61. URFIST Lyon - 5 juin 2009 La responsabilité - Responsabilité pénale de l’éditeur blogueur (diffamation, propos racistes …) - Pour ce qu’il écrit, les commentaires, les flux d’informations.
62. URFIST Lyon - 5 juin 2009 Respect de la propriété intellectuelle - Ne pas reproduire un texte ou une image sans l’accord de son auteur. - Le fait de placer sciemment des liens vers des contenus que l’on sait illicites conduit à retenir la responsabilité du poseur de lien.
81. = Changement d’intermédiaire = Absence apparente d’intermédiaire = Crise des intermédiaires traditionnels dont nous sommes Dominique Lahary - La place de la médiathèque dans le système global de diffusion culturelle Désintermédiarisation
140. Qu’est-ce qu’une bibliothèque ? D’après : Manuel théorique et pratique d 'évaluation des bibliothèques et centres documentaires Thierry Giappiconi. Electre-Ed du Cercle de la librairie, 2001.-(Bibliothèques) p .46-48
151. Un exemple de médiation numérique http://everitoutheque.viabloga.com
152. Les contenus Thèmes mis en valeur Programme animation Programmation culturelle Thèmes Brainstorming annuel animation / médiation Tous le personnel Mise en oeuvre Les outils de médiation Pôles thématiques Les ressources Les bibliothécaires Les partenaires Un planning
163. Un exemple de médiation numérique Médiathèques du SAN du Val d’Europe
164.
165.
166. Mettre en œuvre une chaîne de mise en valeur Un besoin documentaire : ex : Apprendre les langues QUI ? Un groupe projet avec les acquéreurs concernés : langues et littérature 1. Pourquoi et pour qui ? 2. Comment ? QUAND ? Un planning déterminé par le coordinateur 3. Avec quels outils de médiation ? Bibliographie enrichie diffusée dans la médiathèque Etiquettes sur les documents Sélection de sites commentée Billet de blog Un atelier de découverte des méthodes de langue Des ressources : Quels documents à la médiathèque pour répondre à ce besoin ? Un type de contenus : des critiques de ressources pour un parcours dans les collections Un univers netvibes
167. ... grâce à une chaîne de publication numérique
168. Enrichir des objets tangibles… Etiquette collée sur la première de couverture Etiquette collée sur la 4 e de couverture
171. Circuit de validation des critiques Rédacteur de la critique Assistante médiation numérique Responsable de la médiation numérique Wiki Portail Archimed 1. Rédige la critique 2. Relecture + validation Sélection thématique Diffusion possible sur d’autres sites
212. Du club des lecteurs à l’animation de communauté
213.
214. Diaporama proposé par François Guillot , associé du groupe i&e au sein duquel il anime i&e ON , l’agence de conseil web du groupe : stratégies de communication online, veille, community management, sites et campagnes, formations
261. Merci pour votre attention! Retrouvez-nous sur http://www.bibliobsession.net http://labibapprivoisee.wordpress.com/
Notes de l'éditeur
Peuplade, site génial de mis en relation de voisins, grâce des comptes perso géolocalisés et des mini-cv. Permet de reconnecter le web et la vie de quartier (création de peuplades thématiques). A ma question de savoir si une institution comme une bibliothèque peut créer un compte, les responsables du site on dit : « pas de problèmes! »
La syndication est l’action de reproduire un contenu : on récupère un fil RSS pour l’intégrer à son site web. Le format « RSS » permet de décrire de façon synthétique le contenu d'un site web, dans un fichier au format XML, afin de permettre son exploitation par des tiers (syndication). Que permet RSS ? La syndication de contenu : RSS permet de rendre disponibles de façon automatisée les contenus de sites web afin qu'ils soient republiés sur d'autres sites. L'abonnement à des fils (ou flux) RSS : un fil RSS correspond à un fichier en langage XML, qui structure sommairement une information ou une actualité nouvellement publiée sur un site internet. Un flux RSS permet avant tout de lire les nouveautés diffusées sur un site ayant choisi d’établir un fil sur celles-ci, un peu comme le fil d’actualité d’une agence de presse, d’où le terme de fil RSS. L’utilisateur peut ensuite parcourir dans une seule application l’ensemble des nouveautés mises en ligne sur les sites qu’il veut suivre, sans avoir à se porter sur chaque site. Si les grands sites d’actualité ainsi que certaines entreprises et administrations ont adopté le RSS, ce format de syndication de contenu a surtout explosé grâce au développement des blogs. L’utilisateur peut avoir recours à des solutions très variées pour consulter les flux RSS de son choix. De l’installation d’un logiciel dédié aux flux RSS – sur son poste de travail – à un lecteur intégré dans le navigateur web ou le logiciel de messagerie, en passant par des agrégateurs de flux RSS disponibles sur des sites web, l’internaute n’a que l’embarras du choix. RSS comme moyen de syndication permet de décrire de façon synthétique le contenu d’un site web, permet son exploitation par un tiers Quand une (ou plusieurs) information est ajoutée dans ce fichier de syndication, le nouveau fichier écrase l'ancien. Le récepteur, en mettant à jour ses informations, voit apparaître le nouveau contenu, ajouté aux anciens, selon les réglages opérés.
