Introduction à la psychologie sociale - 2018-2019 (reup)Julien Lecomte
Par Julien Lecomte – Philomedia.be
Document réalisé dans le cadre du cours de psychologie sociale en première année de bachelier en marketing
Namur – Henallux – IESN (2018 – 2019)
Introduction à la psychologie sociale - 2018-2019 (reup)Julien Lecomte
Par Julien Lecomte – Philomedia.be
Document réalisé dans le cadre du cours de psychologie sociale en première année de bachelier en marketing
Namur – Henallux – IESN (2018 – 2019)
La relation entre l'intelligence émotionnelle et la personnalité a été prise en compte dans plusieurs modèles d'intelligence émotionnelle, tels que les modèles mixtes de Bar-On et Goleman. Dans ces modèles, les composants de l'intelligence émotionnelle sont similaires à ceux de la théorie de la personnalité. Ce chevauchement est évident dans les comparaisons empiriques des constructions. Même dans le modèle de Mayer et Salovey, des corrélations empiriques significatives avec la personnalité peuvent être mises en évidence. Pour la plupart des spécialistes, la connaissance ou l'intelligence cognitive ne peuvent pas être les seuls prédicteurs du succès, ils ont montré que la capacité de prédire la performance d'un leader dépend d'une série de compétences.
DOI: 10.13140/RG.2.2.33674.18888
Psychologie sociale de l'environnement et du changement climatiqueFabien Girandola
Cette conférence faite au Centre de Recherche de la Tour du Valat (13) présente plusieurs apports de la psychologie sociale théorique et appliquée à la problématique de l'environnement et particulièrement du changement climatique. Les aspects prévention, croyances ou pas au changement climatique, résistance au changement, certaines techniques de changement des croyances et comportements sont présentés (inductions, nudges, communication engageante), des pistes de recherches pratiques proposées.
Les modèles d'intelligence émotionnelle ont aidé à développer différents outils d'évaluation des constructs. Chaque paradigme théorique conceptualise l'intelligence émotionnelle selon l'une des deux perspectives : habilité ou modèle mixte. Les modèles d’habilités considèrent l'intelligence émotionnelle comme une pure forme d'habilité mentale et donc comme une pure intelligence. Les modèles mixtes d'intelligence émotionnelle combinent l'habilité mentale avec les traits de personnalité. Les modèles de traits de l'intelligence émotionnelle se réfèrent aux perceptions individuelles de leurs propres habilités émotionnelles. Il existe des similitudes théoriques et statistiques entre les différents modèles d'intelligence émotionnelle.
DOI: 10.13140/RG.2.2.22313.52323
Le travail émotionnel peut être défini comme une forme de régulation émotionnelle dans laquelle les employés doivent afficher certaines émotions dans le cadre de leur travail et promouvoir des objectifs organisationnels. Un tel contrôle organisationnel des émotions peut conduire à la suppression des sentiments par la dissonance émotionnelle, des perceptions relationnelles modifiées, des modèles de communication modifiés et d'autres effets personnels et de travail négatifs, y compris le stress, démotivation et épuisement. Le travail émotionnel implique la gestion des sentiments et des émotions pour répondre aux exigences d'un emploi.
DOI: 10.13140/RG.2.2.26635.21281
Si l’on est d’accord sur le fait que chaque individu constitue un être unique, qui a sa propre façon de voir le monde, une capacité de formuler une opinion, une idée, de prendre des décisions, de développer ces gouts et les catégoriser. Et si cela était faux ?
Dans le contexte épistémologique, deux questions ont une pertinence particulière : « les émotions sont-elles connues ? » et « une théorie uniforme des émotions est-elle nécessaire pour évaluer l'état épistémologique des émotions ? ». Une interprétation restrictive de la « connaissance » exige que les théories aient un contenu propositionnel. Dans un tel cas, les émotions sont généralement assimilées à des croyances ou à des jugements normatifs. Des interprétations plus libérales de la « connaissance » incluent également des théories qui interprètent les émotions sur le modèle de perception.
DOI: 10.13140/RG.2.2.16339.09762
Explication de la progressivité de l'impôt, et étude de la progressivité de l'impôt français. Pour en savoir plus : http://wegivethe99percents.org/Simulation%20impot/index.php
La relation entre l'intelligence émotionnelle et la personnalité a été prise en compte dans plusieurs modèles d'intelligence émotionnelle, tels que les modèles mixtes de Bar-On et Goleman. Dans ces modèles, les composants de l'intelligence émotionnelle sont similaires à ceux de la théorie de la personnalité. Ce chevauchement est évident dans les comparaisons empiriques des constructions. Même dans le modèle de Mayer et Salovey, des corrélations empiriques significatives avec la personnalité peuvent être mises en évidence. Pour la plupart des spécialistes, la connaissance ou l'intelligence cognitive ne peuvent pas être les seuls prédicteurs du succès, ils ont montré que la capacité de prédire la performance d'un leader dépend d'une série de compétences.
DOI: 10.13140/RG.2.2.33674.18888
Psychologie sociale de l'environnement et du changement climatiqueFabien Girandola
Cette conférence faite au Centre de Recherche de la Tour du Valat (13) présente plusieurs apports de la psychologie sociale théorique et appliquée à la problématique de l'environnement et particulièrement du changement climatique. Les aspects prévention, croyances ou pas au changement climatique, résistance au changement, certaines techniques de changement des croyances et comportements sont présentés (inductions, nudges, communication engageante), des pistes de recherches pratiques proposées.
Les modèles d'intelligence émotionnelle ont aidé à développer différents outils d'évaluation des constructs. Chaque paradigme théorique conceptualise l'intelligence émotionnelle selon l'une des deux perspectives : habilité ou modèle mixte. Les modèles d’habilités considèrent l'intelligence émotionnelle comme une pure forme d'habilité mentale et donc comme une pure intelligence. Les modèles mixtes d'intelligence émotionnelle combinent l'habilité mentale avec les traits de personnalité. Les modèles de traits de l'intelligence émotionnelle se réfèrent aux perceptions individuelles de leurs propres habilités émotionnelles. Il existe des similitudes théoriques et statistiques entre les différents modèles d'intelligence émotionnelle.
DOI: 10.13140/RG.2.2.22313.52323
Le travail émotionnel peut être défini comme une forme de régulation émotionnelle dans laquelle les employés doivent afficher certaines émotions dans le cadre de leur travail et promouvoir des objectifs organisationnels. Un tel contrôle organisationnel des émotions peut conduire à la suppression des sentiments par la dissonance émotionnelle, des perceptions relationnelles modifiées, des modèles de communication modifiés et d'autres effets personnels et de travail négatifs, y compris le stress, démotivation et épuisement. Le travail émotionnel implique la gestion des sentiments et des émotions pour répondre aux exigences d'un emploi.
DOI: 10.13140/RG.2.2.26635.21281
Si l’on est d’accord sur le fait que chaque individu constitue un être unique, qui a sa propre façon de voir le monde, une capacité de formuler une opinion, une idée, de prendre des décisions, de développer ces gouts et les catégoriser. Et si cela était faux ?
Dans le contexte épistémologique, deux questions ont une pertinence particulière : « les émotions sont-elles connues ? » et « une théorie uniforme des émotions est-elle nécessaire pour évaluer l'état épistémologique des émotions ? ». Une interprétation restrictive de la « connaissance » exige que les théories aient un contenu propositionnel. Dans un tel cas, les émotions sont généralement assimilées à des croyances ou à des jugements normatifs. Des interprétations plus libérales de la « connaissance » incluent également des théories qui interprètent les émotions sur le modèle de perception.
