1. 04-04-05
IAE-
M1 Communication
Interpersonnelle et
Organisationnelle
Les Dimensions du
processus de Communication
Communication Interpersonnelle
Les styles de communication
Communication Organisationnelle
Les obstacles à la communication
Les moyens de développer
la communication
Communication et Technologies
2. La communication
La communication est un processus de transmission, de
compréhension et d’échange de l’information entre
deux ou plusieurs personnes
Le terme vient du latin « communis », c’est-à-dire
commun et partagé : la communication doit reposer
sur un vocabulaire commun
Dans l’entreprise, la communication est très présente
(80% du temps)
Tout le monde communiquent mais très peu savent bien
communiquer
3. La communication
Il y a communication lorsqu’on émet ou reçoit des messages
et lorsqu’on donne une signification aux signaux d’une autre
personne. La communication peut être déformée par des
parasites (bruits), se produit dans un contexte, a un certain
effet et comporte une possibilité de rétroaction ‘feedback’
La communication peut être intrapersonnelle (se parler, se
juger, raisonner), interpersonnelle (dialoguer, échanger),
collective (discuter, résoudre des problèmes),
organisationnelle (échange interne et externe) et publique
(orateur et public)
4. La communication
Il y a communication lorsqu’on émet ou reçoit des messages
et lorsqu’on donne une signification aux signaux d’une autre
personne. La communication peut être déformée par des
parasites (bruits), se produit dans un contexte, a un certain
effet et comporte une possibilité de rétroaction ‘feedback’
La communication peut être intrapersonnelle (se parler, se
juger, raisonner), interpersonnelle (dialoguer, échanger),
collective (discuter, résoudre des problèmes),
organisationnelle (échange interne et externe) et publique
(orateur et public)
5. Le contexte de la communication
La communication se produit à l’intérieur d’un cadre spécifique :
Ce cadre influence à la fois le contenu, le sens et la manière de ce
qui est dit ou transmis.
Le contexte peut être :
• Physique : concret (rue, salle de cours, salon mortuaire, cinéma,
stade)
• Culturel : croyances, valeurs (ce qui est vu comme bien et mal
dans un groupe)
• Socio psychologique : relations et statut entre les personnes
(formel et informel)
• Temporel : place dans une séquence d’événements (retard, décès
ou fête, perte ou gain)
6. Le sens de la communication
La communication est le mot désignant le processus de
transfert de signification d’un individu à l’autre.
Les émetteurs – destinataires échangent des messages
lorsqu’ils parlent, écrivent, font des gestes, sourient, se
taisent, font des mimiques ou bougent. Ils sont en
communication lorsqu’ils écoutent, lisent, regardent ou
sentent : chaque message a un sens en termes de
compréhension, d’approbation, de sympathie, d’accord, de
colère.
Chaque message est déchiffré par le destinataire (verbal ou
non verbal)
7. L’encodage / décodage
L’encodage est l’acte de produire des messages : il s’agit de
traduire ses pensées, ses sentiments, ses attitudes par des
mots, des gestes (codes)
Le décodage est l’acte de recevoir et d’interpréter les
messages : il s’agit de traduire les idées et sentiments de
l’émetteur.
L’encodage-décodage constituent un processus simultané
de construction et de transmission du sens
8. La compétence de communication
Pour acquérir cette compétence, il faut :
1. Connaître et influencer le contexte
2. Choisir le contenu adéquat du message
3. Choisir la forme adaptée au contexte et au contenu
4. Maîtriser les règles non verbales de la communication
(regarder, écouter, toucher, volume vocal, proximité
physique)
5. Adapter la communication à la variable culturelle : ce qui
est efficace dans une culture peut être désastreux
ailleurs (USA, Japon, Pays arabes, Pays africains)
9. Les canaux de communication
Les messages peuvent être verbaux (mots) ou non verbaux
(sans mots : gestes, vêtements, manières, sourires, etc.).
Chaque message a un but : il y a toujours une intention
Le canal de communication est le médium utilisé et
emprunté par le message : il y a souvent utilisation de
plusieurs canaux (vocal, visuel, olfactif, tactile,
technologique)
Le contenu et le sens varient en fonction des canaux utilisés
(face à face, téléphone, email)
10. La rétroaction : feedback
Le feedback est l’information retournée à l’émetteur : il est
destiné à soi (on s’entend) et à autrui (on échange)
Le feedback est essentiel pour la continuité de la
communication : un sourire, un regard, un froncement de
sourcils, une tape dans le dos ou un coup de poing en pleine
gueule permettent de continuer ou de rompre le processus
de communication
On prépare le feedback : « je me trompe peut-être », « je
veux que vous sachiez », etc.
11. Les parasites
Les parasites interfèrent dans la réception du message : ils
peuvent être de nature physique (klaxon, voix stridente),
psychologique (a priori, préjugés, flânerie), sémantique
(vocabulaire, langue, jargon, élocution)
Les parasites sont des ‘bruits’ qui perturbent le message et
déforment le sens attribué
Les parasites peuvent être non visuels et non verbaux : ex.
des lunettes noires, caractère flou d’une page imprimée,
gestes.
