Internet est devenu un espace où le « consomm-acteur » s’adresse
au consommateur. Les marques ne peuvent pas rester à l’écart de
ces échanges et s’organisent pour réinvestir le Web. Un espace à
vivre s’organise et des codes d’échange et de bonne conduite doivent
encore être créés.
Bpifrance Le Lab - Les industries de la French TouchBpifrance
Savoir-faire traditionnel et numérique, deux réalités inconciliables ? Les nouveaux outils technologiques, de même que les nouveaux usages des consommateurs, questionnent nos industries culturelles et créatives. L’étude Bpifrance Le Lab analyse l’impact de ces transformations sur le tissu des PME et ETI françaises appartenant à un périmètre exclusif de 10 secteurs d’activités liés à la « French Touch ». Les objectifs de cette étude ? Apporter un nouvel éclairage sur les mutations liées à la digitalisation des opérateurs, et mettre en valeur les outils innovants proposés par les nouveaux acteurs de l’économie digitale.
Magazine Surface - Le digital à l'ère verte : allié ou intrus? - Alain FortierAlain Fortier
Dans le cadre de cette série de
chroniques sur le développement
durable, les influents quatre
« D » seront présentés pour
mieux en comprendre les impacts
dans l’industrie du revêtement
de sol. Les quatre « D » se
déclineront sous les thèmes Digital,
Design, Demande et Distribution.
L’objectif de chaque
chronique est de mettre en contexte
un des quatre « D » et d’exposer
les opportunités et les
défis qu’il représente. Par exemple,
dans le présent article sur le
digital, la maîtrise des communications
Web ouvre sur une
fenêtre d’opportunités pour
répondre à l’attrait du local. Au
même moment, le téléphone intelligent
sonne la fin de la récréation
pour les détaillants moins
alertes.
Dans quelle mesure les médias digitaux dématérialisés modifient- ils le compo...Myriam Hajji
La dématérialisation est un sujet que l’on peut qualifier comme un sujet « à la mode ou dans l’ère du temps ». En effet, nombreux sont les produits et services qui ont subi ce changement d’état au cours des dernières années. Bien que tous les domaines aient été touchés par la révolution informatique, les médias ont été parmi les premiers à utiliser massivement ces nouveaux supports et se sont ainsi dématérialisés très tôt. Le média est le support de communication privilégié pour les entreprises. Elles ont dû s’adapter à ce nouveau mode de consommation. La digitalisation des média, s’apparente de prêt à la dématérialisation médiatique, sujet que l’on va traiter tout au long de cette contribution de recherche. Nous pouvons légitimement nous demander si ces messages sont réellement adaptés à l’usage de ces médias dématérialisés et surtout quels sont leurs impacts sur le comportement d’achat du consommateur.
Mémoire IAE digitalisation du parcours d'achat_Robert DepiquignyRed de Redac
À l’heure où la puissance du commerce connecté et des boutiques virtuelles bat son plein, le magasin se cherche : a-t-il encore une place au milieu de cette révolution numérique ? Chez bon nombre d’entre eux, la stratégie digitale est bien souvent
ancrée dans une logique de juxtaposition plutôt que d'imbrication des canaux. Comment peuvent-ils tirer profit des technologies digitales qui leur sont offertes aujourd’hui pour fidéliser une clientèle de plus en plus volatile, de plus en plus connectée, au fait de toutes les nouveautés digitales et des usages qui y sont
associés ?
Business is digital - extrait publié par Les EchosEmmanuel Fraysse
Extrait de mon livre "Busines is digital, c'est le moment !" publié initialement par Les Echos (http://lecercle.lesechos.fr/cercle/livres/bonnes-feuilles/221170774/extraits-business-is-digital-cest-moment-demmanuel-fraysse)
Site du livre : www.businessisdigital.com
"L'utilisation du numérique dans les relations clients" Guide de bonnes prati...yann le gigan
>>5 conseils du Medef pour bien numériser sa relation client
[Scribd Usine digitale 20.07.15]
Le Medef donne un coup de pied au derrière des entreprises BtoC qui n'ont pas encore basculé vers le digital, avec son guide de bonnes pratiques "L'utilisation du numérique dans les relations clients", destiné aux équipes dirigeantes. Passer au cross-canal, mettre en place une stratégie marketing "conversationnelle" axée sur les réseaux sociaux, tisser des partenariats pour proposer des offres élargies... L'organisation patronale donne cinq conseils aux acteurs à la traine, en s'inspirant de l'expérience de 15 entreprises françaises.
https://www.scribd.com/document_downloads/271649265?extension=pdf&from=embed&source=embed
Bpifrance Le Lab - Les industries de la French TouchBpifrance
Savoir-faire traditionnel et numérique, deux réalités inconciliables ? Les nouveaux outils technologiques, de même que les nouveaux usages des consommateurs, questionnent nos industries culturelles et créatives. L’étude Bpifrance Le Lab analyse l’impact de ces transformations sur le tissu des PME et ETI françaises appartenant à un périmètre exclusif de 10 secteurs d’activités liés à la « French Touch ». Les objectifs de cette étude ? Apporter un nouvel éclairage sur les mutations liées à la digitalisation des opérateurs, et mettre en valeur les outils innovants proposés par les nouveaux acteurs de l’économie digitale.
Magazine Surface - Le digital à l'ère verte : allié ou intrus? - Alain FortierAlain Fortier
Dans le cadre de cette série de
chroniques sur le développement
durable, les influents quatre
« D » seront présentés pour
mieux en comprendre les impacts
dans l’industrie du revêtement
de sol. Les quatre « D » se
déclineront sous les thèmes Digital,
Design, Demande et Distribution.
L’objectif de chaque
chronique est de mettre en contexte
un des quatre « D » et d’exposer
les opportunités et les
défis qu’il représente. Par exemple,
dans le présent article sur le
digital, la maîtrise des communications
Web ouvre sur une
fenêtre d’opportunités pour
répondre à l’attrait du local. Au
même moment, le téléphone intelligent
sonne la fin de la récréation
pour les détaillants moins
alertes.
