Audition n°18 : Sécurité sociale - Mathilde LIGNOT-LELOUP, Directrice, Dorastella FILIDORI, Responsable de la Mission fraude et Secrétaire générale de la Mission comptable permanente, 23 juillet 2019
40 idées pour une fiscalité de croissance, juste et équitable - Contribution ...MAAN معاً
La fiscalité est la principale source de financement de l’État et l’outil majeur d’organisation de la solidarité au sein de la société. À ce titre, la Constitution marocaine dans ses articles 39 et 75 prévoit qu'elle soit supportée équitablement par tous les citoyens en fonction de leurs capacités contributives, tout en assurant aux représentants de ces derniers la compétence générale en matière fiscale par le biais du vote annuel de la loi de finances au parlement. Malgré les nombreuses évolutions depuis la réforme de 1984, le système fiscal pâtit encore de nombreuses insuffisances.
Etude Apec/Cncress - Les besoins en compétences cadres dans l'ESSApec
L’économie sociale et solidaire (ESS) représentait 16 800 offres d’emploi cadre en 2018 en France métropolitaine, essentiellement dans le secteur associatif.
Les offres d’emploi cadre de l’ESS se distinguent des autres par un fort maillage territorial et des conditions d’emploi moins favorables.
Elles se caractérisent également par l’importance accordée à l’adhésion à des valeurs fortes : utilité sociale, solidarité, etc.
Audition n°18 : Sécurité sociale - Mathilde LIGNOT-LELOUP, Directrice, Dorastella FILIDORI, Responsable de la Mission fraude et Secrétaire générale de la Mission comptable permanente, 23 juillet 2019
40 idées pour une fiscalité de croissance, juste et équitable - Contribution ...MAAN معاً
La fiscalité est la principale source de financement de l’État et l’outil majeur d’organisation de la solidarité au sein de la société. À ce titre, la Constitution marocaine dans ses articles 39 et 75 prévoit qu'elle soit supportée équitablement par tous les citoyens en fonction de leurs capacités contributives, tout en assurant aux représentants de ces derniers la compétence générale en matière fiscale par le biais du vote annuel de la loi de finances au parlement. Malgré les nombreuses évolutions depuis la réforme de 1984, le système fiscal pâtit encore de nombreuses insuffisances.
Etude Apec/Cncress - Les besoins en compétences cadres dans l'ESSApec
L’économie sociale et solidaire (ESS) représentait 16 800 offres d’emploi cadre en 2018 en France métropolitaine, essentiellement dans le secteur associatif.
Les offres d’emploi cadre de l’ESS se distinguent des autres par un fort maillage territorial et des conditions d’emploi moins favorables.
Elles se caractérisent également par l’importance accordée à l’adhésion à des valeurs fortes : utilité sociale, solidarité, etc.
Le 29 juillet prochain, les Français commenceront enfin à travailler pour eux-mêmes !
Les Français auront travaillé 209 jours en moyenne pour financer les dépenses de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales.
Ce n’est qu’à partir du 29 juillet 2013, Jour de libération des contribuables, qu’ils pourront profiter librement de leurs revenus.
Depuis 1999, Contribuables Associés calcule cette date à partir des dernières données économiques publiées par l’OCDE, qui montre le poids de la dépense publique totale par rapport au PIB.
Cette année, la dépense publique représente 57,1% de la richesse créée par les Français. Ce pourcentage équivaut à 209 jours de travail.
Depuis 1999 jamais le Jour de libération des contribuables n’est arrivé aussi tard dans l’année. En 14 ans, cette date symbolique est passée du 17 au 29 juillet.
Les contribuables français sont parmi les plus mal lotis dans l’OCDE, puisque la France est au 2e rang des Etats les plus dépensiers. Depuis 2009, seul le Danemark reste plus dépensier que la France, ses contribuables n’étant libérés que le 2 août. Même la Grèce fait mieux que la France.
Diminuant le pouvoir d’achat des Français, pesant sur la productivité des entreprises, la dépense publique contribue à détruire des milliers d’emplois. Contribuables Associés estime que le Jour de libération des contribuables devrait impérativement être avancé au mois de juin, ce qui passe obligatoirement par une réduction des dépenses publiques.
