Quelles sont les données exploitables ? Comment reconsidérer les métiers de l’Assurance à l’ère du Big data ?
Est-ce si simple et sans risque ? Quelle est la meilleure voie pour se lancer et pérenniser la transformation ? Cette Synthèse est le fruit de ces échanges et des travaux menés par Solucom pour concrétiser la promesse du Big data comme levier de transformation.
Alors que les activités liées au Big Data ont représenté en France environ 1,5 Mds € en 2014, celles-ci devraient atteindre 9 Mds € d’ici 2020 (Plan Nouvelle France Industrielle, 2014).
Levier majeur de développement, le Big Data soulève de réelles interrogations quant à l’exploitation des données (impacts organisationnels, respect de la vie privée, …).
Comment les banques et assurances vont-elles tirer partie de cette matière première volumineuse et parfois diffuse pour offrir de nouveaux avantages aux clients ?
Ch&cie présentation du big data dans l'assuranceBetito Yan
Big data is a common word and concept with major business and operational impacts for companies. Specifically insurance companies will have to face a significant shift in their activities to cope with this new paradigm. More than a concept, actions and operational changes are required now.
Assurance : comment négocier le virage des objets connectés ?Wavestone
Des transports à la santé en passant par l’habitation, les objets connectés trouvent leur application sur des marchés clés de l’assurance. Et si les opportunités qu'ils offrent sont nombreuses, les défis qu'elles impliquent le sont tout autant.
Le nouvel E-mag sur l’innovation, l’anticipation et la disruption en assurance est consacré cette fois ci à la révolution numérique dans l’Assurance. Un E-mag de 44 pages avec quelques sujets traités comme par exemple :
- La blockchain transforme l’assurance ?
- Economie collaborative et assurance : une association indispensable
- Objets connectés & assurance santé : parlons de parcours de santé !
- La révolution numérique: l’affaire de tous !
- La révolution numérique, outil de transformation de l’action sociale
- L’accessibilité numérique, un enjeu pour les assureurs
Alors que les activités liées au Big Data ont représenté en France environ 1,5 Mds € en 2014, celles-ci devraient atteindre 9 Mds € d’ici 2020 (Plan Nouvelle France Industrielle, 2014).
Levier majeur de développement, le Big Data soulève de réelles interrogations quant à l’exploitation des données (impacts organisationnels, respect de la vie privée, …).
Comment les banques et assurances vont-elles tirer partie de cette matière première volumineuse et parfois diffuse pour offrir de nouveaux avantages aux clients ?
Ch&cie présentation du big data dans l'assuranceBetito Yan
Big data is a common word and concept with major business and operational impacts for companies. Specifically insurance companies will have to face a significant shift in their activities to cope with this new paradigm. More than a concept, actions and operational changes are required now.
Assurance : comment négocier le virage des objets connectés ?Wavestone
Des transports à la santé en passant par l’habitation, les objets connectés trouvent leur application sur des marchés clés de l’assurance. Et si les opportunités qu'ils offrent sont nombreuses, les défis qu'elles impliquent le sont tout autant.
Le nouvel E-mag sur l’innovation, l’anticipation et la disruption en assurance est consacré cette fois ci à la révolution numérique dans l’Assurance. Un E-mag de 44 pages avec quelques sujets traités comme par exemple :
- La blockchain transforme l’assurance ?
- Economie collaborative et assurance : une association indispensable
- Objets connectés & assurance santé : parlons de parcours de santé !
- La révolution numérique: l’affaire de tous !
- La révolution numérique, outil de transformation de l’action sociale
- L’accessibilité numérique, un enjeu pour les assureurs
Magellan Partners - Valoriser l’expérience client et augmenter la rentabilité...Magellan Consulting
Les premiers signes d’activité bancaire datent de 2000 avant JC, avant même l’apparition de la monnaie : des commerçants mésopotamiens reçoivent des biens précieux en dépôts et octroient des crédits sur la base de ces mêmes biens. Ces échanges commerciaux asynchrones étaient retranscrits grâce à des inscriptions cunéiformes sur des tablettes d’argile, qu’il fallait produire, archiver et analyser lorsque les engagements arrivaient à échéance. Il y a 4 millénaires, le destin de la banque était déjà lié à celui de la donnée. Depuis quelques années, les enjeux des données pour la banque ont investi une nouvelle dimension : ces données seraient une source inépuisable de développement de l’activité et d’optimisation des coûts. Leur utilisation serait même la solution à l’ensemble des défis que rencontre le secteur bancaire :
• Pour personnaliser les services rendus au client, • Pour développer de nouveaux produits et services, • Pour gagner en performance dans l’octroi des crédits, • Pour détecter la fraude et protéger tant le client que l’établissement, • Pour contrer les offensives commerciales des FinTechs, redoutables nouveaux concurrents, • Pour répondre aux besoins d’information exprimés par les régulateurs…
Après un tour d’horizon de ces nouvelles potentialités, ce numéro d’iMAGine propose des éléments de réflexion autour des aspects les plus fondamentaux de l’exploitation des données :
n Quelles en sont les limites ? Est-ce que le client consentira à ce que la banque utilise ses données comme il autorise les GAFA à le faire ? n Comment définir les initiatives à mener dans une banque ? Comment les mettre en place et via quelles technologies possibles? n Quel principe d’investissement peut être envisagé pour se lancer? n La qualité et la sécurité de ces données sont-elles des contraintes ou des opportunités ? n Comment passer d’une idée à une industrialisation ?
Si la donnée est indéniablement le pétrole du XXIe siècle, le chemin jusqu’à une extraction performante, un raffinage efficace et une distribution pertinente est encore long. Les consultants et experts du groupe Magellan Partners sauront vous accompagner sur chacune de ces étapes.
Tarification : les modélisations de risques innovantes pour pérenniser la per...Stéphane Chappellier
Présentation effectuée lors du 12e Congrès des Actuaires (22 mai 2013) sur le thème de la tarification - MAIF & Actuaris - Sarah Clarinard / Cécile Paradis / Stéphane Chappellier
Cloud Computing : Impacts sur la Gouvernance des SI - Magellan Consulting - i...Magellan Consulting
Dans cette édition nous vous proposons
un tour d’horizon du Cloud Computing et de
l’importance de la mise en place d’une gouvernance
adaptée, pour permettre à la DSI
d’aujourd’hui de jouer pleinement son rôle
d’intégrateur de services Cloud, se repositionner
en fournisseur de services à valeur
ajoutée pour ses directions métiers, pour que
l’entreprise de demain puisse pleinement bénéficier
de la transformation numérique.
Magellan Consulting > "Comment préparer son calendrier réglementaire Solvabil...Magellan Consulting
Support du petit-déjeuner organisé par Magellan Consulting autour du thème "Comment préparer son calendrier
réglementaire Solvabilité II 2014-2016 ?", avec le retour d'expérience d'Alban Jarry, de La Mutuelle
Générale
Six chantiers identifiés pour bien préparer ce calendrier :
- Chantier #1 : Gouvernance de la Donnée
- Chantier #2 : Maîtriser les risques issus de la délégation de gestion
- Chantier #3 : Gérer ses actifs, transparisation et gestion du risque
- Chantier #4 : Mettre en oeuvre un système de gouvernance des risques efficace
- Chantier #5 : L'ORSA comme levier d'amélioration de son dispositif de GRC
- Chantier #6 : Sensibiliser ses équipes
Comment exploiter le big data pour améliorer l'expérience client ? Quelles utilisations de la DMP pour un marketing personnalisé et créatif ? Comment associer big data et programmatiques ?
Toutes les réponses à ces questions, et bien d'autres encore, dans ce livret de synthèse clôturant ce cycle de l'année 2017 consacré à la big data, organisé par l'EBG en partenariat avec IBM, Turn et fifty-five.
La gestion des contenus d'entreprise selon www.walabiz.fr: le cas d'usage de ...Market Engel SAS
Le monde en 2013, bouge. L’aventure numérique se traduit par un bouleversement similaire aux avancées scientifiques, artistiques et architecturales de la Renaissance. Tous les secteurs sont impliqués. Les nouvelles technologies qui ont mis plus de 30 ans à rentrer dans nos maisons via le PC ont mis à peine 5 ans pour tenir dans nos mains.
Les artisans du bâtiment, clientèle du négoce de matériaux de construction et cible stratégique de BigMat, ne sont pas en reste avec un taux de détention en smartphone supérieur à la moyenne nationale. Selon une enquête "artisans & mobilité" datée de 2013 et réalisée par Batiweb, Sage Capeb, 80% des artisans du bâtiment étaient équipés d’un terminal connecté ou prévoyaient de s'équiper à la fin de 2013.
Reste que les usages professionnels n’existent pas encore. Consultation de SMS et d’emails, prise de photos, recherche d’infos sur internet via le mobile sont les usages utilisés majoritairement. Force est de constater qu’il n’existait pas encore de réponse professionnelle adaptée pour permettre aux clients TPE-PME du bâtiment d’utiliser pour leur activité les outils numériques avec une logique métier.
BigMat crée donc Bi la borne numérique et 6 applis pros pour accompagner les artisans dans l’apprentissage des usages digitaux. Parmi les sources de préoccupations des entreprises artisanales figurent au premier rang, l’adaptation aux évolutions des normes réglementaires. Le relationnel (accompagné par un conseiller), la documentation technique et Internet sont dans l’ordre les points clés de notre rapport particulier avec nos clients sur les sources d’informations pour le choix des produits et des matériaux où l’accompagnement est un levier fort de l’apprentissage des nouvelles technologies à la fois pour BigMat et les TPE-PME du bâtiment. Les applis pros sont les outils intelligents qui apportent les multiples réponses pratiques aux contraintes majeures d’une filière Bâtiment en pleine évolution vers la maison passive.
Finovation est la sélection annuelle d'innovations dans les services financiers par InovenAlténor
Sommaire :
4. LA DIGITALISATION
5. Deux visions de l’agence de demain : Crédit Agricole et BNP Paribas
6. Le Web Café ING Direct, plateforme collaborative de relation client
7. Oscar, le parcours de santé réinventé
8. Check Risk, l’application d’AXA qui anticipe les risques juridiques
9. DSK Gameo, l’épargne ludique
10. PrivatBank, un DAB NFC
12. DES BIG DATA AUX SMART DATA
13. Walkmore, big data et ludification au service de la connaissance client
14. Moven Bank, le big data pour personnaliser la proposition client
15. Domirama, les outils de big data au service des clients Crédit Mutuel
16. MasterCard, les données de paiement pour évaluer les commerces
17. P2P FINANCE
18. BoughtByMany, le collaboratif comme levier de négociation
19. Tandem, le « social PFM » par Yodlee
20. Puddle, la ligne de crédit entre amis sur Facebook
21. Taikang Life, l’assurance maladie sur WeChat
22. Lymo, le crowdfunding immobilier
23. Spare, le retrait d’argent P2P
24. Bancpay, le réseau social B2B
26. PAIEMENT
27. Paypal, le paiement « main libres » par bluetooth
28. Sixdots, le standard de M-paiement en Belgique
29. AmexSync, l’achat et le paiement en un tweet
30. Coin, la carte de paiement toutes en une
31. PayNearMe, le paiement physique des achats en ligne
32. Crédit Mutuel-CIC, la fidélité intégrée à l’acquisition monétique
33. Auchan, le paiement au coeur de l’expérience client
34. VerifyValid, le chéquier dématérialisé
35. US Bank Mobile Pay, le paiement de facture par photo
37. SIMPLIFIER POUR INNOVER
37. Assuro’enchères, portail d’enchères inversées pour l’assurance
38. Compte Nickel, l’offre bancaire d’un EP
39. Forfait Sofinco, le crédit renouvelable simplifié
Fintech et assurtech dans la chaîne de valeur Assurance VieGenovefa APEDOH
Ce document livre un tour d'horizon synthétique du marché des Fintech et Assurtech - de plus en plus visibles dans les secteurs de la banque et de l'assurance- ainsi qu'un rapide panorama des multiples services offerts.
Guide : Gouvernance des données personnelles et analyse d'impactSEKIMIA by O'Service2
La proposition de règlement de la Commission Européenne a des conséquences importantes sur les enjeux de gouvernance des données personnelles au sein des organismes. Ces dernières devront s’adapter à un principe de responsabilité accrue qui se traduit par l’obligation pour un responsable de traitement de rendre des comptes.
Concrètement, cela implique, pour le responsable du traitement, de prendre des mesures efficaces et appropriées afin de se conformer au règlement européen et d’apporter la preuve, sur demande de l’autorité de contrôle, que les mesures nécessaires ont bien été prises.
Il s’agit d’une démarche de renforcement du cadre de la gouvernance d’entreprise où les notions de contrôle interne et de gestion des risques revêtent une place majeure. L’introduction de l’obligation d’une analyse d’impact en est la traduction.
Dans ce contexte, la conduite de l’analyse d’impact se doit :
- d’être intégrée aux processus de gestion des risques des organisations et d’amélioration continue,
- d’être orientée sur les processus des organisations,
- d’être menée le plus tôt possible dans la conception des applications,
- d’être souple et adaptée au niveau de risques identifiés.
A ce jour, de nombreuses zones d’incertitudes subsistent, telle la notion de grande échelle ou de risques particuliers.
Le présent guide présente les réflexions d'un groupe de travail sous l'égide de l'Académie des sciences comptables et financières, auquel j'ai eu le grand honneur de participer. Il sera mis à jour et actualisé au fur et à mesure de l’évolution des textes et de la jurisprudence ainsi que de la confrontation des expériences.
Ce livre blanc, réalisé par une équipe pluridisciplinaire comprenant des délégués aux données personnelles ou CIL des plus grands groupes, des RSSI, des ingénieurs spécialisés, des juristes d’entreprises, des avocats et des commissaires aux comptes, se veut un guide pratique pour :
- comprendre le cadre juridique de l’analyse de risques et de l’analyse d’impact
- comprendre quand une analyse d’impact est obligatoire
- comprendre comment conduire une analyse d’impact
- démontrer par l’exemple le déroulement d’une analyse d’impact
Au-delà du règlement européen, l’analyse de risques et l’analyse d’impact relatives à la protection des données personnelles sont des bonnes pratiques que les entreprises ont intérêt à appliquer pour montrer à leurs écosystèmes le respect qu’elles ont des personnes.
Les nouvelles technologies au service de l'assurance par SolucomYassine El Hassani
Présentation par Solucom de son point de vue sur les enjeux du Digital dans l'assurance.
Présentation faite lors du RDV de l'assurance de Casablanca du 16 et 17 avril 2014
Les enjeux de la relation client en Assurance à l'heure du digitalSmahane MAKRINI
Au cours des vingt dernières années, le marché de l’assurance a connu de nombreuses évolutions dont l’arrivée grandissante de nouveaux acteurs rendant le marché saturé et plaçant ses acteurs face à des nouveaux défis.
En parallèle, le web s’est transformé à une vitesse exponentielle et continu de se développer de jour en jour offrant aux consommateurs un nouveau rapport de force. Désormais, c’est lui qui détient le pouvoir dans la relation client.
Bien que le marché de l’assurance soit perçu comme complexe, c’est à présent à ses acteurs de rejoindre la marche vers une digitalisation de ses process.
Ce mémoire de recherche a pour objectif de mesurer l’impact de la digitalisation sur la relation client dans l’assurance. Afin de mettre en avant les enjeux de ce processus pour les acteurs de l’assurance, une étude quantitative a été menée auprès d’un échantillon de clients de produits IARD.
