Signes cliniques (hémorragie par rupture de varices oesophagiennes), biologiques (hypersplénisme) causes, imagerie, traitement de l'hypertension portale (en dehors de l'ascite et de l'encéphalopathie)
Cours soins infirmiers en chirurgie (3éme partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte la prise en charge infirmière devant quelques pathologies chirurgicales
L'invagination intestinale aiguë se présente souvent sous des formes incomplètes ou intégrée à d'autres tableaux cliniques. Connaitre les formes inhabituelles permet d'accélérer la prise en charge.
Support du cours sur la lithiase biliaire et ses complications. Module de pathologie chirurgicale hépatobiliaire et pancréatique pour les étudiants de 3ème année (Médecine).
Signes cliniques (hémorragie par rupture de varices oesophagiennes), biologiques (hypersplénisme) causes, imagerie, traitement de l'hypertension portale (en dehors de l'ascite et de l'encéphalopathie)
Cours soins infirmiers en chirurgie (3éme partie)SANAA TOUZAMI
Cours enseigné et élaboré par TOUZAMI Sanaa (Enseignante permanente à l'ISPITS de Settat)
Cette partie comporte la prise en charge infirmière devant quelques pathologies chirurgicales
L'invagination intestinale aiguë se présente souvent sous des formes incomplètes ou intégrée à d'autres tableaux cliniques. Connaitre les formes inhabituelles permet d'accélérer la prise en charge.
Support du cours sur la lithiase biliaire et ses complications. Module de pathologie chirurgicale hépatobiliaire et pancréatique pour les étudiants de 3ème année (Médecine).
Fiche essentielle - CCMO Mutuelle - La digestionCCMO Mutuelle
Toujours soucieuse de votre santé et de votre bien-être, la CCMO édite des fiches santé. Elles traitent d’un thème de santé comme : les allergies, les premiers secours, l’ostéoporose, le sport et la santé, le mal de dos, etc
2. Définition
• Une colectomie est une résection d’un
segment plus ou moins étendu du colon. Elle
peut être pratiquée après une laparotomie ou
par coelioscopie (alors appelée laparoscopie).
Indications
• Diverticules : hernies de la muqueuse
intestinale à travers la paroi musculaire qui
peuvent s’infecter et donner des diverticulites.
• Maladies inflammatoires telles la maladie de
Crohn, la RCH : Recto-Colite Hémorragique.
• Lésions cancéreuses.
3. Préparation pré-opératoire à domicile :
1. Nettoyer le colon le plus possible pour éviter les
complications septiques post –opératoires. La préparation
aura lieu sur 5-7 jours.
2. Préparer le colon a 2 objectifs: Vider et Désinfecter.
L’élimination est controlée par des lavements évacuateurs
sur préscription médicale.
3. Administer les antibiotiques pour prévenir l’infection et
réduire la flore intestinale. Cette administration débute 48h
avant l’opération.
4. 4. Proposer une alimentation adaptée, une
alimentation sans résidus et prévue une semaine
avant l’opération: pas de pain, de légumes, pas de
fruits donc hypercalorique afin de combler les
besoins nutritionnels et de réduire le péristaltisme.
5. Préparer le champ opératoire: Hygiène, rasage
large du revêtement cutané de l’abdomen jusqu’à la
racine des cuisses. Le rasage est suivi d’un
badigeonnage à la Bétadine pendant les 2-3 jours
précédants l’opération. Prendre des douches
quotidiennes et renouveler le matin de
l’intervention.
5. Soins infirmiers pré-opératoires à l’hopital:
1°/ Recueil de données : Antécédents (éthylisme,
tabagisme, pathologies associées…)
2°/ Bilan sanguin : Prescrit par le médecin anesthésiste
lors de la consultation (NFP, BC, Iono, Albumine,
Groupes, ACI)
3°/ Examens complémentaires : RP, ECG sur prescription
médicale
4°/ Explication de l'intervention : Heure de
prémédication, Passage en salle de réveil, présence de
la SNG suivant le chirurgien, Perfusions, Antalgiques…)
6. 5°/ Préparation locale : Douche pré-op à la
bétadine scrub, dépilation abdominale et short
6°/ Préparation digestive : à base de colopeg ou
de fleet soda souvent faite à la maison.
Surveiller qu’il n’y ait plus de matière solide.
7°/ Le jour de l'intervention : Constantes de
référence, douche bétadine, mettre chemise
hôpital, mettre bas de contention, donner
prémédication.
