2017/2027 - Le véhicule propre au secours du climat - Actions critiquesFrance Stratégie
Pour éviter une hausse des températures synonyme de graves dérèglements climatiques, l’humanité doit fortement réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines décennies. L’Accord de Paris a récemment fixé des objectifs ambitieux en ce sens. La France, dont la production d’électricité est déjà largement décarbonée, doit concentrer ses efforts sur quelques secteurs d’activité, dont celui du transport, à commencer par la voiture particulière. Il lui faudra choisir entre deux scénarios.
En savoir plus : http://strategie.gouv.fr/publications/20172027-vehicule-propre-secours-climat-actions-critiques
« La recherche de la croissance l’a toujours emporté sur le souci de l’environnement, dénonce l’ingénieur Jean-Marc Jancovici dans son livre Dormez tranquille jusqu’en 2100 (Odile Jacob, 2015, 210 pages, 19,90 euros). Non seulement la croissance actuelle n’est pas plus verte que celle qui a précédé, mais, par certains aspects, elle l’est encore moins, notamment sur la consommation d’énergie. »
Le Monde Économie du 23 Novembre 2015 ( version abonnés) http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/23/la-croissance-verte-existe-t-elle_4815734_3234.html#HDmWSdwCfVsD0Bz7.99
2017/2027 - Le véhicule propre au secours du climat - Actions critiquesFrance Stratégie
Pour éviter une hausse des températures synonyme de graves dérèglements climatiques, l’humanité doit fortement réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines décennies. L’Accord de Paris a récemment fixé des objectifs ambitieux en ce sens. La France, dont la production d’électricité est déjà largement décarbonée, doit concentrer ses efforts sur quelques secteurs d’activité, dont celui du transport, à commencer par la voiture particulière. Il lui faudra choisir entre deux scénarios.
En savoir plus : http://strategie.gouv.fr/publications/20172027-vehicule-propre-secours-climat-actions-critiques
« La recherche de la croissance l’a toujours emporté sur le souci de l’environnement, dénonce l’ingénieur Jean-Marc Jancovici dans son livre Dormez tranquille jusqu’en 2100 (Odile Jacob, 2015, 210 pages, 19,90 euros). Non seulement la croissance actuelle n’est pas plus verte que celle qui a précédé, mais, par certains aspects, elle l’est encore moins, notamment sur la consommation d’énergie. »
Le Monde Économie du 23 Novembre 2015 ( version abonnés) http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/11/23/la-croissance-verte-existe-t-elle_4815734_3234.html#HDmWSdwCfVsD0Bz7.99
Une proposition pour financer l'investissement bas carbone en EuropeFrance Stratégie
L’étude définit les conditions de sortie de la stagnation en Europe et de résolution de l’insuffisance des investissements dans la transition énergétique par une politique ciblée d’achat d’actifs par la banque centrale.
Introduction de Jean-Marc Jancovici à la conférence de The Shift Project "La ...The Shift Project
Les mobilités du quotidien dans les zones périurbaines et les banlieues sont majoritairement accomplies grâce à des véhicules particuliers dont les taux de remplissage sont faibles. Pourtant, d’autres réponses de mobilités sont possibles.
The Shift Project souhaite influencer les politiques publiques aussi bien dans le domaine des solutions de mobilité que de la gouvernance, grâce à une analyse pertinente des territoires, pour promouvoir des alternatives viables. Partant du fait que les fonds publics se tarissent, il convient d’envisager des modèles plus près des citoyens, co-construits et résilients, ne nécessitant qu’un investissement limité en capital sur des territoires limités.
Jean-Marc Jancovici, président de The Shift Project, a introduit la conférence.
Alors qu’une canicule précoce et intense frappe de plein fouet la
France entière, on entend murmurer « le changement climatique,
y a-t-il un lien ? » et les voix s’élèvent pour imposer une transition rapide, que ça soit dans les rues des capitales, au Parlement europeéen, ou au gouvernement français. Il va donc de soi que les nouvelles portant sur le climat, la transition énergétique et les projets durables prolifèrent, plusieurs des articles de ce numéro y feront référence.
Le carbone contenu dans le commerce international : débats et enjeux de la gé...HugoCarri
Etude présentant les chiffres clés des débats actuels, des méthodes statistiques prenant mieux en compte la responsabilité carbone des pays, et des solutions pour réduire le carbone issu des échanges économiques
Plan Climat-Energie Territorial, l'engagement des territoires dans la lutte...rac_marion
Cette courte plaquette du Réseau Action Climat - France vise à présenter aux collectivités territoriales ce qu'est un Plan Climat Énergie Territorial, les principales étapes de sa réalisation, ainsi que les possibilités de financement et d'accompagnement dans la mise en œuvre d'un tel projet.
