Informe previo y experimento nª6 del Lab. Circuitos Electronicos II UNSAAC(wa...Watner Ochoa Núñez
Este documento presenta un informe sobre la respuesta en frecuencia de los transistores BJT y JFET. Explica que los capacitores se comportan como circuitos abiertos a baja frecuencia y como cortocircuitos a alta frecuencia. También analiza la respuesta en frecuencia típica de un amplificador, identificando tres zonas: bajas frecuencias donde el voltaje disminuye, frecuencias medias donde los condensadores presentan impedancia nula, y altas frecuencias donde también disminuye el voltaje. Por último, real
Sommaire
01-Installation électrique
02-Appareillage électrique
03-Dimensionnement dune installation
04-Sélectivité et coordination dune installation
05-Protection des personnes
06-Commande des machines
Informe previo y experimento nª6 del Lab. Circuitos Electronicos II UNSAAC(wa...Watner Ochoa Núñez
Este documento presenta un informe sobre la respuesta en frecuencia de los transistores BJT y JFET. Explica que los capacitores se comportan como circuitos abiertos a baja frecuencia y como cortocircuitos a alta frecuencia. También analiza la respuesta en frecuencia típica de un amplificador, identificando tres zonas: bajas frecuencias donde el voltaje disminuye, frecuencias medias donde los condensadores presentan impedancia nula, y altas frecuencias donde también disminuye el voltaje. Por último, real
Sommaire
01-Installation électrique
02-Appareillage électrique
03-Dimensionnement dune installation
04-Sélectivité et coordination dune installation
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ملخص مخرجات لجان اصلاح المنظومة التربوية في تونسTunisie collège
نشرت وزارة التربية صباح اليوم ،الأربعاء 15 فيفري، ملخّصا لمخرجات لجان إصلاح المنظومة التربوية تضمّن أهمّ المحاور التي عملت لجان الإصلاح على إعدادها وتحضيرها
Requetes ecommerce - les différences US vs Europe.pptxPhilippe YONNET
Beaucoup de fonctionnalités présentes sur les requêtes ecommerce sur les SERPs de Google aux USA, n'existent pas encore sur Google FR. La faute au RGPD, au DMA, mais cela peut arriver sous une autre forme en France, avec un impact potentiel non négligeable sur l'e-commerce
Les dernières core update, l'arrivée de l'IA dans l'algorithme, les HCU, les product revienws upates ont sérieusement mis à mal l'efficacité des vieilles méthodes SEO. Il faut passer à autre chose...
Stratégies pour accroître la visibilité et l'engagement de votre blogAsher256
Dans la présentation proposée, vous explorerez les fondamentaux et les stratégies essentielles pour augmenter la visibilité de votre blog. Voici une élaboration détaillée sur les différents aspects qui seront abordés:
Nous débuterons par des techniques de promotion essentielles. Cela inclut l'utilisation des réseaux sociaux, le networking avec d'autres blogueurs, et la participation à des forums et des groupes en ligne pertinents. L'objectif est de créer une présence initiale qui capte l'attention.
Ensuite, nous discuterons de méthodes pour augmenter le trafic vers votre site. Cela comprend le marketing de contenu, lequel implique la création d'articles intéressants, pertinents et utiles qui répondent aux questions de votre audience cible. Nous aborderons également l'importance de l'email marketing et des newsletters pour attirer régulièrement des visiteurs.
Fidéliser votre audience est important pour assurer le succès à long terme de votre blog. Nous explorerons des techniques telles que l'offre de contenu exclusif, la mise en place de programmes de fidélité, et la régularité des publications. Engager activement vos lecteurs via les commentaires et les réseaux sociaux sera également discuté.
Un des aspects les plus techniques mais essentiels est le référencement naturel, ou SEO (Search Engine Optimization). Vous apprendrez comment optimiser vos articles de blog et votre site pour améliorer votre classement dans les résultats des moteurs de recherche comme Google et Yahoo. Cela inclut l'optimisation des mots-clés, la création de liens retour (backlinks), l'amélioration de la vitesse de chargement du site, et plus encore.
Actu du SEO - Matin Népérien Lille - Agence NeperPhilippe YONNET
L'actu du SEO présentée lors du Matin Népérien de Lille le 4 janvier 2024.
On a parlé DMA, AI Act, Cookies Tiers, des Core Update de Mars, AI Overviews, Bots Google et Crawl, et bien sûr ... des Google Leaks
Les logiciels libres : une opportunite pour votre entreprise?Asher256
L'utilisation des logiciels libres se généralise dans le milieu professionnel, notamment avec l'intégration croissante de logiciels de gestion, de comptabilité et administratifs. Vous découvrirez les principaux points abordés lors de la conférence.
La conférence intitulée « Les logiciels libres, une opportunité pour votre entreprise ? » visait à explorer le potentiel des logiciels libres dans le milieu des affaires.
Dans cette présentation, j'ai principalement mis en avant les avantages des logiciels libres pour les entreprises, tout en abordant certains éléments de manière plus spectaculaire.
L'objectif n'était pas de présenter exhaustivement tous les avantages et désavantages, mais plutôt :
- De simplifier le sujet pour un public découvrant les logiciels libres, potentiellement composé de futurs entrepreneurs.
- De favoriser une session de questions/réponses, durant laquelle nous avons discuté plus objectivement et en détail des avantages et désavantages. Cette session a duré environ une heure.
- De présenter les logiciels libres sous un jour favorable pour inciter les participants à les explorer davantage.
Pour approfondir vos connaissances sur les logiciels libres dans les entreprises, je vous recommande de consulter :
- Un dossier complet sur les logiciels libres dans les entreprises (un document PDF de plus de 80 pages).
Vous pouvez également lire ces articles pour en savoir plus :
- Quels usages des logiciels libres dans les entreprises ?
- L'entreprise doit-elle adopter les logiciels libres ?
- Logiciels libres et entreprise.
La discussion est maintenant ouverte. Quelle est votre perspective sur l'utilisation des logiciels libres dans les entreprises ? Quels sont, selon vous, leurs avantages et leurs inconvénients ? Y a-t-il des écueils à éviter ?
Le gros titres des slides:
Les Logiciels Libres : Une Opportunité Pour Les Entreprises ?
Les logiciels propriétaires ? ● (aussi appelées logiciels privateurs) ● Propriétaire = Un logiciel qui n’est pas ”libre”. ● En général (il y a des variantes) : – Il est interdit de le partager – Droit seulement de l’utiliser – Code source fermé – En général payant
Les Logiciels Libres : Une Opportunité Pour Les Entreprises ?
Les logiciels propriétaires ? ● (aussi appelées logiciels privateurs) ● Propriétaire = Un logiciel qui n’est pas ”libre”. ● En général (il y a des variantes) : – Il est interdit de le partager – Droit seulement de l’utiliser – Code source fermé – En général payant
Les Licences Open Source ● Plus de droits: BSD, X, MIT ● Libres, avec conditions : GPL, LGPL ● Autres licences : Art Libre, Creative Common…
Le logiciel libre, selon la FSF (4 libertés de la GPL) ● Exécuter sans restriction ● Étudier son fonctionnement ● Redistribuer des copies (même payantes) ● Améliorer le programme et publier les améliorations
Comment s’ont développés les logiciels libres ? ● Bénévoles – Organisés (GNU, Apache) – Isolés ● Entreprises – QT – OpenERP ● Divers profiles : – Traducteur – Développeur –
La télévision fait partie intégrante de notre quotidien. Avec l'évolution de la technologie, notre manière de consommer le contenu télévisuel a changé de manière significative. L'une des innovations les plus remarquables dans ce domaine est l'IPTV. Mais qu'est-ce que c'est exactement ? Et pourquoi l'ABO IPTV PREMIUM est-il si révolutionnaire ? Découvrons ensemble.
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1. Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Alger 1
Faculté des sciences
Département Mathématiques Informatique
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Chapitre 1 : Les Circuits Combinatoires
Introduction
Les circuits logiques sont à la base de tout matériel électronique, en particulier les ordinateurs. Nous
ne pouvons pas comprendre la structure ni le fonctionnement d’une machine électronique sans comprendre
le fonctionnement de ses circuits logiques de base.
Il existe deux types de circuits logiques :
- Circuits logiques combinatoires
- Circuits logiques séquentiels
1.1 Définition d’un circuit logique combinatoire
Un circuit combinatoire est un circuit numérique dont les sorties dépendent uniquement des entrées.
Il est constitué de portes logiques, elles reçoivent des signaux appliqués en entrée et produisent des
signaux en sortie.
Ainsi, une information binaire transmise en entrée est transformée en une autre information demandée en
sortie. Cela permet de schématiser un circuit combinatoire comme suit :
C’est possible d’utiliser des circuits combinatoires pour réaliser d’autres circuits plus complexes.
1.2 Exemple de Circuits Combinatoire
- Demi-Additionneur
- Additionneur complet
- Comparateur
- Multiplexeur
- Démultiplexeur
- Encodeur
- Décodeur
Variables
d’entrée
Circuit
Combinatoire
Variables
de sortie
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1.3 Additionneur et Demi-Additionneur
Un Additionneur est un circuit combinatoire qui est un élément fondamental de toute unité de
traitement, son rôle est d’additionner des bits.
L’addition de deux nombres binaires s’accomplit en additionnant les bits de même rang en
commençant par les bits les moins forts en allant vers ceux des rangs les plus forts.
a- Demi-Additionneur
Un tel circuit doit présenter :
Des entrées (les nombres à additionner en binaire).
Une sortie (résultat).
Une retenue.
L’addition de deux nombres d’un bit nous donne le circuit appelé demi-additionneur :
Sa table de vérité est :
A B S R
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1
Où S est la somme et R est la retenue
Avec et
Logigramme :
b- Additionneur Complet
En binaire lorsque on fait une addition, il faut tenir en compte de la retenue entrante
- L’additionneur complet un bit possède 3 entrées :
: le premier nombre sur un bit.
: le deuxième nombre sur un bit.
: la retenue entrante sur un bit.
- Il possède deux sorties :
: la somme.
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: la retenue sortante
Sa table de vérité :
0 0 0 0 0
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 1 0 0 1
1 1 1 1 1
Logigramme :
ai
bi
Ri-1
Si
Ri
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1.4 Comparateur
Un comparateur est un circuit combinatoire qui permet de comparer entre deux nombres binaires A et B.
a- Comparateur sur 1 bit
- Il possède 2 entrées :
A : sur 1 bit.
B : sur 1 bit.
- Il possède 3 sorties :
Fe : égalité (A=B).
Fi : inférieur (A<B)
Fs : supérieur (A>B).
