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MARS 2015
L’ASSURANCE EN MOUVEMENT
ÉDITO
Il faut soutenir, encourager et rendre encore plus visible
l’innovation !
L’innovation ne relève pas forcément d’une technologie nouvelle ! D’ailleurs, selon
l’OCDE, plus de la moitié des innovations n’intègrent aucune dimension technologique
et relèvent de l’usage, des business models ou des processus organisationnels.
Les idées reçues qui circulent sur l’innovation sont nombreuses dans notre pays. Or,
elles ont des conséquences sur notre capacité d’innovation collective et sur celle de
nos entreprises, conduisant implicitement à ne pas exploiter toutes les sources de
compétitivité.
Cependant, personne ne conteste que l’innovation est un véritable levier de
croissance, qu’elle vienne des collaborateurs, des clients, des consultants, mais aussi
parfois, par hasard !
L’innovation ne rencontre pas systématiquement la réussite, bien sûr. Il faut savoir
gérer les échecs et capitaliser sur les réussites. Il devient nécessaire de consolider,
en amont des décisions de déploiement de l’innovation, la performance, les potentiels
de l’innovation et ainsi d’optimiser ses chances de réussite.
Le secteur de l’assurance n’est sûrement pas le marché des hautes technologies où
tous les deux jours est commercialisé un produit innovant. Cependant, notre secteur
a en lui des opportunités qui ne demandent qu’à être exploitées.
L’innovation en assurance est un enjeu stratégique qui doit atteindre, parfois
simultanément, des objectifs multiples comme :
n Faire baisser les coûts,
n Accroître l’efficacité et la réactivité,
n Produire de la différenciation,
n Fidéliser et conquérir des clients,
n Satisfaire les attentes et les besoins des clients,
n Contribuer à l’image de l’entreprise,
n Valoriser les collaborateurs et leurs savoir-faire,
n Susciter des partenariats stratégiques,
n Accroître la valeur de l’entreprise.
Plus que jamais en période de morosité économique, l’innovation dans le secteur
de l’assurance existe et doit être soutenue et encouragée.
Il s’agit là d’un des objectifs des Trophées de l’Assurance : soutenir, encourager et
rendre encore plus visible l’innovation et ses contributeurs.
Vous allez d’ailleurs, bientôt être sollicités pour candidater aux Trophées de
l’Assurance 2015, et ainsi présenter vos innovations !
Bonne lecture et surtout continuez à nous faire part de vos commentaires, nous en
tenons compte !
Jean-Luc Gambey.
DIGITAL
“ il n’existe pas de si bonne idée
qu’on ne puisse la reprendre et
l’améliorer. ”
(Michael Eisner)
Notre nouveau concept : Les Perles de l’Assurance !
La communication est un art, l’art de convaincre le client, celui de l’amener inconsciemment
(ou consciemment) vers un produit ou une marque. Les entreprises françaises investissent de plus
en plus d’argent dans leurs campagnes. Dans cette abondance publicitaire, les marques doivent se
différencier pour survivre, et cela en dépassant la première fonction de « vente » de la publicité, et en
favorisant la création d’émotions.
À l’heure où les photos d’entreprises à base de faux sourires crispés et de talonnettes lustrées ne font
plus rêver, et ou les vidéos corporate à coup de cravates trop serrées et de prompteurs trop visibles
ne font plus recette, la communication 2.0 exige plus que jamais de l’horizontalité dans les échanges.
Aujourd’hui, les entreprises veulent essentiellement parler de leurs produits, trouver des leads et
générer du business. Soit, mais bon nombre de sociétés franchissent le pas de l’émotion, les
marques souhaitant aujourd’hui se différencier et ne plus se promouvoir ou promouvoir des
produits uniquement de manière commerciale mais voulant aussi favoriser la création d’émotions
chez le client.
Quoi de mieux que l’humour, le rire et le sourire pour créer du lien, créer un premier contact qui peut
« briser la glace » et initier une relation entre l’internaute et la marque. Un petit pas pour le web, mais
un pas de géant pour l’attractivité et la valeur attribuée au « capital marque ». Après la valeur
financière, concurrentielle et marketing il faut dorénavant compter sur le capital sympathie, créé
par l’émotion générée par l’humour, souvent recherchée par les marques sur internet.
Pourquoi l’humour ?
L’humour permet de se différencier et éventuellement de modifier l’image de sa marque, d’un produit/
service ou tout au moins sa perception par les clients. Il s’agit de faire en sorte que le client mémorise
l’offre, la marque, parmi le flot incessant de sollicitations.
L’humour sert à créer une communauté et à rassembler des clients. L’humour crée en effet une
complicité avec les autres personnes, qui partagent les mêmes références.
On peut encore citer un dernier avantage de l’humour : il permet de se placer dans le registre de
l’émotionnel. Outre le fait qu’on favorise ainsi le travail de mémorisation, cela permet de se placer
en dehors du champ du rationnel et d’augmenter l’acceptation et la perméabilité chez le client. Une
image simple et drôle fonctionnera plus facilement qu’un long discours au moment de l’achat.
Assureurs : ce n’est pas parce qu’un sujet est grave qu’il faut toujours être
sérieux !
Peut-on parler avec humour, d’assurance santé, d’assurance auto ou emprunteur, de garantie
dépendance et même de frais d’obsèques ? Peut-on donner envie aux gens de faire de la prévention
(santé, financière,…) et de se prémunir ? Nous le pensons, et nous ne sommes pas les seuls.
Les marques s’engagent dans cette voie, il est légitime de constater que l’humour est un nouveau
territoire de communication qui peut permettre de développer un capital sympathie. Se faire passer
pour une entreprise sympathique n’est en rien synonyme d’imprudence, de décadence ou de relâche-
ment intempestif. C’est simplement une main tendue, un encouragement pour immiscer un échange.
Convaincre et communiquer par l’humour permet d’afficher une vision volontairement positive,
d’exprimer de la bienveillance et permet de rompre la morosité ou la sinistrose ambiante.
Nous préparons une opération digitale intitulée « Les Perles de l’Assurance », basée sur l’humour,
que nous présenterons prochainement. L’objectif : faire un buzz très positif pour les marques d’assu-
rance.
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DIGITAL
L’immédiateté est un levier de performance
Le délai de réponse à une demande de devis, le délai avec lequel le centre de relation clients prend
l’appel ou répond au mail, le délai nécessaire pour l’acceptation d’un dossier, le délai pour répondre à
une demande de prise en charge de sinistre,… le délai, toujours le délai !
Souvent, il apparaît que l’horloge de l’assureur ne comporte ni les minutes ni même les heures,
mais seulement les jours voire les semaines, comme l’avait écrit un jour un client de Cardif.
Dans une économie digitale, la vitesse d’exécution est un facteur de crédibilité de l’offre et donc
n’est pas vue comme un élément créant de l’attachement, mais exclusivement comme un facteur de
mécontentement.
La vitesse d’exécution requiert l’automatisation. L’automatisation nécessite, pour être effective de
bout en bout, des offres simples, au moins en attendant que les machines soient suffisamment
auto-apprenantes. Les internautes qui veulent souscrire une assurance comme tous les
internautes sont également des personnes pressées. Ils veulent passer un minimum de temps pour la
recherche et la souscription en ligne.
L’immédiateté génère de la croissance, un exemple :
Le 1er acte « fondateur » de la relation clients est la souscription du contrat d’assurance et en
particulier la constitution du dossier. Une fois le contrat signé, il se passe parfois, sur certaines
offres, quelques semaines, et le premier « trou noir » de la relation clients intervient donc entre le
moment de la signature du client et la réception par celui-ci de ses pièces. Il est à noter qu’il s’agit
d’une étape clé de la satisfaction client et du sentiment post-achat.
Dès l’adhésion, certains outils modernes permettent de rassurer son assuré, de répondre à ses
éventuelles questions, d’évoquer simplement la suite du processus d’adhésion et de créer un bénéfice
d’image et un capital sympathie indiscutable. De plus, cela évite les successions d’appels entrants
des assurés créant fréquemment des surcharges de travail et de l’insatisfaction client. Ces outils,
qui doivent être intégrés dans le parcours clients, ont certes un coût, mais le ROI sera facilement
et favorablement modélisé : impact client (satisfaction, fidélisation, viralisation, cross et up
selling, …) et impact en terme d’organisation interne (réduction des appels entrants, mails,
contacts agences, ….).
Adapter son organisation afin de répondre à ce besoin d’immédiateté n’est donc pas une charge,
mais bien un levier de performance et de croissance !
DIGITAL
DIGITAL
Capter rapidement des prospects grâce à la vidéo
connectée !
La vidéo connectée permet de faire vivre à des millions d’utilisateurs une expérience nouvelle et
rapide, de viraliser le trafic, d’engager l’audience, et surtout d’améliorer le ROI des campagnes
de conquête en optimisant le tunnel de conversion des campagnes de marketing. Intégrer une
« couche connectée » aux vidéos permets de :
1) Obtenir des leads et qualifier des prospects directement dans le player vidéo grâce à un
formulaire de contact intégré,
2) Stimuler l’engagement en créant des interactions riches dans les contenus vidéo
par incrustation d’éléments interactifs et modifiables en temps réels,
3) Engager l’audience avec des annonces interactives en envoyant des messages
en incrustation dans vos contenus pour faire des annonces, pour proposer des offres spéciales,
4) Fidéliser l’audience en réactualisant les vidéos avec de nouvelles informations affichées en temps
réel.
VOUS SOUHAITEZ EN PARLER ET VOIR UN EXEMPLE CONCRET
POUR L’ASSURANCE ? N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER :
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DIGITAL
Préparez-vous, les internautes vont bientôt vendre leurs
données personnelles !
Le marché des données personnelles atteindrait une valeur d’un trillion d’euros à l’horizon 2020
(étude BCG). Les internautes seront de plus en plus poussés au centre de ce marché notamment
grâce au mouvement qui propose aux utilisateurs de garder toutes leurs traces numériques pour des
buts personnels et non publicitaires. Parallèlement, Mozilla, permet aux internautes de visualiser en
temps réel les tierces parties qui traquent leurs activités en ligne. Mais si ces deux services tentent
de contrer les actions à l’encontre des internautes, de nouvelles startups choisissent de prendre
le contrepied en mettant à disposition de ceux-ci des outils de mise en relation directe avec les
annonceurs. Le principe est simple: un utilisateur crée son profil et remplit des questionnaires
(marques préférées, goût personnel, adresse mail, etc), décide par la suite avec qui il partage ses
informations et combien il touchera de la part des marques qui y auront accès, la rémunération
pouvant être monétaire ou servicielle, les utilisateurs pouvant même choisir de faire un don à une
association.
Yes Profile : louer les données personnelles des
internautes aux marques
Yes Profile, une start-up crée en 2011 propose un concept original : permettre aux internautes de
louer leurs données personnelles aux marques en échange de quelques euros. Les clients de cette
start-up sont de secteurs très différents : Orange, Galeries Lafayette, Aufeminin.com, Sosh, Go
sport, Rue du commerce, Norauto, Eram, Café coton, Deezer, Lekiosque.com, etf1, SNCF, Optic
2000, Cdiscount, Microsoft, Médecins du Monde, Société Générale… En mars 2015, Yes Profile
prévoit d’offrir ce service de location de données personnelles à 150 000 internautes.
Au niveau du modèle économique Yes Profile se base sur une méthode proche de celle utilisée en
marketing direct en louant les données au prix du marché à une différence près : ce sont les individus
qui acceptent ou refusent de louer leurs données aux marques de leur choix.
« Lors de la demande de relation, la marque cible les utilisateurs qu’elle veut toucher par sexe ou
ville par exemple, plus il y a de critères plus ce qu’on lui facturera sera élevé. Ensuite, l’utilisateur dit
oui ou non pour partager ses informations. Si c’est oui, il recevra ensuite une publicité ou même une
réduction en rapport avec son profil », explique Christian-François Viala le fondateur de la start-up.
L’objectif est de modifier la relation commerciale marque/internaute, aujourd’hui fragilisée par le Big
Data et les campagnes marketing impersonnelles pour « la rendre plus saine ». L’image de marque
des entreprises peut être améliorée, en étant sur Yes Profile elles sont dans une démarche d’hon-
nêteté avec les internautes.
Yes Profile est donc un concept très intéressant qui permet également de rendre plus éthique
l’utilisation des données personnelles des internautes sur le web.
DIGITAL
L’assureur GEICO crée une publicité originale basée sur un
pré-roll vidéo
La compagnie d’assurance américaine GEICO a lancé un concept de publicité originale basée sur un
pré-roll vidéo. Un pré-roll vidéo est un type de publicité qui propose le message commercial en début
de vidéo pour une durée assez courte (quelques secondes), et ensuite l’internaute a accès à un
contenu. Ce concept permet de lutter contre le fait que sur le web, les internautes zappent très vite
les publicités en début de vidéo en appuyant rapidement sur le bouton ignorer. Les pré-roll s’adaptent
donc à la durée des publicités voulues par les internautes.
GEICO propose donc un spot de 5 secondes et ensuite un contenu « humoristique ». Dans cette
publicité, une famille se fige pendant que tous les membres sont à table devant une assiette de
spaghettis. Leur gros chien en profite pour monter sur la table et commencer un bon festin.
L’extension d’appel de Google : un outil utile aux assureurs
L’extension d’appel qui est une innovation lancée par Google en 2010, intéresse les acteurs du
secteur de l’assurance. Le géant du net explique que ce service est utilisé par plus de la moitié des
assureurs dans les pays où cet outil est disponible (Allemagne, Australie, USA, France, Royaume-Uni).
L’extension d’appel de Google comment ça marche ? Cet outil est utilisé lors de la mise en place d’une
campagne d’achats de mots clés (Google Adwords) pour permettre à l’assureur d’apparaître dans
les liens sponsorisés lorsque l’internaute effectue une recherche Google. Cet outil permet à Google
de fournir un numéro de téléphone unique qui s’affiche dans les annonces. Quand l’internaute appelle,
ce numéro l’appel est transféré vers le numéro de téléphone professionnel de l’assureur concerné.
En France, la Mutuelle Générale utilise cette méthode. Comme l’explique Google, la Mutuelle
Générale investit très largement sur le digital et notamment sur Google Adwords. La Mutuelle
Générale pense que ce système a permis d’augmenter significativement le nombre de devis
effectués.
DIGITAL
Les motards et le web
Chaque année, nous avons environ 250 000 nouvelles immatriculations (2013) pour un total
d’environ 3,6 millions de 2 roues motorisés en France. Le concept que nous proposons est basé sur
la création d’un écosystème digital « motards » favorisé par des techniques de content marketing
associées à des interactions réseaux sociaux.
Cet écosystème digital répond à des objectifs stratégiques marketing très précis :
n Conquête de part de marché unique sur l’assurance moto,
n Répondre à un besoin d’acquisition d’affaires nouvelles (apport de lead exclusif à coût réduit),
n Permettre de disposer de data permettant les opérations de cross selling.
Cet écosystème digital répond aussi à des objectifs qualitatifs majeurs dans le cadre d’une
stratégie fiable et pérenne :
n Disposer d’une communauté de motards « exploitable » commercialement (data) sur la durée
(pas uniquement one-shot),
n Disposer d’un outil de connaissance de la communauté des motards,
n Disposer d’un écosystème influenceurs indispensable à tout déploiement significatif sur le digital.
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90% des actions de marketing ne se concrétisent pas
par une vente en raison de la précipitation avec laquelle
l’entreprise a engagé son action !
Les assureurs génèrent des milliers de prospects qui sont traités comme si tous les prospects
souhaitaient souscrire très vite ! C’est faux. Il faut identifier impérativement les prospects qui
anticipent et appliquer un process différent à partir des techniques de lead nurturing (maturation de
prospects ou fidélisation de clients potentiels) !
Le mot « nurturing » se traduit mal en français, mais l’analogie avec le jardinage permet de mieux en
saisir la signification. Tout bon jardinier sait bien qu’une bonne récolte n’est pas le fruit du hasard et
qu’elle ne s’obtient pas du jour au lendemain. D’ailleurs, les meilleurs fruits sont ceux qui ont fait l’objet
de soins constants, de la première étape de fertilisation du sol à la cueillette finale.
De façon similaire, pour qu’une simple demande d’information se transforme en véritable prospect
qualifié, il ne suffit pas de téléphoner toutes les six à huit semaines juste pour demander si la personne
a enfin pris une décision. Lorsqu’un client potentiel demande de l’information, il n’est pas encore un
nouvel assuré, mais si vous lui fournissez de l’information pertinente sur une base régulière, il a
toutes les chances de le devenir !
DIGITAL
La bataille du contenu sur le web !
Sur le web, les internautes sont fortement sollicités par les marques notamment en terme de publici-
té directe, de promotion…. Ce qui peut amener à une certaine saturation de la part de l’internaute
et avoir des effets négatifs pour la marque.
C’est pourquoi, les marques privilégient le content marketing. Le content marketing ou marketing de
contenu désigne les pratiques qui visent à mettre à disposition des prospects ou clients un certain
nombre de contenus utiles et/ou ludiques.
Le content marketing s’est fortement développé ces dernières années* :
n 9 entreprises sur 10 utilisent le content marketing.
n 78% des directeurs marketing pensent que le contenu personnalisé constitue l’avenir
du marketing.
L’avantage de ce type de démarche est de créer une relation de proximité, de confiance avec l’inter-
naute. Ces actions ne peuvent être que positives pour la marque qui crée une relation privilégiée avec
l’internaute qui est moins réfractaire à recevoir des contenus qualitatifs par rapport à de la publicité
directe qui pour lui paraît plus agressive. Les réseaux sociaux sont fortement utilisés pour partager
du contenu. Créer du contenu, c’est l’essence même du web social :
n 99% des internautes qui partagent du contenu sur les réseaux sociaux le font depuis plusieurs
plateformes.
n Les clics issus de contenus partagés sont 5 fois plus susceptibles d’aboutir sur une vente.
Nous sommes donc dans une relation gagnant-gagnant entre l’internaute et la marque. L’internaute
reçoit du contenu qualitatif sur un sujet précis et la marque est vue positivement par les internautes
ce qui pourra l’inciter à plus souscrire un contrat en cas de besoin. Dans les faits, le content marke-
ting permet d’augmenter la fidélité et l’engagement de l’internaute, d’attirer l’attention des consom-
mateurs et de générer des leads, comme le montrent les chiffres suivants :
n 70% des consommateurs préfèrent en apprendre plus sur les marques à travers des articles
plutôt qu’avec des publicités.
n 90% des informations assimilées par le cerveau sont d’origine visuelle.
n La création de contenu est utilisée comme technique SEO par 53% des marketeurs.
Le content marketing occupe donc logiquement une place de plus en plus importante
dans les budgets des services marketing des entreprises :
n Les marketeurs dépensent à peu près un tiers de leur budget dans le content marketing.
n 54% des marketeurs déclarent vouloir augmenter leurs dépenses en matière de content
marketing dans les 12 prochains mois.
n Le content marketing est 62% moins coûteux que le marketing traditionnel.
n A budget identique, le content marketing génère environ trois fois plus de leads que le
marketing traditionnel.
DIGITAL
Dans le domaine de l’assurance, une véritable bataille s’engage donc pour délivrer du contenu.
Sur Internet cela peut prendre plusieurs formes :
n Du rédactionnel qualitatif et/ou différent
n Des applications
n Des enquêtes
n Des vidéos
n Des infographies
n Des images « fortes », des dessins, …
Délivrer du contenu aux internautes est donc primordial dans la stratégie des assureurs sur le
web. L’objectif est donc de trouver des contenus différenciants apportant une valeur ajoutée à
l’internaute. C’est à ces conditions que ces campagnes auront un effet positif pour les marques.
CONTACTEZ-NOUS : CLIQUEZ ICI H
*Source : Site NewsCreed, mars 2014
DIGITAL
Réputation digitale des courtiers grossistes : le palmarès
La réputation digitale constitue un triple enjeu pour l’individu : pour sa marque, pour son image
personnelle, et sa carrière professionnelle. Si la réputation a de tout temps constitué un enjeu de
communication, elle entre maintenant dans une nouvelle ère où s’ajoutent et se superposent aux
propos publics, voire également privés, les comportements en ligne et/ou ce que les autres disent
sur Internet.
La réputation digitale d’un grand dirigeant du secteur de l’Assurance se conçoit désormais comme
un actif pour son entreprise. C’est la raison pour laquelle, nous avons souhaité analyser la réputa-
tion des dirigeants du top 10 des courtiers grossistes (base classement Argus de l’Assurance du
01/05/2014) et mesurer l’adéquation entre la performance réelle des dirigeants de structures de
courtage (grossistes) et leurs performances liées à leurs activités et leurs visibilités numériques !
Les trois premiers de ce classement e-réputation* :
1er Bruno Rousset : Président Directeur Général d’April qui est classé 1er au palmarès Argus de
l’Assurance des courtiers grossistes du 01/05/2014.
2ème Laurent Ouazana : Président de Ciprès Vie qui est classé 5ème au palmarès Argus de l’Assu-
rance des courtiers grossistes du 01/05/2014.
3ème Jean-Paul Babey : Président d’Alptis qui est classé 2ème au palmarès Argus de l’Assurance des
courtiers grossistes du 01/05/2014.
* L’indice Scan Performance E-réputation calcule la e-réputation des dirigeants/décideurs à partir de leur activité et leur
visibilité numériques. Basé sur une échelle de 0 à 10, l’algorythme de l’indice Scan Performance E-réputation intègre les
principaux outils d’expression, de diffusion de contenu, de réseautage, ainsi que l’analyse de la visibilité. Cet indice n’analyse
pas la tonalité des contenus numériques.
DIGITAL
Focus e-réputation la Tribune de l’Assurance : Thierry
Beaudet
Chaque mois, nous réalisons le classement e-réputation dirigeants* des acteurs du secteur de l’assu-
rance. Le dernier classement paru ce mois dans la Tribune de l’Assurance est construit à partir de
l’indice « Scan Performance E-réputation » qui calcule la réputation digitale des dirigeants/décideurs
à partir de leur activité et leur visibilité numériques.
Le focus a été effectué sur Thierry Beaudet qui a obtenu le score de 2.428 et dont vous trouverez
ci-après le texte paru dans la Tribune de l’Assurance.
Thierry Beaudet, toujours plus d’ « e-mutualisme »
Le président du groupe MGEN et de l’UMG Istya n’en finit pas de faire grimper son e-reputation,
notamment grâce à ses convictions mutualistes. En s’exprimant massivement sur la stratégie et les
enjeux des rapprochements initiés avec la MGEN (MGET ou encore Harmonie mutuelle), son prési-
dent Thierry Beaudet booste sa notoriété digitale à mesure qu’il développe la taille de son groupe.
