289. L'espace muséal a une structure en hélice où le visiteur accède dans un premier temps au sommet, puis descend progressivement jusqu'au niveau du sol par une rampe peu inclinée : la notion de salle d'exposition disparaît ainsi au profit d'une continuité de présentation. De telles communications renforcent la possibilité d’une perception totale d’un espace interne dans les séquences propres au parcours
  • 290.
  • 292.
  • 293. Farnsworth House, Illinois, Mies Van Der Rohe 1950.
  • 294.
  • 295.
  • 296. 5. Les différentes forme de l’espace de circulation
  • 297. L’escalier : la circulation verticale A part le fait de changer de niveau, selon sa forme et sa position, l’escalier permet de : 1. Renforcer la direction du parcours 2. Interrompre ce parcours 3. Changer de direction du parcours 4. Terminer le trajet.
  • 298. L’escalier est : 1. Un élément architectural permettant de percevoir l’espace par un déplacement dans les trois dimensions. 2. Un générateur d’espace 3. L’escalier crée à la fois une liaison et une séparation une continuité et une interruption. Escalier, confort et sécurité ? 1. Capacité : dépend de sa largeur 2. Pente : plus l’escalier est raide, plus il est fatiguant mais il moins il prend de place. escalier courant (de 24 à 45°), la valeur maximum est de 40° dans les lieux publics et de 45° dans l'habitation. La valeur courante (et donc la plus confortable) se situe aux environs de 30°. 3. Echappée : (min 1m90) 4. Palier : position et dimension 5. Marche : dimensions et matériau 6. Garde corps 7. Feu : l’escalier n’est plus qu’un élément fonctionnel c’est une importante voie d’évacuation et donc doit être conçu comme un compartiment coupe feu F90 spécialement les parties portantes de construction
  • 299. Tugendhat House · Brno, Czech Republic Ludwig Mies van der Rohe, at Brno, Czech Republic, 1930.
  • 300. Différentes typologies des escaliers : 1. Selon la position dans l’immeuble 2. Selon le nombre de volées : une, deux, trois ou quatre volées 3. Selon l’encombrement 4. Selon la pente 5. Selon le matériau : bois, métal, pierre, béton armée 1. Selon la position dans l’immeuble : libre, dans une cage, de secours extérieur, … • La fonction détermine normalement la forme générale de l’escalier. • La forme se révèle par des dimensions judicieuses et un matériau approprié. • Selon qu’il se trouve inclus dans l’espace d’utilisation, à l’extérieur du bâtiment ou enfermé dans une cage, l’escalier prend une signification particulière.
  • 301. 2. Selon le nombre de volées : une, deux, trois ou quatre volées
  • 302.
  • 303.
  • 304.
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  • 309.
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  • 316.
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  • 318.
  • 319. Chapitre IX : Le système constructif : matérialité, stabilité et spatialité 1. Structure traditionnelle ; 2. Structure auto portante ; 3. Structure reticule ; 4. Câbles et toiles tendues.
  • 320. La construction en architecture : Rapport FORME et MATIERE
  • 321. Techniques, Formes et matériaux Les structures voûtées (Pierre ou brique) Ce cours a été donné par Mme Cheballah Hassina. Nous le résumons brièvement dans cette diapositive : Mme Cheballah a structuré son cours en deux phases : 1. A travers l’histoire de l’évolution et de l’utilisation des matériaux, elle a insisté sur le fait qu’il y a un lien très étroit entre FORME, TECHNIQUES et MATERIAUX. Et donc dans l’acte de concevoir la prise en considération des techniques et des systèmes constructifs est indispensable. 2. A travers la pierre et la brique, elle a expliqué les structures voûtées à savoir : 1. Voûtes en berceau 2. Voûtes d’arrêtes 3. Voûtes en arc de cloître 4. Coupoles La structure en coupole a été développé avec un peu plus détails. Mme Cheballah a abordé : 1. les différentes catégories de coupoles hémisphérique, à base hexagonale et à base octogonale. 2. La différence entres les coupoles dites fausses et celles dites vraies 3. Elle a expliqué le « pourquoi » et le « comment » du passage du cercle au carré dans la coupole hémisphèrique 4. Ce que veut dire pendentif et trompe, leurs différents types et leurs principes géométriques.