Sa table de vérité :
A B Fi Fe Fs
0 0 0 1 0
0 1 1 0 0
1 0 0 0 1
1 1 0 1 0
Logigramme :
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b- Comparateur sur 2 bits
Il permet de faire la comparaison entre deux nombres A(A1A0) et B(B1B0) chacun sur deux bits.
Sa table de vérité :
A1 A0 B1 B0 Fi Fe Fs
0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 1 1 0 0
0 0 1 0 1 0 0
0 0 1 1 1 0 0
0 1 0 0 0 0 1
0 1 0 1 0 1 0
0 1 1 0 1 0 0
0 1 1 1 1 0 0
1 0 0 0 0 0 1
1 0 0 1 0 0 1
1 0 1 0 0 1 0
1 0 1 1 1 0 0
1 1 0 0 0 0 1
1 1 0 1 0 0 1
1 1 1 0 0 0 1
1 1 1 1 0 1 0
Sachant que les sorties d’un comparateur 1 bit sont les suivantes :
Donc les sorties d’un comparateur 2 bits sont comme suit :
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c- Comparateur 2 bits avec des entrées de mise en cascade
On remarque que :
- Si A2 > B2 alors A > B
- Si A2 < B2 alors A < B
- Par contre si A2=B2 alors il faut tenir compte du résultat de la comparaison des bits du rang
faible.
- Pour cela, on rajoute au comparateur des entrées qui nous indiquent le résultat de la
comparaison précédente.
- Ces entrées sont appelées des entrées de mise en cascade.
- Il va avoir une entrée de supérieur, une entrée d’inférieur et une entrée d’égalité
Le schéma général d’un tel comparateur est :
A B
Ecs
Ece
Eci
Fs Fe Fi
Comparateur
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Si on veut réaliser un comparateur 2bits avec 2 comparateur 1 bit avec des entrées mises en cascade :
La table de vérité correspondante est :
Fs=1 si (A1>B1)ou (A1=B1 et A0>B0) or la fonction de sortie de A0>B0 est Ecs=1
Fi=1 si (A1<B1)ou(A1=B1 et A0<B0) or la fonction de sortie de A0<B0 est Eci=1
Fe=1 si (A1=B1 et A0=B0) or la fonction de sortie de A0=B0 est Ece=1
Les entrées en cascade Ecs, Ece et Eci sont des sorties d’un comparateur 1 bit des bits du rang faible.
A1 A0 B1 B0 Ecs Ece Eci Fs Fe Fi
0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 A1=B1 et A0=B0
A1=B1 et A0<B00 0 0 1 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 X X X 0 0 1 A1<B1 → A<B
0 0 1 1 X X X 0 0 1
0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 A1=B1 et A0>B0
A1=B1 et A0=B00 1 0 1 0 1 0 0 1 0
0 1 1 0 X X X 0 0 1 A1<B1 → A<B
0 1 1 1 X X X 0 0 1
1 0 0 0 X X X 1 0 0 A1>B1 →A>B
1 0 0 1 X X X 1 0 0
1 0 1 0 0 1 0 0 1 0 A1=B1 et A0=B0
A1=B1 et A0<B01 0 1 1 0 0 1 0 0 1
1 1 0 0 X X X 1 0 0 A1>B1 →A>B
1 1 0 1 X X X 1 0 0
1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 A1=B1 et A0>B0
1 1 1 1 0 1 0 0 1 0 A1=B1 et A0=B0
A0 B0A1 B1
Fs0 Fe0 Fi0
Fs1 Fe1 Fi1
Comparateur
Comparateur
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1.5 Multiplexeur
Définition : le multiplexage consiste à envoyer sur une même ligne de transmission des informations
provenant de sources différentes. Exemple : ligne téléphonique
Principe : Un multiplexeur (MUX) est généralement un circuit constitué d’un ou plusieurs qui reçoit N
entrées et transmet par sa sortie une de ses entrées au choix. Pour sélectionner cette entrée le
multiplexeur reçoit une adresse codée. On pourra de plus trouver une entrée de validation.
Un multiplexeur dispose de :
2n
entrés.
1 sortie.
N lignes de sélections (d’adresse)
1 validation.
a- Multiplexeur 2x1
Ce multiplexeur dispose de :
21
entrées E1 et E0
1 sortie S
1 ligne de commande ou de sélection C
1 validation V
Sa table de vérité :
V C S
1 0 E0
1 1 E1
0 X 0 MUX non validé
Sa fonction de sortie est :
E1 E0
V C
S
MUX 2x1
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Logigramme :
b- Multiplexeur 4x1
Ce multiplexeur à 4 entrées, appelé aussi MUX 4x1
Ce multiplexeur dispose de :
4 entrées de données E0, E1, E2 et E3
2 entrées d’adresses A0 et A1
1 sortie S
1 entrée de validation V.
Le multiplexeur consiste à envoyer sur une même ligne de transmission des informations provenant des
sources differentes.
S=E0 si A0=0 et A1=0 et V=1
S=E1 si A0=1 et A1=0 et V=1
S=E2 si A0=0 et A1=1 et V=1
S=E3 si A0=1 et A1=1 et V=1
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Sa table de fonctionnement est la suivante :
V A1 A0 S
1 0 0 E0
1 0 1 E1
1 1 0 E2
1 1 1 E3
0 X X 0 MUX non validé
Equation de S :
Les lignes d’adresse (de séléction ou de commande ) determinent quelle entrée se retrouve en sortie ; de ce
faite, on dira qu’un multiplexeur est un sélécteur de données .
Exercice : verifier que le Multiplexeur 4x1 peut etre obtenu par 3 Multiplexeur 2x1.
Solution :
Prenons l’equation de sortie du MUX 4x1 en le supposant valide :
Or : est un MUX 2x1 avec E0 et E1 comme etant les entrées, A0 la ligne de
commande.
De même pour : est un MUX 2x1 avec E2 et E3 comme etant les entrées, A0 la ligne
de commande.
Circuit :
E3 E2 E1 E0
A0
A1
S
MUX 2X1 MUX 2X1
MUX 2X1
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c- Multiplexeur 8X1 (MUX 8x1)
Ce multiplexeur dispose de :
23
= 8 entrées de données E0, E1, E2,E3,E4,E5,E6 et E7
3 entrées d’adresses A0 , A1 et A2
1 sortie S
1 entrée de validation V.
Sa table de fonctionnement est :
V A2 A1 A0 S
1 0 0 0 E0
1 0 0 1 E1
1 0 1 0 E2
1 0 1 1 E3
1 1 0 0 E4
1 1 0 1 E5
1 1 1 0 E6
1 1 1 1 E7
0 X X X 0 MUX non validé
Execice 1 : verifier qu’on peut obtenir un MUX 8x1 en utilisant 2 MUX 4x1 et 1 MUX 2x1
Solution : prenons l’expression algébrique S d’un MUX 8x1
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Exercice 2:
Réaliser un additionneur complet 1 bit avec des multiplexeur 8x1.
d- Mulriplexeur 16x1
Ce multiplexeur dispose de :
24
=16 entrées de données E0, E1,…, E14, E15.
4 entrées d’adresses A0, A1, A2, A3
1 sortie S.
1 entrées de validation
1.6 Démultiplexeur
Il joue le rôle inverse d’un multiplexeur , il permet de faire passer une information dans l’une dessortes
selon les valeurs des entrées de commandes.
Il possède :
Une seule entrée
2n
sorties.
n entrées de selections ( commandes)
a- Démultiplexeur 1x2
Appelé aussi DMUX 1x2.
Ce DMUX possede :
1 entrée E
2 sorties S0 et S1
1 ligne de commande C
1 entrée de validation
E7 E6 E5 E4 E3 E2 E1 E0
A0
A1
MUX 4x1 MUX 4x1
MUX 2x1
A2
S
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Sa table de vérité :
V C S0 S1
1 0 E 0
1 1 0 E
0 X 0 0 DMUX non validé
Sa fonction de sortie est :
b- Démultiplexeur 4x1
Un Démultiplexeur à 4 sorties, appelé aussi DMUX 4x1
Ce démultiplexeur possède :
1 seule entrée.
1 entrée de validation.
4 sorties
2 entrées de commandes.
Le démultiplexage consiste à répartir sur plusieurs lignes des informations qui arrivent en série sur une
même ligne.
S0=E si A0=0 et A1=0 et V=1
S1=E si A0=1 et A1=0 et V=1
S2=E si A0=0 et A1=1 et V=1
S3=E si A0=1 et A1=1 et V=1
E
V C
S1 S0
DMUX 2x1
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Sa table de fonctionnement est :
V A1 A0 S0 S1 S2 S3
1 0 0 E 0 0 0
1 0 1 0 E 0 0
1 1 0 0 0 E 0
1 1 1 0 0 0 E
0 X X 0 0 0 0 DMUX non validé
Les équations de sorties :
c- Demultiplexeur 1x8
Est un demultiplexeur à 8 sorties
Ce multiplexeur possede :
1 entrée de données E,
3 lignes d’adresse (de séléction ou de commande) A0, A1 et A2,
1 ligne de validation V et
8 sorties S0, S1, S2, S3, S4, S5, S6 et S7
S0
S1
S2
S3
S4
S5
S6
S7
V
E
A0
A1
A2
DMUX 1x8
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1.7 Décodeur
Définition 1 : C’est un circuit logique comportant n entrées et 2n
sorties. Lorsque le signal de validation est actif,
seule la sortie dont le numéro correspond à la valeur binaire affichée sur l’entrée est active. Toutes les autres sont
inactives.
Définition 2 : Un décodeur est circuit combinatoire qui traduit l’information binaire presente sur n lignes
d’entrées et l’utilise pour mettre à l’etat 1 l’une et seulement de ses 2n
lignes de sortie. Un décodeur est
dit de type n vers 2n
.
Définition 2 : C’est un circuit logique comportant n entrées et 2n
sorties. Lorsque le signal de validation
est actif, seule la sortie dont le numéro correspond à la valeur binaire affichée sur l’entrée est active.
Toutes les autres sont inactives.
Exemple :
Nous pouvons citer le clavier d’une porte automatique
Le décodeur BCD/Afficheur 7 segments.
Le décodeur est un circuit très employé dans les microprocesseurs. Son rôle est de sélectionner entre
autres, une adresse précise de mémoire parmi un lot important d’adresses différentes.