12. Les effets
La communication a toujours des effets sur les parties en
échange :
-Apprendre une information
-Évaluer un évènement
-Changer des croyances
-Effets affectifs : colère, haine
-Effets psychomoteurs
13. La communication : processus
La communication est :
1. Un ensemble de signaux
2. Un processus d’ajustement
3. Un ensemble formé de contenu et d’aspects relationnels
4. Une série de transaction symétriques
5. Une démarche ponctuée de fins d’interprétation
6. Un processus transactionnel
7. Un phénomène permanent et inévitable (Palo Alto)
8. Une démarche intentionnelle
9. Un évènement irréversible
14. Modèle Perceptuel de la Communication
Encodage
des idées
ou pensées
Création
du
Message
Création
du sens
Décodage
du
Message
Décodage
des idées
ou pensées
Création
du sens
Création
du
message
Encodage
du Message
feedback
Émetteur Réceveur
Transmission par
un média
Transmission
par un média
Bruits
15. Types de communication
Il existe plusieurs types de communication dans une
entreprise :
1. La communication descendante : elle est verticale et
permet de transmettre les politiques et les directives
2. La communication ascendante : elle est verticale et
permet de transmettre des suggestions et des complaintes
3. La communication horizontale : elle est essentielle pour
la coordination et l’intégration entre les équipes
4. La communication diagonale : elle est diffuse dans toute
l’organisation.
16. Communication interpersonnelle
Arène Zone aveugle
Façade Zone d’inconnu
Exposition
Feedback
Connu par
les autres
Inconnu par
les autres
Connu par soi Inconnu par soi
17. Barrières au Processus de communication
1) Barrières liées à l’Émetteur
2) Barrières liées à l’Encodage
3) Barrières liées au Message
4) Barrières liées au Média
5) Barrières liées au Décodage
6) Barrières liées au Récepteur
7) Barrières liées au Feedback
18. Barrières au Processus de communication
1) Cadre de référence
2) Écoute sélective
3) Jugement de valeur
4) Crédibilité de la source
5) Problèmes sémantiques (sens
différents)
6) Tri et filtrage
7) Langage de groupe
8) Différences de statut
9) Proximité (0,5 m ; 1,20 ; 3,60)
10) Pression du temps
11) Surcharge d’information
19. Barrières Personnelles
1) Capacité à communiquer
efficacement
2) Mode pour comprendre, traiter
et interpréter l’information
3) Niveau de confiance
interpersonnelle entre les
individus
4) Stéréotypes et préjugés
5) Ego
6) Pauvres compétences d’écoute
7) Tendance à surévaluer ou
seulement juger l’émetteur du
message
8) Incapacité à écouter et à
comprendre
20. Compétence de communication
« Nous naissons presque tous avec le potentiel pour apprendre la
communication ; il n’en tient qu’à nous d’acquérir des techniques
de communication. Grâce à un enseignement sérieux, à
l’observation personnelle, à l’expérience et à la pratique, l’individu
peut apprendre plusieurs des techniques de communication
indispensables pour devenir un bon communicateur »
Cohérence entre les comportements verbaux et non verbaux
(colère – visage souriant)
Adaptation du système langagier : sens communs, apprendre le
système de l’autre
Distinction entre le contenu et l’aspect relationnel : contrôler ses
préjugés
La communication est l’exigence d’une réponse : feedback
21. Les objectifs de la communication
interpersonnelle
-Modifier les attitudes et les comportements
d’autrui
-- influencer les croyances, les idées et les
émotions d’autrui
3) Persuader
-Nouer, maintenir et rétablir des relations
- Exprimer de l’amitié, de l’amour, de l’intérêt et de
la reconnaissance
2) Se rapprocher
-En apprendre sur soi, sur ses forces et faiblesses
- Connaître le monde extérieur, les objets, les
évènements et les personnes
- Se comparer aux autres
- Obtenir une rétroaction des ses comportements
1) Découvrir
Exemple
Objectif
- Apprécier la musique, les comédies, les discours
- Plaisanter, faire des mots d’esprit, raconter des
histoires intéressantes
4) Jouer
22. La connaissance de soi
La manière de se percevoir influence la manière de
communiquer et la manière de répondre aux autres
La conscience de soi : “Seuls les gens superficiels se
connaissent eux-mêmes” : c’est la connaissance des
divers aspects de soi : comment on se manifeste pour soi
et pour les autres
Les divers aspects de soi peuvent être dévoilés pour soi
et/ou pour les autres : « fenêtre de Johari »
23. La fenêtre de Johari
Soi dévoilé :
transparence, clarté,
franchise
Soi aveugle :
Ignorance, expériences
passées et oubliées
Soi caché :
Fantasmes, expériences
gênantes, croyances,
secrets
Soi inconnu :
Refoulé, inconscient,
impulsions
Connu
d’autrui
Inconnu
d’autrui
Connu de soi Inconnu de soi
24. La conscience de soi
Afin d’améliorer la communication, il faut améliorer la
conscience de soi
Il faut mieux connaître ses propres besoins, désirs,
habitudes, croyances et obsessions
Techniques :
1. Dresser la liste des choses considérées comme les plus
importantes
2. Dresser la liste des qualités que l’on croit posséder
3. Observer et juger ses comportements en fonction de ces
listes
4. Poser des questions directes aux autres sur soi, ses
comportements et attitudes : réduire le soi aveugle
25. L’estime de soi
Jugement de sa propre valeur, de sa compétence, de ses
qualités
L’estime de soi est importante dans la communication : se
sentir bien dans sa peau, apprécier ce que l’on est et ce que
l’on fait
L’estime de soi facilite l’approche des autres et le succès de
l’interaction et de l’échange
Techniques :
1. Penser de temps à autre à vos succès, bonnes actions, qualités
et bonnes relations avec les autres : penser à vos possibilités
plus qu’à vos limites : choisir des projets gagnants
2. Vous entourer de gens encourageants, constructifs, optimistes
3. Abandonner l’idée d’être aimé par tout le monde
26. L’ouverture de soi
Les confessions publiques, les gestes non verbaux, les lapsus
sont des formes de dévoilement de soi
Révéler dans une certaine mesure des informations sur la part
cachée de soi (peurs, obsessions, échecs, etc.)
