En quoi l’utilisation des leviers digitaux marketing peut-elle améliorer la p...Mina Lagreve
La mise en place d’un site Internet devient de plus en plus un passage obligé pour les marques. Plus qu’une tendance, c’est une véritable révolution digitale. Révolution qui peut s’illustrer par l’augmentation continue du nombre d’internautes et du volume d’achats en ligne.
Néanmoins, pour une marque, être présente sur le web ce n’est pas uniquement créer un site e-commerce et laisser les choses se faire par elles-mêmes. La marque doit sans cesse mesurer et analyser l’audience de son site afin d’en comprendre les comportements et d’optimiser sa stratégie. C’est là que tout se complique :
Quelles sont les étapes du parcours client en ligne ? Qu’est ce qu’une marque performante sur le web ? Quels sont les leviers digitaux marketing que l’on peut distinguer ? Comment améliorer la performance d’une marque sur le web grâce à ces leviers ?
Ce sont toutes les questions auxquelles nous avons tenté de répondre dans ce mémoire. Pour cela, une revue de littérature a été réalisée. Cette dernière présente la vision de professionnels et de scientifiques sur la question des leviers digitaux marketing. Après avoir énuméré et expliqué les leviers, nous avons défini la performance d’un site web puis nous nous sommes intéressés à savoir comment activer ces leviers afin d’améliorer cette performance.
Ainsi, ce mémoire peut se résumer en quatre points :
• 17 leviers digitaux marketing ont été définis afin de générer du trafic sur un site e-commerce : le display, le SEO (search engine optimization), SEA (search engine advertising), l’affiliation, l’email marketing, les réseaux sociaux, le trafic direct, les comparateurs, les places de marché, le social gaming, le retargeting, le blog, le site corporate, l’application mobile, les liens entrants, le parrainage,
• 3 étapes définissant la performance d’un site e-commerce ont été détaillées : l’acquisition, la conversion et la fidélisation
• 4 leviers ont été choisis pour chacune de ces étapes, afin d’en optimiser les résultats
• 3 KPIs (Key Performance Indicators) ont été déterminés pour chacun des leviers pour pouvoir dire si oui ou non la stratégie de la marque est une stratégie gagnante.
Notre objectif à travers ce mémoire a été d’apporter des explications et des solutions sur la question des leviers digitaux marketing et de la stratégie à adopter par les marques.
Mémoire Professionnel - En quoi l’utilisation du marketing digital peut perm...Thibault PAILLIER
Mémoire professionnel de Thibault PAILLIER, étudiant en Master 1ère année en marketing à l'IDRAC Business School. Sujet : En quoi l’utilisation du marketing digital peut permettre à Ineo Digital de se différencier de ses concurrents ?
Mémoire Inseec M2 Marketing le développement du marché du halal en FranceCharlotte Larroche
Etudiante à l'Inseec MBA de Bordeaux entre 2013 et 2015 pour un Master Marketing, Communication et Stratégies Commerciales.
Mémoire de recherches appliquées : Comment développer le marché du halal en France ?
Mémoire Master 2 - Community management les entreprises ont-elles besoin Les ...Estelle Flaud
Howard Rheingold décrit les communautés virtuelles comme « des regroupements
socioculturels qui émergent du réseau lorsqu’un nombre suffisant d’individus participent à ces discussions pendant assez de temps en y mettant assez de cœur pour que des réseaux de relations humaines se tissent au sein du cyberespace »1. Les communautés virtuelles répondent alors à un besoin social et identitaire pour les internautes que l’on retrouve facilement dans la pyramide de Maslow.
L’avènement des réseaux sociaux et du web interactif et collaboratif depuis quelques années permettent à ces communautés virtuelles de se développer, non seulement par le biais de forums mais aussi grâce à des commentaires sur des blogs et différents médias sociaux. Les entreprises ont alors profité de cette émergence des communautés virtuelles en ligne pour développer leur communication en ligne d’une part et leur réputation d’autre part.
En effet, les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante au cœur des stratégies de communication d’entreprise. En France, un tiers des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour acquérir de nouveaux clients2 et cela va en augmentant.
Les entreprises utilisent les réseaux sociaux selon deux approches différentes : en externe, pour communiquer, fédérer, créer une affinité à une marque ou un produit dans la lignée d’objectifs business, et en interne afin de favoriser les interactions entre collaborateurs, dans l'optique de produire plus efficacement, de développer le trafic et leur e-réputation. Dans le même sens que le web 2.03, on voit davantage de rumeurs et de buzz4 autour des entreprises.
C’est à elles de gérer et contrôler cette réputation. Afin de développer la stratégie de communication et gérer ces communautés en ligne, une personne doit pouvoir comprendre, connaitre, contrôler et animer celles-ci. Le community manager est donc ce nouveau métier qui se développe et qui développe les communautés virtuelles. Une communauté virtuelle se créé d’elle-même et grandi selon ses valeurs et ses envies. A ce jour les entreprises utilisent le Community manager pour créer des communautés d’intérêt. Le modérateur de forum, le blogueur et le gamer laissent petit à petit place à ce métier et donne un aspect économique aux communautés.
En quoi l’utilisation des leviers digitaux marketing peut-elle améliorer la p...Mina Lagreve
La mise en place d’un site Internet devient de plus en plus un passage obligé pour les marques. Plus qu’une tendance, c’est une véritable révolution digitale. Révolution qui peut s’illustrer par l’augmentation continue du nombre d’internautes et du volume d’achats en ligne.
Néanmoins, pour une marque, être présente sur le web ce n’est pas uniquement créer un site e-commerce et laisser les choses se faire par elles-mêmes. La marque doit sans cesse mesurer et analyser l’audience de son site afin d’en comprendre les comportements et d’optimiser sa stratégie. C’est là que tout se complique :
Quelles sont les étapes du parcours client en ligne ? Qu’est ce qu’une marque performante sur le web ? Quels sont les leviers digitaux marketing que l’on peut distinguer ? Comment améliorer la performance d’une marque sur le web grâce à ces leviers ?
Ce sont toutes les questions auxquelles nous avons tenté de répondre dans ce mémoire. Pour cela, une revue de littérature a été réalisée. Cette dernière présente la vision de professionnels et de scientifiques sur la question des leviers digitaux marketing. Après avoir énuméré et expliqué les leviers, nous avons défini la performance d’un site web puis nous nous sommes intéressés à savoir comment activer ces leviers afin d’améliorer cette performance.
Ainsi, ce mémoire peut se résumer en quatre points :
• 17 leviers digitaux marketing ont été définis afin de générer du trafic sur un site e-commerce : le display, le SEO (search engine optimization), SEA (search engine advertising), l’affiliation, l’email marketing, les réseaux sociaux, le trafic direct, les comparateurs, les places de marché, le social gaming, le retargeting, le blog, le site corporate, l’application mobile, les liens entrants, le parrainage,
• 3 étapes définissant la performance d’un site e-commerce ont été détaillées : l’acquisition, la conversion et la fidélisation
• 4 leviers ont été choisis pour chacune de ces étapes, afin d’en optimiser les résultats
• 3 KPIs (Key Performance Indicators) ont été déterminés pour chacun des leviers pour pouvoir dire si oui ou non la stratégie de la marque est une stratégie gagnante.
Notre objectif à travers ce mémoire a été d’apporter des explications et des solutions sur la question des leviers digitaux marketing et de la stratégie à adopter par les marques.
Mémoire Professionnel - En quoi l’utilisation du marketing digital peut perm...Thibault PAILLIER
Mémoire professionnel de Thibault PAILLIER, étudiant en Master 1ère année en marketing à l'IDRAC Business School. Sujet : En quoi l’utilisation du marketing digital peut permettre à Ineo Digital de se différencier de ses concurrents ?
Mémoire Inseec M2 Marketing le développement du marché du halal en FranceCharlotte Larroche
Etudiante à l'Inseec MBA de Bordeaux entre 2013 et 2015 pour un Master Marketing, Communication et Stratégies Commerciales.
Mémoire de recherches appliquées : Comment développer le marché du halal en France ?
Mémoire Master 2 - Community management les entreprises ont-elles besoin Les ...Estelle Flaud
Howard Rheingold décrit les communautés virtuelles comme « des regroupements
socioculturels qui émergent du réseau lorsqu’un nombre suffisant d’individus participent à ces discussions pendant assez de temps en y mettant assez de cœur pour que des réseaux de relations humaines se tissent au sein du cyberespace »1. Les communautés virtuelles répondent alors à un besoin social et identitaire pour les internautes que l’on retrouve facilement dans la pyramide de Maslow.
L’avènement des réseaux sociaux et du web interactif et collaboratif depuis quelques années permettent à ces communautés virtuelles de se développer, non seulement par le biais de forums mais aussi grâce à des commentaires sur des blogs et différents médias sociaux. Les entreprises ont alors profité de cette émergence des communautés virtuelles en ligne pour développer leur communication en ligne d’une part et leur réputation d’autre part.
En effet, les réseaux sociaux prennent une place de plus en plus importante au cœur des stratégies de communication d’entreprise. En France, un tiers des entreprises utilisent les réseaux sociaux pour acquérir de nouveaux clients2 et cela va en augmentant.
Les entreprises utilisent les réseaux sociaux selon deux approches différentes : en externe, pour communiquer, fédérer, créer une affinité à une marque ou un produit dans la lignée d’objectifs business, et en interne afin de favoriser les interactions entre collaborateurs, dans l'optique de produire plus efficacement, de développer le trafic et leur e-réputation. Dans le même sens que le web 2.03, on voit davantage de rumeurs et de buzz4 autour des entreprises.
C’est à elles de gérer et contrôler cette réputation. Afin de développer la stratégie de communication et gérer ces communautés en ligne, une personne doit pouvoir comprendre, connaitre, contrôler et animer celles-ci. Le community manager est donc ce nouveau métier qui se développe et qui développe les communautés virtuelles. Une communauté virtuelle se créé d’elle-même et grandi selon ses valeurs et ses envies. A ce jour les entreprises utilisent le Community manager pour créer des communautés d’intérêt. Le modérateur de forum, le blogueur et le gamer laissent petit à petit place à ce métier et donne un aspect économique aux communautés.
Une vue d'ensemble sur les différents fecettes du secteur immobiliers au Maroc, incluant ses atouts et ses déficits, à travers un regards critique subjectif.
Mise en place d'une stratégie de marketing digital Karim Ben Alaya
Cette mémoire s‘intéresse à la mise en place d’une stratégie Marketing Digital de la
plateforme « M-Logistique ». Ainsi, après une étude de l’existant et une analyse
concurrentielle, la mise en place d'une stratégie de marketing digital s’est révélée
indispensable pour assurer la présence sur le web et sur les réseaux sociaux de la plateforme
« M-Logistique ». En effet, grâce à la mise en place d’une stratégie marketing digital, « M-
Logistique » a connu, une amélioration du référencement, une prolifération des opportunités
d’affaires, une augmentation de trafic.
Mots-Clés : Marketing digital, Stratégie marketing digital, Stratégie, plateforme e-logistique,
référencement, SEO, SMO, trafic, Communication digital.
[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
La communication digitale et l’événementiel [Mémoire de fin d'étude - Master 2]Maxime Orven
Le secteur de l'événementiel représentait un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2013. Tout comme les autres secteurs d’activité, le secteur de l’évènementiel commence à prendre conscience de l’importance de la mise en place d’une communication numérique au sein d’une stratégie marketing.
Toutefois, les annonceurs restent sceptiques quand il s’agit d’investir sur ce nouveau canal de communication. Partant de ce constat, nous pouvons donc poser la problématique suivante :
« Les outils numériques peuvent-ils apporter de la valeur ajoutée
lors d'un événement ? »
À travers cette problématique, nous chercherons à définir l’impact qui peut avoir le numérique dans une stratégie de communication digitale.
Ainsi afin de répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps définir les nouveaux enjeux d’une communication numérique. À travers cette partie, nous retracerons les principales évolutions qui ont marqué le web et le marketing pour ensuite nous intéresser au web futur, le web 3.0.
Nous nous intéresserons ensuite plus en détail au secteur de l’événementiel. Nous chercherons à établir la valeur qu’une communication numérique peut apporter à une action événementielle. Pour cela, nous diviserons notre réflexion en 3 temps, le premier qui est celui de la préparation de l’événement. Le second qui représente l’événement en lui-même, et enfin l’après-salon.
Alors que le Métavers est sur toutes les lèvres, Ipsos a mené la première étude sur ses utilisateurs en France et leurs attentes, notamment en terme d'expérience-utilisateur. A la lumière de ces enseignements, notre équipe UX décrypte les grands défis qui se posent pour les marques qui souhaitent y entrer.
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/le-metavers-une-revolution-pour-luser-experience-en-ligne
Le Marketing digital au Maroc “Chiffres clés” - Le monde des entreprises s’est plongé dans l’ère numérique. Une présence en ligne d’une entreprise est devenue indispensable à son succès.
http://humanmarketing.ma/
La Vesion nº5 de mon LIVRE : Conversation pendant 24h avec une IA-CHATGPT:
Les points essentiels afin de mieux comprendre ses tenants et aboutissants de CHATGPT (French Edition) Kindle Edition - French Edition by Pierre Erol GIRAUDY (Author) Format: Kindle Edition.
Je me suis servi de ChatGPT pour rédiger ce livre, vous deviez vous en douter. Je ne vais pas expliquer les bases de GPT, ouverture d’un compte et tests. Le livre intitulé "Conversation pendant 24h avec une IA-CHATGPT" est écrit à l'aide de ChatGPT, un modèle de langage de OpenAI. Il s'agit de l'intelligence artificielle (IA) et de ses impacts sur différents domaines, tels que le service client, la traduction instantanée, l'éducation, la santé, les finances, le commerce de détail et le journalisme. Le livre comprend également une discussion sur l'avenir de l'IA avec ChatGPT et ses conséquences éthiques et sociales. Le livre se termine avec des FAQ sur ChatGPT, notamment ses inconvénients, son utilisation pour le travail et son accès à Internet. La dernière section traite des mesures pour garantir une utilisation responsable de l'IA pour améliorer la vie des gens.
Thèse professionnelle Master 2 - L'avenir des Pure Player et des Brick&MortarCaroline Dinouard
Le paysage du commerce en France et en Europe a été bouleversé par l'explosion d'Internet qui a eu lieu lors de ces dernières années. L'arrivée des acteurs Pure Player a été le principal facteur déclencheur de ce bouleversement, remettant en question les pratiques du commerce traditionnel. En plus de cela, Internet a opéré chez les consommateurs, de grands changements dans leurs comportements et processus d'achat. C'est ainsi que l'avenir des commerçants et e-commerçants est aujourd'hui incertain.
Comparés à d’autres chaînes telles que la télévision, la presse écrite , et même l’affichage en ligne, les réseaux sociaux ajoutent une toute nouvelle dimension d’engagement et d’interaction. Au lieu de simplement diffuser des messages à un public de masse, vous pouvez réellement interagir avec vos clients et écouter ce qu’ils ont à dire grâce au marketing des réseaux sociaux. Il y a toutes sortes de canaux – Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, Pinterest, YouTube, Snapchat – et des options allant du bio (par exemple, groupes Facebook, publications de page, histoires et Messenger) à des annonces payantes, comme Facebook. Presque toutes les entreprises devraient être sur au moins deux de ces canaux sociaux.
Mémoire H. Desachy : "Le Mobile Marketing comme outil stratégique du marketin...Hadrien Desachy
Mémoire de fin d'étude Hadrien Desachy :
"Le Mobile Marketing comme outil stratégique du marketing global est il incontournable?"
Le mobile marketing existe depuis la mise en place des premières campagnes de SMS commerciaux. Aujourd’hui, avec l’explosion du marché des Smartphones et de l’internet mobile, les managers marketing ne semblent plus pouvoir ignorer les problématiques associées au mobile marketing. Néanmoins, le mobile marketing est encore un outil jeune : toutes les innovations apportées ne seront pas durables et il sera amené à devenir incontournable sans toutefois l’être complétement au présent.
Le mobile marketing doit être implémenté dans la stratégie digitale globale de la marque comme un vecteur de communication, un canal de fidélisation et une source potentielle de revenue.
H. Desachy Dissertation:
Is mobile marketing a strategic tool for global marketing essential?
Abstract
Mobile marketing has existed since the establishment of the first commercial SMS campaigns. Nowadays, with the explosion of the smartphone market and the mobile internet, marketing managers can no longer ignore the issues associated to mobile marketing. Nevertheless, mobile marketing remain a young tool: all innovations will not be sustainable. It will become overwhelming without being completely in the present.