Dans quelle mesure les médias digitaux dématérialisés modifient- ils le compo...Myriam Hajji
La dématérialisation est un sujet que l’on peut qualifier comme un sujet « à la mode ou dans l’ère du temps ». En effet, nombreux sont les produits et services qui ont subi ce changement d’état au cours des dernières années. Bien que tous les domaines aient été touchés par la révolution informatique, les médias ont été parmi les premiers à utiliser massivement ces nouveaux supports et se sont ainsi dématérialisés très tôt. Le média est le support de communication privilégié pour les entreprises. Elles ont dû s’adapter à ce nouveau mode de consommation. La digitalisation des média, s’apparente de prêt à la dématérialisation médiatique, sujet que l’on va traiter tout au long de cette contribution de recherche. Nous pouvons légitimement nous demander si ces messages sont réellement adaptés à l’usage de ces médias dématérialisés et surtout quels sont leurs impacts sur le comportement d’achat du consommateur.
Mémoire IAE digitalisation du parcours d'achat_Robert DepiquignyRed de Redac
À l’heure où la puissance du commerce connecté et des boutiques virtuelles bat son plein, le magasin se cherche : a-t-il encore une place au milieu de cette révolution numérique ? Chez bon nombre d’entre eux, la stratégie digitale est bien souvent
ancrée dans une logique de juxtaposition plutôt que d'imbrication des canaux. Comment peuvent-ils tirer profit des technologies digitales qui leur sont offertes aujourd’hui pour fidéliser une clientèle de plus en plus volatile, de plus en plus connectée, au fait de toutes les nouveautés digitales et des usages qui y sont
associés ?
Business is digital - extrait publié par Les EchosEmmanuel Fraysse
Extrait de mon livre "Busines is digital, c'est le moment !" publié initialement par Les Echos (http://lecercle.lesechos.fr/cercle/livres/bonnes-feuilles/221170774/extraits-business-is-digital-cest-moment-demmanuel-fraysse)
Site du livre : www.businessisdigital.com
"L'utilisation du numérique dans les relations clients" Guide de bonnes prati...yann le gigan
>>5 conseils du Medef pour bien numériser sa relation client
[Scribd Usine digitale 20.07.15]
Le Medef donne un coup de pied au derrière des entreprises BtoC qui n'ont pas encore basculé vers le digital, avec son guide de bonnes pratiques "L'utilisation du numérique dans les relations clients", destiné aux équipes dirigeantes. Passer au cross-canal, mettre en place une stratégie marketing "conversationnelle" axée sur les réseaux sociaux, tisser des partenariats pour proposer des offres élargies... L'organisation patronale donne cinq conseils aux acteurs à la traine, en s'inspirant de l'expérience de 15 entreprises françaises.
https://www.scribd.com/document_downloads/271649265?extension=pdf&from=embed&source=embed
Nous vivons depuis plusieurs années une double crise conjoncturelle et structurelle avec une triple transition écologique, énergétique et numérique. Cela entraine une remise en cause des modes de consommation donc des modèles économiques et des modalités de la mondialisation donc de la division internationale du travail.
Exploiter le potentiel du real time en doohBenoit Régent
Communiquer en temps réel via les écrans numériques dans la rue... fantasme ou réalité ? Découvrez une étude exclusive et les points de vue de Posterscope sur le sujet
Livre Blanc Eskape : L'information mobile en entreprise, une nouvelle ouvertu...Eskape
Depuis quelques années l’organisation des entreprises est en perpétuelle évolution. Chaque jour, il faut trouver les solutions pour maintenir ou développer ses parts de marchés. Longtemps, la seule méthode utilisée a été l’innovation produit, dans la durée. Puis les cycles de vie se sont raccourcis, la concurrence s’est renforcée avec la mondialisation. Alors, depuis, il faut réduire constamment
les coûts, innover encore et encore, apporter du service et de la réactivité.
Livosphere - Développer de nouveaux services avec les objets connectésDimitri Carbonnelle
How to develop new services thanks to connected objects in Smart Home,Smart Grid areas ?
By Livosphere - www.livosphere.com
Développer de nouveaux services avec les objets communicants dans le domaine de la domotique,Smart Grid
Le développement des TIC et leur pénétration de plus en plus forte dans notre quotidien a un impact sur tous les secteurs du service et donc aussi celui des soins de santé.
Au-delà de la « simple » informatisation des activités de soins, le développement des TIC va imposer à l’hôpital et ses prestataires de faire évoluer la manière dont sont fournis les services et sont organisées ses prestations
Digitalisation des points de ventes_ Mémoire M1 Marketing et StatégieFleur Albert
« Le e-commerce est entrain de cannibaliser les magasins », « le showrooming tue les boutiques ». C’est ce qu’on entend régulièrement dans le presse, et pourtant le commerce n’est pas encore mort !
Quelle expérience client grâce au phygital en magasin ?
Ce mémoire a été co-rédigé avec Marion Boin.
Quelles prospectives peut-on envisager pour l'avenir d'internet et du cinéma ? Étude sur les tendances et projections pour le numérique dans les médias.
Dossier réalisé dans le cadre du Master Transmédia de Sciences Po Grenoble en 2016, par Josselin Colletta, Quentin Gidrol, Gabriel Giraud, Perrine Lasnier et Antoine Pennec.
Cours : Technologie du document
Nombre de pages : 31
Note obtenue : 17/20
Transformation digitale : les défis de la distribution bancairesab2i
Le digital révolutionne le modèle de distribution bancaire. Certaines banques ont déjà anticipé cette révolution. Découvrez les grands chantiers qui attendent les banques dans ce processus de transformation profonde ...
Thèse professionnelle MBA Marketing et Commerce sur InternetAntoine Filipe
Face à la disruption, aux progrès exponentiels des technologies numériques de l’information et de la communication, la non-adaptabilité des individus et des structures entrepreneuriales utilisateurs de ces technologies, reste un enjeu majeur pour les économies et les sociétés. Évolution accélérée des outils, des formats, des plateformes, disruption dans les modèles économiques et dans les pratiques de production, de gestion et de distribution des contenus, tous ces éléments ont un impact sur les industries et services qui utilisent des médias numériques.