Libworm : spécialisé dans le domaine bibliothéconomique en anglais, permet de rechercher dans plus d'un millier de fils rss bibliothécorientés (biblioblogs, sommaires de revues en SIB, etc). Il y a un classement par sujets et par type de fil rss, et un fil rss créé automatiquement pour chaque recherche, ce qui est bien pratique, on ne le dira jamais assez. Prenons le cas du journal Le Monde . Chaque fois qu'apparaît un nouvel article (du texte, donc, pourvu d'un auteur, d'un titre et éventuellement d'autres informations spécifiques), celui-ci est publié sur le site du Monde selon le format des pages Web : HTML, avec une mise en forme spécifique à ce journal (par exemple, le nom d'auteur apparaîtra en petits caractères gras en bas de page). Mais parallèlement ce nouvel article est stocké dans un document beaucoup plus structuré, ou le nom d'auteur est caractérisé comme auteur (et non comme petits caractères gras), le nom du titre comme titre, etc. Et ce document sera doté par Le Monde d'une URL. Vous, vous avez installé sur votre ordinateur un logiciel appelé "agrégateur de liens". Vous lui indiquez l'URL en question, parce que les nouveautés parues dans Le Monde vous intéressent. Vous donnez même un titre à cette URL (arbitrairement : "Journal Le Monde"). Et désormais, lorsque vous ouvrez votre "agrégateur", celui-ci va aller chercher lui-même toutes les nouvelles pages et vous les afficher sur votre ordinateur (à condition évidemment que vous soyez connecté à Internet !).
Il semble en effet que plus vous “postez” plus vous avez de chances de recevoir des liens extérieurs (Le classement de Technorati se base sur ces liens entrants). La majorité des blogs du Top100 de Technorati publient 5 billets ou plus par jour; 43% publient plus de 10 fois par jour; 64% des 5000 blogs classés après la 600 ème place publient 2 à 4 billets par jour, ce qui est déjà un sérieux engagement pour un blogger.
Agrégateur permettant une vue d’ensemble. Enquête sur les blogs; J'en retiens pour ma part une double conclusion : les blogs de bibliothèque sont : Peu utilisés comme outils de médiation numériques de la collection; Il existe un besoin énorme de formation à la publication sur le web .
Il n’ a jamais été aussi facile d’accéder à l’information, mais il n’ été jamais aussi difficile de trouver la bonne information
‘ J’aimerai être le bibliothècaire dans son siècle n’ont pas pour faire tendance mais pour suivre l’écolution des usages, des médias afin de proposer un service aux public et accompagner le public dans cette écvolution
La réponse est ici : c’est la force de la « recommandation », omniprésente sur Amazon [Clic] Cette recommandation est basée ici sur les statistiques de consultation et d’achat, sur l’arborescence des thèmes mais aussi sur les commentaires des usagers . Le fondateur d’Amazon est un des premiers à avoir compris la force de la communauté : les possibilité de faire participer l’usager est un principe fondateur : créations de listes de suggestions, mise en rapport avec d’autres internautes des choix faits par l’utilisateur (affinités), etc. l’idée a bel et bien à voir avec la création d’une valeur ajoutée par l’usager lui-même par la mise en œuvre d’un système de bouche à oreille numérique, un cercle vertueux économique
Ce schéma issu de l’article de Chris anderson illustre encore la mécanisme : au départ britney spears et à la fin the sélector, groupe peu connu, atteint par le biais des recommandations Tout cela souligne un élément peu pris en compte par les bibliothécaire qui est celui de la « médiation numérique » qui n’est pas forcément une prescription numérique mais plus largement des propositions d’orientation dans les contenus.