Supposez qu’il faille aller chercher dans une mémoire d’une capacité de 1024 mots, un mot donné situé
à une adresse bien précise. Il n’est pas question d’adresser les 1024 mots différents contenus dans la
mémoire. Cela nécessiterait 1024 fils. Pour résoudre ce problème il ne faut relier le microprocesseur que
par 10 fils, car c’est un mot de 10 bit qui permet d’adresser 1024 places (210
= 1024). Il nous faudra alors
un décodeurs 10 entrées et 1024 sorties
a- Décodeur 2 vers 4 ou 1 parmi 4
Ce décodeur possède :
2 entrées A et B
4 sorties D0, D1, D2, D3
V
A
B
D0
D1
D2
D4
Décodeur
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Sa table de vérité :
V A B D0 D1 D2 D3
0 x x 0 0 0 0
1 0 0 1 0 0 0
1 0 1 0 1 0 0
1 1 0 0 0 1 0
1 1 1 0 0 0 1
Les équations de sortie :
Logigramme
b- Décodeur 3 vers 8 ou 1 parmi 8
Ce décodeur possède :
3 entrées A, B et C
8 sorties D0, D1, D2, D3, D4, D5, D6, D7
V
A
B
C
D0
D1
D7
Décodeur
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Table de vérité :
V A B C D0 D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7
0 X X X 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0
1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0
1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0
1 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0
1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
1 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0
1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0
1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1
Ses equations de sortie :
1-8 Codeur (ou l’encodeur)
Le codeur réalise la fonction inverse du décodeur, c'est-à-dire à une entrée active (etat 1), parmi les
2n
entrées, il fait correspondre en sortie un code sur n lignes (bits).
Un encodeur est système qui comporte N lignes d’entré et n lignes de sorties. Lorsqu’une des lignes d’entré est
activité l’encodeur fournit en sortie un mot de n bit correspondant au codage de l’information identifié par la ligne
activée.
a- Codeur élémentaire à 2bits : 4 vers 2 ou bien 4→2
Il possede :
4 entrées
1 ligne de validation
2 sorties
V
D0
D1
D2
D4
Codeur
A
B
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Table de vérité
V D0 D1 D2 D3 A B
0 0 0 0 0 X X
1 1 0 0 0 0 0
1 0 1 0 0 0 1
1 0 0 1 0 1 0
1 0 0 0 1 1 1
Les équations de sortie :
A=D2+D3 ; B=D1+D3
Logigramme :
les lignes d’entrées (D0 à D3) sont toujours à l’état 0 sauf une d’entre elles (etat 1), les sorties (A,B) dont
sont toujours à l’état 0 sauf si une entrée (autre que D0) est activée.
b- Codeur à 3 bits : 8 vers 3 ou bien 8→3
D0
D1
D7
Codeur
A
B
C
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Table de vérité :
V D0 D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 A B C
0 0 0 0 0 0 0 0 0 X X X
1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1
1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0
1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1
1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0
1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1
1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0
1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1
Les équations de sortie :
A= D4+D5+D6+D7
B=D2+D3+D6+D7
C=D1+D3+D5+D7
c- Transcodeur
Definition : Un transcodeur est un circuit combinatoire qui permet de faire passer une information
écrite dans le code C1 sur n lignes à un autre code C2 sur n lignes.
les deux plus importantes applications des transactions sont : le conversion de code et l’affiichage par
segment.
Exemple : conversion de code : transcodeur Gray- Binaire
Pour passer d’un code à un autre, on utilisera un convertisseur de code.
Cherchons le circuit d’un transcodeur qui permet de convertir le code Gray à 3 bits en code binaire.
La table de conversion Gray-Binaire est donnée par le tableau suivant :
Gray Binaire
G2 G1 G0 B2 B1 B0
0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 1
0 1 0 0 1 1
0 1 1 0 1 0
1 0 0 1 1 1
1 0 1 1 1 0
1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 1
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On utilisera le tableau de Karnaugh pour obtenir l’expression logique simplifiée de Bi
Expression de B2
G1G0
G2
00 01 11 10
0 0 0 0 0
1 1 1 1 1
Expression de B1
G1G0
G2
00 01 11 10
0 0 0 1 1
1 1 1 0 0
Expression de B0
G1G0
G2
00 01 11 10
0 0 1 0 1
1 1 0 1 0
Logigramme
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Chapitre 2 : Introduction à l’Architecture des ordinateurs
2.1 Introduction
Le mot «ordinateur» a été créé en 1955 pour designer une machine capable, dans la limite de
ses capacités en espace mémoire (nécessairement finies) et en vitesse de calcul, d'exécuter n'importe
quel algorithme qu'on lui fournit sous forme de programme, sur n'importe quelle donnée discrète,
qu'on lui fournit également.
Il se distingue ainsi fondamentalement d'une simple machine à calculer par sa capacité
à enchaîner plusieurs opérations en suivant des instructions paramétrables. Toute la difficulté de
conception d'un ordinateur vient donc de cette nécessité de lui faire exécuter des suites d'opérations,
en synchronisant l'action de ses différents composants.
C’est une machine qui traite l’information fournie par un composant d’entrée suivant un
programme et délivre une information sur un composant de sortie
2.2 Les composants d’un ordinateur
Le cœur d'un ordinateur est constitué :
D’une Unité Centrale (UC), ou «microprocesseur» ;
Des mémoires, parmi lesquelles on distingue plusieurs types :
o La mémoire ROM (Read Only Memory : mémoire à accès en lecture seule) : ensemble de bits
dont l'état est fixé une fois pour toute, lors de la construction de l'ordinateur. Elle sert à stocker
des informations permanentes (procédures de démarrage...) ;
o La mémoire RAM ou «mémoire vive» (Random Access Memory : mémoire à accès aléatoire) :
ensemble de bits modifiables à volonté, où se trouvent stockées les données sur lesquelles
travaille l'ordinateur. Cette mémoire est volatile, c'est-à-dire qu'elle ne conserve les données
que tant que la machine est sous tension. La mémoire vive des meilleurs ordinateurs actuels
atteint 1Giga-octet.
o les mémoires secondaires ou auxiliaires : ce sont des dispositifs permettant de stocker des bits
de façon stable (qui reste fixée même si on éteint la machine) tout en étant généralement
modifiable. On peut inclure parmi elles les disques durs, les disquettes, les bandes
magnétiques, les clés USB... La capacité des disques durs actuels se compte en Giga-octets.
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Les autres composants sont donc :
soit des périphériques d'entrée, c'est-à-dire permettant à un utilisateur extérieur de fournir des
informations (données/programmes) à la machine sous forme numérique : souris, clavier,
scanner, joystick, appareil photo numérique, caméscope numérique... Ces dispositifs peuvent
tous être conçus comme des numériseurs puisqu'ils transforment un comportement (l'appui sur
la touche d'un clavier, le mouvement de la souris) ou un objet (une photo analogique pour le
scanner, un paysage pour les appareils de prise de vue numérique !) en une suite de bits.
soit des périphériques de sortie, c'est-à-dire permettant de visualiser ou de transmettre des
données internes à l'extérieur : écran, imprimante, IPod, vidéo-projecteur... A l'inverse des
numériseurs, ces dispositifs traduisent des suites de bits en information interprétable par les
humains.
La logique de cette organisation est donc celle de la figure suivante :
Figure 1 : Organisation générale d'un ordinateur
2.3 L'architecture de Von Neumann
Entrons maintenant dans l'organisation interne du cœur de notre ordinateur.
Si Turing peut être considéré comme le père de l'informatique théorique, l'homme à l'origine de la
conception des ordinateurs actuels est John Von Neumann. Von Neumann, né en Hongrie, était un très
grand mathématicien, ayant laissé sa trace dans de nombreux domaines, y compris en physique
(quantique) et en économie (théorie des jeux). D'origine juive, il a émigré aux Etats Unis dans les
années 1930. En 1935, il a accueilli dans son Université de Princeton, pour un stage universitaire, un
certain Alan Turing. Les deux hommes se connaissaient donc mais n'ont jamais pour autant travaillé
ensemble à la réalisation d'un ordinateur. Pendant la guerre, Von Neumann, a participé au projet
«Manhattan», qui a donné lieu à la bombe atomique américaine, en se consacrant particulièrement
aux calculs balistiques. Sensibilisé par cette expérience à l'intérêt des calculateurs automatiques, il a
ensuite travaillé avec des ingénieurs à la conception d'un tel calculateur. En 1945, il a écrit à leur
intention un rapport où il détaillait les principes qui devaient selon lui présider à la réalisation d'une
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machine universelle (un ordinateur, donc). Ces principes sont depuis connus sous le nom
«d'architecture de Von Neumann», et sont ceux encore utilisés de nos jours pour la conception des
ordinateurs actuels.
Le schéma général (très simplifié) de l'architecture de Von Neumann est celui de la figure suivante :
Figure 2 : Architecture de Von Neumann
Les deux innovations majeures introduites par Von Neumann par rapports aux calculateurs existant à
son époque sont, ainsi, l'intégration :
d'une «unité de commande» qui donne les ordres et synchronise les opérations ;
d'une mémoire centrale interne permettant de stocker aussi bien des données que des
programmes.
Pour bien comprendre comment fonctionne un ordinateur, il nous faut détailler chacun des
composants de cette architecture.
2.3.1 La mémoire centrale (RAM)
La mémoire vive d'un ordinateur est composée d'un ensemble de «mots mémoire», qui sont
des suites de bits de taille fixe. Chaque mot mémoire est identifié par son «adresse». Celle-ci est
indispensable pour référencer chaque mot mémoire et ainsi retrouver ce qui a été préalablement
stocké dans l'un d'eux. L'adresse est simplement un code, donc une autre suite de bits. Le nombre de
bits réservé au codage de l'adresse doit évidemment être suffisant pour permettre d'associer une
adresse différente à chaque mot mémoire. La figure suivante montre un exemple de mémoire RAM
(ultra simple) constituée de 16 mots mémoire de 2 octets chacun (le contenu de la mémoire n'est pas
représenté). Chaque mot mémoire a donc une adresse comprise entre 0 et 15.
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Figure 3 : Structure d'une RAM élémentaire
Une particularité fondamentale de la mémoire centrale, dans l'architecture de Von Neumann, c'est
qu'elle sert à stocker indifféremment aussi bien des bits codant des données que des bits codant des
traitements, des instructions. Il n'y a pas de distinction entre les deux, pas de séparation. Cette
capacité à coder avec des 0/1 aussi bien des données que des traitements, c'est le fondement de
l'informatique.
2.3.2 L'unité de commande
Elle est composée de deux «registres». Un registre est simplement une petite unité de mémoire
vive (un ensemble de bits, donc, encore !), d'accès rapide. Les deux registres de l'unité de commande
sont :
le compteur ordinal (ou CO) : ce registre sert à stocker en permanence l'adresse où se trouve en
mémoire centrale interne l'instruction en train d'être exécutée (on dit aussi «l'instruction
courante»). Sa taille coïncide donc avec la taille des adresses de la mémoire (4 bits dans notre
exemple) ;
le registre d'instruction (ou RI) : il sert à stocker en permanence l'instruction en train d'être
exécutée (ou «instruction courante»). Sa taille est donc la même que celle d'un mot mémoire.