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Les émissions mondiales de CO2, état des lieux et tendanceThe Shift Project
Présentation par Hubert Flocard, Directeur de Recherche CNRS retraité, de son analyse de dix ans d'émissions de CO2, dans le cadre des Ateliers du Shift du 10 novembre 2015.
Le cabinet d’audit et de conseil PwC a mené son étude « Carbon Factor » auprès des 20 principaux producteurs d’électricité européens pour la 14ème année consécutive.
Le facteur carbone (exprimé en kg CO2/MWh) se définit comme le rapport entre les émissions de CO2 générées et la production d’électricité correspondante. En 2014, il s’établit à 313 kg CO2/MWh, soit une baisse de 5,8% par rapport à 2013, pour atteindre son plus faible niveau depuis 2001.
151127 a collignon_climate change presentation administration communale de Sc...Marcel van Meesche
Des fonctionnaires engagés pour combattre les changements climatiques au quotidien à Schaerbeek !
Au cours des 2 dernières semaines, Julie et Manu ont donné plusieurs formations sur les changements climatiques pour les employés de la commune de Schaerbeek. Ce cycle de formations s'est clôturé par une conférence sur la changements climatiques donnée par Arnaud Collignon, ancien responsable de la campagne climat chez Greenpeace.
Note de position inter-associative pour la COP20RAC-F
La conférence de Lima est une des dernières étapes décisives pour préparer l'accord mondial qui sera signé Paris, fin 2015, pour lutter contre les changements climatiques
L’actualité en France ces dernières semaines a bien sûr été marquée par le mouvement de contestation des gilets jaunes. Bien que ce soulèvement soit le fruit d’un ras-le-bol fiscal général, c’est bien la hausse des taxes sur le carburant qui en a été l’élément déclencheur. Le récent rapport du GIEC l’a pourtant rappelé ; sans une réduction conséquente des émissions de CO2, le seuil des 1,5°C de hausse des températures sera certainement dépassé d’ici la fin du siècle. Les conséquences du dérèglement climatique et de la pollution de l’air, notamment en ville, sont déjà bien visibles. Pourtant, l’institut de sondage Ifop a estimé en novembre que 62% des Français jugent que le pouvoir d’achat est prioritaire devant la transition énergétique. La transition écologique ne pourra donc se faire sans un accompagnement réel des citoyens. L’acceptabilité de la fiscalité environnementale ne peut évoluer qu’avec l’éducation et la sensibilisation précoce de la population, et une juste utilisation des recettes fiscales.
En réponse au mouvement, le Président Emmanuel Macron a annoncé le gel des taxes. L’urgence climatique, elle, n’attend pas. Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et ce à plus grande échelle que celle du citoyen. Espérons que l’application du plan mobilité, présenté au sein de ce numéro, apportera des réponses intéressantes.
Notons également que les acteurs du monde de l’énergie et de la mobilité proposent toujours plus de solutions technologiques allant dans le sens de la transition écologique. Le train hydrogène, un parc éolien flottant avec solution de stockage, ou encore la blockchain pour l’autoconsommation d’électricité solaire, en sont des exemples qui vous seront présentés au fil de votre lecture de ce nouveau numéro de l’Inf’OSE. Nous verrons également comment l’intelligence artificielle s’est imposée dans le domaine de l’énergie. C’est sur cette note plus optimiste que nous vous souhaitons une bonne lecture et surtout, de très belles fêtes de fin d’année.
Dorine JUBERTIE
Une proposition pour financer l'investissement bas carbone en EuropeFrance Stratégie
L’étude définit les conditions de sortie de la stagnation en Europe et de résolution de l’insuffisance des investissements dans la transition énergétique par une politique ciblée d’achat d’actifs par la banque centrale.
Introduction de Jean-Marc Jancovici à la conférence de The Shift Project "La ...The Shift Project
Les mobilités du quotidien dans les zones périurbaines et les banlieues sont majoritairement accomplies grâce à des véhicules particuliers dont les taux de remplissage sont faibles. Pourtant, d’autres réponses de mobilités sont possibles.
The Shift Project souhaite influencer les politiques publiques aussi bien dans le domaine des solutions de mobilité que de la gouvernance, grâce à une analyse pertinente des territoires, pour promouvoir des alternatives viables. Partant du fait que les fonds publics se tarissent, il convient d’envisager des modèles plus près des citoyens, co-construits et résilients, ne nécessitant qu’un investissement limité en capital sur des territoires limités.
Jean-Marc Jancovici, président de The Shift Project, a introduit la conférence.