« Pour innover, pour investir, pour créer de nouvelles solutions mutualistes, nous avons en effet besoin
de changer d’échelle », déclarait-il dernièrement. Ajoutez à cela, la dernière campagne de communi-
cation de l’enseigne, et voilà Thierry Beaudet sous les feux de la rampe.
Mais celui qui occupe aussi la présidence de l’Union mutualiste de groupe (UMG) Istya multiplie les
casquettes et gonfle son empreinte numérique par la même occasion. L’entrée récente des mutuelles
du groupe dans l’ASC-P (Association pour l’accès à la complémentaire santé des populations en
précarité) et les convictions mutualistes affirmées du dirigeant lui donnent une légitimité qui ne passe
pas inaperçue.
Retrouvez ce classement sur le site de la Tribune de l’Assurance ainsi que le matriciel radar de
Thierry Beaudet.
*La liste des dirigeants a été établie à partir du classement de « L’assurance en France » publié par La Tribune de
l’Assurance. Il comporte les vingt premiers groupes d’assurance et de protection sociale en termes de chiffre d’affaires.
Un service indispensable pour les décideurs :
Le Scan Performance E-réputation
La gestion de la réputation digitale des dirigeants et des décideurs se conçoit comme une démarche
de progrès, au service de la stratégie d’entreprise. Une lecture analytique et stratégique rendent plus
évidents les points de forces et les faiblesses de la réputation digitale des dirigeants et des décideurs.
Il est désormais le temps d’être acteur de sa « réputation digitale ! »
Le Scan Performance E-réputation est le premier indice qui mesure la réputation digitale des
dirigeants et décideurs sur de multiples critères et sur des outils d’analyse :
n D’expression
n De diffusion de contenus					
n De réseautage
n De visibilité
L’indice Scan Performance E-réputation calcule la réputation digitale des dirigeants/décideurs à partir
de leur activité et leur visibilité numériques.
Mensuellement, l’indice Scan Performance E-réputation indique :
n L’indice Scan Performance E-réputation général
n Lindice Scan Performance E-réputation sur les outils d’expression
n L’indice Scan Performance E-réputation sur les outils de diffusion de contenu
n Lindice Scan Performance E-réputation sur les outils de réseautage
n L’indice Scan Performance E-réputation sur les outils de visibilité
n Les alertes (points de fragilité)
n Les améliorations
n Les écarts (M,M-1)
n Le graphique global (M, M-1, M-2, M-3, M-4,….)
n Le matriciel thématique M-1, et cumul (M-1+ M-2 + M-3 + M-4,….)
n Des recommandations opérationnelles visant à réduire les points de fragilité et consolider les
améliorations pour M+1, M+2, M+3, M+4,... .
En option, l’indice Scan Performance E-réputation peut livrer un benchmark concurrentiel permettant
d’analyser les 10 points précédents de vos concurrents (M et Mois précédents).
DIGITAL DIGITAL
Un service indispensable pour les décideurs :
Le Scan Quality E-réputation
Le SCAN QUALITY E-REPUTATION analyse la qualité globale de la performance digitale des dirigeants/
décideurs à partir de leur activité numérique constatée sur les médias sociaux (principaux outils
d’expression, de diffusion de contenu, de réseautage). Afin de ne plus subir, les dirigeants/décideurs
doivent s’engager dans la propagation digitale, en étant très attentif à la qualité de la performance
digitale. Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir une stratégie de réputation digitale et de veiller à un
ensemble de critères qualitatifs nécessaires.
L’acte essentiel étant d’analyser objectivement la qualité globale de sa performance digitale !
Le SCAN QUALITY E-REPUTATION est un outil d’analyse qui mesure la qualité de la réputation digitale
des dirigeants et décideurs sur les médias sociaux, à partir de critères segmentés en deux options :
Option 1 :
n Analyse qualité des cibles atteintes et adéquation cibles souhaitées / cibles touchées
n Analyse qualité des contenus diffusés et adéquation contenus souhaités / contenus visibles
n Analyse qualité des contenants utilisés (outils)
n Analyse qualité du community management (organisation et méthodes)
Option 2 : concerne spécifiquement la qualité des contenus :
n Typologie des contenus
n Créativité des contenus
n Valeurs ajoutées des contenus
n Optimisation des contenus
Parce que la réputation digitale est un élément clé, voire parfois décisif. Parce que la réputation digi-
tale ouvre des portes, ou en ferme !
Nous accompagnons les dirigeants, les décideurs, dans l’analyse de la performance et de la qualité
de la réputation digitale, mais aussi dans son déploiement opérationnel.
RENSEIGNEZ-VOUS ET N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER !
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“ J’ai décidé d’être heureux
parce que c’est bon pour la santé.
(Voltaire)
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Objets connectés : électrochoc pour le secteur de
l’assurance ?
Bon nombre de professionnels admettent des bouleversements colossaux à venir intégrant de
formidables opportunités mais aussi de terribles menaces.
Les opportunités sont celles d’améliorer la santé, la qualité des soins, de rendre l’individu éduqué,
lucide et acteur de son bien-être.
Les menaces peuvent être multiples : les innombrables failles de ces systèmes, leurs complexités
liées s’ouvrant à l’interconnexion des sous-ensembles, une défiance légitime, des actes de malveillance
et de fortes interrogations sur les usages des données personnelles.
Big data = big problème ?
La protection de la vie privée et des données personnelles est l’une des grandes questions du déve-
loppement des objets connectés, et plus particulièrement dans le domaine de la santé.
Cela prend en France une importance toute particulière car il existe une tradition de protection de
la vie privée. Une étude menée par Privacy Rights Clearinghouse pointe les lacunes des politiques de
confidentialité, particulièrement porteuses de risques pour la vie privée des utilisateurs.
Sur les 43 applications étudiées, 26 % des applications gratuites et 40 % des applications
payantes n’avaient pas mis en œuvre de politique de confidentialité. De plus, 39 % des applications
gratuites et 30 % des applications payantes analysées envoyaient des données à des tiers sans qu’il
en soit question dans les politiques de confidentialité.
Il n’y a pas pour l’instant de réglementation officielle et homogène entre les pays sur la confidentialité
des données ; la CNIL a rédigé un cahier pour contribuer à la réflexion sur le sujet en esquissant des
axes exploratoires en vue d’une éventuelle régulation à venir en France. La multiplicité des efforts
dans ce secteur et l’absence de standard commun dans ce cadre semblent pour l’heure limiter l’effi-
cacité et l’impact de ces outils. Des réglementations devraient voir le jour. L’enjeu sera de définir
quelles données relèvent de la notion de « données de santé » ou de « données de bien-être », afin
d’adapter le régime juridique.
Dans ce contexte, il va s’agir pour les parties prenantes de montrer qu’elles peuvent être force de
proposition pour apporter de vraies solutions aux consommateurs, qui soient créatrices et de valeur
et qui respectent leur vie privée.
Un enjeu, se repérer dans la jungle de la santé mobile !
Chaque jour, de nouvelles applications naissent. On estime qu’il existe aujourd’hui quelques 100 000
applications mobiles dédiées à la santé. Quelques exemples :
n Lentilles de contact électroniques mesurant le taux de glucides permettant à un patient diabétique
d’être informé d’une glycémie préoccupante par des diodes (Google X Lab)
n Pilules capables de détecter de façon précoce les crises cardiaques et les cancers (protéines
annonciatrices de problèmes ou de cellules cancéreuses, Google X Lab)
n Coque de smartphone capable de mesurer la température, le rythme cardiaque, l’oxygénation du
sang, la pression artérielle et le volume respiratoire (AZOÏQUE)
n CUE, qui mesure le taux de vitamine D, la fertilité et la testostérone, détecte les inflammations et
la grippe en quelques minutes
n Capteurs intra comprimés qui délivrent sur mobile les informations sur le métabolisme et les effets
d’une médication (Proteus Digital Health)
n Chaussette pour bébé qui mesure la température, le rythme cardiaque, le taux d’oxygène et la qua-
lité du sommeil (Owlet)
n Lumo Back, ceinture qui analyse la posture et permet de l’améliorer grâce à des vibrations.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Au delà de la captation des données, l’interconnexion exponentielle de ces différents objets implique
une complexification accrue de la structure des réseaux de communication. Les principaux enjeux
techniques liés à la transmission de données sont le volume croissant de données à transmettre, la
mise en conformité des infrastructures et l’interopérabilité des réseaux, la qualité de service à assu-
rer (afin de limiter la perte de données et l’interruption de service) et les réseaux intelligents, auto-
organisés en matière de calcul, de gestion de flux et de traitement d’information.
Les principaux enjeux techniques liés à l’analyse des données relèvent de l’évolution des modèles
d’analyse permettant une approche innovante de l’intelligence et le traitement de grandes quantités
d’information (Big Data).
Un autre enjeu, la mutation profonde des professionnels de santé
Peu de médecins, dont la moyenne d’âge est de 54 ans, utilisent des objets connectés au quotidien,
d’autant plus qu’ils manquent de publications scientifiques dans ce domaine.
Ils doivent accompagner le déploiement du monde numérique et intégrer eux-mêmes les aspects
utiles et bénéfiques dans leurs pratiques médicales. Subissant la pression des patients connectés, le
généraliste ne devra t-il pas échanger son Vidal contre en abonnement aux flux RSS de TechCrunch ?
Objets connectés et Assurance : quels modèles ?
On imagine facilement quels effets bénéfiques pourraient avoir ces objets sur le secteur de la
santé : mesures automatisées de l’état de santé d’un patient, y compris à domicile avec des écono-
mies substantielles en termes de suivi médical, maintien à domicile de patients âgés, nouveaux modes
de gestion des patients en milieu hospitalier.
Les prévisions d’impact sur l’assurance sont elles aussi significatives et permettraient par exemple de
développer des modèles d’assurance basés sur l’individualisation des notations et des tarifs, grâce à
des données calculées en temps réel. Cependant, ce scénario se heurtera probablement à certains
principes structurants de mutualisation des risques.
Le scénario le plus probable, à court/moyen terme est celui qui devrait améliorer la sécurité des
assurés ainsi que la prévention des risques pour les assureurs. Ainsi, la prévoyance collective, par
exemple, pourrait bénéficier des objets connectés pour gagner en efficacité.
On décomptait, en 2012, plus de 1,1 million de cas d’accidents du travail et de maladies profes-
sionnelles en France, correspondants à un montant de prestations versé par l’Assurance Maladie
de plus de 8 milliards d’euros. Les multiples applications devraient permettre une amélioration de la
prévention des risques d’accidents et des maladies au travail grâce à une meilleure connaissance des
assurés et de leur comportement.
Les objets connectés pourraient également permettre de réduire la durée des arrêts de travail
grâce à un meilleur suivi des patients et de leur observance et enfin d’assurer un retour post-arrêt de
travail durable dans l’entreprise, grâce à des actions de prévention pour éviter d’éventuelles rechutes.
Notons que des acteurs de l’assurance ont effectués leur propre développement d’objets connec-
tés. A titre d’exemple Aetna a déposé 13 brevets dans ce domaine et fait partie du Top 30 des
déposants ! D’ailleurs CarePass, lancé en 2013 par Aetna unifie dans une seule application les
données de plusieurs applications fitness, device portables et enregistrements de santé person-
nels !
Quels business model pour les assureurs ?
Le point clé est celui du business model associé aux déploiements des objets connectés. A aujourd’hui,
il semble se dessiner 3 hypothèses potentielles :
1) Incitation des assurés à télécharger des applications spécifiques dans une logique préventive pri-
maire et de réduction des risques (amélioration de la santé et baisse du coût des soins) associé à
l’attribution de bénéfices pour l’assuré, en échange de l’accomplissement d’un certain nombre d’acti-
vités physiques.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
2) Orientation optimisée des assurés dans l’offre de soins, en leur donnant les moyens de devenir
acteurs de leur propre santé : remboursement d’une partie des objets connectés (Withings-AXA,
Suisse Groupe Mutuel-Fitbit) et ou de la « surveillance » de leur pathologie.
3) Investissements dans les objets connectés par les assureurs, soit directement soit au travers de
tiers. Les assureurs, dans ce cas, peuvent jouer un rôle important dans le contrôle et la vente des
données issues des capteurs.
Les plateformes santé auront probablement un rôle majeur !
D’ailleurs, au-delà des Assureurs, les plateformes santé, aux services des assurés et des assureurs
pourraient jouer ce rôle de référent « tiers » recensant les données d’utilisateurs en contrepartie
d’avantages ou de services additionnels. La plateforme pourrait alors « monétiser » les données sous
plusieurs formes : le simple accès aux utilisateurs finaux, ou la souscription d’un utilisateur à des
services payants d’une application partenaire. La plateforme peut également proposer une mutuali-
sation des coûts de stockage des données. L’enjeu pour la plateforme est de réussir à transformer
ses concurrents potentiels en partenaires et de fédérer un maximum d’utilisateurs autour de sa
plateforme afin qu’elle apparaisse comme incontournable.
La plateforme, dans une situation de concentrateur faisant en sorte que tout transite par elle,
pourrait ainsi crée de la valeur ajoutée dans une logique de valorisation des données, par exemple par
l’interprétation des données et la proposition de mise en place de plans de prévention.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Google veut mieux répondre aux questions sur la santé
Google dit avoir coopéré avec une équipe de médecins pour compiler des informations de sources
médicales concernant une série d’affections. Le géant internet américain Google a commencé à
modifier son application de recherche mobile pour qu’elle apporte de meilleures réponses aux
questions concernant des problèmes de santé, allant des blessures sportives à la rougeole « quand
on interrogera Google sur des problèmes de santé courants, on commencera à avoir d’entrée de
jeu les informations médicales appropriées », explique Prem Ramaswami, responsable produit chez
Google, sur l’un des blogues officiels du groupe. « Nous montrerons les symptômes typiques et les
traitements, de même que des détails sur le problème de santé: si c’est grave, si c’est contagieux, à
quel âge ça s’attrape, ….», détaille-t-il.
Le groupe dit avoir coopéré avec une équipe de médecins pour compiler des informations de sources
médicales concernant une série d’affections. Le nouvel outil sera d’abord intégré aux États-Unis dans
l’application de recherche Google en anglais pour les téléphones intelligents et les tablettes. Google
dit vouloir sur la durée l’étendre à d’autres parties du monde et élargir l’éventail des maladies concer-
nées.
Le groupe insiste sur le fait que les résultats de ces recherches n’ont qu’un caractère informatif, et
pas vocation à remplacer un avis médical, mais qu’elles peuvent par exemple aider à « connaître les
questions à poser à son médecin ».
Umanlife : prenez votre vie en main
Umanlife est une start-up créée en 2011 pour aider chaque personne à mieux gérer sa santé et son
bien-être. Pour cela, Umanlife met à disposition des internautes un site Internet (lancé en 2012).
Ce site est un agrégateur de données, permettant de suivre de près son état de santé grâce à 11
modules thématiques autour de données telles que le poids, le tabagisme, la consommation d’alcool.
Il peut être considéré comme un carnet de santé digital.
Par contre, il ne faut pas confondre Umanlife avec un site médical. C’est un site de prévention qui
donne des conseils pour améliorer son hygiène de vie, mais il ne se substitue pas à un diagnostic
médical. Le développement des objets connectés a permis à des sites comme Umanlife d’exister.
Grâce à ces objets connectés le site récupère ses données pour les transmettre au carnet de
santé en ligne. A noter que ces données ne sont pas utilisées par Umanlife pour d’autres objectifs
que la santé des membres de la communauté.
Mais comment cette société se rémunère-t-elle ? De manière très simple. Elle propose ses
services à des sociétés de manière payante et les sociétés en question offrent les services à leurs
salariés. Le site rencontre un grand succès avec actuellement 15 000 membres. Umanlife en attend
plusieurs millions d’ici 2016. La société a reçu de nombreux prix pour son activité, comme par
exemple, le Prix Open Source du Trophée des Objets Connectés.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Focus sur les dernières tendances e-santé dans la Silicon
Valley
Du 8 au 12 juin prochain, L’Atelier BNP Paribas organise un voyage d’étude sur la e-santé à San
Francisco « Learning Expedition ». Cet événement intéresse toutes les entreprises du secteur ou qui
travaillent en relation avec la e-santé, en particulier les assureurs santé.
Depuis plus de 35 ans, L’Atelier BNP Paribas détecte les innovations de rupture qui annoncent
des mutations majeures pour les entreprises de tous secteurs. Il accompagne les entreprises pour
adapter ces transformations à leurs projets opérationnels.
Ce voyage d’étude va permettre :
n De découvrir les dernières tendances de la e-santé
n De bénéficier des relations de L’Atelier avec certaines start-up du secteur
n De rencontrer les principaux acteurs de l’ecosystème de la Silicon Valley
n De profiter de l’expertise et de la compréhension de L’Atelier de la e-santé par le biais de visites
d’entreprises et d’étude de cas, de discussions pour emmener votre entreprise vers de nouveaux
horizons.
Cette année, le programme abordera un certain nombre de thèmes comme :
n Comment les développeurs de logiciels et les hôpitaux effectuent la transition vers les dossiers
médicaux numériques ?
n Comment les innovations de la Silicon Valley simplifient la e-santé ?
n Quelles sont les meilleures façons de créer une véritable relation entre le médecin et le patient ?
n Comment les assureurs santé peuvent profiter des appareils connectés ?
n Comment la e-santé peut gérer la protection des données ?
n …
Nous disposons d’un accord de partenariat exclusif pour cette learning expedition « e-Santé 2015 :
focus sur les dernières tendances dans la Silicon Valley » et vous engageons à participer à cet
événement incontournable.
Vous bénéficiez, grâce à ce partenariat, d’une réduction tarifaire concernant la participation à cet
événement (option 3 jours ou 5 jours).
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NOTRE DOSSIER E-SANTE
La robotique dans la e-santé : un marché à développer en
France
Si la robotique se développe dans de nombreux secteurs, elle devient de plus en plus importante dans
le domaine de la santé.
Le vieillissement de la population mondiale et la multiplication des handicaps moteurs ou sensoriels,
incitent à mettre en œuvre des systèmes variés tels que la téléassistance, l’assistance physique, la
rééducation, ou encore les assistants « intelligents » ou multitâches.
Aux Etats-Unis, les robots médicaux se sont fortement développés, en grande partie grâce aux
contrats passés avec le ministère de la Défense. Ainsi, la principale entreprise du domaine de la robo-
tique médicale est américaine : Intuitive Surgical avec son robot Da Vinci.
Si la France est reconnue pour ses performances en matière de recherche en robotique, son indus-
trie n’est pas aussi performante. En effet, sur le marché français, les entreprises de la robotique sont
principalement des PME non soutenues financièrement.
Le pays où la robotique appliquée à la e-santé est la plus développée est le Japon. Le professeur
Hiroshi Ishiguro, roboticien japonais, a créé un robot humanoïde à l’apparence et au comportement
réalistes au point de laisser voir des mouvements du visage. Il a fabriqué un androïde qui lui res-
semble, appelé le Geminoid.
Il existe plusieurs types de robots d’aide en e-santé comme les robots de téléprésence. En complé-
ment de la téléassistance, ils permettent le déclenchement d’une visioconférence avec un proche ou
un centre de téléalarme. Certains d’entre eux peuvent détecter des situations anormales (absence
de mouvement par exemple), ou rappeler au patient de prendre son médicament. Ces robots sont
connectables à des dispositifs de domotique ou de télémédecine.
Par ailleurs les robots liés à la pratique médicale deviennent de plus en plus répandus comme par
exemple :
n les robots d’assistance chirurgicale
n les « Microbots magnétiques », groupe de petits robots utilisés dans diverses opérations, telles que
la suppression de la plaque des artères d’un patient ou d’aide contre les affections oculaires
n des robots aides-soignants comme Cody l’infirmière auxiliaire, sorte de manipulateur mobile à
l’échelle humaine utilisant une interface (DPI) et qui lui permet de contrôler directement le mouvement
du robot
n des robots thérapeutiques : Cosmobot, robot permettant de d’améliorer le traitement des enfants
(entre 5 et 12 ans) ayant une déficience visuelle ou encore PARO Robot, le bébé phoque conçu
comme une thérapie assistée par l’animal pour les personnes âgées.
En synthèse, en France, les personnes âgées qui vivent de plus en plus longtemps se retrouvent
souvent seules en fin de vie à leur domicile. Il n’est pas toujours possible pour eux d’avoir un proche
qui les aide au quotidien ou d’être placé en établissement spécialisé. La robotique en e-santé peut
donc être une solution. Mais pour cela il faut que les entreprises sur ce secteur se développent. Ces
dernières ont donc besoin d’être aidées financièrement.
Le développement de la silver économie (l’économie du vieillissement), peut donc aller dans ce sens,
au service des personnes âgées restant à domicile.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
E-santé, visions croisées.
Pour vous, le mag a interviewé 3 décideurs.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Frédéric Come, Directeur Relation Clients, Innovation, et
Vie Institutionnelle SMIP
Pensez-vous que la e-santé et l’ensemble de ses applications peuvent
modifier significativement le secteur de l’assurance santé ?
Oui, cela peut entraîner une certaine évolution des comportements. Nous remarquons, que les assu-
rés accordent de plus en plus d’importance aux applications d’auto-mesure (tension, diabète) et à la
prévention santé. Si cette évolution des comportements des assurés s’accentue dans l’avenir, il y aura
des impacts sur les garanties et le risque technique des contrats d’assurance.
Un exemple d’application intéressante est Betterise. Betterise est une application qui propose un
accompagnement ultra-personnalisé pour prendre soin de sa santé. Cette application donne des
conseils, pose des questions simples (Comment avez-vous dormi aujourd’hui ? ..) pour mieux nous
connaître afin de pousser des messages plus adaptés. Développer ce genre d’applications en e-santé
pourrait donc faire évoluer les comportements des assurés.
Etes-vous favorable à l’utilisation des données personnelles des patients
recueillies via les applications de e-santé pour adapter l’offre (et les
services), par exemple ?
Cela dépend de l’utilisation faite par les assureurs. Le risque avec cette utilisation des données, est
que les assureurs les utilisent pour adapter leur tarification alors même que le comportement n’est
pas le seul déterminant de son état de santé, contrairement aux risques automobile où le comporte-
ment de conduite est la variable principale. Cette utilisation des données devra être limitée à délivrer
des conseils santé aux assurés. Ceci peut également être à l’avantage des assureurs. Si le patient
est en meilleure santé, il coûtera moins cher à l’assureur de le couvrir contre le risque de maladie.
Le marché de la e-santé rencontre certaines difficultés en France.
Pensez-vous que dans l’avenir, il serait du rôle des assureurs santé de
soutenir financièrement ces entreprises pour développer ce marché ?