Création, production, veille, curation, diffusion, publicité... Les contenus dédiés à l’informa- tion des marques s’inspirent, sciemment ou non, des évolutions et innovations touchant les contenus des médias sur le web. Les industries des médias en ligne fournissent un vaste laboratoire de tests pour voir ce qui marche ou pas dans les contenus d’information.
Les marques ont besoin d’informer et grâce aux technologies d’internet, elles ont la capacité d’utiliser les mêmes moyens que les médias en ligne.
Dans cette économie basée sur l’attention, l’utilisateur est quant à lui confronté à une quantité d’information ingérable sur son principal objet connecté, son mobile. Finalement, il préfère se réfugier dans une consommation plus digeste de contenus d’information en vidéo ou de listes d’articles agrégés par les moteurs de recherche. Il se tourne aussi vers les contenus que partagent ses communautés ou vers des contenus personnalisés, adaptés à ses centres d’intérêts.
Par ailleurs, face à la capacité des internautes à rejeter les impressions de messages publici- taires imposées unilatéralement par les annonceurs sur le web, les marques ont investi l’espace de discussion, reprenant les outils informationnels utilisés par les médias d’information.
Cette plongée dans l’industrie de l’information sur internet et sur les médias sociaux comporte bien des défis, tandis que l’industrie des médias en ligne est elle-même confrontée à une re- mise en question qui touche tous ses modèles à la fois : éthiques, financiers, créatifs, notam- ment. Comprendre ces défis doit permettre aux marques d’ajuster leurs stratégies et de se lan- cer sur ces supports de façon appropriée, sans perte inutile de temps, de réputation ni de budget.
Nous vivons depuis plusieurs années une double crise conjoncturelle et structurelle avec une triple transition écologique, énergétique et numérique. Cela entraine une remise en cause des modes de consommation donc des modèles économiques et des modalités de la mondialisation donc de la division internationale du travail.
Exploiter le potentiel du real time en doohBenoit Régent
Communiquer en temps réel via les écrans numériques dans la rue... fantasme ou réalité ? Découvrez une étude exclusive et les points de vue de Posterscope sur le sujet
Livre Blanc Eskape : L'information mobile en entreprise, une nouvelle ouvertu...Eskape
Depuis quelques années l’organisation des entreprises est en perpétuelle évolution. Chaque jour, il faut trouver les solutions pour maintenir ou développer ses parts de marchés. Longtemps, la seule méthode utilisée a été l’innovation produit, dans la durée. Puis les cycles de vie se sont raccourcis, la concurrence s’est renforcée avec la mondialisation. Alors, depuis, il faut réduire constamment
les coûts, innover encore et encore, apporter du service et de la réactivité.
Livosphere - Développer de nouveaux services avec les objets connectésDimitri Carbonnelle
How to develop new services thanks to connected objects in Smart Home,Smart Grid areas ?
By Livosphere - www.livosphere.com
Développer de nouveaux services avec les objets communicants dans le domaine de la domotique,Smart Grid
Le développement des TIC et leur pénétration de plus en plus forte dans notre quotidien a un impact sur tous les secteurs du service et donc aussi celui des soins de santé.
Au-delà de la « simple » informatisation des activités de soins, le développement des TIC va imposer à l’hôpital et ses prestataires de faire évoluer la manière dont sont fournis les services et sont organisées ses prestations
Digitalisation des points de ventes_ Mémoire M1 Marketing et StatégieFleur Albert
« Le e-commerce est entrain de cannibaliser les magasins », « le showrooming tue les boutiques ». C’est ce qu’on entend régulièrement dans le presse, et pourtant le commerce n’est pas encore mort !
Quelle expérience client grâce au phygital en magasin ?
Ce mémoire a été co-rédigé avec Marion Boin.
Quelles prospectives peut-on envisager pour l'avenir d'internet et du cinéma ? Étude sur les tendances et projections pour le numérique dans les médias.
Dossier réalisé dans le cadre du Master Transmédia de Sciences Po Grenoble en 2016, par Josselin Colletta, Quentin Gidrol, Gabriel Giraud, Perrine Lasnier et Antoine Pennec.
Cours : Technologie du document
Nombre de pages : 31
Note obtenue : 17/20
Transformation digitale : les défis de la distribution bancairesab2i
Le digital révolutionne le modèle de distribution bancaire. Certaines banques ont déjà anticipé cette révolution. Découvrez les grands chantiers qui attendent les banques dans ce processus de transformation profonde ...
Thèse professionnelle MBA Marketing et Commerce sur InternetAntoine Filipe
Face à la disruption, aux progrès exponentiels des technologies numériques de l’information et de la communication, la non-adaptabilité des individus et des structures entrepreneuriales utilisateurs de ces technologies, reste un enjeu majeur pour les économies et les sociétés. Évolution accélérée des outils, des formats, des plateformes, disruption dans les modèles économiques et dans les pratiques de production, de gestion et de distribution des contenus, tous ces éléments ont un impact sur les industries et services qui utilisent des médias numériques.
Création, production, veille, curation, diffusion, publicité... Les contenus dédiés à l’informa- tion des marques s’inspirent, sciemment ou non, des évolutions et innovations touchant les contenus des médias sur le web. Les industries des médias en ligne fournissent un vaste laboratoire de tests pour voir ce qui marche ou pas dans les contenus d’information.
Les marques ont besoin d’informer et grâce aux technologies d’internet, elles ont la capacité d’utiliser les mêmes moyens que les médias en ligne.
Dans cette économie basée sur l’attention, l’utilisateur est quant à lui confronté à une quantité d’information ingérable sur son principal objet connecté, son mobile. Finalement, il préfère se réfugier dans une consommation plus digeste de contenus d’information en vidéo ou de listes d’articles agrégés par les moteurs de recherche. Il se tourne aussi vers les contenus que partagent ses communautés ou vers des contenus personnalisés, adaptés à ses centres d’intérêts.