En effet, puisqu’on a vu que la longue traîne exploite un phénomène proche de nos préoccupations de bibliothécaires, pourquoi ne pas utiliser ses caractéristiques ?
Voici l’exemple de bibliothèque de l’université d’ Huddersfield où l’on peut savoir ce qu’on emprunter les lecteurs sur le même sujet. La participation des usagers est ici uniquement statistique, mais elle est réelle et pas moins efficace, comme on l’a vu avec Amazon une fonction permet d’exploiter la longue traîne. [Clic] il s’agit d’afficher pour chaque notice les titres que les usagers ont également emprunté. [Clic] il est également possible d’afficher l’historique des prêts pour chaque titre, ce qui peut aussi aider au choix pour l’usager. Je précise ici car l’objection m’est souvent faite, et je souhaite la désamorcer, que la CNIL interdit de conserver des traces personnalisées des trajectoires de consultation ou d’emprunt à la bibliothèque, mais n’interdit en aucun cas de conserver les même données une fois rendues anonymes. Il est également possible de faire figurer des statistiques de prêt pour chaque ouvrage. (CNIL dans sa NORME SIMPLIFIEE, DELIBERATION N° 99-27 du 22 avril 1999)
Cela permettrait de mesurer ensuite l’influence des différents types de recommandation et permettrait de mettre en évidence le rôle d’orientation du bibliothécaire au sein de parcours d’usagers. Par exemple : [Clic] [Clic] Au sein d’un tel système, c’est l’acquéreur lui-même qui pourrait mesurer l’efficacité de ses conseils et l’usage de la collection qu’il constitue, étant entendu que l’on reste dans une logique de recherche d’équilibre entre l’offre et la demande. Je pense que l’efficacité démontrée de la longue traîne est un argument fort pour mettre en œuvre ce type de pratique à grande échelle.
Voici la page d’interrogation du catalogue de ce réseau Hé bien lors d’une simple recherche dans le catalogue, ici une recherche sur le sujet paysage [Clic] : il est proposé une icône rss [Clic] permettant l’abonnement à un fil RSS.
Il es très important de permettre le rebond : quelque soit le terme saisi, il faut être en mesure de proposer à l’usager un résultat. L’utilisateur doit pouvoir continuer sans avoir à ressaisir la moindre informations. Seul 17 % des internautes reformulent leur requête !
Cet exemple est un peu plus complexe que les précédent, puisqu’il est basé sur une connexion entre le catalogue d’amazon et celui de la bibliothèque, on est plus ici dans les web services. Il est ainsi possible à l’intérieur même de la librairie en ligne de voir si le titre que l’on cherche est disponible dans la bibliothèque . A chaque titre recherché par l’internaute, une requête est effectuée en temps réel et permet de voir sans même faire une recherche si la bibliothèque possède le titre en question. Je ne m’étend pas sur les moyens techniques qui rendent possible cette interconnexion, ils ont été développés tout à l’heure à propos des Web services. Pour mettre en place cette fonction dans un navigateur web, c’est un peu complexe pour l’internaute puisqu’il nécessite l’installation d’un script spécifique sur le navigateur qui active cette fonction lorsque l’on se va sur Amazon.com. On peut par exemple imaginer proposer le mode d’emploi pour installer ce script pour les internautes et équiper les postes en consultation au sein des établissements. On pourrait également proposer à l’utilisateur un lien spécial appelle Bookmarklet qui permet en un clic de souris d’accéder directement à la page de résultat du catalogue de la bibliothèque qui propose cette fonctionnalité. L’intérêt me semble évident, en particulier lorsque l’on considère l’intérêt du catalogue Amazon du point de vue de l’effet communautaire qui y est exploité. Nous y reviendrons tout à l’heure.
