reconnaître cliniquement une pleurésie est à la portée de tout un pneumologue, la deuxième étape sera sa démarche étiologique qui doiot être méthodique
reconnaître cliniquement une pleurésie est à la portée de tout un pneumologue, la deuxième étape sera sa démarche étiologique qui doiot être méthodique
Le médiastin est la partie du thorax située entre les deux régions pleuro-pulmonaires. C’est, donc, un espace limité dans les trois dimensions et qui contient de nombreux organes entourés d’un tissu conjonctif lâche et adipeux. Ces organes contractent entre eux des rapports étroits et assez constants.
un cours qui élucide d'une façon globale les différentes forme de compressions médullaires et leurs prise en charges
bonne lecture
médecine
neurologie
neurochirurgie
6. 1-1- Définitions :
TUMEURS MÉDIASTINALES
Proliférations cellulaires bénignes ou malignes
développées aux dépends des organes
médiastinaux.
7. 1-1- Définitions :
SYNDROMES MÉDIASTINAUX
Ensemble de signes traduisant la compression,
l’irritation ou l’envahissement des organes du
médiastin.
8. 1.2. Intérêts :
Fréquence en pneumologie.
Clinique : riche en renseignements topographiques
ou étiologiques, parfois peu expressive.
Imagerie : TDM
9. 1.2. Intérêts :
Démarche diagnostique : complexe.
Étiologies fréquentes et variées.
PEC dépend de la pathologie causale.
10. 1.3. Rappel anatomique :
Colonne vertébrale Orifice sup du thorax
D1 à D12
• Limites :
Sternum
Diaphragme
Vue latérale droite du médiastin
11. 1.3. Rappel anatomique :
MOYEN
• Subdivision de FELSON :
SUP
ANT
Plan passant par bord ant
MOYEN
de trachée et post du cœur.
Ligne 1 cm en arrière de
face ant du rachis.
INF
Crosse de l’aorte. POST
Carène
Vue latérale droite du médiastin
17. 2.1. Circonstances de découverte :
• Asymptomatiques : découverte Rx systématique.
• Symptomatologie clinique très variée :
Syndrome médiastinal.
Signes généraux.
Signes en rapport avec l’étiologie.
18. 2.1.1. Syndromes médiastinaux :
Manifestations respiratoires :
Compression de trachée et bronches.
Clinique : Dyspnée, Toux, Douleurs thoraciques.
19. Manifestations respiratoires :
Dyspnée :
• Progressive.
• Inspiratoire.
• Peut être soit :
- Paroxystique, pseudo-asthmatiforme.
- Permanente, mais exagérée par l’effort.
- Svt : isolée, récente et tenace.
– S’accompagne svt de wheezing et cornage.
22. Manifestations respiratoires :
Hémoptysie :
• Rare.
• Traduit la rupture des veines trachéo-
bronchiques superficielles dilatées.
• Crachats striés de sang.
• Rebelle au Ttt habituel.
23. 2.1.1. Syndromes médiastinaux :
Manifestations digestives :
Compression de l’oesophage.
– Marquées par :
Dysphagie : intermittente ou permanente,
sélective aux solides puis aux liquides.
Douleurs.
25. Manifestations vasculaires :
• Signes veineux :
o Syndrome cave supérieur :
Compression ou envahissement de VCS,
compliquée ou non de thrombose.
Symptomatologie si calibre de VCS < 2/3.
2/3
26. Signes veineux :
o Syndrome cave supérieur :
Œdème :
• Œdème en pèlerine.
• Rénitent.
• Ne prenant pas le godet.
• Plus marqué : matin, position couchée.
27. Signes veineux :
o Syndrome cave supérieur :
Œdème :
Œdème des structures profondes :
- Œsophage : dysphagie.
- Trachée et bronches : dyspnée et toux.
- Séreuses : épanchement pleural.
- Cordes vocales : dysphonie.
28. Signes veineux :
o Syndrome cave supérieur :
Cyanose :
• Localisée au visage et mains.
• Accentuée par toux et effort.
• Ralentissement circulatoire et distension des réseaux
veineux et capillaires sous-cutanés.