Mobile marketing should be implemented in the global digital brand strategy as a communication channel, a customer loyalty booster and a potential source of income.
Memoire Management interculturel France Mexique Ludovic Jolly
Mémoire de fin d'étude BAC +4.
Vous vous intéressez de près ou de loin au Mexique ou vous vous expatriez là-bas: ce mémoire vous sera alors utile pour comprendre les différences culturelles entre les français et les mexicains et vous permettra grâce à des #Tips d'éviter certains écueils à ne pas commettre.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter par MP.
Une vue d'ensemble sur les différents fecettes du secteur immobiliers au Maroc, incluant ses atouts et ses déficits, à travers un regards critique subjectif.
Mise en place d'une stratégie de marketing digital Karim Ben Alaya
Cette mémoire s‘intéresse à la mise en place d’une stratégie Marketing Digital de la
plateforme « M-Logistique ». Ainsi, après une étude de l’existant et une analyse
concurrentielle, la mise en place d'une stratégie de marketing digital s’est révélée
indispensable pour assurer la présence sur le web et sur les réseaux sociaux de la plateforme
« M-Logistique ». En effet, grâce à la mise en place d’une stratégie marketing digital, « M-
Logistique » a connu, une amélioration du référencement, une prolifération des opportunités
d’affaires, une augmentation de trafic.
Mots-Clés : Marketing digital, Stratégie marketing digital, Stratégie, plateforme e-logistique,
référencement, SEO, SMO, trafic, Communication digital.
[MÉMOIRE] Améliorer l'image de marque d'une entreprise sur les médias sociaux...Adrien Bourzat
ABSTRACT
La montée en puissance des médias sociaux sur internet a bousculé les modèles traditionnels de communication des entreprises. Le consommateur peut désormais facilement créer, commenter ou relayer des informations sur les marques sur les médias sociaux. Nombreuses sont les entreprises victimes de crise de communication online, affectant de manière durable leur image de marque. Dès lors, comment dans cet espace où elle ne contrôle plus ce qui se dit sur elle, une entreprise peut-elle améliorer son image de marque auprès des consommateurs sur les médias sociaux? Un vrai challenge pour les entreprises d’aujourd’hui qui se doivent de comprendre les spécificités de ces nouveaux médias et d’établir une stratégie de communication efficace. Cette recherche a donc une double visée : d’une part, découvrir l’ampleur de l’adoption des médias sociaux comme outils de communication et, d’autre part, d’ouvrir des pistes de réflexion sur les leviers permettant aux entreprises d’améliorer leur image de marque sur ces nouveaux médias.
La communication digitale et l’événementiel [Mémoire de fin d'étude - Master 2]Maxime Orven
Le secteur de l'événementiel représentait un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2013. Tout comme les autres secteurs d’activité, le secteur de l’évènementiel commence à prendre conscience de l’importance de la mise en place d’une communication numérique au sein d’une stratégie marketing.
Toutefois, les annonceurs restent sceptiques quand il s’agit d’investir sur ce nouveau canal de communication. Partant de ce constat, nous pouvons donc poser la problématique suivante :
« Les outils numériques peuvent-ils apporter de la valeur ajoutée
lors d'un événement ? »
À travers cette problématique, nous chercherons à définir l’impact qui peut avoir le numérique dans une stratégie de communication digitale.
Ainsi afin de répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps définir les nouveaux enjeux d’une communication numérique. À travers cette partie, nous retracerons les principales évolutions qui ont marqué le web et le marketing pour ensuite nous intéresser au web futur, le web 3.0.
Nous nous intéresserons ensuite plus en détail au secteur de l’événementiel. Nous chercherons à établir la valeur qu’une communication numérique peut apporter à une action événementielle. Pour cela, nous diviserons notre réflexion en 3 temps, le premier qui est celui de la préparation de l’événement. Le second qui représente l’événement en lui-même, et enfin l’après-salon.
Alors que le Métavers est sur toutes les lèvres, Ipsos a mené la première étude sur ses utilisateurs en France et leurs attentes, notamment en terme d'expérience-utilisateur. A la lumière de ces enseignements, notre équipe UX décrypte les grands défis qui se posent pour les marques qui souhaitent y entrer.
En savoir plus : https://www.ipsos.com/fr-fr/le-metavers-une-revolution-pour-luser-experience-en-ligne
Le Marketing digital au Maroc “Chiffres clés” - Le monde des entreprises s’est plongé dans l’ère numérique. Une présence en ligne d’une entreprise est devenue indispensable à son succès.
http://humanmarketing.ma/
La Vesion nº5 de mon LIVRE : Conversation pendant 24h avec une IA-CHATGPT:
Les points essentiels afin de mieux comprendre ses tenants et aboutissants de CHATGPT (French Edition) Kindle Edition - French Edition by Pierre Erol GIRAUDY (Author) Format: Kindle Edition.
Je me suis servi de ChatGPT pour rédiger ce livre, vous deviez vous en douter. Je ne vais pas expliquer les bases de GPT, ouverture d’un compte et tests. Le livre intitulé "Conversation pendant 24h avec une IA-CHATGPT" est écrit à l'aide de ChatGPT, un modèle de langage de OpenAI. Il s'agit de l'intelligence artificielle (IA) et de ses impacts sur différents domaines, tels que le service client, la traduction instantanée, l'éducation, la santé, les finances, le commerce de détail et le journalisme. Le livre comprend également une discussion sur l'avenir de l'IA avec ChatGPT et ses conséquences éthiques et sociales. Le livre se termine avec des FAQ sur ChatGPT, notamment ses inconvénients, son utilisation pour le travail et son accès à Internet. La dernière section traite des mesures pour garantir une utilisation responsable de l'IA pour améliorer la vie des gens.
Thèse professionnelle Master 2 - L'avenir des Pure Player et des Brick&MortarCaroline Dinouard
Le paysage du commerce en France et en Europe a été bouleversé par l'explosion d'Internet qui a eu lieu lors de ces dernières années. L'arrivée des acteurs Pure Player a été le principal facteur déclencheur de ce bouleversement, remettant en question les pratiques du commerce traditionnel. En plus de cela, Internet a opéré chez les consommateurs, de grands changements dans leurs comportements et processus d'achat. C'est ainsi que l'avenir des commerçants et e-commerçants est aujourd'hui incertain.
Comparés à d’autres chaînes telles que la télévision, la presse écrite , et même l’affichage en ligne, les réseaux sociaux ajoutent une toute nouvelle dimension d’engagement et d’interaction. Au lieu de simplement diffuser des messages à un public de masse, vous pouvez réellement interagir avec vos clients et écouter ce qu’ils ont à dire grâce au marketing des réseaux sociaux. Il y a toutes sortes de canaux – Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, Pinterest, YouTube, Snapchat – et des options allant du bio (par exemple, groupes Facebook, publications de page, histoires et Messenger) à des annonces payantes, comme Facebook. Presque toutes les entreprises devraient être sur au moins deux de ces canaux sociaux.
Mémoire H. Desachy : "Le Mobile Marketing comme outil stratégique du marketin...Hadrien Desachy
Mémoire de fin d'étude Hadrien Desachy :
"Le Mobile Marketing comme outil stratégique du marketing global est il incontournable?"
Le mobile marketing existe depuis la mise en place des premières campagnes de SMS commerciaux. Aujourd’hui, avec l’explosion du marché des Smartphones et de l’internet mobile, les managers marketing ne semblent plus pouvoir ignorer les problématiques associées au mobile marketing. Néanmoins, le mobile marketing est encore un outil jeune : toutes les innovations apportées ne seront pas durables et il sera amené à devenir incontournable sans toutefois l’être complétement au présent.
Le mobile marketing doit être implémenté dans la stratégie digitale globale de la marque comme un vecteur de communication, un canal de fidélisation et une source potentielle de revenue.
H. Desachy Dissertation:
Is mobile marketing a strategic tool for global marketing essential?
Abstract
Mobile marketing has existed since the establishment of the first commercial SMS campaigns. Nowadays, with the explosion of the smartphone market and the mobile internet, marketing managers can no longer ignore the issues associated to mobile marketing. Nevertheless, mobile marketing remain a young tool: all innovations will not be sustainable. It will become overwhelming without being completely in the present.
Mobile marketing should be implemented in the global digital brand strategy as a communication channel, a customer loyalty booster and a potential source of income.
Memoire Management interculturel France Mexique Ludovic Jolly
Mémoire de fin d'étude BAC +4.
Vous vous intéressez de près ou de loin au Mexique ou vous vous expatriez là-bas: ce mémoire vous sera alors utile pour comprendre les différences culturelles entre les français et les mexicains et vous permettra grâce à des #Tips d'éviter certains écueils à ne pas commettre.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter par MP.
Memoire de fin d'études pour le diplome de Chef de Projet Informatique et Rés...Arnold Stellio
Les données informatiques nécessaires au fonctionnement de l’activité de l’entreprise sont d’une importance capitale pour l’entreprise. La perte de ces données pourrait la gêner, la paralyser et même dans les cas extrêmes, lui être fatale. Il faut donc être capable d’anticiper la perte inattendue des données et être en mesure de proposer un plan de récupération de ces données si précieuses. C’est pourquoi, il est nécessaire de les sauvegarder régulièrement. Vous conviendrez avec moi qu’une entreprise telle que LDL TECHNOLGY possède déjà un système de sauvegarde de ses données informatiques. Cependant, dans un souci d’amélioration et d’optimisation de sa stratégie de sauvegarde des données, l’entreprise, par le biais du responsable du système d’information, a posé la problématique suivante : comment peut-on automatiser les sauvegardes internes et externes, qui dans la majorité des cas se font manuellement ?
Durant ces six mois passés en entreprise, mon travail était de répondre à cette problématique.
Ce document comporte quatre grandes parties :
la première partie n’est autre que la présentation de l’entreprise d’accueil. La deuxième partie est celle liée à la gestion de projet, on y retrouve le cahier des charges, une étude de l’existant (moyens et des procédés mis en place pour sauvegarder les données en interne et en externe), ce sera l’occasion de faire l’état des lieux et d’avoir une idée de comment les données sont sauvegardées.
La phase suivante consiste à l’étude d’un panel des solutions répondant aux critères définis dans le cahier des charges.
Cette partie sera bouclée par une synthèse des résultats des tests qui ont été élaborés.
La dernière partie, c’est l’étude scientifique.
Mémoire en anglais et français.
Mémoire : Relation Marque Consommateur et Web 2.0 : La révolution induite par...Marine Escande
I. LA REVOLUTION INDUITE PAR LE « WEB 2.0 » ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES 3
I.1 Le « Web 2.0 » en clair
I.1.1 Définition, principes et valeurs
I.1.2 Le « Web 2.0 » en chiffres
I.2 Développement et impact du « Web 2.0 »
I.2.1 La démocratisation du contenu
I.2.2 Ask the F****** Google : Le Monopole Google
I.3 Le « Web Social » en tant que partie du « Web 2.0 »
I.3.1 Le point sur les réseaux les plus importants
I.3.2 Un réseau de réseaux : Un écosystème complexe
I.3.3 L’impact des réseaux sociaux
I.4 L’influence des nouvelles technologies
I.4.1 L’expansion du Web à de nouveaux supports
I.4.2 Développement des ponts entre réel et virtuel
II. LA MUTATION DE LA RELATION MARQUE/CONSOMMATEUR ET DE SES COMMUNICATIONS
II.1 La marque confrontée à un nouveau contexte
II.1.1 Des attentes nouvelles : Enjeux et risques
II.1.2 Du « Brand Centric » au « User Centric »
II.2 Evolution du consommateur : Du consommateur au conso’acteur
II.2.1 Des consommateurs avertis et décisionnaires
II.2.2 Paradoxe de la liberté et du désir d’appartenance
II.2.3 Une fidélité toute relative : Un consommateur libre
II.3 De nouvelles communications au service du relationnel
II.3.1 Pour servir la relation marque/consommateur
II.3.1.1 Le Big Data
II.3.1.2 CRM, CRM étendu et VRM
II.3.1.3 La refonte des outils de mesure
II.3.2 Prendre la parole différemment
II.3.2.1 L’apogée du Brand Content
II.3.2.2 Une approche Cross média – Transmédia
II.3.2.3 Contenu hyper-personnalisé et modification du ton
II.3.3 Faire vivre : L’expérientiel en tant qu’objectif
II.3.3.1 Principes de l’approche expérientielle
II.3.3.2 Croissance de l’expérience online
II.3.3.3 Développement de l’évènement expérience
II.3.3.4 Instantanéité ou long terme
II.3.4 Le phénomène d’implication, d’interaction et de participation 39
II.3.4.1 Par le contact direct … 39
II.3.4.2 … Ou bien par le jeu 39
III. RENDEZ-VOUS DEMAIN : PERSPECTIVES ET PRECONISATIONS
III.1 Perspectives d’évolution
III.1.1 Le demain du Web
III.1.2 La généralisation des nouvelles technologies
III.1.3 Un CRM social et responsable
III.1.4 Démarche opérationnelle
III.1.5 Le « Big Brother Risk »
III.2 Préconisations et opinions
III.2.1 Un écosystème de contenus SCRM
III.2.2 La limite de la nouvelle relation marque/consommateur
III.2.3 Une profonde remise en question des marketeurs
Conclusion
Glossaire
Bibliographie
Le web peut être un formidable vecteur pour développer vos ventes !
Nous vous proposons ce diaporama présentant quelques clés pour trouver des clients grâce au web !
Cette présentation a été diffusée lors du lancement du programme Ambition Développement, proposé par les BGE des Pays de la Loire.
Bonjour,
Voici le diaporama diffusé lors de notre conférence "les leviers pour développer sa TPE", conférence animée dans le cadre du Salon des Entrepreneurs de Nantes, les 19 et 20 novembre 2014.
Ce diaporama vous livre les 4 leviers incontournables pour développer sa TPE!
Vous cherchez à pérenniser votre entreprise ? à développer votre TPE ? Ce diaprama est fait pour vous !
Bonne lecture et à votre disposition pour plus d'informations !
Pour aller+ loin : http://www.aidecreationentreprise.fr/jai-deja-cree/
Facteurs cles de succes au developpement des objets connectesKeddy PRIAM
Ce mémoire de recherche a pour objectif de comprendre les facteurs clés de succès au développement des objets connectés et l’adoption par le consommateur. Pour cela nous avons réalisé des entretiens semi-directifs chez les professionnels et les consommateurs pour comprendre le rapport par rapport à ses nouveaux objets.
Master Thesis / Memoire : Une nouvelle approche de la communication axée sur...Elaine Lorent
Dans le cadre de mon mémoire de Master à l'Université de Bruxelles, j'ai réalisé une enquête au Quick de Waterloo concernant les habitudes des clients et la mise en place d'un système de gestion de la relation plus efficace.
Après avoir interviewé 400 clients, l'étude à révélé que le service n'était pas en adéquation avec les attentes et le profil des clients les plus fidèles.
Mon projet consistait à la création d'une application mobile permettant la personnalisation des offres et des commandes de chaque client suite à la constitution d'une base de données pour le restaurant.
Ce project fut délibéré avec Grande Distinction en juin 2013 me permettant ainsi d'obtenir le titre de maitre en Communication et Information, à finalité Communication des Entreprises.
Par la suite, ce projet fut également présenté en août devant l'équipe Marketing Quick Restaurant pour la Belgique.
Les 8 technologies et tendances qui transforment l'immobilier 2016Immobilier 2.0
Retrouvez toutes les vidéos sur www.immobilier2.0-le-blog.com/8tendances
Lors du salon RENT fin 2015 nous avons eu la chance d'animer avec Vincent une conférence prospective sur les technologies et tendances qui transformeront l'immobilier de demain. Retrouvez au sein de cet article 8 vidéos présentant chacune une tendance forte de l'immobilier de demain. Une bonne manière d'attaquer cette nouvelle année avec une vision claire !
L'altruisme et la consommation collaborative; les leviers marketings adaptés ...Marie-Liesse Decaestecker
Nous sommes en train de vivre un bouleversement dans notre société. Cela se matérialise en particulier par des changements dans le comportement du consommateur, qui souhaite faire entendre sa voix à travers ses actes d’achat au sein des communautés virtuelles. Celui-ci est désenchanté et n’accorde plus que très rarement sa confiance aux marques et à leurs promesses marketing.