Par ailleurs, face à la capacité des internautes à rejeter les impressions de messages publici- taires imposées unilatéralement par les annonceurs sur le web, les marques ont investi l’espace de discussion, reprenant les outils informationnels utilisés par les médias d’information.
Cette plongée dans l’industrie de l’information sur internet et sur les médias sociaux comporte bien des défis, tandis que l’industrie des médias en ligne est elle-même confrontée à une re- mise en question qui touche tous ses modèles à la fois : éthiques, financiers, créatifs, notam- ment. Comprendre ces défis doit permettre aux marques d’ajuster leurs stratégies et de se lan- cer sur ces supports de façon appropriée, sans perte inutile de temps, de réputation ni de budget.
The document discusses several key trends and technologies impacting modern policing in America. It outlines technologies like computer-aided dispatch systems, mobile computing, and license plate readers that help police share information and prioritize calls. Crime analysis functions like tactical analysis of specific crime problems and strategic analysis of long-term trends are also described. The outlook discusses demographic changes, the impact of the war on terrorism, and personnel shortages challenging police.
The document provides an overview of the history of policing in America from the colonial era to the present. It discusses the origins of policing from English institutions like the constable and sheriff, and how the first modern police departments emerged in the 19th century in response to urbanization and immigration. It then outlines three major eras in American policing history - the political era from 1830s-1900, the professional era from 1900-1960s, and the era of conflicting pressures from 1960s onward. Key reforms and developments that changed the role of police are also summarized.
Les enjeux de la relation client en Assurance à l'heure du digitalSmahane MAKRINI
Au cours des vingt dernières années, le marché de l’assurance a connu de nombreuses évolutions dont l’arrivée grandissante de nouveaux acteurs rendant le marché saturé et plaçant ses acteurs face à des nouveaux défis.
En parallèle, le web s’est transformé à une vitesse exponentielle et continu de se développer de jour en jour offrant aux consommateurs un nouveau rapport de force. Désormais, c’est lui qui détient le pouvoir dans la relation client.
Bien que le marché de l’assurance soit perçu comme complexe, c’est à présent à ses acteurs de rejoindre la marche vers une digitalisation de ses process.
Ce mémoire de recherche a pour objectif de mesurer l’impact de la digitalisation sur la relation client dans l’assurance. Afin de mettre en avant les enjeux de ce processus pour les acteurs de l’assurance, une étude quantitative a été menée auprès d’un échantillon de clients de produits IARD.
Comment exécuter des campagnes Cross-Canal performantes pour une expérience client personnalisée ?
Les modes de consommation et le marketing évoluent, comment adaptez-vous vos campagnes en conséquence ?
Grâce à une méthodologie complète et efficace, adaptée aux problématiques de votre secteur, vous découvrirez les fondamentaux pour atteindre vos objectifs.
Vous faites partie du secteur Banque / Assurance et vous vous demandez comment :
- Accélérer votre croissance, optimiser vos coûts de distribution et de marketing,
- Faire évoluer le rôle de vos agences et réinventer votre relation client dans un environnement Cross-Canal de plus en plus digital,
Arbitrer entre les canaux de proximité et les canaux marketing,
- Mettre en place des campagnes adaptées à chaque canal
Dans cette présentation, nos experts vous présentent les enjeux clés qui impacteront la stratégie de votre entreprise dans les prochains mois.
Valtech - Le prépayé au croisement du SoLoMoValtech
Valtech - Le prépayé au croisement du SoLoMo
Global Prepaid Exchange – 24 mai 2012
Xavier Renart, Directeur de Clientèle
xavier.renart@valtech.fr
Pascal Malotti, Directeur du Practice Digital Consulting de Valtech France
pascal.malotti@valtech.fr
Distribution directe aux consommateurs, un canal malin pour les industrielsGenerix Group
En tant qu’expert du secteur du commerce, Generix
Group aide les industriels à créer du lien avec leurs
clients. Moins aguerris aux exigences du BtoC -
référencement produits, système de paiement en
ligne, stockage, transport adapté aux particuliers,
gestion des retours… - les marques disposent souvent
d’un système d’information inadapté, qu’il faut
repenser pour intégrer l’ensemble des aspects clés
du commerce digital.
À l'ère du digitale et de l'évolution des habitudes de consommation des clients, les entreprises ont dû développer de plus en plus d'outils performants et innovants afin de capter et conserver leurs clients. Aujourd'hui cette adaptation se traduit par le multicanal, le cross-canal et l’omnicanal. Ce support de formation vous permettra d'exposer les composantes essentielles de la stratégie omni canale.
Malgré un contexte de crise, l’année 2012 est exaltante au regard de la révolution digitale actuelle qui voit naître de nouveaux usages sous l’impulsion des terminaux mobiles et du formidable engouement généré par les médias sociaux...
Enjeux et opportunités de la transformation de la relation client et du digitalProsodie Capgemini
Client omnicanal et pression réglementaire croissante : banques, assureurs et groupes de protection sociale font face à des défis de taille. Ils doivent faire évoluer leur modèle relationnel historique et innover pour proposer une expérience client sans couture tout en maîtrisant les coûts.
Bpifrance le lab - le numerique deroutantBpifrance
Bpifrance Le Lab, Le Numérique Déroutant.
Le numérique peut être vu comme une rupture profonde, touchant la nature même du modèle économique de toutes les entreprises, et notamment celui des PME des secteurs dits "traditionnels".
Bpifrance Le Lab, en collaboration avec Olivier Sichel, PDG du groupe LeGuide, publie "Le numérique déroutant", une étude sur le numérique comme facteur de recomposition des chaînes de valeur dans des secteurs à très forte densité de PME : le tourisme, le transport, la plasturgie et le bâtiment. Disrupter ou être disrupté, voilà en substance le choix auquel sont confrontées ces professions face à la révolution numérique...
Bpifrance le lab : le numérique déroutant 2015polenumerique33
Popularisé sous le terme d' "Uberisation", le numérique vient "disrupter" ou remettre en cause le modèle économique de nombreuses entreprises et en premier lieu celui de PME de secteurs économiques dits "traditionnels".