29. Signes veineux :
o Syndrome cave supérieur :
Turgescence veineuse :
• Atteint veines jugulaires, sublinguales, fosses nasales,
rétiniennes (fond d’œil).
• Peut entraîner épistaxis et hémoptysies.
30.
31. Signes veineux :
o Syndrome cave supérieur :
Trépied veineux (Œdème, Cyanose, Turgescence
veineuse) s’intensifie en position couchée ou par
inclinaison du tronc en avant
« Signe de la bêche » de SORLANO
32. Signes veineux :
o Syndrome cave supérieur :
Circulation veineuse collatérale :
Débute par vibices violacées ou télangiectasies.
Prédomine dans 2/3 sup du thorax .
Somnolence et céphalées : stase veineuse cérébrale.
37. Manifestations vasculaires :
• Signes artériels :
Rares : rigidité de paroi artérielle.
Aorte bcp moins touchée que artère pulmonaire.
38. Signes artériels :
o Compression de l’AP se manifeste par :
- Dyspnée, palpitations, syncope à l'effort, cyanose
dans forme avancée.
- À l’examen : pouls faible, thrill, pulsations jugulaires
et SS au foyer pulmonaire.
39. Manifestations vasculaires :
• Signes lymphatiques :
Compression du canal thoracique :
- Chylothorax droit intarissable.
- Ascite chyleuse.
- Chylurie.
« liquide laiteux, riche en triglycérides (> 1g/L)
et en chylomicrons »
43. Manifestations neurologiques :
• Atteinte du nerf phrénique :
Rx thorax : ascension de coupole diaph concernée.
Radioscopique+++ : “mouvements paradoxal de
Kienboeck”
44.
45. Manifestations neurologiques :
• Atteinte du nerf récurrent gauche :
• Dysphonie avec perte de force de voix.
• Toux caractéristique : toux bitonale.
• Immobilité de corde vocale.
• Perte de sensibilité hémi-laryngée + occlusion
glottique insuffisante fausses routes.
46.
47. Manifestations neurologiques :
• Syndrome broncho-récurrentiel de
DIEULAFOY :
- Étiologie : cancer de BPG ou BLSG avec
envahissement du nerf récurrent gauche.
- Associant :
» Dyspnée avec wheezing.
» Toux sèche et quinteuse d’irritation.
» Paralysie récurrentielle gauche.
48. Manifestations neurologiques :
• Atteinte du sympathique cervical :
Syndrome de Claude Bernard Horner
• Triade classique : Myosis, Ptôsis, Enophtalmie.
• Peuvent être associées : rougeur et chaleur unilatérale
de face, hypersudation.
49.
50. Manifestations neurologiques :
• Compression du plexus brachial C8-D1 :
- Douleur radiculaire : face postéro-lat du cou, région
inter-scapulo-vertébrale puis face int du bras, avant
bras, jusqu’au 5ème doigt.
- Déficit moteur : perte de flexion de 1ère phalange.
- Déficit sensitif : anesthésie du 1/3 int de la main.
51.
52. Manifestations neurologiques :
• Syndrome de Pancoast-Tobias :
Tumeur de l'apex pulm envahissant le dôme pleural et
qui diffuse rapidement vers le plexus brachial.
Sd de Claude Bernard Horner + NCB C8-D1.
53.
54. Manifestations neurologiques :
• Compression du pneumogastrique :
- Palpitations à début et fins brusques .
- Troubles du rythme cardiaque
(tachycardie).
- Flutter, etc.
55. Manifestations neurologiques :
• Atteinte des nerfs intercostaux :
- Névralgies intercostales unilat irradiant en hémi-
ceinture ou en bande avec points douloureux
paravertébraux, parasternaux ou médio-axillaires
- Troubles sensibilité tactile et thermo-algique.
56. Manifestations neurologiques :
• Compression de la moelle dorsale :
• Rare.
• Envahissement canal médullaire par Tm.
• Urgence Dic et thérapeutique
• Se manifeste par :
- Douleurs : Colonne Vertébrale, Radiculaire.
- Faiblesse Musculaire
- Troubles : Sphinctériens, de la Sensibilité
60. 2.1.4. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations hétérogènes occasionnées par Tm
qui ne sont dues ni à l’accroissement local ni aux
métastases de Tm primaire.