DOI: 10.13140/RG.2.2.16339.09762
Explication de la progressivité de l'impôt, et étude de la progressivité de l'impôt français. Pour en savoir plus : http://wegivethe99percents.org/Simulation%20impot/index.php
COMMENT FAIRE ÉVOLUER LES COMPORTEMENTS DE SES PROCHES VERS DES PRATIQUES
MOINS CARBONÉES ?
Sources:
https://www.carbone4.com/wp-content/uploads/2019/06/Publication-Carbone-4-Faire-sa-part-pouvoir-responsabilite-climat.pdf
https://www.yumpu.com/fr/document/view/64970015/shift1team-rapport-final
La fresque du #facteurhumain apporte un éclairage sur ce qui est en jeu dans l’évolution de nos comportements face aux transitions en cours. Elle permet de croiser les perceptions et de créer une représentation collective des facteurs de changement / non changement que nous pouvons mieux maitriser pour augmenter notre capacité à changer. C'est un atelier de 3h..
Maintenant un module de 30mn à 1h permet de placer les facteurs de changement / non changement dans une frise temporelle en 5 étapes pour optimiser un dispositif d'accompagnement. Qui veut le tester ? Idéalement une équipe qui planche sur un plan d'accompagnement dans une entreprise ou collectivité locale.
Contact : Jérémy Dumont
ce document retrace les différentes approches en psychologie sociale des organisations qui ont abordé les différentes définitions de l'interaction symboliques
Presentation de la fresque du facteur humain #noussommesvivantsnous sommes vivants
La fresque du facteur humain apporte un éclairage sur ce qui est en jeu dans l’évolution de nos comportements face aux transitions en cours, en particulier la transition écologique. Elle permet de prendre conscience des facteurs de changement / non changement qui augmentent notre capacité à agir individuellement ou en groupe. En savoir plus https://lnkd.in/gQHE-C49
En psychologie, le facteur humain concerne “les mécanismes qui existent entre ce qui est perçu par l’humain et les réactions conscientes ou inconscientes qui en découlent”. La notion de facteur humain est apparue dans les années 50, lorsque les économistes ont cherché à mesurer la contribution humaine au développement économique en posant la notion de capital humain. Par la suite, le “facteur humain” devient l’expression par laquelle les spécialistes de la sécurité des personnes et de la sûreté des installations désignent le comportement des hommes au travail. On lui associe l’idée de faute. Revenons au “connais toi toi même” de Socrate. En savoir plus sur le concept de facteur humain
Plusieurs applications pertinentes de la fresque du facteur humain :
- Outil pour les directions RH permettant de libérer l'action collective en fonction des objectifs de l'entreprise.
- Outil pour les directions RSE permettant de favoriser la collaboration sur un objectif de développement durable. Exemple : la diversité - Sup de Pub
- Outil permettant au marketing/ études de faire émerger des insights qui favorisent le changement de comportement.
-Outil permettant aux marques / associations de mobiliser autour de leurs enjeux. Exemple : Organiser un défi "1 mois sans ma voiture" à Lyon
L'art de la déstabilisation psycho cognitive - Thomas BonnecarrereThomas Bonnecarrere
Quelles failles psychologiques peuvent être très facilement exploitées par un individu mal intentionné pour nuire à une personne ou une entreprise ?
Avec ce document d'analyse, Thomas Bonnecarrere tente d'apporter une réponse à cette question au travers d'une démarche originale : le profiling. En se mettant à la place d'un « attaquant », il décrypte de nombreux mécanismes et phénomènes psychologiques et cognitifs qui influencent la perception des individus et conditionnent leur comportement. Influence, manipulation, persuasion sont des concepts analysés en détail pour permettre aux lecteurs de prendre conscience de leurs propres vulnérabilités et ainsi apprendre à développer des défenses adaptées.
Ce livre est placé sous licence Creative Commons. L'auteur vous encourage donc à le partager. Vous pouvez également si vous souhaitez le soutenir commander un exemplaire physique à cette adresse : http://www.atramenta.net/books/lart-de-la-destabilisation-psycho-cognitive/166
Le développement des compétences est un enjeu stratégique pour les entreprises. Cela permet l'ajustement des connaissances dans un environnement de plus en plus rapide et complexe. Les niveaux d'évaluation pratiqués aujourd'hui, ne permettent pas de considérer l'impact sur l'efficience des entreprises ... pourquoi .... ?
Mauco, La quête de soi, une idéologie médiatique de l'intériorité, 2004Olivier Mauco
Psychologies se présente comme un entreprise médiatique du souci de soi, destinée à promouvoir le bien-être de chacun, illustrant un nouveau rapport à l’intériorité dont l’individu incertain est la figure la plus représentative. La liberté entraînée par l’extension du champ des possibles, entraîne un déficit identitaire et un replis sur soi liés au manque de lisibilité des instances supérieures normatives. De nouveaux référentiels apparaissent consacrant l’individu : Psychologies, dont le succès est conséquent, incarne cette nouvelle quête de soi. La « psy » comme nouvelle grille de lecture de la société est de plus en plus présente dans les médias télévisuels, et tend à évacuer toute dimension sociale et politique. Psychologies répond à des attentes sociales qu’elle a elle-même suscitées en instituant une grammaire de la psy et en constituant un ensemble de référentiels littéraires qui instaurent les conditions sociales et médiatiques de l’émergence d’une culture du psy. Cette demande anticipée est toutefois orientée par la production et les logiques médiatiques qui normalisent l’individu, en proposant un ensemble de règles normatives et une image standardisée de l’intériorité. Cette nouvelle définition de l’intériorité par un média, met en exergue l’individualité comme nouveau référentiel appuyant une idéologie privée. Le lien social devient de plus en plus artificiel, soumis à la logique de signe, de nouvelles communautés d’individualités virtuelles apparaissent. Cette idéologie de soi en adéquation avec les intérêts privés consiste à exclure les dimensions sociales et à renverser les problèmes en maximes de vie, confortant l’individu dans sa conception subjective. Pour accéder au bien-être tout un ensemble de techniques de soi est nécessaire, toutefois l’autonomie visée n’aboutit qu’à une automatisation des individus. L’adoption d’un nouveau référentiel normatif privé conduit à une nouvelle forme de contrôle non plus social mais individuel : l’autocontrôle volontaire traduisant un besoin de normes intérieures
Une entreprise est dite « libérée lorsque la majorité des salariés disposent de la liberté et de l’entière responsabilité d’entreprendre toute action qu’eux-mêmes estiment comme étant la meilleure pour la vision de l’entreprise. » Ce nouveau modèle organisationnel suscite un engouement croissant depuis la parution française de l’ouvrage d’Isaac Getz, « Liberté et Cie » en 2012, dont la première édition anglaise date de 2009 et la diffusion du documentaire « Le bonheur au travail », en juin 2015.
Au cœur du sujet se trouve une idée simple : toutes les ressources humaines sont importantes et susceptibles de participer à la création de richesses dans l’entreprise. Il s’agit donc de remettre l’homme au cœur de l’activité et d’ouvrir le champ d’initiatives des salariés. Une démarche qui ne fonctionne, selon I. Getz, que dans la mesure où ils se considèrent « intrinsèquement égaux, sans hiérarchie, ni titres, ni privilèges et qu’on les laisse se motiver eux-mêmes. »
Si le sujet est à ce point porteur, c’est qu’il semble répondre aux aspirations des salariés et aux préoccupations des dirigeants d’entreprise.
BESOIN D'AVOIR VOTRE AVIS SUR UN ARTICLE EN COURS DE RÉDACTION
J'aimerais avoir votre aide, vos suggestions et votre avis sur cet article en cours de construction. Cela me ferait vraiment plaisir d'avoir un retour personnalisé.