Bpifrance Le Lab, en collaboration avec Olivier Sichel, PDG du groupe LeGuide, a publié sous le titre "Le numérique déroutant" une étude qui montre comment le numérique devient un facteur de recomposition des chaînes de valeur dans des secteurs d'activité à forte concentration de PME tels que : le tourisme, le transport, la plasturgie et le bâtiment.
Disrupter ou être disrupté, telle est la question ...
Similaire à Article Internet Et Les Nouveaux Langages De La Relation Client (20)
Article Internet Et Les Nouveaux Langages De La Relation Client
1. 010-014 Richard 9/11/10 10:28 Page 10
DE RÉVOLUTIONS Internet et les nouveaux
QUELQUES EXEMPLES
langages de la relation
client
Internet est devenu un espace où le « consomm-acteur » s’adresse
au consommateur. Les marques ne peuvent pas rester à l’écart de
ces échanges et s’organisent pour réinvestir le Web. Un espace à
vivre s’organise et des codes d’échange et de bonne conduite doi-
vent encore être créés…
par Emmanuel RICHARD*
ne sont qu’une minorité face à l’ensemble des utilisa-
VOICI COMMENT INTERNET FAIT BOUGER teurs d’Internet, qui, avant tout, consultent les infor-
LES FRONTIÈRES ENTRE LES MARQUES mations disponibles. Dans le domaine de la consom-
ET LE CONSOMMATEUR mation, nous les appelons des « consomm-acteurs » ; ils
constituent un sous-ensemble de la masse des consom-
mateurs que nous sommes.
Un Internet sous l’influence des « consomm-acteurs »
Des entreprises n’ayant pas la même horloge interne
Consulter Internet est devenu le premier réflexe des que le consommateur
consommateurs en quête d’une information ou d’un
avis sur un produit. Les forums d’échange foisonnent et
les réputations des entreprises s’y font et s’y défont La non-qualité des produits et des services délivrés par
aujourd’hui à une vitesse proche du temps réel. les grandes marques fait toujours parler davantage que
Certes, nous ne pouvons pas croire tout ce qui se dit sur leurs avancées en matière de qualité et d’engagements
Internet ; l’encyclopédie Wikipedia en est la parfaite clients. Le parallèle est aisé avec les journaux télévisés,
illustration. Nous disposons là d’une mine d’informa- qui concentrent majoritairement les mauvaises nou-
tions sur tous les sujets, alimentée en continu par des velles, répondant en cela aux attentes du grand public
internautes du monde entier : historiens, scientifiques, que nous sommes.
politiques, et tout citoyen du monde souhaitant parta- Les entreprises ne sauraient être absentes du débat
ger ses connaissances. Ce mode de partage de l’infor- public concernant leurs produits et services ; elles se
mation exige que nous soyons avertis et critiques vis-à- doivent de déployer une stratégie Internet leur permet-
vis de l’information qui nous est proposée. tant d’aller à la rencontre de leur clientèle. Par nature,
La facilité des échanges permis par Internet est un chan- l’entreprise est une organisation structurée, avec une
gement fondamental, car l’information a désormais la forte inertie liée à ses processus de fonctionnement lui
possibilité de circuler toujours plus vite et en dehors de permettant de fournir des produits et des services fiables
tout contrôle éditorial, à la différence d’un journal,
d’un livre ou de toute autre forme de communication
centralisée.
* Ingénieur Telecom ParisTech. Emmanuel Richard est Directeur Business
Nous devons cependant nous rappeler que les inter- Consulting de la société Activeo, partenaire de l’Alliance Internationale
nautes actifs qui diffusent des avis et des informations Limebridge.
10 RÉALITÉS INDUSTRIELLES • NOVEMBRE 2010
2. 010-014 Richard 9/11/10 10:28 Page 11
et de qualité homogène ; sa communication s’est calée de relation client à distance au cours de ces quinze der-
EMMANUEL RICHARD
naturellement sur ce rythme lent et seules les situations nières années.
de crise aigüe conduisent à diffuser (de manière excep- Dans les années 1990, le contact avec les clients se fai-
tionnelle) une information en « temps quasi réel », avec sait essentiellement en magasin ou par courrier, avec
tous les risques que cela comporte. des délais de réponse bien supérieurs à quinze jours…
Avec l’Internet, la spontanéité des échanges désoriente les Appeler l’entreprise relevait du domaine de l’exploit,
marques et crée un si grand nombre de situations impré- car une fois atteint le standard téléphonique, nous
vues que ces dernières ne peuvent plus être qualifiées étions transférés de service en service, souvent jusqu’à
d’exceptionnelles. C’est ainsi qu’un incident mineur l’épuisement…
prendra rapidement des proportions démesurées, s’il n’a La priorité s’est portée vers le développement des
pas été détecté à temps et traité de la manière approprié. centres d’appels, des dispositifs dont la mission est de
recevoir les appels téléphoniques des clients, de prendre
en compte leurs demandes et de leur apporter la répon-
De nouveaux langages restent à trouver pour se adéquate soit immédiatement, soit dans un délai pré-
la Relation Client déterminé.