C’est déjà le cas actuellement. Des assureurs comme Axa ou Covéa participent déjà à ce type de pro-
jets. Je ne suis pas favorable à 100% à ce type de stratégie. L’assureur a déjà un cœur de métier. Il y
a pour moi, d’autres méthodes que mener le développement d’applications santé, que d’être proprié-
taires de ces applications. Ce n’est pas le rôle des assureurs. Pour moi, le secteur des applications
évolue tellement vite, qu’il n’est pas adapté à la taille des entreprises de l’assurance. Il faut plus être
une start-up pour pouvoir être réactif sur ce marché. Par contre, on peut trouver un compromis : les
assureurs peuvent accompagner les start-up à se développer sur le secteur des applications santé.
Avez-vous d’autres convictions ?
Nous sommes en pleine phase de développement du marché des objets connectés. On demande à
ce que les objets connectés mesurent plus de choses, qu’ils soient plus polyvalents. Je pense que les
assureurs doivent attendre que les Français soient plus matures sur le sujet et les objets plus polyva-
lents avant de se lancer à 100% dessus.
Par exemple, le Conseil de l’Ordre des Médecins, a préconisé que la Sécurité Sociale prenne en
charge le développement des objets connectés en e-santé pour peu qu’ils aient démontré leur fiabilité.
Car actuellement, sur le marché de la e-santé, tous les objets connectés ne sont pas fiables. Il pour-
rait y avoir une complémentarité des rôles entre la Sécurité Sociale et l’assurance pour la gestion de
ce marché des applications e-santé.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Emilie Delpit, Directrice Prévention et Innovations Sociales
Klesia
Pensez-vous que la e-santé et l’ensemble de ses applications peuvent
modifier significativement le secteur de l’assurance santé ?
La e-santé peut donner lieu à des services très intéressants en matière de prévention santé et
d’accompagnement des patients. Mais pour produire des effets significatifs, il faut pouvoir cibler
les personnes concernées par tel ou tel service afin d’avoir un impact important sur le comporte-
ment des assurés. Actuellement, les services proposés par l’assurance en e-santé sont encore très
généraux. Je crois par ailleurs que l’impact sera d’autant plus important quand on ne se sera pas
contenté de mettre à disposition une application mais qu’on l’aura mise à disposition dans le cadre d’un
véritable programme de prévention ou d’accompagnement. Cela pose la question du suivi de l’utilisa-
tion de telle ou telle application, pour analyser l’évolution des résultats au cours du temps auquel les
personnes elles-mêmes sont intéressées.
Etes-vous favorable à l’utilisation des données personnelles des patients
recueillies via les applications de e-santé pour adapter l’offre (et les
services), par exemple ?
L’utilisation des données personnelles est d’une certaine manière incontournable pour pouvoir
proposer des services ciblés et donc pertinents au regard de la situation des personnes. Toutes les
données fournies par les personnes elles-mêmes en conformité avec le cadre de la législation fran-
çaise, très protectrice de la vie personnelle, doivent pouvoir être utilisées en toute transparence
vis-à-vis des intéressés pour fournir un meilleur service aux assurés. J’y suis favorable dans cet
objectif : fournir des services de prévention et d’accompagnement plus pertinents. En revanche, je
suis très hostile à ce que ces données puissent être utilisées pour affiner la tarification des produits
d’assurance. Ce serait contraire à un principe de plus grande mutualisation et cela serait très contre-
productif pour encourager les personnes à utiliser les services proposés ! Voilà pourquoi, pour moi,
il nous faut donner toutes les garanties d’indépendance sur l’utilisation qui pourrait être faite de ces
données et sur l’indépendance du gestionnaire de ces données.
Le marché de la e-santé rencontre certaines difficultés en France.
Pensez-vous que dans l’avenir, il serait du rôle des assureurs santé de
soutenir financièrement ces entreprises pour développer ce marché ?
Je pense effectivement, qu’il est du rôle des assureurs dans leur fonction d’investisseur institutionnel
d’investir dans les entreprises qui construisent les solutions de demain.
Il ne faut pas cacher le fait qu’il s’agit d’investissement à risque. Mais l’innovation est à ce prix. Il
nous faut donc trouver un moyen de jouer un rôle déterminant dans le développement de la filière
tout en étant tenus par ailleurs de se mettre en conformité avec les règles de solvabilité auquel les
assureurs sont soumis dans le cadre de Solvabilité II. C’est ce que KLESIA a voulu faire en devenant le
2ème investisseur après la BPI dans le fonds d’investissement de la Silver économie. C’est un effort
à soutenir.
Avez-vous d’autres convictions ?
Pour moi, il est important que les assureurs élargissent leur réseau de partenaires pour travailler sur
le sujet de la e-santé. Bien sûr, ils doivent travailler avec leurs partenaires traditionnels qui vont de
plus en plus élargir leur offre en direction de l’e-santé. Mais d’autres types de partenariats peuvent
permettre d’accélérer les transferts de technologies.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Stéphane Estrade, Directeur Marketing et Distribution
Multicanal CHORUM
Pensez-vous que la e-santé et l’ensemble de ses applications peuvent
modifier significativement le secteur de l’assurance santé ?
Sur le marché français, il y a un véritable développement des applications mobiles pour l’e-santé.
Actuellement, de nombreuses applications e-santé proposées par les assureurs et orientées,
« quantified self » ou auto-mesure, mettent en exergue l’innovation sans pour autant répondre à des
finalités d’intérêt général et aux besoins réels, en terme de santé des assurés.
De plus, les applications e-santé proposées sur le marché proviennent principalement d’entreprises
spécialisées dans le secteur de l’informatique (SS2I et start-up, exemples : Withings ou plateforme
avec Medappcare) et non d’organismes du secteur sanitaire ou médico-social. Néanmoins, certaines
ont des finalités plus marquées (Diaphone pour les patients avec un programme de chimiothérapie,
SamSep pour la sclérose en plaques,…)
Les assureurs semblent plus suiveurs sur ce marché des applications mobiles e-santé que pro-actifs
au sens de la conception et d’une réflexion d’utilité « publique ».
Pour l’instant, ces applications ont plus pour but de modifier les offres santé d’un point de vue mar-
keting (différenciation, côtés novateurs et ludiques,…), ainsi il est difficile de dire et de mesurer des
effets bénéfiques sur la prise en charge de la santé, la sinistralité des contrats d’assurance et sur
l’adaptation des garanties proposées.
Etes-vous favorable à l’utilisation des données personnelles des patients
recueillies via les applications de e-santé pour adapter l’offre (et les
services), par exemple ?
Une exploitation plus importante serait positive. A côté de cela, il est essentiel que le gouvernement
joue pleinement son rôle de garde-fou mais sans dogmatisme. Evidemment, un contrôle de l’exploita-
tion des données et leur anonymisation demeurent incontournables ou quasiment dans notre société.
Le marché de la e-santé est en plein essor et l’utilisation des données personnelles doit permettre de
développer des offres de services plus adaptées à la typologie de chacun.
En effet, l’anonymisation est sanctuarisée mais c’est assez logique. Quid si un employeur pouvait avoir
accès à des données personnelles de santé de ces salariés ?
Une utilisation intelligente de ces données permettrait de mieux cerner et cibler les actions de pré-
vention, mais cela irait ou pourrait être apprécié comme aller au-delà du respect de la vie privée des
salariés.
Très rapidement, l’idée ou la réflexion d’un usage détourné par l’entreprise pourrait germer.
La mise en place et/ou le développement de tours de table et/ou de cercles de réflexion associant
les acteurs de l’assurance santé, les associations de patients et de professionnels de santé (corps
médical, laboratoires pharmaceutiques…), les entreprises qui développent ces applications, ainsi
que le gouvernement (avec l’Asip Santé) permettront à terme de déployer des actions innovantes et
performantes dans le cadre de l’intérêt général. Cette co-construction de solutions e-santé, réunis-
sant tous les acteurs de la chaine de santé, est indispensable.
Cependant, une évolution des mentalités de notre société sur l’utilisation des données personnelles et
médicales, tout en conservant le respect de la vie privée, est souhaitable.
NOTRE DOSSIER E-SANTE
Le marché de la e-santé rencontre certaines difficultés en France.
Pensez-vous que dans l’avenir, il serait du rôle des assureurs santé de
soutenir financièrement ces entreprises pour développer ce marché ?
Les assureurs, toutes familles confondues (compagnies, mutuelles,…), ont un rôle prépondérant à
jouer pour le développement de l’e-santé. Les grands assureurs, qui disposent d’une envergure inter-
nationale, ont une capacité financière importante qui devrait leur permettre de créer ou proposer des
applications plus pertinentes en matière d’e-santé.
En effet, il faut aller plus loin que de répondre à l’attente forte des utilisateurs de smartphones,
tablettes ou autres objet connectés, orientée « quantified-self » sur l’axe « bien-être » ou performance
sportive. Des synergies entre les assureurs seront plus marquées à terme, pour des raisons finan-
cières mais pas seulement.
L’objectif prioritaire devrait être : répondre aux réelles attentes des citoyens et assurés et ainsi déve-
lopper le marché de l’e-santé tout en ayant une approche responsable.
Avez-vous d’autres convictions ?
En résumé, les acteurs du secteur de l’assurance santé, doivent plus s’investir dans le développement
des applications e-santé avec une volonté exclusive d’apporter un bénéfice réel et mesurable. En inter-
venant plus en amont et en mode « concepteur », les assureurs proposeront des applications plus
innovantes et pertinentes et atténueront ainsi cette vision d’être des acheteurs d’applications lancées
par des sociétés spécialisées.
Pour conclure, la e-santé est très large et doit permettre de répondre à l’ensemble des patients
qui ne peuvent pas avoir accès à des professionnels de santé aussi aisément selon leur région ou
localisation ou pour des critères sociologiques et économiques (exemple : désert médical vs télémé-
decine) assureurs peuvent accompagner les start-up à se développer sur le secteur des applications
santé.
RISQUESRISQUES
Le cyber-risque : une préoccupation de plus en plus
importante pour les entreprises
Le cyber-risque est vu comme une préoccupation de plus en plus importante pour les risk-managers.
C’est ce qui ressort du 4ème baromètre réalisé par Allianz, auprès de 500 gestionnaires de risque
dans 47 pays.
Les grandes entreprises internationales sont de plus en plus inquiètes concernant ce risque.
La part de ce risque cité par les risk-managers est très forte, augmente depuis 2 ans pour se
situer aujourd’hui à 17%. Le cyber-risque se situe dans les 5 premiers risques cités ce qui est une
première, sachant qu’il était cité en 15ème en 2013 et en 8ème en 2014.
A noter que dans certains pays, les cyber-risques sont cités parmi les trois risques les plus impor-
tants comme par exemple, au Royaume-Uni, en Allemagne ou aux USA. Mais malgré tout, 73% des
répondants sous estiment encore les conséquences d’une défaillance cyber.
« Les cyber-risques sont très complexes. Afin d’identifier et d’évaluer les scenarii de risques, les
différents intervenants, tels que les architectes de sécurité informatique et les gestionnaires de la
continuité d’activité, doivent mettre leurs connaissances en commun. Il ne faut pas non plus sous-
estimer le facteur humain, car les employés peuvent également provoquer des crises de sécurité
informatique, qu’elles soient accidentelles ou délibérées », conseille Jens Krickhahn, directeur des
lignes financières d’Allianz Global Corporate & Specialty pour la région Allemagne et Europe Centrale.
Les cyber-risques sont donc une menace de plus en plus importante pour les entreprises. Il convient
donc pour les entreprises de mettre en place des processus pour anticiper ces risques et pour lutter
contre les conséquences d’une défaillance cyber.
RISQUES
Risque perte Autonomie & Baromètre OCIRP
L’OCIRP a organisé à Paris, à la Cinémathèque Française, le 10 mars dernier, le 7ème débat
Autonomie OCIRP-France Info-Le Monde. La perte d’autonomie peut être définie de la façon
suivante : c’est l’incapacité pour une personne d’effectuer par elle-même certains actes de la vie cou-
rante. En plus de tables rondes organisées sur le thème de « l’adaptation de la société au vieillisse-
ment : bilan et prospective », cette matinée a servi à présenter les chiffres clés du Baromètre OCIRP
Autonomie 2014 réalisé par Molitor Consult.
Ce Baromètre repose sur une étude par téléphone administrée du 12 novembre 2014 au 23
décembre 2014 auprès de 4 populations : les particuliers, les salariés, les DRH et les Délégués
Syndicaux.
Les Français peu couverts et peu informés sur la perte d’autonomie
En ce qui concerne la connaissance des Français sur ce risque, 73,4% des personnes interrogées
ne connaissent pas le coût mensuel de la perte d’autonomie. Et si 85% des personnes interrogées
pensent qu’il faut se prémunir contre ce risque, 71,4% d’entre elles déclarent ne pas être couvertes
financièrement contre la perte d’autonomie.
Les Français même s’ils sont peu informés sur le sujet, ont conscience que la perte d’autonomie est
un risque important, mais dans les faits peu sont couverts financièrement de manière effective contre
la perte d’autonomie.
Le maintien à domicile en cas de perte d’autonomie est plébiscité
Concernant les choix à faire en cas de perte d’autonomie, 78,7% des personnes interrogées plébis-
citent le maintien à domicile. Par contre, seulement 53,8% des personnes interrogées pensent que
la famille peut aider au quotidien. Si les Français veulent vieillir chez eux, ils sont conscients que les
proches ne peuvent tout faire sans une aide extérieure.
L’assurance et l’entreprise ont un rôle à jouer dans le financement de la
perte d’autonomie
Concernant les solutions de financement de la perte d’autonomie vues par les Français, pour 65,4%
d’entre eux l’assurance perte d’autonomie est une solution. L’entreprise pour les Français a un rôle
à jouer, pour 68,2% d’entre eux, la solution collective (entreprise) est privilégiée par rapport à la
solution individuelle. Enfin, 59,9% des Français penchent pour un financement mixte alliant solidarité
nationale et assurance complémentaire.
L’Etat doit mettre en œuvre des réformes concernant la perte d’autonomie
Concernant les solutions de financement de la perte d’autonomie vues par les Français, pour 65,4%
d’entre eux l’assurance perte d’autonomie est une solution. L’entreprise pour les Français a un rôle à
jouer, pour 68,2% d’entre eux, la solution collective (entreprise) est privilégiée par rapport à la solution
individuelle. Enfin, 59,9% des Français penchent pour un financement mixte alliant solidarité nationale
et assurance complémentaire. Concernant le rôle des pouvoirs publics sur la perte d’autonomie, les
Français sont convaincus que l’Etat doit effectuer des réformes. Les principales mesures du projet de
loi sur le vieillissement sont largement approuvées à 70% et plus. 65% des Français souhaitent une
réforme de la prise en charge en établissement. Et près de 80% des Français interrogés estiment
qu’une réforme assurant un financement de ce risque est nécessaire avant 2017.
> Découvrez la vidéo présentant les principaux résultats du Baromètre
> L’article et l’infographie sur France Info
> L’article et l’infographie sur Le monde
LES TALENTS DE L’ASSURANCE
Pour vous, le mag vous fait découvrir ou redécouvrir
3 articles récents parus dans les médias.
LES TALENTS DE L’ASSURANCE
Magaly Siméon : l’avenir des contrats santé
Magaly Siméon, Directrice de la Business Unit protection sociale et
services chez CNP Assurances s’exprimait récemment dans le quotidien
Les Echos, article traité par Laurent Thévenin, extrait.
Les contrats d’assurance santé sont essentiels sur le marché de l’assurance, mais ils doivent évoluer
dans leur contenu comme l’explique Magaly Siméon.
Pour Magaly Siméon, en terme d’assurance santé, il faut aller au-delà de la complémentaire santé
basique, ce qui va faire la différence entre les acteurs : les services contenus dans les contrats santé.
Les services inclus dans les contrats santé constitueront des vrais plus pour les assurés :
« La complémentaire santé est aujourd’hui presque devenue un produit de commodités. Il faut donc
vraiment mettre du contenu de services dans les contrats. On doit faire en sorte que ces services
apportent la même différence pour l’assurance de personnes qu’ils ont pu le faire pour l’assurance
automobile. Le modèle économique de ces services est un enjeu, mais ils créeront de toute façon
une vraie valeur ajoutée. »
CNP Assurances a déjà développé un certain nombre de services dans ses contrats santé. Magaly
Siméon précise que l’un des projets pour 2015 est de créer un écosystème complet d’amélioration
des habitudes de vie, avec un test sur les bracelets connectés. Un projet de plateformes de services
en ligne est également envisagé où les salariés pourront obtenir rapidement un rendez-vous avec un
professionnel de santé ( médecin spécialiste, bilan de santé, diagnostic sur l’état de dépendance… ).
En résumé, l’avenir des contrats santé passera par des services différenciants, adaptés et personna-
lisés à l’assuré, qui lui apporteront une valeur ajoutée.
Voir l’article dans son intégralité.
Comment Allianz se convertit aux réseaux sociaux
Karine Lazimi, Head of Digital Experience d’Allianz France évoque comment
Allianz fait sa révolution social media et transforme sa façon de travailler
grâce à Twitter, Linkedin, Facebook et même Vine. Extrait de l’interview
effectué par Benoit Zante pour petitweb.fr.
En France, Allianz a fait ses débuts sur Twitter en mars 2011 avec le compte @AllianzFrance, à
l’occasion de la disparition de la marque AGF. Pour convaincre sa hiérarchie d’embrasser à plein les
réseaux sociaux, Karine Lazimi, alors Directrice de l’Innovation du groupe, a présenté le fait de ne
pas être sur Twitter comme un risque pour la marque et sa réputation. Le discours a fait mouche et
Twitter s’est imposé au fil des années comme un canal aussi important que le téléphone ou l’e-mail. La
marque s’est même mise à faire des Vine. « Tout s’est fait en test&learn. Au début, je faisais valider
mes tweets par le service de presse ou le juridique. J’envoyais des captures d’écran, pour sensibiliser
l’interne. C’était les prémices d’un SAV » se souvient Karine Lazimi. A l’époque, les collaborateurs du
groupe n’avaient pas encore accès aux réseaux sociaux depuis leurs postes de travail... « Aujourd’hui
beaucoup d’assureurs et de banques n’ont toujours pas ouvert les « vannes » : l’accès aux réseaux
sociaux n’est accordée qu’à quelques équipes. Chez Allianz France, nous sommes 11 000 à pouvoir
nous connecter sur les réseaux sociaux pour travailler. »
Avant Twitter, Allianz avait déjà intégré une dimension «sociale» en 2007, avec sa plateforme
collaborative interne développée par BlueKiwi. « La transformation doit d’abord se faire en interne.
Si les collaborateurs ne montent pas en compétence sur les réseaux sociaux nous ne pourrons pas
répondre à certains de nos clients » explique Karine Lazimi. « Amener des personnes qui sont issues
d’une culture fondée sur le risk management à être créatifs, c’est un beau challenge ! Tout l’enjeu est
de faire cohabiter ces univers du risques, de la créativité et du numérique. »
Avec une surprise : les employés les plus actifs sur le réseau social interne ne sont pas ceux de la
communication et du marketing, mais du juridique ou de la finance, qui avaient besoin d’outils pour
échanger et collaborer.
L’assureur veut maintenant passer à la vitesse supérieure, en transformant les réseaux sociaux en
outils commerciaux, comme aide à la vente pour ses 1900 Agents Généraux (indépendants utilisant
la marque Allianz), 2 560 conseillers (salariés d’Allianz) et son réseau de 1800 courtiers (qui distri-
buent les produits de plusieurs assureurs). « Depuis 2011, je travaillais sur les réseaux sociaux au
niveau d’Allianz France, mais nous n’avions pas d’outils pour piloter tout ça. Depuis, nous avons mis
en place un accompagnement avec des formations et des recommandations pour leur présence sur
les réseaux sociaux. » C’est la maison-mère, à Munich, qui a proposé la solution Hearsay Social, qui
permet aux assureurs d’utiliser les réseaux sociaux pour mieux communiquer et vendre.
Pour accompagner les pionniers du « social selling », Allianz a mis en place un comité éditorial central
qui définit les contenus intéressants à poster. Les utilisateurs de la plateforme peuvent ensuite puiser
dans cette bibliothèque pour animer leurs pages Facebook et Linkedin. L’idée est de rapprocher les
agents de leurs prospects et clients, avec des contenus adaptés. La finalité commerciale n’est bien
sûr pas oubliée : « les réseaux sociaux sont des moyens pour faire rayonner la marque, mais aussi
des leviers pour le business. On ne fait qu’y appliquer les règles que l’on avait déjà mises en place sur
nos autres canaux de vente » précise Karine Lazimi.
Les Agents Généraux sont principalement sur Facebook, avec des pages dédiées, quand les conseil-
lers privilégient Linkedin, car ils ne s’adressent pas à la même cible. Quant à Twitter, il est encore
principalement géré en central, avec un rôle de SAV. « Quand un client nous interpelle sur les réseaux
sociaux, il y a tout un travail dans les coulisses pour répondre à sa demande, on essaye de repérer à
qui appartient le client, nous lui répondons sur le réseau avec lequel il est entré en contact avec nous,
puis nous le réintégrons dans nos processus de réclamation » explique Karine Lazimi.
Convaincre en interne de l’intérêt de ces nouveaux outils semble assez aisé. « Les réseaux sociaux,
ce n’est pas une question d’âge, mais d’état d’esprit. Par exemple, nous avons un Agent Général
qui nous a expliqué que c’est grâce à sa fille qu’il est arrivé sur les réseaux sociaux. » Pour former
les équipes sur le terrain, Allianz et Hearsay ont conçu des classes virtuelles, avec des sessions de
formation assez courtes, et tous les jeudis matin, Karine Lazimi anime des sessions pour sensibiliser
les collaborateurs à la question de l’e-réputation, en insistant sur sa dimension conversationnelle.
L’objectif : humaniser la marque Allianz, qui a toujours mis davantage en avant ses valeurs de solidité,
d’efficacité et de confiance.
Voir l’article dans son intégralité.
Le rapport au risque dans votre activité ?
Pour célébrer le numéro 100 de la revue Risques, 101 personnalités ont
bien voulu répondre à un questionnaire sur ce qu’étaient leurs rapports au
risque et les risques qu’elles pensaient devoir affronter à l’avenir. Retrouvez
un ITW, celui de Jean-Luc de Boissieu, Président, Société mutuelle d’assu-
rance des collectivités locales (Smacl)
Diplômé de l’École nationale d’administration, Jean-Luc de Boissieu a été sous-directeur en charge
du contrôle des marchés d’assurance à la direction des assurances. En 1995, il rejoint le secréta-
riat général de la défense nationale pour y devenir directeur du pôle Économie et Défense. Il a été
secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) de 1998 à 2014
et a été élu président du conseil de surveillance de Smacl assurances en juin 2014. Il est l’auteur du
livre Introduction à l’assurance (Éditions L’Argus de l’assurance, 2005).