On peut représenter l'unité de commande de notre machine rudimentaire comme dans la figure
suivante :
Figure 4 : Structure de l'unité de commande
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Détaillons maintenant de quoi est composée une instruction élémentaire, telle qu'elle peut être
stockée dans un mot mémoire ou dans le registre d'instruction. Une telle instruction est en fait
constituée de 4 parties. Dans notre exemple, chaque partie tiendra donc sur ½ octet soit 4 bits.
Nous détaillerons simplement le codage des instructions élémentaires de type arithmétique (addition,
soustraction, multiplication, division). Les 4 parties du code de l'instruction ont alors la signification
suivante : :
Code instruction Adresse donnée1 Adresse donnée2 Adresse résultat
la première partie « code instruction » : est le code de l'opération à effectuer. Dans notre
exemple, nous nous contenterons des 4 opérations arithmétiques de base et nous nous fixons
la convention suivante : 0000 code l'addition, 0001 la multiplication, 0010 la soustraction et
0011 la division. Il reste des codes disponibles pour d'autres opérations possibles.
la deuxième et la troisième partie, notées « Adresse donnée1 » et « Adresse donnée2 » :
contiennent l'adresse mémoire où se trouvent stockées respectivement la première et la
deuxième donnée (dans cet ordre) sur lesquelles l'opération arithmétique doit être effectuée ;
la quatrième partie, notée « Adresse résultat » : est l'adresse mémoire où doit être stocké le
résultat de l'opération.
Ainsi, par exemple, «0011 1001 0011 0001» est l'instruction d'effectuer une division (code 0011) entre
le nombre stocké dans le mot mémoire d'adresse 9 (code 1001) et celui stocké à l'adresse 3 (code
0011) et de stocker le résultat dans le mot mémoire d'adresse 1 (code 0001).
2.3.3 L'horloge
L'horloge de l'Unité Centrale est un métronome électronique qui lance des «tops» ou
« impulsions » à intervalles de temps réguliers. Ces «tops d'horloge» donnent la cadence à laquelle
travaille l'ordinateur et permettent à l'ensemble des composants de l'Unité Centrale de se
synchroniser.
Plus les tops sont rapprochés, plus l'ordinateur est rapide. La fréquence de l'horloge se compte en
nombre de tops par secondes, dont l'unité de mesure est le Hertz, ou plutôt le Mega-Hertz MH (1MH =
106
Hertz
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2.3.4 L'unité de traitement
L'unité de traitement est le composant qui exécute les calculs. Il est lui-même composé de :
Trois registres, servant respectivement à stocker les données (que nous notons donnée 1 et
donnée 2) d'une opération arithmétique et son résultat : leur taille est celle d'un mot mémoire
(2 octets dans notre exemple) ;
L'Unité Arithmétique et Logique (UAL) capable, quand on lui fournit le code d'une opération
arithmétique à exécuter, de prendre les contenus des deux premiers registres (ceux contenant
les données 1 et 2) et de remplir le troisième registre avec le résultat de cette opération.
L'unité de traitement se représente habituellement comme dans la figure suivante :
Figure 5 : Structure de l'unité de traitement
L'UAL est ainsi la «machine à calculer» de l'ordinateur (dans notre exemple : simplement les 4
opérations arithmétiques de base).
2.3.5 Les bus
Les flèches reliant les composants entre eux sont en fait des ensembles de fils permettant de
transporter plusieurs bits en parallèle. On les appelle pour cela des bus.
Dans le schéma de la figure 1, figurent ainsi 3 bus dont les noms désignent le type de données
qu'ils transportent. Le bus «ordres» sert à transmettre les demandes d'exécution d'opérations de
l'unité de commande vers l'unité de traitement. Le bus «instructions» fait transiter les instructions
élémentaires des mots mémoire vers le registre d'instruction de l'unité de commande, et le bus
«données/résultats» fait circuler (dans les deux sens) le contenu des mots mémoires entre la mémoire
et les différents registres de l'unité de traitement.
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Ces différents bus peuvent contenir un nombre de fils différent. Le nombre de fils du bus de
données/résultats détermine la capacité du microprocesseur. Un «microprocesseur 32 bits» contient
donc un bus données/résultats composé de 32 fils.
2.4 Le cycle d'exécution d'une instruction
Supposons maintenant que la mémoire centrale de notre ordinateur contienne un programme et
des données, et que l'on souhaite exécuter ce programme sur ces données. Lancer cette exécution
revient à mettre dans le compteur ordinal (CO) l'adresse où se trouve stockée la première instruction
du programme. A partir de là, le programme est exécuté étape par étape, instruction par instruction.
L'exécution d'une instruction se fait suivant un cycle comprenant 3 phases :
phase 1 : L'instruction courante, dont l'adresse est stockée dans le CO, est recopiée dans le
registre d'instruction (RI) en transitant par le bus «instructions» ;
phase 2 : cette instruction courante est décodée à destination de l'UAL ; ainsi le bus «ordres»
transfère le code de l'opération (les 4 premiers bits) et le bus «données/résultats» transfère
dans les registres appelés «donnée 1» et «donnée 2» le contenu des mots mémoire se trouvant
aux adresses référencées dans l'instruction ;
phase 3 : l'UAL exécute l'opération qui lui est demandée en mettant à jour son registre
«résultat» et transfère ce résultat dans la mémoire centrale, à l'adresse référencée dans
l'instruction, en utilisant le bus «données/résultats» ; par ailleurs le CO est automatiquement
incrémenté (c'est-à-dire qu'il est augmenté de 1), pour signifier que l'instruction suivante à
exécuter doit se trouver normalement à l'adresse qui suit immédiatement la précédente. Un
nouveau cycle peut commencer alors pour la nouvelle instruction courante.
Ces cycles sont rythmés par les tops d'horloge, chaque phase correspondant à un nombre fixe de
«tops» successifs. Dans notre exemple, pour la phase 1, qui nécessite de faire transiter l'instruction
courante de la mémoire vers le RI en utilisant le bus d'instruction, 4 tops d'horloge seront nécessaires
(car un mot mémoire fait 16 bits et le bus n'a une capacité que de 4 bits).
Illustrons ce fonctionnement à l'aide d'un exemple complet sur notre ordinateur miniature (seuls les
bits «utiles» de la mémoire et des registres sont donnés). La figure 6 montre la situation de départ, les
trois suivantes montrent l'état de l'ordinateur après l'exécution de chaque phase d'un cycle.
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Figure 6: Situation de départ
Pour aider à la compréhension, on fait à chaque étape figurer en gras les composants actifs à cette
étape.
La figure 7 montre l'état de l'ordinateur à l'issue de la première phase du premier cycle. L'instruction
courante a transité à travers le bus «instructions» et se retrouve désormais dans le registre
d'instruction. Notons que, si le bus «instructions» est composé de 4 fils, comme sur notre schéma,
alors qu'une instruction dans un mot mémoire est stockée sur 2 octets, alors ce transfert a dû se faire,
au mieux, en 4 passages successifs (correspondant chacun à un top d'horloge).
Figure 7 : Premier cycle, phase 1
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La figure 8 montre l'état de l'ordinateur à l'issue de la deuxième phase du premier cycle. Le bus
«ordres» a fait tout d'abord transiter les 4 premiers bits de l'instruction courante à l'UAL, qui a reconnu
que c'était le code d'une addition (l'opération active dans l'UAL est donc l'addition). Les deux suites de
4 bits suivantes correspondent aux adresses en mémoire où l'UAL doit aller chercher les données sur
lesquelles effectuer cette opération. Ces données viennent remplir les registres «donnée 1» et
«donnée 2» de l'UAL en passant pas le bus «données/résultats».
Figure 8: Premier cycle, phase 2
La figure 9 montre l'état de l'ordinateur à l'issue de la troisième et dernière phase du premier
cycle. L'UAL a réalisé l'opération qui lui était demandée et a rempli avec le résultat son registre
«résultat». La dernière partie de l'instruction courante indique l'adresse du mot mémoire où ce
résultat doit être stocké. C'est ce qui est fait en utilisant de nouveau le bus «données/résultats». Par
ailleurs, pour préparer le cycle suivant, le compteur ordinal est augmenté de 1.
Figure 9 : Premier cycle, phase 3
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A l'issue de ce cycle, la première instruction élémentaire a été entièrement exécutée et la
machine est prête à démarrer un nouveau cycle pour exécuter la deuxième (et dernière) instruction du
programme.
La figure 10 montre la situation de l'ordinateur à la fin de l'exécution de ce deuxième cycle (sans
détailler les 3 phases, cette fois). Un nouveau cycle peut commencer, mais nous supposons qu'il n'y a
plus d'information pertinente à l'adresse référencée par le CO (ou il y en a une signifiant «FIN») :
l'exécution du programme est donc terminée.
Figure 10 : Situation à l'issue du deuxième cycle
Mais quel programme, finalement, notre ordinateur a-t-il effectué, sur quelles données, et pour
trouver quel résultat ? Reprenons le fil de cet exemple.
la première instruction commandait l'exécution d'une addition entre 2 nombres stockés en
mémoire que nous appellerons respectivement «nombre 1» et «nombre 2» ; le résultat étant
«nombre 3» ;
la deuxième instruction demandait de multiplier «nombre 3» (donc, le résultat intermédiaire
précédent) par un nouveau nombre, disons «nombre 4», pour donner le résultat final.
Le programme, l'algorithme réalisait donc l'opération composée suivante :
Nombre 1 + nombre 2 = nombre 3
Nombre 3 * nombre 4 = résultat
ou encore : résultat = (nombre 1 + nombre 2 ) * nombre 4
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Les nombres 1, 2 et 4 sont les données sur lesquelles le programme a été exécuté. Nombre 3 est
un résultat intermédiaire et le résultat final est noté «résultat». En fait, l'algorithme composé des 2
instructions exécutées par l'ordinateur réalise le programme en C suivant : v=(x+y)*z ;
La valeur réelle des nombres sur lesquels le calcul a été effectué dépend de ce qui est stocké dans la
mémoire aux adresses utilisées par le programme. Dans notre exemple, elles valaient respectivement
(en décimal) : x=5, y=14 et z=2. La valeur du résultat final de notre exécution est donc : (5 + 14) * 2 =
38.
Sur la figure 6, les deux mots mémoire présents aux adresses 0001 et 0010 respectivement
contenaient des instructions, tandis que les mots mémoire dont les adresses étaient 1011, 1100 et
1101 contenaient des données. L'exemple a aussi montré comment l'enchaînement de plusieurs
opérations élémentaires pouvait permettre de réaliser une opération plus complexe.
