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1 Initiation à la biodiversité à destination du secteur privé ©Médiathèque EDF ©Médiathèque EDF Réalisé par le Comité français de l’UICN                       en collaboration avec :
2 Cet outil est une initiation à la biodiversité destinée à un public novice du secteur privé qui souhaite comprendre et en apprendre un peu plus sur la biodiversité.La diffusion de cet outil dans l’entreprise peut se faire en 2 étapes: 1/L’outil est présenté par un membre d’une association de protection de l’environnement, accompagné d’une personne de l’entreprise en charge de la biodiversité, aux correspondants «environnement» du Groupe.2/Les correspondants réaliseront la formation auprès du personnel des sites. Ils pourront éventuellement être accompagnés d’une personne d’une association locale. Cet outil est modulable en fonction du temps imparti à la formation et du niveau de détails que l’on souhaite transmettre au public: des diapositives peuvent être supprimées. Néanmoins le texte n’est pas modifiable, seule la partie sur les actions internes à l’entreprise (diapositives 48 et 49) est à compléter par celle-ci.L’objectif de notre travail est de faire réfléchir les personnes sur les enjeux liés à la biodiversité, les amener à se former et leur donner envie de participer ou de demander à leur entreprise de mettre en œuvre des actions pour la biodiversité. 			Bonne formation « biodiversité » ! Les membres du Groupe de travail entreprises et biodiversité de l’UICN France Remarques sur l’utilisation de cet outil
3 Conception - Objectifs Cette formation élaborée par le Groupe de travail « Entreprises et biodiversité » de l’UICN France est une initiation à la biodiversité :=>le socle indispensable à toute personne souhaitant s’investir sur ce thème Le but est d’amener l’entreprise à se poser des questions sur ses moyens d’actions pour la préservation de la biodiversité et donc à chercher à en savoir plus auprès des acteurs de la conservation de la nature.
4 Sommaire I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises II- Qu’est ce que la biodiversité? III- La biodiversité est en danger! IV- Les responsabilités de la France V- Comment agir ? VI- Quels engagements pour l’entreprise?
5 I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises
6 I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises DES ENJEUX – DES OPPORTUNITES Image et réputation Réglementaires Améliorer l’image de l’entreprise Améliorer le dialogue avec les parties prenantes Répondre aux exigences des agences de notations extra-financières Appliquer la réglementation  Eviter les risques de non-conformité Anticiper les évolutions réglementaires (ex: loi Grenelle II) Economiques Maintien des services écologiques indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise Une prise en compte en  amont des enjeux de biodiversité permet d’éviter des coûts supplémentaires  (ex : coûts liés à la réparation des dommages, à l’obligation de remise en état ou de mise en conformité, aux retards dus aux attaques des parties prenantes…)  Avantage concurrentiel Humains Amélioration du cadre de travail Motivation des salariés grâce à une culture d’entreprise éco-citoyenne ©Aurore cavrois
7 I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises LES ENTREPRISES ONT UN RÔLE À JOUER ,[object Object]
Maîtriser leurs impacts, engager des actions de préservation de la biodiversité et contribuer à sa restauration.
Sensibiliser leur personnel, développer leurs connaissances et la recherche pour de nouveaux systèmes de limitation de leurs impacts et/ou de conservation.©Aurore Cavrois
8 II - Qu’est ce que la biodiversité?
9 II- Qu’est ce que la biodiversité? LA BIODIVERSITÉ EST PARTOUT ©Fête de la Nature ©Florence Clap ©Aurore Cavrois ©Hélène Soyer ©Hélène Soyer ©Fête de la Nature ©Thierry Hauchard - GSM ©Hélène Soyer ©Fête de la Nature ©Alexis Avenel
10 II- Qu’est ce que la biodiversité? DÉFINITION ,[object Object]
  et les INTERRELATIONSexistantes, entre les espèces et les milieux... Nous respirons, mangeons, buvons grâce à la biodiversité. Notre santé et nos activités en dépendent.  ©Aurore cavrois ©Hélène Soyer LA BIODIVERSITÉ C’EST TOUT SIMPLEMENT  LA CONDITION PREMIÈRE DE LA VIE. 
11 II- Qu’est ce que la biodiversité? LA BIODIVERSITÉ  REND DES SERVICES ESSENTIELS  	On estime que 40 % de l’économie mondiale repose sur des services rendus par la nature(ou repose sur des produits et des processus biologiques): alimentation, santé, ressources naturelles… On appelle ces services les services écologiques ou écosystèmiques essentiels à la vie et au développement humain…  Ce sont des bénéfices que les humains peuvent tirer des écosystèmes, directement ou indirectement, pour assurer leur «  bien-être ». Plus la biodiversité est abondante, plus les services écologiques sont nombreux et diversifiés. BIODIVERSITE <=> UNIFORMITE ©Philippe Feldmann ©Hélène Soyer ©Hélène Soyer ©Aurore cavrois ©Aurore cavrois ©Hélène Soyer
12 II- Qu’est ce que la biodiversité? LES SERVICES RENDUS PAR LA BIODIVERSITE Millenium Ecosystems Assessment (MEA)
13 II- Qu’est ce que la biodiversité? UN EXEMPLE: LES SERVICES ECOLOGIQUES DE LA FORET Perçus par les différents acteurs: agriculteurs,industriels, les acteurs de la conservation …. et chacun d’entre nous  Approvisionnement en bois Photosynthèse  Production de biomasse Zone d’habitats faune/flore Stockage du carbone Plantes aux potentiels médicinales Autres produits forestiers (champignons, racines..) Valeur esthétique, patrimoniale et culturelle Formation des sols	 Contrôle de l’érosion Loisirs et intérêt touristique ©Thierry mamberti - GSM Purification de l’eau Intérêt scientifique Gibier