LES TALENTS DE L’ASSURANCE
Comment caractériser, en quelques lignes, votre activité et la passion qui
vous anime dans son service ?
Mon activité est double : le service public et le mutualisme. Président de la Smacl depuis juin 2014, je
fais ainsi la synthèse d’une vie consacrée au service de l’État, notamment au ministère des Finances
et à l’économie sociale dans le cadre du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema)
dont j’ai assumé le secrétariat général ces quinze dernières années. Avec la mutuelle des collectivités
territoriales, une belle PME de 700 salariés qui a acquis depuis quarante ans un savoir-faire reconnu
dans la gestion des risques territoriaux, je continue d’accompagner les acteurs du service public
territorial dans leur engagement quotidien pour le développement de leurs territoires.
Quels sont les principaux risques auxquels vous pensez être confronté dans
votre activité aujourd’hui ?
Représentant des sociétaires, c’est à eux et à leurs problèmes d’assurance que je pense d’abord :
risques naturels grandissants mais aussi risques sociaux faits d’incivilités et de violences dont les bâti-
ments publics sont les premières cibles. Sans oublier une exposition médiatique et juridique qui tient au
fait que le citoyen a acquis des réflexes de simple consommateur du service public et n’hésite plus à
demander réparation au moindre grain de sable dans le service rendu par l’administration communale.
Dans votre domaine, comment imaginez-vous l’évolution de ces risques ?
Je ne sais pas s’il faut parler de dérèglement climatique ou de mémoire collective volatile mais force
est de constater que l’exceptionnalité se banalise tant par la récurrence que par l’ampleur des évé-
nements. Quant aux violences urbaines, la crise sociale et la montée des exclusions inquiètent légiti-
mement les élus, et pas forcément dans les quartiers dits difficiles : sans atteindre le paroxysme des
émeutes de 2005, des tensions sous-jacentes enflamment sporadiquement des bâtiments publics,
symboles pourtant du lien social dont les collectivités sont les premiers acteurs.
Quelle stratégie ou action faut-il, de votre point de vue, mettre en œuvre
pour limiter et contrôler les risques-menaces et promouvoir les risques
d’opportunités ?
Il faut tout d’abord saluer les efforts considérables des collectivités pour professionnaliser la gestion
et la prévention de leurs risques, même s’il reste encore beaucoup à faire dans la généralisation
et surtout l’opérationnalité des plans communaux de sauvegarde (PCS), mais aussi du « document
unique » s’agissant de l’hygiène et de la sécurité au travail, pour ne prendre que ces deux exemples.
Mais la culture du risque devient chaque jour un peu plus une préoccupation concrète des autorités
publiques locales et notre mutuelle y contribue à sa manière, en accompagnant ses sociétaires dans
l’exercice de leurs responsabilités communales, notamment à travers un observatoire des risques de
la vie territoriale. Cela dit, je n’oublie pas les risques propres à notre entreprise. De ce point de vue,
la directive Solvabilité II est une opportunité pour booster et rationaliser notre dispositif de gestion des
risques, avec une méthodologie, des moyens et des plans d’actions appropriés. Reste aussi, puisque
vous parlez d’opportunités, que ce contexte invite notre mutuelle à chercher des partenariats struc-
turants. D’une part, avec des organismes spécialisés comme l’Institut des risques majeurs (Irma) par
exemple ; d’autre part, du moins nos démarches d’aujourd’hui vont-elles dans ce sens, pour préparer
l’avenir avec d’autres entreprises de l’économie sociale complémentaires de la nôtre et avec lesquelles
nous serons mieux armés pour asseoir notre développement et porter les risques accrus de nos socié-
taires.
Quelle action collective souhaiteriez-vous voir se développer pour préparer
l’avenir ?
Par définition, la gestion des risques territoriaux ne peut être que collective. On a beaucoup glosé sur
le millefeuille territorial : il est pernicieux aussi en matière de gestion des risques. Tant du point de vue
de la méthode que des moyens, la gestion des risques et la prévention gagneraient en efficacité à être
appréhendées davantage à l’échelle des territoires. C’est pourquoi la réforme territoriale actuellement
en débat, peu disserte sur ces questions, aurait toute légitimité à s’en saisir.
LES TALENTS DE L’ASSURANCE
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La MAIF et le social club
La MAIF a créé un social club sur le web qui est en fait un espace communautaire participatif réser-
vé à ses sociétaires. L’objectif pour les acteurs de la mutualité est de profiter de l’importance des
réseaux sociaux dans notre société, et du développement de l’économie collaborative pour porter des
projets en accord avec leurs valeurs mutualistes. C’est donc le cas du MAIF SOCIAL CLUB.
Mais à la différence d’un réseau social classique, l’objectif n’est pas de parler de manière privée ou
publique avec l’ensemble des membres sur des sujets diverses et variés. Nous sommes dans une
logique de consommation collaborative entre les membres du site (les sociétaires de la MAIF), basée
sur l’entraide entre les membres. Les projets à mener peuvent être : recherche de bénévoles pour
un projet, proposition d’un hébergement de vacances, demande de co-voiturage, avis d’événements…
Le site permet également d’organiser des ventes privées. Ces ventes privées sont organisées avec
des start-up françaises innovantes ou des structures proposant des solutions éco-responsables.
Une rubrique baptisée e-plus met également en avant du contenu numérique spécifique comme par
exemple les applications mobiles lancées par la MAIF.
Mais ce qui caractérise ce site, c’est un niveau de confiance bien au-dessus de la moyenne des
différents autres sites et médias sociaux existants. En effet, les sociétaires de la MAIF peuvent créer
leur compte en quelques secondes grâce à leurs identifiants de connexion qu’ils utilisent pour les
services en ligne MAIF. Du coup, il se crée une relation de confiance entre les membres, car
personne ne peut créer de faux profil avec des fausses informations.
Cette idée innovante de la MAIF est en adéquation avec les valeurs de la mutuelle. La MAIF a trouvé le
moyen de partager ses valeurs mutualistes sur le web par l’intermédiaire de l’économie collaborative.
Mais le « service plus » que propose ce site c’est la relation de confiance entre les membres instaurée
par le fait de pouvoir identifier de façon certaine l’interlocuteur à qui on parle.
La Corée du Sud lance une assurance couvrant les victimes
de harcèlement à l’école.
Le 6 février dernier, Najat Vallaud-Belkacem a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le
harcèlement scolaire. Le harcèlement à l’école toucherait environ 10% des élèves français.
En 2012, 140 écoliers sud-coréens se sont suicidés et une étude réalisée par le ministère de
l’Education sud-coréen estime à 77 000 le nombre d’écoliers victimes de harcèlement scolaire. La
présidente, classant ce fléau parmi les grands « maux sociaux » du pays.
Dans le même temps, Hyundai Marine & Fire Insurance, va proposer une couverture pour les
victimes de harcèlement à l’école. La compagnie proposerait une assurance couvrant les soins en
cas de blessures physiques et les consultations psychothérapeutiques.
Bad buzz : Dieudonné veut créer Ananassurance
Dieudonné a lancé récemment un projet « Ananassurance ». Il dénonce l’obligation légale pour les
Français de souscrire un contrat assurance auto et habitation et qui représente une part impor-
tante de leur budget. Il veut lancer un produit « Ananassurance », et était en Tunisie mi-décembre
2014 pour étudier les moyens d’y implanter sa compagnie « Ananassurance ». Selon lui, son produit
coûterait moins cher à l’assuré pour des prestations équivalentes. Sur un site spécifique, il demande
aux internautes de signer la pétition (appelée « pétifion ») pour soutenir la création de ce produit.
Dieudonné annonce, sur son site, avoir obtenu 120 000 signatures. Dieudonné se sert de l’assu-
rance pour créer le buzz sur le web et surfer ainsi sur la vague du « buzz contestataire ».
INITIATIVESINITIATIVES
Axa part à l’assaut de la maison connectée
L’assureur est en pourparlers avec plusieurs fabricants d’objets connectés dont MyFox et Withings
pour équiper nos domiciles de caméras de surveillance et autres détecteurs d’intrusion. Objectif :
devenir le hub de la maison intelligente.
Après Allianz qui s’est associé à Google pour proposer le détecteur de fumée et de monoxyde de
carbone de sa filiale Nest aux particuliers qui souscrivent un contrat d’assurance habitation, Axa
s’apprête à son tour à investir le créneau de la maison connectée. Présente le 20 janvier au congrès
Web2Business, Amélie Oudéa-Castéra, directrice marketing, service et digital chez Axa France,
a indiqué que l’assureur était en négociations avancées avec un certain nombre de fabricants
d’objets connectés. Dont plusieurs des startups françaises qui se sont illustrées au dernier CES de
Las Vegas.
Sur le volet sécurité, Axa a approché MyFox qui commercialise un capteur à même de détecter toute
tentative d’intrusion avant même que la porte ou la fenêtre ne cède sous les coups des cambrioleurs.
Société nantaise prometteuse, Kiwatch propose, elle, des caméras de vidéosurveillance sans fil fonc-
tionnant en wifi. L’alerte est donnée par SMS ou e-mail.
Home, un autre dispositif de vidéosurveillance proposé cette fois par Withings, intéresse également
Axa.
Dans le domaine de l’éclairage connecté, Axa est en contact avec Philips pour ses ampoules connec-
tées de la gamme Hue et Orange pour sa prise intelligente My Plug. Cette dernière permet de
contrôler à distance tout appareil électrique, comme une lampe, mais aussi d’être prévenu en cas de
coupure de courant.
Avec ces différents partenariats, Axa veut devenir incontournable de la maison intelligente, en ras-
semblant sous forme de plateforme ouverte, de « hub », ces différents objets connectés. Une appli-
cation mobile devrait permettre de les piloter à partir d’une interface unique.
Amélie Oudéa-Castéra observe une énorme appétence pour ces objets qui préviennent les risques
d’incendie ou d’inondation, la fuite de gaz ou le vol. « Il y a un alignement d’intérêts entre les assurés et
l’assureur qui couvrent ces risques. Après les fournisseurs d’énergie, les assureurs sont considérés
comme légitimes à proposer ce type de services. » Ces offres seront couplées à Axa Assistance, le
service d’intervention d’urgence de l’assureur, afin de lever un doute à distance ou dépêcher quelqu’un
sur place en cas d’alerte. Au risque que ce système qui a besoin de données personnelles pour fonc-
tionner soit perçu comme intrusif ? « Il faut travailler sur les conditions générales d’utilisation mais
aussi offrir la possibilité d’activer ou désactiver les services à tout moment », avance Amélie Oudéa-
Castéra.
La guerre des box de domotique 2.0 a commencé
Axa n’est pas le seul à investir ce créneau de la domotique 2.0. En Italie, Cardif, filiale assurance du
groupe BNP Paribas, intègre une box dans une son contrat d’assurance habitation. Baptisée Habit@t,
elle permet grâce ses capteurs de détecter un incendie, une inondation, une coupure de courant et
de déclencher une alarme voire d’appeler une centrale d’intervention. Par exemple, si le dégât des
eaux est confirmé, un plombier se rendra sur les lieux.
D’autres acteurs se positionnent. Somfy, le spécialiste des volets roulants, propose une box et une
plateforme web qui accueille de nombreux partenaires dont Velux, Hitachi, De Dietrich, GDF Suez
et plus récemment Philips. La Poste, via sa filiale Docapost, est également sur les rangs avec une
première offre de télésurveillance avec Archos. L’établissement public va aussi tester dans quelques
jours une solution d’accès connecté qui permet aux particuliers comme aux professionnels de gérer
les entrées et sorties de leur domicile ou de leur entreprise.
Source 01 Business
DISTRIBUTIONINITIATIVES
La vérification d’informations : une pratique en plein essor
Square Facts est l’entité française d’un groupe international qui propose une nouvelle offre de services
en France : la vérification et l’authentification d’informations. Déjà largement répandue dans les pays
anglo-saxons, cette pratique se développe rapidement en France, par opportunité mais aussi par
contrainte légale.
Pour les entreprises, vérifier ces informations est de plus en plus décisif, puisque aujourd’hui la
difficulté n’est pas d’accéder aux informations, mais d’en contrôler l’authenticité. Dans le contexte
actuel d’augmentation des fraudes et falsifications, et de multiplication des données disponibles, les
entreprises se doivent d’agir et de décider en toute transparence.
Ainsi, en ayant recours à une société de vérification et d’authentification d’informations, une entre-
prise va accéder à de nouveaux outils d’aide à la décision utiles dans de nombreuses situations :
n Le recrutement de nouveaux collaborateurs : vérification de l’authenticité des informations
contenues dans le CV et évaluation de la réputation des candidats
n La connaissance client : s’assurer de bien connaître ses interlocuteurs commerciaux (notamment
dans le cadre de la lutte anti-blanchiment de capitaux et contre le financement du terrorisme)
n La connaissance de ses relations d’affaires : s’assurer de l’intégrité de toutes ses parties
prenantes partout dans le monde, du fournisseur au distributeur
n Les opérations de contrôle d’une « gouvernance responsable » : pour authentifier l’intégrité de
ses dirigeants, notamment dans le cadre de nouvelles réglementations imposées aux secteurs de
l’assurance et de la banque
n Le contrôle de ses interlocuteurs dans le cadre d’opérations immobilières : vérifications des
dossiers et profils des candidats locataires ou acquéreurs.
Les prestations de vérification proposées s’inscrivent dans le respect total des réglementations en
vigueur dans chaque pays où elles sont menées, ainsi que sur un calibrage des dispositifs d’enquête
toujours proportionnellement adapté à la finalité recherchée (un recrutement, une obligation de
vigilance….).
Concernant spécifiquement le recrutement, à noter que les informations recherchées peuvent
être de 2 types :
n Des éléments factuels : authentifier une qualification, une réalisation professionnelle, une
licence…
n Des éléments intangibles : évaluer la réputation professionnelle d’un individu, en identifiant des
sources d’information qui vont au-delà de la simple prise de références auprès de contacts donnés
par le candidats (comme par exemple la prise de références élargies, l’analyse de la réputation
médiatique, de l’e-reputation…).
Le groupe Square Facts dans le monde c’est :
n 45 analystes agissant en priorité dans leur langue maternelle
n Plus de 120 pays couverts et 18 langues maîtrisées
n Plus de 25 000 sources d’informations disponibles
n L’expertise de la gestion de données sensibles dans de nombreux secteurs d’activité : assurance,
banque, santé, IT, énergie, défense.
ÉVÈNEMENTS
“ L’évènement est un prétexte qui
sert à annoncer ; faire ou changer
quelque chose. ”
(Lionel Chouchan)
DISTRIBUTION
L’omnicanal, un engagement indispensable sur le secteur de
l’assurance !
Nous vivons actuellement dans un monde réel mais aussi connecté (téléphones, montres,
téléviseurs..). Il est donc logique dans ce monde d’interaction, de réseau, d’essayer d’unifier en une
seule et même expérience fluide tous nos achats. Avec les débuts de l’e-commerce, le monde de
la consommation entrait dans l’ère du choix : on achetait soit en magasin, soit en ligne, soit sur
catalogue… . Autant de points de contacts organisés indépendamment les uns des autres, s’adres-
sant à des profils différenciés qui, a priori, avaient des envies, des habitudes et des besoins bien
particuliers. Mais au fur et à mesure, ces consommateurs si différents les uns des autres ont
commencé à vouloir mixer les expériences, de manière à capitaliser sur les avantages de chacune.
Pour un même produit, il est donc tout à fait possible de se déplacer sur le point de vente, puis d’en
lire des critiques sur plusieurs sites, avant de le choisir sur sa télévision ou sa tablette, puis finalement
décider d’aller d’acheter en point de vente, après avoir bénéficié d’une promotion reçue par email.
Cette fusion des différents canaux d’achats, l’omnicanal, est une réalité. Cette approche néces-
site de repenser l’organisation, de façon à ce que tous ces canaux se comportent de manière
identique.
« Nous devons prendre en compte les différents canaux et leurs interactions, mais ces canaux ne
doivent plus fonctionner en silos. Car il y a un objectif à remplir, rendre l’expérience client aussi
fluide que possible, quel que soit le canal utilisé. Le consommateur est en attente d’une qualité iden-
tique dans son expérience d’achat. L’omnicanal doit faire tomber les murs érigés entre les différents
circuits de vente. L’enjeu pour les entreprises est donc de proposer un parcours client cohérent
entre plusieurs canaux interconnectés (site web/magasin/courrier/smartphone,….) qui ne doivent
pas être considérés comme substituables mais complémentaires. » évoquait récemment Jean-Luc
Gambey.
Certaines banques ont développé l’omnicanal qui concerne autant les produits bancaires que d’assu-
rance. L’engagement de la Banque Postale dans un plan omnicanal est un exemple. En 2013, elle a
réussi à capter 1,8 million d’affaires nouvelles. Les banques, pour l’assurance, étant encore dans une
phase de captation de leurs clientèles, les stratégies omnicanal se déploieront massivement.
Autre force, le digital, où les banques sont assez à la pointe de l’évolution technologique. Le numé-
rique est présent en agence : tablettes qui équiperont bientôt la plupart des conseillers, affiches
digitales interactives en agence, applications mobiles, signature électronique, …. Autant de moyens
conviviaux pour développer l’assurance.
Il nous semblait, depuis quelques années, que le secteur de l’assurance se devait de s’engager
dans la voie de l’omnicanal. Aujourd’hui, cela nous semble indispensable et urgent !
Participez à notre ACTION TANK ?
Notre conviction ! Nous sommes dans une séquence de profonds bouleversements, de profondes
mutations qui modifieront significativement notre secteur !
n Nouveaux risques
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Les talents du secteur de l’assurance sont au cœur de l’innovation, l’anticipation, la disruption !
Notre after work intègre des expertises multidisciplinaires et multisectorielles, intègre également des
contenus exclusifs, favorise la proximité avec l’action et privilégie l’efficacité !
PROCHAIN RENDEZ-VOUS, LE 4 JUIN 2015 à 18H30.
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ÉVÈNEMENTS
NOUVEAUX MODÈLES EN ASSURANCE :
(R)ÉVOLUTION & DISRUPTION
Lionel Périnel et David Dubois, RGA France organise ce colloque le 26 Mars 2015.
Une matinée organisée autour d’interventions et tables rondes, animées par Sylvie Guyony
(L’Agefi Hebdo) et Benoit Martin (News Assurances • La Lettre de l’Assurance).
Nouveaux comportements, nouveaux usages, nouvelles technologies,
nouvelles règlementations : sont-ils autant de facteurs de disruption
pour le secteur financier ?
n Frédéric Fréry • Docteur ès Sciences de Gestion, Directeur scientifique du European Executive
MBA et Professeur à ESCP Europe.
Quels sont les nouveaux modèles d’affaires qui apparaissent ?
Modèles de partage ou collaboratifs versus modèles centrés sur l’individu.
n Emmanuelle Mury • Co Fondateur d’InsPEER
n Stéphane Savouré • Fondateur de Koolicar
n Benjamin Tincq • Co Fondateur de Oui Share
n Isabelle Moins • Chief Digital Officer et membre du comité de direction générale d’April
n Alexis Normand • Directeur du développement de Withings
n Jérémy Thiriot • Responsable commercial et marketing Mobilité Internationale d’Inter Mutuelles
Assistance
Comment les décideurs envisagent-ils les impacts de ces évolutions sur le
secteur assurantiel ?
n Fabrice Lecuyer • Chargé de mission à la direction générale du Groupe MMA
n Frédéric Lipka • Directeur du développement et Membre du Comité Exécutif de Natixis Assurances
n Roger Mainguy • Directeur général d’April Santé Prévoyance
n Laurent Ouazana • Président du directoire et CEO de Ciprès Vie
n Amélie Oudéa-Castéra • Directrice Marketing, Service et Digital et Membre du Comité Exécutif
d’AXA France
n Catherine Touvrey • Présidente de Tamco
CONTACT : CLIQUEZ ICI H
ÉVÈNEMENTS
Assurn’co
Ce Business Club Assurance est considéré comme une place de marché unique à ce jour.
En quelques chiffres : 5 ans d’existence - 4 soirées par an - 700 membres sur près de 200 socié-
tés (Assureurs - Assisteurs - Captives - Sociétés de service - Courtiers - Courtiers distributeurs)
Un format efficace et convivial : 20 à 30’ d’intervention suivi d’un cocktail dinatoire.
En quelques mots Assurn’Co c’est :
n Un networking différent
n Le développement des échanges entre les individus/sociétés du secteur
n Un faciliteur de business
n Un accès à information d’actualité, d’innovation et de tendance qui façonnent le monde d’aujourd’hui
et de demain.
PROCHAIN ASSURN’CO LE 25 JUIN À 19H.
POUR TOUTE INSCRIPTION : CLIQUEZ ICI H
After work « Les Talents de l’Assurance »
3 Speed Brief sur les thèmes de l’Innovation, Anticipation & Disruption.
Une soirée conviviale organisée par Molitor Consult et réservée aux professionnels
de l’assurance, LE 4 JUIN 2015 à 18H30 à Paris sur invitation.
POUR TOUTE INSCRIPTION : CLIQUEZ ICI H
ÉVÈNEMENTS
Préparez-vous aux TROPHÉES DE L’ASSURANCE 2015 !
Evènement professionnel visant à récompenser les acteurs du secteur de l’assurance, les
Trophées de l’Assurance sont ouverts aux Assureurs, Assisteurs, Bancassureurs, Courtiers, Courtiers
grossistes, Institutions de Prévoyance, Mutuelles, Mutuelles d’assurance, Réassureurs, Plateformes,
Société de Protection Juridique et aux nouveaux réseaux de distribution.
Participer aux Trophées de l’Assurance a des bienfaits sur la stratégie externe de l’entreprise
mais également et on l’oublie trop souvent, a des répercussions plus que positives sur les équipes
internes. Cela permet de challenger, de mobiliser encore plus les équipes, d’accentuer le sentiment
d’appartenance, de motiver les collaborateurs et de mettre en valeur l’attractivité de l’entreprise
(valeurs, goût du challenge).
Tout le monde peut concourir et même gagner, la preuve !
Alors que nous entendons souvent, sur les cérémonies relatives à des Trophées en général, un
refrain lancinant « il n’y a que les marques avec de très gros budgets qui peuvent gagner », nous
devons quand même préciser que ce n’est pas du tout le cas pour les Trophées de l’Assurance. Les
organisateurs des Trophées de l’Assurance attachent énormément d’importance à l’accessibilité : un
dossier simple à remplir, un prix modique pour l’inscription et un jury représentatif de l’ensemble
des acteurs du secteur de l’assurance.