8 propositions pour plus de transparence de la vie publiqueFondation iFRAP
La transparence de la vie publique est devenue un impératif démocratique. La législation n’a longtemps évolué qu’au gré des scandales, révélant un rejet de la vie publique. Aujourd’hui, les pouvoirs publics semblent avoir pris le problème à bras-le-corps avec trois textes votés en 2013 et 2014 : la loi relative à la transparence de la vie publique, la loi sur la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance financière et enfin la loi interdisant le cumul de fonctions électives locales avec le mandat de député et de sénateur. Mais il reste encore des progrès à faire.
Les systèmes de retraite et de santé français constituent les postes de dépenses de loin les plus importants de notre protection sociale. Et avec respectivement 14 % et 12 % du PIB, ils se situent parmi les plus chers des pays d’Europe. Compte tenu du vieillissement de la population et des changements dans les risques sanitaires que ce vieillissement entraîne (prédominance des maladies chroniques et liées à la dépendance), mais aussi compte tenu du poids de la dette sociale (135 milliards d’euros restent à amortir par la Cades) ces deux piliers de notre protection sociale doivent être réformés, ce qui implique de ne pas avoir peur de repenser notre modèle social.
Mais les réformes à mener ne sont pas les mêmes : la retraite est un risque au sens de la Sécurité sociale certain. Le gérant doit assurer un travail simple: collecter les cotisations, prévoir le nombre d’actifs et de retraités, verser les retraites en appliquant des règles précises. Il doit surtout assurer l’équilibre en fonction de paramètres limités et, pour certains, sur lesquels il ne peut quasiment pas agir (démographie). Il dispose de peu de latitude : l’âge, le montant de la pension et le taux de cotisation. Le déficit de compétitivité de la France écarte la possibilité d’augmenter les cotisations pour financer le système. Dès lors, il faut :
Reporter l’âge l’égal à 65 ans en 2028 ;
Créer un régime unique et universel par points ;
Aligner les systèmes de retraite public et privé ;
Introduire une part de capitalisation sans augmenter le montant total des cotisations.
La santé est un risque aléatoire et la qualité de la prestation de soin (hôpital, médecine de ville, médicaments) est très variable. La responsabilité du gérant d’un système d’assurance maladie est très différente puisqu’il va devoir choisir, parmi un large panel de solutions, la meilleure solution au meilleur coût. La santé est par ailleurs un domaine où – contrairement à la retraite – l’innovation joue un rôle essentiel. Face à cela, le gérant doit se poser plusieurs questions : quel prix accepter de payer ? Quel fournisseur de soins recommander à ses assurés ? Quels progrès thérapeutiques encourager ? C’est ce rôle complexe qui justifie une diversité de gérants de l’assurance maladie et leur mise en concurrence par les assurés. D’où nos propositions :
Le Rapport annuel 2012 du CTIP présente les chiffres de l’activité des institutions de prévoyance et rappelle l’actualité de la prévoyance collective au cours de l'année écoulée.
Qu'est-ce que le pacte de responsabilité ? Quel est son calendrier ? Quels sont les allègements prévus ? Où en sont les discussions dans les branches ? Comment le Medef accompagne-t-il le Pacte ? Le Pacte est-il une « aide aux entreprises » ou un « cadeau aux patrons » ? Le Pacte suffira-t-il pour relancer notre pays ? Que faut-il faire de plus ?
Les salariés versent de moins en moins de cotisations sociales utiles.
L'Institut de la Protection Sociale alerte sur une évolution qui menace gravement le consentement au paiement des charges sociales obligatoires
Solucom - Les Cahiers d'Insurance SpeakerWavestone
Rétrospective 2014 des meilleurs articles parus sur le blog Insurance Speaker, qui décrypte les grandes tendances et l'actualité du secteur de l'Assurance.