voici le navigateur firefox : navigateur web open source très connu qui a conquis en quelques mois 20% de part de marché en europe et 18% en France. Sa particularité par rapport à Internet explorer est de permet l’installation d’extension ou de modules supplémentaires qui ajoutent des fonctionnalités pratiques au logiciel. Mais je suis sur que ce que je dis est inutile puisque vous naviguez tous avec firefox n’est-ce pas? Quoi qu’il en soit, ce navigateur particulièrement modulable permet via une petite barre de recherche qui apparaît comme telle lorsqu’elle est déployée ici à gauche [clic] , de formuler une recherche dans un champ et de sélectionner le moteur de recherche souhaité. On accède alors directement à la page de résultats du site sur lequel la recherche s’effectue, sans même avoir été sur le site en question, sans avoir eu besoin de trouver le champ de recherche et avoir saisie sa requête. L’intérêt est bien sur la facilité de l’accès : On accède donc en un seul clic de souris à la page des résultats de recherche et l’on rend possible l’accès au catalogue de la bibliothèque directement au sein de l’environnement de l’internaute. Par défaut il existe un certain nombre de plugins, mais il est évidemment possible d’en implanter d’autres en cliquant sur ajouter un moteur de recherche, tout à la fin de la barre déroulante. [clic] Voici par exemple les plugins créent par la bibliothèque de Chambéry. La création d’un plugin nécessite un petit développement; mais il est possible de reprendre un code existant, d’en modifier les paramètres pour l’adapter à son établissement. Le résultat en vaut à mon avis la peine puisque le procédé est très simple d’installation et d’utilisation. On peut par exemple proposer l’intégration du plugin à l’internaute sur le site de la bibliothèque ou installer ce petit élément sur tous les poste d’accès à l’intérieur de la bibliothèque. http://mycroft.mozdev.org/download.html
Le nouvel OPAC a la particularité d'être entièrement réalisé en Flash et de s'intégrer au site de la bibliothèque également en Flash. Il a été réalisé en interne par l'équipe de la bibliothèque en utilisant les WebServices de notre SIGB Aloès ainsi que ceux d' Amazon.fr et une base de données "maison" . on le voit les données sont enrichies, première de couv, et avis des lecteurs. recommandations statistiques : les lecteurs qui ont emprunté ça ont aussi : basé sur les stats de prêt anonymisées.
Enfin pour finir en beauté, Voici ce à quoi pourrait ressembler un Opac 2.0 , il s’agit en réalité d’un hybride entre le blog et l’opac , un prototype mise en œuvre par la bibliothèque de Lamson aux états unis. Ce projet est basé sur le logiciel libre très connu wordpress, utilisé pour créer son blog. Ce catalogablog pour reprendre l’expression lancée en France par Olivier Le Deuff est un exemple public du projet d’opac libre appelé Wopac devant permettre la création d’Opac bénéficiant d’outils et de fonctions crées par une communauté de développeurs bénévoles Le tout ne se substitue pas forcément au catalogue traditionnel mais permet une mise en valeur des collections sous une forme indépendante des OPAC commerciaux. Rapidement voici un petit tour d’horizon des possibilités appelées à s’accroître au fur et à mesure que la communauté autour de ce projet se développera. On retrouve ainsi des éléments de qualification du document: [Clic] Le résumé fourni par amazon ici Particulièrement intéressant ici : une intégration de la fonction chercher dans le livre c’est-à-dire une recherche en plein texte que permet Amazon l’instar de Google. Des éléments de recommandation de contenus liés : [Clic] Les mots matière liés Des tags permettant de rebondir vers d’autres sujet Enfin; des outils non pas directement liés au contenu mais permettant de susciter des parcours (toujours l’idée de la sérendipité) : [Clic] Les documents les plus populaires Les recherches récentes des usagers Un outil de personnalisation de la collection : [Clic] la possibilité de taguer ce documents dans son compte de signets en ligne del.icio.us La possibilité de commenter et de voir les commentaires sur ce document Enfin La possibilité qui n’apparaît pas sur cette copie d’écran de suivre les modification et les commentaires de ce document par fil rss.
