L’habitat intègre les espaces de vie que constituent les logements (immeubles ou maisons), aux quartiers, villes ou communes rurales, ainsi qu’un ensemble de services, comme les transports ou l’offre de santé. Sa qualité est une condition environnementale du bien-être de la population et du mieux vivre ensemble.
Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergencesghafour abdou
Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergences
analyse de 6 exemples d'habitat collectif /semi collectif /et individuelle ... 1 exemple étranger et un autre locale de chaque type d'habitat ...
Renewable Energy School ( SMART TACHNO POLE ) - EL HARRACH - ALGERIEtahi Houssam
Ce projet est élaboré selon une démarche multiscalaire, allant de la ville au quartier, jusqu’à arriver à la parcelle. conçu selon une approche stratégique participative dans l'objectif est la participation à répondre aux enjeux de développement et la regénération urbaine de la commune d'el-harrach localement et la ville d'Alger globalement . nous avons opter pour un Smart techno pole , en vue de traiter les anciennes friches industrielles .
Projet de fin d'étude pour l'obtention de diplome d'architecte . VUDD - EPAU
Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergencesghafour abdou
Habitat collectif et semi collectif entre divergences et convergences
analyse de 6 exemples d'habitat collectif /semi collectif /et individuelle ... 1 exemple étranger et un autre locale de chaque type d'habitat ...
Renewable Energy School ( SMART TACHNO POLE ) - EL HARRACH - ALGERIEtahi Houssam
Ce projet est élaboré selon une démarche multiscalaire, allant de la ville au quartier, jusqu’à arriver à la parcelle. conçu selon une approche stratégique participative dans l'objectif est la participation à répondre aux enjeux de développement et la regénération urbaine de la commune d'el-harrach localement et la ville d'Alger globalement . nous avons opter pour un Smart techno pole , en vue de traiter les anciennes friches industrielles .
Projet de fin d'étude pour l'obtention de diplome d'architecte . VUDD - EPAU
L'architecture vernaculaire de oued soufMeriem Osmane
Le sud algérien se différencie non seulement par le climat et le relief, mais aussi par la production de l’espace architectural et l’espace urbain qui varie selon les matériaux utilisés, et surtout selon le mode de vie et les pratiques quotidiennes de ces habitants .
Présentation du projet de quartier durable de Saint-EgrèveAgenda21stegreve
Présentation du projet de Grenoble Habitat dans le cadre du futur quartier durable de la gare de Saint-Egrève (projet sur le site dit "Philibert Delastre")
Le terme d’écosystème désigne l’unité de base de la nature. un écosystème est l’ensemble formé par une association ou communauté d’êtres vivants (ou biocénose) et son environnement
biologique, géologique, édaphique, hydrologique, climatique, etc. (le biotope). Les éléments constituant un écosystème développent
un réseau d’échange d’énergie et de matière permettant le maintien et le développement de la vie. Dans l’écosystème, le rôle
du sol est de fournir une diversité d’habitats, d’agir comme accumulateur, transformateur et milieu de transfert pour l’eau et les autres produits apportés.
Ecosystème urbain:
Il vit en état d’équilibre dynamique qui peut être perturbé
Par des facteurs économiques, sociopolitique ou par des évènements catastrophiques, et fonctionne selon les cycles métaboliques complexes (physiologie urbaine) dépendant des capacités de sources et des puits de l’environnement naturel à répondre à la demande, des facteurs organisationnels (intelligence urbaine) relevant de la qualité de sa gouvernance et des facteurs structurels( morphologie urbaine) liés à sa constitution physique et son état de santé.
Ainsi défini, l’écosystème urbain se caractérise par:
Ses dimensions spatiales: naturelles( hinterland ou bio-région, constituant un bassin de ressources divisé en greenfields et brownfields) et anthropique(territoriales comme aire urbaine), dont les définitions varient selon les législations
Ses dimensions temporelles: pour comprendre son évolution, il faut tenir compte de trois échelles: long terme(échelle stratégique,20-25ans ), moyen terme (échelle tactique, 10-15 ans), et court terme(échelle opérationnelle, en deux paliers2-5ans et 5-10 ans) .