Merci d'avance pour votre co-construction et votre esprit collaboratif.
Faites vos suggestions en commentaires ou en message privé.
https://goo.gl/4DYrLp
Comment resocialiser nos normes, codes sociaux, rapports sociaux, nos inter-actions,, nos échanges dans la révolution collaborative ?
Les notions de bases de la conduite du changement dans les 30 ans à venir.
Architecte et ingénieriste de la transformation des organisations et en mobilisation de l'intelligence collective multiple.
Philippe Olivier CLEMENT +33 (0)6 40 29 29 31
DIRECTEUR GENERAL de transition
HEC Executive Coach professionnel & Dirigeants
Architecte en transformation culturelle des organisations
Expert en innovation collaborative et intelligence collective.
Adhérent au Réseau Nord Consult Team
Skype: clement.philippe.olivier
VIVRE UNE AVENTURE COLLABORATIVE
Comment grâce au faire ensemble et au collectif gagner la compétition du chiffre d'affaires ?
Comment unir nos talents et compétences pour gagner en réputation et crédibilité afin de développer et conclure le business ?
Comment développer le business en meutes ?
Comment rassembler et créer une force créatrice commune face à la complexité et à la concurrence ?
JE VOUS INVITE A PORTER UN REGARD SUR LE MONDE AU TRAVERS DE CE GUIDE.
Philippe Olivier CLEMENT +33 (0)6 40 29 29 31
DIRECTEUR GENERAL de transition
HEC Executive Coach professionnel & Dirigeants
Architecte en transformation culturelle des organisations
Expert en innovation collaborative et intelligence collective.
Adhérent au Réseau Nord Consult Team
Skype: clement.philippe.olivier
LE COACHING DE DIRIGEANTS PAR DES DIRIGEANTS
A qui s’adresse le coaching de dirigeant
• Entrepreneurs
• Dirigeants de TPE ou de PME
• Dirigeants de grands groupes
• Directeurs de Business Units
• Dirigeants d’associations ou de fondations Directeurs du secteur public.
Un accompagnement sur-mesure
Le coach et le coaché réfléchissent aux objectifs à atteindre et définissent des indicateurs mesurant l’évolution du dirigeant et de son organisation par rapport à ces objectifs. Ces indicateurs quantitatifs et qualitatifs peuvent être liés par exemple à :
• L’aboutissement d’un projet complexe
• La réallocation du temps du dirigeant
• L’évolution du chiffre d’affaires et de la marge nette de l’entreprise
• L’amélioration de la culture interne et de la performance des équipes
Piloter la vision stratégique d’une entreprise et de son application.
• Exploiter les signes de la variation des marchés et de la concurrence.
• Anticiper l’organisation des évolutions internes et externes.
• Développer les performances par la motivation et l’optimisation des ressources.
• Assurer la pérennité par la vigilance budgétaire et l’aide à la décision.
• Établir une relation durable et créer un lien fort avec la clientèle.
• Conduire le changement et le « savoir collaborer » ensemble.
Institut francophone d'intelligence collective conception et artisan de l'architecte du processus collaboratif vous informe de la mise en ligne du premier livre blanc de l'intelligence collective. Un autre est en cours de réalisation envers les managers et dirigeants des des TPE PME et sté du CAC 40 (IFIC contact@institutific.com)
Un nouvel article en français la clé du médium algorithmique random notes ...
Polycopie l1 2005-2006
1. Année universitaire 2005-2006
LICENCE DE PSYCHOLOGIE – PREMIERE ANNEE
UE FONDEMENTS DE LA PSYCHOLOGIE
INTRODUCTION A LA PSYCHOLOGIE SOCIALE
Plan du cours
Bibliographie
Définitions des principaux concepts
Sujets d’examens
Eva Louvet
Maître de conférences
en psychologie sociale
2. INTRODUCTION A LA PSYCHOLOGIE SOCIALE
Licence de Psychologie, première année
(Eva Louvet)
- PLAN DU COURS -
1. Qu’est ce que la psychologie sociale
1.1. L’objet d’étude de la psychologie sociale
1.2. Les domaines de recherche en psychologie sociale
2. L’influence sociale : sommes-nous tous influençables ?
2.1. Le conformisme (influence majoritaire)
2.1.1. L’expérience de Asch
2.1.2. Comment expliquer le conformisme : influence informationnelle et influence
normative
2.1.3. Les facteurs qui influencent le conformisme
2.2. L’innovation (influence minoritaire)
2.2.1. L’expérience de Moscovici, Lage et Naffrechoux
2.2.2. Comment expliquer l’influence minoritaire ?
2.2.3. Influence minoritaire et influence majoritaire : quelles différences ?
2.3. La soumission à l’autorité
2.3.1. L’expérience de Milgram
2.3.2. Comment expliquer la soumission à l’autorité
2.3.3. Les facteurs qui influencent le comportement de soumission
2.4. Soumission forcée et changement d’attitude
2.4.1. L’expérience de Festinger et Carlsmith
2.4.2. Comment expliquer les effets de la soumission forcée : la théorie de la
dissonance cognitive
2.4.3. Soumission forcée et soumission à l’autorité
3. 3. La perception et la cognition sociale : comment percevons-nous notre environnement
social ?
3.1. L’attribution causale
3.1.1. Qu’est-ce que l’attribution causale
3.1.2. Les théories de l’attribution causale : le modèle de la co-variation (Kelley)
3.1.3. Les biais attributionnels
3.2. La formation des impressions
3.2.1. Les travaux de Asch
3.2.2. Les théories implicites de la personnalité
3.3. Catégorisation sociale, stéréotypes et perception sociale
3.3.1. Catégorisation sociale et effet d’homogénéisation : l’expérience de Tajfel et
Wilkes (1963)
3.3.2. Catégorisation sociale et stéréotypes
3.3.2.1.Qu’est-ce qu’un stéréotype ?
3.3.2.2.Comment les stéréotypes influencent-ils notre perception d’autrui ?
3.4. Les conflits entre les groupes : préjugés et conduites discriminatoires
3.4.1. Stéréotypes, préjugés et discrimination : quelles relations ?
3.4.2. La compétition comme base des conflits intergroupes : le conflit réel (Sherif)
3.4.3. Des conflits en dehors de toute compétition : l’identité sociale (Tajfel)
4. Définitions des principaux concepts
1. Qu’est ce que la psychologie sociale
La psychologie sociale s’intéresse à « l’homme de la rue, Monsieur Toutlemonde : sain
d’esprit, ni trop intelligent, ni trop stupide, ni trop instruit, ni trop ignorant. Vous et moi, par
exemple, quand nous parlons du caractère d’un ami ou de la raison pour laquelle nous n’avons
pas été nommés à un poste que nous recherchions. » (Moscovici, 1986)
La psychologie sociale est le domaine d’étude qui analyse la façon dont les comportements,
cognitions (pensées) et affects (émotions ou sentiments) de l’individu sont influencés par
le comportement et les caractéristiques des autres, ainsi que par les caractéristiques de la
situation dans laquelle l’individu est inséré.
La situation: caractéristiques physiques et
psycho-sociales
Les autres: leurs comportements
et caractéristiques
comportements
L’individu
cognitions émotions
5. 2. L’influence sociale
Conformisme Changement de comportement dans le sens du comportement
d’un groupe (majoritaire) ; mise en adéquation de son
comportement avec les normes sociales en vigueur.
Influence informationnelle Forme d’influence basée sur la prise en compte des réponses
des autres à titre informatif.
L’objectif de l’individu est de donner une réponse exacte.
Il est influencé par les autres suite à un conflit cognitif.
Influence normative Forme d’influence basée sur le respect des normes établies par
le groupe.