Peuvent précéder ou apparaître simultanément à la
découverte d’une Tm, ou même persister après sa
guérison réussie.
61. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Se développent chez minorité de patients cancéreux
(< 10 %).
Intérêt pour plusieurs raisons :
- Premier signe de mldie.
- Mimer une métastase et modifier une attitude
éventuellement curative
- Marqueur évolutif après Ttt.
- Symptômes gênants : Ttt spécifique
62. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Mécanismes :
- Production par Tm de protéines biologiquement
actives (hormones, facteurs de croissance,
cytokines, PGD, protéines fœtales, Ig, enzymes).
- Production d’immuns complexes.
- Mécanisme obscur +++.
63.
64. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations endocriniennes :
Ce sont les plus fréquentes et les mieux comprises :
- Syndrome de Cushing
- Hyperthyroïdie
- Syndrome de Schwartz Bartter
- Hypercalcémie
- Hyperglycémie
- Gynécomastie
82. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations ostéo-articulaires :
Trois expressions principales dans le cadre des
dysacromélies :
Hippocratisme digital récent.
Ostéoarthropathie hypertrophiante
pneumique de Pierre-Marie-Bamberger.
Syndrome polyarticulaire rebelle
83. Manifestations ostéo-
articulaires :
Hippocratisme digital récent :
Bombement des ongles en verre de montre
donnant aux doigts un aspect en baguette de
tambour
84.
85. Manifestations ostéo-
articulaires :
Ostéoarthropathie hypertrophiante
pneumique de Pierre-Marie-Bamberger :
Hippocratisme digital
Hypertrophie acromégaloïde des extrémités
Périostite engainante
Troubles vasomoteurs
Gynécomastie.
86.
87. Manifestations ostéo-
articulaires :
Syndrome polyarticulaire rebel :
Aspect de polyarthrite inflammatoire
symétrique des grosses articulations.
90. Manifestations neurologiques :
• Syndrome de Lambert-Eaton :
Mécanisme :
• Production inappropriée d’AC anti-Rach ou
anti-MuSk.
• Inhibition présynaptique de libération
d’acétylcholine.
• Défaut de transmission de l’influx nerveux.
91.
92. Manifestations neurologiques :
• Syndrome de Lambert-Eaton :
Déficit de la force musculaire :
Augmente à l'effort +++.
Muscles directement mis en action.
Se corrige au repos.
93. Manifestations neurologiques :
• Syndrome de Lambert-Eaton :
oculo-palpébrale : évocatrice.
muscles d'innervation bulbaire : phonation, mastication
et déglutition.
muscles des membres (ceinture scapulaire+++).
muscles respi : décompensation ventilatoire rapide,
pfois inaugurale, (grave+++).
94.
95. Manifestations neurologiques :
• Syndrome de Lambert-Eaton :
• Myalgies : orientent parfois à tort vers maladie
rhumatismale.
• Dysrégulation neurovégétative : sécheresse de
bouche, xérostomie, et impuissance.
96.
97. Manifestations neurologiques :
• Syndrome de Denny-Brown :
Physiopath :
inflammation ganglionaire suivie par dégénération
axonale, AC anti-Hu.
98. Manifestations neurologiques :
• Syndrome de Denny-Brown :
Évolue progressivement sur plusieurs semaines :
Paresthésies principalement distales.
Douleurs
Diminution sensibilité profonde.
Dysfonctions autonomes précoces.
99. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations hématologiques :
Polyglobulie
Anémie
Neutrophilie
Anomalie de la coagulation : phlébites à
répétition, CIVD.
100. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations cutanées :
Acanthosis nigricans :
Peau : épaissie - hyperpigmentée
Siège : Cou, aisselles, surfaces de flexion des doigts
et orteils, plante des pieds et paumes des mains.
101. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations cutanées :
Acanthosis nigricans :
Synchrone à l’apparition de Tm (60%).
Peut apparaître : avant ou après Dic de Tm.
102.
103.
104. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations cutanées :
Syndrome de Sweet :
Papules ou nodules douloureuses bleu-rouge
Extrémités sup
Fièvre élevées et sd inflammatoire biologique.
109. 2.1.3. Syndrome paranéoplasique :
Manifestations rénales :
Syndrome de Stauffer :
Élévation PAL et &globulines, tandis que TP et
albumine sont abaissées
Absence de métastases hépatiques.
119. 2.2.1. Examen clinique :
2.2.1.2. Examen physique :
Examen neurologique :
- Conscience.
- Déficit moteur ou sensitif.
- Sd de Claude Bernard Horner….
120. 2.2.2. Imagerie thoracique :
Dic radiologique comprend plusieurs étapes :
1. Identifier l’anomalie médiastinale.
2. Localiser l'anomalie.
3. Déterminer sa nature : tissulaire, kystique,
graisseuse, calcifiée ou mixte.
4. Proposer une gamme Dics.
121. a. RX thorax :
Identifier l’anomalie médiastinale :
Sd médiastinal Rx : ensemble de signes visibles sur
un cliché standard du thorax permettant de
rattacher l’anomalie au médiastin.
Trois types de lésions :
• opacités.
• Clartés.
• Calcifications.
122. a. RX thorax :
Opacité médiastinale :
• Tonalité hydrique, homogène.
• Limite ext nette continue.
• Convexe vers le poumon.
• Se raccordant en pente douce avec médiastin.
• Limite int non visible.
125. a. RX thorax :
Localiser l’anomalie :
RX thorax profil.
Signes de localisations.
Déplacement des lignes médiastinales.
126. a. RX thorax :
Signes de localisations :
• Signe de la silhouette .
• Signe cervico-thoracique .
• Signe de l’iceberg.
• Signe de la convergence du hile.
• Signe de recouvrement du hile .
127.
128.
129.
130.
131.
132.
133.
134.
135.
136.
137.
138.
139.
140.
141.
142. a. RX thorax :
Lignes médiastinales :
Tm noyée dans médiastin mais refoulant ou
effaçant une ou plusieurs lignes du médiastin.
143. a. RX thorax :
Lignes médiastinales : INCONSTANTES
Respecter critères de réalisation des clichés :
– Haute tension.
– Bonne pénétration
Visibles que si tangeantes au Rx incident.
Certaines : pas visibles
(variations anatomiques normales)
146. Ligne médiastinale antérieure :
• Adossement des 2 poumons en arrière du sternum.
• Visible dans 25% chez l’adulte.
• Non visible chez le nourrisson ( thymus).
• Ne dépasse jamais clavicule.
147.
148.
149. Ligne médiastinale antérieure :
Effacement par masse médiastinale ant :
Loge thymique.
Ectasie de l’aorte ascendante.
150. Ligne médiastinale postérieure :
Adossement 2 poumons devant rachis dorsal.
Visible dans 60% des cas.
S’étend au dessus de la clavicule.
159. Ligne para-azygo-oesophagienne :
Interface du poumon dt avec veine azygos en haut
et œsophage en bas.
Quasi-constante (88%).
Forme de S inversé et allongé.
160.
161.
162. Ligne para-azygo-oesophagienne :
Déplacée :
Haut :
ADP sous carinaires.
Dilatation de veine azygos.
Bas :
Tm oesophagiennes.
Hernie hiatale.
Achalasie
163.
164.
165. Lignes para-vértébrales :
Tangence entre LID et bords dt et gche du rachis
dorsal.
Plus visible à gche qu’à dte : 90% à gche, 50% à dte.
166.
167.
168. Lignes para-vértébrales :
Déplacement ou effacement :
Path neurogénique.
Path costo-vertébrale.
ADP post.
169.
170. Ligne para-aortique :
• Tangence entre bord ext de l’aorte descendante et
poumon gche.
• Toujours visible.
171.
172.
173. Ligne para-aortique :
Déplacement focalisé :
Anévrysme de l’aorte thoracique
descendante.
174.
175.
176. a. RX thorax :
Hyperclarté médiastinale :
Pathologie de l’œsophage :
Hernie hiatale.
Méga-œsophage.
Diverticules et duplicité de l’œsophage.