Le dévoilement de soi peut améliorer la communication en
fonction de l’ouverture et qualités d’autrui : soutien (alcooliques
anonymes)
L’ouverture de soi varie selon la confiance en autrui, l’assurance
en soi (compétence, statut, etc.), l’extraversion, le genre (les
hommes se dévoilent moins ?), la culture (USA > GB) et le
domaine (intérêts et opinions > finances ou vie sexuelle)
27. Avantages et risques
Avantages : Meilleure connaissance de soi (développer un
point de vue sur soi) ; Capacité de faire face (moins de
culpabilité car identification des causes de rejet ou d’acceptation
des autres) ; Amélioration de la communication (meilleure
conscience de soi et des autres) ; Relations plus significatives
(confiance)
Risques : Rejet des autres (intolérance, stéréotypes) ; Pertes
matérielles (politiques, au travail) ; Irréversibilité.
Conditions : Choix des confidents, choix du contexte,
adaptation à la culture
28. L’amélioration de la perception d’autrui
La perception est la prise de conscience des nombreux stimuli
touchant les sens d’un individu
La perception est un processus complexe de trois étapes :
1. La sensation : il y a intervention des sens dans toute forme
de communication
2. L’organisation : La chose perçue est organisée en un
modèle qui lui donne un sens
3. L’interprétation – évaluation : c’est une phase influencée
par les expériences, les besoins, les valeurs, les désirs et la
culture
29. Les processus modifiant la perception
La théorie implicite de la personnalité : association de
plusieurs attributs qui semblent cohérents, effet de Halo
La prédiction qui se vérifie d’elle-même : se comporter de
manière à ce que l’anticipation se réalise (se faire une idée d’un
sujet, se comporter comme si la prédiction est vraie, induire et
influencer l’autre, renforcement de l’idée) : effet Pygmalion
La primauté – récence : L’ordre est très important dans
l’argumentation en fonction de la primauté (début) et récence
(fin) : Gestion de l’argumentation
La stéréotypie : la tendance à faire des raccourcis, impressions
fixes, a priori sur les autres : Rejet de l’autre
30. Communication et perception critique
La communication est un processus graduel d’échange et de
découverte de l’autre : l’exactitude la perception l’améliore
selon 3 stratégies de réduction de l’incertitude
1. Les stratégies passives : observer l’autre à son insu,
regarder et interpréter
2. Les stratégies actives : se renseigner, chercher des
informations sur autrui, se préparer à l’entrevue en fonction
de ces informations
3. Les stratégies interactives : échanger directement avec
l’autre, s’intéresser à ses qualités, se dévoiler pour inciter
l’autre à se dévoiler
31. Clés pour une communication efficace
1) Faire un suivi pour s’assurer de la
compréhension (questions, rappels)
2) Réguler les flux d’information
3) Utiliser le feedback
4) Développer l’empathie
5) Répéter et multiplier
6) Développer la confiance mutuelle
7) Choisir le moment
8) Simplifier le langage
9) Améliorer l’écoute
33. L’écoute est un processus
L’écoute est différente de l’audition : la réception dans l’écoute
intègre le verbal et le non verbal, plus de concentration
La compréhension intègre le contenu, la tonalité affective qui
l’accompagne (interprétation, rapprochement, empathie,
reformulation, questionnement)
La mémorisation est la rétention et l’enregistrement de
l’information (reconstruction du message, notes succinctes,
exercice)
L’évaluation est le jugement des intentions selon le contenu
du message et l’analyse critique
La réponse accompagne le message de l’autre (signaux
phatiques : je vois, oui, ah-han) et le suit (feedback)
34. Les obstacles à l’écoute efficace
Reconnaître et combattre les obstacles personnels suivants :
1. La tendance à se soucier de soi : se concentrer sur soi, sur
sa propre image, sa propre performance (entretien : répéter
ses réponses, penser à ses seuls dires, réfléchir aux questions à
poser, perdre le fil)
2. La tendance à se préoccuper des problèmes extérieurs :
flânerie et vagabondage
3. L’assimilation : la tendance à reconstruire les messages de
manière à ce qu’ils reflètent ses propres attitudes et préjugés
4. Le biais ami-ennemi : percevoir les qualités des amis et les
défauts de ennemis
5. La tendance à entendre ce que l’on prévoit d’entendre :
ne pas écouter ce qui est vraiment dit
35. L’écoute active
Paraphraser les pensées du locuteur
Exprimer sa compréhension des sentiments du
locuteur
Poser des questions
Garder un esprit ouvert et éviter le jugement précipité
