2. • la phrase est une suite de mots que l’on peut produire et interpréter,
et dont on peut aussi sentir l’unité et les limites.
• Elle se caractérise par la présence d’un verbe à un mode personnel
• La complétude sémantique
• La mélodie conclusive sur laquelle elle s’achève
• Les signes de ponctuation
4. • Niveau graphique: La phrase commence par une majuscule et se
termine par un point
5. • Au niveau sémantique:une phrase est une unité de mots qui possède
un sens complet et cohérent.
6. • Au niveau syntaxique: une phrase est une suite de mots ordonnés,
régis syntaxiquement par des règles de grammaire( accord, ordre)
7. Les différentes formes de phrases
La phrase simple:
est constituée d’une seule proposition.
Ce sont des phrases indépendantes du fait qu’elles ne sont
sous la dépendance syntaxique d’aucune autre proposition
8. La phrase complexe:
Une ou plusieurs propositions se trouvent sous la dépendance
d’une autre unité linguistique( principale/ subordonnée)
Les propositions présentant divers liens syntaxiques et
sémantiques( juxtaposition et coordination)
9. La phrase incomplète
Ce sont généralement des phrases inachevées
Elles présentent les critères de la phrases sauf ceux du
plan syntaxique et accoustique
10. La proposition
Comporte un verbe à un mode personnel accompagné d’autres éléments (
sujet, compléments)
Elle est insérée dans une unité plus large de laquelle elle tire son sens
Elle ne répond pas toujours aux définitions mélodiques et graphiques
11. Les formes de la phrase simple
• 1-La phrase nominale
• Construction qui se présente sans verbe
• On distingue, les phrases purement nominales et les phrases
elliptiques
• Les elliptiques sont des constructions syntaxiques où le verbe peut
être reconstitué
• Que prépares-tu pour le diner? Du steak au poivre ( je prépare)
12. • La phrase purement nominale: peut-être interprétée sans recours à la
situation d’énonciation
• Ces livres, tous, à mettre au feu
• Pas vraiment intelligent, ce garçon!
13. • 2- La phrase verbale
• La forme habituelle de la phrase simple
• Se caractérise par la présence d’un verbe autour duquel s’ordonne les
autres éléments.
• On distingue 4 modalités pour la phrase verbale
• L’assertion
• L’interrogation
• L’exclamation
• L’ordre
14. La phrase déclarative assertive
• est généralement associée à un acte d'assertion (affirmer quelque
chose) ; il présente la structure de la phrase canonique GN + GV
• Le garçon est venu
L’ordre des mots: répond aux structures canoniques, toutefois, l’ordre
peut être affecté par des facteurs stylistiques ou l’emphase:
15. Mon fils ne peut pas supporter son professeur d’anglais
Son professeur d’anglais, mon fils ne peut pas supporter
Mon fils, il ne peut pas supporter son professeur d’anglais
Mon fils, son professeur d’anglais, il ne peut pas le supporter
Mon fils ne peut pas le supporter, son professeur d’anglais
16. Le mode :
généralement, on recours à l’indicatif parce que le fait est posé
comme certain: aucune mise en cause de son existence
Il surveille les ouvriers
Le conditionnel: quand le fait est envisagé comme incertain
Il y aurait beaucoup de blessés dans cet accident
17. La phrase interrogative
• Elle sert à poser une question
• Quand elle porte sur l’ensemble de l’énoncé, on l’appelle
interrogation totale
• Quand elle porte sur un des termes de l’énoncé( sujet, objet,
circonstances), on l’appelle interrogation partielle
18. • On répond à l’interrogation totale par oui/ non/ peut-être
• Seriez- vous présents à la cérémonie? Oui/ non
• On répond à la question partielle par une partie de l’énoncé
Quand reviendrez- vous? Demain
• On répond à l’interrogation négative totale
Tu ne parts pas ?
Soit positivement: si/ Que si
Soit négativement: Non/ Que non
19. Portée de l’interrogation
• On distingue une interrogation totale et une interrogation partielle
L’interrogation totale, on retiendra 3 niveaux
oLe niveau mélodique ou phonétique: Tu viens?
oLe niveau morphologique: As-tu vu le film? (inversion simple)
o Jean a-t-il vu le film?( inversion complexe)
oPrésence d’un morphème interrogatif: Est-ce que
Est-ce que la pause est terminée?
20. L’interrogation partielle
Elle est introduite par les pronoms ( qui, que etc.), les déterminants(
quel et variantes) , ou les adverbes interrogatifs( comment, combien,
où etc.)
Qui sonne à la porte?
Quelle chemise porteras-tu demain?
Quand reviendras-tu?
L’inversion du sujet dans l’interrogation partielle:
Quand l’interrogation ne porte pas sur le sujet, l’inversion est
possible:
Où irait-elle?
21. • Comment un tel massacre peut-il se produire?
• L’inversion est obligatoire quand l’interrogation porte sur le COD
• Que veux-tu?
• L’inversion est obligatoire quand « qui, que quel » sont attributs
• Qui es-tu?
• Quel est cet homme?
• Que sont ces cents années de l’histoire de la machine?