Mastère Big Data et Assurance de l'Ecole d'Ingénieur Léonard de Vinci - ESILVRomain Jouin
Le mastère assurance actuariat et big data de l’Esilv est le premier à ancrer le big data dans un secteur économique
Le Mastère spécialisé Assurance, Actuariat et Big Data répond aux attentes exprimées par le marché
Secteur de l’assurance (y compris la bancassurance) et de la réassurance
Sociétés de service : missions orientées Big Data dans le domaine de l’assurance
Fournisseurs d’outils logiciels dédiés à l’extraction, la transformation, l’analyse et le stockage des données
Formation de niveau Bac+6
Seul Mastère Spécialisé en France associant Big Data et assurance/actuariat
Stage professionnalisant de 4 à 6 mois
Double compétence
Appui sur des expertises académiques et professionnelles
Label de la Conférence des Grandes Écoles
Au cœur du quartier d’affaires Paris-la Défense
Devenez Data Scientist dans un secteur porteur
Deux formations en une : pour une vraie différenciation de carrière
Six mois d'expertise en cours du soir
Première formation "Big Data" orientée métier en France
Une école unique au sein de la défense au plus près des plus grandes entreprises
Inventez l'avenir du métier !
Démarquez vous sur la concurrence !
Cumulez expertise métier et expertise informatique !
Un mastere qui ancre la puissance du big data dans l'intelligence du métier
Vivez de l'intérieur la révolution des objets connectés ;-)
Référentiel Client Unique, la technologie au service des ventes et du marketing
Comment le Référentiel Client Unique peut-il aider votre organisation à mettre en œuvre une vision client fédérée, fiable, partagée, « compliant » et génératrice de valeur ?
Dans un contexte d’explosion des données clients, de multiplication des outils d’animation et à quelques mois de l’entrée en vigueur du nouveau règlement européen sur les données personnelles, réconcilier les différentes identités d’un client pour améliorer son expérience avec la marque est devenu un enjeu majeur pour toutes les entreprises. Un enjeu à plusieurs titres : commercial, juridique et technologique. Mais comment initier un projet de Référentiel Client Unique ? Quelles solutions retenir ? Pour quels objectifs business ? Quelles données y intégrer ? Quels sont les use cases concrets ? Les erreurs à éviter ? Pour répondre à ces interrogations, nous vous invitons à un séminaire gratuit, au cours duquel nous partagerons nos meilleures pratiques au travers de cas concrets.
Agenda :
• Les enjeux, pourquoi un RCU ?
• Qu'est-ce qu'un RCU ? Quelles fonctions ?
• Quelles solutions techniques ? (RCU et MDM, les impacts du Big Data, DMP & CIM)
• Quelles sont les best practices ? Quelle démarche adopter ?
• Illustration de cas clients
• Conclusion
Soft Computing & IBM : Digital, Big Data & DMPSoft Computing
Soft Computing et IBM partagent leurs retours d'expériences.
La digitalisation bouleverse toutes les facettes de la relation client. Le marketing digital n'existe plus, c'est l'ensemble du marketing qui est passé à l'ère du digital. Tout est devenu générateur de données, mais comment les valoriser ?
Les frontières entre marketing services, données, design, publicité, social, web et mobile s'estompent au fur et à mesure que la technologie évolue pour simplifier les interactions entre disciplines.
S'appuyant notamment sur diverses solutions avancées en matière de Big Data & Analytics, le large panorama de l'offre d'IBM vous sera replacé dans le contexte des besoins du marketing client et produit.
Soft Computing partagera avec vous des cas d'usages métiers en partant du CRM multi canal confronté aux nouveaux parcours, puis en intégrant les nouveaux médias et les Big Data.
Enfin, pour répondre aux nouveaux enjeux marketing sans tomber dans les difficultés de mise en œuvre de projets complexes et couteux, Soft Computing vous présentera le dispositif « Soft Computing Marketing Ready » tel que mis en œuvre notamment pour de grandes enseignes de la distribution alimentaire. Il comprend à la fois des outils informatiques et des prestations de services, qui couvrent l'ensemble des fonctions marketing de manière intégrée : connaissance client, campagnes marketing, fidélité, promotions, référentiel client, qualité des données, moteur de recommandations, référencement web, veille et animation sociale, enquêtes, reporting marketing, datasharing et data onboarding.
EBG - Livret de synthèse - Task Force CDO 201855 | fifty-five
Avec la nouvelle réglementation et la pression de nouveaux acteurs, le rôle du Chief Data Officer prend de plus en plus d'ampleur.
Quels ont été les défis rencontrés par les CDO en 2018 ? C'est la question à laquelle ont répondu l'EBG, fifty-five et Informatica dans cet ouvrage de synthèse.
06/07/17 Table ronde Data Transformation ProgramSoft Computing
Data Transformation Program : une nouvelle révolution déjà en marche
Pourquoi aujourd'hui les entreprises mettent la Data au coeur de leur transformation ? Comment initier et déployer ces programmes ? Quels impacts pour quelle création de valeur espérée ?
Avec le témoignage de la Responsable du Programme de Transformation Data d’ACCOR HOTELS.
Les entreprises ont largement initié leur mue digitale. Cette transformation est souvent, comme toutes les grandes mutations, dans un premier temps sous-estimée, faute d’intégration de tous les acteurs, de trajectoire partagée et séquencée, de valorisation concrète des bénéfices.
A l’heure de l’industrialisation des projets Big Data et du stockage des données en masse, il est nécessaire de s’interroger sur la création de valeur générée par la collecte, l’usage et la gouvernance de ces données.
Alors au-delà de la promesse d’améliorer la connaissance client, qu’entend-on par «Data Transformation » ? Pourquoi est-ce un projet d’Entreprise ? Quels peuvent en être les bénéfices concrets ? Quelles sont les dimensions prioritaires ? Quelles missions pour le Chief Data Officer ?
Mobius Toy, Inc. is a company that aims to foster interactive learning for children through innovative and sustainable toys. The document outlines Mobius Toy's name, logo, mission statement, organization chart, and innovation plan from 2013-2018. It also provides benchmarks for other companies like Magic Cabin that produce eco-friendly toys.
[Webinar] Mehr Conversions mit dem Social Media/Landing Page Message MatchUnbounce
Vom ersten Kontakt mit deiner Zielgruppe bis zur Conversion ist es ein weiter Weg. Viele potenzielle Kunden klicken auf deine Social Media Posts, gehen dann aber nach einem Besuch deiner Landing Page oder Homepage sofort verloren. Das muss nicht an deinem Produkt oder deiner Dienstleistung liegen. Oftmals liegt der Fehler in der Kommunikation - es fehlt das Message Match.
In diesem Unwebinar mit Hanna Oeljeschlaeger, Social Media Strategist von Hootsuite, und Ben Harmanus, Content & Community Manager DACH von Unbounce, beantworten wir:
-Was eine Landing Page ist und wie du sie einsetzt
-Was das Message Match ist
-Wie du mit dem Message Match die Conversions steigerst
Magellan Partners - Valoriser l’expérience client et augmenter la rentabilité...Magellan Consulting
Les premiers signes d’activité bancaire datent de 2000 avant JC, avant même l’apparition de la monnaie : des commerçants mésopotamiens reçoivent des biens précieux en dépôts et octroient des crédits sur la base de ces mêmes biens. Ces échanges commerciaux asynchrones étaient retranscrits grâce à des inscriptions cunéiformes sur des tablettes d’argile, qu’il fallait produire, archiver et analyser lorsque les engagements arrivaient à échéance. Il y a 4 millénaires, le destin de la banque était déjà lié à celui de la donnée. Depuis quelques années, les enjeux des données pour la banque ont investi une nouvelle dimension : ces données seraient une source inépuisable de développement de l’activité et d’optimisation des coûts. Leur utilisation serait même la solution à l’ensemble des défis que rencontre le secteur bancaire :
• Pour personnaliser les services rendus au client, • Pour développer de nouveaux produits et services, • Pour gagner en performance dans l’octroi des crédits, • Pour détecter la fraude et protéger tant le client que l’établissement, • Pour contrer les offensives commerciales des FinTechs, redoutables nouveaux concurrents, • Pour répondre aux besoins d’information exprimés par les régulateurs…
Après un tour d’horizon de ces nouvelles potentialités, ce numéro d’iMAGine propose des éléments de réflexion autour des aspects les plus fondamentaux de l’exploitation des données :
n Quelles en sont les limites ? Est-ce que le client consentira à ce que la banque utilise ses données comme il autorise les GAFA à le faire ? n Comment définir les initiatives à mener dans une banque ? Comment les mettre en place et via quelles technologies possibles? n Quel principe d’investissement peut être envisagé pour se lancer? n La qualité et la sécurité de ces données sont-elles des contraintes ou des opportunités ? n Comment passer d’une idée à une industrialisation ?
Si la donnée est indéniablement le pétrole du XXIe siècle, le chemin jusqu’à une extraction performante, un raffinage efficace et une distribution pertinente est encore long. Les consultants et experts du groupe Magellan Partners sauront vous accompagner sur chacune de ces étapes.
Tarification : les modélisations de risques innovantes pour pérenniser la per...Stéphane Chappellier
Présentation effectuée lors du 12e Congrès des Actuaires (22 mai 2013) sur le thème de la tarification - MAIF & Actuaris - Sarah Clarinard / Cécile Paradis / Stéphane Chappellier
Cloud Computing : Impacts sur la Gouvernance des SI - Magellan Consulting - i...Magellan Consulting
Dans cette édition nous vous proposons
un tour d’horizon du Cloud Computing et de
l’importance de la mise en place d’une gouvernance
adaptée, pour permettre à la DSI
d’aujourd’hui de jouer pleinement son rôle
d’intégrateur de services Cloud, se repositionner
en fournisseur de services à valeur
ajoutée pour ses directions métiers, pour que
l’entreprise de demain puisse pleinement bénéficier
de la transformation numérique.
Magellan Consulting > "Comment préparer son calendrier réglementaire Solvabil...Magellan Consulting
Support du petit-déjeuner organisé par Magellan Consulting autour du thème "Comment préparer son calendrier
réglementaire Solvabilité II 2014-2016 ?", avec le retour d'expérience d'Alban Jarry, de La Mutuelle
Générale
Six chantiers identifiés pour bien préparer ce calendrier :
- Chantier #1 : Gouvernance de la Donnée
- Chantier #2 : Maîtriser les risques issus de la délégation de gestion
- Chantier #3 : Gérer ses actifs, transparisation et gestion du risque
- Chantier #4 : Mettre en oeuvre un système de gouvernance des risques efficace
- Chantier #5 : L'ORSA comme levier d'amélioration de son dispositif de GRC
- Chantier #6 : Sensibiliser ses équipes
Comment exploiter le big data pour améliorer l'expérience client ? Quelles utilisations de la DMP pour un marketing personnalisé et créatif ? Comment associer big data et programmatiques ?
Toutes les réponses à ces questions, et bien d'autres encore, dans ce livret de synthèse clôturant ce cycle de l'année 2017 consacré à la big data, organisé par l'EBG en partenariat avec IBM, Turn et fifty-five.
La gestion des contenus d'entreprise selon www.walabiz.fr: le cas d'usage de ...Market Engel SAS
Le monde en 2013, bouge. L’aventure numérique se traduit par un bouleversement similaire aux avancées scientifiques, artistiques et architecturales de la Renaissance. Tous les secteurs sont impliqués. Les nouvelles technologies qui ont mis plus de 30 ans à rentrer dans nos maisons via le PC ont mis à peine 5 ans pour tenir dans nos mains.
Les artisans du bâtiment, clientèle du négoce de matériaux de construction et cible stratégique de BigMat, ne sont pas en reste avec un taux de détention en smartphone supérieur à la moyenne nationale. Selon une enquête "artisans & mobilité" datée de 2013 et réalisée par Batiweb, Sage Capeb, 80% des artisans du bâtiment étaient équipés d’un terminal connecté ou prévoyaient de s'équiper à la fin de 2013.
Reste que les usages professionnels n’existent pas encore. Consultation de SMS et d’emails, prise de photos, recherche d’infos sur internet via le mobile sont les usages utilisés majoritairement. Force est de constater qu’il n’existait pas encore de réponse professionnelle adaptée pour permettre aux clients TPE-PME du bâtiment d’utiliser pour leur activité les outils numériques avec une logique métier.
BigMat crée donc Bi la borne numérique et 6 applis pros pour accompagner les artisans dans l’apprentissage des usages digitaux. Parmi les sources de préoccupations des entreprises artisanales figurent au premier rang, l’adaptation aux évolutions des normes réglementaires. Le relationnel (accompagné par un conseiller), la documentation technique et Internet sont dans l’ordre les points clés de notre rapport particulier avec nos clients sur les sources d’informations pour le choix des produits et des matériaux où l’accompagnement est un levier fort de l’apprentissage des nouvelles technologies à la fois pour BigMat et les TPE-PME du bâtiment. Les applis pros sont les outils intelligents qui apportent les multiples réponses pratiques aux contraintes majeures d’une filière Bâtiment en pleine évolution vers la maison passive.
Finovation est la sélection annuelle d'innovations dans les services financiers par InovenAlténor
Sommaire :
4. LA DIGITALISATION
5. Deux visions de l’agence de demain : Crédit Agricole et BNP Paribas
6. Le Web Café ING Direct, plateforme collaborative de relation client
7. Oscar, le parcours de santé réinventé
8. Check Risk, l’application d’AXA qui anticipe les risques juridiques
9. DSK Gameo, l’épargne ludique
10. PrivatBank, un DAB NFC
12. DES BIG DATA AUX SMART DATA
13. Walkmore, big data et ludification au service de la connaissance client
14. Moven Bank, le big data pour personnaliser la proposition client
15. Domirama, les outils de big data au service des clients Crédit Mutuel
16. MasterCard, les données de paiement pour évaluer les commerces
17. P2P FINANCE
18. BoughtByMany, le collaboratif comme levier de négociation
19. Tandem, le « social PFM » par Yodlee
20. Puddle, la ligne de crédit entre amis sur Facebook
21. Taikang Life, l’assurance maladie sur WeChat
22. Lymo, le crowdfunding immobilier
23. Spare, le retrait d’argent P2P
24. Bancpay, le réseau social B2B
26. PAIEMENT
27. Paypal, le paiement « main libres » par bluetooth
28. Sixdots, le standard de M-paiement en Belgique
29. AmexSync, l’achat et le paiement en un tweet
30. Coin, la carte de paiement toutes en une
31. PayNearMe, le paiement physique des achats en ligne
32. Crédit Mutuel-CIC, la fidélité intégrée à l’acquisition monétique
33. Auchan, le paiement au coeur de l’expérience client
34. VerifyValid, le chéquier dématérialisé
35. US Bank Mobile Pay, le paiement de facture par photo
37. SIMPLIFIER POUR INNOVER
37. Assuro’enchères, portail d’enchères inversées pour l’assurance
38. Compte Nickel, l’offre bancaire d’un EP
39. Forfait Sofinco, le crédit renouvelable simplifié
Fintech et assurtech dans la chaîne de valeur Assurance VieGenovefa APEDOH
Ce document livre un tour d'horizon synthétique du marché des Fintech et Assurtech - de plus en plus visibles dans les secteurs de la banque et de l'assurance- ainsi qu'un rapide panorama des multiples services offerts.
Guide : Gouvernance des données personnelles et analyse d'impactSEKIMIA by O'Service2
La proposition de règlement de la Commission Européenne a des conséquences importantes sur les enjeux de gouvernance des données personnelles au sein des organismes. Ces dernières devront s’adapter à un principe de responsabilité accrue qui se traduit par l’obligation pour un responsable de traitement de rendre des comptes.