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Chapitre 3 : les circuits séquentiels – les Bascules
Introduction
La mémoire de l’ordinateur stocke les données et les instructions du programme en cours
d’exécution. Pour réaliser cette mémoire, des circuits dits de mémorisation sont utilisés. Pour
mémoriser un bit (0 ou 1), il faut utiliser un circuit capable de se souvenir de la valeur qu’il a
enregistrée.
Ces circuits sont appelés circuits séquentiels. A l’inverse des circuits combinatoires, la valeur
de sortie d’un circuit séquentiel ne dépend pas que des variables d’entrée, mais dépend aussi de la
valeur de sortie antérieure.
« La logique combinatoire présente des sorties qui, à un instant donné, ne dépendent que des valeurs
présentes sur les entrées. La logique séquentielle prend en considération les conditions antérieures à l'instant
donné, ce qui permet de réaliser des dispositifs à mémoire. »
3.1 Exemple
On prend un exemple d’un poste Marche/Arrêt qui commande le fonctionnement d’un
moteur. Une action momentanément sur le bouton « Marche » met le moteur en fonction aussi
longtemps que le bouton poussoir « Arrêt » n’est pas actionné. Dans le tableau suivant, on remarque
que les variables d’entrée des étapes 1 et 3 ont la même valeur mais l’état de sortie est différent. Un
dispositif de mémoire à maintenir le moteur en marche. Il devient donc impossible de construire une
table de KARNAUGH comme en logique combinatoire et de réaliser le circuit à l’aide des simples portes
logiques.
Etape Bouton « Marche » Bouton « Arrêt » Moteur
1 0 0 0
2 1 0 1
3 0 0 1
4 0 1 0
5 0 0 0
En logique combinatoire, la sortie dépend directement des entrées. Par contre dans le tableau, on
remarque que les variables d’entrée des étapes 1 et 3 ont la même valeur (bouton M =0 et bouton
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A=0) mais la valeur de la sortie est différente ; donc il s’agit d’une logique séquentielle dont la sortie
dépend de l’état de sortie précédente.
3.2 Définition d’un circuit séquentiel
Un circuit séquentiel est composé d’un circuit combinatoire et de dispositifs à mémoire appelés
bascules.
On distingue 2 types de circuits séquentiels :
les circuits séquentiels synchrones.
les circuits séquentiels asynchrones.
La différence fondamentale entre ces deux catégories se situe dans l'introduction de la notion de
temps dans les circuits :
Un circuit logique séquentiel synchrone incorpore une horloge qui sert à enclencher les
actions,
Les circuits logiques séquentiels asynchrones n'en présentent pas.
L’horloge est une variable logique qui successivement passe de 0 à 1 et de 1 à 0 d’une façon
périodique (c’est-à-dire le passage se répète identiquement).
Cette variable est utilisée souvent comme une entrée des circuits séquentiels appelés circuits
synchrones. L’horloge est notée par H ou CK (clock
Circuit
séquentiel
synchrone
E0
E1
H
S0
S1
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La fréquence f : , la fréquence est en hertz
Lorsqu’un circuit séquentiel n’a pas d’horloge comme variable d’entrée ou si le circuit fonctionne
indépendamment de cette horloge alors ce circuit est asynchrone.
3.3 Les Bascules
La bascule est un circuit bistable pouvant prendre deux états logiques "0" ou "1". L'état de la
bascule peut être modifié en agissant sur une ou plusieurs entrées. Le nouvel état de la bascule
dépend de l'état précédent, c'est l'élément de base des circuits séquentiels. La bascule peut conserver
son état pendant une durée quelconque, elle peut donc être utilisée comme mémoire.
Une bascule est un élément capable de stocker (mémoriser) un bit et de le restituer au temps voulu.
Les Bascules sont les circuits de bases de la logique séquentielle.
Une Bascule peut posséder une horloge (synchrone) ou non (asynchrone)
Chaque Bascule possède des entrées et 2 sorties et
Une Bascule possède la fonction de mémorisation et de basculement
Circuit
séquentiel
asynchrone
E0
E1
S0
S1
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: est la variable de sortie de la bascule. Elle fournit l’état de la bascule. Si , on dit que l’état de
la bascule est à 1. Sinon, l’état de la bascule est à 0.
: C’est l’inverse ou le complément de la sortie
Nom de la bascule : Un nom est associé à chaque bascule, il indique les entrées de la bascule en
question.
Il existe quatre Bascules de base :
Bascule R S
Bascule J K
Bascule D
Bascule T
3.3.1 Bascule R-S asynchrone
La bascule R-S est une bascule asynchrone (sans entrée d’horloge). C’est la bascule élémentaire,
qui constitue la base de tous les autres types de bascules. La bascule R-S peut être réalisée avec des
portes NOR ou avec des portes NAND.
Ce circuit possède deux entrées (R,S) et deux sorties , . Est toujours le complément
Les lettres R et S proviennent des initiales de deux mots anglo-saxons:
R : signifiant Reset qui veut dire replacer (mise à zéro),
S : signifiant Set qui veut dire placer (mise à un)
Logigramme :
Bascule R-S : portes NOR Bascule R-S : portes NAND
Pour comprendre le fonctionnement de la bascule R-S, on va étudier le comportement des variables
de sorties en fonction des entrées R et S.
Nom de la
bascule
Entrées de la
bascule
Sorties de la
Bascule
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Pour cela, on désigne par :
: la variable de sortie à l’instant t (l’état présent de la bascule)
: la variable de sortie à l’instant t+1 (l’état futur de la bascule)
a- Quand S=R=0
On suppose que , dans ce cas on aura le schéma suivant :
Ce schéma montre bien que, lorsque , la variable de sortie de la porte NOR inferieur est à 1
. Donc on aura .
Du moment que , la variable de sortie de la porte NOR supérieur sera à 0
et on a .
Ainsi, on a : . On dit, alors que l’état de la bascule est stable (ne change pas)
On suppose que , dans ce cas on aura le schéma suivant :
(
Dans ce cas, aussi, on a
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b- Quand S passe à 1 ( S=1 , R=0)
Dans le cas où , on aura le schéma suivant :
A l’instant t A l’instant t+1
On en conclut que, quand S passe à 1, la variable de sortie est mise à 1 (
Dans le cas où , on aura le schéma suivant :
A l’instant t A l’instant t+1
On remarque que la variable de sortie ne change pas d’état (
Remarque : voyons ce qui se passe si on remet S à 0
A l’instant t A l’instant t+1
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On voit bien que le fait de remettre S à 0 n’a aucun effet sur la variable de sortie qui reste toujours à
1. C’est comme si la bascule se souvenait de son état antérieur.
Conclusion : On en conclut que, quand la variable d’entrée S passe à 1, la variable de sortie garde son
état si elle est à 1, sinon, elle prend la valeur 1.
c- Si R passe à 1 et S=0
Dans le cas où , on aura le schéma suivant :
A l’instant t A l’instant t+1
Le schéma montre bien que la variable de sortie ne change pas d’état, mais garde l’état 0
( ).
Dans le cas où , on aura le schéma suivant :
A l’instant t A l’instant t+1
Le schéma montre que la variable de sortie change d’état prend l’état 0 ( ).
Conclusion : Lorsque R passe à 1, la variable de sortie maintient son état si elle est à 0, sinon,
elle est remise à 0.
Remarque : voyons, maintenant, le comportement de la bascule quand R est remis à 0
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A l’instant t A l’instant t+1
On voit que le fait de remettre R à 0 n’a aucun effet sur l’état de la bascule, elle garde toujours l’état 0.
On dit que la bascule se souvenait de son état antérieur.
d- Si S et R passe à 1 simultanément
A l’instant t A l’instant t+1
Si , à l’instant t+1, le circuit fournit la variable de sortie
A l’instant t A l’instant t+1
Si , à l’instant t+1, le circuit fournit la variable de sortie
Conclusion : lorsque R et S passent à 1, la variable de sortie peut prendre l’un des états 1 ou 0. On dit
alors, que l’état de la bascule est indéterminé, il peut être à 1, comme il peut être à 0.
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On peut résumer le comportement de la bascule R-S, par la table de vérité suivante :
Etats présents état futurs
R S
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1
(Mise à 1)0 1 1 1
1 0 0 0
(Remise à 0)1 0 1 0
1 1 0 X
Etats indéterminés1 1 1 X
Cette table est appelée table caractéristique de la bascule R-S
A partir de cette table, on peut déduire l’expression algébrique de , pour obtenir la fonction
simplifiée, on utilise un tableau de KARNAUGH :
RS 00 01 11 10
0 0 1 1 1
1 0 0 X X
L’expression simplifiée de est : , cette équation est appelée équation
caractéristique.
On peut représenter la table caractéristique de R-S comme suit :
R S
0 0
0 1 1 0
1 0 0 1
1 1 X X Indéterminé
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Chronogramme de la bascule R-S : avec a=R et b=S
3.3.2 Bascule R S synchrone (RSH)
L’utilisation d’une horloge permet de synchroniser les changements d’état de la bascule. En effet,
il est souvent utile de ne faire changer d’état à une bascule qu’à des instants bien précis.
Le schéma suivant illustre la bascule R-S commandée par une horloge H
A partir de ce schéma, on constate ce qui suit :
Si H=0, les valeurs de R et S n’ont aucun effet sur la bascule. Cette dernière garde l’état antérieur.
Si H=1, à ce moment-là, la bascule se retrouve sous le contrôle de deux variables R et S.
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La table caractéristique de cette bascule synchrone est la suivante :
H R S
0 0 0 0 0
=
L’état de la bascule ne change pas.
Les valeurs de R et S n’ont aucun
effet, tant que H=0
0 0 0 1 1
0 0 1 0 0
0 0 1 1 1
0 1 0 0 0
0 1 0 1 1
0 1 1 0 0
0 1 1 1 1
1 0 0 0 0
=1 0 0 1 1
1 0 1 0 1
= 1 (Mise à 1)1 0 1 1 1
1 1 0 0 0
= 0 (Remise à 0)1 1 0 1 0
1 1 1 0 X
Etats indéterminés1 1 1 1 X
Signal d'horloge: Une bascule synchronisée peut être déclenchée sur le front montant ou sur le
front descendant de l'impulsion d'horloge.
Chronogramme de la bascule RSH : front montant
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3.3.3 Bascule J-K synchrone
La bascule J-K diffère de la bascule R-S du fait que, quand les deux variables d’entrées passent
simultanément à 1, l’état de la bascule n’est pas indéterminé. Ceci peut être obtenu en asservissant les
entrées R et S aux sorties selon le schéma logique indiqué.