Alors qu’une canicule précoce et intense frappe de plein fouet la
France entière, on entend murmurer « le changement climatique,
y a-t-il un lien ? » et les voix s’élèvent pour imposer une transition rapide, que ça soit dans les rues des capitales, au Parlement europeéen, ou au gouvernement français. Il va donc de soi que les nouvelles portant sur le climat, la transition énergétique et les projets durables prolifèrent, plusieurs des articles de ce numéro y feront référence.
Le carbone contenu dans le commerce international : débats et enjeux de la gé...HugoCarri
Etude présentant les chiffres clés des débats actuels, des méthodes statistiques prenant mieux en compte la responsabilité carbone des pays, et des solutions pour réduire le carbone issu des échanges économiques
Plan Climat-Energie Territorial, l'engagement des territoires dans la lutte...rac_marion
Cette courte plaquette du Réseau Action Climat - France vise à présenter aux collectivités territoriales ce qu'est un Plan Climat Énergie Territorial, les principales étapes de sa réalisation, ainsi que les possibilités de financement et d'accompagnement dans la mise en œuvre d'un tel projet.
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Voici le joli mois de mai, accompagné de ses arbres en fleurs et de son lot de jours fériés. Mais, dans le monde de l’énergie, pas question de flâner. En effet, le défi de la transition énergétique n’attend pas et ce mois-ci c’est l’Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA) qui dévoile sa feuille de route pour une transition énergétique mondiale, intitulée « Global Energy Transformation : A Roadmap to 2050 ». Au sein de ce rapport l’IRENA insiste sur l’importance d’une production d’électricité renouvelable et estime que cette dernière pourra couvrir 86 % de la demande mondiale d’électricité à l’horizon 2050. Des retombées bénéfiques en termes d’émissions de GES et en termes économiques sont annoncées au sein de ce rapport. Enfin, il est rappelé que cette transition énergétique mondiale ne pourra se faire que si nous adaptons nos modes de vie et de consommation et, à cet effet, l’IRENA encourage les Etats à s’engager sur des trajectoires de neutralité carbone à long terme.
L’Inf’Ose de ce mois-ci se laisse donc porter par le vent de la transition et vous propose de faire le point sur le futur de la rénovation énergétique des bâtiments avec l’arrivée du carnet numérique du logement. Ensuite, nous irons faire un tour du côté de la mobilité urbaine, qui connaît une révolution avec l’arrivée des Nouveaux Véhicules Electriques Individuels. Mais, si l’idée d’une transition vers une société plus durable et neutre en carbone a de quoi séduire, dans les faits la conduite du changement s’avère plus compliquée que prévu. Pour traiter cette thématique, nous nous intéresserons aux perspectives d’un instrument d’incitation au changement qui a suscité la polémique dernièrement, la Contribution Climat-Energie, plus connue sous le nom de taxe carbone. Enfin, nous ferons un point sur les marchés de l’électricité en traitant du devenir de l’ARENH (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) en commençant par une présentation des différents mécanismes de stabilité du réseau. L’inf’OSE se terminera par l’actualité de l’entreprise minière Glencore au sujet de son engagement pour l’environnement.
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
Les émissions mondiales de CO2, état des lieux et tendanceThe Shift Project
Présentation par Hubert Flocard, Directeur de Recherche CNRS retraité, de son analyse de dix ans d'émissions de CO2, dans le cadre des Ateliers du Shift du 10 novembre 2015.
Le cabinet d’audit et de conseil PwC a mené son étude « Carbon Factor » auprès des 20 principaux producteurs d’électricité européens pour la 14ème année consécutive.
Le facteur carbone (exprimé en kg CO2/MWh) se définit comme le rapport entre les émissions de CO2 générées et la production d’électricité correspondante. En 2014, il s’établit à 313 kg CO2/MWh, soit une baisse de 5,8% par rapport à 2013, pour atteindre son plus faible niveau depuis 2001.
151127 a collignon_climate change presentation administration communale de Sc...Marcel van Meesche
Des fonctionnaires engagés pour combattre les changements climatiques au quotidien à Schaerbeek !
Au cours des 2 dernières semaines, Julie et Manu ont donné plusieurs formations sur les changements climatiques pour les employés de la commune de Schaerbeek. Ce cycle de formations s'est clôturé par une conférence sur la changements climatiques donnée par Arnaud Collignon, ancien responsable de la campagne climat chez Greenpeace.