Au final que fait le bibliothécaire ? il va pouvoir proposer des bouquets de flux, de supports et de contenus à des gens non identifiés au préalable : les visiteurs de la bibliothèque ou les internautes. Exemple : je m’intéresse vaguement au jardinage, je veux trouver rapidement (insistons sur le rapidement) qui sont les incontournables et les leaders d’opinion sur le jardinage, la crème de la crème. (attention je ne parle pas de l’usage particulier de la recherche d’une information précise, mais plus d’une approche par « centre d’intérêt » . La bibliothèque est ici un outil de sérendipité qui répond toujours à une curiosité initiale .
Pearltrees est un très bon exemple parce qu’il repose sur l’idée suivante = organiser un web humain, pour sortir de la logique monolithique de google et sa première page de résultats. Ici les liens ne sont pas non plus ceux d’un wikiopole (algorythme) mais il s’agit bien d’organiser une topographie du web mais pourquoi et pour qui ? Il me semble que les bibliothécaires sont très bien placés, aux côtés des amateurs, pour créer des cartes thématiques du web, des cartes qui engagent leur subjectivité et qui sont tournées vers un besoin documentaire, tout comme un rayonnage de bibliothèque. Tout comme le bibliothécaire organise un lieux physique avec des contenus, il peut tout aussi bien organiser un lieu numérique avec des flux.
On peut même pousser plus loin l’analogie puisque Pearltrees propose une organisation comme une collection de sites. On est là très proche d’un rayonnage de bibliothèque non ?
Autre angle, qui permet d’entrer dans les contenus : le temps. La timeline permet de proposer une collection de contenus dans un logique chronologique. Quelque part on invente un temps qui n’existe pas puisqu’on peut par exemple créer une ligne en positionnant des temporalités de récits sur le mode : « je vous propose des romans dont l’action se déroule à telle ou telle époque » (là on est dans l’Uchronie : étymologiquement le temps qui n’existe pas.) Pratique aussi pour présenter une chronologie de livres sur un thème ! Le U de départ permet ainsi d’inventer de nouveaux temps et de nouveaux lieux qui servent à appréhender des contenus que l’on ne trouvera pas forcément dans la bibliothèque. Ce que nous proposons est par nature Ubiquitaire = utilisable partout et tout le temps.
Du coup; à partir de curiosités suscitées, on arrive à des projets comme celui-ci qui organisent la fiction à partir non pas à partir d’un corpus bien élaboré mais de l’humeur que l’on veut ressentir = mettre le curseur où l’on veut pour obtenir une sélection de titres situés dans une bibliothèque. Certains y verront un asservissement de la littérature comme divertissement, mais je ne serai pas d’accord avec eux. La bibliothèque est une sérendipité en action. La question est : AVEC QUI et COMMENT organiser cette sérendipité ? Au final, l’utopie de la bibliothèque n’est-elle pas celle-ci : trouver l’information qui m’aidera à avancer, grâce aux bonnes connexions . (ou en langage de politique publique = la bibliothèque outil de changement social :-) La bibliothèque n’est-elle pas au final une histoire de flux ?
Le sociologue urbain Ray Oldenburg, aujourd’hui professeur émérite de l’université de Pensacola en Floride, a forgé le concept de « third place » ou « troisième lieu » en français au début des années 1980 pour décrire des endroits où les gens peuvent se réunir et entrer en interaction. Le concept de troisième lieu se nourrit de ces différentes approches. Son appellation indique sa démarcation d’avec le premier lieu, correspondant au foyer et le second lieu, domaine réservé au travail. Ces endroits se distinguent les uns des autres de par leur localisation et leurs fonctions. Les troisièmes lieux, quant à eux permettent à une vie communautaire informelle de s’épanouir (voir mémoire de DCB 17 Mathilde Servet : http://www.bibliobsession.net/2009/05/19/a-lire-les-bibliotheques-troisieme-lieu-par-mathilde-servet/) Ces lieux ont les caractéristiques d’êtres simples, accessibles, accueillants avec un fort potentiel social et de pouvoir accueillir des activités non nécessairement prévues = home away from home . Autrement dit ce troisième lieu est celui qui va accueillir des supports, mais aussi des flux : au sens des potentialités que la bibliothèque détient en terme de rencontres et de découvertes. Ici exemple d’un lieu de découverte où l’on doit se sentir bien. Notez aussi les rayonnages sur roulette. La bibliothèque doit pouvoir se reconfigurer.