  • 322. Le langage constructif comprend deux aspects essentiels : 1. L’enveloppe : qui protège contre les agressions extérieurs 2. La structure : assure la stabilité de l’édifice. Structure et enveloppe doivent co-éxister harmonieusement. Langage constructif et éléments de construction
  • 323. Enveloppe • L’enveloppe sépare deux milieux (Intérieur et extérieur) • Sa nature (composition et aspect) est déterminée en fonction de la différence qui existe entre ces milieux. • Ces différences s’expriment en matière de : Températures, Humidités, Luminosité, Nuisances (bruit, pollution, ….etc.)
  • 324. C’est le rôle de l’architecte de déterminer : 1. La composition de l’enveloppe : matériaux 2. Son aspect : couleur, texture, figure géométrique. 3. Ses dimensions : grandeur et épaisseur 4. Son orientation : points cardinaux et aux vents. 5. Son inertie : relation avec les autres éléments 6. Ses percements : relation entre les deux milieux.
  • 325. Eléments de construction Au niveau plus simple, il existe 5 principaux éléments présents dans toute construction : 1. Les fondations 2. La structure (ou ossature) 3. Le toit 4. Les murs 5. Les ouvertures Quand ces éléments sont terminés, le bâtiment possède sa forme définitive et c’est seulement à partir de ce moment-là que la design peut être envisagé de manière plus précise.
  • 326. Structure La structure fait référence à la façons dont le bâtiment est soutenu. Elle est généralement de deux types : 1. Les structures de construction massive (les murs sont porteurs du bâtiment). 2. Les structures de construction avec ossature (L’ossature est indépendante des murs et des sols du bâtiment). La maison Dom-Ino de Le Corbusier illustre parfaitement le concept de construction avec ossature. La remise en question du rôle fondamental que joue la travée dans la définition spatiale
  • 327. Une construction massive : • Confère son caractère lourd et robuste au bâtiment • Dégage une impression de DURABILITE et de SOLIDITE • Peut être réalisée en maçonnerie (blocs de pierre naturelles ou de brique), ou en béton soit préfabriqué ou élaboré sur site. Une construction avec ossature : • Autorise une grand souplesse au niveau de l’agencement de l’espace intérieur et de l’emplacement des ouvertures (portes et fenêtres). • L’ossature : • Peut être réalisé e dans de nombreux matériaux : bois, acier, béton. • Permet une construction rapide et adaptable à des besoins futurs • Cette structure a donné naissance au « PLAN LIBRE ».
  • 328. Le Corbusier ; Les 5 points d’une architecture nouvelle. 1926. Croquis faits par le Corbusier : les différences entre les structures massives et les structures à ossatures : Plan libre, plus d’ouvertures, plus de lumière, …
  • 329. Toit plat, trame de poteaux et cloisons cadrant les vues
  • 330. Fondations • La structure du bâtiment doit être soutenue là où elle est en contact avec le sol. • Les fondations : • Soutiennent essentiellement l’ossature ou les murs porteurs. • Doivent être suffisamment solides pour répondre aux particularités du sous-sol de l’édifices ainsi qu’à tous ses mouvements prévisibles. • Ces mouvements sont fonction des caractéristiques du sol , particulièrement sa sécheresse. • D’importantes constructions ou des arbres présents aux alentours peuvent affecter la stabilité du bâtiment. • Sous certains climats, le sous-sol peut procurer une protection supplémentaire par rapport au risque environnemental : il faut prévoir un mur de soutènement pour consolider la structure du bâtiment.
  • 331.