L’objectif de l’individu est d’être accepté par le groupe, d’être
jugé positivement par les autres membres du groupe, ou, tout
du moins, d’éviter la désapprobation sociale.
Il est influencé par les autres suite à un conflit motivationnel.
Innovation Forme d’influence sociale ayant pour source une minorité qui
s’efforce soit de créer des idées ou comportements nouveaux,
soit de modifier des idées ou comportements traditionnels.
Consistance, Cohérence : l’individu ou le groupe conserve une même
consistance interne, position, ne se contredit pas, est guidé par une logique. Cette
consistance sociale consistance doit se situer à la fois sur un plan intra-individuel
(consistance interne) et inter-individuel (consistance sociale).
Suivisme Influence « de façade » au niveau du comportement de
l’individu : celui-ci suit les autres, dans le cadre d’une
stratégie visant à éviter les conflits ou les sanctions éventuelles
liées à la déviance. Cette forme d’influence disparaît dès que
la source d’influence disparaît.
Conversion Influence « profonde », se situant au niveau des convictions de
l’individu : celui-ci est influencé dans ses idées de manière
inconsciente et durable.
Obéissance, Changement de comportement afin de se soumettre à l’ordre
soumission à l’autorité provenant d’une autorité légitime - ou perçue comme légitime.
Etat d’agent Etat psychologique de perte du sentiment d’autonomie :
l’individu se considère comme l’instrument de la volonté
d’autrui, et non responsable de ses actes.
Dissonance cognitive Présence simultanée d’éléments contradictoires dans la pensée
de l’individu.
Un cas typique de dissonance est précisément celui qui résulte
d’un désaccord entre nos attitudes et nos comportements.
6. 3. Perception et cognition sociale
Attribution causale Inférence par laquelle nous expliquons les événements du
monde social qui nous entoure (et plus particulièrement les
comportements, que ce soit les siens ou ceux d’autrui).
Attribution interne Explication du comportement d’une personne par des facteurs
liés à la personne elle-même, c’est à dire essentiellement ses
intentions, mais aussi sa motivation (-> effort) et ses capacités
Attribution externe Explication du comportement d’une personne par des facteurs
extérieurs à la personne, tels que notamment les contraintes
liées à la situation, la difficulté de la tâche et le hasard.
Erreur fondamentale Tendance à surestimer l’importance des facteurs internes au
d’attribution détriment des facteurs externes lorsqu’il explique le
comportement d’autrui.
Hypothèse du monde juste Tendance à croire que chacun « n’a que ce qu’il mérite ».
Norme d’internalité Norme sociale qui consiste à valoriser les explications par des
facteurs internes.
Biais (ou divergence) Divergence dans le type d’attributions causales selon qu’on
acteur-observateur explique son propre comportement (acteur) ou celui des autres
(observateur) : tendance à attribuer nos propres
comportements à des facteurs externes et le comportement des
autres à des facteurs internes.
Biais d’autocomplaisance Tendance à attribuer son succès à des causes internes et son
échec à des causes externes.
Effet de primauté Impact plus marqué des premières informations reçues
comparativement aux suivantes sur la formation des
impressions.
Effet de centralité Impact particulièrement important de certaines informations
concernant les caractéristiques d’autrui sur la formation des
impressions. Ces caractéristiques sont de ce fait appelés traits
centraux.
Théories implicites de la Conceptions ou croyances quant aux relations qui existent
personnalité entre différents traits de personnalité : certains traits vont
habituellement ensemble, alors que d’autres, semblent
s’exclure ; d’autres, enfin, n’entretiennent aucune relation les
uns avec les autres.
7. Catégorisation, Regroupement des objets qui « vont ensemble », c’est à dire
catégorisation sociale qui partagent un certain nombre de caractéristiques (sans les
posséder forcément toutes).
Lorsque ce regroupement concerne des objets sociaux (les
individus), on parle de catégorisation sociale.
Stéréotype Croyances socialement partagées concernant les
caractéristiques communes d’un groupe social.
Préjugé Attitude généralement négative à l’égard d’un individu sur la
simple base de son appartenance à un groupe social donné.
Discrimination Comportements généralement négatif à l’égard d’un individu
sur la simple base de son appartenance à un groupe social
donné.
Effet Pygmalion Mise en conformité des comportements d’une personne avec
les attentes à son égard.
Jeu à but supra-ordonné Jeu qui consiste à réaliser un projet commun, qui nécessite la
collaboration entre différents groupes
Biais pro-endogroupe Favoriser son groupe d’appartenance (endogroupe) au
détriment d’autres groupes (exogroupes).
Identité sociale Aspects de l’identité d’un individu directement liés à son
sentiment d’appartenance à différentes catégories sociales.
Groupe minimal Groupe constitué selon un critère insignifiant ou aléatoire
8. BIBLIOGRAPHIE
Manuels généraux d’introduction à la psychologie sociale
DESPRET V, GOSSIAUX P., PUGEAULT C. & YZERBYT V. (1995), L’homme en
société, Paris : PUF.
DOISE W., DESCHAMPS C. & MUGNY G. (1991). Psychologie sociale expérimentale,
Paris : Armand Colin.
DROZDA-SENKOWSKA E. (1999). Psychologie sociale expérimentale, Paris : Armand
Colin.
FISCHER G.N. (1987). Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale, Paris :
Dunod.
GOSLING P. (ed) (1996). Psychologie sociale. Paris : Bréal, collection LEXIFAC
Psychologie.
LEYENS J.P. & YZERBYT V. (1997). Psychologie sociale. Bruxelles : Mardaga.
MOSCOVICI S. (1984). Psychologie sociale, Paris : P.U.F.
VALLERAND R.J. (1994). Les fondements de la psychologie sociale, Montréal :
Gaëtan Morin.
Ouvrages thématiques
BEAUVOIS J.L. (1984). La psychologie quotidienne. Paris : PUF.
BEAUVOIS J.L. & JOULE R.V. (1987). Petit traité de manipulation à l’usage des
honnêtes gens. Grenoble : PUG.
BOURHIS R.Y. & LEYENS J.P. (eds) (1994). Stéréotypes, discrimination et relations
intergroupes. Liège : Mardaga.
DESCHAMPS J.C. & CLEMENCE A. (1990). L’attribution : Causalité et explication au
quotidien. Lausanne : Delachaux et Niestlé.
DESCHAMPS J.C., BEAUVOIS J.L. (1996). Des attitudes aux attributions. Sur la
construction de la réalité sociale. Grenoble : PUG.
LEYENS J.P. (1983). Sommes-nous tous des psychologues ? Bruxelles : Mardaga.
LEYENS J.P. & BEAUVOIS J.L. (1997). L’ère de la cognition. Grenoble : PUG.
LEYENS J.P., YZERBYT V. & SCHADRON G. (1996). Stéréotypes et cognition sociale.
Liège : Mardaga.
MUGNY G., OBERLE J.L. & BEAUVOIS J.L. (1995). Relations humaines, groupes et
influence sociale. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble
PAICHELER G. (1985). Psychologie des influences sociales. Contraindre, convaincre,
persuader. Neuchâtel : Delachaux & Niestlé.
9. 1. Qu’est-ce que la psychologie sociale ?
La situation: caractéristiques physiques et
psycho-sociales
Les autres: leurs comportements
et caractéristiques
comportements
L’individu
cognitions émotions
La psychologie sociale est le domaine d’étude qui analyse la façon
dont les comportements, cognitions (pensées) et affects (émotions ou
sentiments) de l’individu sont influencés par le comportement et les
caractéristiques des autres et les caractéristiques de la situation dans
laquelle l’individu est inséré.