Dimensions spatiales de l’écosystème urbain:
Planification urbaine:
Dimension anthropique:
a- Milieu économique:Bassin économique
(d’emploi, de production de chalandise d’influence bancaire directe de distribution du foncier de filiation d’entreprises de recrutement universitaire )au niveau d'une Aire urbaine Unité urbaine
b- Milieu social:Bassin de vie
(de migrations alternantes de consommation de services de communications de résidences etc ..) au niveau d'une région urbaine.
Élément de garantie de la qualité de vie dans un écosystème urbain:
dans le domaine environnemental:
1/NATUREL:
Ressources( sol, énergie, air, eau, faune, flore)
Rejets (solides, liquides)
Nuisances et pollutions (sonores, atmosphérique, hydrique)
Risques(naturels, technologiques, sanitaires)
Patrimoine naturel
2/URBAIN:
Cadre bâti( foncier, immobilier, équipements, infrastructures, réseaux divers)
Cadre non bâti( espaces verts et ouverts, espaces publics, servitudes)
Patrimoine culturel
Dans domaine économique:
Activités(agricoles, industrielles, tertiaires)
Services(transport, communication, assainissement, approvisionnement,
Vie économique
Domaine soci
L'architecture vernaculaire de oued soufMeriem Osmane
Le sud algérien se différencie non seulement par le climat et le relief, mais aussi par la production de l’espace architectural et l’espace urbain qui varie selon les matériaux utilisés, et surtout selon le mode de vie et les pratiques quotidiennes de ces habitants .
Présentation du projet de quartier durable de Saint-EgrèveAgenda21stegreve
Présentation du projet de Grenoble Habitat dans le cadre du futur quartier durable de la gare de Saint-Egrève (projet sur le site dit "Philibert Delastre")
Le terme d’écosystème désigne l’unité de base de la nature. un écosystème est l’ensemble formé par une association ou communauté d’êtres vivants (ou biocénose) et son environnement
biologique, géologique, édaphique, hydrologique, climatique, etc. (le biotope). Les éléments constituant un écosystème développent
un réseau d’échange d’énergie et de matière permettant le maintien et le développement de la vie. Dans l’écosystème, le rôle
du sol est de fournir une diversité d’habitats, d’agir comme accumulateur, transformateur et milieu de transfert pour l’eau et les autres produits apportés.
Ecosystème urbain:
Il vit en état d’équilibre dynamique qui peut être perturbé
Par des facteurs économiques, sociopolitique ou par des évènements catastrophiques, et fonctionne selon les cycles métaboliques complexes (physiologie urbaine) dépendant des capacités de sources et des puits de l’environnement naturel à répondre à la demande, des facteurs organisationnels (intelligence urbaine) relevant de la qualité de sa gouvernance et des facteurs structurels( morphologie urbaine) liés à sa constitution physique et son état de santé.
Ainsi défini, l’écosystème urbain se caractérise par:
Ses dimensions spatiales: naturelles( hinterland ou bio-région, constituant un bassin de ressources divisé en greenfields et brownfields) et anthropique(territoriales comme aire urbaine), dont les définitions varient selon les législations
Ses dimensions temporelles: pour comprendre son évolution, il faut tenir compte de trois échelles: long terme(échelle stratégique,20-25ans ), moyen terme (échelle tactique, 10-15 ans), et court terme(échelle opérationnelle, en deux paliers2-5ans et 5-10 ans) .
Dimensions spatiales de l’écosystème urbain:
Planification urbaine:
Dimension anthropique:
a- Milieu économique:Bassin économique
(d’emploi, de production de chalandise d’influence bancaire directe de distribution du foncier de filiation d’entreprises de recrutement universitaire )au niveau d'une Aire urbaine Unité urbaine
b- Milieu social:Bassin de vie
(de migrations alternantes de consommation de services de communications de résidences etc ..) au niveau d'une région urbaine.