Vous pouvez également constater que dans tous nos palmarès, nous avons un nombre significatif
d’acteurs très modestes (en taille), mais très innovants qui sont également récompensés !
Alors, préparez-vous, nous allons prochainement lancer les appels à candidature.
POUR TOUTE INFORMATION : CLIQUEZ ICI H
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En partenariat avec :
ÉVÈNEMENTS
CANDIDATURES 2015
“ Rien n’est permanent sauf
le changement. ”
(Héraclite)

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  • 2. ÉDITO Il faut soutenir, encourager et rendre encore plus visible l’innovation ! L’innovation ne relève pas forcément d’une technologie nouvelle ! D’ailleurs, selon l’OCDE, plus de la moitié des innovations n’intègrent aucune dimension technologique et relèvent de l’usage, des business models ou des processus organisationnels. Les idées reçues qui circulent sur l’innovation sont nombreuses dans notre pays. Or, elles ont des conséquences sur notre capacité d’innovation collective et sur celle de nos entreprises, conduisant implicitement à ne pas exploiter toutes les sources de compétitivité. Cependant, personne ne conteste que l’innovation est un véritable levier de croissance, qu’elle vienne des collaborateurs, des clients, des consultants, mais aussi parfois, par hasard ! L’innovation ne rencontre pas systématiquement la réussite, bien sûr. Il faut savoir gérer les échecs et capitaliser sur les réussites. Il devient nécessaire de consolider, en amont des décisions de déploiement de l’innovation, la performance, les potentiels de l’innovation et ainsi d’optimiser ses chances de réussite. Le secteur de l’assurance n’est sûrement pas le marché des hautes technologies où tous les deux jours est commercialisé un produit innovant. Cependant, notre secteur a en lui des opportunités qui ne demandent qu’à être exploitées. L’innovation en assurance est un enjeu stratégique qui doit atteindre, parfois simultanément, des objectifs multiples comme : n Faire baisser les coûts, n Accroître l’efficacité et la réactivité, n Produire de la différenciation, n Fidéliser et conquérir des clients, n Satisfaire les attentes et les besoins des clients, n Contribuer à l’image de l’entreprise, n Valoriser les collaborateurs et leurs savoir-faire, n Susciter des partenariats stratégiques, n Accroître la valeur de l’entreprise. Plus que jamais en période de morosité économique, l’innovation dans le secteur de l’assurance existe et doit être soutenue et encouragée. Il s’agit là d’un des objectifs des Trophées de l’Assurance : soutenir, encourager et rendre encore plus visible l’innovation et ses contributeurs. Vous allez d’ailleurs, bientôt être sollicités pour candidater aux Trophées de l’Assurance 2015, et ainsi présenter vos innovations ! Bonne lecture et surtout continuez à nous faire part de vos commentaires, nous en tenons compte ! Jean-Luc Gambey. DIGITAL “ il n’existe pas de si bonne idée qu’on ne puisse la reprendre et l’améliorer. ” (Michael Eisner)
  • 3. Notre nouveau concept : Les Perles de l’Assurance ! La communication est un art, l’art de convaincre le client, celui de l’amener inconsciemment (ou consciemment) vers un produit ou une marque. Les entreprises françaises investissent de plus en plus d’argent dans leurs campagnes. Dans cette abondance publicitaire, les marques doivent se différencier pour survivre, et cela en dépassant la première fonction de « vente » de la publicité, et en favorisant la création d’émotions. À l’heure où les photos d’entreprises à base de faux sourires crispés et de talonnettes lustrées ne font plus rêver, et ou les vidéos corporate à coup de cravates trop serrées et de prompteurs trop visibles ne font plus recette, la communication 2.0 exige plus que jamais de l’horizontalité dans les échanges. Aujourd’hui, les entreprises veulent essentiellement parler de leurs produits, trouver des leads et générer du business. Soit, mais bon nombre de sociétés franchissent le pas de l’émotion, les marques souhaitant aujourd’hui se différencier et ne plus se promouvoir ou promouvoir des produits uniquement de manière commerciale mais voulant aussi favoriser la création d’émotions chez le client. Quoi de mieux que l’humour, le rire et le sourire pour créer du lien, créer un premier contact qui peut « briser la glace » et initier une relation entre l’internaute et la marque. Un petit pas pour le web, mais un pas de géant pour l’attractivité et la valeur attribuée au « capital marque ». Après la valeur financière, concurrentielle et marketing il faut dorénavant compter sur le capital sympathie, créé par l’émotion générée par l’humour, souvent recherchée par les marques sur internet. Pourquoi l’humour ? L’humour permet de se différencier et éventuellement de modifier l’image de sa marque, d’un produit/ service ou tout au moins sa perception par les clients. Il s’agit de faire en sorte que le client mémorise l’offre, la marque, parmi le flot incessant de sollicitations. L’humour sert à créer une communauté et à rassembler des clients. L’humour crée en effet une complicité avec les autres personnes, qui partagent les mêmes références. On peut encore citer un dernier avantage de l’humour : il permet de se placer dans le registre de l’émotionnel. Outre le fait qu’on favorise ainsi le travail de mémorisation, cela permet de se placer en dehors du champ du rationnel et d’augmenter l’acceptation et la perméabilité chez le client. Une image simple et drôle fonctionnera plus facilement qu’un long discours au moment de l’achat. Assureurs : ce n’est pas parce qu’un sujet est grave qu’il faut toujours être sérieux ! Peut-on parler avec humour, d’assurance santé, d’assurance auto ou emprunteur, de garantie dépendance et même de frais d’obsèques ? Peut-on donner envie aux gens de faire de la prévention (santé, financière,…) et de se prémunir ? Nous le pensons, et nous ne sommes pas les seuls. Les marques s’engagent dans cette voie, il est légitime de constater que l’humour est un nouveau territoire de communication qui peut permettre de développer un capital sympathie. Se faire passer pour une entreprise sympathique n’est en rien synonyme d’imprudence, de décadence ou de relâche- ment intempestif. C’est simplement une main tendue, un encouragement pour immiscer un échange. Convaincre et communiquer par l’humour permet d’afficher une vision volontairement positive, d’exprimer de la bienveillance et permet de rompre la morosité ou la sinistrose ambiante. Nous préparons une opération digitale intitulée « Les Perles de l’Assurance », basée sur l’humour, que nous présenterons prochainement. L’objectif : faire un buzz très positif pour les marques d’assu- rance. VOUS ÊTES CURIEUX, CONTACTEZ-NOUS : CLIQUEZ ICI H DIGITAL L’immédiateté est un levier de performance Le délai de réponse à une demande de devis, le délai avec lequel le centre de relation clients prend l’appel ou répond au mail, le délai nécessaire pour l’acceptation d’un dossier, le délai pour répondre à une demande de prise en charge de sinistre,… le délai, toujours le délai ! Souvent, il apparaît que l’horloge de l’assureur ne comporte ni les minutes ni même les heures, mais seulement les jours voire les semaines, comme l’avait écrit un jour un client de Cardif. Dans une économie digitale, la vitesse d’exécution est un facteur de crédibilité de l’offre et donc n’est pas vue comme un élément créant de l’attachement, mais exclusivement comme un facteur de mécontentement. La vitesse d’exécution requiert l’automatisation. L’automatisation nécessite, pour être effective de bout en bout, des offres simples, au moins en attendant que les machines soient suffisamment auto-apprenantes. Les internautes qui veulent souscrire une assurance comme tous les internautes sont également des personnes pressées. Ils veulent passer un minimum de temps pour la recherche et la souscription en ligne. L’immédiateté génère de la croissance, un exemple : Le 1er acte « fondateur » de la relation clients est la souscription du contrat d’assurance et en particulier la constitution du dossier. Une fois le contrat signé, il se passe parfois, sur certaines offres, quelques semaines, et le premier « trou noir » de la relation clients intervient donc entre le moment de la signature du client et la réception par celui-ci de ses pièces. Il est à noter qu’il s’agit d’une étape clé de la satisfaction client et du sentiment post-achat. Dès l’adhésion, certains outils modernes permettent de rassurer son assuré, de répondre à ses éventuelles questions, d’évoquer simplement la suite du processus d’adhésion et de créer un bénéfice d’image et un capital sympathie indiscutable. De plus, cela évite les successions d’appels entrants des assurés créant fréquemment des surcharges de travail et de l’insatisfaction client. Ces outils, qui doivent être intégrés dans le parcours clients, ont certes un coût, mais le ROI sera facilement et favorablement modélisé : impact client (satisfaction, fidélisation, viralisation, cross et up selling, …) et impact en terme d’organisation interne (réduction des appels entrants, mails, contacts agences, ….). Adapter son organisation afin de répondre à ce besoin d’immédiateté n’est donc pas une charge, mais bien un levier de performance et de croissance ! DIGITAL
  • 4. DIGITAL Capter rapidement des prospects grâce à la vidéo connectée ! La vidéo connectée permet de faire vivre à des millions d’utilisateurs une expérience nouvelle et rapide, de viraliser le trafic, d’engager l’audience, et surtout d’améliorer le ROI des campagnes de conquête en optimisant le tunnel de conversion des campagnes de marketing. Intégrer une « couche connectée » aux vidéos permets de : 1) Obtenir des leads et qualifier des prospects directement dans le player vidéo grâce à un formulaire de contact intégré, 2) Stimuler l’engagement en créant des interactions riches dans les contenus vidéo par incrustation d’éléments interactifs et modifiables en temps réels, 3) Engager l’audience avec des annonces interactives en envoyant des messages en incrustation dans vos contenus pour faire des annonces, pour proposer des offres spéciales, 4) Fidéliser l’audience en réactualisant les vidéos avec de nouvelles informations affichées en temps réel. VOUS SOUHAITEZ EN PARLER ET VOIR UN EXEMPLE CONCRET POUR L’ASSURANCE ? N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER : CLIQUEZ ICI H DIGITAL Préparez-vous, les internautes vont bientôt vendre leurs données personnelles ! Le marché des données personnelles atteindrait une valeur d’un trillion d’euros à l’horizon 2020 (étude BCG). Les internautes seront de plus en plus poussés au centre de ce marché notamment grâce au mouvement qui propose aux utilisateurs de garder toutes leurs traces numériques pour des buts personnels et non publicitaires. Parallèlement, Mozilla, permet aux internautes de visualiser en temps réel les tierces parties qui traquent leurs activités en ligne. Mais si ces deux services tentent de contrer les actions à l’encontre des internautes, de nouvelles startups choisissent de prendre le contrepied en mettant à disposition de ceux-ci des outils de mise en relation directe avec les annonceurs. Le principe est simple: un utilisateur crée son profil et remplit des questionnaires (marques préférées, goût personnel, adresse mail, etc), décide par la suite avec qui il partage ses informations et combien il touchera de la part des marques qui y auront accès, la rémunération pouvant être monétaire ou servicielle, les utilisateurs pouvant même choisir de faire un don à une association. Yes Profile : louer les données personnelles des internautes aux marques Yes Profile, une start-up crée en 2011 propose un concept original : permettre aux internautes de louer leurs données personnelles aux marques en échange de quelques euros. Les clients de cette start-up sont de secteurs très différents : Orange, Galeries Lafayette, Aufeminin.com, Sosh, Go sport, Rue du commerce, Norauto, Eram, Café coton, Deezer, Lekiosque.com, etf1, SNCF, Optic 2000, Cdiscount, Microsoft, Médecins du Monde, Société Générale… En mars 2015, Yes Profile prévoit d’offrir ce service de location de données personnelles à 150 000 internautes. Au niveau du modèle économique Yes Profile se base sur une méthode proche de celle utilisée en marketing direct en louant les données au prix du marché à une différence près : ce sont les individus qui acceptent ou refusent de louer leurs données aux marques de leur choix. « Lors de la demande de relation, la marque cible les utilisateurs qu’elle veut toucher par sexe ou ville par exemple, plus il y a de critères plus ce qu’on lui facturera sera élevé. Ensuite, l’utilisateur dit oui ou non pour partager ses informations. Si c’est oui, il recevra ensuite une publicité ou même une réduction en rapport avec son profil », explique Christian-François Viala le fondateur de la start-up. L’objectif est de modifier la relation commerciale marque/internaute, aujourd’hui fragilisée par le Big Data et les campagnes marketing impersonnelles pour « la rendre plus saine ». L’image de marque des entreprises peut être améliorée, en étant sur Yes Profile elles sont dans une démarche d’hon- nêteté avec les internautes. Yes Profile est donc un concept très intéressant qui permet également de rendre plus éthique l’utilisation des données personnelles des internautes sur le web.
  • 5. DIGITAL L’assureur GEICO crée une publicité originale basée sur un pré-roll vidéo La compagnie d’assurance américaine GEICO a lancé un concept de publicité originale basée sur un pré-roll vidéo. Un pré-roll vidéo est un type de publicité qui propose le message commercial en début de vidéo pour une durée assez courte (quelques secondes), et ensuite l’internaute a accès à un contenu. Ce concept permet de lutter contre le fait que sur le web, les internautes zappent très vite les publicités en début de vidéo en appuyant rapidement sur le bouton ignorer. Les pré-roll s’adaptent donc à la durée des publicités voulues par les internautes. GEICO propose donc un spot de 5 secondes et ensuite un contenu « humoristique ». Dans cette publicité, une famille se fige pendant que tous les membres sont à table devant une assiette de spaghettis. Leur gros chien en profite pour monter sur la table et commencer un bon festin. L’extension d’appel de Google : un outil utile aux assureurs L’extension d’appel qui est une innovation lancée par Google en 2010, intéresse les acteurs du secteur de l’assurance. Le géant du net explique que ce service est utilisé par plus de la moitié des assureurs dans les pays où cet outil est disponible (Allemagne, Australie, USA, France, Royaume-Uni). L’extension d’appel de Google comment ça marche ? Cet outil est utilisé lors de la mise en place d’une campagne d’achats de mots clés (Google Adwords) pour permettre à l’assureur d’apparaître dans les liens sponsorisés lorsque l’internaute effectue une recherche Google. Cet outil permet à Google de fournir un numéro de téléphone unique qui s’affiche dans les annonces. Quand l’internaute appelle, ce numéro l’appel est transféré vers le numéro de téléphone professionnel de l’assureur concerné. En France, la Mutuelle Générale utilise cette méthode. Comme l’explique Google, la Mutuelle Générale investit très largement sur le digital et notamment sur Google Adwords. La Mutuelle Générale pense que ce système a permis d’augmenter significativement le nombre de devis effectués. DIGITAL Les motards et le web Chaque année, nous avons environ 250 000 nouvelles immatriculations (2013) pour un total d’environ 3,6 millions de 2 roues motorisés en France. Le concept que nous proposons est basé sur la création d’un écosystème digital « motards » favorisé par des techniques de content marketing associées à des interactions réseaux sociaux. Cet écosystème digital répond à des objectifs stratégiques marketing très précis : n Conquête de part de marché unique sur l’assurance moto, n Répondre à un besoin d’acquisition d’affaires nouvelles (apport de lead exclusif à coût réduit), n Permettre de disposer de data permettant les opérations de cross selling. Cet écosystème digital répond aussi à des objectifs qualitatifs majeurs dans le cadre d’une stratégie fiable et pérenne : n Disposer d’une communauté de motards « exploitable » commercialement (data) sur la durée (pas uniquement one-shot), n Disposer d’un outil de connaissance de la communauté des motards, n Disposer d’un écosystème influenceurs indispensable à tout déploiement significatif sur le digital. VOUS ÊTES INTERRÉSSÉ POUR NOUS RENCONTRER ! CLIQUEZ ICI H 90% des actions de marketing ne se concrétisent pas par une vente en raison de la précipitation avec laquelle l’entreprise a engagé son action ! Les assureurs génèrent des milliers de prospects qui sont traités comme si tous les prospects souhaitaient souscrire très vite ! C’est faux. Il faut identifier impérativement les prospects qui anticipent et appliquer un process différent à partir des techniques de lead nurturing (maturation de prospects ou fidélisation de clients potentiels) ! Le mot « nurturing » se traduit mal en français, mais l’analogie avec le jardinage permet de mieux en saisir la signification. Tout bon jardinier sait bien qu’une bonne récolte n’est pas le fruit du hasard et qu’elle ne s’obtient pas du jour au lendemain. D’ailleurs, les meilleurs fruits sont ceux qui ont fait l’objet de soins constants, de la première étape de fertilisation du sol à la cueillette finale. De façon similaire, pour qu’une simple demande d’information se transforme en véritable prospect qualifié, il ne suffit pas de téléphoner toutes les six à huit semaines juste pour demander si la personne a enfin pris une décision. Lorsqu’un client potentiel demande de l’information, il n’est pas encore un nouvel assuré, mais si vous lui fournissez de l’information pertinente sur une base régulière, il a toutes les chances de le devenir !
  • 6. DIGITAL La bataille du contenu sur le web ! Sur le web, les internautes sont fortement sollicités par les marques notamment en terme de publici- té directe, de promotion…. Ce qui peut amener à une certaine saturation de la part de l’internaute et avoir des effets négatifs pour la marque. C’est pourquoi, les marques privilégient le content marketing. Le content marketing ou marketing de contenu désigne les pratiques qui visent à mettre à disposition des prospects ou clients un certain nombre de contenus utiles et/ou ludiques. Le content marketing s’est fortement développé ces dernières années* : n 9 entreprises sur 10 utilisent le content marketing. n 78% des directeurs marketing pensent que le contenu personnalisé constitue l’avenir du marketing. L’avantage de ce type de démarche est de créer une relation de proximité, de confiance avec l’inter- naute. Ces actions ne peuvent être que positives pour la marque qui crée une relation privilégiée avec l’internaute qui est moins réfractaire à recevoir des contenus qualitatifs par rapport à de la publicité directe qui pour lui paraît plus agressive. Les réseaux sociaux sont fortement utilisés pour partager du contenu. Créer du contenu, c’est l’essence même du web social : n 99% des internautes qui partagent du contenu sur les réseaux sociaux le font depuis plusieurs plateformes. n Les clics issus de contenus partagés sont 5 fois plus susceptibles d’aboutir sur une vente. Nous sommes donc dans une relation gagnant-gagnant entre l’internaute et la marque. L’internaute reçoit du contenu qualitatif sur un sujet précis et la marque est vue positivement par les internautes ce qui pourra l’inciter à plus souscrire un contrat en cas de besoin. Dans les faits, le content marke- ting permet d’augmenter la fidélité et l’engagement de l’internaute, d’attirer l’attention des consom- mateurs et de générer des leads, comme le montrent les chiffres suivants : n 70% des consommateurs préfèrent en apprendre plus sur les marques à travers des articles plutôt qu’avec des publicités. n 90% des informations assimilées par le cerveau sont d’origine visuelle. n La création de contenu est utilisée comme technique SEO par 53% des marketeurs. Le content marketing occupe donc logiquement une place de plus en plus importante dans les budgets des services marketing des entreprises : n Les marketeurs dépensent à peu près un tiers de leur budget dans le content marketing. n 54% des marketeurs déclarent vouloir augmenter leurs dépenses en matière de content marketing dans les 12 prochains mois. n Le content marketing est 62% moins coûteux que le marketing traditionnel. n A budget identique, le content marketing génère environ trois fois plus de leads que le marketing traditionnel. DIGITAL Dans le domaine de l’assurance, une véritable bataille s’engage donc pour délivrer du contenu. Sur Internet cela peut prendre plusieurs formes : n Du rédactionnel qualitatif et/ou différent n Des applications n Des enquêtes n Des vidéos n Des infographies n Des images « fortes », des dessins, … Délivrer du contenu aux internautes est donc primordial dans la stratégie des assureurs sur le web. L’objectif est donc de trouver des contenus différenciants apportant une valeur ajoutée à l’internaute. C’est à ces conditions que ces campagnes auront un effet positif pour les marques. CONTACTEZ-NOUS : CLIQUEZ ICI H *Source : Site NewsCreed, mars 2014
  • 7. DIGITAL Réputation digitale des courtiers grossistes : le palmarès La réputation digitale constitue un triple enjeu pour l’individu : pour sa marque, pour son image personnelle, et sa carrière professionnelle. Si la réputation a de tout temps constitué un enjeu de communication, elle entre maintenant dans une nouvelle ère où s’ajoutent et se superposent aux propos publics, voire également privés, les comportements en ligne et/ou ce que les autres disent sur Internet. La réputation digitale d’un grand dirigeant du secteur de l’Assurance se conçoit désormais comme un actif pour son entreprise. C’est la raison pour laquelle, nous avons souhaité analyser la réputa- tion des dirigeants du top 10 des courtiers grossistes (base classement Argus de l’Assurance du 01/05/2014) et mesurer l’adéquation entre la performance réelle des dirigeants de structures de courtage (grossistes) et leurs performances liées à leurs activités et leurs visibilités numériques ! Les trois premiers de ce classement e-réputation* : 1er Bruno Rousset : Président Directeur Général d’April qui est classé 1er au palmarès Argus de l’Assurance des courtiers grossistes du 01/05/2014. 2ème Laurent Ouazana : Président de Ciprès Vie qui est classé 5ème au palmarès Argus de l’Assu- rance des courtiers grossistes du 01/05/2014. 3ème Jean-Paul Babey : Président d’Alptis qui est classé 2ème au palmarès Argus de l’Assurance des courtiers grossistes du 01/05/2014. * L’indice Scan Performance E-réputation calcule la e-réputation des dirigeants/décideurs à partir de leur activité et leur visibilité numériques. Basé sur une échelle de 0 à 10, l’algorythme de l’indice Scan Performance E-réputation intègre les principaux outils d’expression, de diffusion de contenu, de réseautage, ainsi que l’analyse de la visibilité. Cet indice n’analyse pas la tonalité des contenus numériques. DIGITAL Focus e-réputation la Tribune de l’Assurance : Thierry Beaudet Chaque mois, nous réalisons le classement e-réputation dirigeants* des acteurs du secteur de l’assu- rance. Le dernier classement paru ce mois dans la Tribune de l’Assurance est construit à partir de l’indice « Scan Performance E-réputation » qui calcule la réputation digitale des dirigeants/décideurs à partir de leur activité et leur visibilité numériques. Le focus a été effectué sur Thierry Beaudet qui a obtenu le score de 2.428 et dont vous trouverez ci-après le texte paru dans la Tribune de l’Assurance. Thierry Beaudet, toujours plus d’ « e-mutualisme » Le président du groupe MGEN et de l’UMG Istya n’en finit pas de faire grimper son e-reputation, notamment grâce à ses convictions mutualistes. En s’exprimant massivement sur la stratégie et les enjeux des rapprochements initiés avec la MGEN (MGET ou encore Harmonie mutuelle), son prési- dent Thierry Beaudet booste sa notoriété digitale à mesure qu’il développe la taille de son groupe. « Pour innover, pour investir, pour créer de nouvelles solutions mutualistes, nous avons en effet besoin de changer d’échelle », déclarait-il dernièrement. Ajoutez à cela, la dernière campagne de communi- cation de l’enseigne, et voilà Thierry Beaudet sous les feux de la rampe. Mais celui qui occupe aussi la présidence de l’Union mutualiste de groupe (UMG) Istya multiplie les casquettes et gonfle son empreinte numérique par la même occasion. L’entrée récente des mutuelles du groupe dans l’ASC-P (Association pour l’accès à la complémentaire santé des populations en précarité) et les convictions mutualistes affirmées du dirigeant lui donnent une légitimité qui ne passe pas inaperçue. Retrouvez ce classement sur le site de la Tribune de l’Assurance ainsi que le matriciel radar de Thierry Beaudet. *La liste des dirigeants a été établie à partir du classement de « L’assurance en France » publié par La Tribune de l’Assurance. Il comporte les vingt premiers groupes d’assurance et de protection sociale en termes de chiffre d’affaires.