Note de position inter-associative pour la COP20RAC-F
La conférence de Lima est une des dernières étapes décisives pour préparer l'accord mondial qui sera signé Paris, fin 2015, pour lutter contre les changements climatiques
L’actualité en France ces dernières semaines a bien sûr été marquée par le mouvement de contestation des gilets jaunes. Bien que ce soulèvement soit le fruit d’un ras-le-bol fiscal général, c’est bien la hausse des taxes sur le carburant qui en a été l’élément déclencheur. Le récent rapport du GIEC l’a pourtant rappelé ; sans une réduction conséquente des émissions de CO2, le seuil des 1,5°C de hausse des températures sera certainement dépassé d’ici la fin du siècle. Les conséquences du dérèglement climatique et de la pollution de l’air, notamment en ville, sont déjà bien visibles. Pourtant, l’institut de sondage Ifop a estimé en novembre que 62% des Français jugent que le pouvoir d’achat est prioritaire devant la transition énergétique. La transition écologique ne pourra donc se faire sans un accompagnement réel des citoyens. L’acceptabilité de la fiscalité environnementale ne peut évoluer qu’avec l’éducation et la sensibilisation précoce de la population, et une juste utilisation des recettes fiscales.
En réponse au mouvement, le Président Emmanuel Macron a annoncé le gel des taxes. L’urgence climatique, elle, n’attend pas. Il est temps de prendre les mesures nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et ce à plus grande échelle que celle du citoyen. Espérons que l’application du plan mobilité, présenté au sein de ce numéro, apportera des réponses intéressantes.
Notons également que les acteurs du monde de l’énergie et de la mobilité proposent toujours plus de solutions technologiques allant dans le sens de la transition écologique. Le train hydrogène, un parc éolien flottant avec solution de stockage, ou encore la blockchain pour l’autoconsommation d’électricité solaire, en sont des exemples qui vous seront présentés au fil de votre lecture de ce nouveau numéro de l’Inf’OSE. Nous verrons également comment l’intelligence artificielle s’est imposée dans le domaine de l’énergie. C’est sur cette note plus optimiste que nous vous souhaitons une bonne lecture et surtout, de très belles fêtes de fin d’année.
Dorine JUBERTIE
1. Global energy trends show increasing electrification and a growing demand for clean and efficient energy solutions. Electricity demand has grown faster than overall energy use.
2. Energy efficiency technologies can significantly improve efficiency across the entire energy value chain, from production and generation to transmission and final end-use. Implementing best available technologies could double efficiency in some sectors.
3. Barriers beyond technical potential must be addressed, including economic factors, skills gaps, and investment incentives, to fully realize efficiency gains from existing technologies. A holistic approach is needed to maximize efficiency opportunities.
This document contains license information for two Autodesk products - AutoCAD 2016 for Windows 32-bit in English with serial number 900-33528296 and product key 001H1, and AutoCAD MEP 2015 for Windows 32-bit in English with the same serial number and product key 235G1.
La papelería Antonio ofrece promociones en cajas de clips irrompibles de acero inoxidable en 5 colores, tijeras de acero inoxidable que cortan cualquier material, y tarjetas de felicitación originales. La tienda se encuentra en la avenida Isaac Newton junto al centro comercial y está abierta de 9:00 a 14:00 y de 15:30 a 20:00.
Este documento encoraja o leitor a seguir sua luz interior e fazer escolhas que o levem a um caminho de liberdade e realização pessoal. Aconselha a parar de lutar contra as circunstâncias da vida e a gastar tempo e energia de forma sábia, seguindo a intuição do coração. Também sugere escolher caminhos de bondade que trarão frutos eternos.
SPUSSIST - Cutting Tools is a software developed by SPUDWEB TECHNOLOGIES PRIVATE LIMITED to automate the generation of drawings and quotations for cutting tools. The software has two modules - a customer drawing and quotation module that can generate a drawing and quotation within 5 minutes, and a manufacturing drawing module that automatically creates detailed stage drawings. The software takes 2-12 weeks typically to deploy based on customer requirements and is hosted on the client's server. It allows users to quickly design standard or custom tools, automatically generates CAD drawings, and calculates costs based on user-defined logic.
Le CompteEpargneCO2.com incite les foyers et les entreprises à réduire leurs émissions de CO2.
