Techniques de communication
et prise de parole
Abderrazaq MIHAMOU
mihamou@groupe-eclisse.com
Expert en TIC & Organisation
Coach professionnel Certifié
Consultant senior UNESCO & UE
Programme 1/2
• Se Présenter (Technique de l’images qui inspire) 1er Atelier,
• Nos attentes
• Comment la communication a évolué dans le temps,
• Communiquer c’est quoi au juste?
• Les composantes de la communication?
• Les types de communication
• Les situations pour Communiquer 5W+H
Programme (2/2)
• Techniques de prise de parole selon les publics
• Atelier 2 : présentation par l’effet miroir
• La Posture du communicateur
• Transmettre des informations,
• Les différentes approches théoriques de la communication
• Technique des quatre « 20 »
• Exposer et défendre un point de vue,
• Confronter des opinions divergentes,
• Les erreurs à éviter
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« On ne peut pas ne pas communiquer… »
Mais……
(Ecole de Palo Alto/ Californie)
La communication : définition
Communiquer, c’est rendre commun
Verbe issu du latin communicare « mettre en commun, être
en contact avec »
Au 14ème siècle, ce terme signifie « participer à »
Son sens évolue à la fin du 16ème siècle vers l’idée de
transmission.
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Comment la communication a évolué dans
le temps?
• L'histoire de la communication est aussi ancienne que l'histoire
de l'humanité. Depuis les origines, l'homme a eu besoin de
communiquer.
• Que ce soit à l'aide de signaux visuels ou de signaux sonores,
l'homme a toujours tenté de vaincre les distances et de mettre en
place une transmission rapide de l'information
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Télégraphe optique
• C'est sous la Révolution française que naît le premier réseau
de communication
Naissance du le télégraphe optique
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Télégraphe évolué & téléphone
• Viendront ensuite les systèmes électriques tels que:
le Morse
Le téléphone
La radio
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La numérisation des informations et la naissance des premiers
ordinateurs à la fin des années 50; Les satellites; Le web
Communiquer c’est quoi au juste?
• La communication est l’action qui permet d’établir une relation entre
des personnes, entre des objets et entre des personnes et des objets.
L’émetteur
• Source du message
• Individu isolé, structure ou machine
• Intentionné : motivé, consciemment ou pas à dispenser un message
• Stimulé par une idée, une pensée à émettre
• Capable de transmettre un message en le codant
• Soumis à un phénomène de distorsion
Le récepteur
• Destinataire : individu, groupe, institution ou machine
• Pas toujours récepteur intentionnel
• Décodeur du message émis par l’émetteur
• Percepteur des idées émises
• Sujet à un phénomène de distorsion lors du décodage
(phénomène multiplié par le nombre de récepteurs)
Le feed-back ou rétroaction
Lorsque le message a atteint le récepteur, celui- ci reçoit en
fonction de sa personnalité, de sa perception positive ou
négative du message, de son comportement.
Cet impact du message l’incite à répondre à l’émetteur.
Le récepteur devient à son tour un émetteur qui renvoie un
message relié à celui qu’il vient de recevoir.
Le canal : un médium
Le canal est un moyen qui permet à l’émetteur de porter son
message à travers l’espace et le temps.
Le son, la voix, les ondes, la télédistribution, le téléphone… sont
des canaux, des moyens de mise en communication.
Les mass-média qui s’adressent à un ensemble de récepteurs
sont des moyens de diffusion collective de messages provenant
d’un ou plusieurs émetteurs.
Le message
• Élément du processus de
communication
• Composé de signes communs à
l’émetteur et au récepteur
• Codé au moment où il est émis, décodé
quand reçu
• Relié à la motivation de l’émetteur, sujet
à distorsion
• Véhicule de la pensée de l’émetteur
• Constitué d’unités d’information
• Peut être conservé sur un support
Le codage et le décodage
L’émetteur, pour faire comprendre son message, isole un certain nombre
de signes. Pour les agencer en termes cohérents, il utilise un guide.
Celui-ci est également agencé selon un code.
L’émetteur n’utilise qu’une partie d’un ensemble commun.