Concrètement, cela implique, pour le responsable du traitement, de prendre des mesures efficaces et appropriées afin de se conformer au règlement européen et d’apporter la preuve, sur demande de l’autorité de contrôle, que les mesures nécessaires ont bien été prises.
Il s’agit d’une démarche de renforcement du cadre de la gouvernance d’entreprise où les notions de contrôle interne et de gestion des risques revêtent une place majeure. L’introduction de l’obligation d’une analyse d’impact en est la traduction.
Dans ce contexte, la conduite de l’analyse d’impact se doit :
- d’être intégrée aux processus de gestion des risques des organisations et d’amélioration continue,
- d’être orientée sur les processus des organisations,
- d’être menée le plus tôt possible dans la conception des applications,
- d’être souple et adaptée au niveau de risques identifiés.
A ce jour, de nombreuses zones d’incertitudes subsistent, telle la notion de grande échelle ou de risques particuliers.
Le présent guide présente les réflexions d'un groupe de travail sous l'égide de l'Académie des sciences comptables et financières, auquel j'ai eu le grand honneur de participer. Il sera mis à jour et actualisé au fur et à mesure de l’évolution des textes et de la jurisprudence ainsi que de la confrontation des expériences.
Ce livre blanc, réalisé par une équipe pluridisciplinaire comprenant des délégués aux données personnelles ou CIL des plus grands groupes, des RSSI, des ingénieurs spécialisés, des juristes d’entreprises, des avocats et des commissaires aux comptes, se veut un guide pratique pour :
- comprendre le cadre juridique de l’analyse de risques et de l’analyse d’impact
- comprendre quand une analyse d’impact est obligatoire
- comprendre comment conduire une analyse d’impact
- démontrer par l’exemple le déroulement d’une analyse d’impact
Au-delà du règlement européen, l’analyse de risques et l’analyse d’impact relatives à la protection des données personnelles sont des bonnes pratiques que les entreprises ont intérêt à appliquer pour montrer à leurs écosystèmes le respect qu’elles ont des personnes.
Les nouvelles technologies au service de l'assurance par SolucomYassine El Hassani
Présentation par Solucom de son point de vue sur les enjeux du Digital dans l'assurance.
Présentation faite lors du RDV de l'assurance de Casablanca du 16 et 17 avril 2014
Les enjeux de la relation client en Assurance à l'heure du digitalSmahane MAKRINI
Au cours des vingt dernières années, le marché de l’assurance a connu de nombreuses évolutions dont l’arrivée grandissante de nouveaux acteurs rendant le marché saturé et plaçant ses acteurs face à des nouveaux défis.
En parallèle, le web s’est transformé à une vitesse exponentielle et continu de se développer de jour en jour offrant aux consommateurs un nouveau rapport de force. Désormais, c’est lui qui détient le pouvoir dans la relation client.
Bien que le marché de l’assurance soit perçu comme complexe, c’est à présent à ses acteurs de rejoindre la marche vers une digitalisation de ses process.
Ce mémoire de recherche a pour objectif de mesurer l’impact de la digitalisation sur la relation client dans l’assurance. Afin de mettre en avant les enjeux de ce processus pour les acteurs de l’assurance, une étude quantitative a été menée auprès d’un échantillon de clients de produits IARD.
Mastère Big Data et Assurance de l'Ecole d'Ingénieur Léonard de Vinci - ESILVRomain Jouin
Le mastère assurance actuariat et big data de l’Esilv est le premier à ancrer le big data dans un secteur économique
Le Mastère spécialisé Assurance, Actuariat et Big Data répond aux attentes exprimées par le marché
Secteur de l’assurance (y compris la bancassurance) et de la réassurance
Sociétés de service : missions orientées Big Data dans le domaine de l’assurance
Fournisseurs d’outils logiciels dédiés à l’extraction, la transformation, l’analyse et le stockage des données
Formation de niveau Bac+6
Seul Mastère Spécialisé en France associant Big Data et assurance/actuariat
Stage professionnalisant de 4 à 6 mois
Double compétence
Appui sur des expertises académiques et professionnelles
Label de la Conférence des Grandes Écoles
Au cœur du quartier d’affaires Paris-la Défense
Devenez Data Scientist dans un secteur porteur
Deux formations en une : pour une vraie différenciation de carrière
Six mois d'expertise en cours du soir
Première formation "Big Data" orientée métier en France
Une école unique au sein de la défense au plus près des plus grandes entreprises
Inventez l'avenir du métier !
Démarquez vous sur la concurrence !
Cumulez expertise métier et expertise informatique !
Un mastere qui ancre la puissance du big data dans l'intelligence du métier
Vivez de l'intérieur la révolution des objets connectés ;-)
Référentiel Client Unique, la technologie au service des ventes et du marketing
Comment le Référentiel Client Unique peut-il aider votre organisation à mettre en œuvre une vision client fédérée, fiable, partagée, « compliant » et génératrice de valeur ?
Dans un contexte d’explosion des données clients, de multiplication des outils d’animation et à quelques mois de l’entrée en vigueur du nouveau règlement européen sur les données personnelles, réconcilier les différentes identités d’un client pour améliorer son expérience avec la marque est devenu un enjeu majeur pour toutes les entreprises. Un enjeu à plusieurs titres : commercial, juridique et technologique. Mais comment initier un projet de Référentiel Client Unique ? Quelles solutions retenir ? Pour quels objectifs business ? Quelles données y intégrer ? Quels sont les use cases concrets ? Les erreurs à éviter ? Pour répondre à ces interrogations, nous vous invitons à un séminaire gratuit, au cours duquel nous partagerons nos meilleures pratiques au travers de cas concrets.
Agenda :
• Les enjeux, pourquoi un RCU ?
• Qu'est-ce qu'un RCU ? Quelles fonctions ?
• Quelles solutions techniques ? (RCU et MDM, les impacts du Big Data, DMP & CIM)
• Quelles sont les best practices ? Quelle démarche adopter ?
• Illustration de cas clients
• Conclusion
Soft Computing & IBM : Digital, Big Data & DMPSoft Computing
Soft Computing et IBM partagent leurs retours d'expériences.
La digitalisation bouleverse toutes les facettes de la relation client. Le marketing digital n'existe plus, c'est l'ensemble du marketing qui est passé à l'ère du digital. Tout est devenu générateur de données, mais comment les valoriser ?
Les frontières entre marketing services, données, design, publicité, social, web et mobile s'estompent au fur et à mesure que la technologie évolue pour simplifier les interactions entre disciplines.
S'appuyant notamment sur diverses solutions avancées en matière de Big Data & Analytics, le large panorama de l'offre d'IBM vous sera replacé dans le contexte des besoins du marketing client et produit.
Soft Computing partagera avec vous des cas d'usages métiers en partant du CRM multi canal confronté aux nouveaux parcours, puis en intégrant les nouveaux médias et les Big Data.
Enfin, pour répondre aux nouveaux enjeux marketing sans tomber dans les difficultés de mise en œuvre de projets complexes et couteux, Soft Computing vous présentera le dispositif « Soft Computing Marketing Ready » tel que mis en œuvre notamment pour de grandes enseignes de la distribution alimentaire. Il comprend à la fois des outils informatiques et des prestations de services, qui couvrent l'ensemble des fonctions marketing de manière intégrée : connaissance client, campagnes marketing, fidélité, promotions, référentiel client, qualité des données, moteur de recommandations, référencement web, veille et animation sociale, enquêtes, reporting marketing, datasharing et data onboarding.
EBG - Livret de synthèse - Task Force CDO 201855 | fifty-five
Avec la nouvelle réglementation et la pression de nouveaux acteurs, le rôle du Chief Data Officer prend de plus en plus d'ampleur.
Quels ont été les défis rencontrés par les CDO en 2018 ? C'est la question à laquelle ont répondu l'EBG, fifty-five et Informatica dans cet ouvrage de synthèse.
06/07/17 Table ronde Data Transformation ProgramSoft Computing
Data Transformation Program : une nouvelle révolution déjà en marche
Pourquoi aujourd'hui les entreprises mettent la Data au coeur de leur transformation ? Comment initier et déployer ces programmes ? Quels impacts pour quelle création de valeur espérée ?
Avec le témoignage de la Responsable du Programme de Transformation Data d’ACCOR HOTELS.
Les entreprises ont largement initié leur mue digitale. Cette transformation est souvent, comme toutes les grandes mutations, dans un premier temps sous-estimée, faute d’intégration de tous les acteurs, de trajectoire partagée et séquencée, de valorisation concrète des bénéfices.
A l’heure de l’industrialisation des projets Big Data et du stockage des données en masse, il est nécessaire de s’interroger sur la création de valeur générée par la collecte, l’usage et la gouvernance de ces données.
Alors au-delà de la promesse d’améliorer la connaissance client, qu’entend-on par «Data Transformation » ? Pourquoi est-ce un projet d’Entreprise ? Quels peuvent en être les bénéfices concrets ? Quelles sont les dimensions prioritaires ? Quelles missions pour le Chief Data Officer ?
Mobius Toy, Inc. is a company that aims to foster interactive learning for children through innovative and sustainable toys. The document outlines Mobius Toy's name, logo, mission statement, organization chart, and innovation plan from 2013-2018. It also provides benchmarks for other companies like Magic Cabin that produce eco-friendly toys.
[Webinar] Mehr Conversions mit dem Social Media/Landing Page Message MatchUnbounce
Vom ersten Kontakt mit deiner Zielgruppe bis zur Conversion ist es ein weiter Weg. Viele potenzielle Kunden klicken auf deine Social Media Posts, gehen dann aber nach einem Besuch deiner Landing Page oder Homepage sofort verloren. Das muss nicht an deinem Produkt oder deiner Dienstleistung liegen. Oftmals liegt der Fehler in der Kommunikation - es fehlt das Message Match.
In diesem Unwebinar mit Hanna Oeljeschlaeger, Social Media Strategist von Hootsuite, und Ben Harmanus, Content & Community Manager DACH von Unbounce, beantworten wir:
-Was eine Landing Page ist und wie du sie einsetzt
-Was das Message Match ist
-Wie du mit dem Message Match die Conversions steigerst
The document is a form from the New Jersey Division of Taxation allowing taxpayers to opt out of electronically filing their state tax return. It notes that most preparers are required to e-file returns due to benefits like faster refunds, direct deposit options, and fewer errors. However, taxpayers can choose to file a paper return instead by completing part I with their information and having their preparer fill out part II to keep the opt-out form on file.
Comunicación presentada en el I Congreso Publiradio (2010), en la que se analiza el advergame desarrollado por el ejército estadounidense, "America's Army".
For the past 56 years, at Galalite, we have been empowering film makers and cinema owners to engage their audience and deliver an authentic experience where the cinematic dream comes alive. Through our screens, we create a 'Gala' affair with 'lite'. Inspiring film makers to 'Imagine' and their audience to 'See' what they deserve in a new light.
Este documento presenta un curso sobre la formación de compuestos inorgánicos. Explica cómo se forman diferentes tipos de compuestos inorgánicos como óxidos, hidróxidos, hidruros y sales. También explica la procedencia de los nombres de los elementos químicos, los cuales provienen principalmente del griego y latín. El documento contiene ejemplos de diferentes compuestos inorgánicos y sus fórmulas.
Reporteros descubrieron miles de despensas almacenadas en un gimnasio de la Delegación Cuauhtémoc. Al documentar el hallazgo, los periodistas fueron agredidos y detenidos. La delegación alega que las despensas forman parte de un programa social, pero se encontraron evidencias de que podrían usarse con fines electorales. El asunto generó controversia y acusaciones entre diferentes partidos políticos.
El documento describe la historia y las instituciones de la Unión Europea. Comenzó en 1951 con la creación de la Comunidad Europea del Carbón y del Acero por seis países fundadores. Desde entonces, ha crecido hasta 27 estados miembros a través de varios tratados. Las principales instituciones de la UE son el Parlamento Europeo, el Consejo de la UE, la Comisión Europea, el Consejo Europeo y el Tribunal de Justicia de la UE.
Connected Reading Revolution is a presentation by Christophe F. Maire, CEO of txtr GmbH, about the transition to digital reading and txtr's solutions. Txtr offers a complete software stack and devices for eReading, including eReader apps and a "digital vault" cloud storage. Their offerings provide partners like publishers and telecom operators with branded eReading solutions and new revenue streams from digital content and services. The transition to digital represents a major market shift and opportunity as printed publishing becomes connected reading on various devices.
La tabla contiene información de 10 personas con sus respectivos números de contacto y detalles sobre la cobertura de 5 compañías de telefonía (VTR, Virgin, Movistar, Entel, Claro) para cada persona.
Este documento presenta una agenda para una feria de tecnología móvil. Incluye enlaces a videos que muestran nuevas interacciones, dispositivos y plataformas como las tabletas, así como reflexiones sobre los cambios traídos por la revolución digital como la economía de abundancia y nuevas formas de lectura y negocios. También analiza temas como nativos digitales, realidad aumentada y vetas por explotar en estas tecnologías.
El documento presenta una serie de afirmaciones sobre aspectos importantes de la vida como el tiempo, las palabras, las oportunidades, el enojo, el orgullo, la esperanza, el amor, la familia, el éxito y el trabajo duro. También menciona las tres personas divinas constantes que son el Padre, el Hijo y el Espíritu Santo. Finalmente, pide que Dios bendiga y guíe a quien reciba el mensaje.
Este documento describe las conferencias en línea, indicando que permiten interacciones virtuales entre varios usuarios para compartir video, audio y texto a través de Internet. Ofrecen ventajas como ahorro de dinero y mayor alcance geográfico, pero también desventajas como la falta de contacto directo y posible falta de atención. En conclusión, son útiles para la educación a distancia pero requieren el acceso a las herramientas tecnológicas necesarias.
Este documento proporciona un resumen ejecutivo del Informe Anual de Políticas de Inmigración y Asilo de España para 2012. El informe describe los principales desarrollos políticos y legislativos relacionados con la inmigración y el asilo en España durante ese año, incluidas las reformas para mejorar el acceso a la atención médica de los inmigrantes y la regulación de delitos como la trata de personas. También discute los esfuerzos para gestionar la migración legal y combatir la irregular, así como av
This document discusses barriers to consumer adoption of mobile email and strategies to overcome them. The three main barriers are: 1) Complex email setup processes that confuse users, 2) A focus only on major email providers that ignores the "long tail" of smaller providers, and 3) Poor discovery of native email clients on devices. The presentation evaluates potential solutions like ServiceMine Email, which provides automated email configuration to address these barriers and help users mobilize their existing email accounts. Extending strategies to leverage such tools could drive adoption by simplifying setup and supporting the full range of consumer email providers.
Debate en la revista corpus sobre los pueblos indígenasNorberto Mollo
La llamada "Conquista del Desierto" llevada adelante por Roca en 1879, como hecho final de una campaña ya iniciada en el Virreinato del Río de la Plata, tendiente a desalojar a los indígenas que habitaban en las Pampas, culminó con casi su extinción, luego de masacres cometidas por las fuerzas militares que representaban al estado. Sin embargo la historia mitrista (o historia oficial) nos ha pintado siempre la imagen de los aborígenes, como salvajes, malvados e inferiores, a los que había que desplazar. No obstante, cada vez más las escuelas revisionistas interpretan estos acontecimientos como un verdadero genocidio. Obviamente que hay matices en los puntos de vista de los distintos académicos. En este caso, la prestigiosa Revista Corpus, aborda este tema y plantea un debate a fondo. ¿Hubo un genocidio o etnocidio en las Pampas durante las campañas militares? Si es así, ¿cual fue el mecanismo, las órdenes y las consecuencias?