Sur CompteEpargneCO2.com, un foyer (ou une entreprise) peut calculer ses émissions de CO2, enregistrer ses actions de réductions (isolation, voiture moins polluante, ...), et ainsi être crédité chaque année jusqu'en 2020 en "kg de CO2" (1000 kg pour l'isolation, 5000 kg pour une Pompe à Chaleur). Ces kg de CO2 peuvent ensuite être échangés, contre des biens et services (billets de train, de spectacles, bons d'achats bas carbone), ou contre de l'argent provenant d
Les mesures de confinement mises en place pour endiguer la pandémie de Covid-19 ont entraîné une baisse des émissions mondiales de CO2 alors que celles-ci ne faisaient qu’augmenter depuis 1975 à l’exception de trois événements majeurs – le deuxième choc pétrolier de 1979, la dissolution de l’Union soviétique en 1991 et la crise financière de 2009. Selon les chiffres estimés en avril, cette diminution surpasse celle des précédentes crises et serait de l’ordre de 5,4 % en 2020. Cette baisse inédite ne suffira pourtant pas à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, objectif pour lequel le rythme de réduction devrait être de 7,6 % par an.
Au niveau national, l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 nécessite un rythme de décarbonation plus élevé que celui des dernières années et un renforcement du prix du carbone pour inciter producteurs et consommateurs à privilégier des options bas carbone. Nous montrons que le marché européen du carbone n’a pas, dans ses premières phases de fonctionnement, nui significativement à la compétitivité industrielle, alors qu’il a conduit à une baisse des émissions des secteurs concernés. Des études économétriques projetant un prix du carbone plus élevé suggèrent qu’un prix du carbone ne dépassant pas 100 €/tCO2 n’aurait pas d’impact très sensible sur l’emploi mais entraînerait une réallocation significative de l’emploi entre entreprises et secteurs industriels, avec des effets hétérogènes selon les secteurs. Au-delà de ce seuil, les incertitudes sont trop grandes pour prédire les conséquences sur l’emploi.
En cette fin de période de vacances et pour accompagner votre rentrée, la promotion 2017 des élèves du mastère OSE se sont mobilisés pour vous présenter leur dernière édition de l’inf’OSE.
Si l’on se concentre sur le secteur de l’énergie et que l’on exclut de fait l’affaire Benalla, on peut dire que l’actualité est restée calme cet été. C’était sans compter sur cette nouvelle tombée mardi 28 août qui marque la rentrée : la démission surprise de Nicolas Hulot. L’ancien ministre de la transition écologique et solidaire a dit ne plus vouloir se mentir. Qu’en sera-t-il des arbitrages rendus dans le cadre de la PPE dont la première version sera rendue publique au cours de ce mois?
La France, qui comme nous vous le montrons dans ce numéro a pour le moment seulement fait part de ses ambitions, va-t-elle en tirer les enseignements pour enfin se décider à engager les bons moyens pour atteindre ses objectifs climatiques?
Les attentes sont nombreuses, particulièrement pour l’avenir du secteur électrique français, l’occasion pour nous de vous partager une vision du réseau électrique de demain au centre duquel interviendra le stockage.
Nicolas Hulot le martelait constamment : il faut changer de modèle et changer d’échelle. Nous évoquons dans ce numéro l’exemple d’un modèle de transition écologique en Inde ainsi qu’une solution innovante pour le traitement de l’eau.
Enfin, puisque le problème du changement climatique est mondial, nous vous proposons une synthèse du rapport édifiant de l’AIE sur les investissements énergétiques dans le monde en 2017.
Le moment est venu pour nous de passer la main à la prochaine promotion du mastère OSE. Nous la rencontrerons à l’occasion du Congrès OSE 2018 : « L’Hydrogène : Vecteur énergétique du futur ? », auquel vous êtes tous conviés et qui se déroulera le mardi 25 septembre prochain à l’Ecole des Mines de Paris, site de Sophia Antipolis (site d’inscription : https//congresose2018.eventbrite.fr).
Florian ROUOT
http://pwc.to/1jkcX1a
L’objectif de cette étude est d’identifier, de consolider, d’homogénéiser et de présenter une information complète sur les émissions de CO2 des principaux producteurs d’énergie européens, et d’analyser les principales variations entre les années 2002 et 2012. La majorité des données sont directement accessibles à partir du site Internet des entreprises analysées ou dans leur rapport annuel et/ou dans leur rapport Environnement/Développement durable. Si certaines données peuvent être approximatives, PwC estime que la marge d’erreur ne dépasse pas 10% sur les émissions de gaz à effet de serre directes. PwC ne fournit ni commentaire ni opinion sur les prix de l’énergie ou sur l’impact du CO2 sur l’évaluation des sociétés étudiées.
Refonder la croissance énergétique sans oublier la croissance ! Fondation iFRAP
Réduire les émissions de CO2 de 40 % en 2030 et 75 % en 2050, par rapport à 1990 ;
Réduire la consommation finale d’énergie de 20 % en 2030, 50 % en 2050 ;
Porter la part des énergies renouvelables à 23 % en 2020, 32 % en 2030 ;
Réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité de 33 % d’ici 2025.