7. Soins infirmiers post-opératoires
1°/ Appareillage en retour de bloc :
• Réa / VVP
• PCA / VVP optionnelle
• SNG en siphonage en fonction de l’intervention et
du chirurgien
• Pansement abdominal = laparotomie ou
coelioscopie
• Drainage : 1 à 2 redons possibles
• O2 aux lunettes nasales
• Sonde urinaire à demeure.
• Bas de contention
8. 2°/ Surveillance post-op immédiate :
Retour de bloc, surveillance horaire les 6 premières
heures puis toutes les deux heures.
• Surveillance conscience
• Risque hémorragique : Pouls, TA, Coloration,
liquides drains, diurèse, pansement
• Risque dépression respiratoire dû à la PCA et post
extubation : fréquence respiratoire, saturation,
encombrement, cyanose…
• Risque douleur : Evaluation douleur, PCA, horaires
antalgiques
• Risque de lâchage de sutures
9. 3°/ Surveillance post-opératoire à distance :
• Lever précoce à J1 pour limiter le risque thrombo-
embolique et les risques liés à l'alitement dont le
surencombrement pulmonaire.
• Ablation de la SNG le soir de l’intervention ou le
lendemain matin si elle ne ramène rien.
• Mise en place d’une ceinture abdominale à but de
contention.
• Mêmes risques que post-opératoires immédiats
• Risque infectieux surveillance des portes d'entrées
(VVP, SAD, Pansement…)
• Risque de fistule : surveillance des drainages, douleur,
aspect…
10. • Risque éviscération et éventration : Contention
abdominale, ne pas tirer sur les abdos
• Surveillance de la reprise du transit
• Risque de lâchage de suture pouvant entraîner une
péritonite.
• Reprise de l'alimentation après ablation SNG sur
prescription médicale. Alimentation progressive
début par boissons. Prise en charge par la
diététicienne du service pour les colons droits.
Alimentation Epargne Digestive (pas de viande fumée
et grasse, de sauce lourde, de mayonnaise, de pain,
d’épices…)
• Ablation de la moitié des agrafes à J10 et de l’autre
moitié à J12.
11.
12. Complications post une colectomie droite
• Elles peuvent survenir pendant l'intervention ou à distance.
En per-opératoire, les deux risques classiques sont la plaie
du duodénum et la lésion de l'uretère droit. Plus à distance
de l'intervention, il peut s'agir:
Désunion de l'anastomose
• Cette complication est rare mais grave. Elle traduit un
lâchage de la suture entre l'intestin grêle et le colon (Fistule
anastomotique). Le premier signe est l'apparition d'une
fièvre avec une absence de reprise du transit. Sur le plan
biologique, le taux de globules blancs est élevé ainsi que les
marqueurs de l'inflammation (CRP). Si l'état général du
patient ne s'améliore pas, une réintervention est nécessaire.
Abcès de paroi
• Il se manifeste par une inflammation de la cicatrice ou d'un
orifice de trocart . Cette complication est bénigne et ne
nécessite que des soins locaux par une infirmière.
13. Retard à la reprise du transit
• Le patient reste ballonné, et inconfortable sur le
plan digestif. Il n'a pas d'appétit. Des
vomissements peuvent survenir et être
responsables d'une hospitalisation prolongée.
Occlusion du grêle
• Cette complication est rare. Elle est due au
mauvais positionnement de l'intestin grêle au
contact de la zone opérée. Elle se traduit par des
douleurs intenses et des vomissements le plus
souvent sans fièvre. Le médecin sera amené à
prescrire un scanner abdominal à la recherche de
signes de souffrance de l'intestin grêle. Si cet
examen montre des signes de gravité, une
intervention est recommandée.
14. Complications post une colectomie gauche
De plus des complications post colectomie droite on
cite:
Plaie de l'uretère gauche
• Le colon gauche est au contact du trajet de l'uretère
gauche. Ce dernier peut être lésé surtout si
l'inflammation locale est importante. Cela se traduit
par un écoulement d'urine par le système de drainage
(dans le redon ). Le traitement consiste alors à
positionner une sonde dans l'uretère pour permettre
sa cicatrisation.
Plaie de la rate
• Cet incident est exceptionnel. Il survient lorsque la
mobilisation du colon gauche et en particulier de
l'angle gauche est difficile. Ce problème se manifeste
par une hémorragie post opératoire (chute du taux
d'hémoglobine). En cas de lésion importante le
traitement est la splénectomie (ablation de la rate).
