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Recherches et Applications en Finance Islamique
‫اإلسالمية‬ ‫المالية‬ ‫في‬ ‫وتطبيقات‬ ‫بحوت‬
Researches and Applications in Islamic Finance
BFI : Master Banque et Finance Islamique
La gestion du risque de liquiditédes banques islamiques
Encadré par : Pr Ait bihi Abdelhamid Réalisé par : Amchouchad badreddine
Houas Abdssalam /Falou oualid
Année universitaire : 2019/2020
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Résumé :
Le comité de Bâle apparait en 1975, afin de contrôler les secteurs bancaires que soient islamiques
ou conventionnels d’ailleurs la publication des ratios pour orienter les investissements bancaires
d’une façon pertinente afin d’éviter le risque de la liquidité bancaire, à l’issue les banques
islamiques n’ont pas touchées par la crise du subprime, à travers plusieurs des causes. Au débat
celles que doivent respecter le principe à la Shari’a, ensuite à investir dans la sphère réelle qui de
nous donner que les institutions islamiques purement solides au côté de fond propre, à l’instar de
l’élaboration de premier ratios qui n’est pas visé les institutions islamiques dans le but qu’y pas
accordées les crédits par contre les institutions conventionnelles pour cela la majorité des
économistes persuadées que le système islamiques plus rigoureuses.
Mot clés : le comité de Bâle, les institutions islamiques, Shari’a, les ratios, le risque de la liquidité
Abstract:
The Basel committee appeared in 1975, in order to control the banking sectors, whether Islamic
or conventional, moreover, the publication of ratios to guide banking investments in a relevant
way in order to avoid the risk of bank liquidity. Issue Islamic banks have not been affected by
the subprime crisis, through several causes. To debate those that must respect the principle to the
Shari’s, then to invest in the real sphere which to give us that the Islamic institutions purely solid
with the side of own fund, like the development of first ratios which n 'Islamic institutions are
not targeted for the purpose of not granting credits. On the other hand, conventional institutions
for this the majority of economists are convinced that the Islamic system is more rigorous.
Keywords: the Basel committee, Islamic institutions, Shari’a, ratios, liquidity risk
Introduction :
La finance islamique a été apparue depuis l’ère de prophète Mohamed « la paix de Dieu soit sur
lui » dans cette période utilisait deux types de la monnaie soient le dinar qui fabriquait par l’or ou
le dirham par l’argent, après le développement de la société elles ont besoin pour créer des
institutions chargées de collecter des fonds afin d’éviter le problème de perte ou bien le vol.
En revanche depuis l’instauration des secteurs bancaires conventionnelles basées sur les
instruments illicites telles que Riba « usure », Gharar « incertitude », Maysir « spéculation », alors
les musulmans sont pas satisfait par le service conventionnel. Surtout ceux qui ont vécu dans les
pays Golfs, qui possèdent beaucoup de liquidités mais ne sont pas passionnés à ce service, dans ce
3
cadre nous avons obligé pour créer des banques purement islamiques, pour satisfaire leurs besoins
du musulmans, à l’issue les banques islamiques jouées un rôle primordial au l’inclusion financière,
à travers l’instauration de produits islamiques comme Mourabha, Moushraka, Moudarba….. La
première banque islamique apparait en 1975 Mit Ghamr à l’Egypte jouée le rôle comme les
microcrédits mais par des raisons politiques a débarrassée, après le secteur bancaire islamique a
été développé au niveau international, devenu actuellement le leader sur le marché mondial.
Auparavant, dans l’année 2008 le monde a connu une crise économique a été explosé par le secteur
bancaire à travers les crédits du « subprime », alors toutes les banques conventionnelles chutées
par des crédits hypothécaires car l’économie extravertie, elle est facilement contaminé les autres
secteurs parce qu’elle y une l’interconnexion entre eux. Pour cela il faut faire une l’organisation
qui contrôle l’hiérarchique bancaire, dans ce cadre je parle sur le comité de Bâle qui a été créé en
1975 à contrôler toutes les banques que soient islamique ou conventionnelle, à travers les ratios
doivent respecter si non a sanctionnées dès lors la création le comité de Bâle jusqu’à maintenant
qui a été publié trois types des ratios afin d’orienter la gestion efficace des produits offrent par les
banques. Par ailleurs celles ne sont pas touchés par la crise du subprime au contre les banques
conventionnelles, par plusieurs des raisons, d’ailleurs conforme à la Shari’a tandis que beaucoup
des institutions à intervenir pour encadrer comme AAOIFI, IFSB….
Ainsi que à investir dans l’économie réelle, au cadre du bilan aux banques conventionnelles basées
sur l’octroi des crédits afin de réaliser le produit net bancaire, alors que nous avons su les crédits
plus risqués au plutôt à investir dans la sphère virtuelle, par ailleurs système islamique à établir
des instruments plus rentables comme « Mousharka » pour fortifier leur liquidité. Afin de pouvoir
mettre en évidence, la gestion du risque des banques islamiques, nous avons orienté notre article
autour de la problématique suivante :
Quelles sont les instruments plus utilisées pour renforcer les liquidités de banques islamiques ?
Afin de répondre à cette problématique nous présenterons notre article, selon trois parties
premièrement nous avons examiné les instruments de refinancement le secteur bancaire islamique
pour fortifier leur liquidité, deuxième point on va aborder une réglementation bâloise, troisième
nous ferons une l’analyse empirique à consacrer un questionnaire.
1-La revue de la littérature :
D’après la crise de subprime qui a été bouleversée tous les secteurs économiques, alors le comité
de Bâle décidé pour reformuler la structuration hiérarchique de système bancaire, (Lafonde, 1998)
selon Ahmed Abdel Karim a dit que le système bancaire islamique au plutôt toutes les institutions
4
islamique, bien contrôlées comme il faut, d’ailleurs il y avait plusieurs d’institutions à intervenir
pour faire la tutelle sur les banques islamiques telles que AAOIFI, IFSB(Oubdi, 2018)….
D’après les articles de nous lire nous constatons tous les systèmes islamiques plus rigoureux, car
les banques islamiques ne sont pas influencées par la contamination de cette crise(Attar, 2013) ,
d’ailleurs doit être investi aux économies réelles, En suite elles doivent respecter le principe de la
Shari’a, Alors le comité du Bâle a été apparu en 1975 pour contrôler les secteurs bancaires parce
qu’y plus dangereux la répercussion sur l’économie mondiale. (Hermant & Áñ, 2016) Auparavant
parmi les publications d’en jusqu’à maintenant à trois ratios, Au débat le premier ratio a été visé
l’exigence de fond propre supplémentaire à travers le ratio de cock doit être dépassé 8%
(Enseignant et al., 2017) .
Deuxièmement pour fortifier la gestion du fonds propres à la manière pertinente, (Bitar & Madiès,
2017) et la négligence de la troisième TIR du fond propres et n’oublions pas aussi la nomination
de ce ratio changé, par le ratio de Mc Dnough, en revanche le troisième ratio le plus
important(Zolla, 2013), car qu’elles donnent les banques généralement d’ailleurs des volants qu’à
orienter les fonds qui ont été collectés pour investir vers les projets plus efficaces(Thierry, 2013).
Selon l’article concerne l’impact du comité de Bâle, (Saymard, 2010) à nous donner que les fonds
propres dans les institutions islamiques plus solide afin de supporter tous les risques qui sont liés
par les systèmes bancaires, ce qui fait que le fonds propres complémentaire moindre qualité au
contre le fonds propre initial il faut faire négligé car qui nous donne pas une valeur ajoutée(Angade
& Drissi, 2018). Selon Markowitz (1959) a été traité que le ciblage d’un portefeuille d’une façon
pertinente qui nous donne une bonne gestion de liquidité grâce la minimisation du risque et la
maximisation des gains, ainsi que le système bancaire islamique plus solide au contre
conventionnel à investir sur l’environnement réel, en plus les produits qui ont été créé (Desquilbet
& Kalai, 2014) par les banques islamiques plus liquides comme Mourabha,
Mousharaka,Moudaraba…… Kévin Spinassou (2016) «RATIO DE LEVIER À LA BÂLE III :
QUEL IMPACT SUR L’OFFRE DE CRÉDIT ET LA STABILITÉ BANCAIRE ».Cet article
fournit un modèle de pénalités Ajout d'un effet de levier au capital pondéré en fonction de
l'offre Banque et stabilité du crédit. Qui créent Le capital pondéré en fonction des risques réduit
l'instabilité des banques sans changement L'offre de crédit dans l'économie, mais cela ajouterait
un effet de levier réduit Disponibilité du crédit sans amélioration de la stabilité bancaire. Cette
stabilité Ne tirer parti des services bancaires que lorsque le régulateur est en Il a peu de force dans
l'audit et les sanctions des banques. Les résultats de cet article montrent donc l'importance de
5
prendre l'offre de développement en considération des préoccupations des régulateurs, notamment
en Europe, où le financement de l'économie est formellement porté par l'octroi de crédit bancaire.
Mohammad Bitar et Jonathan Peillex (2019) «PERFORMANCE DES BANQUES ISLAMIQUES
VS BANQUES CONVENTIONNELLES : QUELLES EXIGENCES EN MATIÈRE DE FONDS
PROPRES RÉGLEMENTAIRES », P(537) Cet article différencie les effets des différents ratios
de fonds propres organisationnels, qu'ils dépendent ou non des actifs pondérés en fonction des
risques, de la rentabilité des banques islamiques et conventionnelles. Pour ce faire, dans cet article
un échantillon de 656 banques a été donné de 1999 à 2013. Les résultats indiquent que le capital
s'est amélioré par rapport aux bénéfices des deux types de banques. En outre, le capital a un impact
plus positif sur la performance des banques islamiques qui relèvent de la réglementation proposée
par le Conseil des services financiers islamiques (IFSB) que celles qui s'appuient sur le Comité de
Bâle pour le contrôle bancaire. clovis Rugemintwari, Alain Sauviat et Amine Tarazi (2012)
«BÂLE 3 ET LARÉHABILITATION DU RATIO DE LEVIER DES BANQUES Pourquoi et
comment», P(820) Depuis la crise subprime, une réforme globale et intégrée du cadre
réglementaire bancaire a commencé, qui a conduit en décembre 2010 au déploiement du système
dit Bâle 3. Parmi les éléments importants qui le composent, figure en tête de liste un retour sur
levier bancaire. Cet article fournit les justifications théoriques de la nécessité de cette limitation
en plus du capital pondéré ainsi que des leçons des expériences américaines et canadiennes de
coexistence entre ces deux limitations. Il discute ensuite de la mise en œuvre de cet effet de levier
comme envisagé à Bâle 3. Asmae Khomsi, Fawzi Britel « La gestion du risque de liquidité :
Comparaison entre les banques islamiques et les banques conventionnelles», P(76) L’un des rôles
les plus importants des banques est de transférer des échéances : recevoir des fonds à court terme
pour financer des prêts à long terme, ce qui les expose à une trajectoire de tout risque de liquidité.
Ces risques surviennent lorsque la banque n'est pas en mesure de couvrir ses obligations
financières bancaires immédiatement et sans frais. Cet article montre dans une approche
comparative entre le système bancaire traditionnel et le système bancaire islamique un examen des
pratiques actuelles de gestion du risque de liquidité, des techniques de réduction des risques et des
instruments financiers qui existent également sur le marché monétaire classique et islamique.