En opposition, ce dernier se tourne vers un nouveau type de consommation où il est cette fois-ci au centre et acteur de sa propre consommation. Il vit de nouvelles expériences avec d’autres individus qu’il ne connait pas forcément, il se responsabilise à travers ses actes d’achat tout en maitrisant son budget. Il découvre un nouveau moyen de combiner tout cela à travers la consommation collaborative.
Cette consommation qui permet d’échanger, de louer et de partager des biens et services entre particuliers est en train de devenir un phénomène qui touche tous les français.
L’analyse du comportement du consommateur collaboratif, notamment sa perception et ses motivations, permettra d’apporter des réponses aux praticiens du marketing sur les stratégies adéquates pour toucher ce consommateur et pour s’insérer dans cette tendance de fond.
Plus qu’une étude marketing, ce mémoire vise à apporter une compréhension de ce mouvement et de l’impact social et économique que la consommation collaborative aura sur le monde qui nous entoure.
L’implication des spectateurs dans un dispositif transmédia et ses différents...Maxime Gagneur
L’objet d’étude de mon mémoire est l’alliance du design d’expérience utilisateur et le domaine du marketing transmédia. L’ux design, arrivé depuis peu en France, permet de concevoir une expérience interactive en pensant en fonction de son public. Cette technique parait très intéressante pour améliorer les bénéfices d’un projet transmédia. Aux Etats-Unis de nombreuses firmes n’hésitent pas à utiliser cette méthode pour leurs produits et services et certain l’utilise même pour la production d’expérience multiplateforme. La place du public est primordiale pour quiconque souhaite que son dispositif fonctionne. Aussi bien pour les équipes marketings que pour les équipes de production. C’est pour cela qu’il est important de prendre en compte ce nouveau type de design. Mon intégration au sein de l’agence Backstory et l’accompagnement d’une UX designer et d’une auteure transmédia m’a grandement permis de constater que cette alliance est gage de réussite d’un projet numérique. Ce nouveau procédé permet d’aider les producteurs, les marques et les entreprises à amplifier leur visibilité auprès de l’audience. Cette stratégie permet de rendre un projet attrayant et augmenter son interactivité.
En association avec le CEFRIO et HEC Montréal, le CIGREF délivre les résultat...nuntiis
En association avec le CEFRIO et HEC Montréal, le CIGREF délivre les résultats exclusifs d’une enquête menée au sein de son réseau sur : « L’innovation par les usages et les technologies numériques. »
Ce projet a notamment permis la constitution d’un « Indice de l’innovation par les TIC ». Mis à jour sur une base annuelle, cet indice met en lumière plusieurs facteurs influençant l’innovation et la performance au sein des entreprises et organisations. Surtout, il a fait émerger des recommandations et bonnes pratiques qui permettront à tout responsable ou dirigeant de mieux orienter sa stratégie en matière d’utilisation des technologies numériques.
Social CRM : l'impact des réseaux sociaux dans la stratégie relation client d...Julie MONNOT
Dans un monde digital sans cesse en mouvement grâce aux réseaux sociaux, le Social CRM n’est pas juste une autre tendance du marketing ou simplement un mot à la mode. Ce terme représente bien plus, c’est la prochaine étape que les entreprises doivent prendre en compte pour adapter leur communication et leur organisation à la nouvelle donne de la relation avec les consommateurs. Le processus Social CRM impacte directement les dirigeants, les services marketing, communication, le service commercial et le service client ainsi que le département informatique. C’est un véritable bouleversement organisationnel auquel les salariés doivent être impliqués car ce sont eux les premiers vecteurs de communication d’une entreprise.
Il ne s’agit pas de remplacer le CRM traditionnel d’une entreprise mais bien de compléter celui-ci avec les informations issues du Social CRM. De plus, le Social CRM va permettre aux entreprises de placer le client au centre de sa stratégie et établir une véritable relation avec les consommateurs à travers les réseaux sociaux. Grâce au Social CRM, les clients peuvent devenir de véritables partenaires pour une entreprise, ce sont des alliés de choix car c’est eux qui achètent les produits/services d’une entreprise. Il est donc impératif d’écouter les clients.
Étant passionnée par l’usage des réseaux sociaux en entreprise, le Social CRM s’est tout naturellement imposée à moi. Il est très intéressant de voir comment les marques et les consommateurs instaurent un véritable dialogue transparent. Fini les discours dits « commerciaux » pour faire vendre et communiquer, il faut désormais considérer le client comme étant un partenaire. Je trouve qu’un des points essentiels de ce sujet est de prendre conscience que le client n’est pas stupide, il a des besoins qu’il peut facilement communiquer aux entreprises, et il devient ainsi le maillon important. C’est pour l ‘ensemble de ces raisons que j’ai choisi ce sujet.
Le Community Manager, acteur majeur des festivals de musique de demain ?PabloBuisson
La forte concurrence du marché des festivals musicaux français oblige ces derniers à se démarquer. Les solutions ne sont pas nombreuses : proposer une programmation ou une communication originale. Les festivals français de musique actuelle présentent un point commun : une communication très pauvre sur les médias sociaux. Ce travail de recherche va démontrer l'importance de ces supports dans la vie des festivaliers, les réseaux sociaux ayant façonné leur comportement, et dans l'organisation des entreprises, qui les utilisent comme un facteur de compétitivité.
Pour optimiser la stratégie de communication de celles-ci sur les médias sociaux, un métier s'est constitué ; le Community Manager : dynamiseur des entreprises actuelles, il s'impose comme la solution aux difficultés des festivals de musique actuelle en France..
Le Big Data ou la science des données est un sujet complexe et passionnant. Sciences des données, données massives, le Big-Data est de plus en plus considéré comme un or noir car il permet aux entreprises de développer leur potentiel économique. Dans cette perspective, Il est essentiel de se poser la question de l’intérêt du Big Data et de son avenir à Bruxelles.
Mémoire Les nouvelles technologies, les marques et la grande distributionBenjamin Richard
"Comment les marques de grande distribution peuvent-elles exploiter les nouvelles technologies, afin de rééquilibrer le rapport de force en leur faveur face aux distributeurs qui ont par essence la maîtrise des points de vente?"
INTERNET : nouvelle circulation de l’information, nouveaux comportements, nou...Ninon Gregoire
Mémoire de fin d’études de licence professionnelle en Marketing digital.
Problématique : Quelles sont les nouvelles attentes et les nouveaux comportements des consommateurs sur internet
et en quoi cela peut-il influencer et toucher le marché de la décoration en ligne ?
Partie I : Présentation de la mission de Community Manager
I. Etablir une identité de marque
II. De l’importance du dialogue et de l’échange avec les communautés.
III. Les particularités de la communication en ligne
IV. Le Community Manager en entreprise : particularités et limites
Partie 2 : Développement de la problématique
I. De consommateurs à consom’acteurs
II. Des consommateurs impliqués dans les stratégies de marque
III. Des marques qui doivent s’adapter
IV. Et le marché de la décoration ?
1. MASTER I MARKETING & PUBLICITÉ
marion.pelouzet@hotmail.fr
MKP4A
2012/2013
DIRECTEUR DE MÉMOIRE.
MATTHIEU DUFOUR
FONDATEUR DE L’AGENCE SHERLOCK
TUTRICE DE MÉMOIRE.
SYLVIE GILLIBERT
Comment les marques, qui utilisent aujourd’hui le web 2.0 pour leurs stratégies
d’influence peuvent-elles les adapter au web 3.0 alors que celui-ci implique des
changements radicaux dans la manière même d’appréhender le web ?
MÉMOIRE.
WEB 3.0 ET STRATÉGIES D’INFLUENCE
MARION PELOUZET
2. REMERCIEMENTS
Avant de commencer ce mémoire, je souhaiterais adresser mes remerciements les
plus sincères aux personnes qui ont contribué à la création de ce mémoire.
Tout d’abord, je tiens à remercier Monsieur Matthieu Dufour, qui a accepté de m’accompagner
durant ces 6 mois sur l’élaboration de mon mémoire. Son expertise, son expérience, son
intérêt pour mon sujet mais aussi sa patience et sa disponibilité ont fait de lui le directeur que
tout étudiant pourrait espérer. Monsieur Dufour m’a permis d’intégrer à ma réflexion un avis
extérieur, toujours pertinent. Grâce à lui, ma réflexion a évolué vers plus de maturité et de
professionnalisme et pour cela je lui en suis extrêmement reconnaissante.
Mes remerciements s’adressent aussi à Madame Sylvie Gillibert qui durant cette année de
Master m’a accompagnée en tant que tutrice de mémoire. Je la remercie pour ses précieux
conseils, son sens de la pédagogie, son écoute, sa réactivité et sa disponibilité.
Je souhaite aussi témoigner ma gratitude à Monsieur Jonathan Casseron, chef de projet
web chez BETC Digital, Frédéric Guichard, directeur marketing Danone Eaux et Jeremy
Abric, directeur des stratégies au sein de l’agence Dagobert. Je désire les remercier pour la
sympathie dont ils ont fait preuve à accepter de m’accorder de leur temps afin de me fournir
des données précises qui ont contribué à l’enrichissement de ce mémoire.
Pour finir, je n’oublie pas les participants des focus groups pour leur contribution. Je les
remercie pour leur patience, leur bonne volonté et leur intérêt qui m’ont permis de tirer de ces
deux études des analyses pertinentes.
3.
4. SOMMAIRE
Introduction
PARTIE I : 2012, le départ d’une véritable révolution pour
les marques … et les consommateurs.
I – Le contexte du marketing à l’ère du digital.................................................................p2
II – L’évolution du web........................................................................................................p4
1 – Du web 1.0 au web 2.0...................................................................................................p4
2 – Les nouvelles formes de marketing apparues avec le web 2.0......................................p5
A – Le marketing du bouche-à-oreille.......................................................................p5
B – Le marketing viral...............................................................................................p6
C – Le buzz marketing..............................................................................................p6
D – Le marketing d’influence....................................................................................p6
III – Le web 3.0....................................................................................................................p8
1 – Le web 3.0, un simple terme qui génère de nombreux débats......................................p8
2 – Les deux évolutions qui ont permis au web 3.0 de naître..............................................p9
A – La tendance de la mobilité.................................................................................p9
B – Les nouvelles technologies qui amènent au web 3.0........................................p10
3 – Les différentes théories..................................................................................................p13
A – Le web sémantique............................................................................................p13
a – Comment ça marche ?.......................................................................................p14
b – Les acteurs du web sémantique........................................................................p14
B – L’internet des objets..........................................................................................p14
a – L’internet des objets, un concept qui ne date pas d’hier...................................p14
b – L’internet des objets, un concept qui a mis du temps à voir le jour
mais qui commence à interesser certains acteurs...................................................p17
c – L’internet des objets et son marché prometteur.................................................p18
d – L’internet des objets, un concept qui attire les entreprises................................p18
e – L’internet des objets, un concept qui en engendre deux autres.........................p19
C – Internet des objets et web sémantique, deux concepts
réellement divergents ?............................................................................................p20
PARTIE II : Une révolution pleine d’opportunités adaptée
aux attentes du nouveau consommateur.
I – Le consommateur..........................................................................................................p21
1-Le consommateur 2.0.......................................................................................................p21
A – Deux tendances fortes du moment....................................................................p21
B – Un consommateur unique avec de nouvelles attentes......................................p22
2 – Le consommateur 3.0.....................................................................................................p23
A – Les attentes du consommateur 3.0 vis-à-vis des nouvelles technologies.........p23
B – Le phénomène de résistance.............................................................................p25
C – Le Français face à l’innovation...........................................................................p25
3 – L’environnement médiatique du consommateur............................................................p26
2
1
21
5. II – Opportunités et changements qu’engendre l’ère du digital.....................................p27
1 – La Big data.....................................................................................................................p27
2 – La synchronisation.........................................................................................................p28
3 – L’intéraction....................................................................................................................p28
III – Les limites de chaque théorie....................................................................................p29
1 – Les limites du web sémantique......................................................................................p29
2 – Les limites de l’internet des objets.................................................................................p30
IV – Les opportunités de chaque théorie.........................................................................p31
1 – Les opportunités du web sémantique............................................................................p31
2 – Les opportunités de l’internet des objets.......................................................................p33
A – Les opportunités commerciales.........................................................................p33
B – Les opportunités de marque..............................................................................p34
C – Les opportunités en termes de communication................................................p36
PARTIE III : L’internet des objets, un concept parfait pour corréler
avec stratégie d’influence.
I – Le processus de création d’un objet connecté en faveur des
stratégies d’influence........................................................................................................p39
1 – Innover en pensant consommateur................................................................................p40
2 – Comment ?.....................................................................................................................p41
3 – Les bonnes pratiques.....................................................................................................p43
A – Pendant le processus de création......................................................................p43
B – Pendant l’utilisation............................................................................................p46
II – Le processus de communication d’influence par un objet connecté....................p47
1 – Les étapes d’une stratégie d’influence...........................................................................p47
2 – Le discours à adopter lors du lancement d’un objet connecté......................................p49
3 – La place des médias dans une stratégie d’influence.....................................................p49
Conclusion
50
39
6. 1
L’année 2012 marque l’émergence d’un tout nouveau concept. Conférence « Le
Web12 » sur l’internet des objets, salon CES (Consumer Electronics Show) à Vegas où la
majorité des objets présentés sont connectés, groupes de réflexion qui se forment autour du
sujet … Mais aussi, conférence TWIST sur le web sémantique, des centaines d’articles sur
cette évolution du web, chroniques consacrées au sujet sur les célèbres Influencia et Doc
News …
Vousl’aurezcompris,l’année2012estmarquéepardeuxnouvellesthéories,lewebsémantique
et l’internet des objets qui se regroupent en un seul concept : le web 3.0. Un simple concept
qui arrive à grands pas et qui devient de plus en plus concret et palpable fait beaucoup de bruit
dans les médias et divisent les experts du web. En effet, si Tim Berners-Lee, co-inventeur du
World Wide Web estime que « le web 3.0 est synonyme du web sémantique », Vinton Cerf,
père fondateur d’internet, affirme lui que « le web 3.0 est l’internet des objets ». Ainsi, le web
3.0 émerge à peine, les professionnels n’arrivent pas à s’accorder sur une définition précise,
mais pourtant tous s’accordent sur les opportunités que ce nouveau web réserve.
Friande de défis, j’ai voulu me pencher sur ce sujet qui pour moi, comme pour les autres, était
totalement nouveau et méconnu. Suite logique du web 2.0, ce web collaboratif, interactif et
participatif a fait émerger de nouvelles méthodes de marketing et de communication, fondées
sur l’implication du consommateur, particulièrement efficaces et totalement adaptées au
contexte et au consommateur actuel. Cependant, ce web 2.0, dont on a tant entendu parler,
est en totale évolution et sera peut être bientôt obsolète. Ainsi, j’ai voulu m’intéresser à
l’association web 3.0 / méthodes émanant du 2.0, et plus particulièrement aux nouvelles
opportunités qu’il offre pour les stratégies d’influence.
La première partie de ce mémoire sera donc consacrée à décrire quelles ont été les évolutions
du web, à définir le web sémantique et l’internet des objets, deux théories riches mais
complexes. Puis, une analyse des limites et des opportunités dans le contexte actuel sera
faite dans la seconde. Pour finir, la troisième partie, sera dédiée à préconiser une méthode
pour allier création d’objets connectés et stratégie d’influence.
7. 2
PARTIE I : 2012, le départ d’une véritable révolution pour les marques …
et les consommateurs.
I – Le contexte du marketing à l’ère du digital
Il y a 10 ans, le consommateur était passif, aujourd’hui il est actif. Il y a 10 ans, le consommateur
appréciait la publicité, aujourd’hui il est publiphobe. Il y a 10 ans, le consommateur avait
quelques sources d’information, aujourd’hui, celles-ci sont infinies.
En 10 ans, le consommateur a connu des changements radicaux que l’on pourrait même
qualifier de rupture. Des changements qui ont été apportés principalement par internet, un
nouveau média que le consommateur s’est empressé d’adopter et qui touche toutes les
couches de la société, du senior au digital native.