22. • L’inversion ne peut avoir lieu si l’interrogation porte sur le sujet
représenté par « qui », « lequel » ou « quel+𝑁𝑂𝑀«
• Quel mâle n’a parlé un jour de la femme comme un charretier ?
Le mode:
• Indicatif: de manière générale
• Infinitif: Pourquoi partir?
• Le conditionnel: éventualité ou question rhétorique avec négation
Le vent dehors, écrirait ce livre?
Qui ne serai ravi de cette aubaine?
23. La phrase exclamative
• Elle exprime les réactions d’étonnement, de plaisir, de colère du sujet
parlant devant une situation
• Intonation spécifique
• Présence éventuelle d’accent d’emphase
• Elle peut ne comporter qu’un groupe de mots( sans verbe)
Oh! ma chère! Cette fantaisie de clarinette!
24. • Elle présente des ressemblances avec les autres modalités:
• Avec la déclarative: Elle ne se distingue des fois que par le point
exclamatif
Il est intelligent!
Avec l’interrogative basée sur l’inversion
Est-il intelligent!
Ou lorsqu’elle est introduite par un déterminant
Quel cœur ignoble, tu dois avoir!
25. • Elle peut se construire selon les critères qui lui sont propres:
• Adverbes
Qu’il est rusé!
Comme il est rusé!
Combien il est rusé!
Ou encore, le recours à des moyens lexicaux: interjection
Zut alors! J’ai oublié mon porte- monnaie!
Mince alors ! J’ai oublié mon porte-monnaie!
Dire que l’on écrira ainsi l’histoire!
26. • Le mode
• L’indicatif quand le fait est certain
• Subjonctif ou conditionnel quand le fait est simplement imaginé
De la vie, on n’aurait cru voir une telle tempête!
L’infinitif est fréquent lorsqu’on veut exprimer l’indignation
Moi, venir à ton anniversaire! Tu n’y penses pas?
27. La phrase injonctive( jussive)
• Elle est habituellement associée à un acte d'injonction (ordonner
quelque chose à quelqu'un, au sens large ; de la prière à l'ordre vif, en
passant par le conseil et la suggestion).
• Elle se caractérise par l'absence de sujet du verbe quand celui-ci est
au mode impératif.
• Son intonation est descendante et correspond à l'écrit à un point ou à
un point d'exclamation. Ex: Sortez !
28. • Se fait au moyen de l’impératif ( 2ème personne du singulier;1ère et 2ème
personne du pluriel)
• Pour exprimer un ordre à la 3ème personne( il), le recours au subjonctif
renforcé par « que »s’impose
• Viens! ( imprératif)
• Qu’il vienne! ( subjonctif)
29. • La défense ( l’ordre négatif) se marque par la locution adverbiale » ne
pas »
• Ne viens pas!
• Que cette journée ne s’achève pas!
• La modalité jussive peut s’exprimer indirectement par le futur
• Tu ne me parleras plus jamais sur ce ton!
• Par un verbe d’obligation : Tu ne dois plus te comporter ainsi!
• Par l’infinitif dans certains cas: Mettre deux pincées de sel!
Ne pas sortir
30. Les formes de phrases simples
• Elles peuvent aussi prendre différentes formes :
• l’affirmation/la négation,
• la voix active/la voix passive,
• la forme personnelle/la forme impersonnelle
• la forme neutre/la forme emphatique.
31. L’affirmation/ négation
• La phrase affirmative ne comporte pas de négation,
• Je viendrai demain
• La phrase négative porte une marque de négation : ne… pas,
ne… guère, ne… jamais, ne… plus, ni…, ne… personne, ne…
rien, etc
• Je ne viendrai pas demain
32. La voix active et la voix passive
• Lorsqu’une phrase est énoncée à la voix active, c’est son sujet
qui réalise l’action citée.
Les élèves ont fait les exercices
• Dans la voix passive, le sujet subit l’action en question.
Les exercices sont faits par les élèves
33. La forme personnelle / La forme impersonnelle
• Une phrase à la forme impersonnelle a pour sujet la troisième
personne du singulier (“il”), mais celle-ci ne correspond à rien
ou personne.
Il neige
• Lorsque le sujet n’est pas cet “il” ne représentant rien, la phrase
est à la forme personnelle.
La neige tombe encore
34. La forme neutre / La forme emphatique
• L’emphase insiste sur un mot ou un groupe de mots dans la
phrase afin de le mettre en valeur.
• Il existe différents procédés : la dislocation, l’extraction et la
phrase pseudo-clivée
• La dislocation implique de détacher un constituant de la phrase
au début ou à la fin de celle-ci et de le reprendre par un pronom
• Ce film, il est émouvant
35. • L’extraction met en valeur un constituant avec un présentatif
(c’est… qui, voilà… que, etc.)
C’est le film le plus émouvant que j’ai vu.
• La phrase pseudo-clivée use des particularités de la dislocation
et de l’extraction.
Ce film, c’est le plus émouvant que j’ai vu
36. • Si ces procédés d’emphase ne sont pas utilisés, la phrase a
une forme neutre.
Ce film est le plus émouvant que j’ai vu.