  • 8. Un service indispensable pour les décideurs : Le Scan Performance E-réputation La gestion de la réputation digitale des dirigeants et des décideurs se conçoit comme une démarche de progrès, au service de la stratégie d’entreprise. Une lecture analytique et stratégique rendent plus évidents les points de forces et les faiblesses de la réputation digitale des dirigeants et des décideurs. Il est désormais le temps d’être acteur de sa « réputation digitale ! » Le Scan Performance E-réputation est le premier indice qui mesure la réputation digitale des dirigeants et décideurs sur de multiples critères et sur des outils d’analyse : n D’expression n De diffusion de contenus n De réseautage n De visibilité L’indice Scan Performance E-réputation calcule la réputation digitale des dirigeants/décideurs à partir de leur activité et leur visibilité numériques. Mensuellement, l’indice Scan Performance E-réputation indique : n L’indice Scan Performance E-réputation général n Lindice Scan Performance E-réputation sur les outils d’expression n L’indice Scan Performance E-réputation sur les outils de diffusion de contenu n Lindice Scan Performance E-réputation sur les outils de réseautage n L’indice Scan Performance E-réputation sur les outils de visibilité n Les alertes (points de fragilité) n Les améliorations n Les écarts (M,M-1) n Le graphique global (M, M-1, M-2, M-3, M-4,….) n Le matriciel thématique M-1, et cumul (M-1+ M-2 + M-3 + M-4,….) n Des recommandations opérationnelles visant à réduire les points de fragilité et consolider les améliorations pour M+1, M+2, M+3, M+4,... . En option, l’indice Scan Performance E-réputation peut livrer un benchmark concurrentiel permettant d’analyser les 10 points précédents de vos concurrents (M et Mois précédents). DIGITAL DIGITAL Un service indispensable pour les décideurs : Le Scan Quality E-réputation Le SCAN QUALITY E-REPUTATION analyse la qualité globale de la performance digitale des dirigeants/ décideurs à partir de leur activité numérique constatée sur les médias sociaux (principaux outils d’expression, de diffusion de contenu, de réseautage). Afin de ne plus subir, les dirigeants/décideurs doivent s’engager dans la propagation digitale, en étant très attentif à la qualité de la performance digitale. Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir une stratégie de réputation digitale et de veiller à un ensemble de critères qualitatifs nécessaires. L’acte essentiel étant d’analyser objectivement la qualité globale de sa performance digitale ! Le SCAN QUALITY E-REPUTATION est un outil d’analyse qui mesure la qualité de la réputation digitale des dirigeants et décideurs sur les médias sociaux, à partir de critères segmentés en deux options : Option 1 : n Analyse qualité des cibles atteintes et adéquation cibles souhaitées / cibles touchées n Analyse qualité des contenus diffusés et adéquation contenus souhaités / contenus visibles n Analyse qualité des contenants utilisés (outils) n Analyse qualité du community management (organisation et méthodes) Option 2 : concerne spécifiquement la qualité des contenus : n Typologie des contenus n Créativité des contenus n Valeurs ajoutées des contenus n Optimisation des contenus Parce que la réputation digitale est un élément clé, voire parfois décisif. Parce que la réputation digi- tale ouvre des portes, ou en ferme ! Nous accompagnons les dirigeants, les décideurs, dans l’analyse de la performance et de la qualité de la réputation digitale, mais aussi dans son déploiement opérationnel. RENSEIGNEZ-VOUS ET N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER ! CLIQUEZ ICI H
  • 9. “ J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. (Voltaire) NOTRE DOSSIER E-SANTE Objets connectés : électrochoc pour le secteur de l’assurance ? Bon nombre de professionnels admettent des bouleversements colossaux à venir intégrant de formidables opportunités mais aussi de terribles menaces. Les opportunités sont celles d’améliorer la santé, la qualité des soins, de rendre l’individu éduqué, lucide et acteur de son bien-être. Les menaces peuvent être multiples : les innombrables failles de ces systèmes, leurs complexités liées s’ouvrant à l’interconnexion des sous-ensembles, une défiance légitime, des actes de malveillance et de fortes interrogations sur les usages des données personnelles. Big data = big problème ? La protection de la vie privée et des données personnelles est l’une des grandes questions du déve- loppement des objets connectés, et plus particulièrement dans le domaine de la santé. Cela prend en France une importance toute particulière car il existe une tradition de protection de la vie privée. Une étude menée par Privacy Rights Clearinghouse pointe les lacunes des politiques de confidentialité, particulièrement porteuses de risques pour la vie privée des utilisateurs. Sur les 43 applications étudiées, 26 % des applications gratuites et 40 % des applications payantes n’avaient pas mis en œuvre de politique de confidentialité. De plus, 39 % des applications gratuites et 30 % des applications payantes analysées envoyaient des données à des tiers sans qu’il en soit question dans les politiques de confidentialité. Il n’y a pas pour l’instant de réglementation officielle et homogène entre les pays sur la confidentialité des données ; la CNIL a rédigé un cahier pour contribuer à la réflexion sur le sujet en esquissant des axes exploratoires en vue d’une éventuelle régulation à venir en France. La multiplicité des efforts dans ce secteur et l’absence de standard commun dans ce cadre semblent pour l’heure limiter l’effi- cacité et l’impact de ces outils. Des réglementations devraient voir le jour. L’enjeu sera de définir quelles données relèvent de la notion de « données de santé » ou de « données de bien-être », afin d’adapter le régime juridique. Dans ce contexte, il va s’agir pour les parties prenantes de montrer qu’elles peuvent être force de proposition pour apporter de vraies solutions aux consommateurs, qui soient créatrices et de valeur et qui respectent leur vie privée. Un enjeu, se repérer dans la jungle de la santé mobile ! Chaque jour, de nouvelles applications naissent. On estime qu’il existe aujourd’hui quelques 100 000 applications mobiles dédiées à la santé. Quelques exemples : n Lentilles de contact électroniques mesurant le taux de glucides permettant à un patient diabétique d’être informé d’une glycémie préoccupante par des diodes (Google X Lab) n Pilules capables de détecter de façon précoce les crises cardiaques et les cancers (protéines annonciatrices de problèmes ou de cellules cancéreuses, Google X Lab) n Coque de smartphone capable de mesurer la température, le rythme cardiaque, l’oxygénation du sang, la pression artérielle et le volume respiratoire (AZOÏQUE) n CUE, qui mesure le taux de vitamine D, la fertilité et la testostérone, détecte les inflammations et la grippe en quelques minutes n Capteurs intra comprimés qui délivrent sur mobile les informations sur le métabolisme et les effets d’une médication (Proteus Digital Health) n Chaussette pour bébé qui mesure la température, le rythme cardiaque, le taux d’oxygène et la qua- lité du sommeil (Owlet) n Lumo Back, ceinture qui analyse la posture et permet de l’améliorer grâce à des vibrations. NOTRE DOSSIER E-SANTE
  • 10. NOTRE DOSSIER E-SANTE Au delà de la captation des données, l’interconnexion exponentielle de ces différents objets implique une complexification accrue de la structure des réseaux de communication. Les principaux enjeux techniques liés à la transmission de données sont le volume croissant de données à transmettre, la mise en conformité des infrastructures et l’interopérabilité des réseaux, la qualité de service à assu- rer (afin de limiter la perte de données et l’interruption de service) et les réseaux intelligents, auto- organisés en matière de calcul, de gestion de flux et de traitement d’information. Les principaux enjeux techniques liés à l’analyse des données relèvent de l’évolution des modèles d’analyse permettant une approche innovante de l’intelligence et le traitement de grandes quantités d’information (Big Data). Un autre enjeu, la mutation profonde des professionnels de santé Peu de médecins, dont la moyenne d’âge est de 54 ans, utilisent des objets connectés au quotidien, d’autant plus qu’ils manquent de publications scientifiques dans ce domaine. Ils doivent accompagner le déploiement du monde numérique et intégrer eux-mêmes les aspects utiles et bénéfiques dans leurs pratiques médicales. Subissant la pression des patients connectés, le généraliste ne devra t-il pas échanger son Vidal contre en abonnement aux flux RSS de TechCrunch ? Objets connectés et Assurance : quels modèles ? On imagine facilement quels effets bénéfiques pourraient avoir ces objets sur le secteur de la santé : mesures automatisées de l’état de santé d’un patient, y compris à domicile avec des écono- mies substantielles en termes de suivi médical, maintien à domicile de patients âgés, nouveaux modes de gestion des patients en milieu hospitalier. Les prévisions d’impact sur l’assurance sont elles aussi significatives et permettraient par exemple de développer des modèles d’assurance basés sur l’individualisation des notations et des tarifs, grâce à des données calculées en temps réel. Cependant, ce scénario se heurtera probablement à certains principes structurants de mutualisation des risques. Le scénario le plus probable, à court/moyen terme est celui qui devrait améliorer la sécurité des assurés ainsi que la prévention des risques pour les assureurs. Ainsi, la prévoyance collective, par exemple, pourrait bénéficier des objets connectés pour gagner en efficacité. On décomptait, en 2012, plus de 1,1 million de cas d’accidents du travail et de maladies profes- sionnelles en France, correspondants à un montant de prestations versé par l’Assurance Maladie de plus de 8 milliards d’euros. Les multiples applications devraient permettre une amélioration de la prévention des risques d’accidents et des maladies au travail grâce à une meilleure connaissance des assurés et de leur comportement. Les objets connectés pourraient également permettre de réduire la durée des arrêts de travail grâce à un meilleur suivi des patients et de leur observance et enfin d’assurer un retour post-arrêt de travail durable dans l’entreprise, grâce à des actions de prévention pour éviter d’éventuelles rechutes. Notons que des acteurs de l’assurance ont effectués leur propre développement d’objets connec- tés. A titre d’exemple Aetna a déposé 13 brevets dans ce domaine et fait partie du Top 30 des déposants ! D’ailleurs CarePass, lancé en 2013 par Aetna unifie dans une seule application les données de plusieurs applications fitness, device portables et enregistrements de santé person- nels ! Quels business model pour les assureurs ? Le point clé est celui du business model associé aux déploiements des objets connectés. A aujourd’hui, il semble se dessiner 3 hypothèses potentielles : 1) Incitation des assurés à télécharger des applications spécifiques dans une logique préventive pri- maire et de réduction des risques (amélioration de la santé et baisse du coût des soins) associé à l’attribution de bénéfices pour l’assuré, en échange de l’accomplissement d’un certain nombre d’acti- vités physiques. NOTRE DOSSIER E-SANTE 2) Orientation optimisée des assurés dans l’offre de soins, en leur donnant les moyens de devenir acteurs de leur propre santé : remboursement d’une partie des objets connectés (Withings-AXA, Suisse Groupe Mutuel-Fitbit) et ou de la « surveillance » de leur pathologie. 3) Investissements dans les objets connectés par les assureurs, soit directement soit au travers de tiers. Les assureurs, dans ce cas, peuvent jouer un rôle important dans le contrôle et la vente des données issues des capteurs. Les plateformes santé auront probablement un rôle majeur ! D’ailleurs, au-delà des Assureurs, les plateformes santé, aux services des assurés et des assureurs pourraient jouer ce rôle de référent « tiers » recensant les données d’utilisateurs en contrepartie d’avantages ou de services additionnels. La plateforme pourrait alors « monétiser » les données sous plusieurs formes : le simple accès aux utilisateurs finaux, ou la souscription d’un utilisateur à des services payants d’une application partenaire. La plateforme peut également proposer une mutuali- sation des coûts de stockage des données. L’enjeu pour la plateforme est de réussir à transformer ses concurrents potentiels en partenaires et de fédérer un maximum d’utilisateurs autour de sa plateforme afin qu’elle apparaisse comme incontournable. La plateforme, dans une situation de concentrateur faisant en sorte que tout transite par elle, pourrait ainsi crée de la valeur ajoutée dans une logique de valorisation des données, par exemple par l’interprétation des données et la proposition de mise en place de plans de prévention.
  • 11. NOTRE DOSSIER E-SANTE Google veut mieux répondre aux questions sur la santé Google dit avoir coopéré avec une équipe de médecins pour compiler des informations de sources médicales concernant une série d’affections. Le géant internet américain Google a commencé à modifier son application de recherche mobile pour qu’elle apporte de meilleures réponses aux questions concernant des problèmes de santé, allant des blessures sportives à la rougeole « quand on interrogera Google sur des problèmes de santé courants, on commencera à avoir d’entrée de jeu les informations médicales appropriées », explique Prem Ramaswami, responsable produit chez Google, sur l’un des blogues officiels du groupe. « Nous montrerons les symptômes typiques et les traitements, de même que des détails sur le problème de santé: si c’est grave, si c’est contagieux, à quel âge ça s’attrape, ….», détaille-t-il. Le groupe dit avoir coopéré avec une équipe de médecins pour compiler des informations de sources médicales concernant une série d’affections. Le nouvel outil sera d’abord intégré aux États-Unis dans l’application de recherche Google en anglais pour les téléphones intelligents et les tablettes. Google dit vouloir sur la durée l’étendre à d’autres parties du monde et élargir l’éventail des maladies concer- nées. Le groupe insiste sur le fait que les résultats de ces recherches n’ont qu’un caractère informatif, et pas vocation à remplacer un avis médical, mais qu’elles peuvent par exemple aider à « connaître les questions à poser à son médecin ». Umanlife : prenez votre vie en main Umanlife est une start-up créée en 2011 pour aider chaque personne à mieux gérer sa santé et son bien-être. Pour cela, Umanlife met à disposition des internautes un site Internet (lancé en 2012). Ce site est un agrégateur de données, permettant de suivre de près son état de santé grâce à 11 modules thématiques autour de données telles que le poids, le tabagisme, la consommation d’alcool. Il peut être considéré comme un carnet de santé digital. Par contre, il ne faut pas confondre Umanlife avec un site médical. C’est un site de prévention qui donne des conseils pour améliorer son hygiène de vie, mais il ne se substitue pas à un diagnostic médical. Le développement des objets connectés a permis à des sites comme Umanlife d’exister. Grâce à ces objets connectés le site récupère ses données pour les transmettre au carnet de santé en ligne. A noter que ces données ne sont pas utilisées par Umanlife pour d’autres objectifs que la santé des membres de la communauté. Mais comment cette société se rémunère-t-elle ? De manière très simple. Elle propose ses services à des sociétés de manière payante et les sociétés en question offrent les services à leurs salariés. Le site rencontre un grand succès avec actuellement 15 000 membres. Umanlife en attend plusieurs millions d’ici 2016. La société a reçu de nombreux prix pour son activité, comme par exemple, le Prix Open Source du Trophée des Objets Connectés. NOTRE DOSSIER E-SANTE Focus sur les dernières tendances e-santé dans la Silicon Valley Du 8 au 12 juin prochain, L’Atelier BNP Paribas organise un voyage d’étude sur la e-santé à San Francisco « Learning Expedition ». Cet événement intéresse toutes les entreprises du secteur ou qui travaillent en relation avec la e-santé, en particulier les assureurs santé. Depuis plus de 35 ans, L’Atelier BNP Paribas détecte les innovations de rupture qui annoncent des mutations majeures pour les entreprises de tous secteurs. Il accompagne les entreprises pour adapter ces transformations à leurs projets opérationnels. Ce voyage d’étude va permettre : n De découvrir les dernières tendances de la e-santé n De bénéficier des relations de L’Atelier avec certaines start-up du secteur n De rencontrer les principaux acteurs de l’ecosystème de la Silicon Valley n De profiter de l’expertise et de la compréhension de L’Atelier de la e-santé par le biais de visites d’entreprises et d’étude de cas, de discussions pour emmener votre entreprise vers de nouveaux horizons. Cette année, le programme abordera un certain nombre de thèmes comme : n Comment les développeurs de logiciels et les hôpitaux effectuent la transition vers les dossiers médicaux numériques ? n Comment les innovations de la Silicon Valley simplifient la e-santé ? n Quelles sont les meilleures façons de créer une véritable relation entre le médecin et le patient ? n Comment les assureurs santé peuvent profiter des appareils connectés ? n Comment la e-santé peut gérer la protection des données ? n … Nous disposons d’un accord de partenariat exclusif pour cette learning expedition « e-Santé 2015 : focus sur les dernières tendances dans la Silicon Valley » et vous engageons à participer à cet événement incontournable. Vous bénéficiez, grâce à ce partenariat, d’une réduction tarifaire concernant la participation à cet événement (option 3 jours ou 5 jours). N’HÉSITEZ-PAS À NOUS DEMANDER LA DOCUMENTATION ! CLIQUEZ ICI H
  • 12. NOTRE DOSSIER E-SANTE La robotique dans la e-santé : un marché à développer en France Si la robotique se développe dans de nombreux secteurs, elle devient de plus en plus importante dans le domaine de la santé. Le vieillissement de la population mondiale et la multiplication des handicaps moteurs ou sensoriels, incitent à mettre en œuvre des systèmes variés tels que la téléassistance, l’assistance physique, la rééducation, ou encore les assistants « intelligents » ou multitâches. Aux Etats-Unis, les robots médicaux se sont fortement développés, en grande partie grâce aux contrats passés avec le ministère de la Défense. Ainsi, la principale entreprise du domaine de la robo- tique médicale est américaine : Intuitive Surgical avec son robot Da Vinci. Si la France est reconnue pour ses performances en matière de recherche en robotique, son indus- trie n’est pas aussi performante. En effet, sur le marché français, les entreprises de la robotique sont principalement des PME non soutenues financièrement. Le pays où la robotique appliquée à la e-santé est la plus développée est le Japon. Le professeur Hiroshi Ishiguro, roboticien japonais, a créé un robot humanoïde à l’apparence et au comportement réalistes au point de laisser voir des mouvements du visage. Il a fabriqué un androïde qui lui res- semble, appelé le Geminoid. Il existe plusieurs types de robots d’aide en e-santé comme les robots de téléprésence. En complé- ment de la téléassistance, ils permettent le déclenchement d’une visioconférence avec un proche ou un centre de téléalarme. Certains d’entre eux peuvent détecter des situations anormales (absence de mouvement par exemple), ou rappeler au patient de prendre son médicament. Ces robots sont connectables à des dispositifs de domotique ou de télémédecine. Par ailleurs les robots liés à la pratique médicale deviennent de plus en plus répandus comme par exemple : n les robots d’assistance chirurgicale n les « Microbots magnétiques », groupe de petits robots utilisés dans diverses opérations, telles que la suppression de la plaque des artères d’un patient ou d’aide contre les affections oculaires n des robots aides-soignants comme Cody l’infirmière auxiliaire, sorte de manipulateur mobile à l’échelle humaine utilisant une interface (DPI) et qui lui permet de contrôler directement le mouvement du robot n des robots thérapeutiques : Cosmobot, robot permettant de d’améliorer le traitement des enfants (entre 5 et 12 ans) ayant une déficience visuelle ou encore PARO Robot, le bébé phoque conçu comme une thérapie assistée par l’animal pour les personnes âgées. En synthèse, en France, les personnes âgées qui vivent de plus en plus longtemps se retrouvent souvent seules en fin de vie à leur domicile. Il n’est pas toujours possible pour eux d’avoir un proche qui les aide au quotidien ou d’être placé en établissement spécialisé. La robotique en e-santé peut donc être une solution. Mais pour cela il faut que les entreprises sur ce secteur se développent. Ces dernières ont donc besoin d’être aidées financièrement. Le développement de la silver économie (l’économie du vieillissement), peut donc aller dans ce sens, au service des personnes âgées restant à domicile. NOTRE DOSSIER E-SANTE E-santé, visions croisées. Pour vous, le mag a interviewé 3 décideurs.
