reconnaître cliniquement une pleurésie est à la portée de tout un pneumologue, la deuxième étape sera sa démarche étiologique qui doiot être méthodique
reconnaître cliniquement une pleurésie est à la portée de tout un pneumologue, la deuxième étape sera sa démarche étiologique qui doiot être méthodique
La déshydratation aiguë du nourrisson est une pathologie fréquente et grave, nécessitant une prose en charge rapide et adéquate. Présentation préparée par: Dr. Lamia BENBADA (Alger le 14 Nov 2014)
La déshydratation aiguë du nourrisson est une pathologie fréquente et grave, nécessitant une prose en charge rapide et adéquate. Présentation préparée par: Dr. Lamia BENBADA (Alger le 14 Nov 2014)
1. DYSPNEE LARYNGEE
Chronique Aiguë : URGENCE VITALE pas le temps de faire des rechercher→ : on se prépare à
intuber ou faire une trachéotomie
Les 2 fonctions vitales du larynx →respiration (=passage de l'air entre les cordes vocales) et
déglutition (=système totalement fermé pour empêcher de faire passer la nourriture dans les
voies aériennes) & phonation (fonction accessoire)
Circonstances de survenue
• Infections : Laryngites dyspnéisantes de
l’enfant (Epiglottite aiguë), La diphtérie (le
croup), La tuberculose
• Allergie : œdème de Quincke
• Corps étranger intralaryngé (manœuvre de
Heimlich)
• Traumatologie : étirement : pendaison,
ceinture de sécurité mal mise
• Cancer du larynx
• Fracas : balistique, strangulation
• Section : arme blanche
• Brûlure : incendie, caustique (ingestion volontaire
ou accidentelle)
• Maladies inflammatoires (Wegener, PR, sarcoïdose)
• Iatrogène (paralysie récurrentielle bilatérale post-
thyroïdectomie) du à un traitement/ examen→
• Œdème angioneurotique
Diagnostic positif
Signes fonctionnels Le Diagnostic différentiel
BRADYPNEE INSPIRATOIRE /! /!
(ralentissement du temps inspiratoire :
pour le voir, regarder le temps ET le
rythme respiratoire) accompagnée de :
• Tirage = dépression inspiratoire des
muscles sous obstacle (sous-
laryngés) : creux sus-sternal, sus-
claviculaire, intercostal,
épigastrique, pas de battement des
ailes du nez ni creusement du
muscle SCM.
• Cornage = Bruit inspiratoire du au
rétrécissement du larynx MAIS on
ne l'a pas toujours dépend du→
niveau de rétrécissement
• Toux rauque possible
• Dysphonie (= trouble de la voix) +/-
• Dysphagie (= trouble déglutition)
car l’épiglotte enflammée
=> signes associées, accessoires à la
dyspnée laryngée mais le plus
important c’est de repérer la
bradypnée
• Bradypnée expiratoire : crise asthme, bradypnée d'origine bronchique
• Bradypnée inspiratoire et expiratoire : bradypnée trachéale
• Polypnée : accélération mouvement respi tachypnée→ : accélération
du rythme respiratoire. Causes :
◦ Problème du parenchyme pulmonaire
◦ Cardiaque
◦ Métabolique : acidose (on hyperventile pour éjecter CO2), anémie,
maladie de l'Hb.
• Syndrome de pénétration : fausse route d'un corps étranger, survient
souvent chez l'enfant : suffocation, cyanose, toux & dyspnée. Phase
muette :
◦ soit corps rejetée dans les voies digestives et avalé→
◦ soit passage dans trachée et risque de se loger dans une→
bronche on entend un→ wheezing ascensionnel aux 2 temps & à
l'inspection : un syndrome d'atélectasie : syndrome de
condensation pulmonaire → matité, & VV, ( ampliation hémithorax,
( MV et souffle tubaire que s'il y a encore un peu d'air qui passe
• Croup : laryngite spécifique
• Spasme du sanglot : dyspnée intense, brutale, angoisse, cyanose,
cède rapidement & bénigne. Possible perte connaissance mais brève
• Oedème après piqure ou allergie
• Papillomatose laryngée : tumeur bénigne.