Audition n°19 : Caisse Nationale d’Assurance MaladieOlivier_envo
Audition n°19 : Caisse Nationale d’Assurance Maladie - Catherine BISMUTH, Directrice de l’audit, du contrôle contentieux et de la répression des fraudes, Pierre PEIX, Directeur Délégué aux Opérations, Jérôme RODENBACH, Responsable du Département Droit des Contentieux, 23 juillet 2019
L'Assurance chômage en 2013 : rapport d'activitéUnédic
Bilan de l’année 2013, faits marquants , temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic dans son rapport d’activité. Plus d'info sur www.unedic.fr
La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel simplifie les déclarationsdes entreprises liéesà l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, en intégrant cette formalité en DSN et en transférant la gestion des déclarations au réseau des Urssaf.
Le 29 juillet prochain, les Français commenceront enfin à travailler pour eux-mêmes !
Les Français auront travaillé 209 jours en moyenne pour financer les dépenses de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales.
Ce n’est qu’à partir du 29 juillet 2013, Jour de libération des contribuables, qu’ils pourront profiter librement de leurs revenus.
Depuis 1999, Contribuables Associés calcule cette date à partir des dernières données économiques publiées par l’OCDE, qui montre le poids de la dépense publique totale par rapport au PIB.
Cette année, la dépense publique représente 57,1% de la richesse créée par les Français. Ce pourcentage équivaut à 209 jours de travail.
Depuis 1999 jamais le Jour de libération des contribuables n’est arrivé aussi tard dans l’année. En 14 ans, cette date symbolique est passée du 17 au 29 juillet.
Les contribuables français sont parmi les plus mal lotis dans l’OCDE, puisque la France est au 2e rang des Etats les plus dépensiers. Depuis 2009, seul le Danemark reste plus dépensier que la France, ses contribuables n’étant libérés que le 2 août. Même la Grèce fait mieux que la France.
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Audition n°19 : Caisse Nationale d’Assurance Maladie - Catherine BISMUTH, Directrice de l’audit, du contrôle contentieux et de la répression des fraudes, Pierre PEIX, Directeur Délégué aux Opérations, Jérôme RODENBACH, Responsable du Département Droit des Contentieux, 23 juillet 2019
L'Assurance chômage en 2013 : rapport d'activitéUnédic
Bilan de l’année 2013, faits marquants , temps forts des activités… Retrouvez toutes les informations majeures de l’Unédic dans son rapport d’activité. Plus d'info sur www.unedic.fr
La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel simplifie les déclarationsdes entreprises liéesà l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, en intégrant cette formalité en DSN et en transférant la gestion des déclarations au réseau des Urssaf.
Maltese authorities take several safeguards against social fraud by closely monitoring beneficiaries and eligibility criteria for social services. This includes assessing requests for disability services, regularly monitoring active aging programs, vetting applications for social benefits, inspecting housing benefits, observing social welfare services, and automatically generating lists for food aid based on eligibility criteria. Investigations are launched when misconduct is suspected and benefits are suspended if fraud is found until court judgment.
Audition n°20 : Geoffroy FOUGERAY, Commissaire divisionnaire à Bruxelles, conseiller pour les affaires intérieures à la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne, 23 juillet 2019
Audition n° 24 : Haute autorité de santéOlivier_envo
Audition n° 24 : Haute autorité de santé - Catherine GRENIER, Directrice de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, Marie-Hélène RODDE DUNET, docteure, 30 juillet 2019
Audition n°23 : MEDEF - Sébastien VELEZ, Directeur de la Protection sociale, Nathalie BUET, Directrice-adjointe à la protection sociale, Guillaume LEBLANC, Directeur des Affaires Publiques, Pierre-Matthieu JOURDAN, Directeur adjoint à la Direction des relations sociales, 24 juillet 2019
Audition n°22 : La Banque Postale - Dominique ROUQUAYROL de BOISSE, Directeur conformité juridique, Delphine de CHAISERMATIN, Directrice des affaires institutionnelles, Smara LUNGU, Déléguée aux affaires territoriales et parlementaires, 24 juillet 2019
Audition n°21 : UNEDIC - Pierre CAVARD, Directeur général, Rémy MAZZOCCHI, Directeur de la maitrise des risques et de la performance, Anaïs LANNES, Sous-Directrice de l’information et de la communication, 24 juillet 2019
Audition n°15 : CNIL - Paul HEBERT, Directeur-adjoint de la conformité Eric DELISLE, Chef du service des questions sociales et Ressources Humaines, Tiphaine HAVEL, conseillère aux questions institutionnelles et parlementaires, 11 juillet 2019
1. Contribution n°8 - MEDEF
Mission sur la fraude aux presta1ons sociales
Contribu)on du MEDEF
Dans le prolongement de l’audi2on du MEDEF le 23 juillet 2019 par Madame la Sénatrice Nathalie Goulet et
Madame la Députée Carole Grandjean, vous trouverez ci-dessous les principaux messages de notre
organisa2on sur le sujet rela2f à la fraude aux presta2ons sociales.