2-La gestion de la liquidité des banques islamiques
2.1-liquidité bancaire
La liquidité bancaire peut être définie comme étant la capacité de la banque à faire face à ses
obligations de trésorerie suivant leur échéance également elle est appelée selon la littérature
bancaire « liquidité de financement » d’apert cette notion la liquidité c’est les espèces et les actifs
6
rapidement convertible en espèces, qui est nécessaire pour répondre à la demande des retraits de
fonds à court terme par les déposants. Cette définition rentre dans le cadre de l’activité
traditionnelle de la banque. La deuxième définition qui rentre dans le cadre de l’activité de marché
de la banque c’est la négociation d’actifs, c’est la capacité de la banque à liquider un actif non
monétaire (TIESSET et VALLA 2006). La banque c’est une intermédiaire financier, qui collète
les dépôts et octroie des crédits et elle mette à la disposition de leur clients les moyens de paiement.
Les banques financent les actifs à long terme par les passifs de très court terme, c’est une
caractéristique fondamentale de la banque réside dans le non-adossement des actifs et des passifs
(Anne et Jean-Paul 2001). D’une autre part la liquidité bancaire à une relation avec la liquidité de
marché ce qui concerne la possibilité de trouver d’une manière facile pour un actif financier une
contrepartie à l’chat ou bien à la vente, avec que la transaction se faire sans impact sur le prix
(EWERHART et NATACHA 2008). Le terme de liquidité se divise en deux la liquidité de marché
qui est la liquidité qu’un investisseur dans ce cas la banque peut obtenir en contrepartie d’un actif
qu’elle détient sur le marché. Le risque associé à la liquidité de marché c’est l’incapacité à liquidité
immédiatement sur le marché cette actif financier à un prix raisonnable (Azzouzi Idrissi et Madiès
2012). Deuxièmement la liquidité de financement c’est la capacité de la trésorerie de faire face à
leurs engagements à partir de leurs encaissements à temps. Donc le risque de liquidité de financent
c’est lorsque la banque est incapable de régler d’une manière immédiate ses obligations(Kleopatra
et Mathias 2013).
2.2-La gestion de risque de liquidité bancaire
La banque selon leur rôle de l’intermédiation financier elle reçoive les fonds des déposants et les
transférer au secteur réel tout en gardant de la liquidité pour les retrait de déports imprévu. D’un
autre terme le rôle de la banque c’est de transformer les fonds à court terme en prêt à long terme
mais cette transformation rend la banque plus Vulnérable au risque de liquidité. Et plus
précisément le risque survient dans le cas au les déposants décident de retirer leur fonds d’une
manière collective par contre la banque ne dispose pas immédiatement de ces fonds ou bien les
emprunteurs ne rembourse pas leur obligation financière envers la banque (Thakor et Greenbaum
2007).
La gestion de risque de liquidité nécessite un ensemble de processus d’arrangements opérations et
institutionnels pour fournir un environnement favorable aux activités des institutions
financières(Goodhart 2008). Le risque de liquidité est gérer par le manager qui doit être informé
sur les échéances de mobilisation de fonds, et de suivre l’ensemble des activités qui ont une relation
avec cette mobilisation, le rôle de manager c’est de gérer la liquidité, si il est en surplus il doit
investir pour garder une équilibre dans le cas contraire il doit rechercher une sources de liquidité
avec un cout raisonnable (syed ali 2013).
Pour que la banque prévenir le risque elle doit mettre en place un système de contrôle interne qui
va contrôler et surveiller le risque de liquidité, par la surveillance des flux sortants et les flux
entrants. Et pour que cette contrôle être efficace le système d’information doit être fiable et
transparence cela va permettre aux auditeurs internes d’attendre le but de contrôle(Bernard et
Courrèges 2004).
2.3-La réduction de risque de liquidité chez les banques conventionnel
7
Une technique utiliser dans les banques conventionnelles c’est l’analyse des écarts pour analyser
la performance des passifs et actifs. Cette analyse permet à la banque de suivi le rendement des
taux d’intérêt des crédits et les intérêts que la banque va payer au passif sur un période de temps.
C’est-à-dire que la banque doit maintenir un rendement plus élevé de l’actif que du passif, donc le
rapport entre le rendement de tous les crédits bancaires octroie et le total des intérêts payés sur les
dépôts doit être toujours positif. S’il est négatif la banque doit augmenter le taux d’intérêt des
crédits (Risfki 2010) Pour répondre à la demande de la liquidité régulière et irrégulière des
déposants la banque doit conserver de la liquidité, la demande de liquidité régulière il concerne les
activités quotidiennes des déposants. Mais la demande irrégulière c’est les activités commerciales
non courantes des déposants et les demandes imprévisible c’est le retrait massif de liquidités et
aussi le choc des prix du pétrole et les crises bancaire ou bien la crise financière mondiale.
2.4-Les spécificités de l’intermédiation financière islamique
La finance islamique vise l’affectation et répartition des ressources dans l’économie réelle
conformément aux principes de la sharia, la banque islamique joue le rôle de l’intermédiaire qui
lie entre les agents qui ont l’capacité de financement et ceux à besoin de financement.
L’intermédiation financière islamique c’est une mobilisation de fonds vers l’investissement
productif et de satisfaire le besoin de l’ensemble des agents intervenants ans le système financier
ce qui va impacté positivement sur la croissance économique. Dans ce sens il a des contrats qui
garantir cette allocation de fonds, ces contrat expose la banque islamique à un risque spécifique
est déterminé en contre partie de la rentabilité donné. La détermination de couple risque /rentabilité
nécessite la détermination de tous les combinaisons d’allocations des ressources pour bien identifie
le choix le plus rationnel(Achibane et Cherkaoui 2017).
2.5-Le marché interbancaire islamique
Le marché interbancaire islamique est comme le marché interbancaire conventionnel, mais la
différence c’est que il respect la loi islamique et les spécificités de la charia. Toutes les transactions
doivent être charia complaint. Pour avoir une stabilité financière des institutions de finance
islamique il est nécessaire de gérer d’une manière efficace la liquidité. Le marché interbancaire
représente un instrument et une source de refinancement importante pour ces institutions. Le
développement de marché interbancaire se différence d’un pays à l’autre, il y a des pays qui ont
avancés en finance islamique leur marché interbancaire est plus développer.
2.6-instruments de gestion de la liquidité des banques participatives
Il existe plusieurs types des instruments qui ont utilisés pour le refinancement et la gestion de
liquidité des banques islamiques, en peut citer les instruments suivants :
 Sukuk al ijara
C’est un instrument le plus populaire pour la gestion de risque de liquidité dans les institutions
islamique en moyen orient. La banque qui un besoin de liquidité demande à une entité d’émettre
SPV (special purpose vehicle) sur le marché monétaire des sukuk à court terme. La première étape
la banque créer une entité SPV, Après la SPV va émettre les sukuk dans le marché pour que les
8
investisseur peuvent souscrit et achète les sukuk après la SPV va acquérir le bien de contrat ijara
et loue le bien à la banque et pays les investisseurs par les loyers d’une manière échelonnée(EL
HAZZAOUNI 2011).
 Les dépôts compatibles à la charia (Wadiaa)
Dans le cas de surliquidité de la banque la wadiaa permet à la banque de déposé des fonds à la
banque centrale et celle-ci n’a pas le droit d’utilisé ces fonds, à condition que si la banque lui donne
le droit, c’est un dépôt garanti et sécurisée. Mais les banque n’ont aucun droit à la rémunération.
La procédure de ce dépôt commence par la banque centrale qui va recevoir l’excédent de liquidité
des banques islamique dans la durée est déterminé à la fin de l’échéance rembourse les dépôts aux
banques sans rémunération mais la banque centrale peut donner un surplus qualifié de don (hiba).
 Les Compensations mutuelles entre les banques islamiques
L’un des techniques utilisé pour gérer la liquidité des banques islamiques c’est l’opposition des
soldes débiteurs et créditeurs, il consiste à calculer d’une manière respective pour le compte du
débiteur et du créancier des points débiteurs et créditeurs. Lorsqu’une banque a besoin de liquidité
pour une durée précisé elle va s’endette auprès de la banque centrale ou une autre banque islamique
excédentaire avec l’existence des garanties nécessaires. La banque va rembourse les fonds sans
intérêt et elle s’engage à confier dans le futur le même montant dans la même échéance.
 Government Investment Issues (GII)
Lorsque la banque islamique est en surliquidité les Etats peuvent bénéficier de ce surplus. Ils ont
lancé des «bons du trésor » islamique, il consiste à transférer des fonds au trésor public sous la
forme de Quard al hassan le trésor peut donner à la banque une donation.
3-Une étude comparative entre les banques islamiques etconventionnelles dans
la réglementation de Bâle III :
Comme l’explique Toussi (2010, p. 37), même si les banques islamiques sont en accord avec la
charia, elles exercent les mêmes fonctions qu’une banque traditionnelle. Il définit une banque
comme islamique « lorsqu’elle fonctionne comme un administrateur du système de paiement et
comme un intermédiaire financier. Le besoin de celle-ci dans un système islamique vient
précisément de la même raison que dans le système traditionnel. Généralement, son existence est
une réponse aux imperfections du marché financier ». L’existence de ces banques s’explique donc,
d’un point de vue économique, de la même manière que celle des banques conventionnelles, même
si elles présentent des caractéristiques distinctives. Les institutions financières islamiques
contribuent comme les banques classiques à la production d’information en minimisant
l’asymétrie d’information et les coûts de transaction entre les agents économiques ayant besoin de
financement et les agents économiques à capacité de financement. Elles améliorent aussi la
diversification du risque pour les petits investisseurs ou déposants.
9
Comme le montre les travaux de Diamond (1984) relatifs à la théorie microéconomique de la
banque conventionnelle, cette dernière permet de collecter les ressources de nombreux petits
déposants pour financer, via des crédits bancaires, des projets d’investissement4. Elle cherche à
éviter la duplication des coûts d’évaluation et de suivi des risques. Elle effectue aussi cette activité
avec plus d’expertise qu’un petit déposant et en réduit ainsi le coût, ce dernier se répartissant en
outre sur un plus grand nombre de déposants. Par ailleurs, en raison du nombre important de projets
qu’elle peut financer, elle est en mesure de mieux diversifier le risque qu’un investisseur
individuel. On comprend alors l’intérêt de passer par un intermédiaire financier qui joue un rôle
de « contrôleur délégué ».
3-1 Le ratio de liquidité (étude comparative entre les banques islamiques et
conventionnelles) :
L’un des défis à relever par les banques est la gestion du risque de liquidité, c’est-à-dire leur
capacité à faire face à leurs engagements immédiats et donc à maîtriser leur trésorerie. La crise
financière récente nous a démontré qu’une exigence stricte en matière de qualité et de niveau des
fonds propres était insuffisante pour renforcer la stabilité du secteur bancaire. Ainsi, les accords
de Bâle III ont enrichi le dispositif prudentiel de deux nouveaux ratios de liquidité qui sont
appliqué depuis 2016 et 2019, à savoir le LCR et le NSFR, pour l’ensemble des banques du G20.