• Brûlure par caustique
• Traumatisme
• Iatrogène après intubation
Diagnostic pronostique => Signes de gravité /! /!
Le patient peut-il tolérer relativement longtemps ?
temps de réfléchir→ ? Ou faire geste de sauvegarde
pour urgence extrême ?
• Le terrain : à qui cela arrive ? Le sujet d’âge
moyen est plus résistant que enfants et
personnes âgées.
• Voir si comorbidités respi-cardiaques (cardio,
pneumo, hématologique, métabolique)
• Voir l'État de conscience : lutte ou somnolence
(( force, on commence à mourir)
• Quel délai écoulé entre le début des signes et
la consultation ?
• Si inefficacité des traitements déjà entrepris
(humidification de l’air, oxygénothérapie)
• L'état respiratoire par gravité croissante :
◦ Signes d’hypoxie : Cyanose, & signes de tirage
◦ Signes d’hypercapnie : Sueurs, pouls accéléré,
HTA => réaction adrénergique à la présence
d'hypercapnie. Très très grave obstacle très→
important car même le co2, qui est très
diffusible n'est pas être éliminé.
◦ Signes de fatigue respiratoire : Balancement
thoraco-abdominal, bradypnée inspiratoire
devient polypnée superficielle, pauses
respiratoires (=> on s'arrête bientôt de respirer)
• Voir si encombrement trachéo-bronchique associé
• Cause : Épiglottite aiguë, diphtérie, cancer,
traumatisme => très graves
2. DYSPNEE LARYNGEE DE L'ENFANT
Souvent aigu, met++ pronostic vital en jeu car larynx de l'enfant petit++ (anneau inextensible cartilage cricoïde)→
Diagnostic positif
Signes fonctionnels Signes de gravité
• Bradypnée inspiratoire
accompagnée de :
◦ tirage sus-sternal,
épigastrique, intercostal
◦ cornage ou bruit rauque par le
passage rétréci de l'air.
◦ Modifications cris / voix + toux
rauque
→Mauvaise tolérance de dyspnée et nécessite traitement urgent :
intubation, oxygénation, trachéotomie
• Signes Asphyxie avec sueurs, tachycardie, pâleur ou cyanose
• Irrégularité respiratoire + tachycardie ou pauses respiratoires.
• Troubles conscience : agitation, somnolence, confusion
• Disparition signes lutte avec amélioration trompeuse précédant
l'arrêt respiratoire par épuisement.
Diagnostic différentiel
• Dyspnée expiratoire (=bronchopulmonaire), dyspnée aux 2 temps (=trachéale)
• Dyspnée pharyngée : modifications de voix, hypersialorrhé et aphagie.
• Dyspnée nasale cède à l'ouverture de la bouche ou avec les cris chez le nouveau né.
Laryngites aiguës dyspnéisantes chez l'enfant /!
Toujours + de 6 mois (si - 6 mois →angiome sous-glottique : masse sous-glottique & nouveau né : laryngomalacie)
Différencier ces 3 maladies :
Épiglottite (au dessus des cordes
vocales)
Laryngite striduleuse (au niveau
des cordes vocales)
Laryngite sous-glottique
enfant non vacciné→
très grave, urgence absolue→
dysphagie intense avec→
hypersialorrhée
début brutal & aggravation spontanée→
position assis penché en avant→
fièvre 39-40°→
voix étouffée, toux claire→
moins grave→
en général correction→
spontanée
contexte de rhinopharyngite→
début brutal→
pas de position spéciale→
cornage→
œdème sous-glottique avec→
potentiel d'aggravation important
contexte de rhinopharyngite→
dyspnée avec modification voix→
toux rauque, aboyante→
TRAITEMENTS
• URGENCE VITALE, hospitalisation en
urgence avec réanimation sans délai.