La lu4e contre la fraude : un sujet sérieux et majeur
Le MEDEF partage l’objec3f de la mission qui est de disposer d’une vision et d’un bilan d’ensemble
sur la fraude aux presta3ons sociales, qui est un véritable « coup de canif » dans le contrat social.
La fraude est de nature à entamer la confiance des citoyens dans l’impôt ou le système de
protec8on sociale. Ce sujet ne peut pas être traité à la légère dans un contexte où le poids des
prélèvements pesant sur les citoyens et les entreprises place la France en tête des pays européens,
où le retour à l’équilibre des comptes de la sécurité sociale est sans cesse reporté, où malgré de
nombreuses réformes perdurent des inégalités injus8fiées (entre public et privé, entre ac8fs et
inac8fs), où l’équilibre entre les droits et les devoirs est imparfait, où les jeunes généra8ons
perdent confiance dans l’avenir du système des retraites et, plus généralement, où le système de
protec8on sociale se trouve déconnecté des réalités des entreprises mais aussi des salariés, qui se
reconnaissent de moins en moins dans ce modèle.
Dans ces condi1ons et dans l’objec1f de conserver une protec1on sociale durable, le MEDEF
souscrit pleinement aux mesures perme4ant de lu4er contre la fraude aux presta1ons sociales
pour un enjeu de jus1ce sociale, et contre le travail dissimulé pour un enjeu d’une saine
concurrence entre les entreprises.
La fraude sociale : nécessité de bien circonscrire la no1on en prenant en compte la réalité de
l’inten1on frauduleuse
Nous avons accueilli favorablement la loi « pour un Etat au service d’une société de
confiance » (ESSOC) consacrant un principe général de droit à l’erreur et qui, dans sa philosophie
et son esprit, propose ainsi de bâ3r une nouvelle rela3on de confiance entre les citoyens et
entreprises, d’une part, et l’administra3on, d’autre part : les contrôles opérés par les pouvoirs
publics se feront non plus pour sanc3onner mais pour orienter, le contrôlé de bonne foi pourra
faire valoir son droit à l’erreur, un droit à régularisa3on sans sanc3on pécuniaire.
La logique de la loi ESSOC, dont il faudra s’assurer de la complète mise en œuvre (notamment de la
publica3on des ordonnances qu’elle prévoit), se retrouve désormais, et c’est heureux, dans
d’autres textes. Ainsi, l’ar3cle 77 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 dis3ngue
désormais clairement les règles applicables au recouvrement des indus par les CAF selon leur
caractère frauduleux ou non, ce qui permet de punir davantage la fraude que l’erreur.
2. Qu’il s’agisse des prestaBons ou des coBsaBons, l’examen de la bonne foi du bénéficiaire ou du
coBsant, préalablement à toute sancBon, nous paraît essenBel.
Les Caisses de sécurité sociale : le MEDEF accompagne depuis longtemps les mesures de lu4e
contre la fraude aux presta1ons, dans la limite de ses a4ribu1ons.
La ques2on de la fraude n’est pas occultée. Elle est traitée en tant que telle dans la LFSS chaque année et
dans les conven2ons d’objec2fs et de ges2on qui lient l’État et les organismes. La luOe contre la fraude
s'appuie également sur des coopéra2ons entre les organismes.