3-2 Le ratio de liquidité à court terme LCR :
 Pour les banques islamiques :
Le LCR cherche à déterminer si les intermédiaires bancaires disposent d’une quantité suffisante
d’actifs liquides du premier rang (actifs sans risque et facilement négociables) pour faire face à
des sorties de trésorerie nettes cumulatives pendant un mois. Il s’agit ici des actifs sans risque
comprenant des emprunts d’État et des obligations d’entreprises de grande qualité. Le calcul du
LCR est loin d’être aisé car il intègre des variables dont les données sont difficiles à collecter.
Ainsi, Vasquez et Federico (2012) ont proposé un proxy pour le calcul du LCR, le short term
funding ratio (STFR) :
 Pour les banques conventionnelles :
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Le Liquidity Coverage Ratio a été introduit sous Bâle III en 2010, Ce ratio de liquidité à court
terme vise à rencontrer les besoins en liquidité qui pourraient survenir endéans les 30 jours.
Le LCR se calcule comme suit :
Selon cette norme, l’encours d’actifs liquides de haute qualité doit au moins être égal aux sorties
nettes de trésorerie pendant les 30 jours qui suivent la date d’arrêté du calcul du ratio.
En respectant ce ratio, l’établissement devrait ainsi disposer de suffisamment de liquidités
malgré des difficultés de refinancement sur les marchés.
3-3 Le ratio de liquidité à long terme NSFR :
 Pour les banques islamiques:
La mise en place du NSFR vise à limiter le recours excessif à la transformation d’échéances effectuée
par les banques et conduit ces dernières à opter pour un financement à plus long terme, nécessairement
plus coûteux. Durant la crise, le financement à court terme s’est avéré difficile et coûteux et de
nombreuses banques ont été incapables de renouveler leurs contrats de financement. Pour cela,
l’introduction du NSFR vise à garantir que les ressources de financement stables sont suffisantes
pour couvrir les besoins de financement stables (approche par le haut de bilan). Comme
l’application du NSFR est prévue en 2019, nous ne disposons pas de données sur celui-ci et son
calcul avec toutes les spécificités imposées par le Comité de Bâle est trop complexe, que ce soit
pour les banques conventionnelles comme pour les banques islamiques (sa forme définitive n’est
d’ailleurs pas encore connue). Vasquez et Federico (2012) ont ainsi proposé un proxy simplifié
pour le calcul du NSFR. Il s’agit de la somme des passifs (Pai) pondérés par les risques (Pi) divisée
par la somme des actifs (Aj) pondérés par les risques (Pj). Sa formule est la suivante :
Les poids Pi et Pj varient entre 0 et 1. Ils reflètent la stabilité relative de différentes composantes du
bilan. Selon la réglementation de Bâle III, ce ratio doit maintenir une valeur supérieure à 1 et un niveau
important de ce ratio indique un faible risque de liquidité. Étant donné les spécificités des banques
islamiques, les deux ratios de liquidité de Bâle III ne sont pas adaptés aux banques islamiques (Harzi,
2011). Concernant le LCR, Bâle III ne prend pas en considération le fait que les banques islamiques
11
ne disposent pas suffisamment d’instruments de court terme conformes à la charia, a contrario des
banques conventionnelles. Pour le NSFR, le calcul est théoriquement possible pour les banques
islamiques. Il faudrait se fonder sur les pondérations proposées par Vasquez et Federico (2012) et
recourir à la base de données Bankscope. Mais cela est techniquement très complexe.
 Pour les banques conventionnelles :
LE NSFR est le ratio de financement stable. Il vise à promouvoir des sources de financement plus
stables, souvent à long-terme, et cohérentes avec la structure de l’actif et des éléments hors bilan.
Il vise surtout à réduire la tendance des banques à recourir au financement à court terme (Bank for
International Settlements, 2014, p. 1). L’une des stratégies du métier bancaire est d’emprunter de
l’argent à court terme, à des taux relativement bas, sur le marché interbancaire, et de prêter de
l’argent à long terme à des taux plus élevés, à des particuliers par exemple. Ce faisant, en
empruntant à court terme et en prêtant à long terme, la banque réalise un profit dû à cette différence
au niveau des taux appliqués. Le NSFR se présente comme son nom l’indique, et comme c’est
souvent le cas en finance, sous la forme d’un ratio. Au dénominateur, on retrouve les actifs qui
nécessitent un financement stable. Il s’agit des prêts et autres investissements entrepris par la
banque. Ces actifs doivent être financés de manière adéquate, et ce, pour éviter les problèmes de
liquidité que je viens d’évoquer. On retrouve donc, au numérateur, les sources de financement
stable, tels les dépôts des consommateurs, les bons émis par la banque, ou les emprunts à long
terme auprès du marché interbancaire. Les deux composants du NSFR sont donc :
-Les éléments fournissant un financement stable ;
-Les éléments nécessitant un financement stable.
La formule du NSFR est donc la suivante :
Il correspond au montant de financement stable disponible (passif) rapporté au montant de
financement stable exigé (actif). Ce rapport doit au moins être égal à 100 %, autrement dit le
montant de financement stable disponible doit au moins être équivalent au montant de financement
stable exigé.
Le NSFR implique que les postes du passif composant les ressources stables soient pondérés de
façon dégressive en fonction de leur stabilité à horizon d’un an, la pondération dépendant toutefois
du type de ressource mais aussi de la contrepartie.
12
Ainsi, les textes entendent par financement stable disponible d’un établissement financier la
somme de ses fonds propres, de ses actions de préférence etde l’ensemble de ses autres passifs
d’une durée supérieure à un an – qui bénéficient d’une pondération de 100 % – ainsi que de ses
dépôts sans échéance ou d’une durée inférieure à un an des particuliers ou des PME (pondérés à
85 %) ou des grandes entreprises (repris pour 50 %).
Le financement stable exigé est constitué quant à lui des actifs auxquels sont attribués des
pondérations variables en fonction de leur degré de liquidité : par exemple, les liquidités et titres
à court terme activement traités ne sont pas repris (pondération de 0), alors que les crédits aux
particuliers d’une maturité inférieure à un an ne le sont qu’à 85 %.
Les obligations émises par les entreprises sont comptabilisées pour 20 % si elles bénéficient de la
notation AA au moins, mais la pondération monte à 50 % pour celles de qualité inférieure (notation
A-) ainsi que pour les crédits aux entreprises d’une maturité inférieure à un an. Tous les autres
actifs (notamment les prêts à long terme), sont pondérés à 100 %.
À travers le respect de ce ratio, le Comité de Bâle vise un triple objectif :
Financer les actifs de long terme par un montant minimum de passifs stables en rapport avec le
profil de risque de liquidité des banques ;
Éviter le recours excessif aux financements de court terme lorsque la liquidité de marché est
abondante ;
dissuader le financement des encours d’actifs liquides de haute qualité par des capitaux de court
terme qui arriveraient à échéance immédiatement après la période définie par le ratio de liquidité
de court terme, soit 30 jours.
a. Traitement de l’effet de levier :
 Pour les banques islamiques :
Les accords de Bâle III ont aussi imposé un ratio pour mesurer l’effet de levier afin de contrôler
l’endettement des institutions bancaires. La nouveauté par rapport à ce qui existait dans Bâle II est
que ce ratio se base principalement sur le noyau dur et ne pondère pas les actifs en fonction des
risques. Il permet de prévenir les leviers excessifs lors des perturbations financières. Il se calcule
de la façon suivante (Comité de Bâle, 2011) :
13
La mesure de capital correspond au tier 1 (la composante dure et le capital tier 1 additionnel) tel
que défini par Bâle III. Cette mesure est appliquée depuis janvier 2013 et 2017. Les banques
islamiques ne possèdent pas la même structure de capital puisqu’elles appliquent la charia. Ainsi,
le capital de ces banques est principalement constitué du tier 1, ce qui rend l’impact du ratio de
levier beaucoup moins fort sur les banques islamiques que sur les banques conventionnelles. En
effet, ces dernières seront obligées de réduire leur tier 2 et d’augmenter leur tier 1, contrairement
aux banques islamiques. Cependant, pour calculer le capital réglementaire pour les banques
islamiques, il faut enlever les comptes d’investissement du capital tier 1 additionnel parce qu’un
client investisseur peut retirer son argent après notification à sa banque (préavis moyen d’un mois).
La mesure d’exposition intègre les éléments d’actif du bilan et du hors-bilan des banques.
D’ailleurs, pour les banques islamiques, les actifs financés par les comptes d’investissement sont
exclus de la mesure d’exposition puisque ces derniers ne sont pas inclus dans le capital tier 1
additionnel. Cependant, lorsqu’il s’agit d’un DCR, une proportion de ces actifs doit être incluse
dans la mesure d’exposition (par exemple, cas de la donation, cf. supra).
 Pour les banques conventionnelles :
Les actionnaires peuvent avoir intérêt à ce que l’entreprise accroisse son endettement pour financer
des actifs rentables plutôt que d’augmenter leur capital. Ainsi, ils évitent un effet de dilution du
bénéfice par action (puisque l’augmentation du nombre d’actions émises entraîne mécaniquement
une baisse du bénéfice par action).
Or le système bancaire, qui avait accumulé un effet de levier important au bilan et hors bilan, a vu
la rentabilité de ses actifs diminuer fortement au moment de la crise financière de 2008. Afin de
pouvoir faire face à leurs échéances de remboursement, les banques ont été amenées à céder leurs
actifs non rentables, ce qui a accentué les pressions baissières sur les prix des actifs amplifiant
ainsi la spirale des pertes, l’érosion de leurs fonds propres et la contraction de l’offre de crédit. Le
Comité de Bâle a donc décidé de limiter l’effet de levier dans le secteur bancaire afin d’atténuer
14
le risque que son inversion fait peser sur la stabilité du système financier. Ainsi, le ratio de
levier rapporte le montant des fonds propres de base (Tier 1) au total des actifs non pondérés du
risque de la banque.
b. Traitement des fonds propres :
 Pour les banques islamiques :
Bâle III a pour but d’améliorer la qualité du noyau dur des fonds propres et d’augmenter leur
montant total. Concernant les exigences en capital, trois ratios sont à considérer :
Les banques islamiques possèdent des comptes d’investissement (affectés et standards) dont les
sommes sont orientées vers les instruments de PPP pour financer les projets qu’elles jugent
conformes à la charia. Étant donné leur spécificité, ces opérations sur actifs doivent être traitées
différemment en matière de pondération du risque. En outre, les banques islamiques exercent leurs
activités à côté des banques conventionnelles dans de nombreux pays. Le taux de rendement sur
les comptes d’investissement (plus précisément les comptes standards) doit être égal ou bien
proche du taux d’intérêt proposé par les banques conventionnelles. Dans le cas contraire, les
investisseurs peuvent facilement retirer leurs fonds des banques islamiques (préavis moyen d’un
mois) pour profiter d’un taux d’intérêt plus élevé dans les banques conventionnelles. Cet argument
est tout de même à relativiser. En effet, si la population des déposants des banques islamiques est
relativement captive car ce type de banques constitue son habitat préféré, alors les banques
traditionnelles et les banques islamiques ne sont qu’imparfaitement en concurrence sur les
conditions bancaires et donc sur les taux proposés aux déposants. Il n’est donc pas évident que les
15
taux proposés par ces deux types d’institutions doivent être très proches et que l’arbitrage soit
systématique.