Un plan qui n’aurait pas dû négliger deux objectifs essentiels :
Minimiser les prix de l’énergie pour les consommateurs ;
Maximiser l’indépendance énergétique de la France.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES, principalement le CO2) est un objectif clair, mais les méthodes imposées pour y parvenir soulèvent de sérieux doutes. La faisabilité de la baisse de la consommation d’énergie est peu crédible. Elle n’est pas effective malgré dix ans de crise économique, d’investissements dans les économies
d’énergie et de campagnes massives de communication. De son côté, le coût brut des nouvelles énergies renouvelables, de deux à huit fois supérieur au niveau du marché de gros en ce qui concerne l’électricité, est insupportable pour les ménages et les entreprises. Quant à la baisse d’un tiers de la part du nucléaire d’ici 2025, elle est contradictoire avec l’objectif CO2 et irréaliste.
La consommation française d’énergie est modérée par rapport aux autres pays industrialisés, et ses émissions de gaz à effet de serre sont très faibles. Avec 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notre pays ne peut pas sacrifier seul son économie.
La contribution de l'Association Equilibre des Energies au Plan rénovation én...equilibre_des_energies
Le vendredi 24 novembre 2017, les Ministres Nicolas Hulot et Jacques Mézard présentaient le Plan rénovation énergétique des bâtiments et lançaient une phase de concertation qui s’est achevée ce mercredi 31 janvier.
Historiquement liée au Bâtiment, l’association Equilibre des Energies a répondu à cette consultation en faisant parvenir au Gouvernement sa contribution. Dans un document rédigé par nos Présidents Jean Bergougnoux et Jean-Pierre Hauet, nous déployons un ensemble de propositions concrètes qui visent à accélérer la transition énergétique dans le Bâtiment où cohabitent exigences environnementales, acceptabilité pour le citoyen et rationalité économique.
Toutefois, nous pensons que le Plan rénovation énergétique des bâtiments ne va pas assez loin, c’est pourquoi nous avons indiqué aux pouvoirs publics qu’il devrait être largement repensé afin de répondre à l’impérieuse nécessité de replacer le secteur résidentiel et tertiaire sur une trajectoire compatible avec les ambitions de la France en matière de lutte contre le dérèglement climatique.
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie - Cahier d'acteur EdEn PPEequilibre_des_energies
Remettre la transition énergétique dans la bonne voie : Le présent cahier présente la vision globale d’EdEn sur la façon dont la transition énergétique devrait être conduite par le canal de la PPE, en tenant compte des résultats très préoccupants enregistrés à fin 2017. Deux cahiers d’acteur sectoriels viennent le compléter, l’un relatif à la mobilité électrique , l’autre relatif au secteur du bâtiment
www.equilibredesenergies.org/
Comment faire enfin baisser les émissions de CO2 des voituresFrance Stratégie
Réduire « enfin » les émissions de CO2 des voitures nécessite de réorienter le marché vers des voitures plus légères, fabriquées avec de l’électricité décarbonée, et de mettre en place un plan industriel assurant à l’Europe son autonomie dans la fabrication des voitures électriques et de leurs batteries.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/faire-enfin-baisser-emissions-de-co2-voitures
Modèles macroéconomiques et transition énergétiqueFrance Stratégie
Cette note d’analyse met en évidence l’intérêt de l’utilisation des modèles macroéconomiques pour étudier l’impact de la transition énergétique et la nature des résultats que ces modèles peuvent fournir.
http://www.strategie.gouv.fr/publications/modeles-macroeconomiques-transition-energetique
Accélérer les transitions écologique et énergétique avec un cadre propicePaperjam_redaction
Le 9 février dernier, la Chambre de commerce présentait, en vue de nourrir le débat électoral en cette année de double scrutin, ses 30 propositions concrètes «pour la prospérité et la croissance des entreprises». Ses propositions sont rassemblées dans six livrets thématiques comprenant des états des lieux, des constats sur les besoins et des solutions, dont celui-ci concernant les transitions écologique et énergétique.
Document de travail - Accroître l’investissement dans la rénovation énergétiq...France Stratégie
Le plan de relance dégage des fonds publics supplémentaires pour la rénovation énergétique des logements. Pour que cet effort se traduise par une accélération du rythme des rénovations conforme aux objectifs, cette note propose un dispositif innovant qui informerait les ménages de la rentabilité de la rénovation de leur logement, et leur permettrait de la réaliser sans avance de frais ni endettement, en contrepartie d’une rétrocession de 75% de l’économie réalisée sur leur facture d’énergie.