Petro Tajhiz Irsa was formed in 2012 to fulfill the requirements of the oil/gas industry using its experienced staff, technical knowledge, and commercial background. It is an engineering and commercial company that focuses on supplying industrial equipment and materials, especially for the oil/gas/petrochemical industries. In addition to procuring and supplying various materials, it can also manufacture some equipment and perform projects. The company offers engineering consultation, procurement of materials like pipes, fittings, valves, and insulation, and can supply a wide range of related equipment and chemicals to meet customers' industrial needs.
Un vent nouveau se lève sur notre économie et notre société. La pénétration croissante de technologies est telle qu’il n’est plus exagéré de parler aujourd’hui de révolution. Les effets, chaque jour plus sensibles, tant sur les individus que sur les organisations, nécessitent d’aborder, pour l’industrie de l’assurance, cette révolution numérique. Révolution numérique qui modifie la chaîne de valeur du secteur de l’assurance et en recomposent l’écosystème.Le TDAY Insurance : 12 conférences, des keynotes, 3 quartiers thématiques, et 3 contenus uniques sont au programme de ce congrès, événement unique du marché de l’assurance…
Cahier 28 - GOUVERNANCE DES DONNEES PERSONNELLES ET ANALYSE D'IMPACTCrossing Skills
La proposition de règlement de la Commission Européenne a des conséquences importantes sur les enjeux de gouvernance des données à caractère personnel au sein des organisations. Ces dernières devront s’adapter à un principe de responsabilité accrue qui se traduit par l’obligation pour un responsable de traitement de rendre des comptes. Le groupe de travail de l’Académie composé de professionnels pluridisciplinaire auquel j'ai participé (CIL de grands organismes, juristes d’entreprises, avocats, commissaires aux comptes, ingénieurs, responsables de sécurité des SI ou RSSI) s’est attaché à : comprendre le cadre juridique de l’analyse de risques et de l’analyse d’impact, déterminer quand une analyse d’impact est obligatoire, définir comment conduire une analyse d’impact et démontrer par l’exemple le déroulement d’une analyse d’impact.
Le monde est en mouvement de manière ininterrompue du fait des évolutions économiques, réglementaires, sociétales, comportementales, climatiques,…. De plus, les effets, chaque jour plus sensibles, de la déferlante technologique sur les individus, les organisations, nécessitaient d’aborder ses impacts, pour le secteur de l’assurance et pour vous, les assurés.
La société évolue, les individus changent, les assureurs aussi. L’objectif de ce numéro spécial « votre assurance demain » est de mettre en perspective les nouveaux services que vous apportent, désormais, les assureurs, de voir comment les offres, dans ce contexte d’évolutions technologiques, évoluent ou évolueront et quelles seront les innovations qui pourront changer votre quotidien. Vous découvrirez dans ce numéro, quelques éléments de réponses des assureurs mais aussi ce que souhaitent les Français pour leurs assurances.
Vous découvrirez, en cahier central, quelques éléments d’une grande enquête effectuée auprès des Français, les tendances globales démontrant que les comportements et les attentes des Français évoluent et qu’ils sont, sur certains sujets, en attente d’évolutions significatives du secteur de l’assurance.
Les résultats de cette enquête permettent de constater que le déploiement massif des technologies numériques simultané à l’évolution des usages et des comportements des Français participent à la transformation du secteur de l’assurance, à la construction de nouveaux produits et services d’assurance, à l’élaboration sophistiquée de parcours clients digitalisés et personnalisés, ainsi qu’à la nécessité d’adapter les organisations aux besoins d’immédiateté des Français.
Les objets connectés : Gadgets ou technologie indispensable à l’excellence en...Alain Tassy
Synthèse de la conférence organisée par Telecom ParisTech SAnté et Télécom Evolution le 22 juin 2017 .
En 2015, nous avons fait un état des lieux sur les objets connectés de santé et la segmentation entre préventif et curatif. Depuis un an nous réfléchissons aux évolutions de la médecine vers une médecine 4P (Préventive, Participative, Personnalisée et Prédictive), à l’évolution des parcours de santé et aux conséquences que cela aura sur le système de santé.
Après un aperçu sur les évolutions du marché des objets connectés et sur l’appropriation de cette technologie par le corps médical, nous évoquons la nécessité de labélisation et de standardisation.
Les objets connectés ne sont qu’un élément de la médecine numérique de demain. Son évolution va impacter tous les acteurs du système de santé. Parmi eux, les complémentaires santé voient leur métier se modifier profondément et elles deviennent des acteurs du marché des objets connectés de santé.
Enfin nous verrons comment d’autres acteurs, hors du corps médical mais impactant sur la santé, se sont appropriés très tôt ces objets connectés et les ont intégrés dans leurs protocoles dans un objectif d’excellence.
PREZ Générale - TDAY Insurance - congrès révolution numérique du 12 Avril 2016L'Assurance en mouvement
Le déploiement massif des technologies numériques, en particulier les objets connectés, le digital et le big data participent à l’élaboration pléthorique de nouveaux scénarios et produisent une multitude de « fantasmes ».
Aujourd’hui, ces technologies numériques: objets connectés, digital et big data sont des outils au service de la transformation et de nouvelles propositions de valeurs pour l’ensemble de l’industrie de l’Assurance, et permettent de faire évoluer significativement : l’analyse des risques, les offres, les services, la distribution, la qualité de la relation client, la rentabilité, … . L’objectif majeur de ce congrès, centré sur la révolution numérique, est de créer, qualitativement, les conditions idéales permettant les réflexions et les échanges, sur les impacts majeurs dans la chaîne de valeur assurance et sur les différents scénarios de disruption, qui nourriront les déploiements stratégiques et opérationnels de notre industrie.
N°4 de septembre 2013 du Mag à destination des professionnels de l'assurance. Au programme, génération Z, stratégie des assureurs santé, disruption, prévoyance, comparaison en ligne, Trophées de l'assurance et infos et actualités du secteur de l'assurance.
Vous découvrirez vos rubriques habituelles, mais aussi :
- Nos dossiers innovations & initiatives en assurance, big data & digital
- Quelques informations sur les Trophées de l’Assurance
- Notre volet sur le Handicap.
Nous espérons que vous trouverez intérêt à ce magazine.
Jean-Luc Gambey
La transformation digitale dans le secteur de la santé pose des questions quant aux données qui sont générées par les usages digitaux ainsi que par les enjeux de fiabilité technique des solutions mises en œuvre. Pour ces raisons, les enjeux de cette transformation digitale soulèvent l’importance de la confiance à apporter dans les solutions numériques, car la confiance elle-même est in fine le véritable levier de l’adoption des nouveaux usages au service du parcours de vie et de soin du citoyen.
EXPLOITATION DES DONNEES CLIENTS : UN PASSAGE RISQUE MAIS STRATEGIQUE POUR LE...Léa Sapolin 🐯
Ce mémoire, dédié à l’exploitation des données clients par les entreprises, a été réalisé dans le cadre du Master 2 Communication et Contenus Numériques – Stratégie de Communication de l’École de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille.
La prolifération rapide des données, la crise de confiance existante entre consommateurs et marques et l’intérêt grandissant des entreprises pour le BigData (ainsi que les polémiques qui en découlent) m’ont convaincu d’entreprendre la réalisation d’un écrit à destination des entreprises utilisant les données de leurs clients. Ce mémoire, fruit d’une longue investigation, a pour but de définir les différents éléments nécessaires au maintien d’un lien de confiance entre client et entreprise dans ce cas précis.
Les tendances 2016 de la eSanté lors des Signaux Numériques 2016.
Les tendances 2016 dans le eTourisme lors des Signaux Numériques 2016.
La conférence annuelle d’AEC vous délivre les résultats d’une année de veille et d’analyse des tendances mondiales du numérique. Les Signaux Numériques permettent ainsi d’anticiper à court et à moyen terme les futurs enjeux technologiques, sociétaux et territoriaux impulsés par le numérique.
Nous trouverez le nouvel Emag "l‘assurance en mouvement" à télécharger. Vous découvrirez un dossier spécial « numérique & santé » ainsi que des articles sur les personnes fragilisées et le numérique, la e-réputation des dirigeants, les drones et la blockchain, … .
Similaire à Synthèse Solucom - Big data : une mine d'or pour l'Assurance (20)
Le double défi de la gestion de crise en 2016 : (ré)émergence de nouveaux ris...Wavestone
// Pour éviter l’improvisation et gagner en efficacité de gestion : comment se préparer à affronter les nouvelles crises ?
// La gestion de crise n’est pas une discipline naturelle : quelles compétences développer pour réussir ?
// Parce qu’il est impossible de tout prévoir : comment développer des forces de réflexion rapides, sur quels scénarios de crise s’entraîner et à quelles initiatives publiques / privées participer pour se préparer efficacement ?
// Pour gagner du temps et optimiser la gestion de crise, sur quels nouveaux outils s’appuyer ?
Bank insight n°7 - La valorisation de la donnéeWavestone
La valorisation de la donnée ouvre de larges perspectives sur le plan du pilotage de la connaissance client et du respect de la conformité. Elle met aussi l’accent sur une problématique ardue : la gouvernance des données...
Digitalisation des parcours client : client first !Wavestone
Banque numérique, dématérialisation du parcours clients, digitalisation des processus, le digital transforme la relation client en changeant de paradigme : du consommateur au «consom’acteur». Mais que cela signifie-t-il vraiment pour les banques ?
Bank insight n°3 - Agilité : changement de paradigmeWavestone
Le time to market s’accélère, nos modes de gestion de projets doivent l’intégrer. L’évolution des méthodes et des modes de pilotage des projets sont nécessaires, mais ne suffiront malheureusement pas à atteindre nos objectifs, il est indispensable de faire évoluer en parallèle nos fonctionnements et surtout nos mentalités. Aplatissement des organigrammes et refonte des circuits de délégation se doivent d’accompagner cette évolution du mode projet. Il s’agit de faire évoluer notre réflexe : mes prérogatives, mon périmètre hiérarchique, ma zone d’influence, mes points de repère. Toutes ces habitudes sont-elles légitimement tournées vers la valeur ajoutée client ? Sont-elles de mise avec le besoin de réactivité que nous imposent nos consom’acteurs ?
Solucom offices receive a breath of fresh “Air”Wavestone
Solucom overhauled its Paris offices to create a new workspace concept called "Air" that promotes a more agile, digital, and innovative work environment. The redesign included open floor plans with increased natural light, comfortable shared workspaces, and varied private spaces to suit different work situations. Employees were involved throughout the process to provide feedback and ensure the new offices met real needs through creative workshops. The goal of the Air project was to improve Solucom's corporate image and create an attractive environment that reflects the company's ambitions.
Solucom réinvente ses locaux avec "Air" - Dossier de presseWavestone
En 2015, Solucom invente un nouveau concept d’aménagement de ses locaux, baptisé « Air ». L’objectif est triple : franchir un cap en termes d’image, insuffler un nouveau mode d’organisation et rendre l’utilisation des locaux plus agréable. Un projet qui s’inscrit pleinement dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan stratégique Up 2020 : rendre Solucom plus agile, plus digital, plus innovant...
Bank Insight n°2 - MIF2 : contrainte ou opportunité ?Wavestone
La mise en œuvre de MIF2 revêt une importance particulière car elle touche l’ensemble de la chaîne de valeur : du concepteur au vendeur. Face à cette évolution que certains qualifient de révolution, deux approches sont possibles : soit prendre cette nouvelle réglementation comme une contrainte
supplémentaire obligeant à torturer nos procédures et complexifier nos organisations, soit envisager cette nouvelle réglementation comme une opportunité impliquant de revoir tout ou partie de nos fonctionnements au profit de la transparence client.
Physical sales networks in the digital era : change or dieWavestone
The document discusses how physical retail networks are transforming in the digital era. It notes that while some retailers have gone bankrupt, flagship stores of major brands remain busy. Successful retailers are investing in digital technologies in stores. The omni-channel approach, providing a seamless customer experience across channels, is key. Phygital commerce, bringing the online experience into physical stores through technologies like connected mirrors, is revolutionizing brick-and-mortar retail. Retailers must differentiate their stores to satisfy customers and compete with low-cost online competitors.
This document provides an overview of industrial control systems (ICS) and SCADA security. It introduces the speakers and defines key ICS terminology. It discusses the evolution of ICS and protocols like Modbus and S7. It outlines ICS components and the differences between IT and OT environments. It also summarizes various tools that can be used for ICS reconnaissance and protocol interaction, and provides an agenda for hands-on lab sessions covering topics like port scanning, protocol analysis and attacks.
The Internet of Things: the 4 security dimensions of smart devicesWavestone
Like all major technological revolutions, digital transformation is spreading over many areas. The Internet of Things plays an important role in this trend, trough the emergence of numerous devices.
La transformation numérique des Banques se poursuit à
un rythme soutenu. A ce stade il nous est apparu nécessaire de faire le point sur deux sujets :les outils de pilotage et la gouvernance des systèmes d’information décisionnels. Par-delà, l’important est de prendre conscience du caractère stratégique des données pour l’entreprise.
Synthèse n°52 : Et si les DSI tiraient enfin parti de leur capital humain ?Wavestone
La DSI doit progressivement se mettre en capacité de mieux accompagner, voire de devancer les futures évolutions de ses clients métier ou du marché. Cela doit passer en tout premier lieu par la mise en place d’un système de valorisation et de développement du capital humain : c’est bien une véritable transformation RH qui doit être menée.
Solucom - Les Cahiers d'Insurance SpeakerWavestone
Rétrospective 2014 des meilleurs articles parus sur le blog Insurance Speaker, qui décrypte les grandes tendances et l'actualité du secteur de l'Assurance.
Solucom lettre sécurité 36 janvier 2015 1201webWavestone
Numéro spécial de la Lettre Sécurité dédié intégralement au sujet de la sécurité des Systèmes d'Information Industriels. La récente multiplication des incidents nécessite de se mobiliser pour les sécuriser et d’amorcer une transformation en profondeur.
Les Français et la banque : bouleversements en vue !Wavestone
Soumises à la pression technologique, réglementaire et concurrentielle, les banques sont en train de réinventer leur modèle.
Premier catalyseur de cette transformation, le digital qui bouleverse comportements clients et modes de consommation.
Pour mieux comprendre ces évolutions, Solucom lance une enquête en quatre volets sur les Français et la banque, en partenariat avec OpinionWay.
Pour ce premier volet, 2000 Français ont été interrogés.
Le Comptoir OCTO - Qu’apporte l’analyse de cycle de vie lors d’un audit d’éco...OCTO Technology
Par Nicolas Bordier (Consultant numérique responsable @OCTO Technology) et Alaric Rougnon-Glasson (Sustainable Tech Consultant @OCTO Technology)
Sur un exemple très concret d’audit d’éco-conception de l’outil de bilan carbone C’Bilan développé par ICDC (Caisse des dépôts et consignations) nous allons expliquer en quoi l’ACV (analyse de cycle de vie) a été déterminante pour identifier les pistes d’actions pour réduire jusqu'à 82% de l’empreinte environnementale du service.
Vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=7R8oL2P_DkU
Compte-rendu :
Ouvrez la porte ou prenez un mur (Agile Tour Genève 2024)Laurent Speyser
(Conférence dessinée)
Vous êtes certainement à l’origine, ou impliqué, dans un changement au sein de votre organisation. Et peut être que cela ne se passe pas aussi bien qu’attendu…
Depuis plusieurs années, je fais régulièrement le constat de l’échec de l’adoption de l’Agilité, et plus globalement de grands changements, dans les organisations. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi ils suscitent peu d'adhésion, peu d’engagement, et ils ne tiennent pas dans le temps.
Heureusement, il existe un autre chemin. Pour l'emprunter il s'agira de cultiver l'invitation, l'intelligence collective , la mécanique des jeux, les rites de passages, .... afin que l'agilité prenne racine.
Vous repartirez de cette conférence en ayant pris du recul sur le changement tel qu‘il est généralement opéré aujourd’hui, et en ayant découvert (ou redécouvert) le seul guide valable à suivre, à mon sens, pour un changement authentique, durable, et respectueux des individus! Et en bonus, 2 ou 3 trucs pratiques!
MongoDB in a scale-up: how to get away from a monolithic hell — MongoDB Paris...Horgix
This is the slide deck of a talk by Alexis "Horgix" Chotard and Laurentiu Capatina presented at the MongoDB Paris User Group in June 2024 about the feedback on how PayFit move away from a monolithic hell of a self-hosted MongoDB cluster to managed alternatives. Pitch below.
March 15, 2023, 6:59 AM: a MongoDB cluster collapses. Tough luck, this cluster contains 95% of user data and is absolutely vital for even minimal operation of our application. To worsen matters, this cluster is 7 years behind on versions, is not scalable, and barely observable. Furthermore, even the data model would quickly raise eyebrows: applications communicating with each other by reading/writing in the same MongoDB documents, documents reaching the maximum limit of 16MiB with hundreds of levels of nesting, and so forth. The incident will last several days and result in the loss of many users. We've seen better scenarios.
Let's explore how PayFit found itself in this hellish situation and, more importantly, how we managed to overcome it!
On the agenda: technical stabilization, untangling data models, breaking apart a Single Point of Failure (SPOF) into several elements with a more restricted blast radius, transitioning to managed services, improving internal accesses, regaining control over risky operations, and ultimately, approaching a technical migration when it impacts all development teams.
L'IA connaît une croissance rapide et son intégration dans le domaine éducatif soulève de nombreuses questions. Aujourd'hui, nous explorerons comment les étudiants utilisent l'IA, les perceptions des enseignants à ce sujet, et les mesures possibles pour encadrer ces usages.
Constat Actuel
L'IA est de plus en plus présente dans notre quotidien, y compris dans l'éducation. Certaines universités, comme Science Po en janvier 2023, ont interdit l'utilisation de l'IA, tandis que d'autres, comme l'Université de Prague, la considèrent comme du plagiat. Cette diversité de positions souligne la nécessité urgente d'une réponse institutionnelle pour encadrer ces usages et prévenir les risques de triche et de plagiat.
Enquête Nationale
Pour mieux comprendre ces dynamiques, une enquête nationale intitulée "L'IA dans l'enseignement" a été réalisée. Les auteurs de cette enquête sont Le Sphynx (sondage) et Compilatio (fraude académique). Elle a été diffusée dans les universités de Lyon et d'Aix-Marseille entre le 21 juin et le 15 août 2023, touchant 1242 enseignants et 4443 étudiants. Les questionnaires, conçus pour étudier les usages de l'IA et les représentations de ces usages, abordaient des thèmes comme les craintes, les opportunités et l'acceptabilité.
Résultats de l'Enquête
Les résultats montrent que 55 % des étudiants utilisent l'IA de manière occasionnelle ou fréquente, contre 34 % des enseignants. Cependant, 88 % des enseignants pensent que leurs étudiants utilisent l'IA, ce qui pourrait indiquer une surestimation des usages. Les usages identifiés incluent la recherche d'informations et la rédaction de textes, bien que ces réponses ne puissent pas être cumulées dans les choix proposés.
Analyse Critique
Une analyse plus approfondie révèle que les enseignants peinent à percevoir les bénéfices de l'IA pour l'apprentissage, contrairement aux étudiants. La question de savoir si l'IA améliore les notes sans développer les compétences reste débattue. Est-ce un dopage académique ou une opportunité pour un apprentissage plus efficace ?
Acceptabilité et Éthique
L'enquête révèle que beaucoup d'étudiants jugent acceptable d'utiliser l'IA pour rédiger leurs devoirs, et même un quart des enseignants partagent cet avis. Cela pose des questions éthiques cruciales : copier-coller est-il tricher ? Utiliser l'IA sous supervision ou pour des traductions est-il acceptable ? La réponse n'est pas simple et nécessite un débat ouvert.
Propositions et Solutions
Pour encadrer ces usages, plusieurs solutions sont proposées. Plutôt que d'interdire l'IA, il est suggéré de fixer des règles pour une utilisation responsable. Des innovations pédagogiques peuvent également être explorées, comme la création de situations de concurrence professionnelle ou l'utilisation de détecteurs d'IA.
Conclusion
En conclusion, bien que l'étude présente des limites, elle souligne un besoin urgent de régulation. Une charte institutionnelle pourrait fournir un cadre pour une utilisation éthique.
De l'IA comme plagiat à la rédaction d'une « charte IA » à l'université
Synthèse Solucom - Big data : une mine d'or pour l'Assurance
1. Big data : une mine d’or
pour l’Assurance
Les Synthèses - N°54
2. À propos de Solucom
Solucom est un cabinet indépendant de conseil en management et système d’information.
Ses clients sont dans le top 200 des grandes entreprises et administrations.
Pour eux, le cabinet est capable de mobiliser et de conjuguer les compétences de plus
de 1500 collaborateurs. Sa mission ? Porter l’innovation au cœur des métiers, cibler et piloter
les transformations créatrices de valeur, faire du système d’information un véritable actif
au service de la stratégie de l’entreprise. Solucom est coté sur Euronext Paris et a obtenu
la qualification entreprise innovante décernée par BPI.
Découvrez SolucomINSIGHT, le magazine en ligne de Solucom : www.solucominsight.fr
3. 1
Déjà, en 1941, on parlait d’« Information
explosion » dans l’Oxford English
Dictionary pour évoquer le
développement exponentiel des
données, prémisse du Big data. Mais c’est
à l’ère du digital que le terme prend tout
son sens : d’après l’ONU et le rapport
de l’Institut Montaigne d’avril 2015
« Big data et Objets connectés », plus
de données ont été créées en 2011 que
dans toute l’histoire de l’Humanité. Selon
les estimations, entre 30 et 200 milliards
d’objets seront connectés à horizon
2020. Des objets qui amènent une
multiplication des données et, avec elle,
une révolution des usages.
Et l’Assurance est au premier rang des
secteurs impactés par cette révolution !
D’abord parce que la donnée a toujours
été la matière première dans ce métier
basé sur la prévision et l’estimation des
risques. Mais surtout parce que cette
nouvelle mine d’or est découverte à
l’heure même où les assureurs doivent
se réinventer pour continuer à se
développer, créer de nouveaux services et
repenser leur business model.
Quelles sont les données exploitables ?
Comment reconsidérer les métiers
de l’Assurance à l’ère du Big data ?
Est-ce si simple et sans risque ? Quelle
est la meilleure voie pour se lancer et
pérenniser la transformation ?
Lors de deux Ateliers Solucom, nous
avons réuni autour de ces questions une
trentaine de professionnels de l’Assurance
en charge de l’innovation, du marketing,
de l’actuariat, de l’architecture SI et
plusieurs intervenants extérieurs :
Stéphane Chappellier, fondateur de
la start-up SolvINS, Nicolas Blandel de
Témélio et CyrilleVincey de Qunb.
Cette Synthèse est le fruit de ces
échanges et des travaux menés par
Solucom pour concrétiser la promesse du
Big data comme levier de transformation.
Bonne lecture !
ÉDITO
LAURENT BELLEFIN
Directeur associé
4. 2
AUTEURS
CLEMENT MORIZOTLAURENCE AL NEIMI
Laurence Al Neimi est manager
chez Solucom, en charge du pôle
d’expertise Assurance avec plus de
15 ans d’expérience sur ce secteur.
Elle intervient sur des programmes de
transformation autour des problé-
matiques d’organisation et systèmes
d’information.
Clément Morizot est manager en
Architecture des Systèmes d’Infor-
mation chez Solucom. Fort de 5 ans
d’expérience dans le domaine de
l’architecture, il est responsable du
développement de l’offre technique
Big data chez Solucom.
LAURENT RENAUDOT
Laurent Renaudot est manager chez
Solucom. Depuis plus de 10 ans, il
intervient sur les sujets de sécurité
financière (lutte contre la fraude et
le blanchiment) dans les secteurs
de l’Assurance, de la Banque et de la
Finance.
Associé au sein de la start-up solvINS,
Stéphane Chappellier est diplômé
de l’Institut des Actuaires. Avec 25
années d’expérience en assurance en
tant que praticien puis consultant,
il intervient en tant qu’expert dans
le domaine des objets connectés et
l’exploitation de leurs données pour
l’Assurance.
STÉPHANE CHAPPELLIER
Nous remercions l’ensemble de nos clients et les start-up Témélio, Qunb et
SolvINS qui, à travers leur participation aux Ateliers Solucom, ont enrichi notre
réflexion sur le sujet.
5. 3
SOMMAIRE
La donnée : matière première de l’Assureur
L’Assurance à l’ère du Big data : quelles perspectives ?
Démythifier la « magie » du Big data : le processus d’exploitation
de la donnée
Comprendre la jungle technologique
Gérer les risques liés aux données manipulées
Comment se lancer ?
Conclusion - Big data : une révolution qui passe par la confiance
Glossaire
04
08
18
22
28
34
43
41
6. 4
Le marché de l’Assurance s’inscrit dans un contexte en pleine mutation.
L’enjeu majeur pour les prochaines années est d’identifier un ou plusieurs
axesdedifférenciationbénéficiaire.Cettemutationesttellequ’elleimplique
uneévolutiondubusinessmodel,aujourd’huifondésuruncalculderisques
établisurdesdonnéeshistoriques.Cetteévolution,voirerupture,vapouvoir
s’appuyer sur de nouvelles technologies, rendant possibles l’accès et la
compréhensiond’unvolumededonnéesencroissanceexponentielle.
LA DONNÉE :
MATIÈRE PREMIÈRE
DE L’ASSUREUR
7. 5
UNE TRANSFORMATION EN
MARCHE
L’Assureur fait face à des défis
réglementaires, sociétaux et
technologiques. Autant de pressions
qui nécessitent de repenser son
positionnement.
Côté réglementaire d’abord, les enjeux
sont bien réels : selon la Fédération
Française des Sociétés d’Assurances, plus
de 30 textes ont été étudiés en 2013 !
Au travers de ces textes, la volonté du
législateur est :
• d’accentuer la protection des
consommateurs avec par exemple la
Loi Hamon (loi sur la consommation)
ou la Loi Eckert sur les contrats en
déshérence,
• d’en tirer une manne financière
commeaveclescontratsresponsables
etl’augmentationdelataxationde7à
14% si les contrats ne respectent pas
les conditions dites « responsables »,
• de garantir la solidité financière
des acteurs de l’Assurance avec
Solvabilité II.
Cespousséesréglementairesontpoureffet
direct de globaliser et tendre le marché.
Sur le plan sociétal ensuite, les principes
de solidarité nationale mis en place
après-guerre pour la Santé, la Retraite
et la Dépendance sont aujourd’hui en
très fort déséquilibre compte-tenu de
l’accroissement des frais de santé et du
vieillissement de la population.
Si l’on prend l’exemple de la Santé,
les dépenses représentaient 4% du
PIB dans les années 60 contre près du
triple aujourd’hui (11,7% en 2013). En
sachant que les efforts de prévention
ne représentent que 2% des dépenses
de Santé, une tendance haussière de la
consommation de soins est inévitable.
Le Centre européen du diabète note
ainsi une prévalence de cette maladie
à 6% de la population dont 500 000
à 800 000 diabétiques qui s’ignorent,
laissant présager une prise en charge
plus lourde et complexe des futurs soins.
Sur les dépenses de Santé en général, le
reste à charge des Français est en hausse
régulière alors que l’accès gratuit à la
médecine est devenu un acquis dans
l’inconscient collectif (source INSEE).
Ce secteur est donc pris en étau entre
un service public dont le budget ne
permet plus d’assumer le niveau de
consommation et les Français pour qui la
Santé est un acquis et n’a pas de prix.
Par ailleurs, dans le contexte d’une
économie ouverte, les attentes de
l’assuré évoluent. Qu’il soit particulier
ou entreprise, ce dernier est aujourd’hui
plus averti, plus exigeant et toujours
en attente de nouveaux services
technologiques. De consommateur, il
devient « consom’acteur » de l’économie
collaborative. Il est soucieux des
principes de durabilité et a toutefois des
8. 6
préoccupations bien individuelles qui
s’inscrivent dans un nouveau référentiel
de valeur, celui de l’usage et non plus de
la possession.
Or, le business model de l’Assurance
repose sur la promesse d’indemnité ou
prestation en cas de survenance d’un
risque préalablement mutualisé. Ces
risques portent sur des biens ou des
personnes mais pas ou peu sur l’usage qui
en est fait. Quelles que soient les branches
d’Assurance, le modèle est arrivé à sa
limite, compte-tenu des nouveaux
paradigmes auxquels il doit s’adapter.
Des tentatives d’évolution ont été
mises en place avec des services en
complément des produits d’assurance
(analyse de devis des professionnels
de Santé, accès à un réseau de soins en
Santé, de garagistes en Auto).Toutefois,
ces compléments ne sont pas réellement
valorisés et restent essentiellement
curatifs.
Une autre voie est donc à inventer
pour évaluer différemment les risques
et élaborer de nouveaux concepts. Si
historiquement, les assureurs sont des
consommateurs de données et ont
développé une expertise sur la collecte
et le stockage, celle-ci permet de calculer
les risques et mesurer l’impact de la
mutualisation. Désormais, de nouvelles
sources sont accessibles et de nouvelles
logiques sont à mettre en lumière.
DE NOUVELLES VOIES
OUVERTES
Plusieurs nouveaux usages peuvent être
imaginés en exploitant le potentiel des
données. En premier lieu, mieux exploiter
les données internes en repoussant les
capacités techniques d’exploitation
permettra de valoriser son patrimoine
data. Ensuite, élargir à de nouvelles
sources de données apportera des
perspectives plus en rupture.
Pour chacune des sources, la qualité de
la donnée doit être analysée en suivant
deux critères principaux : le degré
d’exploitabilité et le degré d’intérêt.
La complexité vise à qualifier chaque
donnée unitairement mais également
en corrélation avec d’autres. Une donnée
a priori sans intérêt, comme l’heure de
réalisation d’un devis sur internet, pourra
acquérir du sens en corrélation avec
d’autres.
Et point particulier concernant l’Open
data : l’engagement de service du
détenteur d’une source de données
est un critère structurant pour garantir
l’utilisation pérenne de cette dernière.
9. 7
UNE MINE D’OR À EXPLOITER
• Caractéristiques client
et données personnelles
• Contacts, demandes,
actions
• Contrats, risques, devis,
démographies entreprises
• Cotisations émises et payées
• Prestations :
déclarations
de sinistres,
constats
DONNÉES
INTERNES DU
PORTEFEUILLE
• Référentiels postaux
• Base Argos (véhicules volés)
• Référentiels AGIRA
(victimes, PV, résiliations...)