 Pour les banques conventionnelles :
La crise a montré que certains fonds propres sont moins durs que d'autres dans leur capacité
d'absorption des pertes. Il s’agit donc d’améliorer la qualité du « noyau dur » des capitaux des
banques, le « Core tier 1 ». En allouant plus de fonds propres de meilleure qualité aux activités les
plus risquées, la solvabilité des banques se trouverait ainsi accrue.
La définition du capital réglementaire a été précisée dans le Communiqué du Comité de Bâle du
26 juillet 2010.
 Depuis janvier 2015, le ratio de fonds propres durs passera d’un équivalent de 2% à 7% des
actifs pondérés : relèvement à 4,5% du « core » Tier 1 et création d’un coussin de sécurité
(conservation buffer) assimilé, fixé à 2,5% ;
 Depuis janvier 2015, le ratio Tier 1 passera de 4% à 6%
Tout d’abord, certains titres hybrides jusqu’à présent éligibles au Tier 1 en seront progressivement exclus. Ils seront progressivement
retranchés du numérateur par tranche de 10% chaque année à partir de 2013 et sur une période de 10 ans. Ils compteront donc e ncore
pour 90% de leur valeur en 2013, 80% en 2014, etc., jusqu’à être définitivement exclus du périmètre de calcul en 2023.
Cette restriction concerne, notamment, les instruments de dette Tier 1 assortis d’une option de rachat, lesquels sortiront du périmètre
des fonds propres à leur date de maturité effective, c'est-à-dire lors de la première dated’exercice du call. Une exception a toutefois été
prévue pour les fonds d’origine publique injectés sous cette forme, qui échapperont à cette règle et demeureront comptabilisé s en fonds
propres durs jusqu’en 2018 .Ensuite, outre les déductions opérées sous Bâle II, seront désormais retranchées du numérateur du ratio de
fonds propres :
· Une quote-part des intérêts minoritaires des filiales bancaires. La quote-part correspondant à l’excédent de capital d’une filiale
bancaire, au-delà des exigences réglementaires applicables
À une filiale, sera déduite.
· Les participations significatives au capital d’autres institutions financières (banques,assurances)au-delà d’un double plafond : 10%
du capital de l’institution financière dans laquelle la banque détient une participation, et 10% de la composante « common equity » de
La banque détentrice.
· Les participations significatives au capital d’autres institutions financières, les mortgage servicing rights (spécificité américaines) et
les impôts différés liés à la variation dans le temps des résultats au-delà d’un double seuil. Non seulement chacune de ces trois
composantes ne doit pas excéder 10% de la composante common equity, mais aussi la somme de ces trois composantes.
Source: BNP Paribas Economic Research Department, 17/09/2010
16
Bâle III impose également au secteur bancaire conventionnelle la constitution d’un coussin contra-
cyclique, Les régulateurs nationaux établiront un coussin contra-cyclique allant de 0% à 2,5% du
capital. Constitué de résultats mis en réserve en cycle haut, il serait utilisé en cas de crise et aussitôt
reconstitué en période de croissance. Ainsi, au-delà des exigences minimales de capital, un coussin
contra-cyclique additionnel pourra être imposé à la discrétion du régulateur national s’il estime
que certaines évolutions macroéconomiques (en particulier l’évolution du ratio : endettement du
secteur privé résident / PIB) augmentent le risque de chocs d’ampleur systémique.
Source : la finance pour tous
4-La méthodologie de recherche :
4-1 Présentation d’un l’enquête :
Afin de répondre notre problématique, nous avons obligé à établir une l’analyse sur le terrain dans
le cadre à comprendre notre thématique d’une façon pertinente, Alors actuellement le problème de
covid19 n’assez pas la possibilité pour déplacer, par ailleurs le seul moyen disponible à ce moment
c’est le questionnaire de nous aider à effecteur une l’analyse empirique, dans ce cadre nous y
administré environ 14 questions, à consacrer la gestion du risque aux banques islamiques.
Le questionnaire est subdivisé en 3 trois sections a été établi par logiciel SPSS :
- la première section est relative aux variables socio-démographiques telles le sexe, l’âge, la
profession et les revenus professionnels annuels.
17
-La seconde section focalisée sur les informations des banques islamiques.
-la troisième partie à consacrer les risques liés par les banques islamiques.
Résultat « 1 » :
LA dispersion les variables âges et le revenu concerne deux variable quantitative :
Statistiques descriptives
N Minimum Maximum Moyenne Ecart type
âge du répondant 20 1 2 1,30 ,470
le revenu annuel actuel en DH 20 0 4 ,85 1,040
N valide (listwise) 20
D’après les résultats, de nous donner à part le logiciel SPSS que la variable à consacrer l’âge moins
dispersée au contre la variable de revenu car l’écart type de revenu plus élevé par le rapport de
l’âge.
Corrélations
âge du
répondant le revenu annuel actuel en DH
âge du répondant Corrélation de Pearson 1 ,420
Sig. (bilatérale) ,065
N 20 20
le revenu annuel actuel en
DH
Corrélation de Pearson ,420 1
Sig. (bilatérale) ,065
N 20 20
Concernant le coefficient de corrélation qui nous permet, à traiter la liaison entre deux
variable quantitative, alors d’après ce résultat nous avons constaté que le coefficient de
corrélation a été égal 0.65 plus proche à 1, donc l’âge corrélé avec le revenu.
Résultat « 2 » :
18
Tableau croisé sexe * si oui, quel est le service que vous choisissiez
Effectif
si oui, quel est le service que
vous choisissiez
Total0 1
sexe FEMME 5 5 10
HOMME 9 1 10
Total 14 6 20
Auparavant, il y a une domination que les gens choisissiez le système conventionnel, au contre le
système islamique parmi 20 répondant, il y avait 14 personne à choisir le système conventionnel
à leurs avis que ceux plus solides par le rapport le système islamique.
Tableau croisé sexe * Quel est le produit à présenter plus, risqué, est-il ?
Effectif
Quel est le produit à présenter
plus, risqué, est-il ?
Total
produit
d'investissemen
t
produit
participatif
sexe FEMME 7 3 10
HOMME 9 1 10
Total 16 4 20
Alors le produit d’investissement, plus risqué à leurs avis car le produit participatif ne connait pas
une risque sur le marché, à cause ils y ont des garantis au contre les produits d’investissement ils
sont toujours risqués, dans ce cadre beaucoup les banques islamiques à choisir pour investir dans
les produits participatifs.
Tableau croisé sexe * Vous pouvez de nous donner les produits plus risqués sur les banques islamiques ?
Effectif
Vous pouvez de nous donner les produits plus risqués sur les banques islamiques ? Tota
lmousharaka moudaraba mourabaha istisn'a ijara
sexe FEMME 2 2 6 0 0 10
HOMME 4 2 2 1 1 10
Total 6 4 8 1 1 20
19
Au débat, selon les répondants sur le questionnaire nous avons vu que le produit de Mourabaha,
plus sensible par le rapport des autres produits, parce qu’il plus utilisé chez les banques islamiques
à cause cela les répondants décidés que le produit mourabaha plus risque dans le marché islamique.
Tableau croisé sexe * Afin de renforcer la liquidité par les banques islamiques, sont-elles attaquées ?
Effectif
Afin de renforcer la liquidité par les banques islamiques, sont-elles
attaquées ?
Total
marché
interbancaire
marché
monétaire
marché
financier
banque
commerciale
sexe FEMME 5 1 1 3 10
HOMME 4 1 3 2 10
Total 9 2 4 5 20
Les banques islamiques pour fortifier leurs liquidité, à attaquer plusieurs du marchés que soient
interbancaire, monétaire, en revanche ne peut pas partir chez la banque commerciale, car il faut
rembourser avec les intérêts, comme vous savez l’intérêt illicite dans la finance islamique, alors le
choix pertinent pour les banques islamiques il faillait attaquer les autres types du marchés mais à
travers les répondants le marché interbancaire plus efficace afin de renforcer leurs liquidités
Tableau croisé avez-vous déjà un compte bancaire * Quel est le risque plus dangereux sur les banques islamiques,
sont-elles ?
Effectif
Quel estle risque plus dangereuxsur les banques islamiques,sont-elles ?
Total
le risque de
liquidité
le risque de
crédits
le risque
opérationnel
le risque de
marché
avez-vous déjà un compte
bancaire
0 0 1 0 1 2
1 10 5 1 2 18
Total 10 6 1 3 20
Le risque de liquidité à répercuter négativement sur les banques islamiques, car celles trouvent un
problème de liquidité ne sont pas comme les banques conventionnelles parce que peuvent attaquer
les banques conventionnelles ce qui fait le marché conventionnelles plus vagues par contre
islamiques pour cela le risque de liquidité plus sensible saur les banques islamique.
Conclusion :
20
Pour conclure les banques islamiques bien réglementées car il y avait plusieurs des institutions à
intervenir pour contrôler le secteur islamique, telles que l’AAOFI, IFSB en suite que celles à
investir dans la sphère réelle, par contre les institutions conventionnelles à consacrer par les
transactions irréelles.
Ainsi après la crise de subprime les banques islamiques n’ont creusées pas parce que ils sont plus
solide au niveau de fonds propres, d’ailleurs le comité de Bâle au début de la création focalisé pas
la banque islamique, puisque les premiers ratios à orienter vers la gestion du crédit que nous avons
connu que le système islamique à interdire l’octroi du crédit sauf Quard hassan.
Référence :
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Financier Islamique. Researches and Applications in Islamic Finance, 2(1), 1–23.
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ÑÙÐ Ø ÓÒ × Ú Ö Ø ÓÒ × × Ñ ÕÙ ØØ × ÔÐ × ÚÓ ÙÜo. 5, 1–4.
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Islamic Economic Studies »,. Islamic Economic Studies 21.
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découverte. »
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Editions & Impressions Bouregreg.
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International Affairs Durham University United Kingdom.
Thakor, A. V., et S. I. Greenbaum. 2007. « Contemporary Financial Intermediation ». 2nd
Edition, America: Elsevier Publication.
TIESSET, MURIEL, et NATACHA VALLA. 2006. « Liquidité bancaire et stabilité financière ».
REVUE DE LA STABILITÉ FINANCIÈRE 93‑110.