15. Education: Etape postopératoire :
Objectif patient :
• Apprendre à effectuer les soins de stomie
Actions éducatives :
‐ S’accorder avec le patient sur le moment où il se sent prêt à
s’engager dans l’apprentissage de ses soins de stomie
‐ Tenir compte de ses ressources, de ses aptitudes et de ses
connaissances
‐ L’inviter et le guider à découvrir sa stomie : la toucher au
travers de la poche, regarder la stomie
‐ L’aider à repérer et réaliser ses émotions et sensations
éprouvées lorsqu’il voit ou touche sa stomie et/ou sa poche
‐ L’aider à identifier les raisons de ses difficultés à voir et/ou
toucher sa stomie
16. ‐ L’aider à trouver des moyens pour faciliter ce contact
avec sa stomie
‐ Convenir avec lui de tous les gestes du déroulement
des soins de stomie, étape par étape
‐ Guider le patient à expérimenter les principes de soins
de stomie : décoller la poche, nettoyer la peau et la
stomie, sécher la peau, appliquer le système
d’appareillage (accessoires, support, poche)
‐ L’aider à faire des choix, (organisation de ses soins,
matériel, etc.)
‐ L’inviter à donner un feed‐back sur ce qu’il a réalisé et
sur ce qu’il ressent
‐ Valoriser ses actions afin que le patient reconnaisse
ses domaines de réussite dans la gestion des soins
17. Objectif patient :
Connaître les principes d’hygiène de vie et de
diététique
Actions éducatives :
‐ Soutenir le patient à connaître les propriétés des
différents aliments : constipant, laxatif, etc.
‐ L’inviter à repérer les impacts : des aliments, de la
régularité des prises alimentaires, de l’état émotionnel,
de la mastication, etc. sur le transit intestinal
(consistance des selles, régularité du transit, bruit des
gaz, odeurs)
‐ Encourager le patient à envisager sa nouvelle
organisation de vie avec une stomie : bains, douches,
vie professionnelle, activités sportives, voyages, sorties,
etc.
18. ‐ L’aider à clarifier les points de surveillance d’une
stomie : couleur, forme, aspect, taille. Dans le cas
d’une iléostomie :
‐ L’aider à intégrer les mesures de compensation
hydrique et alimentaire pour éviter la
déshydratation par son iléostomie
‐ Le guider dans l’ajustement de son traitement et
de son alimentation pour épaissir les selles
‐ Préciser avec lui les signes de déshydratation
19. Objectif patient :
Apprendre à s’adapter aux limitations physiques
postopératoires et à l’impact émotionnel lié au
choc opératoire
Actions éducatives :
‐ Aider le patient à reconnaître les changements
physiques postopératoires : reprise du transit,
douleur, fatigue, limitation de la mobilisation
‐ L’aider à reconnaître ses émotions
‐ L’aider à reconsidérer son nouvel état et envisager
avec lui des moyens pour s’y adapter
20. Organisation de la sortie
Objectif patient :
réaliser la perspective du retour à domicile et la
nécessité de l’organiser
Actions éducatives :
‐ L’encourager à maîtriser les soins de stomie et le
changement d’appareillage
‐ Inviter le patient à envisager sa nouvelle
organisation de vie à domicile avec une stomie :
bains, douches, vie professionnelle, activités
sportives, voyages, sorties, etc. et convenir avec lui
de comment il va s’y prendre
21. ‐ Soutenir le patient à envisager une aide de son
conjoint ou de la personne significative du patient
et/ou former cette personne aux soins. Aider le
patient et cette personne à définir les modalités de
l’aide
‐ En fonction de ses possibilités, appréhender avec
le patient les modalités de commande du matériel
auprès de son fournisseur
‐ L’aider à repérer les ressources externes
auxquelles il peut faire appel : médecins,
chirurgiens, diététicienne, stomathérapeute, soins à
domicile, fournisseur de matériel,
22. Objectif patient :
en fonction de ses besoins, reconsidérer son
activité sexuelle avec la présence de la stomie
Actions éducatives :
‐ Proposer au patient de mesurer l’impact de
l’intervention chirurgicale sur son activité
sexuelle
‐ Aider le patient à penser aux modalités de
dialogue et de recherche de solutions au sein du
couple sur le thème de la sexualité
‐ Trouver avec le patient des moyens pour
faciliter son activité sexuelle