Les convenBons d’objecBfs et de gesBon (COG) sont conclues entre l’État et les caisses na3onales
des principaux régimes de Sécurité sociale. Elles formalisent dans un document contractuel les
objec3fs à aXeindre et les moyens à meXre en œuvre pour moderniser et améliorer la
performance du système de protec3on sociale, aussi bien en termes de maîtrise des dépenses que
de meilleur service rendu aux usagers. Il faut tout de suite dire que le MEDEF, pas plus que les
autres partenaires sociaux, ne met en œuvre concrètement, au jour le jour, les orienta3ons
décidées dans les COG. Ce rôle d’exécu3on revient aux caisses, en lien avec l’État. Ainsi, les
informa3ons chiffrées fournies pour informa3on en annexe ne sont aucunement des produc3ons
du MEDEF.
La luOe contre la fraude fait désormais par2e intégrante des poli2ques conduites au sein de chaque
organisme. CeOe inscrip2on dans les conven2ons d’objec2fs et de ges2on des organismes sociaux d’un axe
dédié aux poli2ques de contrôle et de luOe contre la fraude a permis de mobiliser les organismes et
d’obtenir des résultats significa2fs dans ce domaine.
La déclara1on sociale nomina1ve (DSN) que nous avons ini8ée et soutenue tout au long de sa
mise en œuvre doit également permeIre d’améliorer la luIe contre la fraude. Les CAF, CARSAT,
CPAM et URSSAF disposent de données actualisées mensuelles et dématérialisées au niveau des
salariés, les croisements entre les caisses prestataires sont ainsi facilités.
Le MEDEF a également accompagné les mesures récentes de développement de l’interopérabilité
des systèmes d’informaBon des différentes administraBons et organismes de sécurité sociale
(par exemple les échanges d’informa3ons et l’accès aux données de la DGFIP), encouragé
l’u3lisa3on du datamining dans le ciblage des dossiers risqués, et promu l’importance de systèmes
d’informa3on à la hauteur des montants en jeu.
La créa3on d’une base de ressources mensuelle (BRM), projet interbranche (dont l’ACOSS est
maître d’ouvrage), permeXra de disposer d’un fichier centralisant les données de ressources
personnelles issues des flux DSN et Pasrau (Prélèvement à la source pour les revenus autres que
les salaires). CeXe base permeXra de calculer les presta3ons sociales en temps réel et de
moderniser leur délivrance, avec une première applica3on fin 2019 aux aides au logement.
Les autres organismes en charges du versement de presta1ons sociales : le MEDEF est force de
proposi1ons pour une poli1que de lu4e contre la fraude plus efficiente.
3. En maBère d’assurance chômage et d’accompagnement au retour à l’emploi, le MEDEF a
toujours adopté une approche basée sur les droits et devoirs clairement affirmés : dans ceXe
op3que-là, il convient ainsi de dis3nguer ce qui relève des erreurs manifestes, de manquements
aux obliga3ons (notamment à l’obliga3on de recherche d’emploi pour les personnes inscrites à
Pôle emploi), de l’op3misa3on des règles en vigueur, et de la fraude avérée.
Ainsi, à Pôle emploi, le MEDEF a par3cipé au pilotage de l’expérimenta3on de conseillers dédiés au
contrôle de la recherche d’emploi, et à son déploiement na3onal : tout en insistant sur la logique
de réac3va3on des parcours de retour à l’emploi, le MEDEF a insisté pour que les contrôles ne
soient pas seulement aléatoires mais également ciblés (notamment vers les sortants de forma3on,
ou les bénéficiaires d’une presta3on spécifique d’accompagnement).
Par ailleurs, l’Unédic – dont le MEDEF est ges3onnaire – a mis en place une stratégie d’audit de
l’opérateur Pôle emploi, notamment sur les aspects de luXe contre la fraude, et formule des
recommanda3ons : palier les disparités territoriales, mieux exploiter les données des déclara3ons
préalables à l’embauche, améliorer l’iden3fica3on des demandeurs d’emploi par le biais d’un NIR
cer3fié, instaurer un pilotage intégré de la luXe contre la fraude au sein de Pôle emploi.