• SIV • SNIIRAM • ORIAS
• INSEE, Data.gouv.fr
• Base criminalité
• Agenda scolaire
• Programmes TV
DONNÉES
SEMI-
PUBLIQUES
• Réseaux de prestataires :
experts, carrossier...
• Acteurs de l’achat média :
qualificateurs d’audience,
annonceurs...
• Réseaux PS* tiers payant
• PS* plateformes de soins
• Rapports d’expertise
• Comparateurs
• Décomptes Sécurité
Sociale
• Déclarations sociales
des entreprises
DONNÉES
PARTENAIRES
• Compteurs / box intelligent(e)s
• Capteurs de la Smart City :
pollution, traffic, météo
• Boitiers habitation (domotique)
• Bracelets / balances /
tensiomètres...
• Réseaux sociaux
• Données de navigation
• Google Maps
PS : Professionnels de santé
DONNÉES
COLLECTÉES
10. 8
Valoriser et exploiter le capital data pour personnaliser la proposition de
valeur auprès de ses assurés, en concevoir de nouvelles, mieux gérer le
risquegrâceàdesanalysesprédictives,développeruneimagemoderne,
renforcerlaluttecontrelafraude:tellessontlesperspectivesdesusages
du Big data par les assureurs. La puissance du Big data peut être mise
à disposition de toutes les fonctions Métier sur la chaîne de valeur de
l’Assurance, et au-delà, des fonctions transverses comme la Direction RH
pourlerecrutementoulapréventiondesrisquespoursespropressalariés
mais aussi la Direction Générale dans la construction de sa stratégie.
L’ASSURANCE À L’ÈRE
DU BIG DATA : QUELLES
PERSPECTIVES ?
12. 10
LA CHAÎNE DE VALEUR DE L’ASSURANCE À L’ÈRE DU BIG DATA
CONCEVOIR
DES PRODUITS
ET CONSTRUIRE
UNE TARIFICATION
1
Meilleure exploitation des données
internes, corrélation avec des données
nouvelles dont des capteurs individuels
et environnementaux
CONNAÎTRE
SES CLIENTS
ET SON MARCHÉ
2
Croisement de données off-line
et on-line : traitement individualisé,
interactif, contextualisé, évolutif
et relatif
LUTTER CONTRE
LA FRAUDE
• FRAUDES DES CLIENTS
• CORRUPTION / COLLUSION
D’EXPERTS / PROFESSIONNELS
• FRAUDE EN BANDE ORGANISÉE
3
Approche croisée avec le profilage
des personnes, les données
contextuelles et individuelles
GÉRER
LES SINISTRES
4
Analyse de capteurs
environnementaux et analyse
des réseaux sociaux
PROPOSER
DES SERVICES
5
Croisement de capteurs,
bases de données, réseaux sociaux
13. 11
• Affiner les modèles en tenant compte d’une meilleure
connaissance individuelle et des engagements
• Proposer une tarification personnalisée et interactive
• Proposer une offre adossée aux usages et parcours de vie
• Réduire les taux d’attrition
• Cibler l’effort de prospection (temporalité, segmentation fine)
• Adapter la proposition client (parcours / offre) en fonction
d’une connaissance client (moments de vie et comportement)
• Identifier les signaux faibles (comportements anormaux)
• Identifier les informations déclaratives falsifiées
• Mettre en adéquation les moyens pour traiter la prise en charge
de sinistres (pics et baisses de charge)
• Accompagner le client de manière globale en proposant
des services de prévention et d’alerte
• Restituer aux clients des informations sur eux-mêmes
14. 12
3fonctionsdelachaînedevaleursont
particulièrementimpactéesparleBigdata.
Lemarketingetlalutteanti-fraudeontdes
niveauxdematuritéplutôtélevésetpeuvent
avoiruneapplicationprochedesprocess
existants.LePricingestdavantageenrupture
parrapportaubusinessmodelenplace.
LE MARKETING
DEVIENT DATA DRIVEN
Côté marketing, les enjeux majeurs sont de
pouvoir qualifier en temps réel les cibles,
de transformer un prospect en client ou de
détecter, à la moindre alerte, un risque
d’attrition. Pour ce faire, il faut exploiter la
quantité de données disponibles en
adéquation avec une stratégie pertinente.
Le marketing est ainsi devenu data driven,
plaçant les données au cœur de sa
démarche.
Alors qu’un foyer sur deux résilie son
contrat habitation au moment de
déménager, l’enjeu pour les assureurs est
de pouvoir déceler les signaux précurseurs
de ce changement. Comment, dès lors,
détecter le bon signal, au bon moment ?
A l’ère du tout connecté, les clients sèment
des informations, parfois même sans le
savoir, créant de la donnée on-line captée
puis collectée par des spécialistes du
marketing digital.
En exploitant par exemple les données
de navigation d’un client souhaitant
déménager, telles que les cookies et
autres traces digitales (visite de sites de
déménagement, de travaux…), il devient
possible pour un assureur de détecter à
temps l’intention de déménagement et
d’agir en fonction. Une offre, adaptée aux
besoins, sur la bonne temporalité, peut
alors être proposée au client. Le bénéfice
sera pour ce dernier une simplification de
ses démarches et dans certains cas une
adaptation tarifaire. Le client est satisfait
et le taux de rétention chez l’assureur
amélioré.
Ces évolutions sont rendues possibles au
travers d’une Data Management Platform
(DMP), plateforme technologique qui
réalise la convergence des données
internes (off-line) de l’assureur aux
données on-line. Ainsi croisée, la
connaissance client est largement enrichie.
Ces solutions permettent de mieux cibler
les efforts avec une meilleure qualification
des cibles et de la temporalité associée. Il
est également possible pour les assureurs
de mieux comprendre leur audience.
« 3 FONCTIONS DE LA CHAÎNE DE VALEUR SONT PARTICULIÈREMENT
IMPACTÉES PAR LE BIG DATA : MARKETING, LUTTE ANTI-FRAUDE, PRICING »
15. 13
Qu’est ce que le CRM Onboar-
ding ?
Les assureurs sont aujourd’hui confrontés
à une véritable transformation digitale
de la relation client. Or leur richesse
réside dans leur outil de gestion de la
relation client, le CRM, où se trouvent les
informations collectées depuis plusieurs
décennies. Le CRM Onboarding est une
technologie qui permet d’embarquer la
connaissance client CRM off-line des an-
nonceurs dans l’écosystème digital pour
mettre en œuvre des actions marketing
totalement personnalisées.
Comment le respect de la vie
privée est-il assuré ?
La sécurisation des données client doit
être garantie lors du process d’Onboar-
ding en anonymisant et supprimant l’en-
semble des informations personnelles.
Les partenaires, sources de données,
s’engagent contractuellement à effectuer
une collecte respectant l’ensemble des
lois en vigueur et des recommandations
de la CNIL. Toute notre technologie est
hébergée en France.
Quels ont été les ROI observés
chez vos clients assureurs avec
cette technologie ?
Nous mettons actuellement en place les
premiers pilotes. Nous obtenons déjà des
métriques de digitalisation de segments
CRM compris entre 25% et 45% et les
résultats des campagnes de CRM display
sont très encourageants. Suite à un test
d’analyse des ventes entre un segment
de clients exposé et un segment non
exposé, on constate +75% de ventes sur
les personnes exposées à la campagne.
Les cas d’usage identifiés chez nos clients
assureurs sont principalement :
• Le CRM Display pour un meilleur
ciblage lors des campagnes
publicitaires. L’assureur peut exposer
les segments CRM de son choix à ses
publicités dans une logique de multi-
détention, ou exclure ses clients
actuels pour une approche 100%
acquisition.
TÉMOIGNAGE DE NICOLAS BLANDEL,
CEO CO-FOUNDER DE LA START-UP TEMELIO,
SOLUTION DE CRM* ONBOARDING
* CRM : Customer Relationship Management
« LES ASSUREURS SONT AUJOURD’HUI CONFRONTÉS À UNE
VÉRITABLE TRANSFORMATION DIGITALE DE LA RELATION CLIENT »
16. 14
• La personnalisation de site :
l’assureur peut reconnaître un client
qui arrive sur son site sans login.
Grâce à un outil de personnalisation,
il est possible de proposer une
page web personnalisée selon le
client pour lui proposer des offres
complémentaires.
• L’attribution : 5% des souscriptions
de contrat d’assurance ont lieu en
ligne, et pourtant le web influence
le consommateur tout au long de
son parcours client. Pour aider les
Directions digitales à justifier le
retour sur investissement de leurs
actions, les données de campagnes
publicitaires sont croisées avec celles
du CRM afin de savoir quel profil a
été exposé à une publicité digitale
avant de contractualiser en off-line.
« LE CRM ONBOARDING EST UNE TECHNOLOGIE QUI
PERMET D’EMBARQUER LA CONNAISSANCE CLIENT
CRM OFF-LINE DES ANNONCEURS DANS L’ÉCOSYSTÈME
DIGITAL POUR METTRE EN ŒUVRE DES ACTIONS
MARKETING TOTALEMENT PERSONNALISÉES »
17. 15
LA LUTTE CONTRE LA
FRAUDE OU LA
DÉLINQUANCE
Avec environ 20% des cas de fraude qui ne
sont pas détectés en IARD* et un impact
évalué à 2,5 milliards d’euros par an (soit 5
à 7 points sur le ratio sinistres / primes), la
lutte contre la fraude est devenue un
élément fondamental de la maîtrise des
risques pour les assureurs. Le renforcement
des équipes est donc plus que jamais une
nécessité (source ALFA, Association de
Lutte contre la Fraude à l’Assurance,
rapport annuel 2014).
La professionnalisation de la sécurité
financière
Aujourd’hui, la lutte contre la fraude s’est
professionnalisée avec le déploiement
d’équipes centralisées, spécialisées et
dotées d’outils informatiques dédiés,
travaillant en lien avec les Métiers. Cela
permet d’avoir d’une vision globale,
transverse, multi-métiers des clients et
des tiers.
Les contrôles sont plus élaborés :
blocage a priori des transactions,
filtrage et scoring des clients, corrélation
d’événements multiples, analyses
comportementales et prédictives, mise en
évidence de réseaux…
Toutefois, les solutions actuelles restent
dépendantes de la qualité des données,
coûteuses, complexes et longues à
déployer.
L’aboutissement : une baisse de la
fraude au bénéfice du client
Le Big data apporte de nouvelles solutions
permettant l’agrégation d’une plus grande
variété de données, tout en étant moins
sensible à leur qualité.
Cette avancée va dans le sens d’un outil
unique et adapté traitant l’ensemble des
modes de surveillance, tout en respectant
la ségrégation nécessaire des données et
traitements.
Ces solutions innovantes favorisent
la réactivité des fonctions de sécurité
financière et une meilleure qualité de la
relation client :
• En introduisant des corrélations
nouvelles, l’approche Big data permet
un pilotage plus souple, plus évolutif
et en temps réel. La centralisation de
la surveillance favorise la cohésion
de l’ensemble des acteurs (métier,
MOA et informatique) avec une
souplesse des analyses, une réactivité
des contrôles face à de nouvelles
menaces.
* IARD : Incendies, Accidents et Risques Divers
18. 16
• Grâce à la baisse du coût de la
fraude, un retour sur investissement
est directement perceptible par
la Direction Générale. Une hausse
des garanties et / ou une baisse des
cotisations redeviennent possibles,
impactant positivement la relation
client. L’amélioration du process
par l’automatisation des contrôles
génère une accélération des délais
de traitement des sinistres, et une
meilleure qualité des prestations…
Ces actions ont également un effet
dissuasif envers les fraudeurs et
induisent par voie de conséquence
une meilleure qualité du portefeuille
clients.
Pour mettre en œuvre une démarche
de lutte anti-fraude, il n’est plus
indispensable de se lancer dans un grand
projet nécessitant une mobilisation
d’envergure. Profiter des solutions
existantes en interne, développées par
exemple par le marketing ou l’actuariat,
permet de tester des dispositifs
novateurs avec des résultats instantanés,
la condition sine qua non étant de
respecter la confidentialité des données
(autorisation unique CNIL AU-039, secret
médical, secret bancaire).
« POUR METTRE EN ŒUVRE UNE
DÉMARCHE DE LUTTE ANTI-FRAUDE, IL
N’EST PLUS INDISPENSABLE DE SE LANCER
DANS UN GRAND PROJET NÉCESSITANT
UNE MOBILISATION D’ENVERGURE.
PROFITER DES SOLUTIONS EXISTANTES EN
INTERNE, DÉVELOPPÉES PAR EXEMPLE PAR
LE MARKETING OU L’ACTUARIAT, PERMET
DE TESTER DES DISPOSITIFS NOVATEURS
AVEC DES RÉSULTATS INSTANTANÉS »
19. 17
LA TRANSFORMATION
DES FONCTIONS DE
PRICING
Au lieu de passer par le truchement de
variables permettant d’expliciter un
comportement, les modèles de tarification
ont maintenant une lecture directe de ce
dernier.
Initialement, la tarification se basait sur
les variables âge et sexe ou couleur du
véhicule pour contourner la loi du genre,
pour catégoriser un assuré dans un
segment stéréotypé. Désormais, un jeune
conducteur masculin précédemment
supposé impulsif peut-être qualifié en
fonction de sa conduite réelle grâce aux
données issues des boitiers connectés (ou
port embarqué type OBD-II).
En conséquence, les techniques qui
s’étaient adaptées à un environnement à
dimensions restreintes (nombre de cases
tarifaires limité) vont devoir s’adapter
pour pouvoir fournir une tarification
individualisée, fondée sur une masse
insoupçonnée de nouvelles données.
Traditionnellement, la tarification repose
sur des données statiques. Ces données ne
subissent que très peu de modifications
d’année en année. La dynamique apportée
par les nouvelles données, accessibles en
temps réel, oblige à revoir ces modèles. Le
constat de l’évolution du mode de vie de
l’assuré pourra être pris en compte avec,
par exemple, un ajustement de la prime
suivant les observations, à une périodicité
plus fréquente qu’actuellement.
C’est cette nouvelle dimension
dynamique qui constituera le moteur de la
permanence de la relation client.
« LA DYNAMIQUE APPORTÉE
PAR LES NOUVELLES
DONNÉES, ACCESSIBLES EN
TEMPS RÉEL, VA OBLIGER À
REVOIR CES MODÈLES »
20. 18
DÉMYTHIFIER LA MAGIE
DU BIG DATA : LE PRO-
CESSUS D’EXPLOITATION
DE LA DONNÉE
Lesréflexionsautourdescasd’usagesontenpleineébullitionpournourrirla
nécessairetransformationdusecteurdel’Assurance.Lessourcesdedonnées
sontpourcertainesaisémentaccessibles.Parexemple,lesobjetsconnectés
domotiques permettent de connaître l’activité d’une maisonnée : état
allumé / éteintdeslampes,niveaudeconsommationélectrique,deCO2
…
Mais ces données brutes, sans transformation, ne sont pas très utiles. Elles
sontunpeucommeleboispourceluiquisouhaiteconstruireunchalet.Un
processus de transformation est indispensable pour que le bois devienne
chalet. De même, un processus Big data est indispensable pour que ces
données deviennent signifiantes pour un cas d’usage.
21. 19
DONNER UN SENS AUX
DONNÉES
Attention ! Il ne suffit pas d’appliquer un
processus prétendument magique sur un
ensemble de données hétéroclites pour
qu’un enseignement pertinent émerge.
Un processus Big data doit passer par
différentes phases pour faire ressortir le
pouvoir prédictif inclus dans les données
manipulées.