Mise en scène des collections, val d’Europe : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2008-04-0038-007 Idée d’une implication des bibliothécaires dans les collections et de susciter des rencontres au moyen de la réutilisation de la forme de l’exposition et de la scénographie. L’idée de parcours et de stations.
Idées du renseignement side by side aux côtés et d’une ubiquité du bibliothécaire lui-même. Forme ovoïde des bureaux de renseignement, éviter le face à face = les bibliothécaires renseignent, ils orientent vers des supports. (flux de paroles…)
Permettre la concentration, l’isolement, la bibliothèque exprime son potentiel de sérendipité par son ambiance, favorable au développement des « flux cérébraux ». La bibliothèque est une expérience.
Bibliothèque de polytechnique (Montréal) : comment l’aménagement de l’espace, suscite les flux de personnes pour permettre une production intellectuelle. Ici l’îlot de « remue-méninges » et le couloir de flux.
Ces deux photos montrent que la bibliothèque est un lieu de connexion, par divers moyens. Elle est un lieu de flux. Enormément de personnes n’utiliseront jamais les supports des bibliothèques, mais s’y rendent pour faire des choses qu’elle pourraient peut-être faire techniquement chez elles : se connecter à internet = participer à un web social par exemple. Pourquoi ? Parce que la bibliothèque est bien un lieu connecté, qui favorise les flux de toutes natures = un lieu social et un lieu documentaire, les deux sont indisociables = un lieu de vie entre la maison et le travail, un lieu de potentialités.
Exemple de Minpost : projet avec des jeunes bibliothèque danoise Aaarhus. L’idée dans ce vaste projet était de réfléchir à des dispositifs avec des jeunes qui répondent à leurs besoins : la bibliothèque propose non plus des ressources dans un bus, mais des flux dans une caravane. On passe du véhicule de transport au véhicule d’habitation nomade, tout un symbole non ?
On le voit, la médiation numérique est au carrefour de nombreuses activités de la bibliothèque, sans pour autant se fondre dans l’une d’elle. Sensibilisation aux TIC pour les publics Ça c’est le rôle de l’espace multimédia Valorisation des ressources documentaires en TIC de la bibliothèque Puisque c’est la valorisation de toutes les ressources de la bib, par des outils numériques Veille documentaire thématique des acquéreurs C’est l’un des aspects important puisque la veille des cquéreurs peut être une base de partage pour des communautés thématiques (exemple de Dole et des ressources en musique) Administration du SIGB C’est primordial pour mettre en œuvre des services, mais la Médisation numérique ne s’y résume pas. Activités de l'espace multimédia de la bibliothèque C’est l’un des aspects de la mise en valeur des contenus, l’espace multimédia est l’un des acteurs de la médiation in situ. Département marketing/communication de la bibliothèque La médiation numérique suppose une communication efficace, sur le site et en dehors, or sur le site de la bib, la communication se fonds dans l’ergonomie et le graphisme du site. Les deux sont donc étroitement liés. Département action culturelle de la bibliothèque La médiation numérique peut être l’un des débouchés pour organiser, rendre compte, amplifier, communiquer ou relayer les informations sur les actions culturelles de la bibliothèque .
Implication des bibliothécaires dans les contenus., chaque département thématique produit des articles.
Mise en scène des collections, val d’Europe : http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2008-04-0038-007 Idée d’une implication des bibliothécaires dans les collections et de susciter des rencontres au moyen de la réutilisation de la forme de l’exposition et de la scénographie. L’idée de parcours et de stations.