L’ouverture à la concurrence du secteur des télécoms,
en 1998, avec la téléphonie fixe, le mobile et l’Internet,
Assistons-nous à une revanche des consommateurs ? a accéléré le déploiement des centres d’appels afin d’ac-
Longtemps, les clients se sont sentis seuls face aux compagner la croissance du nombre des abonnés et de
grandes marques et leur parole n’avait aucun impact répondre à toutes leurs questions portant sur la gestion
profond sur la modification du cours de l’Histoire. de leur compte, la facturation et les dysfonctionne-
Avec Internet, les consommateurs se rassemblent et ments techniques. Par la suite, les centres d’appels se
constituent un groupe de pression puissant, qui a pour sont diffusés à tous les secteurs de l’économie, y com-
particularité de concentrer une insatisfaction à un ins- pris au secteur public, avec, pour mission, de répondre
tant donné, mais sans leader identifié et sans ligne à toutes les sollicitations des clients.
directrice de revendication. Le développement des centres d’appels ne s’est pas fait
Jusqu’à présent, le dialogue entre les consommateurs et sans difficulté, car, pour bien fonctionner, il faut à la
les entreprises s’est organisé autour des associations de base s’assurer que les pré-requis suivants sont réunis :
défense des consommateurs, en contact direct avec les • avoir des produits et des services de qualité ;
services consommateurs et les médiateurs des entre- • avoir la capacité à traiter la totalité des appels dans des
prises et ce, sous le contrôle attentif (en France) de la délais acceptables pour le consommateur ;
Direction Générale de la Consommation, de la • avoir accès à la réponse ou à la solution qui, bien sou-
Concurrence et de la Répression des Fraudes. vent, se situent dans un autre département de l’entre-
L’arrivée d’une nouvelle génération de consommateurs, prise.
la génération Y [1], impose aux marques de repenser Le temps aidant, les services délivrés par les centres
leur relation au client. Nés entre 1980 et 1995, ces d’appels se sont améliorés et des standards qualité ont
jeunes ont grandi à un moment de mutations sociales été mis en place, le plus récent d’entre eux étant la
et technologiques importantes, où tout ou presque norme européenne [2] définissant les exigences relatives
devenait possible : la mondialisation, l’effondrement du aux services délivrés par les centres de contacts clients.
mur de Berlin, l’avènement d’Internet…
La relation client existe depuis la nuit des temps. Les premiers essais de relation client via Internet
L’enjeu, pour les entreprises, consiste à trouver com- En l’an 2000, nous avons assisté à une surenchère tech-
ment élargir leur dialogue avec les clients à l’Internet, nologique dans le domaine de la relation client, avec
au-delà de leurs points de vente, du courrier et du télé- l’annonce de la mise en place des premiers centres de
phone, en développant un mode de communication contacts multimédia ; l’objectif visé par les équipemen-
équilibré et respectueux de tous. tiers téléphoniques était de ne pas manquer le virage
Internet et de reconfigurer leurs solutions afin de les
rendre capables de traiter les courriels, de permettre au
client d’établir un contact vocal avec le centre d’appels
DU TÉLÉPHONE À INTERNET, UNE ÉVOLUTION via Internet (Web Call Through) ou encore de permettre
PAR TÂTONNEMENTS SUCCESSIFS audit client d’être recontacté par téléphone après avoir
déposé une demande via Internet (Web Call Back).
Mais nous n’avons pas assisté à l’évolution souhaitée
Le téléphone, le premier canal interactif déployé par les fournisseurs technologiques : les centres de
pour instaurer la relation à distance avec le client contacts sont restés résolument cantonnés au canal télé-
phonique. Les limitations étaient certes nombreuses,
notamment la faible diffusion de l’Internet ADSL dans
L’avènement de l’Internet ne doit pas masquer les pro- les foyers, l’absence d’une taxation des communications
grès considérables réalisés par les entreprises en matière électroniques (contrairement aux services télépho-
RÉALITÉS INDUSTRIELLES • NOVEMBRE 2010 11
3. 010-014 Richard 9/11/10 10:28 Page 12
niques des numéros commençant par 08) et une inca- tronique démontre combien il était possible de mener
Q U E L Q U E S E X E M P L E S D E R É VO L U T I O N S
pacité à répondre à la réactivité attendue dans le traite- à leur terme la totalité d’un processus d’achat, le cycle
ment des demandes formulées par courriel. d’usage d’un produit ou d’un service et, le cas échéant,
Néanmoins, pour se donner une image de modernité, d’en organiser le retour en cas d’insatisfaction du client.
les grandes marques ont choisi de développer une infor- La relation client des marques traditionnelles a trouvé
mation en ligne centrée sur les questions le plus souvent avec Internet un nouvel espace d’échange, où l’automa-
posées par les clients : les FAQ (Frequently Asked tisation vient compléter les services proposés par les
Questions), la « Foire Aux Questions ». Le choix de cet réseaux de distribution et les centres de contacts.
intitulé n’était sans doute pas heureux, car cela est effec- Sur les trois dernières années, l’évolution est impres-
tivement rapidement devenu la « foire », le résultat sionnante : l’accès pour le client est possible 24h/24h et
étant un empilement d’informations qui n’apportait la complémentarité avec les autres canaux apporte aux
plus aucune lisibilité. Dans le même temps, les adresses entreprises de réels leviers pour maîtriser les coûts de
courriel des entreprises un temps affichées ont vite dis- leurs relations clients. La possibilité du self-service et la
paru, ou, dans le meilleur des cas, ont été cachées au dématérialisation des échanges grâce au courriel leur
plus profond de leur site Web en attendant qu’une permettent de réaliser des économies et d’investir
solution soit trouvée, un jour, pour pouvoir traiter ce davantage dans l’expertise de leurs collaborateurs repo-
nouveau canal avec efficacité et réactivité. sitionnés en second niveau d’intervention, en aval d’un
premier niveau d’interaction qui lui est entièrement
automatisé.
A la recherche d’une relation client à distance Mais le libre service, le « self-care », n’est pas une exclu-
à coût optimisé sivité d’Internet et les centres d’appels ont très vite eu
recours à des Serveurs Vocaux Interactifs (SVI) pour
pré-qualifier les appels, voire pour les traiter en totalité
Positionner Internet exclusivement en tant qu’outil ser- de manière automatisée pour certains motifs de
vant à répondre aux questions les plus courantes des contacts. La première génération d’automates vocaux a
clients ne s’est donc pas révélé un choix pertinent et les montré ses limites en forçant l’appelant à entrer dans
appels ont continué à affluer vers les centres de un mode de communication par touches : « Taper 1,
contacts, pour formuler tant des questions simples et taper 2 ou *… ».
courantes que des questions plus complexes. L’enjeu, pour Internet comme pour le vocal, est d’offrir
Entre les années 2000 et 2008, les marques ont pris un mode d’interaction fondé sur un échange guidé en
conscience du fait que le dialogue était nécessaire avec langage naturel, qui mette le consommateur en relation
les clients ; ainsi, des Directions de la Relation Client avec un agent virtuel guidé, quant à lui, par une intel-
ont été créées progressivement dans les entreprises pour ligence artificielle. Ce n’est qu’à ce prix qu’il devient
encadrer l’activité de leurs centres de contacts, dans une possible de parler de communication, et non plus de
logique intégrée avec leurs autres départements. L’enjeu simple consultation.