En savoir plus :
https://strategie.gouv.fr/publications/accelerer-renovation-energetique-logements
Transition énergétique allemande : la fin des ambitions ?France Stratégie
Malgré un exceptionnel développement de ses énergies renouvelables, l’Allemagne est en passe de manquer les objectifs qu’elle s’était fixés dans sa transition énergétique lancée en 2011. Cette note d’analyse en détaille les raisons et montre pourquoi les prochaines élections fédérales pourraient être l’occasion de revoir à la baisse les ambitions de l’Energiewende.
Developpement durable & IT pour les Entreprises Greenprevost
Green IT symposium
Overview of green IT (in a perspective of the IT for green company)
Point de vue sur le Green IT (comment l\'IT peut soutenir les entreprises Green)
Le document présenté ici constitue l’actualisation 2013 du plan climat de la France et fait état des actions les plus structurantes mises en oeuvre au niveau national pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment au travers d’efforts d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Il constitue une synthèse des éléments présentés dans le rapport 2013 sur l’état des lieux des politiques d’atténuation du changement climatique qui peut être consulté sur http://www.developpement-durable.gouv.fr – rubriques Énergie, air et climat – Effet de serre et changement climatique – Lutter contre le changement climatique – Engagements et politique nationale ; et s’appuie également sur des éléments présentés dans le plan national d’action efficacité énergétique qui peut être consulté sur http://www.developpement-durable.gouv.fr – rubriques Énergie, air et climat – Economies d’énergie – Stratégie française d’efficacité énergétique.
Il est complété par le plan national d’adaptation au changement climatique, couvrant la période 2011-2015, qui a fait l’objet d’une évaluation à mi-parcours en juin 2013, http://www.developpement-durable.gouv.fr – rubriques Énergie, air et climat – Effet de serre et changement climatique – Impacts et adaptation (ONERC).
1. Le Soir Mardi 12 novembre 2013
2 LE BULLETIN CLIMATIQUE
BILAN
Climat : la Belgique
est loin du compte
Sous un chiffre globalement satisfaisant peuvent se cacher bien des surprises.
Et la preuve que beaucoup de progrès restent à faire.
ur papier, le bulletin belge
semble nickel. Même l’Agence
européenne pour l’environnement le dit : « La Belgique est en
voie d’atteindre son objectif de
Kyoto. » Pour rappel, ce protocole international signé au Japon impose que notre
pays réduise ses émissions de gaz à effet
de serre de 7,5 % entre 1990 et 2012. En
2012, la Belgique avait réduit ses émissions d’un peu plus de 15 %. Première de
la classe en matière de lutte contre le
changement climatique : qui dit mieux ?
La bonne mine n’est qu’apparente. En
réalité, si la Belgique a fortement réduit
les émissions industrielles de gaz à effet
de serre, il n’en va pas de même pour
d’autres secteurs, et principalement pour
le transport et le bâtiment qui voient leurs
émissions continuer à progresser (voir cidessous). Certaines politiques ont porté
leurs fruits. D’autres, reconnaît benoîtement la sixième « communication nationale » que notre pays doit prochainement
remettre aux Nations unies, « n’ont pas
pu être estimées ». Enfin la Belgique ne
parvient à boucler ses « fins de mois climatiques » qu’en achetant des droits
d’émission de CO2 à l’étranger. Près de
233 millions d’euros ont été dépensés
dans cette politique, dont 168 par le fédéral et 64 par la Flandre. Dernière pierre
dans notre jardin : la Belgique est distancée par ses partenaires européens en matière d’énergies renouvelables.
Derrière les bons chiffres, satisfaisants
pour un objectif pourtant modeste, un
bulletin s’impose. Il doit être le plus
transparent possible alors que nous approchons d’élections fédérales et régionales en mai 2014. Car il y a un évident
dérapage des émissions belges ; « un déficit significatif subsiste », indique un document officiel. La faute à qui ? « Les me-
S
L'évolution des émissions de gaz à effet de serre belges
Emissions totales
En millions de tonnes équivalent CO2
143
1990
146
132
2000
Le Soir - 12.11.13
Source: Agence européenne
pour l'Environnement
Emissions par habitant
En tonnes équivalent CO2
14,4
120
121
2011
2012
14,3
2010
12,2
1990
2000
2010
10,9
10,9
2011
2012
sures prises, notamment au niveau régional, sont insuffisantes », indique-t-on au
fédéral. Les Régions accusent quant à
elles le fédéral d’avoir supprimé des mesures essentielles comme des déductibilités sur des investissements économiseurs
d’énergie. Et de ne pas actionner les
leviers dont il dispose, dont celui de la fiscalité.