Élément de garantie de la qualité de vie dans un écosystème urbain:
dans le domaine environnemental:
1/NATUREL:
Ressources( sol, énergie, air, eau, faune, flore)
Rejets (solides, liquides)
Nuisances et pollutions (sonores, atmosphérique, hydrique)
Risques(naturels, technologiques, sanitaires)
Patrimoine naturel
2/URBAIN:
Cadre bâti( foncier, immobilier, équipements, infrastructures, réseaux divers)
Cadre non bâti( espaces verts et ouverts, espaces publics, servitudes)
Patrimoine culturel
Dans domaine économique:
Activités(agricoles, industrielles, tertiaires)
Services(transport, communication, assainissement, approvisionnement,
Vie économique
Domaine soci
Introduction to Regenerative Development presented at a workshop facilitated for the University Terre&Mer, August 2015, Brittany, France (French Version)
• Evaluation de l’efficacité des politiques Environnementales : Rapport (Avenir de l'Environnement Mondial (GEO 6)), M. Pierre Boileau, PNUE, Nairobi, Kenya
Pour des territoires ruraux résilients et bio-inspirésAlain Renaudin
Comment s'inspirer des écosystèmes naturels pour réfléchir aux zones rurales résilientes et innovantes de demain ?
Présentation par Alain Renaudin, président NewCorp Conseil et fondateur de Biomim'expo, lors du groupe de travail du projet européen "Rubizmo", co-piloté et animé par Greenflex. À Paris, le 11 décembre 2018.
Ecologistes, solidaires et citoyens: notre programmeHélène Frick
Découvrez le programme complet des écologistes, solidaires et citoyens, la liste menée par Sandrine Bélier dans le Grand Est pour les élections régionales de décembre 2015.
Ecolonews Grand Est - L'énergie nouvelle pour les élections régionales!Hélène Frick
Vous avez raté la vague verte? Retrouvez l'écolonews dédié à la liste "écologistes, solidaires et citoyens" menée par Sandrine Bélier!
facebook.com/AvecSandrine
@ACAL2015
lenergienouvelle.fr
Projet en Permaculture et Serres Passives de l'Assoc. Jardins Collectifs de S...AJCSR
Depuis quelques temps l'association Jardins Collectifs Sainte-Rose travaille à un gros projet de jardins collectifs en permaculture et serres passives. Regardez notre présentation
Similaire à La qualité de l'habitat, condition environnementale du bien-être et du mieux vivre ensemble (20)
Le concept de démocratie culturelle s’est progressivement développé face au constat que l’accès à la culture pour tous n’est pas encore une réalité.
En donnant une place à tous les acteurs pour qu’ils s’impliquent dans les politiques culturelles, le projet d'avis du CESE propose quatre axes de préconisations pour permettre à tou.te.s de participer à la vie culturelle et à la co-construction des politiques culturelles : mettre en œuvre la démocratie culturelle en renforçant la diversité, l’égalité, la participation de tou.te.s ; mettre à disposition de tou.te.s les ressources culturelles et les outils qui permettent de se les approprier ; conforter les professionnel.le.s de la culture ; diversifier les sources de financement de la Culture.
Les séparations parentales concernent un nombre croissant de familles. Tous types d’union confondus, un couple sur trois se sépare avec, dans la moitié des cas, un enfant à charge. La loi pose, au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, le principe de la permanence de la parentalité, par-delà les aléas du couple. Dans la très grande majorité des cas, les parents parviennent à un accord sur le mode de résidence de leur.s. enfant.s. Mais cette question est loin de représenter l’ensemble des décisions qu’ils devront prendre dans l’exercice concret de la coparentalité.
La manière dont se déroule la séparation, les tensions familiales qui l’entourent ainsi que l’environnement de vie après la rupture peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé, le bien-être et la scolarité des enfants. Si des enfants peuvent se trouver en situation de risques, c’est, bien souvent parce que le conflit entre les parents s’est installé et aggravé au point de capter toute leur attention.
Revenu de solidarité active (RSA), Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), Allocation aux adultes handicapés (AAH), Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI), Allocation de solidarité spécifique (ASS), Allocation veuvage (AV)… Alors que près de 9 millions de personnes vivent toujours sous le seuil de pauvreté, la complexité de notre architecture des minima sociaux soulève un enjeu d’accessibilité et d’acceptabilité.