Aujourd’hui, quelque soit le marché, l’offre est supérieure à la demande. Le consommateur est
confronté à un choix phénoménal de produits et de services de différentes marques. Tous les
besoins sont satisfaits ; que le consommateur ait envie d’un shampoing ou d’une voiture, une
multitude d’alternatives s’offrent à lui. Un surchoix qui l’amène et le pousse à surconsommer,
à acheter même lorsqu’il n’en a pas besoin. Le Français consomme tous les jours, par réflexe,
par habitude, par plaisir. Une consommation quotidienne qui le rendrait malheureux si elle
devait s’arrêter. Ainsi, face à cet hyper-choix, le consommateur doit de plus en plus réfléchir
et comparer pour choisir et trouver le produit qui correspond à ses besoins. Cet hyper-choix,
représentatif de la société de consommation actuelle, a transformé le processus de décision
qui est devenu plus complexe. En effet, entre réflexion, incompréhension et hésitation face
à cette multitude de produits plus ou moins différents, le consommateur peut se sentir
déboussolé ce qui peut même le conduire à reporter son achat ou bien à ne plus avoir envie
d’acheter du tout.
En plus de cet hyper-choix, le consommateur est également confronté à la surinformation,
deux phénomènes qui sont loin d’être dissociés mais plutôt liés. En effet, pour se différencier,
les marques ont réagit à ce phénomène et communiquent à outrance. La publicité n’a
jamais été aussi présente qu’aujourd’hui, ce qui plonge le consommateur dans un mélange
d’informations incohérentes voire contradictoires.
Ainsi, à l’heure où les offres et les sources d’information grandissent de manière exponentielle,
il est apparu naturel aux individus de se tourner vers des personnes plus proches d’eux, qu’ils
jugent de confiance, (leurs amis, les autres consommateurs, les bloggeurs) pour les aider à se
renseigner et à effectuer leur choix.
8. 3
En effet, la publicité traditionnelle n’a plus le vent en poupe chez les consommateurs. D’après
une étude Nielsen* 47% des interviewés disent faire confiance aux médias traditionnels. Taux
de confiance qui a chuté respectivement de 24%,20% et 25% depuis 2009 alors que le taux
des médias viraux est lui en hausse de manière constante.
Les individus affirment être de plus en plus publiphobes et méfiants face aux marques. En
effet, ils ne se contentent plus de croire naïvement aux discours des entreprises mais essaient
aujourd’hui de les analyser afin d’être plus résistants. « Ainsi, ils considèrent la publicité comme
une pollution sonore, visuelle et intellectuelle mais aussi comme une intrusion et pensent que
les marques les prennent pour des idiots. Plus l’accès à internet progresse, moins le public
accepte la publicité traditionnelle, jusqu’à l’ignorer ou la rejeter. Plus les médias digitaux
progressent, plus ce sentiment est fort. ** ».
Des médias digitaux qui ont été largement adoptés par les Français qui, en s’équipant
d’outils intelligents, ont totalement modifié leur mode de vie et de consommation. De plus,
si ces nouveaux médias ont une audience comparable à celle de la télévision, leur force de
conviction est nettement supérieure.
Des nouveaux médias qui ont donné le pouvoir au consommateur, qui l’ont rendu acteur,
qui lui permettent de s’exprimer, et d’échanger avec les autres internautes. Des nouveaux
médias qui ont créé une rupture. Des nouveaux médias qui ont contraint les marques à
changer, en revoyant les fondamentaux du marketing et en les adaptant à l’ère du digital.
Une ère où les médias digitaux sont tellement omniprésents chez les consommateurs que
le marketing digital, le e-commerce, le e-business… n’ont plus de sens. Ceux-ci sont tout
simplement devenus le marketing, le commerce, le business... Le on et le off line ne sont plus
deux éléments distincts. Ils conjuguent ensemble pour s’apporter l’un et l’autre, pour devenir
complémentaires.
Dans un contexte où le digital et le média du bouche-à-oreille sont rois, le trophée n’est plus
remis à celui qui investi le plus et qui parle le plus fort, mais plutôt à celui qui est le plus attentif
et le plus intelligent.
L’ère du digital est bien actuelle. Une ère qui n’est que la résultante logique et naturelle des
évolutions du web depuis sa création.
* Etude de Nielsen, «Augmentation de la confiance envers la publicité virale ou earned média», 04/12
** TINELLI Marco, Marketing Synchronisé,Paris, 2012, Eyrolles, 254p, p54
9. 4
II – L’évolution du web
1 – Du web 1.0 au web 2.0
Depuis le début de la démocratisation d’internet, en 1990, le web a bien évolué. En effet, il y
a encore peu, l’échange était limité. Un émetteur produisait du contenu pour des récepteurs
qui le lisait, l’internaute n’était alors que spectateur sur ce web nommé 1.0.
A peine adopté par les consommateurs, ce web statique s’est rapidement transformé en 2.0.
C’est lors de la préparation d’une conférence, en 2003, que Dale Dougherty co-fondateur
d’O’Reilly Media va utiliser l’expression à l’issu d’une conversation avec Craig Cline de la
société Media Live.
Contrairement au web 1.0, les pages du web 2.0 ne sont plus statiques, les contenus sont
actualisés régulièrement et les sites internet sont devenus dynamiques.
Ce nouveau web est caractérisé par deux évolutions majeures. C’est tout d’abord un web qui
n’implique pas d’avoir de grandes connaissances techniques et informatiques pour pouvoir
l’utiliser ; il est donc accessible à tous. D’autre part, la deuxième singularité du web 2.0 est son
interactivité. En effet, grâce à des interfaces simples, celui-ci permet à tous les internautes
de contribuer, échanger, collaborer de différentes façons et ce, de manière collective ou
individuelle. Ainsi, ils peuvent interagir à la fois avec le contenu et la structure des pages mais
aussi entre eux.
Ce web participatif a modifié le rôle des internautes sur internet. Il offre un meilleur confort de
navigation et est simple d’utilisation. Cette évolution favorise la mise en commun d’information
et l’implication des internautes. En effet, ceux-ci sont devenus de véritables acteurs qui
participent à alimenter le contenu des site, qu’ils en soient propriétaires ou non. Ils ne sont
donc plus de simples lecteurs passifs de contenu produit et mis en ligne par l’émetteur ni
de simples relais de transfert mais de véritables participants et collaborateurs. Ce nouveau
rôle que les internautes ont immédiatement adopté confère au web 2.0 une notion sociale
importante.
Ce web social n’a pas seulement modifié la vie des individus. En effet, les entreprises ont du
s’adapter à ce nouveau consom’acteur, reconsidérer totalement la relation marque individus
et trouver de nouvelles solutions de communication efficaces et ajustées. Ainsi, le web 2.0 a
modifié l’attitude des entreprises face aux consommateurs qui ont dû devenir transparentes,
disponibles, attentives. Le web 2.0 a signé la fin d’une communication unidirectionnelle,
symboliséeparlapublicitémédiaouseulelamarqueavaitlepouvoir,enfaveurdudialogueentre
10. 5
l’entreprise et les individus mais aussi entre les individus eux-mêmes qu’ils soient prospects,
clients, prescripteurs, collaborateurs... Les marques ont alors boudé les médias de masse
traditionnels pour profiter des opportunités de ce web interactif, devenu, lui aussi, média de
masse, mais qui a la particularité d’autoriser une réponse de la part du consommateur.
Ainsi, le web 2.0 a fait émerger de nouveaux comportements de la part du consommateur, qui
ont exigé que les marques réagissent et vite et qu’elles revoient leurs méthodes de marketing.
2 – Les nouvelles formes de marketing apparues avec le web 2.0
Avec l’arrivée du web 2.0, qui a fait des marques un véritable sujet social, de nombreux
nouveaux modèles de marketing sont apparus. Ceux-ci sont tous fondés sur le partage
et sur l’implication de l’individu via les nouvelles plateformes participatives. Les marques
peuvent donc grâce aux plateformes 2.0 et à ces nouvelles techniques, communiquer plus
subtilement en faisant en sorte que les consommateurs deviennent les principaux vecteurs
de la communication.
A – Le marketing du bouche-à-oreille
Les individus aiment parler, et ils n’hésitent pas à parler des marques, de ce qu’elles vendent,
que ce soit positivement ou négativement. Ils aiment en parler tout d’abord car celles-ci sont
de bons sujets de conversation qu’elles aient surpris le consommateur ou qu’elles l’aient
déçu.
Leur motivation à parler des marques peut être stimulée par trois logiques. La première est
la logique statutaire; c’est lorsque l’individu cherche à affirmer une position particulière ou
refléter une certaine image. Elle peut aussi être stimulée par une logique sociale. Ici l’individu
se veut quelque peu altruiste. Enfin, il peut aussi avoir le sentiment d’accéder à un groupe en
parlant de certaines marques, il sera alors motivé par une logique communautaire.
Quelque soit sa motivation, le consommateur trouve toujours un intérêt à parler des marques,
et cela ne date pas d’hier. En effet, le bouche-à-oreille a toujours fait parti de la culture des
Français, car ceux-ci préfèrent écouter leurs amis, leur communauté ou bien même des
inconnus (comme les bloggeurs, les experts, les journalistes et les autres consommateurs)
qui ont un discours objectif non régi par une marque. Les individus deviennent alors le média.
Cependant, aujourd’hui grâce à internet et notamment au web 2.0, les marques ont la
possibilité d’avoir une influence sur le bouche-à-oreille et c’est là qu’entre en jeu la notion de
marketing. En effet, celles-ci peuvent créer des conversations en donnant aux consommateurs
11. 6
des raisons de parler de leurs produits ou services, donner plus ou moins de visibilité à ces
conversations, les suivre et les mesurer, mais aussi les analyser afin de savoir qui parle de
quoi.
Un modèle de marketing simple, abordable et qui s’est révélé très efficace mais qui implique
cependant que le produit ou le service méritent que l’on en parle.
B– Le marketing viral
Cettetechniquedemarketingapuvoirlejourgrâceàl’apparitiond’internetquifacilitelepartage
et surtout grâce aux réseaux sociaux intégrant des fonctionnalités permettant à l’internaute
de partager de l’information sur une marque rapidement, facilement et massivement.
Ainsi, cette stratégie marketing est encore une fois fondée sur le partage du consommateur.
En effet, celle-ci consiste à ce que le message d’une entreprise soit diffusé d’une personne à
une autre comme un virus. Le marketing viral permet alors à une marque de faire sa promotion
au travers de ses consommateurs.
C – Le Buzz marketing
Le buzz marketing est une technique qui a pu naître grâce aux nouvelles applications 2.0,
mais aussi grâce au marketing viral et au marketing du bouche-à-oreille. En effet, celui-ci
utilise le schéma de diffusion du marketing du bouche-à-oreille et intègre les outils et les
canaux de communication du marketing viral.
Ainsi, comme le marketing viral, le buzz marketing implique de diffuser de l’information sur
internet aux consommateurs au travers d’un événement original, surprenant et remarquable
afin que les récepteurs en parlent entre eux.
D– Le marketing d’influence
Depuis l’arrivé du web participatif, le parcours d’achat du consommateur a changé. En effet,
95% des internautes Français préparent leurs achats en ligne*, afin de se renseigner au
mieux, sur le produit ou le service. Et c’est au travers des plateformes collaboratives que la
préparation se fait. En effet, 60% vont se renseigner sur les sites marchands ou de marques,
22% sur les forums, 16% sur les blogs et 3% sur les fans pages*.
Il y a encore peu, le parcours d’achat s’arrêtait à l’acte d’achat, cependant, aujourd’hui une
troisième étape entre en jeu, l’avis post-achat. En effet, 30% des internautes donnent leur
* Etude du baromètre Echostudy, Les Français et les médias sociaux, janvier 2012
12. 7
avis suite à leurs achats, dont 52% spontanément et 35% après sollicitation de la marque*.
Ainsi, en général, que ce soit sur internet ou dans la vie réelle, 58% des internautes donnent
leur avis sur les marques et sur leurs expériences de consommation, dont 14% lorsque
l’information est négative, 42% lorsqu’elle est neutre et 43% lorsqu’elle est positive**.
Les internautes donnent leur avis, certes. Mais ce qui change vraiment la donne, c’est que
les autres les écoutent. En effet, 82% des internautes Français qui envisagent un achat
accordent de l’importance aux avis des internautes via les médias sociaux et 73% jugent que
les notations et avis clients sont utiles dans leur processus d’achat en ligne. De plus, 90%
considèrent les avis émanant des internautes qu’ils connaissent comme fiables (en sachant
que la plupart des consommateurs assimilent les propos des bloggeurs à ceux d’un proche),
70% les avis des internautes en général et ce qui est encore plus marquant, c’est que 67%
dépensent plus sur internet à la suite de recommandations***.
Ces nouveaux modèles représentatifs du consommateur à l’ère du digital ont poussé les
marques à agir et à trouver de nouvelles méthodes ajustées.
D’après Samuel Mayol****, chercheur sur les facteurs influençant le comportement du
consommateur, les trois techniques énumérées plus haut, le marketing du bouche-à-oreille,
viral et le buzz, ont permis d’aboutir sur une nouvelle: le marketing d’influence.
En effet, l’objectif de cette technique est de « générer du bouche à oreille en impliquant les
leaders d’opinion online (blogueurs) et offline (consommateurs influents) en les motivant à
relayer et donc à viraliser le message auprès de leur réseau ».
Ainsi, le marketing d’influence est une stratégie qui vise à repérer les éléments qui seront les
plus à même de relayer les messages d’une entreprise, de les toucher de façon à ce qu’ils
s’emparent de ces messages et les diffusent. Les cibles deviennent alors des relais, des
émetteurs d’un message.
Cette méthode qui utilise les mécanismes de la psychologie collective est totalement
différente des techniques de marketing traditionnelles. En effet, celle-ci cible un petit nombre
d’influenceurs, personnalise le message, pratique le marketing de la réception alors que le
marketing traditionnel cible la masse, uniformise le message et pratique le marketing de
l’émission.
Aujourd’hui, un même discours soutenu par un bloggeur ou par une campagne de
publicité traditionnelle aura davantage d’impact avec cette première méthode. En effet,
* Etude du baromètre Echostudy, Les Français et les médias sociaux, janvier 2012
** Etude de l’agence ETO, «Le client influenceur», 2012
*** Etude de l’association APMC, «Contexte et influence», 2009
***** MAYOL, Samuel, Marketing 3.0, Paris, 2011, Dunod, 169p, p62
13. 8
les consommateurs ont tendance à écouter et à faire confiance à des personnes « comme
eux, qui leur ressemblent ». Une affirmation qui se confirme par une comparaison, 80% des
consommateurs en France disent faire confiance aux médias viraux comme le bouche-à-
oreille et les recommandations alors que seulement 38% disent faire confiance aux sites web
des marques*. Plus intéressant encore : 70% disent faire confiance aux recommandations
d’inconnus et 90% aux recommandations de leurs amis, un écart de confiance de seulement
20% très représentatif**.
Ainsi, l’avis des influenceurs, qu’ils soient simples consommateurs, bloggeurs, ou célèbres
ont une telle crédibilité et capacité d’influence supérieure à celle des médias traditionnels que
les marques peuvent désormais compter dessus pour atteindre leurs objectifs.
Les marques ont bien compris les enjeux de ce modèle de communication. Beaucoup ont
développé ces dernières années des stratégies de marketing d’influence afin de profiter de
ce consommateur avide de recommandations. Des stratégies parfaitement adaptées au web
2.0 qui se veut collaboratif, interactif et participatif. Cependant, alors que de nombreuses
entreprises sont encore frileuses à adopter les applications 2.0, les experts parlent déjà d’un
nouveau web, le web 3.0.
III – Le web 3.0
1 – Le web 3.0, un simple terme qui génère de nombreux débats
Alors que de nombreuses marques n’ont pas encore pris le tournant du web 2.0 et sont
encore réticentes à l’idée de se créer un compte Facebook, certains spécialistes parlent déjà
du futur web qu’ils ont nommé web 3.0, et ce depuis un moment.
C’est en 2006 que Jeffrey Zeldman, conférencier et auteur dans le domaine du web design a
utilisé pour la première fois le terme web 3.0, dans un article de son blog, alors que beaucoup
ne savaient pas encore ce que le web 2.0 signifiait. Peu de temps après, ce fut Tim Berners
Lee, inventeur du World Wide Web qui le reprit, moment qui marqua le début d’un long débat.