Le canal impose souvent des contraintes de codage.
Les signes et le langage doivent être communs à l’émetteur et au
récepteur.
Des distorsions surviennent pourtant souvent au niveau du décodage.
Registres et fonctions du langage
3 registres du
langage
6 fonctions du
langage
•Familier
•Courant
•Soutenu
•Expressive
•Informative
•Injonctive
•Poétique
•Métalinguistique
Les Perceptions
• Nous filtrons inconsciemment
les informations
• Ce qui peut transformer le sens
du message
• Les mots peuvent donc avoir des
connotations différentes
Batterie
Cuisine
Voiture
Jazz
Canon
Pile
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La perception de la réalité
• Cet exercice permet de constater que, sur un fait objectif, nous ne voyons pas
tous la même chose.
• On peut donc en déduire qu’il peut être difficile de communiquer avec une
personne qui ne voit pas, en toute bonne foi, la même chose que nous.
• On peut alors essayer d’expliquer la ou les raisons de cette divergence : la
culture, l’éducation la personnalité, l’âge, le groupe de travail, de loisir,
l’expérience, la classe sociale…
• En fait, tout ce qui constitue notre système de référence.
Des filtres à tous les niveaux
Canal
Message
E/R E/R
Variables
psychologiques
Sociales,
cognitives
Bruits
Code
commun
De 55 à 65% de l’information est non verbale : attitudes, gestes…
De 30% à 40% de l’information est dans la structure du langage: forme,
intonation…
5% à 10% de l’information est dans le contenu : ce qu’on croit avoir dit…
Variables
psychologiques
Sociales,
cognitives
L’entonnoir des communications
Tout ce que je sais dire 100%
Ce que je voudrais dire
Ce que je dis
Ce qu’il entend
Ce qu’il écoute
Ce qu’il comprend
Ce qu’il accepte
Ce qu’il retient 10%
L’écoute active
• Les faits: ce qui a été vu ou entendu et peut être vérifié
• L’opinion : ce qui a été pensé, réfléchi, jugé
• L’émotion : ce qui a été ressenti et éprouvé
L’écoute active permet de se centrer sur la personne
et sur 3 types d’informations :
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Comment écouter?
L’écoute active fait appel à certaines caractéristiques:
Elle permet de créer et maintenir le contact entre les interlocuteurs, ce qui est favorisé par:
un contact visuel
une posture ouverte et rassurante
des expressions faciales manifestant intérêt et acceptation de l’autre
des gestes d’encouragement: hocher la tête, approuver verbalement…
Elle permet d’accroître et d’enrichir la communication entre les interlocuteurs. Les comportements suivants en sont
de bons exemples:
l’utilisation de questions ouvertes;
le recours au silence pour permettre à la communication de <<respirer>> et à l’interlocuteur de réfléchir avant
de poursuivre son idée;
l’expression de commentaires qui reconnaissent les sentiments et les idées de l’interlocuteur.
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OBSTACLES À LA COMMUNICATION
émotions
préjugés
présomption
perception
langage gestuel
langage verbal
intonation
10 Conseils 10نصائح
1. Pour bien écouter, commencez par donner du temps à votre interlocuteur
2. Regardez la personne dans les yeux
3. Ne parlez pas trop, n’anticipez pas la pensée de votre interlocuteur, ne
l’interrompez pas
4. Mettez-vous dans la peau de votre interlocuteur
5. Posez des questions pour manifester votre intérêt et montrer que vous avez
compris
6. Prenez des notes
7. Ecoutez les idées et non pas les mots
8. Ecoutez pour comprendre et non pas pour évaluer. Abstenez-vous de tirer des
conclusions hâtives
9. Montrez votre intérêt par des interjections
10. Réagissez aux idées et non à la personne
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20 ERREURS D’ÉCOUTE
Il y a beaucoup plus de façons de ne pas écouter que d’écouter. Il arrive souvent que l’une ou
plusieurs de ces situations se produisent.