Notre système de minima sociaux doit mieux favoriser l’accès de chacun.e à l’emploi et aux droits fondamentaux (éducation, santé, logement, participation citoyenne…). Dans cet avis, le CESE propose la mise en oeuvre d’un revenu minimum social garanti qui constitue le socle de la solidarité nationale à l’égard des personnes en situation de fragilité économique et sociale. Le CESE formule en outre des propositions précises pour simplifier l’accès à ce revenu garanti, l’inscrire dans une démarche d’accès à l’emploi et agir pour une meilleure acceptabilité.
La bioéconomie est en plein essor. Elle est appelée à remplacer en partie l’utilisation de ressources fossiles par celle de ressources renouvelables.
Le CESE rappelle que pour relever les défis environnementaux et sociétaux sans remettre en cause ni la qualité de vie des populations ni les capacités de développement des générations futures, il faut adopter de nouveaux modes de production et de consommation. C’est dans cet objectif qu’il présente ses propositions pour une bioéconomie durable.
Les PME/TPE sont un levier important de création d’emplois. Réparties au coeur du pays, dans tous les territoires, ces plus de 2,5 millions d’entreprises sont abordées dans leur diversité.
Articuler financement et développement des PME/TPE pour le bien commun – à savoir l’emploi et la valeur ajoutée dans l’efficacité – est crucial. Cela demande une ambition à la fois économique, sociale et culturelle et de sortir d’une certaine méfiance qui nuit à la relation entre PME/TPE et système bancaire et financier.
Nombre de ménages ne trouvent pas, en France métropolitaine et dans les Outre-mer, un logement de qualité adapté à leurs besoins, à leur mobilité ou à leur pouvoir d’achat. Le logement est un bien complexe, au carrefour de contraintes économiques, sociales, environnementales, urbanistiques et politiques. Le rôle de l’Etat, justifié au titre de la solidarité nationale et par l’importance du secteur, a évolué avec la décentralisation. Les acteurs locaux, faute d’une connaissance suffisamment précise des besoins et de l’offre de logements, en quantité et en qualité, peinent à apporter des solutions appropriées.
Découvrez les préconisations du CESE.
Le niveau très élevé des prix demandés par les industriels pour certains traitements innovants a interpellé la communauté médicale et l’opinion publique. Le cas le plus connu en France est celui du Sovaldi® (sofosbuvir), pour soigner l’hépatite C chronique, vendu 41 000 euros pour un traitement curatif standard de trois mois. Mais l’augmentation des prix concerne en réalité de nombreux autres médicaments, utilisés notamment dans le traitement du cancer.
Les prix demandés par les industriels sur certains produits sont trop élevés et non soutenables et le régulateur n’a pas encore tous les outils pour limiter les hausses de prix au regard de l’enveloppe budgétaire disponible.
Le Premier ministre a saisi le Conseil économique, social et environnemental (CESE) en vue d’une réflexion prospective afin d’identifier des pistes d’avenir pour la fonction publique.
Après deux mois d’auditions et de concertation, le CESE qui réunit les principales composantes de la société civile, a construit ses recommandations autour de trois grandes idées directrices :
conduire un travail de fond sur ses missions. Les choix qui seront faits par la suite devront être pris en compte pour déterminer les moyens à consacrer à leur exécution ;
valider les principes fondateurs de la fonction publique, dont le principe statutaire ;
favoriser l’adaptation de la fonction publique aux attentes de la société (besoins sociaux, transformation numérique, demande de proximité, de simplification, de réactivité…).
Avis corapporté par Emelyn Weber au nom de la section du travail et de l’emploi présidée par Sylvie Brunet, et Etienne Caniard au nom de la section des affaires sociales et de la santé présidée par Aminata Koné.
Renouer avec le projet européen, telle est l’ambition d’un socle de droits sociaux robustes, effectifs et universels.
Outil au service d’une Europe solidaire, compétitive, inclusive et qui donne confiance dans l’avenir, ce socle doit permettre de répondre à différents enjeux majeurs au sein de l’Union européenne : conception de politiques publiques plus proches des citoyen.ne.s et de leurs besoins, articulation nouvelle entre politiques macro-économiques et sociales, protection contre les risques sociaux pour améliorer la cohésion sociale et renforcer la compétitivité des entreprises et la qualité de l’emploi.