10. 2. L’influence sociale
2. 1. Le conformisme
Phénomène intra-groupe
Pression implicite
2.1.1. L’expérience de Asch
Groupe composé de 7-9 compères + 1 sujet « naïf »
Tâche (réponse évidente) :
?
Réponses des personnes à tour de rôle, à haute voix
Sujet naïf en avant-dernière position
18 essais ; dans 12, les compères donnent une mauvaise
réponse de manière unanime
groupe contrôle : les participants donnent leurs réponses
en privé
Dans la situation expérimentale, les participants se
rallient à la mauvaise réponse donnée par les
compères dans 33% des cas.
11. 2.1.2. Comment expliquer le conformisme ?
A. L’unanimité plaide en faveur de l’exactitude
B. Crainte de la désapprobation sociale
Influence informationnelle
Influence normative
2.1.3. Les facteurs qui influencent le conformisme
Caractéristiques de la tâche
o difficulté de la tâche
o ambiguïté de la tâche
Caractéristiques de la personne (cible d’influence)
o caractéristiques personnelles : confiance en soi
o caractéristiques sociales : culture, sexe
Caractéristiques du groupe (source d’influence)
o taille du groupe
o unanimité du groupe
Relations entre la personne et le groupe
o attrait du groupe
o statut de l’individu au sein du groupe
o interdépendance des individus au sein du groupe
12. 2. 2. L’innovation
Innovation = influence provenant d’une minorité
(Conformisme = influence majoritaire)
2.2.1. L’expérience de Moscovici, Lage et Naffrechoux (1969)
Phase 1 :
tâche : juger la couleur et l’intensité lumineuse de 6
diapositives bleues
groupes expérimentaux composés de 4 sujets naïfs et 2
compères
réponses des personnes à tour de rôle, à haute voix
compères répondent en position 1 et 2 ou 1 et 4
les compères donnent systématiquement une mauvaise
réponse pour la couleur : vert au lieu
groupes contrôle composés de 6 sujets naïfs ; réponses
données par écrit
Dans la situation expérimentale, les participants se
rallient à la mauvaise réponse donnée par les
compères dans 8,25% des cas (contre 0,25% dans les
groupes contrôle).
13. Phase 2 :
mêmes participants que lors de la première phase
tâche : juger la couleur de pastilles plus ou moins bleues
ou plus ou moins vertes
Dans la situation expérimentale, le seuil de détection
du vert était plus faible que dans le groupe contrôle
Condition nécessaire pour qu’il y ait influence minoritaire :
un comportement consistant = développer une position
cohérente, ne pas se contredire
o sur le plan intra-individuel : consistance interne
o sur la plan inter-individuel : consistance sociale
14. 2.2.2. Comment expliquer l’influence minoritaire ?
Consistance interne Consistance sociale
(intra-individuelle) (inter-individuelle)
Un individu intimement Une position valide
convaincu par ce qu’il dit
2.2.3. Influence minoritaire et influence majoritaire
Influence majoritaire Influence minoritaire
(conformisme) (innovation)
influence de façade au influence profonde au
niveau du comportement niveau des convictions
une stratégie pour éviter un changement
sanctions et conflits inconscient
un changement temporaire un changement durable
Suivisme Conversion
15. 2. 3. L’obéissance (soumission à l’autorité)
Rapport hiérarchique source-cible d’influence
Pression explicite (ordre direct)
2.3.1. L’expérience de Milgram
La recherche est présentée comme une étude sur
l’efficacité de la punition en matière d’apprentissage
Le sujet naïf joue le rôle de enseignant, un compère celui
de l’élève
Tâche : l’enseignant doit faire apprendre à l’élève une
liste de 30 associations (ex : ciel – bleu) ; à chaque erreur
de l’élève, il doit lui administrer un choc électrique
d’intensité croissante (30 à 450 v)
Le compère se trompe suivant une séquence préétablie
Lorsque le sujet hésite ou refuse de punir,
l’expérimentateur lui demande, de façon de plus en plus
insistante, de continuer (à 3 reprises maximum)
Groupe contrôle : les sujets choisissent l’intensité de la
punition
Dans la situation expérimentales, 65% des sujets ont
infligé des chocs électriques jusqu’au bout (450 v)
- alors que ceux du groupe contrôle n’ont donné que
des chocs de très faible intensité
16. 2.3.2. Comment expliquer la soumission à l’autorité ?
L’état d’agent (Milgram) : l’individu ne se sent pas
responsable de ses actes (il ne fait qu’obéir aux ordres)
L’intériorisation d’une norme de soumission : le
comportement de soumission est socialement appris
L’engagement (Kiesler) : le choix d’un comportement
nous incite à répéter ce comportement
2.3.3. Les facteurs susceptibles d’atténuer la soumission à
l’autorité
La proximité de la victime
o Contact physique : 30% d’obéissance totale
o Proximité (dans la même salle) : 40% d’obéissance
Un prestige institutionnel plus faible (bureaux délabrés) :
48% d’obéissance
Autorité non (perçue comme) légitime, par exemple
ordres provenant d’un compère : 0%
Autorité remise en question par un autre expérimentateur
(0%) ou un compère (10%)
Eloignement de l’autorité : 21% d’obéissance
17. 2. 4. Soumission forcée et changement d’attitude
2.4.1. L’expérience de Festinger et Carlsmith
Objectif : provoquer un changement d’attitude en provoquant
un changement de comportement impossible à
justifier par un élément externe
les participants doivent réaliser des tâches ennuyeuses
les participants doivent présenter ces tâches au participant
suivant en insistant sur leur aspect intéressant
selon les conditions expérimentales, ils sont payés soit 20
dollars, soit 1 dollars pour donner cette information
on interroge les participants sur l’intérêt réel qu’ils ont
accordé à la tâche
Les sujets peu payés ont jugé l’activité plus
intéressante que les sujets bien payés
18. 2.4.2. La théorie de la dissonance cognitive
dissonance cognitive
= présence d’éléments contradictoires dans la pensée
(attitudes ≠ comportements)
⇓
état de malaise, de tension
⇓
mise en place de stratégies permettant de réduire la dissonance
Comment réduire la dissonance cognitive ?
Stratégies de rationalisation : réduire la dissonance tout
en conservant attitudes et comportements
o ajouter des éléments consonants
o minimiser l’importance des éléments dissonants
Modification d’un des éléments dissonants :
o changer de comportement
o changer d’attitude
⇒ L’élément le moins résistant au changement est l’attitude.
19. Application à l’expérience de Festinger et Carlsmith :
Comportement contraire aux convictions
(dire d’une activité ennuyeuse qu’elle est plaisante)
justification externe pas de justification externe
(récompense forte) (récompense faible)
pas de dissonance cognitive dissonance cognitive
pas de changement d’attitude changement d’attitude
(l’activité est ennuyeuse) (l’activité a un peu d’intérêt)
20. 2.4.3. Soumission forcée et soumission à l’autorité
Soumission au niveau du comportement (≠attitude)
Conscience de la contrainte Sentiment ou illusion de liberté
Justification du comportement Dissonance cognitive
par un élément externe
(contrainte)