  • 13. NOTRE DOSSIER E-SANTE Frédéric Come, Directeur Relation Clients, Innovation, et Vie Institutionnelle SMIP Pensez-vous que la e-santé et l’ensemble de ses applications peuvent modifier significativement le secteur de l’assurance santé ? Oui, cela peut entraîner une certaine évolution des comportements. Nous remarquons, que les assu- rés accordent de plus en plus d’importance aux applications d’auto-mesure (tension, diabète) et à la prévention santé. Si cette évolution des comportements des assurés s’accentue dans l’avenir, il y aura des impacts sur les garanties et le risque technique des contrats d’assurance. Un exemple d’application intéressante est Betterise. Betterise est une application qui propose un accompagnement ultra-personnalisé pour prendre soin de sa santé. Cette application donne des conseils, pose des questions simples (Comment avez-vous dormi aujourd’hui ? ..) pour mieux nous connaître afin de pousser des messages plus adaptés. Développer ce genre d’applications en e-santé pourrait donc faire évoluer les comportements des assurés. Etes-vous favorable à l’utilisation des données personnelles des patients recueillies via les applications de e-santé pour adapter l’offre (et les services), par exemple ? Cela dépend de l’utilisation faite par les assureurs. Le risque avec cette utilisation des données, est que les assureurs les utilisent pour adapter leur tarification alors même que le comportement n’est pas le seul déterminant de son état de santé, contrairement aux risques automobile où le comporte- ment de conduite est la variable principale. Cette utilisation des données devra être limitée à délivrer des conseils santé aux assurés. Ceci peut également être à l’avantage des assureurs. Si le patient est en meilleure santé, il coûtera moins cher à l’assureur de le couvrir contre le risque de maladie. Le marché de la e-santé rencontre certaines difficultés en France. Pensez-vous que dans l’avenir, il serait du rôle des assureurs santé de soutenir financièrement ces entreprises pour développer ce marché ? C’est déjà le cas actuellement. Des assureurs comme Axa ou Covéa participent déjà à ce type de pro- jets. Je ne suis pas favorable à 100% à ce type de stratégie. L’assureur a déjà un cœur de métier. Il y a pour moi, d’autres méthodes que mener le développement d’applications santé, que d’être proprié- taires de ces applications. Ce n’est pas le rôle des assureurs. Pour moi, le secteur des applications évolue tellement vite, qu’il n’est pas adapté à la taille des entreprises de l’assurance. Il faut plus être une start-up pour pouvoir être réactif sur ce marché. Par contre, on peut trouver un compromis : les assureurs peuvent accompagner les start-up à se développer sur le secteur des applications santé. Avez-vous d’autres convictions ? Nous sommes en pleine phase de développement du marché des objets connectés. On demande à ce que les objets connectés mesurent plus de choses, qu’ils soient plus polyvalents. Je pense que les assureurs doivent attendre que les Français soient plus matures sur le sujet et les objets plus polyva- lents avant de se lancer à 100% dessus. Par exemple, le Conseil de l’Ordre des Médecins, a préconisé que la Sécurité Sociale prenne en charge le développement des objets connectés en e-santé pour peu qu’ils aient démontré leur fiabilité. Car actuellement, sur le marché de la e-santé, tous les objets connectés ne sont pas fiables. Il pour- rait y avoir une complémentarité des rôles entre la Sécurité Sociale et l’assurance pour la gestion de ce marché des applications e-santé. NOTRE DOSSIER E-SANTE Emilie Delpit, Directrice Prévention et Innovations Sociales Klesia Pensez-vous que la e-santé et l’ensemble de ses applications peuvent modifier significativement le secteur de l’assurance santé ? La e-santé peut donner lieu à des services très intéressants en matière de prévention santé et d’accompagnement des patients. Mais pour produire des effets significatifs, il faut pouvoir cibler les personnes concernées par tel ou tel service afin d’avoir un impact important sur le comporte- ment des assurés. Actuellement, les services proposés par l’assurance en e-santé sont encore très généraux. Je crois par ailleurs que l’impact sera d’autant plus important quand on ne se sera pas contenté de mettre à disposition une application mais qu’on l’aura mise à disposition dans le cadre d’un véritable programme de prévention ou d’accompagnement. Cela pose la question du suivi de l’utilisa- tion de telle ou telle application, pour analyser l’évolution des résultats au cours du temps auquel les personnes elles-mêmes sont intéressées. Etes-vous favorable à l’utilisation des données personnelles des patients recueillies via les applications de e-santé pour adapter l’offre (et les services), par exemple ? L’utilisation des données personnelles est d’une certaine manière incontournable pour pouvoir proposer des services ciblés et donc pertinents au regard de la situation des personnes. Toutes les données fournies par les personnes elles-mêmes en conformité avec le cadre de la législation fran- çaise, très protectrice de la vie personnelle, doivent pouvoir être utilisées en toute transparence vis-à-vis des intéressés pour fournir un meilleur service aux assurés. J’y suis favorable dans cet objectif : fournir des services de prévention et d’accompagnement plus pertinents. En revanche, je suis très hostile à ce que ces données puissent être utilisées pour affiner la tarification des produits d’assurance. Ce serait contraire à un principe de plus grande mutualisation et cela serait très contre- productif pour encourager les personnes à utiliser les services proposés ! Voilà pourquoi, pour moi, il nous faut donner toutes les garanties d’indépendance sur l’utilisation qui pourrait être faite de ces données et sur l’indépendance du gestionnaire de ces données. Le marché de la e-santé rencontre certaines difficultés en France. Pensez-vous que dans l’avenir, il serait du rôle des assureurs santé de soutenir financièrement ces entreprises pour développer ce marché ? Je pense effectivement, qu’il est du rôle des assureurs dans leur fonction d’investisseur institutionnel d’investir dans les entreprises qui construisent les solutions de demain. Il ne faut pas cacher le fait qu’il s’agit d’investissement à risque. Mais l’innovation est à ce prix. Il nous faut donc trouver un moyen de jouer un rôle déterminant dans le développement de la filière tout en étant tenus par ailleurs de se mettre en conformité avec les règles de solvabilité auquel les assureurs sont soumis dans le cadre de Solvabilité II. C’est ce que KLESIA a voulu faire en devenant le 2ème investisseur après la BPI dans le fonds d’investissement de la Silver économie. C’est un effort à soutenir. Avez-vous d’autres convictions ? Pour moi, il est important que les assureurs élargissent leur réseau de partenaires pour travailler sur le sujet de la e-santé. Bien sûr, ils doivent travailler avec leurs partenaires traditionnels qui vont de plus en plus élargir leur offre en direction de l’e-santé. Mais d’autres types de partenariats peuvent permettre d’accélérer les transferts de technologies.
  • 14. NOTRE DOSSIER E-SANTE Stéphane Estrade, Directeur Marketing et Distribution Multicanal CHORUM Pensez-vous que la e-santé et l’ensemble de ses applications peuvent modifier significativement le secteur de l’assurance santé ? Sur le marché français, il y a un véritable développement des applications mobiles pour l’e-santé. Actuellement, de nombreuses applications e-santé proposées par les assureurs et orientées, « quantified self » ou auto-mesure, mettent en exergue l’innovation sans pour autant répondre à des finalités d’intérêt général et aux besoins réels, en terme de santé des assurés. De plus, les applications e-santé proposées sur le marché proviennent principalement d’entreprises spécialisées dans le secteur de l’informatique (SS2I et start-up, exemples : Withings ou plateforme avec Medappcare) et non d’organismes du secteur sanitaire ou médico-social. Néanmoins, certaines ont des finalités plus marquées (Diaphone pour les patients avec un programme de chimiothérapie, SamSep pour la sclérose en plaques,…) Les assureurs semblent plus suiveurs sur ce marché des applications mobiles e-santé que pro-actifs au sens de la conception et d’une réflexion d’utilité « publique ». Pour l’instant, ces applications ont plus pour but de modifier les offres santé d’un point de vue mar- keting (différenciation, côtés novateurs et ludiques,…), ainsi il est difficile de dire et de mesurer des effets bénéfiques sur la prise en charge de la santé, la sinistralité des contrats d’assurance et sur l’adaptation des garanties proposées. Etes-vous favorable à l’utilisation des données personnelles des patients recueillies via les applications de e-santé pour adapter l’offre (et les services), par exemple ? Une exploitation plus importante serait positive. A côté de cela, il est essentiel que le gouvernement joue pleinement son rôle de garde-fou mais sans dogmatisme. Evidemment, un contrôle de l’exploita- tion des données et leur anonymisation demeurent incontournables ou quasiment dans notre société. Le marché de la e-santé est en plein essor et l’utilisation des données personnelles doit permettre de développer des offres de services plus adaptées à la typologie de chacun. En effet, l’anonymisation est sanctuarisée mais c’est assez logique. Quid si un employeur pouvait avoir accès à des données personnelles de santé de ces salariés ? Une utilisation intelligente de ces données permettrait de mieux cerner et cibler les actions de pré- vention, mais cela irait ou pourrait être apprécié comme aller au-delà du respect de la vie privée des salariés. Très rapidement, l’idée ou la réflexion d’un usage détourné par l’entreprise pourrait germer. La mise en place et/ou le développement de tours de table et/ou de cercles de réflexion associant les acteurs de l’assurance santé, les associations de patients et de professionnels de santé (corps médical, laboratoires pharmaceutiques…), les entreprises qui développent ces applications, ainsi que le gouvernement (avec l’Asip Santé) permettront à terme de déployer des actions innovantes et performantes dans le cadre de l’intérêt général. Cette co-construction de solutions e-santé, réunis- sant tous les acteurs de la chaine de santé, est indispensable. Cependant, une évolution des mentalités de notre société sur l’utilisation des données personnelles et médicales, tout en conservant le respect de la vie privée, est souhaitable. NOTRE DOSSIER E-SANTE Le marché de la e-santé rencontre certaines difficultés en France. Pensez-vous que dans l’avenir, il serait du rôle des assureurs santé de soutenir financièrement ces entreprises pour développer ce marché ? Les assureurs, toutes familles confondues (compagnies, mutuelles,…), ont un rôle prépondérant à jouer pour le développement de l’e-santé. Les grands assureurs, qui disposent d’une envergure inter- nationale, ont une capacité financière importante qui devrait leur permettre de créer ou proposer des applications plus pertinentes en matière d’e-santé. En effet, il faut aller plus loin que de répondre à l’attente forte des utilisateurs de smartphones, tablettes ou autres objet connectés, orientée « quantified-self » sur l’axe « bien-être » ou performance sportive. Des synergies entre les assureurs seront plus marquées à terme, pour des raisons finan- cières mais pas seulement. L’objectif prioritaire devrait être : répondre aux réelles attentes des citoyens et assurés et ainsi déve- lopper le marché de l’e-santé tout en ayant une approche responsable. Avez-vous d’autres convictions ? En résumé, les acteurs du secteur de l’assurance santé, doivent plus s’investir dans le développement des applications e-santé avec une volonté exclusive d’apporter un bénéfice réel et mesurable. En inter- venant plus en amont et en mode « concepteur », les assureurs proposeront des applications plus innovantes et pertinentes et atténueront ainsi cette vision d’être des acheteurs d’applications lancées par des sociétés spécialisées. Pour conclure, la e-santé est très large et doit permettre de répondre à l’ensemble des patients qui ne peuvent pas avoir accès à des professionnels de santé aussi aisément selon leur région ou localisation ou pour des critères sociologiques et économiques (exemple : désert médical vs télémé- decine) assureurs peuvent accompagner les start-up à se développer sur le secteur des applications santé.
  • 15. RISQUESRISQUES Le cyber-risque : une préoccupation de plus en plus importante pour les entreprises Le cyber-risque est vu comme une préoccupation de plus en plus importante pour les risk-managers. C’est ce qui ressort du 4ème baromètre réalisé par Allianz, auprès de 500 gestionnaires de risque dans 47 pays. Les grandes entreprises internationales sont de plus en plus inquiètes concernant ce risque. La part de ce risque cité par les risk-managers est très forte, augmente depuis 2 ans pour se situer aujourd’hui à 17%. Le cyber-risque se situe dans les 5 premiers risques cités ce qui est une première, sachant qu’il était cité en 15ème en 2013 et en 8ème en 2014. A noter que dans certains pays, les cyber-risques sont cités parmi les trois risques les plus impor- tants comme par exemple, au Royaume-Uni, en Allemagne ou aux USA. Mais malgré tout, 73% des répondants sous estiment encore les conséquences d’une défaillance cyber. « Les cyber-risques sont très complexes. Afin d’identifier et d’évaluer les scenarii de risques, les différents intervenants, tels que les architectes de sécurité informatique et les gestionnaires de la continuité d’activité, doivent mettre leurs connaissances en commun. Il ne faut pas non plus sous- estimer le facteur humain, car les employés peuvent également provoquer des crises de sécurité informatique, qu’elles soient accidentelles ou délibérées », conseille Jens Krickhahn, directeur des lignes financières d’Allianz Global Corporate & Specialty pour la région Allemagne et Europe Centrale. Les cyber-risques sont donc une menace de plus en plus importante pour les entreprises. Il convient donc pour les entreprises de mettre en place des processus pour anticiper ces risques et pour lutter contre les conséquences d’une défaillance cyber.
  • 16. RISQUES Risque perte Autonomie & Baromètre OCIRP L’OCIRP a organisé à Paris, à la Cinémathèque Française, le 10 mars dernier, le 7ème débat Autonomie OCIRP-France Info-Le Monde. La perte d’autonomie peut être définie de la façon suivante : c’est l’incapacité pour une personne d’effectuer par elle-même certains actes de la vie cou- rante. En plus de tables rondes organisées sur le thème de « l’adaptation de la société au vieillisse- ment : bilan et prospective », cette matinée a servi à présenter les chiffres clés du Baromètre OCIRP Autonomie 2014 réalisé par Molitor Consult. Ce Baromètre repose sur une étude par téléphone administrée du 12 novembre 2014 au 23 décembre 2014 auprès de 4 populations : les particuliers, les salariés, les DRH et les Délégués Syndicaux. Les Français peu couverts et peu informés sur la perte d’autonomie En ce qui concerne la connaissance des Français sur ce risque, 73,4% des personnes interrogées ne connaissent pas le coût mensuel de la perte d’autonomie. Et si 85% des personnes interrogées pensent qu’il faut se prémunir contre ce risque, 71,4% d’entre elles déclarent ne pas être couvertes financièrement contre la perte d’autonomie. Les Français même s’ils sont peu informés sur le sujet, ont conscience que la perte d’autonomie est un risque important, mais dans les faits peu sont couverts financièrement de manière effective contre la perte d’autonomie. Le maintien à domicile en cas de perte d’autonomie est plébiscité Concernant les choix à faire en cas de perte d’autonomie, 78,7% des personnes interrogées plébis- citent le maintien à domicile. Par contre, seulement 53,8% des personnes interrogées pensent que la famille peut aider au quotidien. Si les Français veulent vieillir chez eux, ils sont conscients que les proches ne peuvent tout faire sans une aide extérieure. L’assurance et l’entreprise ont un rôle à jouer dans le financement de la perte d’autonomie Concernant les solutions de financement de la perte d’autonomie vues par les Français, pour 65,4% d’entre eux l’assurance perte d’autonomie est une solution. L’entreprise pour les Français a un rôle à jouer, pour 68,2% d’entre eux, la solution collective (entreprise) est privilégiée par rapport à la solution individuelle. Enfin, 59,9% des Français penchent pour un financement mixte alliant solidarité nationale et assurance complémentaire. L’Etat doit mettre en œuvre des réformes concernant la perte d’autonomie Concernant les solutions de financement de la perte d’autonomie vues par les Français, pour 65,4% d’entre eux l’assurance perte d’autonomie est une solution. L’entreprise pour les Français a un rôle à jouer, pour 68,2% d’entre eux, la solution collective (entreprise) est privilégiée par rapport à la solution individuelle. Enfin, 59,9% des Français penchent pour un financement mixte alliant solidarité nationale et assurance complémentaire. Concernant le rôle des pouvoirs publics sur la perte d’autonomie, les Français sont convaincus que l’Etat doit effectuer des réformes. Les principales mesures du projet de loi sur le vieillissement sont largement approuvées à 70% et plus. 65% des Français souhaitent une réforme de la prise en charge en établissement. Et près de 80% des Français interrogés estiment qu’une réforme assurant un financement de ce risque est nécessaire avant 2017. > Découvrez la vidéo présentant les principaux résultats du Baromètre > L’article et l’infographie sur France Info > L’article et l’infographie sur Le monde
  • 17. LES TALENTS DE L’ASSURANCE Pour vous, le mag vous fait découvrir ou redécouvrir 3 articles récents parus dans les médias. LES TALENTS DE L’ASSURANCE Magaly Siméon : l’avenir des contrats santé Magaly Siméon, Directrice de la Business Unit protection sociale et services chez CNP Assurances s’exprimait récemment dans le quotidien Les Echos, article traité par Laurent Thévenin, extrait. Les contrats d’assurance santé sont essentiels sur le marché de l’assurance, mais ils doivent évoluer dans leur contenu comme l’explique Magaly Siméon. Pour Magaly Siméon, en terme d’assurance santé, il faut aller au-delà de la complémentaire santé basique, ce qui va faire la différence entre les acteurs : les services contenus dans les contrats santé. Les services inclus dans les contrats santé constitueront des vrais plus pour les assurés : « La complémentaire santé est aujourd’hui presque devenue un produit de commodités. Il faut donc vraiment mettre du contenu de services dans les contrats. On doit faire en sorte que ces services apportent la même différence pour l’assurance de personnes qu’ils ont pu le faire pour l’assurance automobile. Le modèle économique de ces services est un enjeu, mais ils créeront de toute façon une vraie valeur ajoutée. » CNP Assurances a déjà développé un certain nombre de services dans ses contrats santé. Magaly Siméon précise que l’un des projets pour 2015 est de créer un écosystème complet d’amélioration des habitudes de vie, avec un test sur les bracelets connectés. Un projet de plateformes de services en ligne est également envisagé où les salariés pourront obtenir rapidement un rendez-vous avec un professionnel de santé ( médecin spécialiste, bilan de santé, diagnostic sur l’état de dépendance… ). En résumé, l’avenir des contrats santé passera par des services différenciants, adaptés et personna- lisés à l’assuré, qui lui apporteront une valeur ajoutée. Voir l’article dans son intégralité. Comment Allianz se convertit aux réseaux sociaux Karine Lazimi, Head of Digital Experience d’Allianz France évoque comment Allianz fait sa révolution social media et transforme sa façon de travailler grâce à Twitter, Linkedin, Facebook et même Vine. Extrait de l’interview effectué par Benoit Zante pour petitweb.fr. En France, Allianz a fait ses débuts sur Twitter en mars 2011 avec le compte @AllianzFrance, à l’occasion de la disparition de la marque AGF. Pour convaincre sa hiérarchie d’embrasser à plein les réseaux sociaux, Karine Lazimi, alors Directrice de l’Innovation du groupe, a présenté le fait de ne pas être sur Twitter comme un risque pour la marque et sa réputation. Le discours a fait mouche et Twitter s’est imposé au fil des années comme un canal aussi important que le téléphone ou l’e-mail. La marque s’est même mise à faire des Vine. « Tout s’est fait en test&learn. Au début, je faisais valider mes tweets par le service de presse ou le juridique. J’envoyais des captures d’écran, pour sensibiliser l’interne. C’était les prémices d’un SAV » se souvient Karine Lazimi. A l’époque, les collaborateurs du groupe n’avaient pas encore accès aux réseaux sociaux depuis leurs postes de travail... « Aujourd’hui beaucoup d’assureurs et de banques n’ont toujours pas ouvert les « vannes » : l’accès aux réseaux sociaux n’est accordée qu’à quelques équipes. Chez Allianz France, nous sommes 11 000 à pouvoir nous connecter sur les réseaux sociaux pour travailler. » Avant Twitter, Allianz avait déjà intégré une dimension «sociale» en 2007, avec sa plateforme collaborative interne développée par BlueKiwi. « La transformation doit d’abord se faire en interne. Si les collaborateurs ne montent pas en compétence sur les réseaux sociaux nous ne pourrons pas répondre à certains de nos clients » explique Karine Lazimi. « Amener des personnes qui sont issues d’une culture fondée sur le risk management à être créatifs, c’est un beau challenge ! Tout l’enjeu est de faire cohabiter ces univers du risques, de la créativité et du numérique. »