Œsophagoplasties.
177.
178.
179. a. RX thorax :
Hyperclarté médiastinale :
Autres étiologies :
Pneumomédiastin.
Pneumopéricarde.
Abcès médiastinal.
180.
181. a. RX thorax :
• Calcifications : intéressent structures gg, CVx ou
tumorales.
ADP :
• Granuleuses, irrégulières : séquelles de TB ou
d’histoplasmose, ou infection à Pneumocystis.
• Fines, arciformes, « coquille d’oeuf » : silicose,
sarcoïdose, mycose ou lymphome.
182. a. RX thorax :
Calcifications vasculaires :
– Parallèles ou semi-circulaires ; se superposent au
trajet Vx.
– Intéressent stt l’aorte et branches (athérosclérose),
rarement artères pulmonaires (HTAP ancienne).
183. a. RX thorax :
Calcifications cardiaques :
• Valves : fréquentes et caractéristiques.
• Péricarde : fine ligne calcifiée, entourant une gde
partie de silhouette cardiaque.
• Tm cardiaques rares : irrégulières, groupées en
amas avec mobilité caractéristique sous scopie.
184. a. RX thorax :
Calcifications tumorales :
• Goitres : calcifications mobiles avec déglutition et se
prolongent pfs vers cou.
• Tératome : présence de dents ou d’éléments osseux.
• Thymomes : calcifications nodulaires ou en lamelles
périphériques, dans médiastin antérieur.
• Tm neurogène : calcifications au sein d’opacité
médiastinale post.
185. b. TDM thoracique :
Meilleure technique d’exploration des masses
médiastinales.
Excellente sensibilité : détecter de ptes Tm invisibles
sur Rx standards.
Analyse topographique plus précise : siège,
extension et rapports avec organes de voisinage.
186. b. TDM thoracique :
Identifier une anomalie médiastinale :
Critère plus fiable = analyse de l’interface entre masse
et poumon :
- Si lisse et régulière : masse médiastinale.
- Si spiculaire ou nodulaire : masse pulmonaire.
187. b. TDM thoracique :
Identifier une anomalie médiastinale :
Topographie par rapport aux Vx est également
impte :
- Lésions médiastinales : médiales.
- Lésions pulmonaires ou pleurales : latérales.
188. b. TDM thoracique :
Identifier une anomalie médiastinale :
Angles de raccordement antérieur et postérieur entre
médiastin et masse, et l’importance du déplacement
des structures anatomiques du médiastin
faible utilité.
189. b. TDM thoracique :
Localiser l'anomalie dans un des compartiments du
médiastin :
Analyse topographique plus précise.
Approche multiplanaire autorisée par reconstructions
des acquisitions spiralées.
190. b. TDM thoracique :
Déterminer la nature de la tumeur : tissulaire,
kystique, graisseuse, calcifiée ou mixte :
Mesures de densité (0UH pour eau, -1000UH pour
air, -100UH pour graisse, 20 a 80UH pour structures
tissulaires et plus 100UH pour calcifications).
Coupes millimétriques (1,5 ou 2mm) centrées sur
lésion : apprécier structure et contours.
191.
192.
193.
194.
195.
196.
197.
198.
199. c. Échographie thoracique :
Jeune enfant +++.
Facilement réalisable en cas de lésion prés de l’apex
pulmonaire ou de l’espace inframédiastinal post.
Très sensible dans détection des masses du
médiastin ant.
200. c. Échographie thoracique :
Trois grdes voies :
- Sus-sternale : exploration du médiastin sup.
- Parasternales dte et gche : loge médiastinale
ant et cœur.
- Abdominale sous-costale : exploration trans-
diaphragmatique (masses cardiophréniques).
201.
202.
203.
204.
205. d. IRM thoracique :
Indications :
TDM non contributive.
CI aux produits iodés.
Tm de gouttière costovertébrale.
Extensions intracardiaques ou péricardiques.
206.
207.
208.
209.
210. e. Autres examens :
• En fonction du contexte et du siège de lésion :
- Echographie trans-oesophagienne : pseudoTm
aortiques (anévrismes, trauma, dissections).