Nous avons alors les signaux R et S comme suit :
J-K synchrone avec des portes NOR J-K synchrone avec des portes NAND
Ce qui permet de construire la table de vérité de la bascule J-K suivante :
J K R S
0 0 0 1 0 0 0 1
0 0 1 0 0 0 1 0
0 1 0 1 0 0 0 1
0 1 1 0 1 0 0 1
1 0 0 1 0 1 1 0
1 0 1 0 0 0 1 0
1 1 0 1 0 1 1 0
1 1 1 0 1 0 0 1
En effet, quand J=K=1, on obtient la fonction de complémentation
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La table caractéristique de J-K
J K
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
(Remise à 0)0 1 1 0
1 0 0 1
(mise à 1)1 0 1 1
1 1 0 1
complémentation1 1 1 0
A partir de la table caractéristiques de la bascule J-K, on obtient l’expression de du tableau de
KARNAUGH suivant :
JK 00 01 11 10
0 0 1 0 0
1 1 1 0 1
Ainsi l’équation caractéristique de la bascule J-K est :
D’où la table caractéristique de J-K
A partir de l’équation caractéristique, on peut élaborer la table suivante qui est d’une très grande
utilité lors de la réalisation d’un circuit séquentiel à base de bascules J-K:
J K
0 0
0 1 0
1 0 1
1 1
J K
0 0 0 X La valeur que peut prendre K n’a aucun
effet sur l’état de la bascule
0 1 1 X
1 0 X 1 La valeur que peut prendre J n’a aucun
effet sur l’état de la bascule
1 1 X 1
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3.3.4 La bascule D (Data)
Une autre manière de résoudre le problème d’ambiguïté rencontré avec la bascule R-S lorsque
R=S=1, est de faire en sorte que ce cas ne se présente jamais à l’entrée de la bascule. Pour cela, on
n’utilise qu’une seule variable d’entrée externe D et on parle de la bascule D. Elle est illustrée par le
schéma suivant :
a) Logigramme de la Bascule D asynchrone b) Logigramme de la Bascule D synchrone
la variable d’entrée de la porte NOR inférieur (a) étant égale à , les entrées de la bascule ne peuvent
jamais être identiques c'est-à-dire la bascule D ne traite jamais le cas (0,0) et (1,1).
Si D=1, la bascule passe à l’état 1 (S=1, R=0)
Si D=0, la bascule passe à l’état 0 (S=0, R=1)
La table caractéristique de la bascule D est la suivante :
D H
0 0 0 0
, pas de changement0 0 1 1
0 1 0 0
, la donnée D passe0 1 1 0
1 0 0 0
, pas de changement1 0 1 1
1 1 0 1
, la donnée D passe1 1 1 1
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A partir de cette table, on peut déterminer l’expression algébrique de
DH 00 01 11 10
0 0 1 0 0
1 0 1 1 1
L’équation caractéristique de la bascule D synchrone est
Il existe deux types de bascule D selon le mode de synchronisation :
Bascule D active sur le niveau (bas ou haut) est dite bascule D Latch
Bascule D active sur le front (montant ou descendant) est dite bascule flip-flop ou normale
3.3.4.1 La bascule D-Latch
Les bascules Latchs réagissent sur un niveau d’horloge. Cela revient à dire que ce type de bascule est
déclenché quand l’horloge H=1 (niveau haut) ou quand H=0 (niveau bas).
a- Bascule D-Latch déclenchable au niveau haut (H=1) :
Le schéma standard est comme suit :
Table de vérité correspondante :
H D
0 X
1 0 0 1
1 1 1 0
Cette table de vérité peut être interprétée comme suit :
Si H=0 alors (mémorisation)
Et si H=1 alors . Donc on peut représenter la table de vérité de la manière suivante :
H
0
1
D
H
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On va illustrer le fonctionnement de cette bascule par un chronogramme :
Soit la séquence de bits à se présenter à l’entrée D de la bascule : 00100000100011000000 On va voir
quelle sera la séquence de bits produite à la sortie Q de la bascule :
La séquence de bits en sortie est Q=00000000100011111000
- A l’instant t1 : l’entrée D passe à 1 mais cette entrée n’est pas prise ne compte, car H=0, la
sortie Q ne change pas d’état.
- A l’instant t2 : l’entrée D revient à 0, mais il n’ya toujours pas d’effet sur la sortie car H=0
- A l’instant t3 : l’entrée H passe à 1, mais comme D est à 0, la bascule demeure en position
RESET ( .
- A l’instant t4 : D passe à 1, ce changement d’état se produisant lorsque H=1 et est recopié sur
les sorties de la bascule de telle sorte que celle-ci devient SET ( .
- A l’instant t5 : D revient à 0, ce changement de niveau, intervenant lorsque H=1 et est recopié
sur les sorties de la bascule de telle sorte que celle-ci devient RESET ( .
- A l’instant t6 : D passe à 1, la bascule redevient SET car H=1.
- A l’instant t7 : H passe à 0, la bascule passe en position mémoire.
- A l’instant t8 : D passe à 0 mais ce changement d’état de l’entrée D n’est pas pris en compte par
la bascule car H=0.
- A l’instant t9 : h passe à 1 et comme D est à 0, la sortie Q passe également à 0, la bascule
devient RESET ( .
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b- Bascule D-Latch déclenchable au niveau bas (H=0) :
Le schéma standard est comme suit :
Table de vérité correspondante :
H D
1 X
0 0 0 1
0 1 1 0
Cette table de vérité peut être interprétée comme suit :
Si H=1 alors (mémorisation)
Et si H=0 alors . Donc on peut représenter la table de vérité de la manière suivante :
H
1
0
Exercice : réaliser une bascule D-Latch à l’aide d’un multiplexeur 2 1
En niveau Haut (H=1) En niveau bas (H=0)
3.3.4.1 La bascule D flip-flop (ou Normale)
Ce type de bascule change d’état pendant la transition du signal d’horloge de l’état 0 à1 (Front
Montant) ou lors de la transition de l’état 1 à 0 (Front descendant)
D
H
H
Q
D
0
1
H
Q
D 0
1
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Le schéma standard est comme suit :
Sur Front Montant Sur Front descendant
On considère la séquence 011010011010 présentée à l’entrée D de la bascule.
Le signale appliqué est un signale d’horloge sur Front montant. On va illustré le fonctionnement de la
bascule D par le chronogramme suivant :
3.3.5 La bascule T (Toggle= basculer)
Le schéma fonctionnel de la bascule T est donné par :
La bascule T change d'état si T =1 et ne change pas d’état si T = 0. La Table 1 résume son
fonctionnement. Elle peut être réalisée à partir d’une bascule D de deux manières différentes.
La bascule T s’obtient à partir de la bascule J-K en injectant le même signal dans les entrées J et K.
Cette bascule peut être dotée d’une entrée Horloge
D
H
D
H
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Son fonctionnement est illustré par la table caractéristique suivante :
T
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Cette table nous permet de simplifier la fonction de l’état de sortie comme suit :
La table suivante montre l’entrée T de la bascule pour obtenir les différentes transitions entre l’état
présent et l’état futur.
T
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
- La bascule T s’obtient à partir de la bascule J-K en injectant le même signal dans les entrées J et
K. Cette bascule peut être dotée d’une entrée Horloge, elle fonctionne généralement en front
de l’horloge.
H T
0/1 X
↑ 0
↑ 1
- La bascule T ressemble à une bascule J-K à une seule entrée, son schéma est le suivant :
- Elle peut être aussi obtenue à partir de la bascule D, son schéma est le suivant :
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3.4 Déclenchement d’une bascule
Le déclenchement d’une bascule se traduit par un changement momentané de ses variables
d’entrées.
Cependant, le déclenchement d’en bascule asynchrone diffère du déclenchement d’une bascule
synchrone.
En effet, dans le 1er
cas (asynchrone), la bascule est déclenchée lorsque les signaux appliqués en entrée
changent.
Dans le second cas (synchrone), le déclenchement de la bascule est plus compliqué. Une bascule
synchrone est pilotée par une horloge, de ce fait, le déclenchement d’une telle bascule est provoqué
par des impulsions.
3.4.1 Déclenchement sur niveau
Les entrées sont prises en compte pendant un niveau fixé de l’horloge ( H=1 ou H=0).
Niveau haut : le signale H est utilisé directement (H=1)
Niveau bas : le signale H est utilisé avec un inverseur (H=0)
3.4.2 Déclenchement sur Front
Les entrées sont prises en compte pendant un Front de l’horloge qui est le passage d’un niveau à
autre :
Front montant : le moment de passage du niveau bas au niveau haut
Front descendant : le moment de passage du niveau haut au niveau bas.
3.5 Analyse d’un circuit séquentiel
L’analyse d’un circuit séquentiel est basée sur la théorie des automates finis.
3.5.1 Automate fini
Un automate fini possède un nombre fini d’éléments et de mémoires.
Un automate fini ne peut prendre que 2n
états appelés états internes, où n est le nombre de bits de
mémoire.
On peut caractériser un automate par :
Sa fonction de transfert
Sa table de transition
Son diagramme d’états ou de transition
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3.5.2 Analyse
L’analyse du circuit séquentiel consiste à trouver les équations caractéristiques ou les
diagrammes temporels qui décrivent le travail du circuit séquentiel. En d’autres termes, trouver les
états futurs et les sorties du circuit séquentiel en fonction de ces entrées et ces états présents. On suit
pour une démarche à 5 étapes :
1- Déterminer les équations des entrées aux bascules.
2- Substituer les équations des entrées dans les équations caractéristiques des bascules pour
obtenir les équations de transition.
3- Déterminer les équations des sorties en fonction des entrées et de l’état actuel des
bascules.
4- Etablir la table d’état (dite aussi la table de vérité) du circuit qui contient 4 colonnes
montrant l’état actuel des bascules, les entrées, les états futures et les sorties.