  • 18. Avec une surprise : les employés les plus actifs sur le réseau social interne ne sont pas ceux de la communication et du marketing, mais du juridique ou de la finance, qui avaient besoin d’outils pour échanger et collaborer. L’assureur veut maintenant passer à la vitesse supérieure, en transformant les réseaux sociaux en outils commerciaux, comme aide à la vente pour ses 1900 Agents Généraux (indépendants utilisant la marque Allianz), 2 560 conseillers (salariés d’Allianz) et son réseau de 1800 courtiers (qui distri- buent les produits de plusieurs assureurs). « Depuis 2011, je travaillais sur les réseaux sociaux au niveau d’Allianz France, mais nous n’avions pas d’outils pour piloter tout ça. Depuis, nous avons mis en place un accompagnement avec des formations et des recommandations pour leur présence sur les réseaux sociaux. » C’est la maison-mère, à Munich, qui a proposé la solution Hearsay Social, qui permet aux assureurs d’utiliser les réseaux sociaux pour mieux communiquer et vendre. Pour accompagner les pionniers du « social selling », Allianz a mis en place un comité éditorial central qui définit les contenus intéressants à poster. Les utilisateurs de la plateforme peuvent ensuite puiser dans cette bibliothèque pour animer leurs pages Facebook et Linkedin. L’idée est de rapprocher les agents de leurs prospects et clients, avec des contenus adaptés. La finalité commerciale n’est bien sûr pas oubliée : « les réseaux sociaux sont des moyens pour faire rayonner la marque, mais aussi des leviers pour le business. On ne fait qu’y appliquer les règles que l’on avait déjà mises en place sur nos autres canaux de vente » précise Karine Lazimi. Les Agents Généraux sont principalement sur Facebook, avec des pages dédiées, quand les conseil- lers privilégient Linkedin, car ils ne s’adressent pas à la même cible. Quant à Twitter, il est encore principalement géré en central, avec un rôle de SAV. « Quand un client nous interpelle sur les réseaux sociaux, il y a tout un travail dans les coulisses pour répondre à sa demande, on essaye de repérer à qui appartient le client, nous lui répondons sur le réseau avec lequel il est entré en contact avec nous, puis nous le réintégrons dans nos processus de réclamation » explique Karine Lazimi. Convaincre en interne de l’intérêt de ces nouveaux outils semble assez aisé. « Les réseaux sociaux, ce n’est pas une question d’âge, mais d’état d’esprit. Par exemple, nous avons un Agent Général qui nous a expliqué que c’est grâce à sa fille qu’il est arrivé sur les réseaux sociaux. » Pour former les équipes sur le terrain, Allianz et Hearsay ont conçu des classes virtuelles, avec des sessions de formation assez courtes, et tous les jeudis matin, Karine Lazimi anime des sessions pour sensibiliser les collaborateurs à la question de l’e-réputation, en insistant sur sa dimension conversationnelle. L’objectif : humaniser la marque Allianz, qui a toujours mis davantage en avant ses valeurs de solidité, d’efficacité et de confiance. Voir l’article dans son intégralité. Le rapport au risque dans votre activité ? Pour célébrer le numéro 100 de la revue Risques, 101 personnalités ont bien voulu répondre à un questionnaire sur ce qu’étaient leurs rapports au risque et les risques qu’elles pensaient devoir affronter à l’avenir. Retrouvez un ITW, celui de Jean-Luc de Boissieu, Président, Société mutuelle d’assu- rance des collectivités locales (Smacl) Diplômé de l’École nationale d’administration, Jean-Luc de Boissieu a été sous-directeur en charge du contrôle des marchés d’assurance à la direction des assurances. En 1995, il rejoint le secréta- riat général de la défense nationale pour y devenir directeur du pôle Économie et Défense. Il a été secrétaire général du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) de 1998 à 2014 et a été élu président du conseil de surveillance de Smacl assurances en juin 2014. Il est l’auteur du livre Introduction à l’assurance (Éditions L’Argus de l’assurance, 2005). LES TALENTS DE L’ASSURANCE Comment caractériser, en quelques lignes, votre activité et la passion qui vous anime dans son service ? Mon activité est double : le service public et le mutualisme. Président de la Smacl depuis juin 2014, je fais ainsi la synthèse d’une vie consacrée au service de l’État, notamment au ministère des Finances et à l’économie sociale dans le cadre du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (Gema) dont j’ai assumé le secrétariat général ces quinze dernières années. Avec la mutuelle des collectivités territoriales, une belle PME de 700 salariés qui a acquis depuis quarante ans un savoir-faire reconnu dans la gestion des risques territoriaux, je continue d’accompagner les acteurs du service public territorial dans leur engagement quotidien pour le développement de leurs territoires. Quels sont les principaux risques auxquels vous pensez être confronté dans votre activité aujourd’hui ? Représentant des sociétaires, c’est à eux et à leurs problèmes d’assurance que je pense d’abord : risques naturels grandissants mais aussi risques sociaux faits d’incivilités et de violences dont les bâti- ments publics sont les premières cibles. Sans oublier une exposition médiatique et juridique qui tient au fait que le citoyen a acquis des réflexes de simple consommateur du service public et n’hésite plus à demander réparation au moindre grain de sable dans le service rendu par l’administration communale. Dans votre domaine, comment imaginez-vous l’évolution de ces risques ? Je ne sais pas s’il faut parler de dérèglement climatique ou de mémoire collective volatile mais force est de constater que l’exceptionnalité se banalise tant par la récurrence que par l’ampleur des évé- nements. Quant aux violences urbaines, la crise sociale et la montée des exclusions inquiètent légiti- mement les élus, et pas forcément dans les quartiers dits difficiles : sans atteindre le paroxysme des émeutes de 2005, des tensions sous-jacentes enflamment sporadiquement des bâtiments publics, symboles pourtant du lien social dont les collectivités sont les premiers acteurs. Quelle stratégie ou action faut-il, de votre point de vue, mettre en œuvre pour limiter et contrôler les risques-menaces et promouvoir les risques d’opportunités ? Il faut tout d’abord saluer les efforts considérables des collectivités pour professionnaliser la gestion et la prévention de leurs risques, même s’il reste encore beaucoup à faire dans la généralisation et surtout l’opérationnalité des plans communaux de sauvegarde (PCS), mais aussi du « document unique » s’agissant de l’hygiène et de la sécurité au travail, pour ne prendre que ces deux exemples. Mais la culture du risque devient chaque jour un peu plus une préoccupation concrète des autorités publiques locales et notre mutuelle y contribue à sa manière, en accompagnant ses sociétaires dans l’exercice de leurs responsabilités communales, notamment à travers un observatoire des risques de la vie territoriale. Cela dit, je n’oublie pas les risques propres à notre entreprise. De ce point de vue, la directive Solvabilité II est une opportunité pour booster et rationaliser notre dispositif de gestion des risques, avec une méthodologie, des moyens et des plans d’actions appropriés. Reste aussi, puisque vous parlez d’opportunités, que ce contexte invite notre mutuelle à chercher des partenariats struc- turants. D’une part, avec des organismes spécialisés comme l’Institut des risques majeurs (Irma) par exemple ; d’autre part, du moins nos démarches d’aujourd’hui vont-elles dans ce sens, pour préparer l’avenir avec d’autres entreprises de l’économie sociale complémentaires de la nôtre et avec lesquelles nous serons mieux armés pour asseoir notre développement et porter les risques accrus de nos socié- taires. Quelle action collective souhaiteriez-vous voir se développer pour préparer l’avenir ? Par définition, la gestion des risques territoriaux ne peut être que collective. On a beaucoup glosé sur le millefeuille territorial : il est pernicieux aussi en matière de gestion des risques. Tant du point de vue de la méthode que des moyens, la gestion des risques et la prévention gagneraient en efficacité à être appréhendées davantage à l’échelle des territoires. C’est pourquoi la réforme territoriale actuellement en débat, peu disserte sur ces questions, aurait toute légitimité à s’en saisir. LES TALENTS DE L’ASSURANCE
  • 19. INITIATIVESRECRUTEMENT Chargée de communication et/ou évènementiel Jeune diplômée souhaite travailler dans le domaine de la communication et l’événementiel. Diplômée d’ESC avec plusieurs expériences en entreprises (6 ans) et associations sur des événements comme les 24h du Mans puis responsable communication en centrale d’achat et chargée de relation presse du Salon Des Solidarités. De nature motivée et autonome avec un bon relationnel et un sens de l’organisation permettant de gérer plusieurs projets. VOUS SOUHAITEZ OBTENIR SON CV ? CONTACTEZ-NOUS ! CLIQUEZ ICI H
  • 20. La MAIF et le social club La MAIF a créé un social club sur le web qui est en fait un espace communautaire participatif réser- vé à ses sociétaires. L’objectif pour les acteurs de la mutualité est de profiter de l’importance des réseaux sociaux dans notre société, et du développement de l’économie collaborative pour porter des projets en accord avec leurs valeurs mutualistes. C’est donc le cas du MAIF SOCIAL CLUB. Mais à la différence d’un réseau social classique, l’objectif n’est pas de parler de manière privée ou publique avec l’ensemble des membres sur des sujets diverses et variés. Nous sommes dans une logique de consommation collaborative entre les membres du site (les sociétaires de la MAIF), basée sur l’entraide entre les membres. Les projets à mener peuvent être : recherche de bénévoles pour un projet, proposition d’un hébergement de vacances, demande de co-voiturage, avis d’événements… Le site permet également d’organiser des ventes privées. Ces ventes privées sont organisées avec des start-up françaises innovantes ou des structures proposant des solutions éco-responsables. Une rubrique baptisée e-plus met également en avant du contenu numérique spécifique comme par exemple les applications mobiles lancées par la MAIF. Mais ce qui caractérise ce site, c’est un niveau de confiance bien au-dessus de la moyenne des différents autres sites et médias sociaux existants. En effet, les sociétaires de la MAIF peuvent créer leur compte en quelques secondes grâce à leurs identifiants de connexion qu’ils utilisent pour les services en ligne MAIF. Du coup, il se crée une relation de confiance entre les membres, car personne ne peut créer de faux profil avec des fausses informations. Cette idée innovante de la MAIF est en adéquation avec les valeurs de la mutuelle. La MAIF a trouvé le moyen de partager ses valeurs mutualistes sur le web par l’intermédiaire de l’économie collaborative. Mais le « service plus » que propose ce site c’est la relation de confiance entre les membres instaurée par le fait de pouvoir identifier de façon certaine l’interlocuteur à qui on parle. La Corée du Sud lance une assurance couvrant les victimes de harcèlement à l’école. Le 6 février dernier, Najat Vallaud-Belkacem a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre le harcèlement scolaire. Le harcèlement à l’école toucherait environ 10% des élèves français. En 2012, 140 écoliers sud-coréens se sont suicidés et une étude réalisée par le ministère de l’Education sud-coréen estime à 77 000 le nombre d’écoliers victimes de harcèlement scolaire. La présidente, classant ce fléau parmi les grands « maux sociaux » du pays. Dans le même temps, Hyundai Marine & Fire Insurance, va proposer une couverture pour les victimes de harcèlement à l’école. La compagnie proposerait une assurance couvrant les soins en cas de blessures physiques et les consultations psychothérapeutiques. Bad buzz : Dieudonné veut créer Ananassurance Dieudonné a lancé récemment un projet « Ananassurance ». Il dénonce l’obligation légale pour les Français de souscrire un contrat assurance auto et habitation et qui représente une part impor- tante de leur budget. Il veut lancer un produit « Ananassurance », et était en Tunisie mi-décembre 2014 pour étudier les moyens d’y implanter sa compagnie « Ananassurance ». Selon lui, son produit coûterait moins cher à l’assuré pour des prestations équivalentes. Sur un site spécifique, il demande aux internautes de signer la pétition (appelée « pétifion ») pour soutenir la création de ce produit. Dieudonné annonce, sur son site, avoir obtenu 120 000 signatures. Dieudonné se sert de l’assu- rance pour créer le buzz sur le web et surfer ainsi sur la vague du « buzz contestataire ». INITIATIVESINITIATIVES Axa part à l’assaut de la maison connectée L’assureur est en pourparlers avec plusieurs fabricants d’objets connectés dont MyFox et Withings pour équiper nos domiciles de caméras de surveillance et autres détecteurs d’intrusion. Objectif : devenir le hub de la maison intelligente. Après Allianz qui s’est associé à Google pour proposer le détecteur de fumée et de monoxyde de carbone de sa filiale Nest aux particuliers qui souscrivent un contrat d’assurance habitation, Axa s’apprête à son tour à investir le créneau de la maison connectée. Présente le 20 janvier au congrès Web2Business, Amélie Oudéa-Castéra, directrice marketing, service et digital chez Axa France, a indiqué que l’assureur était en négociations avancées avec un certain nombre de fabricants d’objets connectés. Dont plusieurs des startups françaises qui se sont illustrées au dernier CES de Las Vegas. Sur le volet sécurité, Axa a approché MyFox qui commercialise un capteur à même de détecter toute tentative d’intrusion avant même que la porte ou la fenêtre ne cède sous les coups des cambrioleurs. Société nantaise prometteuse, Kiwatch propose, elle, des caméras de vidéosurveillance sans fil fonc- tionnant en wifi. L’alerte est donnée par SMS ou e-mail. Home, un autre dispositif de vidéosurveillance proposé cette fois par Withings, intéresse également Axa. Dans le domaine de l’éclairage connecté, Axa est en contact avec Philips pour ses ampoules connec- tées de la gamme Hue et Orange pour sa prise intelligente My Plug. Cette dernière permet de contrôler à distance tout appareil électrique, comme une lampe, mais aussi d’être prévenu en cas de coupure de courant. Avec ces différents partenariats, Axa veut devenir incontournable de la maison intelligente, en ras- semblant sous forme de plateforme ouverte, de « hub », ces différents objets connectés. Une appli- cation mobile devrait permettre de les piloter à partir d’une interface unique. Amélie Oudéa-Castéra observe une énorme appétence pour ces objets qui préviennent les risques d’incendie ou d’inondation, la fuite de gaz ou le vol. « Il y a un alignement d’intérêts entre les assurés et l’assureur qui couvrent ces risques. Après les fournisseurs d’énergie, les assureurs sont considérés comme légitimes à proposer ce type de services. » Ces offres seront couplées à Axa Assistance, le service d’intervention d’urgence de l’assureur, afin de lever un doute à distance ou dépêcher quelqu’un sur place en cas d’alerte. Au risque que ce système qui a besoin de données personnelles pour fonc- tionner soit perçu comme intrusif ? « Il faut travailler sur les conditions générales d’utilisation mais aussi offrir la possibilité d’activer ou désactiver les services à tout moment », avance Amélie Oudéa- Castéra. La guerre des box de domotique 2.0 a commencé Axa n’est pas le seul à investir ce créneau de la domotique 2.0. En Italie, Cardif, filiale assurance du groupe BNP Paribas, intègre une box dans une son contrat d’assurance habitation. Baptisée Habit@t, elle permet grâce ses capteurs de détecter un incendie, une inondation, une coupure de courant et de déclencher une alarme voire d’appeler une centrale d’intervention. Par exemple, si le dégât des eaux est confirmé, un plombier se rendra sur les lieux. D’autres acteurs se positionnent. Somfy, le spécialiste des volets roulants, propose une box et une plateforme web qui accueille de nombreux partenaires dont Velux, Hitachi, De Dietrich, GDF Suez et plus récemment Philips. La Poste, via sa filiale Docapost, est également sur les rangs avec une première offre de télésurveillance avec Archos. L’établissement public va aussi tester dans quelques jours une solution d’accès connecté qui permet aux particuliers comme aux professionnels de gérer les entrées et sorties de leur domicile ou de leur entreprise. Source 01 Business
  • 21. DISTRIBUTIONINITIATIVES La vérification d’informations : une pratique en plein essor Square Facts est l’entité française d’un groupe international qui propose une nouvelle offre de services en France : la vérification et l’authentification d’informations. Déjà largement répandue dans les pays anglo-saxons, cette pratique se développe rapidement en France, par opportunité mais aussi par contrainte légale. Pour les entreprises, vérifier ces informations est de plus en plus décisif, puisque aujourd’hui la difficulté n’est pas d’accéder aux informations, mais d’en contrôler l’authenticité. Dans le contexte actuel d’augmentation des fraudes et falsifications, et de multiplication des données disponibles, les entreprises se doivent d’agir et de décider en toute transparence. Ainsi, en ayant recours à une société de vérification et d’authentification d’informations, une entre- prise va accéder à de nouveaux outils d’aide à la décision utiles dans de nombreuses situations : n Le recrutement de nouveaux collaborateurs : vérification de l’authenticité des informations contenues dans le CV et évaluation de la réputation des candidats n La connaissance client : s’assurer de bien connaître ses interlocuteurs commerciaux (notamment dans le cadre de la lutte anti-blanchiment de capitaux et contre le financement du terrorisme) n La connaissance de ses relations d’affaires : s’assurer de l’intégrité de toutes ses parties prenantes partout dans le monde, du fournisseur au distributeur n Les opérations de contrôle d’une « gouvernance responsable » : pour authentifier l’intégrité de ses dirigeants, notamment dans le cadre de nouvelles réglementations imposées aux secteurs de l’assurance et de la banque n Le contrôle de ses interlocuteurs dans le cadre d’opérations immobilières : vérifications des dossiers et profils des candidats locataires ou acquéreurs. Les prestations de vérification proposées s’inscrivent dans le respect total des réglementations en vigueur dans chaque pays où elles sont menées, ainsi que sur un calibrage des dispositifs d’enquête toujours proportionnellement adapté à la finalité recherchée (un recrutement, une obligation de vigilance….). Concernant spécifiquement le recrutement, à noter que les informations recherchées peuvent être de 2 types : n Des éléments factuels : authentifier une qualification, une réalisation professionnelle, une licence… n Des éléments intangibles : évaluer la réputation professionnelle d’un individu, en identifiant des sources d’information qui vont au-delà de la simple prise de références auprès de contacts donnés par le candidats (comme par exemple la prise de références élargies, l’analyse de la réputation médiatique, de l’e-reputation…). Le groupe Square Facts dans le monde c’est : n 45 analystes agissant en priorité dans leur langue maternelle n Plus de 120 pays couverts et 18 langues maîtrisées n Plus de 25 000 sources d’informations disponibles n L’expertise de la gestion de données sensibles dans de nombreux secteurs d’activité : assurance, banque, santé, IT, énergie, défense.
  • 22. ÉVÈNEMENTS “ L’évènement est un prétexte qui sert à annoncer ; faire ou changer quelque chose. ” (Lionel Chouchan) DISTRIBUTION L’omnicanal, un engagement indispensable sur le secteur de l’assurance ! Nous vivons actuellement dans un monde réel mais aussi connecté (téléphones, montres, téléviseurs..). Il est donc logique dans ce monde d’interaction, de réseau, d’essayer d’unifier en une seule et même expérience fluide tous nos achats. Avec les débuts de l’e-commerce, le monde de la consommation entrait dans l’ère du choix : on achetait soit en magasin, soit en ligne, soit sur catalogue… . Autant de points de contacts organisés indépendamment les uns des autres, s’adres- sant à des profils différenciés qui, a priori, avaient des envies, des habitudes et des besoins bien particuliers. Mais au fur et à mesure, ces consommateurs si différents les uns des autres ont commencé à vouloir mixer les expériences, de manière à capitaliser sur les avantages de chacune. Pour un même produit, il est donc tout à fait possible de se déplacer sur le point de vente, puis d’en lire des critiques sur plusieurs sites, avant de le choisir sur sa télévision ou sa tablette, puis finalement décider d’aller d’acheter en point de vente, après avoir bénéficié d’une promotion reçue par email. Cette fusion des différents canaux d’achats, l’omnicanal, est une réalité. Cette approche néces- site de repenser l’organisation, de façon à ce que tous ces canaux se comportent de manière identique. « Nous devons prendre en compte les différents canaux et leurs interactions, mais ces canaux ne doivent plus fonctionner en silos. Car il y a un objectif à remplir, rendre l’expérience client aussi fluide que possible, quel que soit le canal utilisé. Le consommateur est en attente d’une qualité iden- tique dans son expérience d’achat. L’omnicanal doit faire tomber les murs érigés entre les différents circuits de vente. L’enjeu pour les entreprises est donc de proposer un parcours client cohérent entre plusieurs canaux interconnectés (site web/magasin/courrier/smartphone,….) qui ne doivent pas être considérés comme substituables mais complémentaires. » évoquait récemment Jean-Luc Gambey. Certaines banques ont développé l’omnicanal qui concerne autant les produits bancaires que d’assu- rance. L’engagement de la Banque Postale dans un plan omnicanal est un exemple. En 2013, elle a réussi à capter 1,8 million d’affaires nouvelles. Les banques, pour l’assurance, étant encore dans une phase de captation de leurs clientèles, les stratégies omnicanal se déploieront massivement. Autre force, le digital, où les banques sont assez à la pointe de l’évolution technologique. Le numé- rique est présent en agence : tablettes qui équiperont bientôt la plupart des conseillers, affiches digitales interactives en agence, applications mobiles, signature électronique, …. Autant de moyens conviviaux pour développer l’assurance. Il nous semblait, depuis quelques années, que le secteur de l’assurance se devait de s’engager dans la voie de l’omnicanal. Aujourd’hui, cela nous semble indispensable et urgent !
  • 23. Participez à notre ACTION TANK ? Notre conviction ! Nous sommes dans une séquence de profonds bouleversements, de profondes mutations qui modifieront significativement notre secteur ! n Nouveaux risques n Nouveaux comportements n Nouveaux besoins n Nouvelles technologies n Nouveaux produits/services n Nouveaux marchés n Nouveaux métiers n Nouvelles enjeux/défis n Nouvelles organisations n Nouvelles réglementations n Nouveaux business models n Nouveaux acteurs n ... Les talents du secteur de l’assurance sont au cœur de l’innovation, l’anticipation, la disruption ! Notre after work intègre des expertises multidisciplinaires et multisectorielles, intègre également des contenus exclusifs, favorise la proximité avec l’action et privilégie l’efficacité ! PROCHAIN RENDEZ-VOUS, LE 4 JUIN 2015 à 18H30. POUR TOUTE INFORMATION, N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER : CLIQUEZ ICI H ÉVÈNEMENTS NOUVEAUX MODÈLES EN ASSURANCE : (R)ÉVOLUTION & DISRUPTION Lionel Périnel et David Dubois, RGA France organise ce colloque le 26 Mars 2015. Une matinée organisée autour d’interventions et tables rondes, animées par Sylvie Guyony (L’Agefi Hebdo) et Benoit Martin (News Assurances • La Lettre de l’Assurance). Nouveaux comportements, nouveaux usages, nouvelles technologies, nouvelles règlementations : sont-ils autant de facteurs de disruption pour le secteur financier ? n Frédéric Fréry • Docteur ès Sciences de Gestion, Directeur scientifique du European Executive MBA et Professeur à ESCP Europe. Quels sont les nouveaux modèles d’affaires qui apparaissent ? Modèles de partage ou collaboratifs versus modèles centrés sur l’individu. n Emmanuelle Mury • Co Fondateur d’InsPEER n Stéphane Savouré • Fondateur de Koolicar n Benjamin Tincq • Co Fondateur de Oui Share n Isabelle Moins • Chief Digital Officer et membre du comité de direction générale d’April n Alexis Normand • Directeur du développement de Withings n Jérémy Thiriot • Responsable commercial et marketing Mobilité Internationale d’Inter Mutuelles Assistance Comment les décideurs envisagent-ils les impacts de ces évolutions sur le secteur assurantiel ? n Fabrice Lecuyer • Chargé de mission à la direction générale du Groupe MMA n Frédéric Lipka • Directeur du développement et Membre du Comité Exécutif de Natixis Assurances n Roger Mainguy • Directeur général d’April Santé Prévoyance n Laurent Ouazana • Président du directoire et CEO de Ciprès Vie n Amélie Oudéa-Castéra • Directrice Marketing, Service et Digital et Membre du Comité Exécutif d’AXA France n Catherine Touvrey • Présidente de Tamco CONTACT : CLIQUEZ ICI H ÉVÈNEMENTS
  • 24. Assurn’co Ce Business Club Assurance est considéré comme une place de marché unique à ce jour. En quelques chiffres : 5 ans d’existence - 4 soirées par an - 700 membres sur près de 200 socié- tés (Assureurs - Assisteurs - Captives - Sociétés de service - Courtiers - Courtiers distributeurs) Un format efficace et convivial : 20 à 30’ d’intervention suivi d’un cocktail dinatoire. En quelques mots Assurn’Co c’est : n Un networking différent n Le développement des échanges entre les individus/sociétés du secteur n Un faciliteur de business n Un accès à information d’actualité, d’innovation et de tendance qui façonnent le monde d’aujourd’hui et de demain. PROCHAIN ASSURN’CO LE 25 JUIN À 19H. POUR TOUTE INSCRIPTION : CLIQUEZ ICI H After work « Les Talents de l’Assurance » 3 Speed Brief sur les thèmes de l’Innovation, Anticipation & Disruption. Une soirée conviviale organisée par Molitor Consult et réservée aux professionnels de l’assurance, LE 4 JUIN 2015 à 18H30 à Paris sur invitation. POUR TOUTE INSCRIPTION : CLIQUEZ ICI H ÉVÈNEMENTS Préparez-vous aux TROPHÉES DE L’ASSURANCE 2015 ! Evènement professionnel visant à récompenser les acteurs du secteur de l’assurance, les Trophées de l’Assurance sont ouverts aux Assureurs, Assisteurs, Bancassureurs, Courtiers, Courtiers grossistes, Institutions de Prévoyance, Mutuelles, Mutuelles d’assurance, Réassureurs, Plateformes, Société de Protection Juridique et aux nouveaux réseaux de distribution. Participer aux Trophées de l’Assurance a des bienfaits sur la stratégie externe de l’entreprise mais également et on l’oublie trop souvent, a des répercussions plus que positives sur les équipes internes. Cela permet de challenger, de mobiliser encore plus les équipes, d’accentuer le sentiment d’appartenance, de motiver les collaborateurs et de mettre en valeur l’attractivité de l’entreprise (valeurs, goût du challenge). Tout le monde peut concourir et même gagner, la preuve ! Alors que nous entendons souvent, sur les cérémonies relatives à des Trophées en général, un refrain lancinant « il n’y a que les marques avec de très gros budgets qui peuvent gagner », nous devons quand même préciser que ce n’est pas du tout le cas pour les Trophées de l’Assurance. Les organisateurs des Trophées de l’Assurance attachent énormément d’importance à l’accessibilité : un dossier simple à remplir, un prix modique pour l’inscription et un jury représentatif de l’ensemble des acteurs du secteur de l’assurance. Vous pouvez également constater que dans tous nos palmarès, nous avons un nombre significatif d’acteurs très modestes (en taille), mais très innovants qui sont également récompensés ! Alors, préparez-vous, nous allons prochainement lancer les appels à candidature. POUR TOUTE INFORMATION : CLIQUEZ ICI H Avec le soutien de : En partenariat avec : ÉVÈNEMENTS CANDIDATURES 2015
  • 25. “ Rien n’est permanent sauf le changement. ” (Héraclite)