Tous les experts le disent : si les autorités ne passent pas à la vitesse supérieure,
on n’y arrivera pas. Les commentaires ne
sont pas tendres à l’égard des politiques.
« Peu de gens font leur boulot », dit un expert. « Le fait de dire que l’environnement
passe après l’économie est une catastrophe, ajoute Frédéric Chomé, patron de
Factor X, une boîte de consultants. L’environnement c’est l’économie ! La croissance
économique, c’est de la consommation
énergétique. » Pour Jan Vandermosten,
expert climat au WWF, « cette façon de
voir n’a toujours pas changé dans la tête
des politiques ». Opposition ? « Il y a au
contraire de nombreuses opportunités qui
profitent tant à l’environnement qu’à
l’économie », ajoute un haut fonctionnaire.
Mais les esprits sont lents à décoincer.
« Les enjeux énergétiques/climatiques ne
sont pas appréciés à leur juste mesure par
nos décideurs, accuse un connaisseur de la
matière. Avec le recul historique, on réalisera que les politiciens de notre époque ont
totalement manqué de vision et de sens
des responsabilités à cet égard, avec potentiellement de lourdes conséquences. » ■
MICHEL DE MUELENAERE
Transport routier, bureaux et logement, les incertitudes du bilan CO2
le chiffre
tions
de CO
D errièred’émissionsdes réduc-:
d’importantes différences. Et le
2
constat : si les entreprises ont atteint l’objectif, dans le transport,
le logement et dans une moindre
mesure le tertiaire, « on a loupé le
coche », dit un chercheur.
Transport Emissions en croissance de 30 % entre 1990 et 2011.
Principal responsable : le transport routier (97,6 %). « La plupart des indicateurs sont à la
hausse, dit un rapport officiel. Le
nombre de véhicules a crû de 49 %
depuis 90. Le trafic a augmenté
de 41 %. Le transport de marchandises par route de 82 %, celui
de passagers de 30 %. »
« Le nombre de kilomètres
moyen par voiture (pic atteint en
2004) et le nombre moyen de kilomètres par habitant (stable depuis 2009) semblent marquer un
plafond, note l’économiste Philippe Defeyt, patron de l’Institut
Part des principaux
secteurs dans
les émissions totales
en 2011
Chauffage
tertiaire
4,3 %
Industrie
(processus)
9,4 %
Evolution des différents secteurs
par rapport au niveau en 1990
Kilotonne équivalent CO2
Industrie - 9.228
(combustion)
Industrie - 7.974
(énergie)
Déchets
1,3 %
Autres
0,9 %
Transport
22,5%
Industrie - 5.329
(processus)
Transport
6.232
873
Chauffage tertiaire
Agriculture
9,4 %
Chauffage résidentiel - 3.437
Industrie
(combustion)
19,6 %
Chauffage
résidentiel
14,2 %
Industrie
(énergie)
18,4 %
Agriculture - 2.467
- 1.770
Déchets
- 66
Autres
0
(situation de 1990)
du développement durable. Malgré cela le nombre de kilomètres
parcourus par les voitures continue d’augmenter, même pendant
la crise 2008-2012. En cause :
l’augmentation du parc de voitures (+ 6,4 % entre 2008 et
2012). » Avatar du système salarial belge, les voitures de société
ont toujours la cote (près de
230.000 sur les routes). « Même
si le changement de statut fiscal a
orienté les ventes vers des véhicules plus modestes, cela n’a pas
influencé la politique d’octroi des
voitures », note Pierre Courbe,
expert chez Inter Environnement.
Logement Les émissions de CO2
principalement dues au chauffage bondissent en année froide,
chutent en année chaude. L’enjeu, alors que la population croît
de même que le nombre de logements : rénover, isoler. « Le bâti
en Belgique est une catastrophe. »
A peine 1 % du parc est rénové
chaque année : très insuffisant.
Un optimiste : « Le retard se résorbe. Certaines mesures comme
l’obligation du standard passif à
partir de 2015 à Bruxelles sont de
nature à booster la rénovation
énergétique. » Effets attendus
dans les années à venir. « Plus un
entrepreneur ne peut se permettre
de ne pas proposer des solutions
basse énergie/passives. » Un
autre, Wallon, plus dur : « En rénovation on n’est presque nulle
part. C’est là l’enjeu. Construire
des nouveaux bâtiments passifs
ou basse énergie ne fait que rajouter ! Il faut consommer moins et
vite. » Un autre : « Croire qu’on
va y arriver seulement avec des
carottes, c’est rêver. Si on ne progresse pas, on risque une bulle
immobilière : de nombreux logements trop vétustes sortiront du
marché locatif. » ■
M.d.M.
2