Changement de façade Changement profond
au niveau du comportement au niveau des attitudes
Pour changer les attitudes, il faut imposer des
comportements contraires aux attitudes tout en
préservant une illusion de liberté
Changement
d’attitude
Pression sociale
21. 3. Perception et cognition sociale
3. 1. L’attribution causale
3.1.1. Qu’est-ce que l’attribution causale ?
Attribution causale
= processus d’explication des comportements
(p.ex. un étudiant a réussi son examen de psycho sociale)
Facteur internes Facteurs externes
= liés à la personne = liés à la situation
L’étudiant a bien révisé, L’épreuve était facile,
la matière lui plait… le cours compréhensible,…
Facteurs stables Facteurs instables
L’étudiant est intelligent, L’étudiant a bien révisé,
la matière est facile l’épreuve était facile
Facteurs globaux Facteurs spécifiques
L’étudiant est intelligent, L’étudiant est passionné de
les études de psycho sont faciles psycho sociale, le cours de
psycho sociale est facile
Facteurs contrôlables Facteurs incontrôlables
L’étudiant a bien révisé L’étudiant est intelligent,
l’examen était facile
22. 3.1.2. Le modèle de la co-variation (Kelley)
L’individu s’appuie sur trois sources d’informations pour
expliquer le comportement (un étudiant a une bonne note en
psychologie sociale) :
Consensus : Comportement d’autres
personnes dans la même
situation
Notes des autres étudiants
Consistance : Comportement de la personne
dans la même situation à
d’autres moments
Notes habituelles de l’étudiant
en psycho sociale
Différenciation : Comportement de la personne
dans d’autres situations
Notes de l’étudiant dans les
autres matières
23. Consensus élevé Consensus faible Consensus élevé Consensus faible
Les autres ont aussi Les notes des autres Les autres ont aussi Les notes des autres
des bonnes notes sont variables des bonnes notes sont variables
Diff. élevée Diff. faible Diff. élevée Diff. élevée
Il n’est pas bon Il a des bonnes notes Il n’est pas bon Il n’est pas bon
partout partout partout partout
Consistance élevée Consistance élevée Consistance faible Consistance élevée
Il est toujours bon en Il est toujours bon en D’habitude, il est Il est toujours bon en
psychologie sociale psychologie sociale moins bon psychologie sociale
Attribution externe Attribution interne Attribution externe Attribution interne
(spécifique, stable) (globale, stable) (spécifique, instable) (spécifique, stable)
La psycho sociale est L’étudiant est intelligent L’examen de sociale L’étudiant est
facile et / ou travailleur était facile passionné de psycho
sociale
24. 3.1.3. Les biais attributionnels
Erreur fondamentale d’attribution : Privilégier les causes
internes dans l’explication du comportement d’autrui
Explications :
Besoin de contrôle
Besoin de justice sociale
Besoin de compréhension
Norme d’internalité
Biais acteur-observateur : Privilégier les causes internes
dans l’explication du comportement d’autrui et les causes
externes dans l’explication de son propre comportement
Explications :
Des objectifs différents
Un niveau d’informations différent
Une divergence de perspective
Biais d’auto-complaisance : Expliquer sa réussite par des
facteurs internes, son échec par des facteurs externes
Explication :
Besoin de valorisation de soi
25. 3. 2. La formation des impressions
3.2.1. Les travaux de Asch :
Ensemble d’informations
plus ou moins disparates sur autrui
Construction d’une image globale cohérente
(similaire d’un percevant à l’autre)
Inférence de nouvelles caractéristiques
Dispositif expérimental :
les participants reçoivent une liste de traits de
personnalité
ils doivent imaginer que ces traits appartiennent tous à
une même personne
ils doivent juger cette personne sur d’autres dimensions
de personnalité
Une même liste aboutit à des jugements semblables
pour tous les participants
26. Comment l’individu construit une image globale cohérente ?
Hypothèse gestaltiste : « Le tout n’est pas réductible à la
somme des éléments. »
effet de primauté :
L’impression générale est plus influencée par les
premières informations reçues que par les suivantes
Liste A : Liste B :
Intelligent, travailleur, Envieux, obstiné,
impulsif, critique, critique, impulsif,
obstiné, envieux travailleur, intelligent
La liste A aboutit à des jugements plus
positifs, alors qu’elle contient
exactement les mêmes informations que
la liste B.
27. effet de centralité :
Certaines informations sont plus importantes que
d’autres (= traits centraux)
Liste A : Liste B :
Intelligent, adroit, Intelligent, adroit,
travailleur, travailleur,
chaleureux, froid,
déterminé, pratique, déterminé, pratique,
prudent prudent
Les jugements sont radicalement
différents, alors que les deux listes ne
diffèrent que sur un seul élément.
3.2.2. Les théories implicites de la personnalité
Théories implicites de la personnalité =
Croyances quant aux relations qui existent entre différents
traits de personnalité
permettent de prédire les caractéristiques d’une cible à
partir de quelques informations connues
28. 3.3. Catégorisation, stéréotypes et perception sociale
3.3.1. L’effet d’homogénéisation (expérience de Tajfel et
Wilkes)
Condition 1
A B A B A B A
Condition 2
A A A A B B B B
Condition 3 (contrôle)
Les participants de la condition 1 surestiment la
similitude des longueurs des lignes à l’intérieur d’une
même catégorie.
29. 3.3.2. Stéréotypes et perception sociale
Stéréotype = Croyance socialement partagée concernant les
caractéristiques communes attribuées à un
groupe social
Exemples : « Les français font bien la cuisine »
« Les italiens sont de bons amants »
« Les femmes sont bavardes. »
Le stéréotype est une croyance qui ne correspond pas
forcément à la réalité
Le stéréotype est socialement partagé
Le stéréotype renvoie à la perception d’un groupe
30. Le rôle des stéréotypes dans la perception sociale
Les stéréotypes influencent la manière dont nous traitons
les informations sociales. Ils orientent :
« Nous voyons ce que nous
o l’attention voulons voir. »
o l’interprétation « Nous comprenons ce que
nous voulons comprendre. »
o la mémorisation « Nous retenons ce que nous
savons déjà. »
Les stéréotypes nous amènent à « percevoir » des
informations que nous n’avons pas réellement reçues.
Les stéréotypes nous amènent à provoquer des
informations concordantes
Stéréotypes
Attentes à l’égard d’autrui
Attitudes et comportements à l’égard d’autrui
Comportements d’autrui
= Effet Pygmalion
31. 3.4. Les conflits intergroupes : préjugés et discrimination
3.4.1. Stéréotypes, préjugés et discrimination
Stéréotypes
= Croyances concernant les caractéristiques partagées
par les membres d’un groupe social
Préjugés
= Attitudes, généralement négatives
à l’égard des membres d’un groupe social
sur la simple base de leur appartenance à ce groupe
Discrimination
= Comportements, généralement négatifs,
à l’égard des membres d’un groupe social
sur la simple base de leur appartenance à ce groupe
Discrimination
négative positive
Défavoriser Traitement de faveur
(dévaloriser, désavantager) (survaloriser, privilégier)
un individu en raison de son à l’égard d’un individu sur
appartenance à un groupe la base de son appartenance
à un groupe
32. 3.4.2. La compétition comme base des conflits intergroupes :
la théorie du conflit réel (Sherif)
Compétition Coopération
= intérêts réciproques = interdépendance des
incompatibles intérêts
Relations conflictuelles Relations amicales
Discrimination
3.4.3. Des conflits en dehors de toute compétition : la théorie
de l’identité sociale (Tajfel)
Notre identité se définit en partie à travers nos appartenances
à divers groupes sociaux.
Le biais pro-endogroupe permet :
de définir son identité (sociale) en se différenciant
d’autrui (traiter différemment son groupe par rapport à
un autre groupe)
de construire et préserver une identité sociale positive
(valoriser son groupe pour se valoriser soi-même en tant
que membre de ce groupe)
33. Les expériences sur le groupe minimal :
Répartition des participants en « groupes minimaux »
amateurs de Klee amateurs de Kandinsky
Attributions de récompenses respectives à deux autres sujets
dont on ne connaît que l’appartenance catégorielle
à partir de matrices du style suivant :
Sujet A 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
(Klee)
Sujet B 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
(Kandinsky)
Sujet A 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
(Klee)
Sujet B 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25
(Kandinsky)
Résultats :
Les sujets avantagent le membre de l’endogroupe
Ils privilégient la différence au détriment du gain absolu
Ils ne choisissent pas des solutions extrêmes
34. Introduction à la psychologie sociale (E.Louvet)
Sujets d’examens
Janvier 2005
I. Cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
1. Parmi les recherches suivantes, la- ou lesquelles se situent dans le domaine de la
psychologie sociale ?