En effet, si les spécialistes arrivent à s’accorder sur le fait que le web 3.0 désigne les évolutions
du web, ceux-ci sont en plein conflit quant à la définition de ces évolutions. En plein conflit
certes, mais ces experts s’accordent tout de même sur quelques points. En effet, d’après
* Etude de l’agence ETO, «Le client influenceur», 2012
** Etude de l’association APMC, «Contexte et influence», 2009
14. 9
leurs analyses, leur expertise et leur facilité à détecter des signaux faibles, ils définissent le
web 3.0 comme un web omniprésent et beaucoup plus ambiant que le 2.0. Ils pensent que
les individus seront, dans un futur proche, constamment connectés sans être forcément assis
devant un ordinateur. Ils s’accordent aussi sur une idée : le web 3.0 « repose sur un nouveau
type d’intelligence artificielle qui émerge avec toute cette idée de tirer parti de l’intelligence
collective qui caractérise le web 2.0»*.
Puis, un dernier point fait l’unanimité chez les spécialistes : l’enjeu économique caché derrière
ce simple terme, le web 3.0. En effet, l’émergence d’internet puis du web 2.0 ont soutenu
l’économie mondiale car ils ont permis la naissance de nouvelles entreprises et accru la
croissance des anciennes.
Il semble donc évident que le web 3.0 pourra engendrer de nombreuses opportunités pour les
plus audacieuses qui se positionneront dessus rapidement.
Cependant, même si les génies du web sont arrivés à se mettre d’accord sur certains
points, beaucoup de théories différentes ont été présentées. Parmi celles-ci deux principales
ressortent et créent une véritable guerre d’opinion : le web sémantique et l’internet des objets.
Deux théories pensées il y a des années, lorsque les individus commençaient à peine à
s’approprier les smartphones, et qui deviennent aujourd’hui réalité.
2 – Les deux évolutions qui ont permis au web 3.0 de naître
A – La tendance de la mobilité, ou plutôt l’adoption massive des objets
mobiles par les consommateurs
En quelques années, la fonction du téléphone mobile a beaucoup évolué. Grâce aux nouvelles
technologies, notamment la 3G et le Edge, le premier smartphone est apparu chez des acteurs
comme IBM et Nokia qui se sont aperçus qu’ils n’avaient plus besoin de processeurs plus
puissants, que les énormes disques durs n’étaient plus aussi nécessaires et que la position
statique devant un écran était révolue. Quelques années après, Apple, lance le premier Iphone
en 2007 qui est immédiatement adopté massivement par les individus.
Le monde est alors entré dans l’ère du mobile. Aujourd’hui, le smartphone est devenu le
centre de la vie numérique des consommateurs. L’appareil avec lequel ils prennent le plus
de photographie n’est pas un appareil photo traditionnel, mais un smartphone. Les nouvelles
* MAYOL, Samuel, Marketing 3.0, Paris, 2011, Dunod, 169p, p89
15. 10
technologies sont prêtes pour que le smartphone devienne dès demain, leur clef, leur carte
bancaire; pour que lorsqu’ils le pointeront vers une œuvre d’art, un produit dans un rayon, un
cinéma, un restaurant, il leur permette d’accéder à de l’information en ligne.
Le phénomène du smartphone est représentatif de l’ère digitale. En effet, lorsque les
développeurs d’Apple travaillaient sur son lancement, les analystes financiers ne croyaient
pas à son succès. Hors, les individus du monde entier se sont appropriés ces téléphones
intelligents, et notamment l’iPhone ; et ce par millions.
Après le passage de l’internet sur le téléphone portable, les entreprises technologiques
ne s’en sont pas arrêtées là. La tablette est apparue et sert alors d’intermédiaire entre le
smartphone et l’ordinateur. Cet outil permet de rendre la connexion encore plus mobile, et
permet, comme le smartphone d’accéder à une connexion et donc à des services, à de
l’information, à du contenu « AnyTime, Anywhere, AnyDevice ».
Ce nouveau paradigme, cette nouvelle façon de consommer internet, cette adoption massive
des smartphones et des tablettes, ces milliards de téléchargements d’applications, ce besoin
de mobilité, favorisent le développement du web 3.0. En effet, la mobilité est une composante
centrale de ce nouveau web.
Celui-ci n’est rien d’autre que l’addition du mobile, de son adoption massive par les
consommateurs et des nouvelles technologies.
B – Les nouvelles technologies qui amènent au web 3.0
Entre le web 1.0 et le web 3.0, il n’y a pas eu de rupture mais simplement une évolution. En
effet, le web 3.0 est composé des fonctionnalités du 2.0 et du 1.0, et viennent s’y ajouter de
nouvelles qui sont permises grâce à l’évolution technologique.
Les nouvelles technologies qui permettent au web sémantique et à l’internet des objets de voir
le jour ne sont pas les mêmes. En effet, l’internet des objets se développe par exemple grâce
à la réalité augmentée, la RFID et le NFC alors que le web sémantique progresse lui grâce à
des technologies développées par l’inventeur de ce concept, le World Wide Web Consortium
(W3C) lui-même. Cette partie est destinée à comprendre quelles sont les innovations
technologiques qui ont donné naissance aux deux théories du web 3.0. Cependant, si le web
sémantique peut, peu à peu se développer, ce n’est pas grâce à l’utilisation de nouvelles
technologies émergentes, mais plutôt grâce à des procédés développés en interne par le
W3C. Ainsi, dans cette partie, seules les technologies ayant été développées par des acteurs
externes et étant utilisées par les acteurs de l’internet des objets ou par les marques seront
présentées.
16. 11
- La réalité augmentée
(Définition reconstituée à partir de *)
Cette nouvelle technologie rend possible, en temps réel, la superposition d’un modèle virtuel
3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité.
En effet, les systèmes informatiques permettent d’insérer des images de synthèse sur les
images du monde réel en incrustant de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence
d’images.
La réalité augmentée peut être utilisée dans de nombreux cas pour servir les marques : la
publicité, les jeux, le commerce et surtout dans le e-commerce car elle peut être un élément
d’aide à la prise de décision dans l’acte d’achat. Elle offre par exemple la possibilité de
visualiser les meubles que l’on souhaiterait acheter positionnés dans son appartement, de
tester de façon fictive un rouge à lèvre sur ses propres lèvres ou bien même d’essayer un
vêtement sur internet avant de l’acheter.
Aujourd’hui, le consommateur n’a pas encore adopté la réalité augmentée. En effet, d’après
l’étude sur le mobile de Dagobert** 50% des interviewés connaissent cette technologie et 15%
l’ont déjà utilisée. Des chiffres bas mais qui s’expliquent par un fait simple. Peu de marques
ont tenté l’expérience réalité augmentée qui est onéreuse à mettre en place. Cependant,
cette étude montre aussi, que les consommateurs comprennent ses avantages et sont prêt
à l’utiliser à 67% pour visualiser des monuments en 3D dans une exposition, à 63% pour
acheter en ligne et visualiser en 3D, à 60% dans une exposition ou un musée.
Des chiffres qui montrent que les Français ont compris ses opportunités.
- La technologie NFC (Near Field Communication)
(Définition reconstituée à partir de ***)
Cette technologie de communication sans contact a été créée par Sony et Phillips et permet
d’échanger des informations et des données à très courte distance (quelques centimètres),
entre un terminal mobile quel qu’il soit et un lecteur qui a pour fonctionnalité d’être récepteur.
Cette technologie qui offre la possibilité aux objets de communiquer entre eux, de s’échanger
des données (ce qui n’est pas possible avec les tags comme le QR Code ou le Flash Code),
et d’aller chercher et lire de l’information, offre de nombreuses opportunités. En effet, celle-ci
permet de remplacer toutes sortes de cartes comme la carte bancaire, la carte de transport,
etc.
* Wikipédia, «La réalité augmentée», in http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alit%C3%A9_augment%C3%A9e,
le 12/03/13
** Etude de l’agence de communication Dagobert, «L’état des lieux du mobile en France», 05/12
*** Le journal du net, «NFC : définition, actualités, solutions» , in http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-
reseaux/nfc/
17. 12
Le tag NFC, qui est simple d’utilisation est très bien accueilli par les entreprises, mais aussi
par le grand public qui le trouve moins compliqué et plus instinctif. En effet, d’après l’étude
de Dagobert*, 51% des interviewés pensent que cette technologie peut faciliter leur quotidien
et 66% pensent qu’elle peut leur permettre de gagner du temps. Deux avantages largement
plébiscités par le consommateur d’aujourd’hui ce qui explique les chiffres suivants : 75% des
Français sont intéressés par les mobiles NFC et 77% sont prêts à changer de mobile pour en
bénéficier (dont 69% dès aujourd’hui).
Son usage se développe donc beaucoup plus rapidement que le QR Code, et les marques de
fabricants de téléphone comme Apple, BlackBerry ou Samsung prévoient même d’insérer la
puce NFC dans leurs prochains smartphones.
- La technologie RFID (Radio Frequency utilisation)
(Définition reconstituée à partir de **)
La RFID est une technologie sans contact par radiofréquence qui permet d’identifier un objet,
d’en suivre le cheminement et d’en connaître les caractéristiques à distance grâce à une
étiquette émettant des ondes radios, qui peut être attachée ou incorporée à un objet, une
plante, un animal, un humain.
La lecture des étiquettes peut se faire sans ligne de vue directe et peut traverser de fines
couches de matériaux comme la peinture, la neige etc.
Cette technologie a été expérimentée sur les humains dans une boîte de nuit espagnole et
permettait, grâce à l’injection d’une puce sous-cutannée, d’identifier chaque client, de leur
faciliter le paiement et l’accès au VIP.
Ces 3 nouvelles technologies sont les 3 éléments clés qui, associés aux technologies
qu’utilisent les objets connectés déjà existants comme le smartphone ou la tablette (les
nanotechnologies, la 3G, la 4G …) permettent à l’internet des objets de se développer petit à
petit. L’impact de ces technologies utilisées seules ou associées les unes aux autres n’est pas
à négliger par les marques. En effet celles-ci offrent des perspectives totalement nouvelles :
grâce à ces 3 procédés, l’internet peut s’étendre à tous types d’objets de la vie quotidienne.
* Etude de l’agence de communication Dagobert, «L’état des lieux du mobile en France», 05/12
** Comment ça marche, «RFID», in http://www.commentcamarche.net/contents/rfid/rfid-intro.php3
18. 13
3 – Les différentes théories
A – Le web sémantique
Le web sémantique aussi appelé web des données par les spécialistes est un concept qui
fait du bruit aujourd’hui dans les médias, mais qui ne date pas d’hier. En effet, cette théorie
remonte aux origines même du web.
C’est en septembre 1994, lors d’une conférence World Wide Web au CERN que Tim Berners
Lee, co-inventeur du WWW, annonce la création ainsi que la direction qu’il souhaite donner
au World Wide Web Consortium (W3C). Lors de cette conférence, le visionnaire va aller plus
loin et va expliquer pourquoi le web pourrait avoir besoin de la sémantique. Il démontre
que s’ils arrivent à faire évoluer la mise en relation de documents via des liens sur internet
(l’hypertexte), les machines pourront relier automatiquement les données du web au monde
réel, et ils pourront alors créer un web plus intelligent.
Les théories de ce nouveau concept furent alors posées.
Après cette intervention convaincante, le W3C ne tarde pas à lancer ses premières réflexions
sur le sujet. Tim Berners Lee commence par rédiger une feuille de route sur le web sémantique
qui indique quelles sont les différentes nouvelles technologies à créer ou à améliorer pour
déployer le nouveau concept. Puis, après maintes recherches, analyses et réflexion, les
spécialistes se décident à présenter le web sémantique au grand public. C’est sept ans après
l’intervention de Tim Berners-Lee auprès des professionnels du web, que le concept sort
enfin au grand jour dans un article de la revue Scientific American rédigé par Tim Berners-Lee,
Ora Lassila et James Hendler.
Ce nouveau terme complexe a engendré beaucoup de confusions et de discussions, mais le
web sémantique est aujourd’hui un concept clair pour la plupart des spécialistes.
En effet, ceux-ci s’accordent sur la nature de ce web, qui se révèle être une véritable extension
du web courant, une évolution et non pas une révolution.
Aujourd’hui, les pages web sont conçues pour être lues par l’homme, et les machines ne
peuvent pas accomplir ces tâches sans être accompagnées des facultés humaines. L’objectif
du web sémantique est donc de permettre à des programmes informatiques, d’interpréter
la sémantique des pages web et donc de rendre le contenu interprétable aussi bien par les
machines que par les hommes. Les machines seraient alors capables de comprendre et de
répondre aux demandes complexes des humains. Cependant, cette évolution implique que
toutes les sources d’information présentes sur le web aient été structurées sémantiquement
au préalable.
19. 14
a – Comment ça marche ?
Le nom choisi pour ce nouveau concept, web sémantique est trompeur. En effet, les machines
ne pourront interpréter le sens d’un document, faculté réservée à l’homme mais ce seront des
métadonnées (informations techniques et descriptives ajoutées aux documents pour mieux
les qualifier*), qui traduiront les relations entre les données.
Ainsi, pour rendre le web actuel plus intelligent, les experts souhaitent ajouter une couche
de signification aux données brutes du web. Des métadonnées contextuelles seraient alors
ajoutées aux données actuelles et aux futures données et des liens seraient créés entre elles,
ce qui permettrait aux ordinateurs d’avoir une approche plus intelligente face aux pages web.
b – Les acteurs du web sémantique
Comme tout nouveau concept, le web sémantique attire depuis quelque temps de nombreux
acteurs, qu’ils soient nouveaux entrants ou déjà présents sur le marché. C’est à deux types
d’acteurs que la technologie du web sémantique offre des opportunités. En effet, il y a
d’une part, les entreprises positionnées sur les moteurs de recherche qui souhaitent offrir
à leurs internautes un service de recherches plus intelligentes comme Google, Powerset et
Trueknowledge. Puis d’autre part, les entreprises qui souhaitent structurer le web afin de
permettre aux applications sémantiques de voir le jour comme Twine, Freebase ou OpenCalais.
Le web sémantique en est encore qu’à ses débuts. En effet, pour le moment aucun moteur
de recherche n’est entièrement sémantique, cependant des tests commencent à être menés.
Google Amérique a par exemple intégré une fonction de recherche sémantique sur un nombre
limité de questions comme « Quelle est la capitale de la France ? ». Au lieu de proposer
la traditionnelle liste de résultats, c’est le moteur de recherche lui-même qui répond à la
question, et c’est là qu’intervient la notion de sémantique.
B – L’internet des objets
a – L’internet des objets, un concept qui ne date pas d’hier.
L’internet des objets (aussi appelé Ido) est une théorie qui supporte l’idée qu’aujourd’hui tout
objet peut être connecté à internet, de la balance, à la plante verte. En d’autres termes, ce
concept signifie, que l’internet peut s’étendre à des objets et à des lieux dans le monde réel
et physique.
* CNDP, «Les métadonnées, où en est on ?», In http://www2.cndp.fr/standards/metadonnees/general.htm, 11/02
20. 15
L’internet des objets amène à la notion de one to many. En effet, hier l’interaction était
présente entre un ordinateur et son utilisateur, suivant le mode one to one. Aujourd’hui, avec
l’apparition des smartphones, des ordinateurs portables, des tablettes, il existe un utilisateur
mobile pour plusieurs ordinateurs et périphériques (one to many).
Une fois que les objets connectés auront été adoptés massivement par le consommateur,
l’interaction se fera sous forme de many to many, c’est-à-dire d’homme à homme, d’homme
à objet, d’objet à objet, de machine à machine.
« Machine to machine », une notion totalement nouvelle qui signifie que les objets peuvent
communiquer et interagir entre eux. Le monde est donc passé des objets mécaniques, aux
objets numériques, et nous arrivons peu à peu dans le monde des objets communiquants.
Aujourd’hui, l’internet des objets est présent dans de nombreux débats et suscite beaucoup
d’intérêt de la part des marques et des agences. Cependant, contrairement à ce que l’on
pourrait penser, le concept n’est pas une idée neuve. En effet, il est apparu dans les années
80, et c’est Kevin Ashton qui a posé un nom sur cette genèse en 1998.
La plupart des innovations ont souvent, après leur sortie, leurs heures de gloires, puis
s’effacent peu à peu pour laisser place à d’autres. Ce ne fut pas le cas de l’internet des objets.
Les marques ne se sont pas, à l’époque, précipitées vers cette opportunité qui devait leur
paraître trop anecdotique, trop en avance sur son temps et pas assez adaptée aux attentes
du moment des consommateurs.
Un informaticien visionnaire de Tokyo, Ken Sakamura, fut le premier à créer des objets
s’approchant de prêt à ce concept. En 1984, celui-ci invente une canne destinée aux
malvoyants ayant la capacité de lire des codes placés dans la chaussée, et qui leur indique
le chemin à prendre.