était double : satisfaire le client et maîtriser le coût de la
relation de service.
Différentes options ont été choisies par les entreprises : Une véritable révolution des usages d’Internet
relocaliser leurs centres de contacts en province ou off- et du téléphone : la mobilité
shore afin d’en diminuer les coûts de production, déve-
lopper le self-service sur Internet pour éliminer les
contacts à faible valeur ajoutée pour l’entreprise, res- Les marques ont aujourd’hui une communication qui
ponsabiliser les départements de l’entreprise en matière s’appuie sur deux points d’entrée principaux : un por-
d’évitement de la génération de non-qualités, et enfin, tail vocal et un portail Internet. La complémentarité
investir dans l’amélioration continue des prestations [3]. entre les deux est clairement affichée et l’automatisation
de la phase d’établissement du contact apporte, dans les
deux cas, deux améliorations : un service rendu possible
sur des plages horaires étendues et une maîtrise des
CONCEVOIR UN INTERNET DIFFÉRENT, ADAPTÉ coûts.
À LA RELATION CLIENT À DISTANCE Le portail est conçu pour qualifier les contacts selon
leur motif et orienter leur traitement en fonction de la
valeur que ces contacts représentent à la fois pour le
consommateur et pour l’entreprise. Il ouvre ainsi au
Penser un Internet interactif et non plus seulement client la possibilité, sur Internet, d’entrer dans un dia-
consultable logue, via le chat ou par courriel, avec un conseiller et,
au téléphone, d’être mis en relation avec un conseiller.
Mais les avancées technologiques et leur adoption par
L’interactivité sur Internet ouvre un immense champ le grand public nous rattrapent ! Bientôt, le téléphone
d’applications et le développement du commerce élec- et Internet ne seront plus dissociables. De plus, l’en-
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gouement du public pour les « smartphones » ouvre taire de cette information. Mais la connaissance de ces
EMMANUEL RICHARD
Internet au nomadisme. Là où, précédemment, le télé- observations est essentielle pour anticiper des contacts à
phone répondait aux besoins de mobilité et de simpli- venir via le site Internet, les centres d’appels et les bou-
cité d’usage, le « smartphone » représente une alternati- tiques, et créer ainsi un étonnement positif grâce à une
ve complète, avec l’Internet embarqué et les médias attitude proactive.
sociaux. L’analyse des échanges clients doit s’enrichir de toutes
ces remontées spontanées qu’une entreprise (une
marque) a peu de chances de capter dans le cadre
Internet, une nouvelle plateforme multiservices d’une enquête de satisfaction globale, dont les ques-
tions et les réponses probables ont été imaginées à
l’avance par l’entreprise elle-même ou par un institut
La logique de déploiement organisé de l’entreprise sur de sondages.
Internet se trouve une fois de plus dépassée, et la com- Les outils et les méthodes qui permettent d’analyser
munication, qui se voulait structurée et pilotée à l’ini- les « remontées clients » sont nombreux ; ils combi-
tiative de l’entreprise, se retrouve, pour partie, prise en nent des groupes d’échanges avec des conseillers, des
main par le consommateur. écoutes d’enregistrements et la lecture de forums,
Pour le client communicant, la demande est simple : il l’analyse automatisée de conversations téléphoniques
souhaite accéder facilement à l’information sur la et d’écrits. Le défi réside dans la capacité de trier cette
marque, bénéficier d’une assistance lorsque c’est néces- masse d’informations afin de la rendre exploitable,
saire et réaliser lui-même certaines opérations et ce, puis d’engager les actions à court terme et une straté-
quand il en a besoin. gie d’amélioration continue qui corrigeront les effets
Pour l’entreprise, cela revient à développer sur Internet négatifs et amplifieront les effets positifs ainsi identi-
une plateforme multiservices et à reproduire ainsi ce fiés [3].
que nous trouvons, par exemple, dans une agence ban-
caire, à savoir un sas d’entrée, des automates, un gui-
chet et des conseillers. Une base de connaissances unique, l’incontournable
Internet devient donc un espace à réinvestir par les condition pour l’intégration d’Internet
marques, afin de proposer des interactions qui profitent
autant aux clients qu’à l’entreprise. Il est donc indis-
pensable de placer des capteurs de voix permettant au L’interactivité sur Internet est à construire à partir de
client de s’exprimer non seulement sur le site Internet cette expérience des échanges, notamment par le canal
de la marque, mais aussi sur les divers sites d’échanges du téléphone, afin d’offrir un espace convivial utilisant
afin d’adapter en permanence le dispositif relationnel pour partie des agents virtuels capables d’engager un
de l’entreprise, dans le respect des libertés individuelles. échange et d’apporter les réponses adéquates.