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la gestion des banques islamiques

  • 1. 1 Recherches et Applications en Finance Islamique ‫اإلسالمية‬ ‫المالية‬ ‫في‬ ‫وتطبيقات‬ ‫بحوت‬ Researches and Applications in Islamic Finance BFI : Master Banque et Finance Islamique La gestion du risque de liquiditédes banques islamiques Encadré par : Pr Ait bihi Abdelhamid Réalisé par : Amchouchad badreddine Houas Abdssalam /Falou oualid Année universitaire : 2019/2020
  • 2. 2 Résumé : Le comité de Bâle apparait en 1975, afin de contrôler les secteurs bancaires que soient islamiques ou conventionnels d’ailleurs la publication des ratios pour orienter les investissements bancaires d’une façon pertinente afin d’éviter le risque de la liquidité bancaire, à l’issue les banques islamiques n’ont pas touchées par la crise du subprime, à travers plusieurs des causes. Au débat celles que doivent respecter le principe à la Shari’a, ensuite à investir dans la sphère réelle qui de nous donner que les institutions islamiques purement solides au côté de fond propre, à l’instar de l’élaboration de premier ratios qui n’est pas visé les institutions islamiques dans le but qu’y pas accordées les crédits par contre les institutions conventionnelles pour cela la majorité des économistes persuadées que le système islamiques plus rigoureuses. Mot clés : le comité de Bâle, les institutions islamiques, Shari’a, les ratios, le risque de la liquidité Abstract: The Basel committee appeared in 1975, in order to control the banking sectors, whether Islamic or conventional, moreover, the publication of ratios to guide banking investments in a relevant way in order to avoid the risk of bank liquidity. Issue Islamic banks have not been affected by the subprime crisis, through several causes. To debate those that must respect the principle to the Shari’s, then to invest in the real sphere which to give us that the Islamic institutions purely solid with the side of own fund, like the development of first ratios which n 'Islamic institutions are not targeted for the purpose of not granting credits. On the other hand, conventional institutions for this the majority of economists are convinced that the Islamic system is more rigorous. Keywords: the Basel committee, Islamic institutions, Shari’a, ratios, liquidity risk Introduction : La finance islamique a été apparue depuis l’ère de prophète Mohamed « la paix de Dieu soit sur lui » dans cette période utilisait deux types de la monnaie soient le dinar qui fabriquait par l’or ou le dirham par l’argent, après le développement de la société elles ont besoin pour créer des institutions chargées de collecter des fonds afin d’éviter le problème de perte ou bien le vol. En revanche depuis l’instauration des secteurs bancaires conventionnelles basées sur les instruments illicites telles que Riba « usure », Gharar « incertitude », Maysir « spéculation », alors les musulmans sont pas satisfait par le service conventionnel. Surtout ceux qui ont vécu dans les pays Golfs, qui possèdent beaucoup de liquidités mais ne sont pas passionnés à ce service, dans ce
  • 3. 3 cadre nous avons obligé pour créer des banques purement islamiques, pour satisfaire leurs besoins du musulmans, à l’issue les banques islamiques jouées un rôle primordial au l’inclusion financière, à travers l’instauration de produits islamiques comme Mourabha, Moushraka, Moudarba….. La première banque islamique apparait en 1975 Mit Ghamr à l’Egypte jouée le rôle comme les microcrédits mais par des raisons politiques a débarrassée, après le secteur bancaire islamique a été développé au niveau international, devenu actuellement le leader sur le marché mondial. Auparavant, dans l’année 2008 le monde a connu une crise économique a été explosé par le secteur bancaire à travers les crédits du « subprime », alors toutes les banques conventionnelles chutées par des crédits hypothécaires car l’économie extravertie, elle est facilement contaminé les autres secteurs parce qu’elle y une l’interconnexion entre eux. Pour cela il faut faire une l’organisation qui contrôle l’hiérarchique bancaire, dans ce cadre je parle sur le comité de Bâle qui a été créé en 1975 à contrôler toutes les banques que soient islamique ou conventionnelle, à travers les ratios doivent respecter si non a sanctionnées dès lors la création le comité de Bâle jusqu’à maintenant qui a été publié trois types des ratios afin d’orienter la gestion efficace des produits offrent par les banques. Par ailleurs celles ne sont pas touchés par la crise du subprime au contre les banques conventionnelles, par plusieurs des raisons, d’ailleurs conforme à la Shari’a tandis que beaucoup des institutions à intervenir pour encadrer comme AAOIFI, IFSB…. Ainsi que à investir dans l’économie réelle, au cadre du bilan aux banques conventionnelles basées sur l’octroi des crédits afin de réaliser le produit net bancaire, alors que nous avons su les crédits plus risqués au plutôt à investir dans la sphère virtuelle, par ailleurs système islamique à établir des instruments plus rentables comme « Mousharka » pour fortifier leur liquidité. Afin de pouvoir mettre en évidence, la gestion du risque des banques islamiques, nous avons orienté notre article autour de la problématique suivante : Quelles sont les instruments plus utilisées pour renforcer les liquidités de banques islamiques ? Afin de répondre à cette problématique nous présenterons notre article, selon trois parties premièrement nous avons examiné les instruments de refinancement le secteur bancaire islamique pour fortifier leur liquidité, deuxième point on va aborder une réglementation bâloise, troisième nous ferons une l’analyse empirique à consacrer un questionnaire. 1-La revue de la littérature : D’après la crise de subprime qui a été bouleversée tous les secteurs économiques, alors le comité de Bâle décidé pour reformuler la structuration hiérarchique de système bancaire, (Lafonde, 1998) selon Ahmed Abdel Karim a dit que le système bancaire islamique au plutôt toutes les institutions
  • 4. 4 islamique, bien contrôlées comme il faut, d’ailleurs il y avait plusieurs d’institutions à intervenir pour faire la tutelle sur les banques islamiques telles que AAOIFI, IFSB(Oubdi, 2018)…. D’après les articles de nous lire nous constatons tous les systèmes islamiques plus rigoureux, car les banques islamiques ne sont pas influencées par la contamination de cette crise(Attar, 2013) , d’ailleurs doit être investi aux économies réelles, En suite elles doivent respecter le principe de la Shari’a, Alors le comité du Bâle a été apparu en 1975 pour contrôler les secteurs bancaires parce qu’y plus dangereux la répercussion sur l’économie mondiale. (Hermant & Áñ, 2016) Auparavant parmi les publications d’en jusqu’à maintenant à trois ratios, Au débat le premier ratio a été visé l’exigence de fond propre supplémentaire à travers le ratio de cock doit être dépassé 8% (Enseignant et al., 2017) . Deuxièmement pour fortifier la gestion du fonds propres à la manière pertinente, (Bitar & Madiès, 2017) et la négligence de la troisième TIR du fond propres et n’oublions pas aussi la nomination de ce ratio changé, par le ratio de Mc Dnough, en revanche le troisième ratio le plus important(Zolla, 2013), car qu’elles donnent les banques généralement d’ailleurs des volants qu’à orienter les fonds qui ont été collectés pour investir vers les projets plus efficaces(Thierry, 2013). Selon l’article concerne l’impact du comité de Bâle, (Saymard, 2010) à nous donner que les fonds propres dans les institutions islamiques plus solide afin de supporter tous les risques qui sont liés par les systèmes bancaires, ce qui fait que le fonds propres complémentaire moindre qualité au contre le fonds propre initial il faut faire négligé car qui nous donne pas une valeur ajoutée(Angade & Drissi, 2018). Selon Markowitz (1959) a été traité que le ciblage d’un portefeuille d’une façon pertinente qui nous donne une bonne gestion de liquidité grâce la minimisation du risque et la maximisation des gains, ainsi que le système bancaire islamique plus solide au contre conventionnel à investir sur l’environnement réel, en plus les produits qui ont été créé (Desquilbet & Kalai, 2014) par les banques islamiques plus liquides comme Mourabha, Mousharaka,Moudaraba…… Kévin Spinassou (2016) «RATIO DE LEVIER À LA BÂLE III : QUEL IMPACT SUR L’OFFRE DE CRÉDIT ET LA STABILITÉ BANCAIRE ».Cet article fournit un modèle de pénalités Ajout d'un effet de levier au capital pondéré en fonction de l'offre Banque et stabilité du crédit. Qui créent Le capital pondéré en fonction des risques réduit l'instabilité des banques sans changement L'offre de crédit dans l'économie, mais cela ajouterait un effet de levier réduit Disponibilité du crédit sans amélioration de la stabilité bancaire. Cette stabilité Ne tirer parti des services bancaires que lorsque le régulateur est en Il a peu de force dans l'audit et les sanctions des banques. Les résultats de cet article montrent donc l'importance de
  • 5. 5 prendre l'offre de développement en considération des préoccupations des régulateurs, notamment en Europe, où le financement de l'économie est formellement porté par l'octroi de crédit bancaire. Mohammad Bitar et Jonathan Peillex (2019) «PERFORMANCE DES BANQUES ISLAMIQUES VS BANQUES CONVENTIONNELLES : QUELLES EXIGENCES EN MATIÈRE DE FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES », P(537) Cet article différencie les effets des différents ratios de fonds propres organisationnels, qu'ils dépendent ou non des actifs pondérés en fonction des risques, de la rentabilité des banques islamiques et conventionnelles. Pour ce faire, dans cet article un échantillon de 656 banques a été donné de 1999 à 2013. Les résultats indiquent que le capital s'est amélioré par rapport aux bénéfices des deux types de banques. En outre, le capital a un impact plus positif sur la performance des banques islamiques qui relèvent de la réglementation proposée par le Conseil des services financiers islamiques (IFSB) que celles qui s'appuient sur le Comité de Bâle pour le contrôle bancaire. clovis Rugemintwari, Alain Sauviat et Amine Tarazi (2012) «BÂLE 3 ET LARÉHABILITATION DU RATIO DE LEVIER DES BANQUES Pourquoi et comment», P(820) Depuis la crise subprime, une réforme globale et intégrée du cadre réglementaire bancaire a commencé, qui a conduit en décembre 2010 au déploiement du système dit Bâle 3. Parmi les éléments importants qui le composent, figure en tête de liste un retour sur levier bancaire. Cet article fournit les justifications théoriques de la nécessité de cette limitation en plus du capital pondéré ainsi que des leçons des expériences américaines et canadiennes de coexistence entre ces deux limitations. Il discute ensuite de la mise en œuvre de cet effet de levier comme envisagé à Bâle 3. Asmae Khomsi, Fawzi Britel « La gestion du risque de liquidité : Comparaison entre les banques islamiques et les banques conventionnelles», P(76) L’un des rôles les plus importants des banques est de transférer des échéances : recevoir des fonds à court terme pour financer des prêts à long terme, ce qui les expose à une trajectoire de tout risque de liquidité. Ces risques surviennent lorsque la banque n'est pas en mesure de couvrir ses obligations financières bancaires immédiatement et sans frais. Cet article montre dans une approche comparative entre le système bancaire traditionnel et le système bancaire islamique un examen des pratiques actuelles de gestion du risque de liquidité, des techniques de réduction des risques et des instruments financiers qui existent également sur le marché monétaire classique et islamique. 2-La gestion de la liquidité des banques islamiques 2.1-liquidité bancaire La liquidité bancaire peut être définie comme étant la capacité de la banque à faire face à ses obligations de trésorerie suivant leur échéance également elle est appelée selon la littérature bancaire « liquidité de financement » d’apert cette notion la liquidité c’est les espèces et les actifs