• Intubation orotrachéale (1 essai)
• TRACHÉOTOMIE en urgence :
verticale médiane
• NE PAS ALLONGER L'ENFANT
=> traitement antibiotique après
hémoculture par voie intraveineuse
• Respirer air humide et chaud
OU
• Oxygénothérapie,
aérosolthérapie avec
adrénaline, injection IV de
corticoïdes et/ou d’adrénaline
• Aérosol adrénaline/ corticoïdes
• Corticothérapie voie parentérale
• Oxygénothérapie
=> à traiter en urgence
Hospitalisation selon la réponse au
traitement. Si hypoxie/ Hypercapnie
aux gaz du sang →intubation naseau-
trachéale.
DYSPNEE LARYNGEE DE L'ADULTE
Diagnostic positif
Signes fonctionnels ATCD à chercher Bilan
• Installation aiguë ou
chronique
• Précédée de +/-
dysphonie
• Accompagnée ou non
de tirage et cornage
• Possibles douleurs
→Alcool + Tabac = K voies aérodigestives
supérieures / récidive K ou séquelle traitement
→Traumatisme laryngé / -trachéal externe
OU→ interne : accidentel ou iatrogène après
intubation ou trachéotomie.
→intervention cervicale/ thoracique récente
→contage infectieux, viral paralysie laryngée
bilatérale
Chercher→ adénopathie cervicale
avec caractères de malignité
→Examen complet VADS centré sur
la région laryngo-pharyngée
+ Endoscopie diagnostique et
thérapeutique (résection lésion)
+/- imagerie→ Scanner / IRM pour
voir extension des lésions en aval.
Diagnostic différentiel
Dyspnée→ expiratoire (=bronchopulmonaire), dyspnée aux 2 temps (=trachéale)
Diagnostic étiologique
• K laryngé ou laryngo-pharyngé
• Œdème laryngée
• Sténose laryngée ou laryngo-trachéale post-traumatique
• Paralysies laryngées bilatérales (virale
ou centrale)
• Tumeurs bénignes larynx
3. L'EPISTAXIS
Il faut :
• la reconnaître
• Donner
abondance &
retentissement
• Rechercher
l'étiologie
• Assurer
l'hémostase
=> Interrogatoire rapide
et concis
2 tableaux cliniques
Épistaxis bénigne Épistaxis grave
→Peu abondant, goutte à
goutte
début→ unilatéral
Examen ORL après→
mouchage
→Rhinoscopie
antérieure : siège lésion
PAS de retentissement
sur l'état général.
→Interrogatoire rapide : ATCD, traitements, durée, abondance,
répétition, FDR hémorragiques.
Abondance évaluée par :
• Fc (pouls), PA, sueur, pâleur MAIS difficilement évaluée
car soit surestimée soit sous-estimée (déglutition)
• Association à pathologie pouvant faire décompenser par
déprivation sanguine : coronaropathies, sténose carotide.
• Prise traitement anti-coagulant
examen difficile car saignement +, souvent bilatéral et→
antéro-postérieur. Prise en charge => tamponnement
antérieur/ sonde à double ballonnets.
DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS
Sont à éliminer :
• Hémoptysie : saignement extériorisé lors de l'effort de toux
• Hématémèse : saignement extériorisé par la bouche, effort de vomissement
DYSPHONIE
Depuis 8-15 j examen ORL→
cordes vocales + fibroscopie
naso-pharyngée.
But : trouver lésion suspecte
notamment cancer larynx →
sujets à risque : Homme, 50
ans, fumeur, alcool.
Diagnostics :
Positif Différentiel
Anomalie du son,→
timbre de voix
Pas d'autres examens→
complémentaires
nécessaires.
Toute anomalie de la parole pas forcément = dysphonie
→Hypophonies des Insuffisants Respiratoires
quand→ grande altération état général
→obstruction nasale aigüe/ chronique
→Fuite d'air au niveau du voile
Volumineuse→ tumeur basilinguale ou oropharyngée
→Dysarthries : maladie neurologique.