5- Déduire le diagramme de transition du circuit qui est une autre forme de la table d’état :
dans ce diagramme, l’état est présentée comme un cercle et les transitions (déclenchées
par l’horloge) entre états sont représentées par des flèches qui se dirigent d’un cercle à
l’autre montrant les conditions de passage (entées/sorties)
Exemple 1 : Analyser le circuit suivant :
Les étapes d’analyse :
Le circuit est composé de deux bascules D Notées et
A représente l’état actuel de la bascule et A+ représente l’état future
B représente l’état actuel de la bascule et B+ représente l’état future
1- Déterminons les équations des entrées des bascules :
Etat i Etat k
Entrée/sortie
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2- Déterminons les équations caractéristiques des bascules :
Rappelons que dans une bascule D la sortie (état futur) , donc :
3- Donnons les équations de sortie :
4- la table d’état :
Entrées Etats présents Etats futurs Sorties
X A B A+ B+ Y
0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 1
0 1 0 0 0 1
0 1 1 0 0 1
1 0 0 0 1 0
1 0 1 1 1 0
1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 0
5- Diagramme d’état : une autre représentation de la table d’état :
Exemple 2 : Analyser le circuit séquentiel suivant :
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1- Les équations d’entrées :
2- Les équations caractéristiques de deux bascules :
Rappelons que dans une bascule J-K la sortie , donc
3- Les sorties du circuit sont A+ et B+
4- Table d’état :
Entrées Etats présents Etats futurs
1 A B A+ B+
1 0 0 1 0
1 0 1 1 1
1 1 0 0 1
1 1 1 0 0
5- Diagramme d’état :
Exercice : analyser le circuit séquentiel suivant :
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3.6 Conception d’un circuit séquentiel
Les étapes de conception d’un circuit séquentiel synchrone sont à peu près les mêmes étapes
que celles de l’analyse d’un circuit séquentiel, sauf qu’elles sont inversées.
1- Comprendre le fonctionnement du circuit et le traduire éventuellement en un diagramme de
transition.
2- Détermination de la table d’état qui montre les états futurs et les sorties en fonction des
entrées et des états présents.
3- Réduction du nombre d’états.
4- Détermination du nombre de bascules nécessaires et donner un nom à chacune.
5- Détermination du type de bascules et de la table des entrées de chaque bascule.
Cette table est appelée aussi table d’excitation
6- Détermination des équations d’entrées des bascules et des équations de sorties.
7- Dessin dur circuit séquentiel.
Exemple 1 :
Soit à réaliser un circuit synchrone formé de bascule J-K et compte de zéro jusqu’à sept (0 à 7) :
1- Comprendre le fonctionnement du circuit à réaliser :
01234567
2- Déterminons la table d’état :
On a 8 états (8=23
), donc on a besoin de mémoriser 3 bits, d’où la nécessité d’utiliser 3
bascules. Les entrées de ces bascules sont respectivement : J0, K0, J1, K1, J2, K2 et les sorties Q0,
Q1 et Q2.
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Le compteur binaire est caractérisé par la table suivante :
Etats présents Etats futurs
0 0 0 0 0 1
0 0 1 0 1 0
0 1 0 0 1 1
0 1 1 1 0 0
1 0 0 1 0 1
1 0 1 1 1 0
1 1 0 1 1 1
1 1 1 0 0 0
On va élaborer une table de vérité (table d’état) qui nous permettra de définir les variables
d’entrées en fonction des variables de sorties. Une telle table est appelée table d’excitation
Pour pouvoir remplir cette table d’excitation facilement, on utilise la table d’excitation de la
bascule J-K donnée dans la section (§3.6)
Etats présents Etats futurs Entrées
0 0 0 0 0 1 0 X 0 X 1 X
0 0 1 0 1 0 0 X 1 X X 1
0 1 0 0 1 1 0 X X 0 1 X
0 1 1 1 0 0 1 X X 1 X 1
1 0 0 1 0 1 X 0 0 X 1 X
1 0 1 1 1 0 X 0 1 X X 1
1 1 0 1 1 1 X 0 X 0 1 X
1 1 1 0 0 0 X 1 X 1 X 1
3- Réduction
Cette étape consiste à trouver les équations d’entrées en fonctions des états présents.
Pour déterminer les équations de J0, K0, J1, K1, J2, K2, on utilise donc le tableau de KARNAUGH
comme suit :
0
/ 00 01 11 10
0 0 0 1 0
1 X X X X
/ 00 01 11 10
0 X X X X
1 0 0 1 0
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4- Le circuit :
Fin du chapitre
/ 00 01 11 10
0 0 1 X X
1 0 1 X X
/ 00 01 11 10
0 X X 1 0
1 X X 1 0
/ 00 01 11 10
0 1 X X 1
1 1 X X 1
/ 00 01 11 10
0 X 1 1 X
1 X 1 1 X
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Chapitre 4 : Les compteurs/décompteurs
Introduction
Une bascule peut avoir 2 états différents à sa sortie (0 et 1), et peut donc permettre de
compter de 0 à 1. Avec 2 bascules on peut avoir jusqu’à 4 états différents : 00, 01, 10 et 11, ce qui
permet de compter de 0 à 3 en binaire naturel. Avec 3 bascules on a 8 états (de 000 à 111), et en
général avec n bascules on a 2n
états : on peut donc compter de 0 à 2n
-1. Il reste à trouver comment
doivent être connectées les n bascules entre elles pour réaliser un compteur, sachant qu’il existe
plusieurs types de compteurs, et donc plusieurs techniques de réalisation. C’est ce que nous allons voir
dans ce cours à travers différents exemples.
4.1 Définition
Un compteur est un circuit séquentiel qui servent à compter suivant un code bien déterminé
(binaire, BCD, décimal….) et leur état à un instant donné dépend de leur état antérieur.
Ils sont constitués par l’association de bascules.
4.2 Modulo d’un compteur
Le compteur en fonctionnement génère de manière répétitive une séquence de nombres
binaires. Lorsque le compteur compte jusqu' à N-1 alors il est dit modulo N: les états successifs étant
dans l'ordre 0, 1, ..., N-1. Quand N=2n
, n étant le nombre de bascules utilisées pour réaliser le
compteur, on dit qu'il compte sur n bits. De manière générale, si le comptage comporte un nombre X
d'états, il faudrait n bascules telles que 2 n-1
< X ≤ 2n
4.3 Types de compteurs-décompteurs
Il existe 2 types de compteurs-décompteurs :
Compteurs-décompteurs asynchrones
Compteurs-décompteurs synchrones.
4.3.1 Les compteurs-décompteurs asynchrones
Ce type de circuit est constitué de plusieurs bascules montées en cascade. Chaque bascule
constitue un étage du compteur et reçoit une impulsion d’horloge différente d’où le terme
asynchrone.
L’horloge principale commande la première bascule alors que l’horloge de chacune des autres bascules
peut être une fonction logique des sorties des autres bascules
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4.3.1.1 compteurs/décompteurs asynchrones modulo N=2n
Ce type de compteur est réalisé à l’aide de n bascules montées en cascade. Les états successifs
étant codés en binaire, la sortie de chacune des n bascules constitue un bit.
Exemple 1 : compteur asynchrone modulo 8
- Réaliser un compteur binaire asynchrone modulo 8 à l’aide de bascules J-K à front descendant
Pour commencer, il faut d’abord déterminer le nombre de bascules à la réalisation du compteur.
Pour un compteur modulo 8, il faut 3 bascules car 8=23
.
a- Table d’état :
Etat présent Etat futur
valeur
0 0 0 0 0 0 1
1 0 0 1 0 1 0
2 0 1 0 0 1 1
3 0 1 1 1 0 0
4 1 0 0 1 0 1
5 1 0 1 1 1 0
6 1 1 0 1 1 1
7 1 1 1 0 0 0
b- Le chronogramme :
La sortie Q1 passe de 0 à 1 chaque front descendant.
La sortie Q2 change d’état chaque fois que l’état Q1 passe de 1 à 0 (front descendant)
La sortie Q3 change d’état chaque fois que l’état Q2 passe de 1 à 0 (front descendant)
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c- Analyse du chronogramme
On constate, en analysant les transitions de ce chronogramme, que la sortie Q3 change d’état si
la sortie Q2 (précédente) passe de l’état ‘1’ à l’état ‘0’ et conserve son état dans les autres
situations.
La sortie Q1 qui n’a pas d’antécédent commute à chaque impulsion d’horloge H.
1- A chaque front descendant de H, on aura :
(Complémentation)
D’après la table de transition de la bascule JK :
Sachant que la bascule 1 commute au front descendant, on peut écrire que H=H1
(H1 est l’horloge de bascule 1)
2- A chaque front descendant de Q1, on aura
(Complémentation)
D’après la table de transition de la bascule JK :
Sachant que la bascule 2 commute au front descendant, on peut écrire que
(H2 est l’horloge de bascule 2)
D’où
3- A chaque front descendant de Q2, on a :
(Complémentation)
D’après la table de transition de la bascule JK :
4- Sachant que la bascule 3 commute au front descendant, on peut écrire que (H3
est l’horloge de bascule 3)
D’où
Le circuit :
• •
•
• •
•
•
•
1 1 1
J1
H1
K1
J3
H3
K3
J2
H2
K2
H > > >ooo
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Exemple 2 : décompteur asynchrone modulo 8
- Réaliser un décompteur binaire asynchrone modulo 8 à l’aide de bascules J-K à front
descendant
Pour commencer, il faut d’abord déterminer le nombre de bascules à la réalisation du décompteur.
Pour un décompteur modulo 8, il faut 3 bascules car 8=23
.
a- Table d’état :
Etat présent Etat futur
valeur
7 1 1 1 1 1 0
6 1 1 0 1 0 1
5 1 0 1 1 0 0
4 1 0 0 0 1 1
3 0 1 1 0 1 0
2 0 1 0 0 0 1
1 0 0 1 0 0 0
0 0 0 0 1 1 1
b- Chronogramme :
c- Analyse du chronogramme :
1- A chaque front descendant de H, on aura :
(Complémentation)
D’après la table de transition de la bascule JK :
Sachant que la bascule 1 commute au front descendant, on peut écrire que H=H1
(H1 est l’horloge de bascule 1)
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2- A chaque front montant de Q1, on aura
(Complémentation)
D’après la table de transition de la bascule JK :
Sachant que la bascule 2 commute au front descendant, on peut écrire que
(H2 est l’horloge de bascule 2)
D’où
3- A chaque front montant de Q2, on a :
(Complémentation)
D’après la table de transition de la bascule JK :
Sachant que la bascule 3 commute au front descendant, on peut écrire que
(H3 est l’horloge de bascule 3)
D’où
Le circuit :
4.3.1.2 compteurs/décompteurs asynchrones modulo N≠2n
Pour réaliser ce type de compteur il faut n bascules telles que 2n-1
< N ≤ 2n
. Lorsque la sortie
présente l’état correspondante au nombre binaire N, on remet le compteur à zéro. Les bascules
devront donc disposer d’une entrée de remise à zéro asynchrone CLEAR (CLR).
Exemple 3 : compteur asynchrone modulo 6
- Réaliser un compteur binaire asynchrone modulo 6 à l’aide de bascules J-K à front montant.
Pour un compteur modulo 6, il faut 3 bascules. En effet, 22
< 6 ≤ 23
. Si on utilisait seulement 2 bascules,
on ne pourrait pas coder l’état 5, donc il faut 3 bascules permettant de coder 8 états y compris l’état 5.