Accorder confiance mais avec un esprit critique
Rétroagir
Avoir une rétroaction immédiate, franche et
appropriée (culture, contexte)
36. Clés pour une écoute efficace
1) Capitaliser la vitesse
d’assimilation du discours
2) Écouter les idées et interpréter
3) Trouver une zone d’intérêt
4) Évaluer le contenu et non les
manières
5) Maîtriser ses propres réactions
6) Se forcer à se concentrer
7) Résister aux distractions
8) Entendre ce qui est dit
9) Se poser le défi de répéter le
message
10) Utiliser les signes d’écoute
(hochement de tête ; regard)
37. Styles de Communication
Langage abusif et
jurons
Attributions and
évaluations des
comportements des
autres
Vocabulaire sexiste,
raciste ou sectaire
(région, statut, tribu)
Menaces explicites
ou indirectes et
ambiguës
Contact visuel
puissant et
intimidant
Rapprochement
physique et non
respect de
l’espace intime et
personnel
Gestes
menaçants
Voix élevée
Interruptions
fréquentes
- Tirer avantage
des autres et
dominer le
processus ;
- Exprimer ses
points de vue et
s’auto-
promouvoir au
détriment des
autres
Agressif
Comportement
Verbal
Comportement
Non verbal
Description
Style de
Communication
38. Styles de Communication
Langage Direct et
non ambigu
Absence
d’attributions
ou d’évaluation des
Comportements
des autres
Utilisation du “Je”
et du “Nous” dans
les phrases
coopératives
Bon contact visuel
Décontracté,
mais ferme
Voix forte, continue,
et audible
Expressions faciales
cohérentes avec le
message
Tonalité
sérieuse
Pauses sélectives
pour s’assurer
de la compréhension
- Aller loin sans
attaquer ;
- Permettre aux
autres d’influencer
les résultats ;
- Exprimer ses
opinions et
émotions et
s’auto-promouvoir
sans importuner et
déranger les
autres
Conquérant
positif
Comportement
Verbal
Comportement
Non verbal
Description
Style de
Communication
39. Styles de Communication
Messages
inconstant
Temps vides
Vocabulaire
limité à Oui/Non
Peu de contacts
visuels
Regards baissés
Attitude globale
affaissée
Changement
constant de message
Mains tremblantes
Voix faible et
geignarde (difficultés
à prononcer et à
articuler)
Encourager et
laisser les autres
tirer avantage de
soi ;
Inhibé et timide ;
Auto-négation.
L’intimidé
Comportement
Verbal
Comportement
Non verbal
Description
Style de
Communication
40. Sélection des Media de Communication
Faible
Pauvre
Richesse
du
Medium
de
Communication
Riche
Complexité du Problème/de la Situation Élevée
Zone de surcharge
(le médium fournit
plus d’information
que nécessaire)
Zone de sur - simplification
(le médium ne permet pas
de fournir l’information
nécessaire)
Média
Impersonnel
statique
Média
Personnel
statique
Média Interactifs
Face-à-face
41. Communication et Technologie de
l’Information
Internet : réseau global des
réseaux informatiques
Intranet : Réseau privé
d’Internet dans une entreprise
utilisant des techniques
(firewalls) pour bloquer l’accès
des externes à des informations
confidentielles
Extranet : Une extension de
l’intranet qui connecte les
employés avec les clients,
fournisseurs, banquiers et
autres partenaires stratégiques
42. Communication et Technologie de
l’Information
Video Conférence :
utilisation de la video et de
l’audio pour mettre en contact
des gens dans différentes
locations
Télé-travail : il s’agit de
recevoir et d’envoyer le travail à
faire du domicile au siège de
l’entreprise en utilisant les liens
informatiques
43. Rôle des TIC
La technologie manipule les contextes spatiaux
et temporels de la communication : les
processus et sens de communication changent
Il y a affranchissement des contraintes
spatiales et des efforts physiques (surfer =
voyager)
Le monde virtuel est sans frontières et sans
“contrôle”
Les rapports avec les personnes sont différents
: elles sont paradoxalement proches et
lointaines
44. L’école de Palo Alto : Une approche systémique
de la communication
Selon Bateson, les interactions sociales sont
toujours marquées par des contextes culturels
spécifiques
Le feed-back (principe de rétroaction) est
essentiel dans la dynamique de communication
car il permet au système d’atteindre un état de
homéostasie (stabilité, équilibre)
L’échec de la communication n’est pas dû aux
limites individuelles mais il est le signe d’un
dysfonctionnement du cadre général, du
groupe d’individus avec qui on est en
interaction
45. L’école de Palo Alto : Une approche globale
Selon Watzlawick, la communication est inévitable:
un système social est un réseau de communication
dont les nœuds sont en interaction permanente.