La technique du « vous êtes libre de… » : induction d’un sentiment de liberté et
soumission à une requête ou le paradoxe d’une liberté manipulatrice.
Les croyances des propriétaires de chien concernant les capacités de leur animal à
comprendre la communication verbale humaine
Comment sont encodées et rappelées des séquences de mouvement chez les danseurs
professionnels ?
Croyance, castration et symbolisation : l’exemple du Père Noël
Effet du statut manifeste du voleur sur les réactions face à un comportement délictueux
L’impact des réputations d’infériorité sur les performances intellectuelles
La catégorisation des infractions aux règles sociales chez les adolescents : au delà des
circonstances, les progrès de l’abstraction
Les connaissances méta-cognitives en lecture-compréhension chez l’enfant et l’adulte
Internalité de l’enfant et des parents dans l’évaluation d’élèves en difficulté et de
mineurs délinquants
Problèmes arithmétiques à l’école : pourquoi les élèves ne répondent pas à la question
posée ?
2. Le conformisme est un comportement qui peut s’expliquer par…
…un report de responsabilité sur autrui
…un fort besoin de valorisation sociale
…l’adhésion à une norme de soumission
…la volonté de présenter une image positive de son groupe d’appartenance
3. L’erreur fondamentale d’attribution permet…
…d’avoir le sentiment de maîtriser de son destin
…de se valoriser aux yeux des autres
…de considérer qu’il y a une justice dans ce monde
…de renforcer son estime de soi
35. 4. Une minorité ne peut influencer la majorité que lorsque les membres du groupe
minoritaire…
…répètent systématiquement la même réponse
…sont toujours d’accord entre eux
…occupent un statut social élevé
…avancent des arguments objectifs
5. Le biais pro-endogroupe peut s’expliquer par :
…la recherche d’une reconnaissance au sein de son groupe d’appartenance
…la présence d’intérêts incompatibles entre les différents groupes
…la volonté de renforcer la cohésion sociale au sein du groupe
…le besoin de se valoriser
6. Selon la théorie de la frustration-agression développée par Berkowitz…
…toute frustration provoque un comportement agressif, et tout comportement
agressif résulte d’une accumulation de frustrations.
…la relation entre frustration et agression est médiatisée par le sentiment de colère
…l’intensité d’une agression est directement proportionnelle à l’intensité des
frustrations vécues par l’individu
…les « indices externes facilitateurs » (p.ex. des armes à feu) provoquent
automatiquement un comportement agressif
7. On parle de discrimination positive lorsqu’un individu…
…manifeste un comportement particulièrement positif à l’égard d’une personne
appartenant à un groupe social généralement dévalorisé
…manifeste un comportement positif qui n’est pas basé sur des préjugés
…construit une image positive d’un groupe social et de ses membres
…favorise une personne au détriment d’une autre sans que ce traitement différent ne
soit justifié objectivement
8. Selon la théorie de la dissonance cognitive, un changement de comportement facilite
d’autant plus le changement d’attitude que…
…ce comportement a été imposé à l’individu dans un rapport hiérarchique
…l’individu a été récompensé pour son comportement
…l’individu pense avoir lui-même choisi ce comportement
…l’individu ne peut attribuer son comportement à des facteurs externes
36. 9. En référence à la théorie de l’apprentissage social, regarder des films violents peut
favoriser le comportement agressif, parce que…
…l’individu s’habitue à voir des images violentes
…l’individu apprend que la violence peut avoir des conséquences positives
…l’individu devient agressif en s’identifiant au héros
…l’individu aura tendance à imiter les comportements agressifs observés
II. Répondez aux questions suivantes (en respectant le nombre de lignes indiqué) :
1. Indiquez un auteur pour chacun des domaines de recherches suivants :
L’influence minoritaire
Le changement d’attitudes
La formation des impressions
Le conformisme
2. En sortant du cours de psychologie sociale, Julie constate qu’elle n’a pas réussi à
prendre des notes convenablement. Elle explique cette situation par le fait que
l’enseignant parle beaucoup trop vite.
a. De quel type d’attribution causale s’agit-il ?
b. En vous référant au modèle de covariation développé par Kelley, présentez les
circonstances qui favoriseraient ce type d’attribution causale.
3. Paul donne un coup de pied dans un sac posé par terre. Dans quelle mesure peut-on
considérer que Paul a manifesté un comportement agressif ?
4. Quelle est la différence entre l’agression hostile et l’agression instrumentale ?
Laquelle de ces deux formes d’agression est plus particulièrement expliquée par la
théorie de l’apprentissage social ?
5. En vous référant à des concepts psychosociaux, expliquez pourquoi nous (en tant
qu’européens) avons tendance à penser que tous les Chinois se ressemblent ?
37. Janvier 2004
I. Pour chacune des 10 questions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
1. Parmi les propositions suivantes, la ou lesquelles caractérisent de manière adéquate la
psychologie sociale ?