Toute la pertinence de l’information délivrée sur
Internet repose sur sa complétude et sa mise à jour
régulière au moyen d’une base de connaissances unique
CONCEVOIR UN INTERNET DE RELATION CLIENT utilisée par tous les canaux de communication avec les
INTÉGRANT TOUS LES CANAUX clients. A tout moment, la marque doit être en mesure
de délivrer une information identique, quel que soit le
canal de contact utilisé par le client : Internet, télépho-
Utiliser la voix du client comme moteur ne, mail ou courrier.
de la transformation d’Internet La réactivité imposée par des médias sociaux, tels que
Twitter ou Facebook, doit conduire à ajuster l’informa-
tion très rapidement en ce lieu unique appelé base de
Comprendre les raisons des contacts établis par les connaissances, le seul référent pour tous les renseigne-
consommateurs avec la marque est essentiel pour ments délivrés aux clients. Cette dynamique est bien
construire les modes d’interactions et le « langage connue des opérateurs télécoms, dont la frénésie dans
Internet » afférents. leurs lancements marketing leur a imposé d’avoir un
Chaque jour, les communications passées sur les référentiel de connaissances unique et accessible à tous.
centres d’appels de l’entreprise informent sur les La Documentation française a relevé ce défi : elle pro-
demandes et préoccupations des clients, sur leurs éven- pose aujourd’hui une information accessible à partir
tuelles remarques et suggestions. La tonalité des d’une base de connaissances unique, pour les réponses
échanges, l’émotion qui leur est associée éclairent sur aux questions posées par voie téléphonique via le
l’importance des éléments d’information remontés et numéro 3939, pour la consultation Internet sur le site
donc sur l’attention à y apporter. service-public.gouv.fr et pour ses réponses par courriel.
Parallèlement, quantité d’observations remontent, via Si les formats de restitution de l’information et la com-
Internet, dans le cadre des forums et des réseaux plétude de la réponse varient d’un médium à l’autre, la
sociaux, sans que l’entreprise soit directement destina- source d’information est unique.
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Inscrire Internet dans la relation multi-canal avec l’Internet, en nous amenant à constater que nous pou-
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le client vions recréer tout notre espace de vie sur ce type de pla-
teforme.
Les consommateurs ne sont pas monocanaux dans Fortes de ce constat, les marques ont compris les
leurs communications avec les marques, aussi faudrait- enjeux d’une présence active sur Internet et la nécessi-
il, dans l’idéal, qu’une interaction ouverte sur Internet té de penser autrement la relation au client, qui devait
puisse être poursuivie par « chat », puis au téléphone et, devenir plus interactive et plus transparente pour
enfin, conclue par un courriel de confirmation, le tout tous.
sans déperdition d’information. Dans la communication d’entreprise, le portail Internet
Dans un atelier que j’animais récemment avec des prendra toujours plus le pas sur le portail vocal et il se
entreprises relevant de tous les secteurs, nous en voudra le point d’entrée de référence pour toutes les
sommes venus à définir la relation multi-canal pour le interactions entre les consommateurs et la marque.
consommateur de la manière suivante : Pour autant, Internet ne devra jamais être exclusif, afin
« C’est pouvoir établir facilement ma demande client et de pouvoir assurer le lien indispensable avec tous les
être reconnu par le canal qui me convient, en pouvant profils de consommateurs. Par ailleurs, toutes les entre-
passer d’un canal à l’autre et avoir en retour une répon- prises n’ont pas la possibilité de choisir quels seront
se cohérente et satisfaisante. En retour, à des moments leurs clients, à commencer par les sociétés assurant un
ciblés, c’est être contacté par l’entreprise pour me don- rôle de service public.
ner une information qui m’apporte de la valeur ».
Aujourd’hui, les entreprises sont encore loin de ce
modèle idéal et tentent, dans un premier temps, des Internet, un espace à vivre et à partager tant pour
évolutions à deux niveaux : la mise en place de binômes les marques que pour les consommateurs
entre deux canaux (Internet et courriel, par exemple) et
l’expérimentation du multi-canal sur certains parcours
clients ciblés (comme, par exemple, la gestion de leur Au vu de l’important développement des médias
connexion à Internet lors d’un déménagement). sociaux, leur présence sur Internet ne doit pas être per-
Afin d’éviter d’avoir à gérer toutes les combinaisons çue par les marques comme un mal nécessaire, dès lors
d’interactions possibles, les entreprises les plus avancées qu’elles choisissent de s’ouvrir au dialogue avec les
organisent les parcours clients en « forçant » certains consommateurs.
cheminements. A titre d’exemple, plusieurs enseignes Un service attentionné est un élément clé de différen-
d’informatique grand public proposent un support en ciation, surtout dans un contexte où les produits
ligne sur Internet dans lequel un moteur de diagnostic deviennent comparables tant du point de vue de leur
vient compléter la base de connaissances unifiée afin de prix que de leur qualité. Prenez l’image de vos com-
permettre au consommateur de trouver seul les merces de proximité : vous verrez qu’ils ne sont pas
réponses aux questions qu’il se pose. S’il rencontre une nécessairement les moins chers, mais ils vous connais-
difficulté, un numéro de ticket lui est communiqué, sent, ils vous proposent des produits de qualité et ils
qui lui permet d’accéder à un conseiller, qui peut savent vous rendre service au moment où vous en avez
retrouver facilement l’historique de la recherche et le plus besoin.
reprendre le diagnostic là où le client l’avait arrêté. Il en va de même sur Internet : les marques ont tout
intérêt à s’intégrer aux écosystèmes dans lesquels nous
évoluons en tant que consommateurs afin d’être tou-
jours présentes au bon moment : c’est un nouveau lieu
LA RELATION CLIENT SUR INTERNET : UN ESPACE de vie où les langages se structurent et évoluent, et où
SANS FRONTIÈRES les marques, tout comme les consommateurs, ont toute
leur place.
Internet permet de penser autrement la relation
client, sans être exclusif
BIBLIOGRAPHIE
Voici dix ans que l’Internet se diffuse dans la relation [1] Génération Y, mode d’emploi, Daniel Ollivier et
entre le consommateur et l’entreprise. Si nous avons pu Catherine Tanguy, éd. Jossey-Bass, 2009.
croire, un temps, que le dialogue se formaliserait avec [2] Norme Européenne EN 15838:2009 – Customer
les courriels, et que celui-ci constituerait un canal sup- Contact Centres – Requirements for service provision.
plémentaire aux côtés du face-à-face, du courrier et du [3] The Best Service is No Service – How to Liberate Your
téléphone, les développements ont été tout autres. Customers from Customer Service, Keep Them Happy,
Le lancement d’environnements virtuels tels que and Control Costs ; Bill Price and David Jaffe,
« Second Life » a révolutionné notre approche de Limebridge, éd. Jossey Bass Wiley, 2008.
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