Nettoyer les données
Les données brutes doivent d’abord
être rendues valides : une ampoule
indiquant qu’elle est passée deux fois
de suite en mode « allumé » sans être
passée par le mode « éteint » constitue
une anomalie qui doit être corrigée. Une
étape préliminaire de nettoyage des
données doit être pratiquée avant toute
exploitation pour corriger / valider les
données.
Interpréter et contextualiser
Il faut ensuite donner un sens à ces
données épurées de toutes anomalies.
En effet, savoir qu’une lampe est allumée
ou éteinte n’apporte pas d’information
en elle-même si ce n’est par son
interprétation qu’entre ces deux états,
le logement est présumé occupé. Par
ailleurs, si l’on recoupe cela avec les
données provenant du détecteur de CO2
,
du détecteur d’ouverture / fermeture
de porte, voire de la caméra avec
reconnaissance faciale, il est alors
possible de pouvoir conclure plus
certainement que le logement est occupé
(et par qui). Cette tâche de recoupement
permet d’éliminer le cas où l’occupant
serait simplement parti en laissant la
lumière allumée (ce qu’on appelle un faux
positif).
Il est alors possible, à partir d’un
recoupement d’informations et d’une
contextualisation à bon escient, de
déduire d’une donnée brute plusieurs
dizaines de données interprétées ayant
acquis un sens. Cela permet d’obtenir
des données caractérisant l’intensité,
la fréquence, la régularité et plus
généralement le mode d’utilisation du
bien assuré. Cette étape est cruciale car
c’est celle qui permet de dégager les
données d’intérêt ayant une signification
par rapport à l’objectif « métier » qui
aura été assigné au processus Big data.
En effet, une mauvaise interprétation à
cette étape peut invalider une donnée
pertinente et potentiellement aboutir
par la suite à des conclusions erronées ou
moins précises (laissant passer de faux
positifs). Il faut donc allouer un temps
suffisant aux indispensables phases de
préparation afin de qualifier les données
avant de se lancer dans leur analyse.
Analyser
L’analyse consiste à identifier les
populations qui ont les caractéristiques
recherchées et celles qui en sont
22. 20
divergentes. C’est à ce stade qu’intervient
la puissance des traitements
massivement parallèles autorisant
l’exploitation d’algorithmes machine
learning*. Ces algorithmes permettent de
distinguer, dans la myriade d’informations,
les signaux faibles traduisant un
comportement ou une situation qui
ne peut être découvert autrement.
Cette approche sera par exemple
particulièrement utile pour révéler, parmi
les populations actuellement difficilement
cernées par les modèles traditionnels, les
jeunes automobilistes masculins qui ont
des comportements moins à risques.
Le concept du machine learning est
totalement nouveau dans le secteur de
l’Assurance, dirigé par des processus
linéaires et industriels. Associé aux bases
de données Big data, le machine learning
va permettre d’enrichir tout au long du
cycle de vie des produits d’assurance, des
analyses de données et des nouvelles
corrélations.
Cette technologie n’est pas en opposition
avec la Business Intelligence mais bien en
complément pour des usages nouveaux.
Elle permet d’avoir une vision prescriptive,
alors que la Business Intelligence fournit
une vision descriptive.
Calibrer
Une fois ces populations différenciées,
il reste à distinguer l’intensité de l’effet
de cette différenciation sur la variable
d’intérêt objet de l’étude. Cette phase de
calibrage est importante car il se peut
que des caractéristiques très divergentes
n’aient que très peu d’impact et vice-
versa. C’est ce qui fait que ce processus
exploratoire est un processus itératif. En
effet, quand la pertinence du modèle
n’est pas au rendez-vous, c’est-à-dire
que la réponse n’est pas suffisamment
prédictive, il faut recommencer. Il est alors
nécessaire d’identifier si une meilleure
interprétation / contextualisation
des données pourrait apporter plus
d’enseignements et / ou si d’autres
sources d’information pourraient
apporter des éclairages nouveaux.
PROCESSUS ITÉRATIF
L’itération du processus Big data est
l’aspect le plus déconcertant pour un
assureur habitué au processus linéaire
RD traditionnel. Néanmoins, il s’agit
bel et bien de l’ADN de tout processus
Big data où le cycle d’accroissement de
la connaissance par amélioration des
modèles est un processus non seulement
itératif, mais continu. À tel point que
dans un rythme de croisière, on ne saura
plus distinguer l’élément premier dans la
démarche :
• Est-ce la recherche d’événements
permettant de caractériser un
objectif métier, puis la recherche de
données permettant d’identifier cet
événement ?
* Machine learning : voir glossaire en fin de Synthèse
23. 21
• Est-ce le processus de qualification
permettant de valider l’intérêt de
ces données par rapport à l’objectif
métier ?
L’ILLUSION DE LA MAGIE :
PRÉDICTION DES EFFETS
Le processus d’exploitation des données
ne relève pas de la magie. Il s’agit d’un
processus qui tend à reproduire les
décisions humaines dont une part est
liée à la combinaison d’éléments très
diffus (signaux faibles) que la prolifération
de nouvelles données rend lisibles
et interprétables. Le constat par les
algorithmes que les mêmes circonstances
produisent les mêmes effets permet d’en
prédire la survenance (voire prescrire des
mesures de prévention). Et ce, sans qu’il
ne soit nécessaire d’établir une relation
de cause à effet entre ces circonstances
et ces effets. C’est probablement ce
qui donne l’illusion de la magie à un
processus tout à fait rationnel.
STOP OU ENCORE : LE BIG DATA INTRODUIT
L’ITÉRATIF DANS LE PROCESSUS RD
INDUSTRIALISATION
QUEL ÉVÈNEMENT
A UN IMPACT ?
ACQUISITION
DES DONNÉES
QUELLES DONNÉES POUR
QUALIFIER L’ÉVÈNEMENT ?
NETTOYAGE
DES DONNÉES
ANALYSESCALIBRAGE
ITÉRATION
CONTEXTUALISATION
DES DONNÉES
QUEL OBJECTIF ?
?PERTINENCE
24. 22
COMPRENDRE LA JUNGLE
TECHNOLOGIQUE
Le Big data est né d’une rupture technologique : la distribution des
traitements et du stockage. Là où, en 2012, ce concept était novateur,
il devient une offre à part entière de la plupart des éditeurs du marché,
créantainsiunejungletechnologiquedanslaquelleilfautsavoirserepérer.
Oncompteaujourd’huiplusd’unecentainedesolutionspackagéessous
différentes formes.
25. 23
LA DISTRIBUTION : MOTEUR DU BIG DATA
ce
n
nautés,
eaux
ntreprise
nement
ers
is
ment
ettre
de
nt
Limite
finie
Extension
illimitée...
ARCHITECTURE
TRADITIONNELLE
ARCHITECTURE
DISTRIBUÉE
MAXIMISER
LA PUISSANCE UNITAIRE
La performance est fonction
de la puissance unitaire
de l’infrastructure sous-jacente
EXPLOITER
LA PUISSANCE DU NOMBRE
La performance est fonction
du nombre d’infrastructures
sous-jacentes
BIG DATA
Serveur
Le principe clé du Big data est la distribution des données et des
traitements. Il consiste à morceler l’information sur N supports de
stockage et à décomposer un traitement applicatif en tâches élémen-
taires. Ce procédé apporte plus de rapidité dans l’exécution permet-
tant ainsi de traiter davantage d’informations.
26. 24
NAVIGUER DANS LA DIVERSITÉ
DE SOLUTIONS
Quellessolutionsrépondrontauxbesoins
présentsetfuturs ?
Trouverlasolutionoulacombinaisonde
solutionstechniquesestunephasecritique
d’unprojetBigdata.Orquelquesoitle
secteur,iln’yapasdesolutionBigdata
universelle.
Leporte-étendardtechnologiqueduBig
dataestHadoop*-unécosystèmeopen
sourcededistributiondustockageetdes
traitementssousl’égidedelafondation
Apache.L’ensembledesgrandséditeurs
etconstructeursontinvestidanscette
technologie.Toutefois,d’autrestypesde
solutionssonttoutesaussilégitimessuivant
lesusages.Ainsi,danslecasoùlarapidité
d’exécutionestrecherchée,lestechnologies
InMemorysontàprivilégierenraisonde
leurcapacitéàstockerlesdonnéesen
mémoireetnonsurdisque.LeNoSQL(Not
OnlySQL)aquantàluiunavantagedans
lemonde« pseudo-transactionnel »oùil
seraunaccélérateurdanslestockageet
lamanipulationdedonnéeshorsd’une
structurerelationnelle.Lavariétédes
solutionsimpliqueuneconnaissancede
l’écosystèmetechnologiqueetcedèsla
phase« testandtry ».
En2015,Hadooppossèdeplusd’une
vingtainedemodulesformantunsocle
riche.Cesmodulessontcréésaufuretà
mesureparuneimportante,etdynamique,
communautéd’acteursetdéveloppeurs
opensource.Ilsapportentconstammentde
nouvellesfonctionnalitéstoutenrenforçant
l’environnementexistant.
Uneillustrationsimple :historiquement
Hadoopnesavaittraiterquelesdonnées
massivespardestraitementsdetypebatch.
Faceàceconstat,lacommunautéaenrichi
l’écosystèmeparlacréationdemodules
detypeStormouSparkpermettantde
traiterdesdonnéesunitairesentempsréel
etdémocratisantencoreplusl’usagede
plateformesHadoop.
Cettediversitédefonctionspeutconduire
àdemauvaischoixetparconséquent
certainesinitiativesàl’échec.Pourtirer
lemaximumdevaleurdesdonnées,il
fautchoisirlesmoduleslesplusadaptés
auxtraitementsdésirésetauxdonnées
manipulées.L’expertiseetlaconnaissance
finesontleprérequisàlacréationdevaleur
envued’uneindustrialisation.
LE BIG DATA SOUS
DIFFÉRENTES FORMES
Unefoislaoulessolutionstechniques
choisies,ilconvientdedéfinirlemodede
distribution(mêmesicertainessolutions
* Hadoop : voir glossaire en fin de Synthèse
28. 26
Cyrille Vincey a développé une solution
de datavisualisation à partir d’outils tels
que Google Insights et Google Analytics
pour rendre toutes ces données plus
lisibles.
Pourriez-vous nous indiquer
l’intérêt que vous avez pour ce
domaine ?
Je viens du monde de l’analyse de
données notamment sur la fonction du
marketing. Faire du Big data signifie dis-
poser d’une forte expertise technique,
de beaucoup de curiosité et d’appé-
tence pour la communication. Cette
richesse de talents me motive et nous
fait avancer dans la compréhension des
usages possibles. Le Big data combine à
la fois une dimension humaine et tech-
nophile. Je suis convaincu du fait que la
donnée va transformer la stratégie de
l’entreprise de demain.
Quel est votre point de vue sur
les technologies ?
On remet au goût du jour des para-
digmes techniques imaginés dans
les années 60 / 70. À l’époque, des
contraintes physiques fortes n’ont pas
permis leur essor. La plateforme Open
Source Hadoop a été construite au mi-
lieu des années 2000 et fait déjà figure
d’ancienne. L’écosystème se multiplie
de manière pléthorique et rapide. Il
est possible d’intégrer soi-même tous
ces outils, sous réserve d’en avoir la
capacité. L’avantage est une maîtrise
de son infrastructure. L’inconvénient
est la nécessité de gérer l’upgrade et la
compatibilité de toutes ces solutions.
Des distributeurs se sont positionnés
sur ce créneau et apportent la garantie
de cohérence.
Quelles sont les activités structu-
rantes pour atteindre un résul-
tat ?
Il ne s’agit pas seulement de capturer
les données. Il faut les mettre en valeur.
Les phases clés sont les phases de net-
toyage et de dépollution. Pour cela, une
connaissance très fine des contextes
Métier et Technique de l’entreprise
est primordiale. Nettoyer les données
correspond à 80% du travail du Data
scientist.
TÉMOIGNAGE DE CYRILLE VINCEY,
CHIEF DATA OFFICER DE VE INTERACTIVE
ET FONDATEUR DE LA START-UP QUNB
29. 27
Enfin, même si les infrastructures tech-
niques offrent une puissance élevée,
il n’en reste pas moins nécessaire de
réaliser un plan de requête adapté pour
éviter des temps d’exécution inaccep-
tables.
Quels sont les facteurs clés de
succès que vous retenez ?
Tout d’abord, nous sommes tous de
grands débutants vis-à-vis de cette ma-
tière. Ensuite, la valorisation de la donnée
est supérieure à la préoccupation de
collecte.
Pour finir, la combinaison de compé-
tences diverses et leur renouvellement
régulier permet de garder un œil neuf
sur les données et les résultats.
L’objectif est d’être en situation d’éton-
nement permanent. Les technologies
évoluent de manière très rapide. Il est
indispensable d’être au fait de celles-ci.
Pour cela, le partage d’expérience est
le meilleur moyen de faire de la veille. Il
est aussi plus adapté que la documen-
tation.
« LES TECHNOLOGIES ÉVOLUENT DE MANIÈRE
TRÈS RAPIDE. IL EST INDISPENSABLE D’ÊTRE AU
FAIT DE CELLES-CI. POUR CELA, LE PARTAGE
D’EXPÉRIENCE EST LE MEILLEUR MOYEN DE FAIRE
DE LA VEILLE. IL EST AUSSI PLUS ADAPTÉ QUE LA
DOCUMENTATION »
30. 28
GÉRER LES RISQUES
LIÉS AUX DONNÉES
MANIPULÉES
InitierunprojetBigdata,c’estseposerlaquestiondenouvellesdonnéesà
collecter,stockeretmanipulerpourdenouveauxusages.Autantdebesoins
quifontpeserdesrisquessurlesdonnéesconcernéesetlaconformitévis-
à-vis des lois de protection des données à caractère personnel.
31. 29
DONNÉES PERSONNELLES :
LE CADRE RÉGLEMENTAIRE
Un cadre légal existe déjà et repose
sur la Loi informatique et libertés du
6 janvier 1978, plus particulièrement
l’article 34 qui impose aux responsables
de traitement de « prendre toutes les
précautions utiles, au regard de la nature
des données et des risques présentés par
le traitement, pour préserver la sécurité
des données ».
Ce cadre est en évolution. Un projet de
règlement européen sur la protection
des données devrait aboutir fin 2015,
remettant au goût du jour la Directive
européenne 95 / 46 relative à la
protection des données.
Ces textes sont complétés par des
réflexions du G29, groupe de travail des
CNIL européennes émettant des opinions
sur l’approche par les risques (Article 29
Data ProtectionWorking Party).
Les principes de collecte, transmission,
hébergement et traitement des données
personnelles doivent suivre des exigences
de protection légale très strictes :
• Recueillir le consentement explicite,
• Informer sur la finalité,
• Collecter uniquement les données liées
et nécessaires à cette finalité,
• Détruire les données une fois la finalité
atteinte,
• Respecter les droits à l’accès, la
rectification et la suppression de ces
données,
• Sécuriser la collecte, le transfert,
l’hébergement et le traitement des
données,
• Effectuer le traitement de façon loyale
et licite.
Ceci donne un cadre légal aux démarches
Big data avec un processus d’amélioration
continue qui requiert parfois plusieurs
itérations pour parvenir à un dispositif
de protection de la vie privée acceptable.
Il exige en outre une surveillance des
évolutions dans le temps et des mises à
jour régulières.