  • 6. 6 rapidement convertible en espèces, qui est nécessaire pour répondre à la demande des retraits de fonds à court terme par les déposants. Cette définition rentre dans le cadre de l’activité traditionnelle de la banque. La deuxième définition qui rentre dans le cadre de l’activité de marché de la banque c’est la négociation d’actifs, c’est la capacité de la banque à liquider un actif non monétaire (TIESSET et VALLA 2006). La banque c’est une intermédiaire financier, qui collète les dépôts et octroie des crédits et elle mette à la disposition de leur clients les moyens de paiement. Les banques financent les actifs à long terme par les passifs de très court terme, c’est une caractéristique fondamentale de la banque réside dans le non-adossement des actifs et des passifs (Anne et Jean-Paul 2001). D’une autre part la liquidité bancaire à une relation avec la liquidité de marché ce qui concerne la possibilité de trouver d’une manière facile pour un actif financier une contrepartie à l’chat ou bien à la vente, avec que la transaction se faire sans impact sur le prix (EWERHART et NATACHA 2008). Le terme de liquidité se divise en deux la liquidité de marché qui est la liquidité qu’un investisseur dans ce cas la banque peut obtenir en contrepartie d’un actif qu’elle détient sur le marché. Le risque associé à la liquidité de marché c’est l’incapacité à liquidité immédiatement sur le marché cette actif financier à un prix raisonnable (Azzouzi Idrissi et Madiès 2012). Deuxièmement la liquidité de financement c’est la capacité de la trésorerie de faire face à leurs engagements à partir de leurs encaissements à temps. Donc le risque de liquidité de financent c’est lorsque la banque est incapable de régler d’une manière immédiate ses obligations(Kleopatra et Mathias 2013). 2.2-La gestion de risque de liquidité bancaire La banque selon leur rôle de l’intermédiation financier elle reçoive les fonds des déposants et les transférer au secteur réel tout en gardant de la liquidité pour les retrait de déports imprévu. D’un autre terme le rôle de la banque c’est de transformer les fonds à court terme en prêt à long terme mais cette transformation rend la banque plus Vulnérable au risque de liquidité. Et plus précisément le risque survient dans le cas au les déposants décident de retirer leur fonds d’une manière collective par contre la banque ne dispose pas immédiatement de ces fonds ou bien les emprunteurs ne rembourse pas leur obligation financière envers la banque (Thakor et Greenbaum 2007). La gestion de risque de liquidité nécessite un ensemble de processus d’arrangements opérations et institutionnels pour fournir un environnement favorable aux activités des institutions financières(Goodhart 2008). Le risque de liquidité est gérer par le manager qui doit être informé sur les échéances de mobilisation de fonds, et de suivre l’ensemble des activités qui ont une relation avec cette mobilisation, le rôle de manager c’est de gérer la liquidité, si il est en surplus il doit investir pour garder une équilibre dans le cas contraire il doit rechercher une sources de liquidité avec un cout raisonnable (syed ali 2013). Pour que la banque prévenir le risque elle doit mettre en place un système de contrôle interne qui va contrôler et surveiller le risque de liquidité, par la surveillance des flux sortants et les flux entrants. Et pour que cette contrôle être efficace le système d’information doit être fiable et transparence cela va permettre aux auditeurs internes d’attendre le but de contrôle(Bernard et Courrèges 2004). 2.3-La réduction de risque de liquidité chez les banques conventionnel
  • 7. 7 Une technique utiliser dans les banques conventionnelles c’est l’analyse des écarts pour analyser la performance des passifs et actifs. Cette analyse permet à la banque de suivi le rendement des taux d’intérêt des crédits et les intérêts que la banque va payer au passif sur un période de temps. C’est-à-dire que la banque doit maintenir un rendement plus élevé de l’actif que du passif, donc le rapport entre le rendement de tous les crédits bancaires octroie et le total des intérêts payés sur les dépôts doit être toujours positif. S’il est négatif la banque doit augmenter le taux d’intérêt des crédits (Risfki 2010) Pour répondre à la demande de la liquidité régulière et irrégulière des déposants la banque doit conserver de la liquidité, la demande de liquidité régulière il concerne les activités quotidiennes des déposants. Mais la demande irrégulière c’est les activités commerciales non courantes des déposants et les demandes imprévisible c’est le retrait massif de liquidités et aussi le choc des prix du pétrole et les crises bancaire ou bien la crise financière mondiale. 2.4-Les spécificités de l’intermédiation financière islamique La finance islamique vise l’affectation et répartition des ressources dans l’économie réelle conformément aux principes de la sharia, la banque islamique joue le rôle de l’intermédiaire qui lie entre les agents qui ont l’capacité de financement et ceux à besoin de financement. L’intermédiation financière islamique c’est une mobilisation de fonds vers l’investissement productif et de satisfaire le besoin de l’ensemble des agents intervenants ans le système financier ce qui va impacté positivement sur la croissance économique. Dans ce sens il a des contrats qui garantir cette allocation de fonds, ces contrat expose la banque islamique à un risque spécifique est déterminé en contre partie de la rentabilité donné. La détermination de couple risque /rentabilité nécessite la détermination de tous les combinaisons d’allocations des ressources pour bien identifie le choix le plus rationnel(Achibane et Cherkaoui 2017). 2.5-Le marché interbancaire islamique Le marché interbancaire islamique est comme le marché interbancaire conventionnel, mais la différence c’est que il respect la loi islamique et les spécificités de la charia. Toutes les transactions doivent être charia complaint. Pour avoir une stabilité financière des institutions de finance islamique il est nécessaire de gérer d’une manière efficace la liquidité. Le marché interbancaire représente un instrument et une source de refinancement importante pour ces institutions. Le développement de marché interbancaire se différence d’un pays à l’autre, il y a des pays qui ont avancés en finance islamique leur marché interbancaire est plus développer. 2.6-instruments de gestion de la liquidité des banques participatives Il existe plusieurs types des instruments qui ont utilisés pour le refinancement et la gestion de liquidité des banques islamiques, en peut citer les instruments suivants :  Sukuk al ijara C’est un instrument le plus populaire pour la gestion de risque de liquidité dans les institutions islamique en moyen orient. La banque qui un besoin de liquidité demande à une entité d’émettre SPV (special purpose vehicle) sur le marché monétaire des sukuk à court terme. La première étape la banque créer une entité SPV, Après la SPV va émettre les sukuk dans le marché pour que les
  • 8. 8 investisseur peuvent souscrit et achète les sukuk après la SPV va acquérir le bien de contrat ijara et loue le bien à la banque et pays les investisseurs par les loyers d’une manière échelonnée(EL HAZZAOUNI 2011).  Les dépôts compatibles à la charia (Wadiaa) Dans le cas de surliquidité de la banque la wadiaa permet à la banque de déposé des fonds à la banque centrale et celle-ci n’a pas le droit d’utilisé ces fonds, à condition que si la banque lui donne le droit, c’est un dépôt garanti et sécurisée. Mais les banque n’ont aucun droit à la rémunération. La procédure de ce dépôt commence par la banque centrale qui va recevoir l’excédent de liquidité des banques islamique dans la durée est déterminé à la fin de l’échéance rembourse les dépôts aux banques sans rémunération mais la banque centrale peut donner un surplus qualifié de don (hiba).  Les Compensations mutuelles entre les banques islamiques L’un des techniques utilisé pour gérer la liquidité des banques islamiques c’est l’opposition des soldes débiteurs et créditeurs, il consiste à calculer d’une manière respective pour le compte du débiteur et du créancier des points débiteurs et créditeurs. Lorsqu’une banque a besoin de liquidité pour une durée précisé elle va s’endette auprès de la banque centrale ou une autre banque islamique excédentaire avec l’existence des garanties nécessaires. La banque va rembourse les fonds sans intérêt et elle s’engage à confier dans le futur le même montant dans la même échéance.  Government Investment Issues (GII) Lorsque la banque islamique est en surliquidité les Etats peuvent bénéficier de ce surplus. Ils ont lancé des «bons du trésor » islamique, il consiste à transférer des fonds au trésor public sous la forme de Quard al hassan le trésor peut donner à la banque une donation. 3-Une étude comparative entre les banques islamiques etconventionnelles dans la réglementation de Bâle III : Comme l’explique Toussi (2010, p. 37), même si les banques islamiques sont en accord avec la charia, elles exercent les mêmes fonctions qu’une banque traditionnelle. Il définit une banque comme islamique « lorsqu’elle fonctionne comme un administrateur du système de paiement et comme un intermédiaire financier. Le besoin de celle-ci dans un système islamique vient précisément de la même raison que dans le système traditionnel. Généralement, son existence est une réponse aux imperfections du marché financier ». L’existence de ces banques s’explique donc, d’un point de vue économique, de la même manière que celle des banques conventionnelles, même si elles présentent des caractéristiques distinctives. Les institutions financières islamiques contribuent comme les banques classiques à la production d’information en minimisant l’asymétrie d’information et les coûts de transaction entre les agents économiques ayant besoin de financement et les agents économiques à capacité de financement. Elles améliorent aussi la diversification du risque pour les petits investisseurs ou déposants.
