2. Biographie
• Geneviève Lefebvre est une scénariste,
réalisatrice et auteure française, née en 1948 à
Lens.
• Geneviève Lefebvre a écrit, produit et réalisé un
premier long métrage sorti en 1987 dans le
circuit Gaumont : Le Jupon rouge. Ce film a été
sélectionné dans une vingtaine de festivals à
travers le monde, dont la section Perspectives
du cinéma français au Festival de Cannes 1987.
• Elle a travaillé comme directrice de production
et surtout comme scénariste pour la télévision.
• Après avoir obtenu un diplôme universitaire en
[2004], elle devient médiatrice, chargée de
cours en faculté (Institut catholique de Paris-
IFOMENE et Paris Dauphine3.
• Geneviève Lefebvre est aussi l'auteure, avec
Marthe Marandola, de plusieurs essais publiés
par les Éditions Jean-Claude Lattès.
6. Synopsis
Trois femmes, Bacha,
Manuela et Claude, d'age
et d'univers social tres
differents, vont etre
entrainees dans le
tourbillon romantique qui
gravite autour de l'amour,
de ses soulevements, de
ses contradictions et de
ses tourments. En toile de
fond plane le souvenir
malefique des camps
nazis dont Bacha, l'une
des heroines, porte
encore les sequelles.
8. Marie-Christine Barrault
• Après une année d'études supérieures de
Lettres, Marie-Christine Barrault entre au
Cours Simon en 1963 puis est admise au
Conservatoire d'Art Dramatique en 1964.
Jusqu'en 1968, elle se consacre
exclusivement au théâtre. Elle fait ses
premiers pas au cinéma en 1969,
lorsqu'Eric Rohmer la choisit pour jouer,
aux côtés de Jean-Louis Trintignant, le
rôle d'une petite provinciale catholique
dans Ma nuit chez Maud.
• En 1970 elle collabore à nouveau avec
Rohmer pour L'Amour l'après-midi.
L'immense succès de Cousin, cousine en
1975, lui apporte la consécration : elle est
citée à l'Oscar de la Meilleure actrice.
Après Femme entre chien et loup d'André
Delvaux (1979), elle décide alors de
donner une nouvelle impulsion à sa
carrière en s'installant aux Etats-Unis.
Woody Allen lui confie alors le rôle
d'Isobel dans Stardust Memories, qu'il a
spécialement écrit pour elle.
9. • Au cours des années 80, elle campe des rôles
dans des registres très divers sous la houlette de
cinéastes phares : une lune dans Le Soulier de
satin de Manoel de Oliveira, ou bien encore le
personnage de Madame Verdurin dans
l'adaptation d'Un amour de Swann par Volker
Schlöndorff.
• Le cinéma continue à la solliciter comme en
1994 avec Bonsoir de Jean-Pierre Mocky ou
encore La Dilettante en 1999. En 2007, elle
partage l'affiche de La Disparue de Deauville.
• Marie-Christine Barrault continue toujours de
tourner pour le cinéma français, mais
pertinemment dans des seconds-rôles de
matriarche : elle est Annie, la mère de Chiara
Mastroianni dans Non ma fille, tu n’iras pas
danser (2009) de Christophe Honoré, la mère de
famille qui décède d'un infarctus dans Le Grand
Méchant Loup (2011), la mère moralisatrice
d'Emmanuelle Devos dans La Vie domestique
(2013) ou encore la grand-mère d'une fillette en
fugue dans Je m’appelle Hmmmm…(2014).
10. Alida Valli
• Née en 1921 en Yougoslavie, Alida Valli débute
sa carrière à l'âge de 15 ans dans Les Deux
sergents. Mais ce n'est véritablement pendant la
seconde guerre mondiale que l'actrice arrive à
se faire connaître du grand public dans le rôle
titre de Manon Lescaut. Elle gagne par la suite
un prix d'interprétation à Venise pour Le
Mariage de minuit. En ces temps de guerre, les
débuts de l'actrice sont surtout marqués par ses
convictions politiques et son refus de tourner
sous la répression fasciste. Elle quitte ainsi
l'Italie pour entamer une carrière internationale.
• Son exil marque l'apogée dans la carrière
d'Alida Valli. En effet, conscients de la
renommée de l'actrice et touchés par sa
présence, les réalisateurs les plus "en vogues"
du moment se l'arrache. Elle se retrouve donc
en 1947 sous la direction de Alfred Hitchcock
dans Le Proces Paradine. Alida Valli
accompagne aussi Orson Welles dans le
mythique Le Troisième homme (1949) de Carol
Reed. L'actrice est alors mondialement connue
et fait même un petit détour en France où elle
apparaît dans Les Miracles n'ont lieu qu'une fois
(1950) de Yves Allégret.
11. • En 1954, Alida Valli fait un retour fracassant en
Italie où elle incarne le rôle de la Comtesse
Livia Sierpieri dans le flamboyant Senso de
Luchino Visconi. Elle rencontre ainsi
Michelangelo Antonioni en apparaissant dans
Le Cri en 1957, tourne sous la direction de Pier
Paolo Pasolini dans Oedipe roi (1967) puis
apparaît chez Bernardo Bertolucci dans La
Stratégie de l'araignée en 1970, réalisateur
qu'elle retrouve plus tard pour la fresque
historique 1900 et le drame intimiste La Luna.
• Virage à 180 degré pour Alida Valli. Dès le
début des années 70, l'actrice concentre
principalement sa carrière dans les films de
genre démontrant ainsi sa large palette de jeu et
sa capacité à passer du drame costumé au film
d'horreur. Sa prestance et ses apparences
austères inspirent les réalisateurs qui confient
souvent à l'actrice des rôles de baronnes et de
"grande dame" mystérieuse. Elle se retrouve
ainsi sous la direction de Mario Bava dans Lisa
et le diable en 1973, accompagne les exorcistes
de L'Antéchrist (1974), ou inquiète Jessica
Harper dans Suspiria (1976) de Dario Argento.
13. Critiques
« Trois excellentes actrices ont joué dans ce film mais il s'agit plus d'une pièce
de théâtre que de cinéma. Le Jupon Rouge n'est pas un mauvais film mais il
n'est que l'ombre de ce qu'il aurait pu être et le contraire de ce devrait être le
cinéma. L'histoire est trop sommaire pour vraiment intéresser le spectateur et
les personnages ne sont pas assez développés au cours du film pour que l'on
s'intéresse vraiment à eux... »
Allociné
14. « Récit à trois voix sur le désir, la volupté, la possession mais aussi la
destruction, sur lequel plane, comme une ombre, le souvenir maléfique des
camps nazis. Selectionné dans la section Perspectives du cinéma français au
Festival de Cannes 1987, un titre marquant du cinéma féministe et lesbien des
années 80, porté par deux grandes actrices, Alida Valli et Marie-Christine
Barrault, entourant Guillemette Grobon, jeune révélation ».
Univers ciné
15. « Evidemment, si on s'attend à une bleuette comme le sont la plupart des films
lesbiens, ici ce n'est pas le cas ! C'est un très beau film o les relations
lesbiennes sont évidentes et plus qu'affirmées car l'amour est plus que partagé
en toute intelligence et sensibilité. Et du coup, ce film met en scène ce
pourquoi le milieu homo milite, la différence dans l'indifférence. Bravo donc à
cette réalisatrice et à ces comédiennes superbes ». martine
FNAC
16. J'ai acheté ce DVD pour une amie. Elle a été totalement enchantée.
Dominique N.
FNAC