- Endoscopie bronchique ou digestive.
- Opacification digestive : hernie hiatale,
mégaoesophage.
211. e. Autres examens :
- Scintigraphie : goitre.
- Scintigraphie au (MIBI) : adénome hyperPTH.
- Angiographies : pseudoTm vasculaires.
212. 2.2.3. Biologie :
Bilan biologique usuel.
Selon l’orientation étiologique :
Marqueurs tumoraux : βHCG, αFP…
Hormones thyroidiennes…
213. DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
• 1ère étape : Distingueropacité médiastinale
opacité pleuro-pulmonaire sur Rx thorax.
Tonalité hydrique, homogène.
Limite ext nette continue.
Convexe vers le poumon.
Se raccordant en pente douce
avec médiastin.
Limite int non visible.
214. DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
• 2ème étape : Localiser la masse :
RX thorax profil.
Signes de localisations.
Déplacement des lignes médiastinales.
215.
216. DEMARCHE DIAGNOSTIQUE
• 3ème étape : Déterminer nature de Tm :
Chez l’enfant : Échographie thoracique en 2ème
intention après Rx thorax.
Chez l’adulte : TDM thoracique +++
IRM trouve son intérêt pour : extension endo-canalaire,
ou si TDM non contributive.
233. Épanchement de la plèvre
médiastine :
Sd médiastinal moyen.
Rx thorax : opacité/ hyperclareté médiastinale,
souvent difficile à percevoir car de faible volume.
Rx thorax de profil, TDM+++
234.
235.
236. Abcès pottique :
Sd médiastinal post.
Contexte évocateur de tuberculose.
Rx thorax : opacité para-vertébrale fusiforme.
TDM +++.
237.
238. Tumeur pulmonaire :
• Carcinome anaplasique à petites cellules.
• RX thorax : opacité médiastinale??
• Éléments évocateurs : troubles ventillatoires,
bronchogramme aérien, et sens de déformation de
plèvre médiastine vers médiastin.
241. 4.1. Approche étiologique :
Une fois affirmée la nature médiastinale et tumorale
du processus, se pose le problème de son étiologie.
– Clinique et biologie.
– Imagerie.
– Ana-path : certitude étiologique.
245. 4.1. Approche étiologique :
4.1.2. Imagerie :
Démarche Dic RX se base sur la notion :
Compartiment : siège Tm.
Comportement : densité de masse.
249. 4.1.3. Ana-path :
Ponction trans-pariétale :
Tm au contact de la paroi thoracique.
Aiguille de gros calibre type Tru-Cut.
Échec si Tm nécrotique.
250.
251. 4.1.3. Ana-path :
Médiastinoscopie :
Exploration chirurgicale du médiastin sup ou
moyen : espace péri-trachéal,+/- sous-carénaire.
Ganglions médiastinaux+++
255. 4.1.3. Ana-path :
Thoracotomie :
Dic n'a pu être obtenu par d'autres moyens.
Tm bien encapsulées pour lesquelles chirurgie
d'exérèse sera de tte façon indiquée.
258. Goitre plongeant :
Pathologies expansives thyroïdiennes, dont tout ou
partie se trouve dans le thorax :
- G.cervico-thoraciques : partie essentielle dans
cou, prolongement endo-thoracique.
- G.plongeants : essentiel intra-thoracique.
- G.endothoraciques purs : pas connexion
avec thyroïde.
261. Goitre plongeant :
Masse cervical dont le pôle
inf non palpé +++
• Ascensionne à déglutition.
Disparition spontanée
d'un goitre connu :
goitre avalé
262.
263.
264.
265.
266.
267.
268.
269. Goitre plongeant :
Systématiques :
• Laryngoscopie : mobilité des cordes vocales.
• Trachéo-bronchoscopie : degré de compression.
Trachéomalacie et état de muqueuse.
• Hormones thyroïdiennes : T3, T4 et TSH.
292. Tumeurs thymiques :
Pronostic :
Rechute frqte après résection chirurgicale (15%).
Survie à long terme : bonne.
- 65 à 80% à 5ans.
- 50 à 65% à 10 ans.
Myasthénie n’influence pas survie.