Avis présenté par Mme Cécile Claveirole, au nom de la section de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation.
Dans un contexte profondément marqué par la dérégulation de certains marchés et la mondialisation, l’agriculture française fait aujourd’hui face à des défis majeurs : économiques, sociaux, alimentaires, sanitaires, environnementaux, sociétaux, territoriaux et techniques. Discipline scientifique au carrefour de l’agronomie et de l’écologie, l’agroécologie peut, à travers les pratiques qu’elle promeut, contribuer à relever ces défis en transformant l’agriculture pour aller vers des systèmes alimentaires plus durables.
A partir d’une analyse des freins et des leviers à son développement, le CESE formule un ensemble de préconisations en matière de recherche, de formation, d’adaptation des filières agroalimentaires, de réorientation des politiques publiques pour accompagner les agriculteur.rice.s dans la transition agroécologique.
Avis rapporté par Mme Martine Derobert-Masure, au nom de la section des activités économiques présidée par Mme Delphine Lalu.
La répartition des rôles entre producteur.rice.s et consommateur.rice.s, qui prévaut dans le modèle de consommation de masse, devient aujourd’hui plus floue. Dans une économie de plus en plus numérique, le.la client.e est aujourd’hui toujours plus impliqué.e et sollicité.e dans sa consommation. Cette évolution a des effets sur l’ensemble de la société.
Avis présenté par M. Philippe Jahshan au nom de la section des affaires européennes et internationales présidée par M. Jean-Marie Cambacérès.
La France doit se doter d’une stratégie de mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD) et des engagements de l’Accord de Paris, ce qui implique qu’elle réexamine et, si nécessaire, adapte les priorités de sa politique de coopération internationale qui avaient été décidées en 2013 lors du dernier Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) et inscrites dans la Loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale (LOPDSI) de juillet 2014.
Avis rapporté par M. Jean Jouzel et Mme Agnès Michelot, au nom de la section de l'environnement présidée par Mme Anne-Marie Ducroux.
L’objectif de la justice climatique est de tout faire pour que le réchauffement n’accroisse pas les inégalités. Elle est apparue comme une thématique centrale au moment de l’ouverture de la COP 21. Revendication forte de la société civile à l’échelle internationale depuis 2003, elle est également utilisée en amont des négociations par les responsables politiques des pays en développement.
Le CESE soutient la lutte contre toutes les formes d’inégalités. L’avis souhaite contribuer par ses propositions à des politiques publiques qui permettront à l’échelle nationale de limiter et si possible de réduire les inégalités sociales et économiques générées par le réchauffement planétaire.
Avis présenté par M. Allain Bougrain Dubourg au nom de la section de l'environnement présidée par Mme Anne-Marie Ducroux.
Préserver la biodiversité et développer les emplois de demain sont deux des défis majeurs de la transition écologique. Élargir le cercle des quelques dizaines de milliers d’emplois existants dédiés à la biodiversité, en impliquant tous les secteurs de l’activité économique concernés par son maintien et sa restauration, voilà l’objectif à atteindre.
Pour accroître ce potentiel, il est nécessaire de réaffirmer et renforcer les emplois et les métiers dont la biodiversité constitue le cœur d’activité. Il importe aussi de mieux décrire et cartographier ceux qui contribuent déjà pour une part à la biodiversité, d’en augmenter le nombre par des efforts de formation, de recherche, et une mobilisation plus forte de la société.
En plus des créations d’emplois que suscitera la reconquête de la biodiversité, plusieurs centaines de milliers pourraient évoluer ou s’enrichir de compétences nouvelles dans de nombreux secteurs d’activité, comme l’agriculture.
Avis présenté par M. Dominique Gillier au nom de la section du travail et de l'emploi présidée par Mme Sylvie Brunet.
Le CESE souhaite favoriser à travers des recommandations concrètes, la visibilité, les convergences, la qualité méthodologique et la reconnaissance dans la relation de travail des certifications professionnelles.