La communication contribue à l’équilibre global du
système grâce aux boucles de rétroaction
Chaque nœud du système agit dans un champ
spécifique qui détermine son identité culturelle.
Chaque situation de communication correspond à
un cadre : c’est un point de vue particulier de la
relation qui doit être construite mutuellement
selon les mêmes modalités et règles.
46. La communication : une question de cadrage
Selon l’école de Palo Alto, le sens d’une communication
dépend fondamentalement du cadre dans lequel on la
considère. La communication est contextuelle
Si deux cadres se chevauchent, ne correspondent pas, il
y émergence de paradoxes (contradictions, double
contrainte, double-bind) : il faut recadrer ces réalités
divergentes pour attribuer un sens à la communication
Chaque cadre est caractérisé par des jeux de langage:
Il n’y a communication que si l’autre s’impose à moi par
sa présence même, par ses dires et ses gestes.
Un phénomène est incompréhensible tant que le champ
d’observation n’intègre pas le contexte des interactions
entre les acteurs.
47. La communication : un outil thérapeutique
Selon Watzlawick, une pathologie est due un problème
de cadrage de la communication
Pour modifier un comportement pathologique ou
contre-productif, il faut recadrer : transformer le
système dans lequel la conduite est mise en œuvre, car
dans le contexte modifié, le comportement en question
prend un autre sens qui n’apparaît plus comme
pertinent à l’acteur (se sentir “spontanément” obligé de
changer)
La manipulation des contextes change le sens des
conduites.
48. La méta-communication : un outil de
changement
Selon Watzlawick, les acteurs doivent communiquer
sur leur communication = le sujet des échanges est
constitué par les échanges eux-mêmes
La méta-communication est alors un moyen pour
prendre du recul et sortir des contextes immédiats
qui emprisonnent les acteurs : trouver des nouvelles
significations pour leurs communications grâce à un
contexte commun d’analyse.
La méta-communication permet de comprendre le
référents collectifs à savoir tous les éléments (idées,
représentations) auxquels les acteurs ont recours
pour l’échange.
49. Le processus de communication : un processus
de contextualisation
Selon l’école Palo Alto, le processus de communication
intervient pour modifier les dimensions du « contexte
global », que sont les dimensions :
1. Spatiale: dispositions et contraintes du lieu (ascenseur)
2. Sensorielle : éléments relatifs à nos 5 sens
3. Temporelle : succession des dires et gestes dans le
temps
4. Positionnement : statut des acteurs les uns par rapport
aux autres
5. Relationnelle : qualité des liens entre les personnes
6. Culturelle : normes et valeurs
7. Identitaire : Intentions et enjeux
50. L’efficacité de la communication : habiletés et
attitudes (1)
1. L’attention : avoir une écoute active, être vigilant,
réagir
2. La conscience culturelle : connaître et tenir compte
des particularités nationales et régionales
(Canada/Japon) ; accepter les différences des gens ;
être tolérant
3. La flexibilité : développer son adaptation au contexte
4. L’aptitude à la méta-communication : discuter de
ses échanges, de son style de communication
5. La franchise : être disposé à s’ouvrir, réagir avec
sincérité, reconnaître et assumer ses responsabilités
6. L’empathie : comprendre les motivations de l’autre,
résister à la tentation d’un jugement rapide
51. L’efficacité de la communication : habiletés et
attitudes (2)
7. Le soutien : demander plus d’informations, développer la
souplesse de son esprit
8. L’attitude positive : démontrer des attitudes favorables,
communiquer une estime de soi, reconnaître l’existence de
l’autre et de sa valeur (positivement ou négativement) et
complimenter
9. L’égalité : même si on n’est jamais égaux, il faut
développer une ambiance égalitaire, envisager le conflit
comme une tentative de comprendre les différences que
comme occasion de dénigrement
10. La confiance : avoir une attitude détendue qui donne
l’impression de maîtrise de soi, de prestige et d’autorité
11. La présence de l’autre : intégrer l’autre, s’adresser
personnellement à l’autre, fournir un feedback, appuyer
l’autre
52. L’efficacité de la communication : habiletés et