  • 9. 9 Comme le montre les travaux de Diamond (1984) relatifs à la théorie microéconomique de la banque conventionnelle, cette dernière permet de collecter les ressources de nombreux petits déposants pour financer, via des crédits bancaires, des projets d’investissement4. Elle cherche à éviter la duplication des coûts d’évaluation et de suivi des risques. Elle effectue aussi cette activité avec plus d’expertise qu’un petit déposant et en réduit ainsi le coût, ce dernier se répartissant en outre sur un plus grand nombre de déposants. Par ailleurs, en raison du nombre important de projets qu’elle peut financer, elle est en mesure de mieux diversifier le risque qu’un investisseur individuel. On comprend alors l’intérêt de passer par un intermédiaire financier qui joue un rôle de « contrôleur délégué ». 3-1 Le ratio de liquidité (étude comparative entre les banques islamiques et conventionnelles) : L’un des défis à relever par les banques est la gestion du risque de liquidité, c’est-à-dire leur capacité à faire face à leurs engagements immédiats et donc à maîtriser leur trésorerie. La crise financière récente nous a démontré qu’une exigence stricte en matière de qualité et de niveau des fonds propres était insuffisante pour renforcer la stabilité du secteur bancaire. Ainsi, les accords de Bâle III ont enrichi le dispositif prudentiel de deux nouveaux ratios de liquidité qui sont appliqué depuis 2016 et 2019, à savoir le LCR et le NSFR, pour l’ensemble des banques du G20. 3-2 Le ratio de liquidité à court terme LCR :  Pour les banques islamiques : Le LCR cherche à déterminer si les intermédiaires bancaires disposent d’une quantité suffisante d’actifs liquides du premier rang (actifs sans risque et facilement négociables) pour faire face à des sorties de trésorerie nettes cumulatives pendant un mois. Il s’agit ici des actifs sans risque comprenant des emprunts d’État et des obligations d’entreprises de grande qualité. Le calcul du LCR est loin d’être aisé car il intègre des variables dont les données sont difficiles à collecter. Ainsi, Vasquez et Federico (2012) ont proposé un proxy pour le calcul du LCR, le short term funding ratio (STFR) :  Pour les banques conventionnelles :
  • 10. 10 Le Liquidity Coverage Ratio a été introduit sous Bâle III en 2010, Ce ratio de liquidité à court terme vise à rencontrer les besoins en liquidité qui pourraient survenir endéans les 30 jours. Le LCR se calcule comme suit : Selon cette norme, l’encours d’actifs liquides de haute qualité doit au moins être égal aux sorties nettes de trésorerie pendant les 30 jours qui suivent la date d’arrêté du calcul du ratio. En respectant ce ratio, l’établissement devrait ainsi disposer de suffisamment de liquidités malgré des difficultés de refinancement sur les marchés. 3-3 Le ratio de liquidité à long terme NSFR :  Pour les banques islamiques: La mise en place du NSFR vise à limiter le recours excessif à la transformation d’échéances effectuée par les banques et conduit ces dernières à opter pour un financement à plus long terme, nécessairement plus coûteux. Durant la crise, le financement à court terme s’est avéré difficile et coûteux et de nombreuses banques ont été incapables de renouveler leurs contrats de financement. Pour cela, l’introduction du NSFR vise à garantir que les ressources de financement stables sont suffisantes pour couvrir les besoins de financement stables (approche par le haut de bilan). Comme l’application du NSFR est prévue en 2019, nous ne disposons pas de données sur celui-ci et son calcul avec toutes les spécificités imposées par le Comité de Bâle est trop complexe, que ce soit pour les banques conventionnelles comme pour les banques islamiques (sa forme définitive n’est d’ailleurs pas encore connue). Vasquez et Federico (2012) ont ainsi proposé un proxy simplifié pour le calcul du NSFR. Il s’agit de la somme des passifs (Pai) pondérés par les risques (Pi) divisée par la somme des actifs (Aj) pondérés par les risques (Pj). Sa formule est la suivante : Les poids Pi et Pj varient entre 0 et 1. Ils reflètent la stabilité relative de différentes composantes du bilan. Selon la réglementation de Bâle III, ce ratio doit maintenir une valeur supérieure à 1 et un niveau important de ce ratio indique un faible risque de liquidité. Étant donné les spécificités des banques islamiques, les deux ratios de liquidité de Bâle III ne sont pas adaptés aux banques islamiques (Harzi, 2011). Concernant le LCR, Bâle III ne prend pas en considération le fait que les banques islamiques
  • 11. 11 ne disposent pas suffisamment d’instruments de court terme conformes à la charia, a contrario des banques conventionnelles. Pour le NSFR, le calcul est théoriquement possible pour les banques islamiques. Il faudrait se fonder sur les pondérations proposées par Vasquez et Federico (2012) et recourir à la base de données Bankscope. Mais cela est techniquement très complexe.  Pour les banques conventionnelles : LE NSFR est le ratio de financement stable. Il vise à promouvoir des sources de financement plus stables, souvent à long-terme, et cohérentes avec la structure de l’actif et des éléments hors bilan. Il vise surtout à réduire la tendance des banques à recourir au financement à court terme (Bank for International Settlements, 2014, p. 1). L’une des stratégies du métier bancaire est d’emprunter de l’argent à court terme, à des taux relativement bas, sur le marché interbancaire, et de prêter de l’argent à long terme à des taux plus élevés, à des particuliers par exemple. Ce faisant, en empruntant à court terme et en prêtant à long terme, la banque réalise un profit dû à cette différence au niveau des taux appliqués. Le NSFR se présente comme son nom l’indique, et comme c’est souvent le cas en finance, sous la forme d’un ratio. Au dénominateur, on retrouve les actifs qui nécessitent un financement stable. Il s’agit des prêts et autres investissements entrepris par la banque. Ces actifs doivent être financés de manière adéquate, et ce, pour éviter les problèmes de liquidité que je viens d’évoquer. On retrouve donc, au numérateur, les sources de financement stable, tels les dépôts des consommateurs, les bons émis par la banque, ou les emprunts à long terme auprès du marché interbancaire. Les deux composants du NSFR sont donc : -Les éléments fournissant un financement stable ; -Les éléments nécessitant un financement stable. La formule du NSFR est donc la suivante : Il correspond au montant de financement stable disponible (passif) rapporté au montant de financement stable exigé (actif). Ce rapport doit au moins être égal à 100 %, autrement dit le montant de financement stable disponible doit au moins être équivalent au montant de financement stable exigé. Le NSFR implique que les postes du passif composant les ressources stables soient pondérés de façon dégressive en fonction de leur stabilité à horizon d’un an, la pondération dépendant toutefois du type de ressource mais aussi de la contrepartie.
  • 12. 12 Ainsi, les textes entendent par financement stable disponible d’un établissement financier la somme de ses fonds propres, de ses actions de préférence etde l’ensemble de ses autres passifs d’une durée supérieure à un an – qui bénéficient d’une pondération de 100 % – ainsi que de ses dépôts sans échéance ou d’une durée inférieure à un an des particuliers ou des PME (pondérés à 85 %) ou des grandes entreprises (repris pour 50 %). Le financement stable exigé est constitué quant à lui des actifs auxquels sont attribués des pondérations variables en fonction de leur degré de liquidité : par exemple, les liquidités et titres à court terme activement traités ne sont pas repris (pondération de 0), alors que les crédits aux particuliers d’une maturité inférieure à un an ne le sont qu’à 85 %. Les obligations émises par les entreprises sont comptabilisées pour 20 % si elles bénéficient de la notation AA au moins, mais la pondération monte à 50 % pour celles de qualité inférieure (notation A-) ainsi que pour les crédits aux entreprises d’une maturité inférieure à un an. Tous les autres actifs (notamment les prêts à long terme), sont pondérés à 100 %. À travers le respect de ce ratio, le Comité de Bâle vise un triple objectif : Financer les actifs de long terme par un montant minimum de passifs stables en rapport avec le profil de risque de liquidité des banques ; Éviter le recours excessif aux financements de court terme lorsque la liquidité de marché est abondante ; dissuader le financement des encours d’actifs liquides de haute qualité par des capitaux de court terme qui arriveraient à échéance immédiatement après la période définie par le ratio de liquidité de court terme, soit 30 jours. a. Traitement de l’effet de levier :  Pour les banques islamiques : Les accords de Bâle III ont aussi imposé un ratio pour mesurer l’effet de levier afin de contrôler l’endettement des institutions bancaires. La nouveauté par rapport à ce qui existait dans Bâle II est que ce ratio se base principalement sur le noyau dur et ne pondère pas les actifs en fonction des risques. Il permet de prévenir les leviers excessifs lors des perturbations financières. Il se calcule de la façon suivante (Comité de Bâle, 2011) :
  • 13. 13 La mesure de capital correspond au tier 1 (la composante dure et le capital tier 1 additionnel) tel que défini par Bâle III. Cette mesure est appliquée depuis janvier 2013 et 2017. Les banques islamiques ne possèdent pas la même structure de capital puisqu’elles appliquent la charia. Ainsi, le capital de ces banques est principalement constitué du tier 1, ce qui rend l’impact du ratio de levier beaucoup moins fort sur les banques islamiques que sur les banques conventionnelles. En effet, ces dernières seront obligées de réduire leur tier 2 et d’augmenter leur tier 1, contrairement aux banques islamiques. Cependant, pour calculer le capital réglementaire pour les banques islamiques, il faut enlever les comptes d’investissement du capital tier 1 additionnel parce qu’un client investisseur peut retirer son argent après notification à sa banque (préavis moyen d’un mois). La mesure d’exposition intègre les éléments d’actif du bilan et du hors-bilan des banques. D’ailleurs, pour les banques islamiques, les actifs financés par les comptes d’investissement sont exclus de la mesure d’exposition puisque ces derniers ne sont pas inclus dans le capital tier 1 additionnel. Cependant, lorsqu’il s’agit d’un DCR, une proportion de ces actifs doit être incluse dans la mesure d’exposition (par exemple, cas de la donation, cf. supra).  Pour les banques conventionnelles : Les actionnaires peuvent avoir intérêt à ce que l’entreprise accroisse son endettement pour financer des actifs rentables plutôt que d’augmenter leur capital. Ainsi, ils évitent un effet de dilution du bénéfice par action (puisque l’augmentation du nombre d’actions émises entraîne mécaniquement une baisse du bénéfice par action). Or le système bancaire, qui avait accumulé un effet de levier important au bilan et hors bilan, a vu la rentabilité de ses actifs diminuer fortement au moment de la crise financière de 2008. Afin de pouvoir faire face à leurs échéances de remboursement, les banques ont été amenées à céder leurs actifs non rentables, ce qui a accentué les pressions baissières sur les prix des actifs amplifiant ainsi la spirale des pertes, l’érosion de leurs fonds propres et la contraction de l’offre de crédit. Le Comité de Bâle a donc décidé de limiter l’effet de levier dans le secteur bancaire afin d’atténuer
  • 14. 14 le risque que son inversion fait peser sur la stabilité du système financier. Ainsi, le ratio de levier rapporte le montant des fonds propres de base (Tier 1) au total des actifs non pondérés du risque de la banque. b. Traitement des fonds propres :  Pour les banques islamiques : Bâle III a pour but d’améliorer la qualité du noyau dur des fonds propres et d’augmenter leur montant total. Concernant les exigences en capital, trois ratios sont à considérer : Les banques islamiques possèdent des comptes d’investissement (affectés et standards) dont les sommes sont orientées vers les instruments de PPP pour financer les projets qu’elles jugent conformes à la charia. Étant donné leur spécificité, ces opérations sur actifs doivent être traitées différemment en matière de pondération du risque. En outre, les banques islamiques exercent leurs activités à côté des banques conventionnelles dans de nombreux pays. Le taux de rendement sur les comptes d’investissement (plus précisément les comptes standards) doit être égal ou bien proche du taux d’intérêt proposé par les banques conventionnelles. Dans le cas contraire, les investisseurs peuvent facilement retirer leurs fonds des banques islamiques (préavis moyen d’un mois) pour profiter d’un taux d’intérêt plus élevé dans les banques conventionnelles. Cet argument est tout de même à relativiser. En effet, si la population des déposants des banques islamiques est relativement captive car ce type de banques constitue son habitat préféré, alors les banques traditionnelles et les banques islamiques ne sont qu’imparfaitement en concurrence sur les conditions bancaires et donc sur les taux proposés aux déposants. Il n’est donc pas évident que les
  • 15. 15 taux proposés par ces deux types d’institutions doivent être très proches et que l’arbitrage soit systématique.  Pour les banques conventionnelles : La crise a montré que certains fonds propres sont moins durs que d'autres dans leur capacité d'absorption des pertes. Il s’agit donc d’améliorer la qualité du « noyau dur » des capitaux des banques, le « Core tier 1 ». En allouant plus de fonds propres de meilleure qualité aux activités les plus risquées, la solvabilité des banques se trouverait ainsi accrue. La définition du capital réglementaire a été précisée dans le Communiqué du Comité de Bâle du 26 juillet 2010.  Depuis janvier 2015, le ratio de fonds propres durs passera d’un équivalent de 2% à 7% des actifs pondérés : relèvement à 4,5% du « core » Tier 1 et création d’un coussin de sécurité (conservation buffer) assimilé, fixé à 2,5% ;  Depuis janvier 2015, le ratio Tier 1 passera de 4% à 6% Tout d’abord, certains titres hybrides jusqu’à présent éligibles au Tier 1 en seront progressivement exclus. Ils seront progressivement retranchés du numérateur par tranche de 10% chaque année à partir de 2013 et sur une période de 10 ans. Ils compteront donc e ncore pour 90% de leur valeur en 2013, 80% en 2014, etc., jusqu’à être définitivement exclus du périmètre de calcul en 2023. Cette restriction concerne, notamment, les instruments de dette Tier 1 assortis d’une option de rachat, lesquels sortiront du périmètre des fonds propres à leur date de maturité effective, c'est-à-dire lors de la première dated’exercice du call. Une exception a toutefois été prévue pour les fonds d’origine publique injectés sous cette forme, qui échapperont à cette règle et demeureront comptabilisé s en fonds propres durs jusqu’en 2018 .Ensuite, outre les déductions opérées sous Bâle II, seront désormais retranchées du numérateur du ratio de fonds propres : · Une quote-part des intérêts minoritaires des filiales bancaires. La quote-part correspondant à l’excédent de capital d’une filiale bancaire, au-delà des exigences réglementaires applicables À une filiale, sera déduite. · Les participations significatives au capital d’autres institutions financières (banques,assurances)au-delà d’un double plafond : 10% du capital de l’institution financière dans laquelle la banque détient une participation, et 10% de la composante « common equity » de La banque détentrice. · Les participations significatives au capital d’autres institutions financières, les mortgage servicing rights (spécificité américaines) et les impôts différés liés à la variation dans le temps des résultats au-delà d’un double seuil. Non seulement chacune de ces trois composantes ne doit pas excéder 10% de la composante common equity, mais aussi la somme de ces trois composantes. Source: BNP Paribas Economic Research Department, 17/09/2010
  • 16. 16 Bâle III impose également au secteur bancaire conventionnelle la constitution d’un coussin contra- cyclique, Les régulateurs nationaux établiront un coussin contra-cyclique allant de 0% à 2,5% du capital. Constitué de résultats mis en réserve en cycle haut, il serait utilisé en cas de crise et aussitôt reconstitué en période de croissance. Ainsi, au-delà des exigences minimales de capital, un coussin contra-cyclique additionnel pourra être imposé à la discrétion du régulateur national s’il estime que certaines évolutions macroéconomiques (en particulier l’évolution du ratio : endettement du secteur privé résident / PIB) augmentent le risque de chocs d’ampleur systémique. Source : la finance pour tous 4-La méthodologie de recherche : 4-1 Présentation d’un l’enquête : Afin de répondre notre problématique, nous avons obligé à établir une l’analyse sur le terrain dans le cadre à comprendre notre thématique d’une façon pertinente, Alors actuellement le problème de covid19 n’assez pas la possibilité pour déplacer, par ailleurs le seul moyen disponible à ce moment c’est le questionnaire de nous aider à effecteur une l’analyse empirique, dans ce cadre nous y administré environ 14 questions, à consacrer la gestion du risque aux banques islamiques. Le questionnaire est subdivisé en 3 trois sections a été établi par logiciel SPSS : - la première section est relative aux variables socio-démographiques telles le sexe, l’âge, la profession et les revenus professionnels annuels.