Arrivé à 5, le comptage doit être interrompu pour recommencer de zéro. On doit, donc, remettre
toutes les bascules à zéro après l’apparition de 5. Pour ce faire, on utilise les entrées asynchrones de
remise à zéro (CLR).
• •
• •
•
•
1 1 1
J1
H1
K1
J3
H3
K3
J2
H2
K2
H > > >o o o
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a- Table de transition :
Etat présent Etat futur
valeur
0 0 0 0 0 0 1
1 0 0 1 0 1 0
2 0 1 0 0 1 1
3 0 1 1 1 0 0
4 1 0 0 1 0 1
5 1 0 1 0 0 0
b- Chronogramme :
c- Analyse du chronogramme :
On constate qu’à l’état 5 les 3 bascules sont remises à zéro en même temps.
Or l’état 5 correspond à . Pour remettre à zéro, en même temps, ces 3
bascules, il faut appliquer une entrée CLEAR (CLR) de chacune d’elle, un niveau logique 0.
C'est-à-dire à l’état 5, CLR =1, pour que CLR soit égale à 1 il faut que , pour que
CLR=0, il suffit de la complémenter. D’où
o
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Le circuit :
4.3.2 Compteurs/décompteurs synchrones
Un compteur synchrone est constitué de bascules synchrones recevant en même temps le
signal d’horloge unique. Les sorties des différentes bascules du compteur changent en même temps.
La méthode la plus simple et la plus couramment utilisée fait appelle au tableau de KARNAUGH. Elle
consiste à déterminer les fonctions logiques des entrées synchrones des différentes bascules en
fonction des états connus des sorties avant et après le front actif de l’horloge. Pour ce faire, on doit
utiliser la table d’excitation de la bascule.
Exemple 4 : compteur synchrone modulo 4
- Réaliser un compteur binaire synchrone modulo 4 à l’aide de bascule D à front montant.
Pour commencer, il faut d’abord déterminer le nombre de bascules à la réalisation du compteur.
Pour un compteur modulo 4, il faut 2 bascules car 4=22
.
Rappelons la table d’excitation de la bascule D :
D
0 0 0
0 1 1
1 0 0
1 1 1
En utilisant cette table d’excitation de la bascule D , on peut établir la table de transition du compteur.
o
• •
•
• •
•
•
•
1 1 1
J1
H1
K1
J3
H3
K3
J2
H2
K2
H >>>
•
o
oo
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Table de transition :
Valeur
0 0 0 0 1 0 1
1 0 1 1 0 1 0
2 1 0 1 1 1 1
3 1 1 0 0 0 0
Les équations logiques :
/ 0 1
0 0 1
1 1 0
/ 0 1
0 1 0
1 1 0
Le circuit : Chronogramme :
Exemple 5 : décompteur synchrone modulo 4
- Réaliser un décompteur binaire synchrone modulo 4 à l’aide de bascule D à front montant.
De la même manière, on a besoin de 2 bascules D pour réaliser ce décompteur.
Table de transition :
Valeur
3 1 1 1 0 1 0
2 1 0 0 1 0 1
1 0 1 0 0 0 0
0 0 0 1 1 1 1
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Les équations logiques :
/ 0 1
0 1 0
1 0 1
/ 0 1
0 1 0
1 1 0
Le circuit : Chronogramme :
Exemple 6 : compteur synchrone modulo 5
- Réaliser un compteur synchrone modulo 5 formé de bascule J-K à front descendant.
On a besoin de 3 bascules pour réaliser ce compteur car : 4<5<=8=23
Table de transition :
Valeur
0 0 0 0 0 0 1 0 X 0 X 1 X
1 0 0 1 0 1 0 0 X 1 X X 1
2 0 1 0 0 1 1 0 X X 0 1 X
3 0 1 1 1 0 0 1 X X 1 X 1
4 1 0 0 0 0 0 X 1 0 X 0 X
5 1 0 1 X X X X X X X X X
6 1 1 0 X X X X X X X X X
7 1 1 1 X X X X X X X X X
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Les équations logiques :
Le circuit :
00 01 11 10
0 0 0 1 0
1 X X X X
00 01 11 10
0 X X X X
1 1 X X X
00 01 11 10
0 0 1 X X
1 0 X X X
00 01 11 10
0 X X 1 0
1 X X X X
00 01 11 10
0 1 X X 1
1 0 X X X
00 01 11 10
0 X 1 1 X
1 X X X X
J3 Q3
>H3
K3 /Q3
J2 Q2
> H2
K2 /Q2
J1 Q1
>H1
K1 /Q1
H
1 1
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Chronogramme :
Fin du chapitre
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Chapitre 5 : Les Registres
Introduction
Un registre est un circuit séquentiel synchrone qui permet la mémorisation de n bits en même
temps. Il existe dans un ordinateur plusieurs variétés de registres, les registres parallèles, les registres à
décalage (décalage à droite ou décalage à gauche) les registres séries.
Les bascules de type D sont les plus utilisées pour construire des registres de différents types en
fonction de la disposition des entrées et des sorties des bascules :
les registres à entrée série/sortie série, à entrée série/sortie parallèle, à entrée parallèle/sortie
parallèle, à entrée parallèle/sortie série.
On distingue deux types de registres :
Registre de mémorisation
Registre à décalage
5.1. Registre de mémorisation
Un registre de mémorisation (ou registre de données) est un registre capable de réaliser la
fonction de mémorisation en emmagasinant une information binaire sous forme d’un mot de n bits.
Voici un exemple de registre à n entrées parallèles (a0,a1,…,an-1) et à n sorties parallèles (s0,s1,…,sn-1)
construit avec des bascules de type D :
Examinons le fonctionnement de ce « registre » :
- C’est un registre parallèle à n bits :
- La ligne H fournit le signal d’horloge, et permet de charger les n bits
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- La ligne w permet de lire l’information sur n bits
Lorsque w= 0 on a (s0=0, s1=0, …, sn-1=0)
Lorsque w = 1 on a (s0= Q0, s1= Q1, …, sn-1= Qn-1)
5.2. Registre à décalage
Un registre à décalage est un registre ayant la possibilité de décaler à droite ou à gauche ou
réversible son contenu.
Ce type de registre est principalement utilisé comme mémoire d’information dynamique ; la fonction de
décalage consiste de faire glisser l’information de chaque cellule élémentaire dans une autre cellule élémentaire
adjacente.
5.2.1 Registre à décalage à droite
Il est composé de n bascules interconnectées de façon à ce que l’état logique de la sortie Qi de la
ième
bascule soit reproduit à la sortie Qi+1 de la (i+1)ème
bascule quand un signal d’horloge est appliqué
à l’ensemble des bascules. Ce type de registre à décalage possède une seule entrée à gauche Eg et n
sorties (Q1, Q2,…, Qn).
Exemple : Registre à décalage à droite formé de quatre bascules type D à front montant.
Les expressions algébriques des variables des variables d’entrée :
Nous avons :
(caractéristique du décalage à droite)
(caracteristique de la bascule D)
A partir de ces deux égalités, on déduit que :
D’où :
Horloge
Entrée à
Gauche Eg
Sorties (Q1, Q2,…, Qn)
Registre à décalage à
droite
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Le circuit :
5.2.2 Registre à décalage à gauche
Il est composé de n bascules interconnectées de façon à ce que l’état logique de la sortie Qi+1 de la
(i+1)ème
bascule soit reproduit à la sortie Qi de la ième
bascule quand un signal d’horloge est appliqué à
l’ensemble des bascules. Ce type de registre à décalage possède une seule entrée à droite Ed et n
sorties (Q1, Q2,…, Qn).
Exemple : Registre à décalage à gauche formé de quatre bascules type D à front montant.
Les expressions algébriques des variables des variables d’entrée :
Nous avons :
(caractéristique du décalage à gauche)
(caracteristique de la bascule D)
A partir de ces deux égalités, on déduit que :
D’où :
D1 Q1
>H1
D2 Q2
>H2
D3 Q3
>H3
D4 Q4
>H4
Q1 Q2 Q3 Q4
Horloge
Entrée à
droite Ed
Sorties (Q1, Q2,…, Qn)
Registre à décalage à
gauche
Eg
H
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Le circuit :
5.2.3. Registre à décalage réversible
C’est la composition des deux registres précédents en ajoutant une entrée supplémentaire pour la
sélection du sens de décalage. Ce type de décalage possède n sorties (Q1, Q2,…, Qn) et deux entrées
Ed et Eg telles que Ed est l’entrée à droite et Eg est l’entrée à gauche.
Exemple : Registre à décalage à gauche ou à droite formé de quatre bascules type D à front montant.
Un tel registre possède une entrée de commande x pour la sélection du sens de décalage, telle que :
correspond au décalage à droite
correspond au décalage à gauche
Rappelons que :
- Les équations d’un registre à décalage à droite, formé de 4 bascules D à front montant sont :
D2 Q2
>H2
D3 Q3
>H3
Q2 Q3 Q4
H
D1 Q1
>H1
D4 Q4
>H4
< Ed
Q1
Horloge
Entrée à
droite Ed
Sorties (Q1, Q2,…, Qn)
Registre à décalage à
gauche
Entrée à
Gauche Eg
Entrée de
commande
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- Les équations d’un registre à décalage à gauche, formé de 4 bascules D à front montant sont :
D’après la table de vérité :
0
1
- Les équations d’un registre à décalage à droite ou à droite, formé de 4 bascules D à front
montant sont :
Le circuit :
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5.3. Types de registres à décalage
On distingue quatre (04) types de registres à décalage :
Registre à entrée série et sortie série ( serial in seriel out ) : SISO
Registre à entrée série et sortie parallèle (serial in paralel out) : SIPO
Registre à entrée parallèle et sortie parallèle : PIPO
Registre à entrée parallèle et sortie série : PISO
5.3.1 registre à entrée série et sortie série (SISO)
Dans ce type de registre, l’information est introduite bit par bit à l’entrée de la première bascule et se
propagent à travers le registre à chaque impulsion d’horloge, pour sortir par la dernière bascule, c’est
donc une sortie série.
5.3.2 Registre à entrée série et sortie parallèle (SIPO)
C'est un type de registre dans lequel les données arrivent en série ( bit par bit) et ressortent en
parallèle ( en un seul bloc).
La transmission parallèle des informations d'un registre à un autre est la plus facile.
La transmission série utilise peux d'élément donc peux coûteux.
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5.3.3 Registre à entrée parallèle et sortie parallèle (PIPO)
Dans ce type de registre, l’information est introduite en un seul bloc et récupérée de la même façon.
5.3.4 Registre à entrée parallèle et sortie série (PISO)
Dans ce type de registre, l’information ou la donnée est introduite en un seul bloc, mais ne peut être
récupérée que bit par bit.
Fin du chapitre
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