Cet objet connait un véritable succès ce qui l’amène à imaginer l’idée de «computer
everywhere». Un concept qui consiste à ce que des minis ordinateurs soient implantés
dans toutes sortes d’objets du monde réel. Puis, peu de temps après, celui-ci fait évoluer
sa réflexion et démocratise le concept de l’informatique ubiquitaire, en d’autres termes,
l’informatique omniprésent.
En 1988, Marc Weiser, chef du laboratoire Ubicomp aux Etats Unis, prend le relais et pose
les bases théoriques de l’informatique ubiquitaire. D’après lui, l’objectif fondamental pour un
ordinateur est d’aider l’homme dans son activité, en se faisant oublier et en étant une sorte
de prolongement de son inconscient.
Puis, c’est 10 ans après, en 1998, que Kevin Ashton, inventeur Britanique et gestionnaire de
21. 16
marque chez Procter & Gamble, va parler pour la première fois de la notion d’internet des
objets. Ce dernier cherchait à améliorer la chaîne d’approvisionnement du groupe, et s’était
donc intéressé aux opportunités que pouvait apporter la technologie RFID. Il participa alors
à la création du centre d’identification automatique où les recherches portaient sur cette
technologie ainsi que sur les codes barres dans le but de créer un système universel ouvert
permettant de connecter les objets physiques à internet.
C’est lors d’une présentation qu’il déclare « Si nous parvenons à ajouter la RFID et d’autres
capteurs aux objets de la vie courante, nous pourrons alors créer un internet des objets et
poser les fondations d’une nouvelle ère de la perception par les machines *».
Le concept d’internet des objets est alors né.
Un concept, qui, comme nous avons pu le voir, n’a pas été pensé dans une finalité marketing
mais avait un objectif marchand, celui d’aider à suivre des produits dans leur chaîne
d’approvisionnement.
Ces précurseurs, génies de l’informatique, ont inventé de nouveaux concepts, mais ont aussi,
et surtout, fait évoluer la notion d’objet. Il est important de comprendre cette évolution car
d’après Philippe Gautier et Laurent Gonzales** « les objets et les conditions et modalités de
leurs échanges sont le symbole de la façon dont une société se pense et se représente elle-
même. »
D’après Bruce Sterling*** (auteur Américain de science fiction), « les objets ont passé des
niveaux successifs de complexification ». A la période de la révolution agricole, les objets
étaient des artefacts ; ils étaient façonnés par l’homme en réponse à des besoins qui étaient
ceux d’une société traditionnelle. Puis, pendant la période de la révolution industrielle, les
objets se sont transformés en machines ; ils sont devenus plus complexes, assemblés à partir
de plusieurs artefacts.
Quelque temps après, en 1945, les objets ont évolué vers des produits, c’est-à-dire des
objets identiques, de consommation de masse, fabriqués en quantité industrielle.
Aujourd’hui, et ce depuis 1990, nous pouvons appeler les objets des guizmos : ceux-ci ne
sont pas identiques mais personnalisables à souhait, permettant à leur consommateur de
posséder un objet unique.
La relation que les consommateurs ont avec les produits est en train de totalement évoluer,
* GAUTIER, Philippe, et GONZALES, Laurent, L’internet des objets, La Plaine Saint Denis, 2011, Afnor, 139p,
préface p17
** GAUTIER, Philippe, et GONZALES, Laurent, L’internet des objets, La Plaine Saint Denis, 2011, Afnor, 139p,
préface p21
*** STERLING, Bruce dans le livre de GAUTIER, Philippe, et GONZALES, Laurent, L’internet des objets, La Plaine Saint
Denis, 2011, Afnor, 139p, p21
22. 17
une fois de plus. Depuis quelques années, les objets ont plus changé que ce qu’ils n’avaient
changé depuis leur apparition. Avant, les produits voyaient naître, vivre et mourir des
générations d’humains alors qu’aujourd’hui la relation s’est inversée. Ce sont les hommes qui
voient apparaître et disparaître des générations de produits. Tout s’est accéléré.
Ainsi, au fil du temps, et grâce aux progrès technologiques, les objets se sont adaptés à
l’évolution du consommateur. En effet, l’artefact était destiné au fermier, la machine était
appropriée au client, le produit au consommateur, et le gizmos correspond au consommateur
unique d’aujourd’hui.
b – L’internet des objets, un concept qui a mis du temps à voir le jour
mais qui commence à intéresser certains acteurs
Après la révélation de Kevin Ashton ce fut le néant jusqu’aux années 2000 où la célèbre
marque d’électronique Samsung créa le premier réfrigérateur connecté à internet qui ne fut
pas accueilli à bras ouvert par le grand public. Cinq ans après, l’expert de l’internet des objets
Rafi Haladjian lance Nabaztag le lapin communiquant. Un lapin qui n’a pas grande utilité mais
qui est destiné à livrer un message : aujourd’hui tout peut être connecté. Une création qui
scelle le début de l’ère de l’internet des objets.
Aujourd’hui, les problématiques liées à l’internet des objets sont au cœur des débats. Ce
concept est encore peu connu du grand public, cependant certains acteurs commencent à
s’y intéresser
En effet, quelques grandes marques ont ajouté une fonctionnalité supplémentaire aux objets
qu’elles avaient l’habitude de vendre : la possibilité de se connecter. Ainsi, aujourd’hui
nous pouvons trouver sur le marché Français des voitures, des montres, une balance, un
tensiomètre, des télévisions… qui sont connectés à internet et qui offrent de nouvelles
fonctionnalités sociales, informationnelles et divertissantes.
Puis d’autres marques, comme Nike, Evian, Orange sont allées plus loin et ont inventé, grâce
à l’internet des objets, des objets totalement nouveaux et uniques. Pour finir, de nombreuses
start-ups opportunistes, comme ConnecThings, Withings, Neul, naissent grâce à ce nouveau
concept et n’hésitent pas à profiter du mouvement des objets connectés pour se faire leur
place en tant qu’expertes.
Tous les segments de marché sont concernés par les opportunités qu’offre l’internet des objets.
Qu’une entreprise soit positionnée sur l’énergie, le développement durable, la domotique, la
logistique, les transports, la téléphonie, la distribution, la sécurité … celle-ci peut voir en ce
nouveau concept un bénéfice pour son entreprise ou pour ses consommateurs. Ainsi, l’internet
23. 18
des objets ne correspond pas à quelques acteurs spécifiques mais peut correspondre à tous
types d’entreprises, même celles dont le cœur d’activité n’est pas centré sur les technologies.
En effet, auparavant, les marques qui n’étaient pas positionnées sur les marchés numériques
n’auraient jamais imaginé développer un objet digital, intelligent et connecté. Celles-ci n’y
voyaient pas l’intérêt et pensaient que ce type d’innovations était réservé à des marques
comme Apple, Orange, Samsung … Aujourd’hui elles en sont capables, elles commencent à
oser, mais elles se sont surtout aperçues que ces innovations pouvaient être très stratégiques
et pouvaient engendrer un fort retour sur investissement.
c- L’internet des objets et son marché prometteur
(Tous les chiffres de ce paragraphe proviennent de la même source*)
Le marché de l’internet des objets en 2010 a été estimé à 220 milliards de dollars, somme qui
permet de s’apercevoir de l’importance de ce marché actuellement.
Aujourd’hui, 12 milliards d’objets sont connectés à internet c’est-à-dire 2 fois plus que
d’abonnés mobiles, mais cela correspond seulement à 1% des objets que les consommateurs
utilisent. De plus, les équipements informatiques comme l’ordinateur, le téléphone et la
tablette représentent 75% des dispositifs connectés actuels.
Cependant, si l’on en croit les grands noms de l’internet, ce marché déjà conséquent va être
amené à grossir considérablement, et c’est ce qu’affirme Eric Schmidt Patron de Google**
«d’ici quelques années, tout ce qui est connectable sera connecté».
Une affirmation confirmée par Ericsson, le numéro 1 mondial des équipements Télécoms, qui
a estimé que le nombre d’objets connectés va être multiplié par 8 en 10 ans pour atteindre le
nombre de 50 milliards en 2020. Ainsi, les équipements informatiques ne représenteront plus
que 25% des dispositifs connectés qui auront été dépassés par la domotique et les systèmes
de contrôle à distance. La part des objets mobiles représentera 14% des dépenses en 2014
et plus de 50% des messages émis sur les réseaux sociaux se feront par le biais d’objets
connectés.
Des chiffres qui en disent long sur l’avenir de l’ido qui semble être tout à fait prometteur.
d – L’internet des objets, un concept qui attire les entreprises
Une étude mondiale*** a été menée auprès d’entreprises de tous les secteurs afin de
* GAUTIER, Philippe, et GONZALES, Laurent, L’internet des objets, La Plaine Saint Denis, 2011, Afnor, 139p, p93
**SCHERER, Eric, “ La vie connectée”, in http://owni.fr/2011/06/14/la-vie-connectee-smart-tv/,14/06/11
*** Etude de Zebra Technologies Corporation, «Building Value from Visibility: 2012 Enterprise Internet of Things
Adoption Outlook», 10/12
24. 19
recueillir leur opinion quant à l’internet des objets. Pour la majeure partie des multinationales
interrogées, l’internet des objets ne semble plus être uiquement concept mais évolue vers
réalité. Cependant, les chiffres de l’étude qui vont suivre doivent être relativisés car ils
englobent les objets utilisés aussi bien pour le marketing que pour la logistique. En effet,
d’après les décideurs internationaux, l’internet des objets jouit de 3 avantages : l’optimisation
de la chaîne d’approvisionnement, l’efficacité des coûts puis, l’amélioration de l’expérience
client.
A ce jour, 15% des entreprises interrogées exploitent d’ores et déjà les opportunités de
l’internet des objets, 53% prévoient de s’y mettre au cours des 2 prochaines années et 14%
dans les 2 à 5 ans qui viennent. De plus, les décideurs de ces multinationales connaissent
l’expression internet des objets et sa signification et ils en ont une perception positive.
Ainsi, même si ces chiffres ne représentent pas l’opinion des entreprises quant aux
opportunités de l’internet des objets uniquement dans le domaine du marketing, ceux-ci
semblent prometteurs et laissent penser, que la plupart des grands groupes doivent être
entrain de réfléchir à des solutions Ido.
e– L’internet des objets, un concept qui en engendre deux autres
Avec l’ido, la notion de connexion omniprésente prend tout son sens. En effet, aujourd’hui,
tous les objets qui entourent les individus peuvent être connectés et devenir intelligents. Les
objets connectés et communicants se multiplient, les individus peuvent donc se connecter via
d’autres objets que leur smartphone, leur tablette ou leur ordinateur. Le web commence alors
à être accessible à tout moment et partout. L’internet des objets contribue à une informatique
ambiante, et cette notion d’omniprésence, induit deux nouveaux concepts: le web ubiquitaire
et le web symbiotique. Deux concepts qui se développent grâce à l’internet des objets et qui
ne pourraient exister sans.
Samuel Mayol*, spécialiste du web 3.0 a mis sur ces deux notions deux définitions claires
reprises par les professionnels du web.
Le web ubiquitaire est « représenté par une informatique omniprésente, des réseaux pervasifs
et l’intelligence ambiante. Celui-ci fait référence à l’utilisation de minuscules systèmes
numériques communiquant spontanément les uns avec les autres et qui grâce à leurs
dimensions très réduites, seront intégrés dans les objets de la vie quotidienne, favorisant
ainsi l’accès aux informations dont on a besoin partout et à tout moment ».
Le web symbiotique, quant à lui, « apporte une autre vision de l’omniprésence. En effet, celui-
* MAYOL, Samuel, Marketing 3.0, Paris, 2011, Dunod, 169p, p81
25. 20
ci désigne un web accessible à partir d’une infinité de moyens dont il n’est pas nécessaire
d’avoir conscience. Il devient notre environnement, il est partout, nous ne sommes plus
tributaire du triptyque laptop, desktop, palmtop ».
Même si ces définitions existent, elles sont encore au niveau du concept et n’ont pas encore
atteint celui de la réalité. Ces paradigmes sont le futur de l’internet des objets, et les objets
connectés devront être adoptés en masse pour qu’ils puissent voir le jour.
C – Internet des objets et web sémantique, deux concepts réellement
divergents ?
Ces deux dernières partie avaient pour objectif de définir les deux différentes théories du web
3.0 qui génèrent de nombreux débats et un conflit d’opinion entre les spécialistes du web.
Cependant, pour conclure sur cette première partie, j’aimerais apporter ici ma vision du
web 3.0. Selon moi, le web sémantique et l’internet des objets ne sont pas deux théories
divergentes mais sont plutôt convergentes. En effet, il est tout à fait possible d’imaginer,
que les objets connectés qui sont en train d’être développés à des fin marketing pourraient
parfaitement utiliser la technologie de la sémantique pour être plus intelligents et donner du
sens aux données qu’ils collecteront via les objets de leur propriétaire.
Ainsi ces deux théories pourraient vivre ensemble, tout en se complétant.
Pour conclure, j’ai démontré dans cette première partie que le web actuel 2.0 est favorable
aux stratégies d’influence. Des stratégies adaptées à la conjoncture actuelle qui se sont
révélés très efficaces et dont certaines marques ne pourraient se passer.
Cependant le web est entrain d’évoluer et le terme 2.0 pourrait bien être obsolète d’ici peu.
Ainsi, comment les marques, qui utilisent aujourd’hui le web 2.0 pour leurs stratégies
d’influence peuvent-elles les adapter au web 3.0 alors que celui-ci implique des changements
radicaux dans la manière même d’appréhender le web ?
26. 21
PARTIE II : Une révolution pleine d’opportunités adaptée aux attentes du
nouveau consommateur…
I – Le consommateur
1 – Le consommateur 2.0
A - Deux tendances fortes du moment
Comme nous l’avons vu précédemment, nous sommes aujourd’hui dans « l’ère du contributive
newtorking où le consommateur partage, s’implique, interagit, consomme intelligemment,
maîtrise la communication des entreprises et fait de moins en moins confiance à la publicité
traditionnelle* ». Cependant, ces changements sociologiques ne sont pas les seuls que les
marques doivent prendre en compte. En effet le consommateur a vécu une véritable mutation
et son comportement, ses attentes, ses besoins ont évolué et de nouvelles tendances
surgissent.
Tout d’abord, si le consommateur est devenu un véritable acteur qui s’implique dans la vie des
marques ; il le fait naturellement pour donner son avis, positivement ou négativement, mais il
s’avère devenir aussi une véritable partie-prenante de la marque. En effet, une tendance récente
éclot. Grâce à la multitude de plateformes de crowfunding et aux nouvelles technologies de
fabrication, les individus ont la possibilité de s’impliquer dans le développement des marques
en devenant de véritables actionnaires et partenaires. L’observatoire mondial Trendwatching
les a nommés les Presumers et les Custonowners. Les premiers aiment être impliqués à tous
les niveaux, que ce soit pour un test produit, pour leur financement ou leur promotion et les
seconds se cantonnent eux à une implication financière.
Une tendance qui montre bien que le consommateur veut que les marques vivent à travers
lui et qu’elles le placent au centre de leurs décisions. Ainsi les marques doivent impliquer
le consommateur désireux de l’être le plus possible ce qui leur permettra d’améliorer
considérablement les chances de réussite d’un nouveau lancement.
Ensuite, si le monde du numérique est opportun pour les consommateurs, trop de numérique
peut tuer le numérique ! En effet, l’essor des technologies digitales dans la société actuelle
qui tend vers une déshumanisation (exemple : caisse automatique, dialogue virtuel,
e-commerce…) provoque chez les individus le besoin de réinvestir l’humain et de réhumaniser
ses modes de vie et de consommation. Des pure-players ont bien compris ce nouveau besoin
*MAYOL, Samuel, Marketing 3.0, Paris, 2011, Dunod, 169p, p56
27. 22
qui croit chez les consommateurs et se sont essayés à investir le monde réel pour une durée
limitée. Adopteunmec.com et Ebay ont par exemple ouvert des boutiques éphémères qui
leur ont permis de proposer une expérience In Real Life. Toutefois, il ne faut pas assimiler
cette tendance de la réhumanisation à un besoin de détechnologisation. En effet, les
consommateurs reconnaissent les qualités et les avantages des outils digitaux, cependant ils
souhaitent trouver le juste équilibre entre technologie et humain.