Le Premier ministre a saisi le CESE pour avis sur le titre 1er de l’avant-projet de loi de programmation en faveur de l’égalité réelle outre-mer et sur l’étude d’impact de ce projet. L’objectif visé est, dans le respect du statut de chaque collectivité ultramarine, de réduire les écarts de développement avec l’hexagone à un horizon de 10 à 20 ans
Le CESE approuve l’esprit de l’avant-projet de loi de programmation et précise que l’extrême diversité des outre-mer conduit à ce que ce projet s’applique, au-delà des onze collectivités ultra-marines, aux 2,7 millions de citoyens français y résidant, en application de l’article 72.3 de la Constitution, qui stipule : « la République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre-mer dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité ». Le CESE soutient également l’esprit de la méthode d’élaboration du projet de loi consistant à définir à l’échelle de chacune des onze collectivités un projet de société à long terme, puis un contrat de convergence, en appliquant des démarches de démocratie participative et le principe de subsidiarité.
Rapport présenté par M. Pierre-Antoine Gailly et M. Benedict Donnelly, au nom de la section de l'économie et des finances.
Prévu par la loi organique qui régit le CESE, le rapport sur l’état de la France a fait l’objet cette année d’une profonde refonte. Le CESE a fait, en effet, le choix de s’appuyer sur les dix nouveaux indicateurs de richesse retenus par le gouvernement. Complémentaires du PIB, ces indicateurs ont été choisis de manière concertée par France Stratégie et le CESE.
Ils traitent de trois enjeux essentiels, perçus comme tels par les Français.e.s : la cohésion sociale, la préparation de l’avenir et la qualité de vie.
Projet d'avis rapporté par M. Luc Bérille et M. Jean-François Pilliard au nom de la section du travail et de l'emploi, présidée par Mme Sylvie Brunet.
Il est essentiel pour notre société que le dialogue social joue pleinement son rôle. Pour y parvenir, le préalable est que son appréhension soit plus positive sur ce qu’il est et sur ce qu’il doit être. Contribuer à forger et développer une culture du dialogue social dans notre pays est donc fondamental. Plus qu’une simple option, il s’agit d’une obligation démocratique.
Avis rapporté par M. Albert Ritzenthaler au nom de la section de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation, présidée par M. Etienne Gangneron.
Les marges sont réduites à un niveau historiquement faible sans pour autant que le consommateur en perçoive les bénéfices. Producteurs agricoles et salariés paient le prix fort de cette concurrence exacerbée, qui a des conséquences néfastes pour tous les acteurs.
Plus de Conseil Economique Social et Environnemental (20)
Les circuits de distribution des produits alimentaires
La qualité de l'habitat, condition environnementale du bien-être et du mieux vivre ensemble
1. LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION
ENVIRONNEMENTALE DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
Assemblée plénière du 11 avril 2017
Projet d’avis présenté par MmeDominiqueALLAUME-BOBE
au nomde la section de l’environnement
2. LA QUALITÉ DE L’HABITAT,
CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU
MIEUX VIVRE ENSEMBRE
3. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Éléments de définition: l’habitat et
sa relation au logement
4. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
La qualité des logements permet de satisfaire de plus en plus
largement les besoins essentiels
Le besoin de santé et de bien-être augmente, il se mesure par
la qualité de l’environnement
Les attentes des habitant.e.s évoluent
:
5. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Vivre dans un environnementsainest unélément essentiel du
bien-être
• Des causes d’insatisfaction : le bruit,la qualitéde l’air, les signes
d’humidité surles murs…
L’identificationet la mesure des risques émergents est un enjeu
essentiel pour la qualitéde l’habitat
• Champs électromagnétiques, éclairage nocturne, pesticides dans
l’air extérieur, risques nanomatériaux ou perturbateurs
endocriniens, pollutions des sols...