Pour faciliter la mise en œuvre concrète
de ce cadre juridique, la CNIL a publié
le 2 juillet 2015 une méthode pour
mener une étude d’impacts sur la
vie privée (EIVP). L’objectif est d’aider
les responsables de traitement dans
leur démarche de conformité, de leur
permettre de justifier les mesures choisies
et de montrer que les solutions ne
portent pas atteinte à la vie privée.
Cette méthode est complétée par un
guide d’outillage et par un guide de
bonnes pratiques.
32. 30
Cette démarche de conformité se déroule
en 4 étapes : délimitation et description
du contexte du traitement considéré et
de ses enjeux ; identification des mesures
existantes ou prévues pour respecter les
exigences légales et traiter les risques sur
la vie privée de manière proportionnée ;
appréciation des risques sur la vie privée
pour vérifier qu’ils sont convenablement
traités ; décision de valider la manière dont
il est prévu de respecter les principes de
protection de la vie privée et de traiter
les risques, ou bien de réviser les étapes
précédentes.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE DONNÉES MANIPULÉES PAR LE BIG DATA
• Données personnelles : toute information, quelle qu’en soit la
nature, afférente à une personne identifiée.
• Données anonymisées : données qui ont perdu le caractère de
« données personnelles » suite à une transformation rendant
impossible le rattachement de l’information à une personne iden-
tifiée mais uniquement à un groupe de personnes.
• Données de vie privée : données personnelles ayant un caractère
pouvant remettre en cause le respect du droit à la vie privée (par
exemple : géolocalisation).
• Données sensibles : données personnelles appartenant à une
catégorie particulière dont les traitements sont encadrés. Les
données de santé sont des données sensibles. La définition la
plus généralement acceptée est celle qui définit la donnée de
santé comme caractérisant une pathologie. Les données de bien-
être sont des données à la frontière de la santé (poids, nombre
de pas, nutrition…) qui, selon certains acteurs, pourraient ne pas
relever du caractère « sensible ». Parmi les données sensibles
figurent aussi les données relatives à la vie sexuelle, la race,
l’ethnie, les convictions politiques, religieuses, philosophiques ou
syndicales.
34. 32
CE QU’EN PENSENT LES MÉDECINS -
INTERVIEW DU DOCTEUR ALAIN DURAND,
MÉDECIN GÉNÉRALISTE
« Les objets connectés pourraient nous aider à détecter les risques de
pathologies encourus par nos patients, liés à leurs habitudes comportemen-
tales, et à établir un plan de prévention.
Grâce à la connaissance qu’il a de son patient (sociale, familiale et profes-
sionnelle), le médecin est à même de l’aider à utiliser des moyens connec-
tés, par la motivation, le suivi et au final l’amélioration de sa qualité de vie.
Mais il faut compter avec une population encore hétérogène en termes
d’utilisation de l’informatique. Il faudra de nombreuses années pour toucher
l’ensemble de la population.
Un échange des données concernant le suivi d’un plan de prévention entre
l’Assureur (ou le réseau de soin) et le médecin pourrait probablement nous
aider dans notre pratique.
Toutefois, la base inébranlable de notre métier est la confiance que le
patient nous accorde et rien ne pourra déroger au secret professionnel. La
transmission d’informations devra se faire à l’initiative du patient qui don-
nera à qui il souhaite les informations qu’il veut ».
Enleurpermettantd’analyserunepopula-
tiondonnée,leBigdatadansledomaine
delaSantépermettraitauxmédecins
d’améliorerleurspratiquesdepréventionet
desoinenmatièredemaladieschroniques,
ainsiqueleurconnaissancedemaladies
rareset / ouorphelines.Cependant,selonun
sondageOdexaparule19janvier2015,un
médecinsurdeuxconsidèrequel’utilisation
delasantéconnectéemenacelesecret
médicalet1/4à1/3d’entreeuxqu’elleporte
atteinteàlalibertédespatients.Eneffet,à
l’heureactuelle,ladonnéedesantéestquali-
fiéede« sensible »parlaloi« Informatique
etlibertés »etestparconséquenttrèspro-
tégée.Mais,bienqu’unprojetderèglement
européenprenantpositionsurlesujetsoit
encoursderédaction,lesdonnéesdesanté
etlesdonnéesdebien-êtrenesonttoujours
pasjuridiquementdifférenciables.Or,sil’on
prendl’exempledu« quantifiedself* »,les
agissementsdel’utilisateursontenregistrés
etpeuventêtreutilisés.Cettelimitedoit
doncêtreclarifiéepourleverlesréticences
desmédecins.
* Quantified self : voir la définition dans le glossaire, à la fin de cette Synthèse.
36. 34
COMMENT SE LANCER ?
Le challenge du Big data est de donner du sens à une masse de données
pour aboutir à des cas d’usage générateurs de valeur. Pour se lancer, le
meilleurcostumeestceluidelastart-up,dansunedynamique« NewWay
of Working » : faire émerger les idées, incuber, mobiliser et démultiplier.
Ce modèle est le meilleur vecteur pour apporter flexibilité, échange,
interaction avec une mixité de profils. S’il fallait quelques mots pour
résumer l’esprit dans lequel mener les projets Big data et plus largement
lesprojetsdevalorisationdesdonnées,nouschoisirions :créativité,agilité,
rythme, expérimentation, simplicité, pluridisciplinarité.
39. 37
3 - LA MOBILISATION
Laréussitedeladémarchereposesurla
mobilisationdesbonnespersonnesaubon
moment.
L’organisationlaplusévidenteconsisteà
mettreenplaceuneéquipecœur,rassem-
blantetimpliquantunelargediversitéde
profilsetcompétencesclés(« sachant »à
connaissancemétierlarge,Datascientist,
architecteSI,spécialistedesdémarchesde
créativité,juriste…).
Cetteéquipecœurvientanimerplusieurs
équipespluridisciplinairesmisesenplace
surdesduréespluscourtespourparticiper
àl’idéationetàl’incubationsurdesthèmes
ciblés.
L’équipecœurestlàpourdynamiserl’en-
sembleetcapitaliserprogressivement,tout
endiffusantlesnouveauxmodesdetravail
etlesnouvellescompétences.Ellefournitles
méthodesetlesoutils.
Lacompétencecléd’analysedesméga-don-
néesdoitaudépartêtrecentralisée,l’équipe
cœurformantainsiunguichetuniqueaccélé-
rantl’émergenceetletestdesidées.
L’équipecœurauraaussipourbutdepréparer
laphasesuivante,c’est-à-direl’intégrationde
laculturedeladonnéedanslesgènesetdans
lefonctionnementcourantdel’entreprise.Elle
doitidentifierlesmomentsclésoùlessolu-
tionsetplates-formestechniquesassociées
doiventêtreindustrialisées.
Ellevapourcelaaussimenerdesactionsplus
largementvisiblescommedesconcoursd’in-
novation,desactionsdecommunication,la
miseenplacededémonstrateurs,avecdeux
objectifs :légitimeretacculturer.
Danslecasprésent,ladifficultévaêtred’ob-
teniretdemaintenircettemobilisationde
ressourcesclésalorsquelesbénéficesdirects
sontaudépartincertains.Unsponsorship
fortestnécessaire,demêmequelerecours
àdesaccélérateursexternespourparvenir
rapidementàdesrésultatstangibles.
« L’ORGANISATION LA PLUS ÉVIDENTE CONSISTE À METTRE EN PLACE
UNE ÉQUIPE CŒUR, RASSEMBLANT ET IMPLIQUANT UNE LARGE
DIVERSITÉ DE PROFILS ET COMPÉTENCES CLÉS »
40. 38
DES RÔLES SONT À INCARNER POUR METTRE LA DONNÉE AU CŒUR DU
DÉVELOPPEMENT DE L’ENTREPRISE.
Le Data scientist est un nouveau profil clé à faire émerger pour faire le
liant entre technologie et valeur de la donnée. Il est à la fois statisticien
et expert métier. Il a la capacité à comprendre les enjeux business, les
méthodes de traitements de la donnée et les nouvelles technologies.
Les autres profils ciblés sont notamment :
• les développeurs par la venue des nouveaux paradigmes de déve-
loppement (nouveaux langages et framework),
• les architectes par l’usage de nouveaux patterns d’architectures
distribuées,
• les exploitants / techniciens par l’exploitation de nouveaux stan-
dards de production,
• les pilotes des projets, mettant en œuvre de nouveaux modes de
travail plus collaboratifs, et qui sauront insuffler le rythme, le bon
niveau de communication et compréhension, ainsi que l’osmose
nécessaire à la progression de chacune des itérations.
Enfin, une nouvelle fonction s’impose dans le cadre du futur règlement
européen pour la protection des données à caractère personnel devant
être adopté fin 2015. Il s’agit de la fonction de Data Protection Officer
ou responsable de la protection des données, qui remplacera le CIL
(Correspondant Informatique et Liberté). Il deviendra incontournable
dans toute entreprise concernée par le traitement de données person-
nelles. Le DPO sera personnellement responsable de la manière dont
sont gérées les données personnelles dans l’ensemble des processus
de l’entreprise. Il sera également garant du reporting au Contrôleur
Européen de la Protection des données (CEPD).
44. 42
Le Big data est bien une formidable
opportunité et un levier clé pour accé-
lérer et concrétiser la transformation du
modèle des assureurs à l’heure du digital.
Une véritable mine d’or pour imaginer de
nouveaux services, optimiser les modèles
opérationnels et trouver de nouveaux
positionnements sur la chaîne de valeur.
Pour se lancer et réussir, quelques facteurs
clés de succès majeurs sont à garder en
tête tout au long de cette transformation :
• Tout d’abord, le sujet est à aborder
en partant des enjeux business et
en explorant assez largement les cas
d’usages potentiels. Cet enjeu business
ne doit pas être perdu de vue dans une
quête technologique qui aurait pour
seul intérêt l’image furtive d’être en
ligne avec son temps.
• Ensuite, il faut rapidement décliner
« en vraie grandeur » les idées les plus
prometteuses sur la chaîne industrielle
de l’Assureur. Pour cela, l’intransigeance
sur la qualité des données manipulées
est de rigueur. Il convient aussi d’antici-
per la mise en place des équipes et des
compétences en charge de leur analyse
et de leur exploitation.
• Enfin, il est nécessaire d’apprendre et
fiabiliser en avançant. L’analyse des
données se fonde sur des corréla-
tions parfois basées sur des « signaux
faibles » difficiles à détecter et à inter-
préter. Des erreurs d’analyse en amont
peuvent conduire à des conclusions
erronées ou faire émerger de nouvelles
discriminations particulièrement
préjudiciables. L’approcheTest Learn
en équipe pluridisciplinaire doit être
privilégiée, en affinant progressivement
les modèles d’analyse. C’est une nou-
velle culture et de nouveaux modes de
travail qu’il faut s’approprier et diffuser
à cette occasion.
Reste la question du regard que les clients,
les assurés, vont porter sur ces nouvelles
approches : quelles contraintes, quelles
intrusions dans la vie privée et pour quels
bénéfices ? Il nous semble que cette
question doit être placée au cœur des
réflexions des assureurs et doit être abor-
dée dès les premières expérimentations.
Le succès de la révolution du Big data
repose en effet largement sur la qualité du
pacte de confiance entre assureurs et assu-
rés.Transparence, clarté dans les objectifs
et les bénéfices, association des clients
dans la démarche sont autant de bonnes
pratiques qui pourront donner une
longueur d’avance à ceux qui traiteront cet
enjeu très en amont.
45. 43
GLOSSAIRE
• 3 V : volume, vitesse et variété désignent originellement les caractéristiques
de données Big data. D’autres V ont été rajoutés par différents acteurs, parmi
lesquels véracité, valeur…
• CEPD : Contrôleur Européen de la Protection des Données (CEPD). Autorité de
contrôle indépendante dont l’objectif principal est de veiller à ce que les insti-
tutions européennes respectent et fassent respecter le droit à la vie privée. Le
CEPD est assisté d’agents de la protection des données.
• Cluster : grappes de serveurs.
• Cookie : codes enregistrés sur le disque dur de l’ordinateur d’un internaute
à la demande du serveur gérant le site web visité. Il permet de recueillir et de
stocker des informations sur la navigation effectuée sur les pages de ce site.
• CRM : acronyme de « Customer Relationship Management » ou « Gestion de
la Relation client ». Le CRM peut désigner l’ensemble du dispositif informa-
tique consacré à la gestion de la relation client.
• CRM Display : fait de réaliser des campagnes publicitaires display en utili-
sant des données CRM pour le ciblage et la personnalisation des créations
publicitaires.
• CRM Onboarding : technologie permettant de connecter les données off-line
d’un CRM à ses différentes plateformes de marketing et de publicités digi-
tales. Cela permet aux entreprises de reconnaître et cibler leurs clients qui
naviguent anonymement sur internet.
• Datamart : entrepôt de données ciblées, organisées et regroupées, spécialisé
sur un usage métier.
• Data Legacy : donnée stockée dans un format ou système informatique obso-
lète et dont l’accès ou l’utilisation est difficile.
• Data scientist : le Data scientist a pour mission le traitement et la valorisa-
tion de données massives (Big data). Il doit établir une stratégie cohérente
pour gérer les données entrantes et les utiliser à des fins commerciales. Le
diagramme de Venn décrit les principales compétences qu’il doit avoir : infor-
matique, statistiques et analyse, métier (hacking skills / maths statistics
knowledge / substantive expertise).
46. 44
• Etalab : service officiel de l’open data français rattaché au Premier Ministre.
• GAFA / GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon + Microsoft. Désigne les
grandes entreprises américaines qui dominent le marché du numérique.
• Hadoop : framework Open Source écrit en Java, conçu pour réaliser des
traitements sur des volumes de données en tirant parti des capacités de calcul
massivement parallèles.
• Machine Learning : algorithmes fournissant une analyse prédictive issue
d’un auto-apprentissage à partir de l’analyse de données empiriques.
• MapReduce : modèle de programmation et de développement informatique
mis en place par Google, dans lequel sont effectués des calculs parallèles de
données volumineuses.
• NoSQL (Not Only SQL) : système de gestion de base de données qui ne
repose plus sur l’architecture traditionnelle des bases relationnelles.
• OBD : On Board Diagnostic (Diagnostique embarqué à bord). OBD-II est le der-
nier système électronique embarqué permettant de diagnostiquer le matériel
dans la plupart des véhicules à moteur thermique produits dans les années
2000.
• Open Data : données mises à disposition de tous, facilement et gratuitement.
• Privacy By Design : les dispositifs de capture de données doivent intégrer et
faire preuve du respect de la vie privée dès leur conception, dans leur fonction-
nement en vue de l’élaboration de pratiques responsables.
• Quantified self : applicatif sur smartphone permettant l’apprentissage de soi
grâce à l’agrégation de ses données physiologiques. Sans avoir recours à un
médecin, l’utilisateur d’objets connectés va pouvoir collecter des mesures sur
son état de santé (poids, tension, température, taux d’oxygène dans le sang…).
• SNIIRAM : Système National d’Information Inter-Régimes de l’Assurance
Maladie. Il tend à améliorer la qualité des soins, contribuer à une meilleure
gestion de l’Assurance Maladie et des politiques de santé, ainsi qu’à trans-
mettre aux prestataires de soins les informations relatives à leur activité.
47. Tour Franklin, 100-101 Terrasse Boieldieu,
La Défense 8 - 92042 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01 49 03 20 00 - Fax. : 01 49 03 20 01
www.solucom.fr
Octobre2015ISBN:978-2-918872-23-8/EAN:9782918872238Resp.publication:L.Bellefin