Ainsi, les individus font preuve d’engouement pour les nouvelles technologies, ils sont toujours
à la recherche de nouveautés et beaucoup ne pourraient plus vivre sans elles. Cependant,
la bulle internet ayant progressé trop rapidement, le consommateur est inquiet, méfiant, et
préfère garder ses repères dans la vie réelle. Deux phénomènes qui le plongent dans un
véritable paradoxe que les marques doivent prendre en compte pour le satisfaire.
B – Un consommateur unique avec de nouvelles attentes
Le digital a totalement bouleversé le monde de la consommation et plus généralement le style
de vie des consommateurs ce qui les a amenés à acquérir de nouvelles logiques.
Tout d’abord, le sociostyle n’existe plus et a été remplacé par le consommateur unique. En
effet, « l’ère digitale et son information libre permettent à chacun de se constituer son propre
profil de consommation, sa propre opinion sur les marques et sur les catégories dans lesquelles
chacun souhaite investir, non seulement son argent mais aussi son temps et son capital social
*». Ainsi, un consommateur CSP + ne va pas forcément faire ses courses chez Monoprix et
un consommateur CSP – ne va pas forcément chez Liddle, il arbitre sa consommation en
fonction des types d’achats.
De plus, le consommateur d’aujourd’hui est multi-facette. Auparavant, on classait les individus
dans des catégories, de façon monolithique. Aujourd’hui on sait que dans la même journée
une personne peut-être un consommateur à la recherche de bonnes affaires mais aussi un
citoyen engagé dans le développement durable et un salarié préoccupé par le maintien de son
emploi. Cela génère des contradictions qui ont rendu le marketing extrêmement complexe
d’où la nécessité de réfléchir autrement et d’agir différemment.
Toutefois, même si le consommateur est unique, on distingue tout de même des
comportements, des attentes et des besoins communs.
En premier lieu, le consommateur d’aujourd’hui veut être libre de ses choix et être maître
de sa consommation. Celui-ci n’aime pas les rendez-vous à heure fixes que lui impose la
publicité TV traditionnelle par exemple et se donne aussi le droit de changer d’avis à la
* TINELLI, Marco, Marketing synchronisé, Paris, 2012, Eyrolles, 254p, p118
28. 23
dernière minute. Puis, en plus de se revendiquer libre, celui-ci est de plus en plus infidèle,
versatile et critique. Lorsque le consommateur offre sa fidélité à une marque, il attend une
contrepartie, un traitement spécial, de bons services; et n’hésite pas à aller voir ailleurs s’il
n’est pas satisfait.
Des comportements qui ont chamboulé les marques et qui sont loin de les avantager.
Ainsi, dans le contexte actuel assez morose, le consommateur attend plus et mieux de la
part des marques, il n’accepte plus ses erreurs, un mauvais service, un oubli … Celui-ci ne se
contente plus d’acheter un produit, il attend, en compensation de son achat des garanties,
des services mais aussi de vivre une expérience, que ce soit en magasin, sur le site internet
mais aussi chez lui lorsqu’il consomme le produit.
Toujours dans la lignée de cette exigence croissante, le consommateur attend aujourd’hui
des services, mais aussi des produits personnalisés, voire faits sur mesure. Il ne veut pas
être considéré comme les autres et souhaite que les marques fassent des efforts pour lui
proposer des offres adaptées à sa consommation et à son style de vie.
Ensuite, si le consommateur est de plus en plus exigent avec les marques, il a aussi besoin
que celles-ci soient totalement transparentes dans tous les domaines. Que ce soit sur leur
impact environnemental ou sur la composition de leurs produits, le consommateur éprouve
le besoin de tout savoir car il souhaite consommer mieux, pour son porte-monnaie, pour sa
santé, pour l’environnement mais aussi pour son plaisir. Il exige des marques qu’elles soient
honnêtes, n’offrirait pas le bénéfice du doute à une marque qui ne lui semble pas parfaitement
claire et ne pourrait pardonner un mensonge ou une tentative d’induction en erreur.
Ainsi, le consommateur d’aujourd’hui est devenu complexe, difficile à cerner et impossible
à catégoriser. Celui-ci ne se contente plus que les marques lui vendent tout simplement un
produit, il attend que celles-ci jouent un rôle dans sa vie, qu’ils construisent ensemble une
véritable relation et qu’elles soient réellement attentionnées et serviables.
Des attentes auxquelles les marques peuvent répondre grâce aux opportunités et aux
nouveaux outils que l’ère du digital a amené avec elle.
2 – Le consommateur 3.0
A – Les attentes du consommateur 3.0 vis-à-vis des nouvelles technologies
(Toutes les analyses de ce paragraphe sont tirées des 2 focus groups organisés (cf :
Annexes p62 et 73))
Aujourd’hui, le consommateur vit dans un monde où tout va plus vite et où les nouvelles
technologies sont presque omniprésentes autour de lui. Même si ces objets numériques
29. 24
se résument pour la plupart à un smartphone, un ordinateur, une télévision… ils savent
parfaitement que dans peu de temps, de nombreux nouveaux objets autour d’eux seront
numériques voire connectés à internet. Ils imaginent sans problème le monde du futur très
connecté, où la place du smartphone sera centrale, débordant d’objets intelligents qu’ils
n’auront plus qu’à programmer et qui exécuteront certaines tâches à leur place. S’ils arrivent
à si bien se projeter, c’est parce que 10 ans auparavant, beaucoup des objets que nous
utilisons aujourd’hui quotidiennement, n’existaient pas. Ils savent que le monde et que leur
rapport aux objets a énormément évolué, et ils savent aussi que ce n’est pas fini.
Cependant, même s’ils se projettent très facilement, cela ne veut pas dire qu’ils sont partisans
de toutes ces nouvelles technologies. En effet, ils restent attachés à certaines tâches qu’ils
doivent accomplir comme les courses, et ne sont pas prêt à confier cette mission à un simple
objet même si elles représentent une corvée, une obligation et une perte de temps. Ils ont
du mal à mélanger technologies et numériques à certains marchés comme l’alimentaire ou la
santé par exemple. En effet, il leur est difficile de faire confiance à un objet surtout dans des
domaines sensibles et estiment que le plus sûr reste l’homme.
De plus, la place du relationnel reste aussi très importante, ils considèrent que « tout ne doit
pas être connecté » et que « trop de progrès pourrait presque devenir une régression ». Ils
sont attachés à l’humain et aux relations sociales que les boutiques physiques leur procurent.
Ensuite, il leur semble fondamental de ne pas devenir complètement assistés. Ils estiment
que c’est à eux de prendre des décisions, de réfléchir, d’effectuer certaines tâches, et
accepteraient seulement d’être « aidés ». De plus, ce qu’ils ne veulent surtout pas c’est « se
sentir fliqué ». Ils sont très attachés à leur liberté, et n’accepteraient pas que les marques et
l’Etat en sachent plus sur leur vie privée. Ils estiment qu’ils en connaissent déjà trop. Ainsi,
des objets connectés qui touchent au corps comme des baskets connectées ou une puce
électronique leur semblent totalement contradictoire au respect de la vie privée.
Néanmoins, même si les objets connectés ne semblent pas faire rêver les individus, ils
reconnaissent que si « tout le monde en achète, ils en achèteront aussi ». Ils reconnaissent
aussi que l’ajout de fonctionnalités connectées à certains objets du quotidien, comme les
clefs, pourrait être très utile. Ainsi les fonctions utilité, praticité et économie semblent séduire
les consommateurs et ils s’imaginent même par exemple acheter un objet qui leur permette
de faire baisser leur consommation énergétique, ou bien une clef qui peut sonner quand elle
est perdue …
Par conséquent, si l’objet ne prend pas une place trop importante dans leur vie, ne les
remplace pas totalement mais vient seulement les épauler, ils estiment qu’il pourrait avoir une
30. 25
véritable valeur ajoutée. Toutefois, la dimension prix leur paraît importante, et ils ne sont pas
prêts à investir énormément pour un objet qui leur semble simplement utile ou pratique sur
des tâches qu’ils avaient jusque-là l’habitude d’effectuer par eux même.
En ce qui concerne le web et plus particulièrement les moteurs de recherche, ils pensent qu’ils
constituent déjà une véritable révolution et leur sont très utiles. Ainsi, pour eux l’amélioration
du web et son développement vers un web plus intelligent ne constitue pas un véritable
besoin, même s’ils pensent que cela pourrait leur permettre de gagner du temps.
B– Le phénomène de résistance
L’arrivée des objets connectés dans la vie des consommateurs n’est pas anodine. En effet,
ceux-ci vont totalement modifier le rapport au respect de la vie privée et leur façon de le
concevoir va évoluer. Si pour le moment ces nouvelles technologies restent inconnues en
majorité du grand public, certains s’y sont intéressés et sont totalement contres. En effet,
des campagnes anti RFID ont été menées en France mais aussi à l’international et certains
sont même parvenus à faire échouer les essais commerciaux de 2 entreprises. Jusqu’ici les
discours de ces résistants ne sont pas arrivés jusqu’au grand public, cependant les marques
doivent les prendre en compte et comprendre que les Français ne sont pas encore prêts à
tout.
C – Le français face à l’innovation
(Toutes les analyses et les chiffres de ce paragraphe sont tirés d’une étude Opinion
Way et Influencia, «L’innovation et le grand public», 04/12 )
Aujourd’hui, l’innovation retrouve toutes ses lettres de noblesse et peut créer un véritable
engouement chez le consommateur si elle est bien pensée. Pour cela, il ne suffit pas de créer
un beau produit, il faut aussi respecter le consommateur et ses attentes.
Influencia et Opinion Way se sont donc penchés sur les attentes du grand public face à
l’innovation. Tout d’abord, pour les Français l’innovation doit être utile et simple. Utile parce
que 53% des interrogés reconnaissent aimer les produits innovants mais ne les achètent que
s’ils en ont besoin, ainsi, l’innovation ne fait pas tout. Mais aussi simple car dans un monde
complexifié et densifié où les innovations se multiplient, les consommateurs veulent pouvoir
accéder à la complexité du monde de la manière la plus simple possible, c’est ce qui est
appelé « la simplexité », notion parfaitement illustrée par la marque Apple.
Si le Français a été décrit comme individualiste ces dernières années, il se révèle être, au
31. 26
travers de cette étude, plus altruiste et généreux. En effet, si 49% attendent d’une innovation
qu’elle leur simplifie la vie, 42% souhaitent qu’elle préserve l’environnement, 41% qu’elle soit
accessible au plus grand nombre, 34% qu’elle soit créatrice de lien social et pour 32% qu’elle
dépasse l’effet de mode. Les motivations individuelles arrivent après avec 27% qui souhaitent
qu’elle les projette dans le futur, 21% qu’elle réanchante leur quotidien, 19% qu’elle leur
donne plus de plaisir, 17% qu’elle bouleverse les normes sociales, 12% qu’elle leur fasse
ressentir de nouvelles sensations et seulement 4% qu’elle permette de se différencier des
autres puis 3% pour qu’elle donne une meilleure image d’eux-même.
Ainsi, au travers de cette étude 4 tendances sociologiques ressortent.
Tout d’abord, le Français a un besoin de réalliance. En effet, l’hyperconsommation a rendu
les consommateurs plus individualistes et ils ont aujourd’hui besoin de se rallier aux autres.
Le succès des réseaux sociaux et des nouveaux modes de consommation fondée sur une
économie solidaire et sociale le montre bien.
Puis, celui-ci a un besoin de durabilité. Dans un monde éphémère, où plus que peu de biens
ont de la valeur, où le consommateur achète, consomme et jette, il a besoin de se rassurer
avec des innovations qui s’inscrivent dans la durée.
Enfin, le consommateur a aussi un besoin grandissant de naturalité, c’est-à-dire de revenir
aux sources, mais a aussi un besoin d’équité.
3 – L’environnement médiatique du consommateur
Le consommateur vit dans un environnement médiatique en pleine mutation. Les médias ont
changé, évolué, et ont pris, petit à petit le tournant du digital. En effet, l’affichage et la presse
se sont tout d’abord numérisés en créant des panneaux digitaux, des extensions de titres sur
le web, puis des applications mobiles.
Cependant, les médias ont aujourd’hui la possibilité d’innover et cela grâce aux technologies
de l’internet des objets. En effet, d’après Marco Tinelli*, «La TV sera à très court terme
connecté et réactive par l’ADSL, la presse par les tablettes, l’affichage et le cinéma par le
RFID ou la reconnaissance image.». Des changements qui vont permettre aux marques d’offrir
de véritables expériences inédites. Certaines marques ont déjà utilisées ces opportunités,
comme Skoda qui a offert aux Parisiens une expérience interactive dans un abribus ou
comme le Brésil qui pour promouvoir son pays a offert une autre expérience interactive dans
un cinéma. Cependant, ce type de publicités reste rare et événementielle, car elle est encore
onéreuse et difficile à mettre en place.
* TINELLI, Marco, Marketing synchronisé, Paris, 2012, Eyrolles, 254p, p186
32. 27
Puis, la télévision évolue également ; et c’est encore une fois grâce aux technologies des
objets connectées. En effet, la TV elle-même devient objet connecté. Cependant, cette Smart
TV est encore peu présente dans les foyers car les consommateurs n’en voient pas l’intérêt.
Au troisième semestre 2012, 13% des foyers Français étaient équipés d’une TV connectée,
néanmoins seulement 58% de ces foyers l’avaient connectée*.
Ainsi, en évoluant, l’environnement médiatique du consommateur le sensibilise totalement
à avoir autour de lui des objets de plus en plus intelligents et connectés et développe le
phénomène d’ubiquité.
II – Opportunités et changements qu’engendre l’ère du digital
L’ère du digital a totalement bouleversé le monde du marketing et de la communication ainsi
que ses théories et ses applications. Cette nouvelle ère est caractérisée par un fait simple :
aujourd’hui tout est possible (ou presque). En effet, cette ère offre de nombreuses nouvelles
opportunités. Des opportunités qui sont rendues possible grâce à 3 nouveaux phénomènes
résultant de la digitalisation du monde : les données, l’agilité, et l’interaction.
1 - La Big data
Tout d’abord, grâce à l’adoption massive d’internet et des outils connectés mobiles de
la part des internautes, l’informatique est omniprésente. Un nouveau paradigme qui fait
qu’aujourd’hui, tout est données et que la moindre action d’un individu peut produire des
données. Un phénomène nommé Big Data, qui est en train de totalement bousculer l’ordre
établi. En effet, aujourd’hui, les entreprises collectent des milliers de données concernant
leurs clients, prospects et autres consommateurs, mais ce qui change vraiment la donne,
c’est qu’elles peuvent désormais les analyser, puis les exploiter massivement. Le marketing
prend alors une forme plus « scientifique » et se base sur les données et non plus sur des
intuitions.
Des entreprises s’y sont essayées et ça a payé. En effet, d’après une étude** les entreprises,
nommées Digirati, qui ont compris les enjeux marketing de la big data sont en moyenne 26%
plus performantes que leurs concurrents, à 12% mieux valorisées sur les marchés financiers
et génèrent 9% de revenus supplémentaires par employé. Ces chiffres émanent certes
d’une étude mais sont aussi soutenus par des faits. Kiri a par exemple tenté l’expérience est
* Etude du CNC, «Les nouveaux usages de la télévision connectée», 12/12
**Etude Capgemini Consulting et le MIT Center for Digital Business, «Digital Transformation Review», le 11/12
33. 28
s’est aperçue grâce à l’analyse de toutes ses données, que les consommateurs Américain
percevaient la marque comme diététique. Une découverte qui les a fait tout de suite réagir.
Après avoir déplacé leur produit dans les rayons diététiques, les ventes de la marque ont
augmenté de 40% !
Une augmentation considérable qui montre bien que la big data a de nombreuses opportunités
à offrir. En effet, que ce soit pour améliorer la connaissance client, servir d’outils prédictif,
anticiper les comportements et les besoins, prendre des décisions plus efficacement et
rapidement que les concurrents, détecter les influenceurs, connaître les retours clients...la
big data ou plutôt son analyse peut aider les marques à progresser.
L’efficacité de la big data est fondée sur son processus de collecte. En effet, jusqu’à présent,
lorsqu’une entreprise souhaitait obtenir des informations sur ses consommateurs, des études
étaient menées afin de collecter des données déclaratives, puis elles aboutissaient sur des
moyennes. La big data, elle, ne raisonne plus en termes de moyennes mais prend en compte
toutes les aspérités et tous les comportements consommateurs.