La psychologie sociale s’intéresse aussi bien au comportement normal que
pathologique de l’individu dans différentes situations sociales
La psychologie sociale étudie la façon dont le comportement de l’individu est
influencé par ses relations aux autres
La psychologie sociale cherche à comprendre pourquoi tous les individus ne
réagissent pas de la même façon dans une situation sociale donnée
La psychologie sociale étudie le fonctionnement d’une société et des groupes
sociaux qui la composent
La psychologie sociale s’intéresse à la façon dont nos comportements sont
influencés par nos propres cognitions sociales
2. Dans une situation de conformisme, l’influence informationnelle est favorisée par :
Un faible niveau d’expertise du sujet
Un fort besoin de valorisation sociale
Le désir d’intégrer le groupe
La crainte d’être mal jugé par le groupe
Un fort sentiment d’appartenance au groupe
3. Selon Milgram, le phénomène de soumission à l’autorité s’explique par :
La peur d’une punition
Un manque de confiance en soi
Une perte d’autonomie
Un report de responsabilité sur la personne incarnant l’autorité
La crainte de la désapprobation sociale
4. En quoi l’influence majoritaire se différencie-t-elle de l’influence minoritaire ?
Contrairement à l’influence majoritaire, l’influence minoritaire implique un rapport
hiérarchique entre source et cible d’influence
Seule l’influence minoritaire peut être source d’innovation
L’influence majoritaire induit un changement plus durable que l’influence
minoritaire
L’influence majoritaire est un phénomène de groupe, alors que l’influence
minoritaire renvoie à des rapports inter-individuels
L’influence majoritaire est plus « superficielle » que l’influence minoritaire
38. 5. Selon la théorie de la dissonance cognitive, un changement de comportement
provoque un changement d’attitude lorsque :
L’individu a agi sous les ordres d’une autorité perçue comme légitime
Le comportement correspond à l’attitude initiale du sujet
Le comportement en question peut être justifié par des facteurs externes
L’individu est récompensé pour son comportement dissonant
L’individu n’a pas conscience des contraintes ayant provoqué son comportement
6. On parle de discrimination lorsque :
Un individu traite négativement un autre individu sans vraiment le connaître
Un individu juge un autre individu sur la base de son appartenance catégorielle
Un individu se comporte à l’égard d’un autre individu en fonction de ses préjugés
Un individu évite d’interagir avec des individus en raison de la couleur de leur peau
Un individu construit une image négative d’un groupe social et de ses membres
7. Dans l’expérience de Tajfel et Wilkes sur la catégorisation, les participants devaient :
Classer des lignes de longueur variable en deux catégories en fonction de leur taille
Comparer la taille d’une ligne « étalon » à celle de trois autres lignes
Indiquer, parmi un ensemble de lignes, la plus courte et la plus longue
Evaluer les ressemblances entre des objets appartenant à une même catégorie
Estimer la taille d’une série de lignes verticales de longueur variable
8. Selon la théorie du bouc émissaire, la discrimination s’explique par :
Un déplacement d’agressivité vers des cibles « faciles »
Une situation de compétition pour des ressources limitées
Une frustration dont la source est difficile à identifier
L’existence d’intérêts incompatibles
Le désir de valoriser son groupe en dévalorisant un autre groupe
9. L’effet de primauté dans la formation des impressions renvoie au fait que :
Nous avons tendance à interpréter chaque information en fonction des premières
informations reçues
Nous mémorisons mieux les premières informations reçues que les suivantes
Certains traits de personnalité ont un impact nettement plus important sur la
formation des impressions que d’autres
Nous avons tendance à juger une personne avant même de la connaître
Les premières minutes d’une rencontre sont primordiales dans le processus de
formation des impressions
39. 10. Les théories implicites de la personnalité sont :
Des théories scientifiques quant à la façon dont se structure une personnalité
Des croyances à propos des relations possibles entre différents traits de personnalité
Des modèles typologiques de la personnalité
Des théories naïves concernant la relation entre personnalité et comportement
Des croyances stéréotypées quant aux traits de personnalité partagés par les
membres appartenant à une même catégorie sociale
II. Répondez aux questions suivantes sans dépasser le nombre de lignes prévu :
1. Citez un auteur dans chacun des domaines de recherches suivants :
L’innovation
La formation des impressions
La catégorisation sociale
2. Qu’entend-on par « discrimination positive » ? Donnez un exemple.
3. a) En quoi consiste le biais pro-endogroupe ?
b) Comment peut-on expliquer ce biais ?
4. « Ce matin, Chloé s’est endormie au cours de psychologie sociale. Comment peut-on
expliquer son comportement ? » En référence au modèle de la covariation développé
par Kelley, complétez le schéma suivant :
Source Consensus faible Différenciation forte
d’information :
Exemple Chloé s’endort souvent au
cours de psychologie sociale
Type d’attribution causale :
Exemple :
5. On observe généralement une relation positive entre la montée du chômage et celle du
racisme. Expliquez ce phénomène en vous référant à la théorie du conflit réel.
40. Session de septembre 2003
I. Pour chacune des 10 questions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
1. Qu’est-ce qui caractérise un groupe minimal ?
Les individus n’ont pas choisi d’appartenir au groupe ٱ
Le groupe est composé d’un nombre limité de personnes ٱ
Le groupe est défini par une structure minimale (un leader) ٱ
L’appartenance au groupe est anonyme ٱ
Les personnes appartenant au groupe partagent un minimum de valeurs ٱ
2. Quelle est la différence entre la notion de stéréotype et celle de préjugé ?
Contrairement aux stéréotypes, les préjugés entraînent toujours des conduites discriminatoires ٱ
Le stéréotype se réfère à un objet social, alors que le préjugé peut être relatif à un objet quelconque ٱ
Le stéréotype est une croyance, alors que le préjugé implique un comportement ٱ
Les stéréotypes sont universels, alors que les préjugés dépendent de facteurs culturels ٱ
Contrairement aux stéréotypes, les préjugés comportent toujours une dimension évaluative ٱ
3. Dans les expériences de Milgram sur la soumission à l’autorité, qu’est-ce qui réduit de
façon substantielle le taux d’obéissance (taux en dessous de 25%) ?
L’éloignement de l’autorité (dans une autre pièce) ٱ
Le fait que l’organisme qui met en place la recherche soit inconnu ٱ
La proximité de la victime ٱ
Le caractère peu prestigieux des lieux ٱ
Le fait que les ordres proviennent d’un compère ٱ
4. Les expériences sur le groupe minimal illustrent :
La théorie du conflit réel ٱ
La théorie de la comparaison sociale ٱ
La théorie de la privation relative ٱ
La théorie de l’identité sociale ٱ
Aucune des théories précédemment citées ٱ
5. Qu’est-ce qui favorise l’influence normative dans une situation de conformisme ?
L’ambiguité de la tâche ٱ
L’attrait que le groupe exerce sur l’individu ٱ
Le manque de confiance en soi ٱ
Les faibles compétences du sujet ٱ
La validité des normes du groupe ٱ
41. 6. Selon la théorie du conflit réel, qu’est-ce qui explique l’apparition de comportements
discriminatoires ?
Des intérêts incompatibles ٱ
La tendance à la compétition inhérente à l’être humain ٱ
La volonté de présenter une image positive de son propre groupe ٱ
Des normes et des valeurs incompatibles ٱ
L’interdépendance des groupes dans l’atteinte d’un objectif ٱ
7. Selon la théorie de la dissonance cognitive :
Il faut provoquer un changement de comportement pour obtenir un changement d’attitudes ٱ
Il faut provoquer un changement d’attitudes pour obtenir un changement de comportement ٱ
Un changement de comportement entraîne un changement d’attitude seulement si la personne est
récompensé pour son comportement ٱ
Il est plus facile de changer d’attitude que de changer de comportement ٱ
Tout changement de comportement s’accompagne d’un changement d’attitude ٱ
8. On parle de biais pro-endogroupe lorsque :
Un individu cherche à maximiser les gains pour les membres de son groupe ٱ
Un individu attribue des caractéristiques positives à son groupe ٱ
Un individu cherche favoriser son groupe au détriment d’un autre groupe ٱ
Un individu attribue des caractéristiques négatives à un exogroupe ٱ
Un individu témoigne d’un comportement discriminatoire envers le membre d’un exogroupe ٱ
9. Selon la théorie de l’attribution causale développée par Kelley, une attribution interne est
favorisée par :
Un consensus élevé ٱ
Un consensus faible ٱ
Un consensus faible et une différenciation faible ٱ
Un consensus faible et une différenciation forte ٱ
Un consensus fort et une différenciation faible ٱ
10. Les préjugés sont :
Des croyances généralement erronées concernant les caractéristiques typiques d’un groupe social ٱ
Une évaluation d’un individu basé sur son physique ٱ
Des idées reçues à propos d’un individu ou d’un objet ٱ
Des comportements négatifs envers un groupe social et les individus qui le composent ٱ
Un jugement à l’égard d’un individu compte tenu de son appartenance à un groupe social donné ٱ
42. II. Répondez aux questions suivantes :
1. Pour chacun des domaines de recherche suivants, citez un auteur :
La catégorisation sociale
La persuasion
La formation des impressions
Le changement d’attitudes
2. a) De quel biais attributionnel relève le dicton « Quand on veut, on peut » ?
b) Comment peut-on expliquer ce type de biais dans le processus d’explication
causale ?
3. Dans le cadre des expériences de Asch sur le conformisme, certains sujets ont déclaré
avoir suivi les jugements de la majorité parce que son unanimité plaidait en faveur de
l’exactitude. Quel type d’influence sociale ces sujets ont-ils subi ?
4. Quels sont les principaux résultats de l’expérience de Berkowitz et Page sur le
comportement agressif ?
5. Selon la théorie de l’apprentissage social, quels sont les principaux facteurs explicatifs
du comportement agressifs ?