chercher une manière de sortir de la conversation
chercher de façon exagérée à être une personne polie
essayer à tout prix de trouver des faiblesses dans les arguments de l’autre personne pour
refuser d’écouter
se former un jugement à priori sur les gens
réfléchir uniquement à ses prochains arguments dans une conversation
chercher à prévenir ou éviter le rejet
chercher à induire l’autre personne en erreur
chercher à sauver du temps en attendant de réagir
regarder le paysage ou sa montre
apaiser la personne qui s’exprime
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20 ERREURS D’ÉCOUTE… suite
réfléchir aux avis que l’on va donner
rêvasser et dériver
n’écouter que ce qui nous concerne
prétendre que l’on sait ce que l’autre pense
contrôler ou changer de sujet sans arrêt
réfuter, argumenter ou débattre avec son interlocuteur
continuellement ramener ses préoccupations dans la discussion
poser des questions sans arrêt
apporter des solutions prématurément
.
Les type de communication
La communication verbale
La communication non verbale
La communication interpersonnelle
La communication intrapersonnelle
La communication de groupe
La communication médiatisée (point à point/de masse)
La communication de masse .
La communication verbale
• La communication verbale est un mode
de communication utilisant le verbe. Elle ne
nécessite pas forcément l'emploi de la voix,
par exemple l'usage du makaton ou de
la langue des signes sont des formes de
communication verbale.
La communication non verbale
• La communication non verbale : silences,
gestes, postures, expressions faciales, ton
de la voix, rythme de l’élocution,
vêtements… complètent le message
auditif.
• Elle exprime les émotions, les sentiments,
les valeurs.
• Cette communication renforce et
crédibilise le message verbal lorsqu’elle est
adaptée, mais peut décrédibiliser ce même
message si elle est inadaptée.
La communication interpersonnelle
• La communication interpersonnelle
regroupe les interactions entre êtres
humains qui permettent d’échanger
des informations, des idées et des
émotions.
La communication intra-personnelle
• Communication d’un individu avec
lui-même. cette communication au
cours de laquelle un individu perçoit,
interprète, comprend, critique, crée
des significations, retient…
• les membres d’un groupe
communiquent, de nombreuses
difficultés de compréhension
peuvent apparaître entre eux.
• Elles ont de multiples sources :
un malentendu, un quiproquo,
des ambiguïtés dues à un
langage imprécis, une écoute
insuffisante, des émotions
envahissantes…On parle alors
d’un dialogue de sourds.
La communication de groupe
La communication médiatisée (point à point/de masse)
• toute forme de communication qui use
d'un média (support technologique) au
sens du langage ordinaire (CMO
forme particulière : Communication
Médiatisée par Ordinateur)
• toute forme d'énonciation qui se
déroule dans le cadre d'un dispositif et
selon son économie propre
La communication de masse .
• la communication de masse peut être définie
comme la « diffusion quantitativement
importante de contenus semblables à des
individus ou à des groupes nombreux et
hétérogènes de la société, à l’aide de
techniques de diffusion collective ».
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Le modèle de Lasswell
• Ce modèle conçoit la communication comme étant un processus
d’influence et de persuasion, très proche de la publicité
• Il dépasse la simple transmission du message (même s'il y reste
centré) et envisage notamment les notions d'étapes de
communication, la capacité de pluralité des émetteurs et des
récepteurs et de finalité d'une communication (ses enjeux)
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Le modèle de Lasswell
Qui ? Emetteur
dit Quoi ? Message
par Quels moyens ? Canal
à Qui ? Récepteur
avec Quels effets ? Sens
و متى ماذا فعل منألماذا؟ و ين
Les situations pour Communiquer
who, what, when, where, why + How
(5W + H)
+H
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2. Les enjeux de la Communication
• Nous ne communiquons pas seulement pour transmettre ou
recevoir des informations, mais aussi parce que nous sommes
poussés par certains motifs, désireux d’atteindre certains buts et,
plus largement, pour maîtriser certains enjeux psychologiques
• Il existe 5 types d’enjeux qui ont été repris par différents auteurs
dont (MUCCHIELLI et LIPIANSKY)
50
Les enjeux de la Communication
Les enjeux informatifs :
transmettre une information, un message
51
Les enjeux identitaires :
Pour parler, il faut avoir une identité
Toute communication définit l’identité de l’émetteur
L’identité du locuteur va se manifester dans la phraséologie
utilisée, dans l’usage d’un code particulier
L’identité est aussi un enjeu, la personne qui communique va
mettre en danger son identité pour produire chez l’autre une
certaine image
52
Les enjeux territoriaux :
L’enjeu est de préserver un espace intime pour ne pas se mettre en danger
dans la communication
Ces enjeux vont se mettre en place à la fois dans l’espace physique et
psychique
53
Les enjeux de la Communication
Les enjeux de l’espace psychique font référence aux aspects d’intimité, aux
éléments personnels, privés, aux limites où on accepte l’autre dans son espace
54
Les enjeux relationnels :
Il y a « enjeu » d’entrer en relation, d’avoir des contacts, d’œuvrer
à avoir des contacts satisfaisants par rapport à:
• son objectif,
• en fonction de la situation de l’individu,
• du moment (besoin de gratification, de protection…).