L’importance croissante
du lien environnement-santé:
6. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Projet de Le Corbusier pour Paris (planVoisin, 1925)
7. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
L ’évolution du cadre législatif :
• Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU),
13 décembre 2000 ;
• Loi portant engagement national pour l'environnement (Grenelle 2),
12 juillet 2010 ;
• Loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR),
23 mars 2016 ;
• Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV),
17 août 2015 ;
• Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages,
9 août 2016…
8. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
L’exemple des inégalitésdans le sport
• Les équipements sportifs les plus subventionnés par les
collectivités sont utilisésà plus de 80 % par des hommes ;
• Les filles sont deux fois moins nombreuses que les garçons à
pratiqueruneactivité sportive ;
• Le soutien financier des collectivités est souvent plus important
pour les clubs pratiquant des activités non mixtes.
L’habitat est un lieu d’inégalités entre les femmes
et les hommes :
9. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Notes de 1 à 10 données par les ménages à leurs quartiers, Enquêtelogement, calculs CGDD 2013
Répartition des notes données par les ménages à leurs quartiers (sur 10) - étude CGDD janvier 2012
10. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
L’habitat participatif, une nouvelleétape au fil d’une longuehistoire :
Habitats des années 1980 -1990 en copropriété ou propriété collective
(Source : Coordin’actiondes associationsd’habitat participatif)
11. LES CONSTATS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
L’habitat participatif, une grande diversité de formules juridiques et de montage des projets
(Source : Coordin’action des associations d’habitat participatif)
12. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Répondre aux enjeux du changement climatique global dans l’habitat
En 2016, on compte 29 millions derésidences principales en France dont 743 000 dans les DROM.
3% seulement du parc de logements est en classe énergétique B, leniveau que tous les logements devraient atteindre en
2050 (objectif LTECV).
- Accélérer la trajectoire de la composante carbone de la TICPE dès 2018 pour obtenir des recettes
budgétaires supplémentaires;
- Concentrer l’utilisation de ces ressources supplémentaires sur la rénovation globale, afin
d’atteindreles objectifs fixés par la loi;
- Bien mesurer et documenter le rôle et les effets des différents types de végétation sur la
consommation d’énergie et les températures dans les espaces urbains en vue de leur insertion
dans les projets.
13. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Intégrer la biodiversité dans l’urbanisme et le bâtiment
La surface d’espace vert par habitant.e est d’environ 5,8 m² à Paris (14,5 m² en incluant les bois deVincennes et de
Boulogne), de 31 m² en moyenne dans les plus grandes villes françaises. Amsterdam affiche 36 m², Londres 45 m², Bruxelles
59 m² etVienne 131 m².
- Préserver et développer la biodiversité en ville en s’appuyant sur le rôle de la nature comme élément majeur
du bien-être humain ;
- Intégrer systématiquement une réflexion sur la nature dans les projets urbains et immobiliers, inventorier
et protéger la nature existante ;
- Intégrer, en milieu urbain, la reconstitution du lien humain-nature dans les travaux de création ou de remise
en valeur d’espaces verts ; augmenter leur surface, leur qualité et leur accessibilité à tous.
14. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Faciliter les mobilités actives
Les déplacements inférieurs à 20 km représentent 82 % des déplacements.
En 2015, 58 % des actifs ont recours à la voiture pour des trajets domicile-travail inférieurs à un kilomètre.
- Mieux prendre en compte les enjeux de mobilité ayant un impact sur la santé dans les projets
développer davantage les mobilités actives dans les PLU et intégrer les besoins des femmes dans
l’espace public ;
- Donner la priorité aux modes de déplacement les plus économiques comme la marche et le vélo
développer un meilleur usage des véhicules automobiles privés grâce au covoiturage et à l’auto
partage ;
- Inciter les collectivités territorialesà mettre à disposition des espaces de télétravail partagés dans
un cadre de responsabilitéà clarifier ;
- Développerles « bureaux des temps ».
15. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Identifier et prévenir les pollutions
50,1%des ménages del’agglomérationparisienneet 33,3%dans les unités urbainesdeplus de 100000
habitant.e.sjugent la qualitéde l’airmoyenne ou mauvaise.Les franciliensont connu16jours de pollution en
2015,21 en 2016(indicecitéairsupérieur à 75, pollution élevée ou très élevée)
- Améliorerla connaissance des nouveaux agents source de pollutionset des types d’exposition;
- Construire en priorité des indicateurs d’exposition globaleet de programmes de biosurveillance;
- Réaliser des études d’impact ciblées à l’échelle des quartiers pour mieux traiter les questions de
santé environnementaledans l’élaborationdes projets.
16. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Prévoir et organiser la résilience
Le réchauffementclimatiqueaccroît le phénomènedes îlots de chaleur.La surmortalité lors de la caniculede
2003a été de+134 % en Île-de-France(estimationde+ 60% France entière)
- Affirmer dans l’habitat la complémentarité des politiques d’adaptation au changement
climatique et des capacités de résilience ; prévoir des modalités de fonctionnement dégradé par
quartier en cas de catastrophes.
17. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Développer le rôle et la responsabilité des habitant.e.s
La surface des parcelles (jardinsfamiliauxou collectifs) est de 100 m²en moyenne.
En centre-ville, la surface des jardins peut être inférieure à 50 m²(caspar exemple des parcelles en pied d’immeuble)et les micro-parcelles se
développent, la demande étant élevée (carrés potagers de 2 m²).
- Encourager les collectivités territoriales à soutenir l’habitat participatif ;
- Donner une nouvelleimpulsionà la politiquede création de jardins collectifs, familiaux…
Consoliderà cette fin leurstatut juridique;
- Développer, avec le soutien et l’accompagnement des services municipaux, différentes formes de
micro-agriculture urbaine comme le mouvement des « Incroyables comestibles », dans un but
pédagogiquecontribuant à l’espritde l’économiecollaborative.
18. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Développerles services publics et au public en associant tous, toutes les acteur.trice.s
Dans le domaine de la santé par exemple, le nombre des Pôles et Maisons de Santé s’est accru de 373 nouvelles
structures entre 2013 et 2015. On comptait en mars 2015, 1023 Pôles et Maisons de Santé actives ou en projet
(source FFMPS)
- Lutter contre les déserts médicaux en favorisant l’installation et les regroupements de professions de santé
sous toutes leurs formes ;
- Élaborer un schéma de développement commercial pour les différentes strates urbaines pour fournir des
réponses de proximité ;
- Éviter la disparition du dernier commerce physique en implantant des espaces mutualisés - ex. des points
multiservices (PMS) -, à défaut assurer les conditions d’un développement optimal des sites internet
mutualisés territoriaux.
19. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Penser l’habitat du futur : habiter autrement en ville et en milieu rural
ÉcoQuartiers : 187 opérations réalisées, en cours ou projetées sont labellisées en zones rurales, périurbaines,
dans de grandes agglomérations ou Outre-mer. 547 832 logements et près de 4 millions de m² tertiaires sont
certifiés BBC en 2016
- Développer, sur la base d’une adhésion volontaire, les « chartes de l’habitant.e », pour susciter
l’engagement, faire appel à la responsabilité et les inciter à adopter de nouveaux
comportements ;
- Réaliser une étude analytique de bâtiments récents hautement performants pour que la future
réglementation bâtiment responsable établisse le meilleur compromis entre objectifs relatifs
(deconsommation énergétiqueet bilan carbone notamment).
20. LES PRÉCONISATIONS
LA QUALITÉ DE L’HABITAT, CONDITION ENVIRONNEMENTALE
DU BIEN-ÊTRE ET DU MIEUX VIVRE ENSEMBLE
11 avril 2017
Penser l’habitat du futur : habiter autrement en ville
et en milieu rural
- Faciliter et encourager l’utilisation des référentiels liés aux nouveaux quartiers (comme la
démarche ÉcoQuartiers) ;
- Agir pour l’égalité femmes/hommes dans l’habitat et l’urbanisme en développant des approches
sexuées dans les études, en interrogeant les femmes sur leurs attentes dans la conception des
équipements, en facilitant l’accessibilité et sécurisant leur mobilité, en assurant leur présence
symboliquedans l’espace public (noms des rues) ;
- Inciter les maîtres d’ouvrage, les urbanistes et les architectes à mieux intégrer les mutations
écologiques;
- Sensibiliser urbanistes et architectes au lien environnement-santé et aux pathologies liées au
logement.