  • 17. 17 -La seconde section focalisée sur les informations des banques islamiques. -la troisième partie à consacrer les risques liés par les banques islamiques. Résultat « 1 » : LA dispersion les variables âges et le revenu concerne deux variable quantitative : Statistiques descriptives N Minimum Maximum Moyenne Ecart type âge du répondant 20 1 2 1,30 ,470 le revenu annuel actuel en DH 20 0 4 ,85 1,040 N valide (listwise) 20 D’après les résultats, de nous donner à part le logiciel SPSS que la variable à consacrer l’âge moins dispersée au contre la variable de revenu car l’écart type de revenu plus élevé par le rapport de l’âge. Corrélations âge du répondant le revenu annuel actuel en DH âge du répondant Corrélation de Pearson 1 ,420 Sig. (bilatérale) ,065 N 20 20 le revenu annuel actuel en DH Corrélation de Pearson ,420 1 Sig. (bilatérale) ,065 N 20 20 Concernant le coefficient de corrélation qui nous permet, à traiter la liaison entre deux variable quantitative, alors d’après ce résultat nous avons constaté que le coefficient de corrélation a été égal 0.65 plus proche à 1, donc l’âge corrélé avec le revenu. Résultat « 2 » :
  • 18. 18 Tableau croisé sexe * si oui, quel est le service que vous choisissiez Effectif si oui, quel est le service que vous choisissiez Total0 1 sexe FEMME 5 5 10 HOMME 9 1 10 Total 14 6 20 Auparavant, il y a une domination que les gens choisissiez le système conventionnel, au contre le système islamique parmi 20 répondant, il y avait 14 personne à choisir le système conventionnel à leurs avis que ceux plus solides par le rapport le système islamique. Tableau croisé sexe * Quel est le produit à présenter plus, risqué, est-il ? Effectif Quel est le produit à présenter plus, risqué, est-il ? Total produit d'investissemen t produit participatif sexe FEMME 7 3 10 HOMME 9 1 10 Total 16 4 20 Alors le produit d’investissement, plus risqué à leurs avis car le produit participatif ne connait pas une risque sur le marché, à cause ils y ont des garantis au contre les produits d’investissement ils sont toujours risqués, dans ce cadre beaucoup les banques islamiques à choisir pour investir dans les produits participatifs. Tableau croisé sexe * Vous pouvez de nous donner les produits plus risqués sur les banques islamiques ? Effectif Vous pouvez de nous donner les produits plus risqués sur les banques islamiques ? Tota lmousharaka moudaraba mourabaha istisn'a ijara sexe FEMME 2 2 6 0 0 10 HOMME 4 2 2 1 1 10 Total 6 4 8 1 1 20
  • 19. 19 Au débat, selon les répondants sur le questionnaire nous avons vu que le produit de Mourabaha, plus sensible par le rapport des autres produits, parce qu’il plus utilisé chez les banques islamiques à cause cela les répondants décidés que le produit mourabaha plus risque dans le marché islamique. Tableau croisé sexe * Afin de renforcer la liquidité par les banques islamiques, sont-elles attaquées ? Effectif Afin de renforcer la liquidité par les banques islamiques, sont-elles attaquées ? Total marché interbancaire marché monétaire marché financier banque commerciale sexe FEMME 5 1 1 3 10 HOMME 4 1 3 2 10 Total 9 2 4 5 20 Les banques islamiques pour fortifier leurs liquidité, à attaquer plusieurs du marchés que soient interbancaire, monétaire, en revanche ne peut pas partir chez la banque commerciale, car il faut rembourser avec les intérêts, comme vous savez l’intérêt illicite dans la finance islamique, alors le choix pertinent pour les banques islamiques il faillait attaquer les autres types du marchés mais à travers les répondants le marché interbancaire plus efficace afin de renforcer leurs liquidités Tableau croisé avez-vous déjà un compte bancaire * Quel est le risque plus dangereux sur les banques islamiques, sont-elles ? Effectif Quel estle risque plus dangereuxsur les banques islamiques,sont-elles ? Total le risque de liquidité le risque de crédits le risque opérationnel le risque de marché avez-vous déjà un compte bancaire 0 0 1 0 1 2 1 10 5 1 2 18 Total 10 6 1 3 20 Le risque de liquidité à répercuter négativement sur les banques islamiques, car celles trouvent un problème de liquidité ne sont pas comme les banques conventionnelles parce que peuvent attaquer les banques conventionnelles ce qui fait le marché conventionnelles plus vagues par contre islamiques pour cela le risque de liquidité plus sensible saur les banques islamique. Conclusion :
  • 20. 20 Pour conclure les banques islamiques bien réglementées car il y avait plusieurs des institutions à intervenir pour contrôler le secteur islamique, telles que l’AAOFI, IFSB en suite que celles à investir dans la sphère réelle, par contre les institutions conventionnelles à consacrer par les transactions irréelles. Ainsi après la crise de subprime les banques islamiques n’ont creusées pas parce que ils sont plus solide au niveau de fonds propres, d’ailleurs le comité de Bâle au début de la création focalisé pas la banque islamique, puisque les premiers ratios à orienter vers la gestion du crédit que nous avons connu que le système islamique à interdire l’octroi du crédit sauf Quard hassan. Référence : Angade, K., & Drissi, S. (2018). La Conduite de la Politique Monétaire dans un Système Financier Islamique. Researches and Applications in Islamic Finance, 2(1), 1–23. https://doi.org/10.12816/0045249 Attar, A. E. L. (2013). L ’ i mpact des accords de Bâle III sur les Banques Islamiques. 13–36. Bitar, M., & Madiès, P. (2017). Les banques islamiques sont-elles si islamiques que cela ? Conséquences en matière de fonds propres réglementaires. Revue d’économie Financière, 125(1), 287. https://doi.org/10.3917/ecofi.125.0287 Desquilbet, J., & Kalai, F. (2014). La banque conventionnelle et la banque islamique avec fonds propres : contrat de d ´ epˆ ot et partage du risque de liquidit ´ e . Enseignant, L. J., Universit, A., & Email, A. (2017). ANALYSE DE TECHNIQUES DE FINANCEMENT PARTICIPATIF ET PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES : CAS DU PRODUIT ANALYSIS OF PARTICIPATORY FINANCING TECHNIQUES AND RISK MANAGEMENT PROCESS : CASE OF MOUCHARAKA. 1–15. Hermant, N., & Áñ, Ë. Ò. Ð. (2016). To cite this version : Ç × ÖÚ Ø ÓÒ ¸ ÑÓ Ð × Ø ÓÒ Ø × ÑÙÐ Ø ÓÒ × Ú Ö Ø ÓÒ × × Ñ ÕÙ ØØ × ÔÐ × ÚÓ ÙÜo. 5, 1–4. Lafonde, A. B. (1998). La gestion des risques. In Journal SOGC (Vol. 20, Issue 11). https://doi.org/10.1016/s0849-5831(98)80018-9 Oubdi, P. L. (2018). La perception des cryptomonnaies selon la loi islamique : une analyse critique. 2, 161–173.
  • 21. 21 Saymard, E. (2010). Mémoire De Fin D ’ Études Mémoire De Fin D ’ Études. 2013. Thierry, P. (2013). Powered by TCPDF (www.tcpdf.org) 1 / 1. How Languages Are Learned, 12(1), 27–40. https://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2005-3-page-48.htm Zolla, É. (2013). La gestion des risques dans les ESSMS. La Gestion Des Risques Dans Les ESSMS. https://doi.org/10.3917/dunod.zolla.2013.01 Achibane, Mustapha, et Kenza Cherkaoui. 2017. « Problème de refinancement et de gestion des risques de la finance islamique : le cas du Maroc ». Revue africaine de management 2. syed ali, salman. 2013. « State of Liquidity Management in Islamic Financial Institutions, Islamic Economic Studies »,. Islamic Economic Studies 21. Anne, Lavigne, et Pollin Jean-Paul. 2001. « Institutions et théorie de la monnaie, Edition la découverte. » Bernard, Barthélemy, et Philippe Courrèges. 2004. « Gestion des risques, méthode d’optimisation globale, Editions d’Organisation ». EL HAZZAOUNI, Y. 2011. « Finance Islamique: Fondements, mécanismes et apports ». Editions & Impressions Bouregreg. EWERHART, CHRISTIAN, et VALLA NATACHA. 2008. « Liquidité des marchés financiers et prêteur en dernier ressort. » REVUE DE LA STABILITÉ FINANCIÈRE 155‑70. Goodhart, Charles. 2008. « La gestion du risque de liquidité ». La revue de la stabilité financière, Banque de France. Kleopatra, Nikolaoub, et Drehmann Mathias. 2013. « Funding liquidity risk: Definition and measurement ». Journal of Banking & Finance 37(7):2173‑82. Risfki, Ismal. 2010. « The management of liquidity risk in Islamic banks: The case of Indonesia‖ ». Durham Islamic Finance Program (DIFP) School of Government and International Affairs Durham University United Kingdom. Thakor, A. V., et S. I. Greenbaum. 2007. « Contemporary Financial Intermediation ». 2nd Edition, America: Elsevier Publication. TIESSET, MURIEL, et NATACHA VALLA. 2006. « Liquidité bancaire et stabilité financière ». REVUE DE LA STABILITÉ FINANCIÈRE 93‑110.