attitudes (3)
12. La gestion de l’interaction : savoir continuer à
parler ou à écouter, éviter les pauses longues, veiller à
la cohérence entre message verbaux et non verbaux
13. L’expressivité : communiquer un engagement
authentique, varier le débit et le rythme de sa voix en
fonction de l’intérêt, gérer ses gestes et ses
expressions faciales
14. L’ouverture envers l’autre : s’adapter à l’autre,
éviter d’être centré sur soi, regarder, sourire, révéler
ses sentiments
15. La gestion de conflit : participer activement au
disputes, être direct et précis, assumer ses
responsabilités, éviter les coups bas
53. L’entrevue d’emploi
L’objectif est l’échange d’information et la
persuasion
Le recruteur cherche à connaître le candidat,
ses compétences, ses intérêts, ses faiblesses ;
le candidat cherche à cerner le poste,
l’entreprise, ses avantages et ses inconvénients
1. Avant l’entrevue : (a) se préparer sur le plan
intellectuel (se renseigner sur l’entreprise, sur
son domaine d’activité, sur ses produits) et
physique (soigner son apparence, éviter les
extrêmes, avoir un CV, se reposer) ; (b) définir
ses objectifs (convaincre, séduire, accepter,
etc.) ; (c) préparer des questions et des
réponses
54. L’entrevue d’emploi
2. Au cours de l’entrevue : (a) faire une
présentation efficace de soi (donner une
impression favorable dès le départ ; respecter
l’heure ; connaître les détails sur le poste et le
recruteur ; éviter d’être très désinvolte ou très
cérémonieux ) ; (b) démontrer ses aptitudes à
une communication efficace (confiance,
expressivité, égalité, attitude positive, etc.) ;
(C) connaître ses droits (questions
discriminatoires : répondre à moitié : « langue
parlée à la maison ? Plusieurs » ; signifier son
intention de ne pas répondre, etc.)
55. Communication et décision
La communication est vitale dans l’entreprise car
l’information est la matière première de la
décision.
Elle est utile à différents niveaux :
1. Elle contribue à une meilleure intégration des
individus dans l’organisation
2. Elle facilite la coordination entre les services,
éclaire la prise de décision et assure l’adhésion
des salariés.
3. Elle est un moyen d’adaptation de l’entreprise
à son environnement.
56. Information économique et sociale
La mise en place d’un système d’information
socio-économique est indispensable
La formalisation de ce système est réalisée dans le
cadre de l’audit social.
L’audit social est un moyen de communication qui
vise à donner une opinion professionnelle et
indépendante sur la gestion sociale de l’entreprise
et à mettre en lumière les écarts par rapport aux
normes.
L’audit est considéré comme une démarche de
communication car il a un contenu informationnel
important et implique une rétroaction et un
échange entre les acteurs
57. La communication interne
La communication interne est un ensemble de
principes d’action et de pratiques visant à
donner un sens pour favoriser l’appropriation, à
légitimer pour favoriser la cohésion et à inciter
chacun à échanger pour favoriser le travail en
commun
La communication interne permet de renforcer
l’identité organisationnelle et d’améliorer
l’implication des salariés (implication affective,
implication normative et implication calculée de
continuance)
58. Le cadre de la communication dans
l’entreprise
Une politique de communication dans l’entreprise est
essentiellement la mise en place d’une pratique de
la circulation des informations.
Deux écueils sont à éviter quelle que soit la politique de
communication :
1. La surinformation : l’abondance de l’information
nuit à sa pertinence et rend difficile la
compréhension
2. La sousinformation : la pénurie d’information
pénalise le fonctionnement et favorise les rumeurs
La communication organisationnelle est
l’échange d’informations par l’intermédiaire
de réseaux en vue de déclencher l’action
59. Le système d’information d’une entreprise
L’établissement d’une communication nécessite 5
éléments :
1. Une source à l’origine de l’émission du message
2. Un système de codage qui le met sous forme
homogène
3. Une voie de transmission par laquelle le message
chemine
4. Un destinataire qui reçoit le message
5. Une voie de rétroaction (feedback) par laquelle la
réponse est donnée.