Un processus plus précis qui s’avère efficace !
2 - La synchronisation
La big data est une des grandes opportunités qu’offre l’ère du digital, mais ce n’est pas la
seule. En effet, cette nouvelle ère permet aussi aux marques de synchroniser leurs actions.
En d’autres termes, celles-ci peuvent désormais lancer une campagne, puis la modifier et
l’adapter au fur et à mesure de son avancement. Ainsi, au lieu d’être dans un schéma d’action,
mesure puis à nouveau action puis à nouveau mesure, la marque devient agile et peut agir,
mesurer, puis réagir et faire évoluer la campagne de base en fonction des données retours
qu’elle aura analysées en temps réel. Le lancement d’une nouvelle campagne n’intervient
donc plus en fin de processus mais correspond au commencement.
Synchroniser une campagne peut apporter de nombreux avantages aux marques. D’une part,
en étant plus précis, le message aura forcément plus d’impact et le retour sur investissement
sera meilleur. D’autre part, si la marque fait passer son message plus rapidement et plus
facilement, celle-ci n’aura plus besoin de se répéter, ce qui peut être très avantageux pour
une marque dans un contexte de saturation des messages publicitaires.
3– L’interaction
Dans le contexte actuel, où la sur-information fait rage, le consommateur est beaucoup plus
exigent qu’avant et a besoin de preuves et de plus d’attention. Les marques peuvent, grâce
34. 29
à l’ère du digital, leur apporter ce dont ils ont besoin via internet qui permet une interaction
de masse.
Ainsi, grâce à cette nouvelle façon de communiquer, qui ne constitue plus un monologue, mais
un dialogue et en offrant du contenu, qu’il soit divertissant, social, serviciel ou promotionel,
la marque peut jouer un rôle dans la vie de ses interlocuteurs et peut prendre une place
beaucoup plus importante dans leur esprit et dans leurs conversations.
La marque passe ainsi du dire au faire. Elle n’est plus seulement positionnée dans le discours,
mais plutôt dans la preuve. Une stratégie qui peut s’avérer gagnante dans un tel contexte.
Ainsi, par le biais de ces trois nouveaux phénomènes, l’interaction, la synchronisation et la
big data, les marques peuvent faire vivre de véritables expériences à leurs consommateurs
grâce aux nouveaux formats et outils digitaux. Elles peuvent aussi redonner du sens à
leur discours et redonner de la performance à la communication en étant beaucoup plus
impactante qu’avant.
Puis, les marques ont aussi aujourd’hui la possibilité de personnaliser au maximum leurs
offres, leurs services, leurs discours mais aussi de le contextualiser.
Plusieurs opportunités qui sont arrivées avec le web 2.0 et la digitalisation du monde mais qui
vont être amplifiées et améliorées avec l’arrivée du web 3.0.
III – Les limites de chaque théorie
1 – Les limites du web sémantique
Même si le web sémantique fait parler de lui, ce concept innovant est bien loin d’être une
réalité. En effet, il se limite aujourd’hui à de la théorie et n’est pas encore pratique. Quelques
expérimentations ont pu voir le jour, cependant ces tests ne sont pas prêts d’aller aussi loin que
ce que Tim Berners-Lee prévoit lorsqu’il parle de web sémantique. En effet, les applications
sémantiques mise en place jusqu’à présent n’apportent pas de véritable évolution dans les
usages et les fonctions.
Certains spécialistes vont même jusqu’à dire que le web sémantique ne pourra jamais exister
car c’est un concept trop ambitieux et utopique qui serait trop difficile à mettre en place car la
technologie n’est pas prête. En effet, le remplacement du web actuel par le web sémantique
impliquerait que les gouvernements, les entreprises et les individus se prêtent au jeu. Pour
se faire, ceux-ci devraient changer le format de tout leur contenu web et y ajouter des
métadonnées, ce qui constitue un travail titanesque. De plus, ce processus ne pouvant être
35. 30
réalisé manuellement, ce serait trop coûteux et trop long, il faudrait imaginer des logiciels afin
de l’automatiser puis se mettre d’accord sur une métadonnée standard que tout le monde
respecterait.
Aujourd’hui, le vrai problème est qu’il n’y a pas de solution simple pour apporter au web
actuel une réelle dimension sémantique.
Ainsi, cette théorie, qui représente pour certain le web 3.0 est loin de voir le jour et d’être
utilisé quotidiennement par les individus du monde entier.
2- Les limites de l’internet des objets
Le sujet de l’internet des objets est actuellement au centre de plusieurs débats juridiques qui
visent à préparer le cadre légal pour recevoir ces nouvelles technologies.
Après la célèbre conférence le Web12 qui portait sur le sujet, le premier ministre Jean Marc
Ayrault s’est montré très ouvert et accueillant face à ce nouveau concept. Celui-ci a rencontré
les plus grands PDG de l’internet afin de les inciter à développer l’internet des objets pour
faire de Paris une capitale du numérique. L’Etat a pour ambition de créer dans Paris ou
en banlieue une sorte de Sillicon Valey Américaine à l’instar de la Tech City Londonienne.
Projet qui serait favorable à l’image de la capitale Française, mais aussi à sa croissance
économique en favorisant la création de start-up expertes dans le domaine ce qui pourrait
attirer les investisseurs du monde entier.
Cependant, même si le gouvernement reconnait les opportunités de l’internet des objets,
celui-ci connait aussi les problématiques juridiques que le concept entraine.
En effet, le spectre de Big Brother apparait lorsque l’on pense à l’internet des objets et à la
multitude de données personnelles que les objets vont récolter. Aujourd’hui, les individus
confient énormément de données aux entreprises sans en avoir toujours conscience dès
lors qu’ils utilisent internet sur leur smartphone, leur tablette ou leurs ordinateurs. En étant
entouré d’objets quotidiens connectés, les objets vont devenir une source infinie de données
personnelles sur leurs consommateurs, leurs familles, leurs comportements et leurs habitudes.
Cette hyper connexion implique donc de nombreux risques pour les individus si des dérives
sont constatées comme l’exploitation et le traitement de données personnelles à des fins
officieuses ou bien même le vol ou la perte de l’objet. De plus, avec la technologie RFID, il est
possible que des données personnelles soient consultées sans que le consommateur s’en
rende compte.
Ainsi, il est possible que les consommateurs n’acceptent pas cette technologie invasive qui
«joue » avec des données personnelles, une technologie qui va à l’encontre de ce qu’il attend
de l’innovation.
36. 31
L’internet des objets fait évoluer la notion de vie privée ce qui doit amener le droit à évoluer
et à s’adapter convenablement.
Certains spécialistes membres de l’Etat comme Bernard Benhamou (délégué aux usages de
l’internet au ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur) parlent d’un nouveau
droit comme le droit au silence des puces afin de pouvoir gérer l’activation ou la désactivation
de la puce ou la possibilité d’effacer des données privées. Ceux-ci réfléchissent aussi à de
possibles condamnations pour accès illicite aux données nominatives ou pour placement de
puces sans en avoir informé l’utilisation et sans avoir offert la capacité de se déconnecter.
Au niveau Européen, la Commission Européenne réfléchit aussi au cadre réglementaire
nécessaire à l’internet des objets qui permettrait de faire respecter la confidentialité des
données et leur sécurité. Pour se faire, celle-ci a lancé une consultation publique et a annoncé
qu’une recommandation serait présentée à l’été 2013.
L’aspect légal de l’internet des objets représente sa plus grosse contrainte, cependant ce
n’est pas la seule. En effet, développer un objet connecté nécessite de trouver les bons
fournisseurs et d’avoir des capacités d’investissement conséquentes. Aujourd’hui, en France,
il est très difficile de trouver un fournisseur ayant les capacités de développer ce genre d’objet,
et encore plus difficile à des coûts abordables.
La marque Evian a du se confronter à ce problème pour son projet Smart Drop, un magnet
connecté sous forme de goutte d’eau, à coller sur son frigo, qui permet de passer commande
en un seul clic. L’objet a été créé sous forme de prototypes début 2012 et la marque souhaite
aujourd’hui l’industrialiser. Cependant, elle a beaucoup de mal à identifier les fournisseurs
adéquates et rencontre des problématiques de rentabilité. En effet, un tel objet coûte entre 50
et 100€ à fabriquer, ce qui influe sur le business modèle du projet.
Ainsi, avant d’être adopté à grande échelle, l’internet des objets doit relever des défis
politiques, économiques et légaux. Cependant l’Etat et les marques ont bien compris que
ce concept était porteur de grandes promesses ; et sont donc prêt à ne pas laisser tomber.
IV – Les opportunités de chaque théorie
1 – Les opportunités du web sémantique
Aujourd’hui, lorsque les internautes sollicitent un moteur de recherche, l’application recherche
des pages contenant les mots clé de la demande et propose des résultats en fonction de
37. 32
l’importance des pages et de leur référencement. Il ne comprend pas la requête, ne peut
pas l’analyser et ne peut pas proposer de façon intelligente un résultat qui correspondra
forcément à la demande. En effet, en tapant une recherche sur Google, l’internaute n’est pas
assuré que les propositions du moteur de recherche seront pertinentes car celui-ci fonctionne
uniquement par recherches syntaxiques et par comparaison de mots. Les moteurs de
recherche ne peuvent pas comprendre le sens d’une demande, ni le sens des pages internet
; c’est ici qu’intervient la notion de sémantique.
En effet, avec un moteur de recherche sémantique la requête de l’internaute sera examinée,
et l’application recherchera intelligemment des réponses appropriées pour les organiser en
fonction du contexte. Le web sémantique peut être aussi comparé à une sorte d’assistant
personnel, qui enregistrera toutes les sollicitations des internautes pour connaître leurs goûts
et leurs habitudes et pourra alors leur proposer des résultats adaptés. Ainsi, plus l’internaute
fera de recherches, plus l’application en connaîtra et mieux elle saura répondre à des questions
précises comme par exemple « où puis-je aller au restaurant ? ». Pour répondre, le navigateur
analysera alors les informations qu’il aura recueilli sur l’internaute, sur ce qu’il aime, n’aime
pas, sur l’endroit où il est et suggèrera intelligemment des restaurants.
Le web sémantique, web à valeur ajoutée, peut devenir très avantageux pour les individus.
En effet, en étant plus intelligents, les moteurs de recherche feront gagner du temps aux
internautes, ils n’auront plus besoin d’analyser toutes les pages proposées en solutions, et
obtiendront des résultats précis et personnalisés.
Cependant, si le web sémantique peut s’avérer être une véritable opportunité pour les
consommateurs, ce nouveau concept en offre peu aux marques. En effet, celui-ci leur
permettra d’améliorer le référencement de leur site et d’optimiser le ciblage marketing. Le
web sémantique va donc aboutir sur une amélioration de ce qui se fait déjà en termes de
référencement et de ciblage mais n’offre pas de possibilités nouvelles et ne peut être associé
aux stratégies d’influence. Ce web intelligent pourra peut être permettre d’améliorer les
processus de recommandation et leur visibilité via les réseaux sociaux mais la technologie
n’est pas encore là pour le permettre. Cependant, je ne peux pas m’avancer car il concerne
aujourd’hui seulement les moteurs de recherche.
Par conséquent, le web sémantique étant encore trop concept et non réalité et celui-ci pouvant
difficilement être associé aux stratégies d’influence, la troisième partie de ce mémoire sera
entièrement consacrée à l’internet des objets.
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2 – Les opportunités de l’internet des objets
Le concept de l’internet des objets, et plus particulièrement les technologies qui lui sont
associées apportent des solutions aux marques qui répondent aux demandes des
consommateurs d’aujourd’hui. En effet, les objets connectés, concept qui révolutionne
totalement la notion d’objet offrent des opportunités vastes qui peuvent être à la fois liées au
commerce, à la marque et à la communication.
A – Les opportunités commerciales
Depuis quelques années, le commerce et plus particulièrement le point de vente sont en
train d’évoluer. Des évolutions qui ont été permises, pour la plupart, grâce aux opportunités
qu’offre le digital en général mais aussi grâce au concept de l’internet des objets.
En effet, aujourd’hui, le commerce est de plus en plus immersif et connecté. Les barrières
entre commerce et e-commerce sont en train de tomber. Ce nouveau modèle de commerce
peut être défini par l’expression click and mortar qui symbolise la fusion du on et du off-line
qui ont été pendant longtemps cloisonnés.
Aujourd’hui encore peu de marques se sont mises au commerce 3.0, et les tentatives restent
pour la majorité événementielle. Cependant, les rares qui s’y sont aventurées ont pu créer le
buzz grâce au caractère innovant de ces nouvelles technologies utilisées sur le point de vente.
Nous pouvons par exemple citer la célèbre marque anglaise de vêtement, Topshop ainsi que
l’enseigne Les Galeries Lafayette, qui ont offert une alternative originale à leurs clients, celle
d’essayer virtuellement des vêtements grâce à la technologie Kinect de Microsoft. D’autres
marques comme Burberry ou Sephora commencent peu à peu à connecter des écrans dans
leurs points de vente afin d’offrir la possibilité à leur client de naviguer sur le site, de vérifier
les stocks, de regarder la collection, de s’inspirer des looks …
Ainsi, les objets connectés introduits dans le off-line offrent de nouvelles opportunités.
Tout d’abord, si les ordinateurs, les smartphones et les tablettes contribuent à la Big Data,
les objets connectés y contribuent aussi. En effet, l’insertion de ces objets intelligents en
boutiques permet à l’informatique d’être omniprésente et contribue à ce que chaque action,
mouvement du consommateur se transforme en données exploitables pour la marque. Les
objets connectés permettent donc de renchérir la Big Data. Ainsi, au plus une marque connait
le comportement, les habitudes, les goûts de chaque consommateur, au plus elle pourra
personnaliser ses offres et au plus elle aura de chance de vendre et surtout de vendre mieux.
De plus, ces nouveaux outils de séduction et de persuasion permettent d’enrichir l’expérience
en boutique, de créer de l’interaction entre la marque et les consommateurs et donc d’être
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dans la preuve et non plus seulement dans le discours. Plusieurs changements qui font tout
simplement vendre davantage.
Ensuite, le concept de l’internet des objets et notamment les technologies NFC et RFID sont
aussi sources de bénéfices commerciaux pour les marques. En effet, grâce à ces technologies,
lesmarquesvontpouvoirpratiquerle«contextmarketing».Nouspouvonsparexempleimaginer
que dans un futur proche, une fois que les individus, dotés d’un smartphone, entreront dans
un centre commercial, celui-ci sera reconnu et permettra d’identifier l’individu. Les marques
présentes dans la galerie marchande pourront envoyer des alertes aux consommateurs (par
le biais de son smartphone) concernant des éventuelles réductions, de nouveaux produits en
stock, une édition limitée …
Ainsi, une alerte envoyée au consommateur dans le contexte opportun a beaucoup plus de
chance d’être percutante qu’une newsletter reçue chez lui.
L’internet des objets peut se révéler particulièrement efficace pour répondre à des
problématiques commerciales. Cependant, les marques doivent tout de même garder à
l’esprit que le consommateur n’est pas prêt à vivre dans un monde entièrement digitalisé et
doivent donc laisser à l’humain une place importante dans le point de vente.
B - Opportunités de marque
Aujourd’hui, le consommateur est exigeant. Il n’attend pas d’une marque qu’elle lui vende
simplement des produits. Il veut que les marques jouent un rôle dans sa vie. Des attentes
auxquelles le concept de l’internet des objets peut répondre.
En effet, aujourd’hui la publicité traditionnelle exaspère le consommateur. Elle ne crée plus de
préférence de marque et est très peu créatrice de valeur. Ainsi, dans un tel contexte, le service
devient l’outil le plus adéquat pour porter le message de la marque. En étant communiquant,
celui-ci peut délivrer la promesse d’une marque tout en apportant un bénéfice direct au
consommateur. Le service permet alors d’entrer dans une relation gagnant-gagnant.
Cependant, aujourd’hui, le service est un élément exigé par les consommateurs, il est considéré
comme une « base ». Ainsi, pour se différencier les marques doivent devenir « Serviles ». Un
terme qui d’après Trendwatching, signifie que « la marque va plus loin qu’offrir un bon service.
Elle se transforme en un serviteur de style de vie ayant pour objectif de répondre aux besoins,
souhaits et caprices de ses clients, quand ils le veulent, où qu’ils soient *».
* Etude de l’institut Trendwatching, «Serviles brands», 10/12