Concernant la garanBe des salaires (AGS), les principaux mo3fs de signalement de fraudes sont la
fic3vité du contrat de travail (31 % des signalements en 2018), les probléma3ques de « gérance
tournante » (30 %), et la fic3vité de l’ac3vité de l’entreprise (13 % des signalements). À ce 3tre, la
luXe contre le phénomène des entreprises éphémères est un axe majeur de la poli3que de luXe
contre la fraude menée par l’AGS. Un levier essen3el à mobiliser dans ce cadre est l’accès aux
données sociales et fiscales, notamment via la DSN, afin d’iden3fier suffisamment en amont, et en
dynamique, les « atypies » pouvant cons3tuer des suspicions de fraude. C’est pour cela que l’AGS a
engagé des discussions avec l’ACOSS en vue d’un partenariat renforcé, ainsi qu’avec la DSS.
*********
4. ANNEXE : Quelques éléments chiffrés sur la fraude aux presta;ons sociales
Sur les presta;ons famille (source essen;elle : Déléga;on na;onale à la luBe contre la fraude)
Les montants de fraude sont en hausse con0nue. Le montant total du préjudice financier représenté par les fraudes
s’élève à 304,6 M€ en 2018, contre 291,2 M€ en 2017, soit une augmenta0on de 4,64 %. Le préjudice moyen subi par
les CAF du fait d’une fraude se situe en 2018 à 6 785 €, contre 6 455 € en 2017
La fraude aux minima sociaux cons0tue la part la plus importante en termes de montants (72 % des montants
en 2018).
Les trois principaux mécanismes de fraude rencontrés en branche Famille sont les suivants :
- l’omission inten0onnelle et la fausse déclara0on (73,1 % des cas de fraudes en 2018, contre 73 % en 2017) ;
- la fraude à l’isolement qui consiste à laisser croire qu’un des conjoints vit seul (18,4 % en 2018 contre 18 % en 2017) ;
- le faux et usage de faux l’escroquerie et autres (environ 8,5 % en 2018, contre 9 % en 2017).
Sur les presta;ons retraite
B i l a n
contrôle interne CNAV 2017 – publica9on novembre 2018
Après une forte progression de 2013 à 2016, les résultats ont légèrement diminué en 2017 mais restent à un niveau
proche de l’année précédente.
En 2017, sur 7 717 contrôles opérés, la branche retraite a détecté 2 282 dossiers non conformes conduisant à la
qualifica0on de faute ou de fraude, soit près de 30 % des dossiers, ce qui représente près de 19 M€ de fraudes
constatées.
Les principaux domaines de risque en termes de fraude ont été :
- la fraude à la résidence (41 %). C'est le fait pour un individu de ne pas déclarer un changement de situa0on rela0f à la
résidence, notamment en cas de transfert de ceZe résidence hors du territoire français pour obtenir ou maintenir le
versement des presta0ons soumises à condi0on de résidence ;
- la dissimula0on de ressources (26 %). C’est le fait pour un individu de ne pas déclarer la totalité des ressources de son
foyer afin de percevoir un avantage soumis à une condi0on de ressources (pension de réversion, alloca0on de
solidarité aux personnes âgées…) ;
- la situa0on familiale (14 %). Il s’agit des fausses déclara0ons de situa0on familiale, en par0culier celles sur le
concubinage, qui impactent le calcul des presta0ons soumises à condi0on de ressources (pension de réversion,
minimum vieillesse).
Les ac0ons programmées pour la COG 2018-2022 :
- Renforcer les ac0ons de luZe contre la fraude des presta0ons versées aux assurés résidant à l’étranger
- Professionnalisa0on des agents de contrôle
- Professionnalisa0on du processus de traitement des suites données aux contrôles
- Renforcer les partenariats (DGFIP, organismes de Sécurité sociale, conseils départementaux, etc.)
5. - Lever les freins juridiques liés à l’exploita0on des données informa0ves sur les assurés
- Renforcer la coopéra0on inter-régimes
Sur les presta1ons assurance chômage
Le montant des fraudes détectées en 2017 s’élève à 180 M€, sur un montant total de 1 Md€ de
presta3ons indument versées.
Sur les presta1ons de la garan1e des salaires
Pour les années 2015 à 2018, 1 156 entreprises ont fait l’objet d’une détec3on de fraude pour un
enjeu financier de l’ordre de 63 M€.