Les bruits et parasites sont nombreux : voie
hiérarchique très longue, conflits et tensions,
rétention d’information en vue d’en tirer
pouvoir
60. Loi d’entropie dans la circulation de
l’information
10
7
1
100
Ce qu’on dit
Ce qu’on veut dire
Ce qu’il entend
Ce qu’il écoute
Ce qu’il comprend
Ce qu’il retient
Ce qu’il répète
90
70 80
60
50
40
30
2
0
2
3
4
5
6
61. Les rôles de la communication interne
La politique de communication joue plusieurs rôles
dans l’entreprise :
1. Elle assure une certaine paix sociale en clarifiant
les objectifs et en justifiant l’action
2. Elle correspond à un droit des salariés et un
devoir de l’employeur
3. Elle est un moyen pour favoriser l’adhésion,
l’implication et la responsabilisation
4. Elle est un outil de changement : accepter et
comprendre les nouveaux objectifs et les actions
62. Les rôles de la communication interne (2)
La politique de communication joue plusieurs rôles
dans l’entreprise :
5. Elle assure une gestion de l’image interne et de
l’identité : création d’évènements, compagnes de
dynamisation
6. Elle appuie la stratégie de l’entreprise en clarifiant
les objectifs et les démarches
7. Elle est un support à la transmission de
l’information fonctionnelle
8. Elle est un outil d’évaluation en assurant un état
de veille
63. Les objectifs de la communication interne
La politique de communication est un
investissement dont les objectifs sont :
1. Limitation des dysfonctionnements sociaux
et amélioration de la performance
2. Amélioration de l’intégration des salariés :
adhésion aux valeurs et implication au
travail
3. Amélioration du climat social : confiance,
coopération, gestion des conflits
64. Conditions de réussite d’une politique de
communication
L’information est à la fois une source de
pouvoir et un instrument de l’exercice de
pouvoir => Ceci explique les réticences à
l’égard de la communication dans les
entreprises et les risques d’échec de ses
politiques. Les conditions de succès d’une
politique de communication sont donc :
1. La volonté de la DG de mettre en place
une réelle politique de communication :
objectifs précis et participation active
65. Conditions de réussite d’une politique de
communication (2)
2. L’implication de l’encadrement : avant de
multiplier les moyens de communication, il faut faire
comprendre à l’encadrement que l’autorité ne
s’attribue pas : il faut savoir écouter, informer et
favoriser l’adhésion des collaborateurs
3. La formation à la communication : l’échange
d’information n’est pas naturel, la rétention et le refus
de l’information sont faciles. Les techniques
d’élaboration et de circulation de l’information ne sont
pas innées : il faut apprendre les techniques de
conception et de transmission des messages et
l’usage des médias
66. Conditions de réussite d’une politique de
communication (3)
4. La mise en place d’un pilotage du
système d’information : Il s’agit de
contrôler la quantité d’information afin
d’éviter la surinformation (tableaux
d’affichage surchargés de feuilles et de
punaises) et la sousinformation (bruits de
couloir, rumeurs et inquiétudes à grande
vitesse)
5. Le suivi et la vérification de l’impact :
Une politique de communication change et
s’adapte aux temps de crise et de succès
67. La fausse communication
Discours
faussement décisif
(Révélation des
dysfonctionnements)
Discrédit des
managers
(Perte de confiance)
Démotivation des
acteurs
(Inapplication)
Inflation du discours
(Langue de bois, directives, ordres,
décrets)
68. Les formes de communication
La communication a recours à plusieurs moyens
oraux, écrits et audiovisuels qui favorisent :
1. La communication descendante : La source
est la DG et le destinataire est le personnel
2. La communication ascendante : Le personnel
transmet des informations vers la DG
3. La communication latérale : Les échanges se
font entre les individus au même niveau
hiérarchique
4. La communication multi – sens :
L’organisation elle-même est conçue comme un
système de communication
69. Les formes de communication (2)
La communication peut être distinguée selon le
niveau de formalisation :
1. La communication formelle : c’est l’ensemble
des opérations formalisées de transmission
d’informations relatives au travail et aux
obligations organisationnelles
2. La communication informelle : c’est
l’ensemble de relations, des échanges hors travail,
voire la rumeur et la propagande (du type
patronal ou syndical)
La communication informelle échappe aux
gestionnaires
70. Les circuits de la communication
La mise au point d’un système permanent, ouvert et
rapide de circulation de l’information assure la
coordination et la coopération. Selon Aoki, pour
assurer rapidité et souplesse, il faut favoriser :
1. Le décloisonnement : assurer un travail par
projet, en équipe et échanger en temps réel
2. La décentralisation : rechercher un équilibre
de coordination entre le centre et la périphérie
3. La déhiérarchisation : créer des structures
plus plates et réduire le nombre d’échelons
71. Les circuits de la communication
Pour maîtriser les rumeurs, il faut multiplier et veiller à la
cohérence des circuits d’information :
1. Le circuit hiérarchique : la ligne hiérarchique permet
de faire circuler l’information par des moyens écrits et
oraux, elle est importante pour mobiliser, convaincre et
stimuler : son efficacité est inégale en fonction de la
disponibilité de la hiérarchie et de sa préparation
(acceptation de céder le pouvoir, personnalité, formation,
DG valeur d’exemple)
2. Le circuit des instances représentatives : régi par la