293. Tumeurs germinales :
16 % Tm médiastinales de adulte et 25 % de enfant.
• Médiastin : 2ème site de prédilection après gonades.
• Origine embryonnaire composées de tissus divers :
- Adultes (matures) : Bénignes
- Embryonnaires (immatures) : Malignes.
300. Tumeurs germinales :
Tm malignes :
Adulte jeune : 20 et 35 ans, masculin.
Clinique :
Sd médiastinal antéro-sup.
Signes de l’extension : épanchements pleuraux
et péricardiques.
Gynécomastie : choriocarcinome.
Atrophie testiculaire : séminome.
301. Tumeurs germinales :
Tm malignes :
Biologie : élévation des β-HCG et α-FP .
Ttt : CTH en urgence avec exérèse chirurgicale des
masses résiduelles.
302. Kyste pleuro-pericardique :
7% des Tm médiastinales.
Anomalie de développement embryologique du
péricarde.
Siège : angle cardio-phrénique dt (75%), gche (20%).
308. Kyste pleuro-pericardique :
• Traitement :
Abstention thérapeutique +++
Exérèse chirurgicale : formes symptomatiques
ou kystes de grande taille.
Risque de lésion du nerf phrénique.
322. ADP médiastinales :
• Sarcoïdose :
Mldie systémique de cause inconnue, caractérisée par
l’infiltration des organes atteints par un granulome
EGC sans nécrose caséeuse.
Distribution mondiale.
Adulte jeune, féminine.
323. ADP médiastinales :
• Sarcoïdose :
CDD :
• Rx thorax systématique +++ (2/3 des cas).
• Signes extra-respiratoires : Löfgren, atteinte
cutanée ou oculaire.
• Rarement : toux, dyspnée d’effort, dlrs
thoraciques
• Encore plus rarement : fièvre, AEG.
324.
325. ADP médiastinales :
• Sarcoïdose :
ADP :
- Habituellement : hilaires, bilatérales, symétriques,
homogènes et non compressives (95% des cas)
- Latéro-trachéales dtes ( 70% des cas).
- Peuvent se calcifier dans les formes prolongées.
326.
327.
328.
329.
330.
331. ADP médiastinales :
• Sarcoïdose :
Arguments Dic :
– Histoire clinique et Rx compatible.
– Granulome EGC sans nécrose caséeuse.
– Exclusion des autres causes des granulomatoses.
335. ADP médiastinales :
• Maladie de Hodgkin :
Affection tumorale du tissu lymphoïde dont l’origine
cellulaire et étiologies restent inconnues.
Age médian : 27 ans
Prédominance masculine
336. ADP médiastinales :
• Maladie de Hodgkin :
CDD :
• ADP superficielle (cervicale ou sus clav, axillaire).
• Signes de compression médiastinale.
• Symptômes non spécifiques :
- Asthénie, perte de poids (> 10 % du poids)
- Fièvre, sueurs nocturne, prurit
347. ADP médiastinales :
• LMNH :
Groupe hétérogène de proliférations malignes du
système lymphoïde dont le point de départ est
extramédullaire.
3ème cause de cancer chez enfant après leucémies et Tm
cérébrales .
Prédominance masculine.
359. Kystes broncho-géniques :
Développement autonome et retardé d’un bourgeon
cellulaire détaché de l’arbre trachéo-bronchique.
Environ 10% Tm du médiastin.
60% kystes médiastinaux.
365. Kystes bronchogéniques :
BRONCHOSCOPIE :
Visualisation possible d’une communication avec
l’arbre trachéo-bronchique
Pas de ponction-biopsie car risque de complications.
366. Kystes bronchogéniques :
MACROSCOPIE :
Poche kystique gris-rosé,
à coque lisse.
Mucus épais.
HISTOLOGIE :
Épithélium cylindro-cubique cilié de type respiratoire.
+/- îlots cartilagineux, gldes bronchiques et muscles
lisses
367.
368. Kystes bronchogéniques :
TRAITEMENT :
• Exérèse complète sinon risque de récidive.
• Proposée aussi chez patient asymptomatique : risque
de complications ( plus difficile) et dégénérescence.
• Certitude Dic