55
Ces enjeux reposent sur des questions d’identité et de frontières
• Les rituels d’interaction
• Comment rentrer en communication avec l’autre ?
L’ouverture comporte le risque d’intrusion, de non-réponse, de non-maîtrise du
déroulement de l’interaction qui, une fois engagée, échappe pour une part à
l’emprise de chaque protagoniste
Par des rituels d’interaction également. La fermeture peut faire résonance avec
l’abandon et il faut rassurer l’interlocuteur sur le fait qu’il n’en est rien
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Les enjeux conatifs
• Ces enjeux représentant la possibilité d’influencer l’autre dans toute
communication, l’émetteur cherche à influencer l’autre, le convaincre
sur une opinion, sur un comportement, à le faire changer d’avis
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Ces enjeux peuvent prendre deux voies :
la séduction : qui recherche un rapport de complicité, d’attirance, de
sympathie en mettant en avant les aspects relationnels
le pouvoir : qui instaure un rapport de force entre les interlocuteurs (autorité,
sanctions, menaces…)
Il existe des circonstances où la persuasion sera admise et des circonstances
où elle ne le sera pas
Ces enjeux sont aussi un processus dynamique, ils interagissent les uns par
rapport aux autres.
• Se mettre en binôme sans choix de partenaire 5 mn,
• Se présenter mutuellement et présenter son activité quotidienne au sein du
poste occupé 10 mn,
• Chacun doit présenter son partenaire en 1 mn avec (Prise de vue),
• Contrat déontologique : Les vidéos restent la propriété de chacun d’entre
vous, aucune vidéo n’est remise à une personne tierce, aucune vidéo n’est
utiliser pour un autre usage à part cette formation.
Atelier 2 : présentation par l’effet miroir
La prise de parole en public
Objectifs
• Transmettre des informations,
• Exposer et défendre un point de vue,
• Confronter des opinions divergentes,
• etc…
La prise de parole en public
Types de Public
• En s'adressant à un public, quel qu'il soit, l'orateur
assume une responsabilité vis-à-vis de ceux ou celui
qui l'écoute(nt).
• L'orateur se doit de contenter son auditoire non
seulement par le contenu du message, mais par la
qualité de sa prestation.
Sommaire
• Les différentes approches théoriques en communication,
• La réalisation d’une communication : de la préparation au
déroulement,
• Les techniques de communication,
• La participation du public : les techniques,
• Les erreurs à éviter.
Les différentes approches théoriques en
communication
• L’Analyse transactionnelle (AT)
• La Programmation Neuro-Linguistique (P.N.L.)
• L’école Palo-Alto (approche constructiviste et étude des interactions entre humains)
• L’attitude de Porter (langage corporel et émotionnel)
• La théorie de Jakobson (se limitant aux fonctions émotive (expressive), conative (agir
sur sois) et référentielle)
• La pyramide de Maslow (classification hiérarchique des besoins humains)
• La méthode Gordon (meilleure communication en famille)
L’analyse transactionnelle (1/2)
• L'Analyse Transactionnelle a été développée par Éric Berne,
psychiatre et psychanalyste américain, dans les années 60.