loi, ce circuit intègre les comités d’entreprise (CE) et les
délégués syndicaux qui ont une fonction d’information et
de concertation. Le champ d’information des CE engage
toute question touchant à la marche de l’entreprise. Ce
circuit bénéficie généralement de la confiance des
salariés
72. Moyens de Communication écrits
Descendant :
(journal, notes,
compte rendu,
bulletin)
Ascendant :
enquête
d’opinions,
suggestions, boîte
à idées)
Ne favorisent pas
l’écoute (excep :
enquête, boîte à
idées et question)
Rapides
Assez souples
Adaptés à toutes
les populations
- Compte rendu de
réunion ;
-Notes d’information
- Lettre au personnel
-Journal d’entreprise
-Bulletin spécialisé
-Boîte à idées
-Enquête d’opinion
-Tract
-Questions à la
direction
Moyens écrits
Sens et forme
Avantages
Exemples
Moyens
73. Moyens de Communication oraux
Descendant
/Ascendant :
(entretiens,
réunions,
négociations)
Latéral :
(commission,
groupes d’étude)
Tous sens :
(rencontre entre
personnel)
Favorisent
l’écoute (excep :
conférence)
Rapides
Assez lourds à
mettre en œuvre
Adaptés à
certaines
populations
- Entretiens
individuels ;
- Réunions
d’information
- Conférence au
personnel
-Commissions et
groupes d’étude
- Déjeuners
d’entreprise
-Rencontre entre
personnel
-Négociations
Moyens oraux
Sens et forme
Avantages
Exemples
Moyens
74. Moyens de Communication audiovisuels
Descendant
Ne favorisent pas
l’écoute (excep :
Répondeur)
Rapides
Assez lourds à
mettre en œuvre
Adaptés à toutes
les populations
-Affichage ;
- Montage
audiovisuels
- Journal vidéo
- Journal téléphoné
- Film d’entretien
- Répondeur
téléphonique
Moyens
audiovisuels
Sens et forme
Avantages
Exemples
Moyens
75. Moyens de communication (TIC)
Internet : Réseau global des
réseaux informatiques
Intranet : Réseau privé
d’Internet dans une entreprise
utilisant des techniques
(firewalls) pour bloquer l’accès
des externes à des informations
confidentielles
Extranet : Une extension de
l’intranet qui connecte les
employés avec les clients,
fournisseurs, banquiers et
autres partenaires stratégiques
Communication
mixte
Moyens très
rapides
Moyens souples
Risques
d’isolement en
l’absence de toute
communication en
face à face
76. Dix conseils pour une réunion efficace
1) S’interroger sur la finalité : la réunion est-elle
utile, ma présence est-elle indispensable ?
2) Les participants connaissent-ils l’objectif ?
3) L’ordre du jour a-t-il été communiqué à chacun
?
4) Les participants ont-ils eu le temps de
préparer la réunion ?
5) La salle est-elle adaptée ?
6) L’animateur et le responsable du compte-
rendu ont-ils été désignés ?
7) L’horaire est-il correctement maîtrisé ? (début,
fin, timing)
8) Le rôle d’expression de chacun a-t-il pu être
formulé ?
9) Les décisions majeures peuvent-elles être
synthétisées ?
10) Le compte rendu peut-il être rapidement
diffusé aux participants ?
77. La communication interpersonnelle dans
l’entreprise
Grâce à l’école des relations humaines, la communication
interpersonnelle a acquis une certaine légitimité au sein
de l’entreprise où elle est liée à :
• La recherche de la motivation : Au-delà de la seule
gratification financière, la communication est utilisée au
service du management participatif, du coaching, de
l’évaluation (360°, bilan de compétences)
• Les relations entre les employés et leur encadrement : la
communication favorise l’échange entre les leaders et les
membres (LMX : leader-member exchange)
• Les relations dans les groupes : les échanges au sein des
équipes de travail favorisent la coopération et les
techniques de résolution de problèmes.
78. La communication au service du pilotage
social
Le système d’information est essentiel pour le pilotage social des
RH (le pilotage au jour le jour est impossible : un minimum de
2 mois pour une embauche, un an pour une formation
spécialisée, 5 ans pour changer de métier). Le système
d’information social permet de :
1. Assigner des objectifs : formaliser et présenter les objectifs
sociaux et économiques
2. Ajuster la route suivie compte tenu des changements :
fournir et quantifier les données sur l’environnement et
élaborer des indicateurs périodiques
3. Apprécier et étudier les écarts : calculer les écarts et
déterminer les causes des écarts et les responsabilités
79. Les caractéristiques de l’information sociale
L’information sociale est difficilement chiffrée, ce qui rend sa
saisie difficile. Il importe de distinguer trois niveaux de mesure
dans le champ social :
1. Le mesurable : Les données sont exprimées en monnaie,
ratios, temps (salaires, productivité, absentéisme)
2. Le quantifiable : Les indicateurs sont partiels et hétérogènes
(tableaux de bord sociaux : conditions de travail, taux
d’accident, formation)
3. L’appréciable : Il n’existe pas de présentation formalisée sur
le climat social, la culture, la satisfaction des salariés
80. Les tableaux de bord sociaux
Les tableaux de bord sociaux sont un ensemble d’instruments mis
à la disposition des responsables rassemblant et présentant
l’information en vue de favoriser la prise de décision sociale :
1. Effectifs RH : Effectif, pyramide des âges, état des
compétences, projections, gestion prévisionnelle
2. Formation, performances et compétences : Plans de
formation, indicateurs de productivité, suivi
3. Rémunérations et coûts sociaux : Paie, salaire moyen,
évolution de la masse salariale, structure des rémunérations,
plan d’intéressement
4. Climat et dysfonctionnements : Turnover, absentéisme,
accidents, conflits, enquêtes de climat, coûts des
dysfonctionnements