  • 332. Schéma des fondations du Louvre, Paris, France, I. M. Pei 1989 • La pyramide du Louvre est un ajout au musée d’origine. • La structure au-dessus du sol représente un portique donnant accès aux principales galeries du musée et une entrée vers les espaces souterrains. • Sa partie vitrée permet de les éclairer naturellement.
  • 333. Murs et ouvertures Le mur est : • Un élément architectural qui crée une enceinte marquant une séparation entre les frontières intérieures et extérieures. • Peut être porteur, soutenant un toit ou un plancher ou non porteur contribuant simplement à délimiter l’espace (ex. le mur rideau) Les ouvertures : • Laissent la lumière pénétrer la lumière à l’intérieur • Assurent la ventilation • Permettent d’entrer et de sortir d’un bâtiment ou d’un espace. • Séparent le climat intérieur du climat extérieur. C’est pour toutes ces raisons qu’il faut étudier les ouvertures avec soin.
  • 334.
  • 335. Une porte • un élément important dans une élévation : elle marque le point d’entrée d’un bâtiment et définit fréquemment son identité. • Les portes sont souvent marquées par des seuils qui consistent en des marches surélevées ou des plinthes renforçant le point d’entrée. • Des auvents ou autres structures couvrants de ce type jouent un rôle d’abri pour la porte. Une fenêtre • Les fenêtres adoptent des dimensions variables en fonction : • Des possibles activités intérieures du bâtiment et du choix du degrés de lumière. • Des vues • De l’intimité des occupants Exemple : Les baies vitrées encadrent les panoramas sur les paysages et réduisent le sentiment de séparation.
  • 336.
  • 337. Toits • Le toit définit la couche supérieur d’un bâtiment. • Il procure protection et sensation de sécurité. • Un toit peut être conçu comme une structure indépendante du bâtiment qu’il couvre ou épouser intimement sa silhouette. • D’ordinaire, le toit d’un édifice est déterminé par sa fonction, toutefois sa conception reste influencée par l’environnement immédiat du bâtiment. • Le climat est également un facteur déterminant : Exemple : L’eau de pluie et la neige doivent s'évacuer avec rapidité et efficacité • Appelée également «LA CINQUIÈME FAÇADE», le toit est un élément important de l’enveloppe d’un bâtiment pour la conception architecturale : il est entrain de connaître un renouveau de sa valeur esthétique « toitures végétalisées ».
  • 338.
  • 339. • Ching, F.D.K., Architecture Form, Space, and Order. 2éme ed. New York, Van Nostrand Reinhold, 1996. • Claire et Michel Duplay , Méthodes illustrées de création architecturale , Editeur : Éditions Du Moniteur , Collection : Architecture , 448 p. • René Vittone, bâtir-manuel de la construction, 2002, 3ème édition, Presse polytechniques et universitaires romandes, suisse. • Traité d’architecture et d’urbanisme climatique, GUIDE DE L’ARCHITECTURE BIOCLIMATIQUE –Collectif, sous la direction d’Alain Liébard, Ed Systèmes Solaires, • Philippe Boudon, Phillippe Deshayes, Fréderic Pousin, Françoise Schatz, Enseigner la conception architecturale, Ed la villette. • Magali Delgado Yanes, Ernest Redondo Dominguez, Le dessin d'architecture à main levée , janvier 2005 • Lorraine Farrelly, Les fondamentaux de l’architecture, • Patrick Mestelan, L’ordre et la règle ; vers une théorie du projet d'architecture. 2005 - 297 pages • Andrew W. Charleson, Structure as architecture, Architectural Press is an imprint of Elsevier (téléchargeable sur le net en PDF). First published 2005. • Jacques Lucan, composition, non-composition Architecture et théories XIXe – Xxe siècles, Presse polytechniques et universitaires romandes, suisse. Première édition 2009.
  • 340. J’aurais aimé aborder également la notion d’échelle en architecture ainsi que les qualités de l’espace architectural (ambiances et confort) , cependant manque de temps ce n’est pas possible .