• Elle permet d'analyser les évolutions de la personnalité
et les modes de communication de la personne et des
personnes en interaction à deux ou en groupe.
• Le principe de base de l'Analyse transactionnelle est qu'il existe
en chacun de nous 3 états différents du "moi" qui peuvent
simultanément nous faire agir.
L’analyse transactionnelle (2/2)
Les 3 états du moi
• L’état Parent : correspond à nos normes sociales et à nos
schémas de comportement. Subdivision :
Parent critique (impose, juge, critique, dirige, dévalorise) /Parent bienveillant
(aide, prend en charge, protège, facilite)
• L’état Adulte : correspond à un équilibre entre les « pulsions »
de l’état enfant et les « normes » de l’état parent. Il analyse,
réfléchit, évalue…
• L’état Enfant : correspond à nos capacités intuitives et à notre
spontanéité. Subdivisions :
• L’enfant adapté soumis qui s’adapte et/ou se dévalorise,
• L’enfant adapté rebelle qui contredit et se révolte,
• L’enfant libre qui exprime spontanément ses envies, ses émotions.
Les transactions : lorsque une personne s'adresse à une autre
personne elle utilise les 3 états du moi (Parent - Adulte - Enfant)
pour communiquer avec elle de manière consciente ou
inconsciente.
La Programmation Neuro-Linguistique
PNL
• Mise au point par une équipe de chercheurs américains dans les
années 70.
• « Programmation » : nous sommes programmés avec des séquences
qui se reproduisent et régissent nos modes de fonctionnement.
• « Neuro » : modes de perception sensorielle (5 sens)
• « Linguistique » : utilisation de nos 5 sens dans le langage.
• Les outils de la PNL permettent d’établir une meilleure
communication en comprenant notre propre mode de fonctionnement
et celui de notre interlocuteur.
La réalisation d’une communication :
étape par étape
1. La préparation
• Matérielle
• Personnelle
• Substantielle
2. Le déroulement
• Communication (verbale – non verbale – visuelle)
Réalisation :
1. Préparation Matérielle
• Connaître l’environnement matériel (configuration de la salle, etc.),
• Préparer l’équipement nécessaire,
• S’assurer de son bon fonctionnement et prévoir des solutions
alternatives,
• Préparer les documents visuels et s’assurer qu’ils soient lisibles.
Réalisation :
2. Préparation Personnelle
• Physique : être en forme
• Mentale :
• Savoir pourquoi, pour qui, comment…
• Concentration…
Réalisation :
3. Préparation Substantielle
• Définir le contenu
• Anticiper le temps nécessaire de préparation (planifier)
• Connaître et anticiper les questions fondamentales
• Travailler la structure de la présentation (plan de la
présentation, gestion des passages de paroles, etc.)
Elaborer un véritable scénario
• S’entraîner à la communication (répétitions) et se chronométrer.
• Eviter les exposés « improvisés »
Déroulement
• Introduction
• Quelques conseils (les quatre 20)
Les techniques de communication
Communication verbale
Communication non-verbale
Communication visuelle
Déroulement : « les quatre 20 »
• 20 secondes de salutations
• 20 gestes - maîtriser sa gestuelle
• 20 mots - utiliser un langage efficace : un langage simple (phrases
courtes, pas plus de 20 mots, avec sujet, verbe, complément).
• 20 cm de visage (regarder l’assistance)
Les techniques de communication verbale
(1/5)
Outils : La respiration, la voix, le phrasé
1. La respiration : Elle détermine la bonne émission de la voix.
Elle permet la détente musculaire et nerveuse.
2. La voix :
Le timbre : Selon les individus, le timbre de voix sera très différent. Au-delà du
timbre, la voix se caractérise aussi par :
• 1/ L'intensité : C'est le niveau sonore de la voix. Il faut adapter ce niveau à la
taille de l'espace, à la disposition du public, et au nombre de personnes présentes.