SYNDROME D'APNEES DU SOMMEIL (SAOS) : ASPECTS CLINIQUES
Découverte car ronflement gênant OU hyper-somnolence diurne OU pathologie aggravée par SAOS
L'interrogatoire a 3 buts
Évaluer retentissement social du ronflement motif principal de consultation→
Voir symptômes pouvant faire suspecter la SAOS Comorbidités pouvant être aggravées par SAOS
Ronflement symptômes nocturnes→
• Ronflements, arrêts respiratoires
• Polyurie, éveils en sursaut
SAOS est un facteur d'aggravation dans les→
maladies comme :
• FDR vasculaires : HTA, diabètes,
dyslipidémie
• Insuffisance respiratoire pouvant être
aggravée par SAOS
• Obésité familiale
• ATCD familiaux de SAOS
Somnolence diurne symptômes avec Échelle type Epworth→
• Asthénie, céphalée matinale
• Dépression, moins de libido, impuissance sexuelle
• Marginalisation sociale et professionnelle
Éléments en faveur d'une autre pathologie du sommeil associé à
SAOS ou à un simple ronflement
• Fourmillement jambes et coups de pied
• Bruxismes
• Hallucinations nocturnes
• Narcolepsie, sensation de paralysie éveillante.
4. CORPS ETRANGERS (CE) TRACHEOBRONCHIQUES ET LARYNGES
Jeune enfant++, accident→ fréquent, grave car siège dangereux du CE ou car il est méconnu.
Siège corps étranger :
• 75% bronche droite (disposition anatomique)
• Trachée (15%)
• Laryngé (10%)
/! Distinguer corps étranger laryngé et trachéo-
bronchique sur le plan sémiologique et l'urgence.
Nature corps étranger :
• Végétaux gravité car fragmentation & réaction→
muqueuse bronchique intense
• Jouets plastiques & métalliques
CORPS ETRNAGER LARYNGE CORPS ETRANGER TRACHEO-BRONCHIQUE
Tableau clinique→ grave et risque blocage dans
région glottique/ sous-glottique : étroites
• Asphyxie aiguë, immédiate et foudroyante
• Dyspnée laryngée majeure, brutale et tirage
intense, aphonie et cyanose++
EXTRACTION EN URGENCE SOUS ENDOSCOPIE
Si asphyxie sur-aiguë avec mort imminente :
manœuvre d'Heimlich (pression brusque région
épigastrique pour expulser par élévation
diaphragme et hyper-pression pulmonaire)
Symptômes & évolution différents.
Souvent l'épisode aigu est méconnu ou oublié.
Diagnostic peut être difficile mais Toujours évoquer CE
trachéo-bronchique devant symptomatologie broncho-
pulmonaire aiguë surtout si localisée à un territoire
pulmonaire.
Diagnostic →syndrome de pénétration : SUFFOCATION
BRUTALE INOPINE ET SPONTANÉMENT RESOLUTIF
survenant chez enfant en bonne santé + Quintes de toux
violentes, expulsives, angoissantes + tirage et cornage.
Syndrome très fugace, impose examen endoscopique.
Diagnostic différentiel
• laryngite striduleuse
(dyspnée brutale, passagère,
calmé spontanément, arrive
la nuit)
• épiglottite (fièvre, dysphagie,
dysphonie progressive,
détresse respiratoire rapide)
Évolution : deux possibilités
• CE reste mobile se déplaçant dans la trachée ou d'une bronche à
l'autre : dyspnée trachéale, toux expulsives / spasmodiques.
Auscultation : wheezing. Risque : aggravation à la mobilisation de
l'enfant, mort subite si enclavement laryngée ou carène.
• CE enclavé dans une bronche : accalmie fonctionnelle totale. Signes
physiques et RX du trouble de ventilation, tolérance du CE sont
fonction de son volume, forme et calibre de la bronche obstruée
Tableau : obstruction bronchique aiguë ou accident broncho-pulmonaire infectieux chronique/ aigu
Examen clinique Examen RX
• Diminution/ abolition MV
• Râles bronchiques en foyer systématisé
• Matité (condensation pulmonaire)
• Corps étranger radio-opaque
• Atélectasie
• Emphysème obstructif
• Déplacement médiastinal
COMPLICATIONS
Précoces : Broncho-alvéolite (CE végétal), Oedème
réactionnel localisé
Tardives : Bronchorrhée avec parfois séquelles bronchiques
définitives sténose ou bronchectasies→