• 2/ L'intonation : C'est le mouvement mélodique de la voix, caractérisé par
des variations de hauteur. Il est nécessaire de varier ses intonations afin de capter
l'attention de l'auditoire.
• 3/ Le débit : C'est le nombre de mots à la minute. Attention, la plupart des
orateurs parlent trop vite. Pour éviter cela :
• Il faut respirer entre les phrases, faire des pauses pour reprendre votre souffle, …
• ... et laisser le public respirer lui aussi.
• Attention, le trac provoque souvent une accélération du débit, il faut être vigilant sur ce
point.
Les techniques de communication verbale
(2/5)
3. Le phrasé :
La diction : C'est la prononciation correcte des consonnes, des syllabes et des
diphtongues. Chaque phrase doit exister du début à la fin.
Le rythme : Les changements de rythme donnent à la prise de parole sa
musicalité et évitent la monotonie. Il faut varier les rythmes pour donner de la
vie à sa prestation.
Plusieurs leviers existent pour influer sur le rythme :
1/ La ponctuation : La ponctuation du langage parlé n'a rien à voir avec la
ponctuation de l'écrit. Vous pouvez vous arrêter où vous voulez dans une
phrase. Cela permet de renforcer l'écoute et de donner du poids à certains
mots ou à certaines idées. Prendre du temps avant un mot, après un mot, ou
avant et après un mot, permet de lui donner plus de force.
Les techniques de communication verbale
(3/5)
3. Le phrasé (suite) :
2/ La modulation : Le ton de la voix varie en prenant appui sur certaines syllabes
et sur certains mots.
3/ L'utilisation du silence : Il souligne les changements de rythmes. Il permet à
vous, comme au public, de respirer. Il vous permet de regarder l'auditoire et de
vous appuyer sur lui, ce qui à pour effet de renforcer encore votre impact. Le
silence paraît toujours plus long à l'orateur qu'à celui qui l'écoute. Prenez votre
temps.
La répétition
Voilà encore un moyen de renforcer l'impact d'un mot ou d'une phrase.
Répéter un mot, ou un bloc de mots, c'est le mettre en avant, pour le souligner.
La répétition met en évidence l'importance de ce qu'il représente, c'est un moyen de
préciser votre intention. De plus, la répétition favorise la mémorisation.
Les techniques de communication verbale
(4/5)
La gestion du passage de parole
• Il doit être organisé : éviter les blancs, faire des transitions,
• Le passage de parole peut être un moyen pour dynamiser la
communication (fréquence),
• Son organisation témoigne de la cohérence de la communication de
groupe.
Les techniques de communication verbale
(5/5)
Communication non verbale
Il y a quatre postures physiques qui génèrent des attitudes
différentes et qui peuvent marquer l'auditoire. Elles se
décomposent en deux familles:
• Rapport à la verticalité :
- L'extension : attitude de domination ou de quant-à-soi.
- La contraction : attitude de soumission
L'idéal est d'être dans sa verticalité, ni en extension, ni contracté,
tiré vers le haut, le buste en ouverture.
• Rapport au mouvement :
- Vers l'avant : attitude de partage et d'ouverture aux autres.
- Vers l'arrière : attitude de fuite et de crainte.
À vous de choisir !
La communication orale : savoir, savoir-faire,
savoir-être
• La maîtrise des situations de communication dépend tout
autant de la maîtrise de ses savoirs, d’un savoir-faire
(technique), que d'un «savoir-être» (aisance et confiance
en soi).
• La maîtrise de son corps, de sa voix, de ses gestes et des
postures permet de trouver des appuis et de surmonter
un éventuel trac .
La participation du public
• S’adapter au type de public,
• Savoir susciter des débats, des questions
• Poser des questions à l’auditoire, le rendre « acteur » de sa
communication,
• Bien gérer la présentation en équipe.
Erreurs à éviter,
• Le manque de préparation,
• La surcharge d’effets,
• La lecture des notes,
• L’illisibilité des documents présentés (photocopie, écriture, couleurs utilisées),
• Les fautes d’orthographe,
• Le langage d’initié,
• Les anglicismes,
• Les notes d’humour inadaptées.