14 III - La biodiversité est en danger!
15 III- La biodiversité est en danger QUELLES MENACES PÈSENT SUR LA BIODIVERSITÉ? • Destruction des milieux naturels - Fragmentation, disparition ou dégradation progressive des milieux naturels au profit de zones agricoles, urbaines ou industrielles…  En France, l’équivalent d’un département disparait sous l’urbanisation tous les 7 ans. (Agreste, 2010) • Pollutions de l’eau, de l’air ou des sols 58% des masses d’eau françaises sont considérées dans un état moyen à très mauvais. (Onema, 2008) • Surexploitation des ressources naturelles - surpêche, bois, commerce illégal… 75% des stocks mondiaux de poissons sont surexploités. (FAO) • Changement climatique 20-30% des espèces recensées au niveau mondial ont un haut risque d’extinction si le réchauffement global dépasse 1,5 à 2,5°C. (GIEC, 2008) • Introduction d’espèces exotiquescertaines devenant envahissantes dans un milieu déjà fragilisé.  L’introduction de la perche du Nil dans les années 60 dans les grands lacs d’Afrique de l’est a entraîné la disparition de 65 % des espèces de poissons d’eau douce. (Global Invasive Data base)
16 III- La biodiversité est en danger LA DESTRUCTION DU MILIEU NATUREL: UNE CAUSE MAJEURE DE L’EROSION DE LA BIODIVERSITE ©Aurore cavrois
17 III- La biodiversité est en danger LES INDICATEURS MONTRENT UNE NETTE DÉGRADATION DE L’ÉTAT DE LA BIODIVERSITÉ  Les indicateurs sont multiples  et composites. 	Il ne peut y avoir de mesure unique complète de la biodiversité.  Les indicateurs permettent de: 	-résumer une information complexe 			- suivre l’état de la biodiversité et son évolution 			- mettre en place et évaluer les politiques de conservation 			- Informer et éduquer Quelques exemples d’indicateurs existants:   ©Aurélie Bocquet
18 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR L’ABONDANCE D’UN GROUPE D’ESPECE Les populations d'espèces de vertébrés ont régressé de près de 30% de 1970 à 2005 selon l’indice planète vivante du WWF.   ©Fête de la Nature Régression
19 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR L’ABONDANCE D’UN GROUPE D’ESPECE ©Fabrice Cahez - LPO Alouette des champs Espèce symbole du déclin des oiseaux en milieu agricole (-22 % depuis 1989) En France métropolitaine,  les résultats du programme STOC  montrent une régression des oiseaux Communs de 14 % entre 1989 et 2009 (Source : Ifen- MNHN – LPO) Régression
20 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR LES ECOSYSTEMES Selon le Millenium Ecosystem Assessment, 80% de la forêt primaire mondiale a disparu. 	Ces 20 dernières années, 35% des mangroves et 20% des récifs de coraux ont également disparu dans le monde. Plus de 50% des zones humides ont été détruites au cours du vingtième siècle.  Régression
21 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR UN CHANGEMENT DE STATUT DES ESPECES MENACEES 	L'Indice Liste rouge de l'UICN montre une détérioration persistante et continue du statut des oiseaux dans le monde entre 1988 et 2008. ©Pierre Maigre - LPO -Au niveau mondial, 225 espèces d'oiseaux ont vu leur situation s'aggraver depuis 1988. -Selon la Liste rouge des espèces menacées en France, une espèce d'oiseaux nicheurs sur quatre est menacée en métropole, soit 73 espèces sur 277. (UICN France - MNHN - LPO - SEOF - ONCFS, 2008)
22 III- La biodiversité est en danger CONTRIBUER A CONNAÎTRE L’ETAT DE LA BIODIVERSITE  ©Reena Chooramun ,[object Object],Le programme Vigie Nature (coordonné par le Muséum national d'histoire naturelle et déployé au niveau régional) ,[object Object],=> www2.mnhn.fr/vigie-nature Exemple:  L’observatoire des papillons des jardins, lancé en 2006 par le MNHN et Noé Conservation en partenariat avec la Fondation Nicolas Hulot.         	Cet observatoire est entièrement dédié aux non-spécialistes. Il existe également de nombreux programmes régionaux et départementaux pilotés par des structures locales Sciences participatives=> Etablissement d’un « réseau de surveillance national »
23 III- La biodiversité est en danger RÉSULTAT: UNE PERTE DE BIODIVERSITÉ IMPORTANTE La vitesse actuelle de disparition des espèces est de 100 à 1000 fois supérieure à leur rythme naturel d’extinction.  (MEA) 70 % des services rendus par les écosystèmes sont dégradés, comme la fourniture d’eau douce ou d’air pur, la stabilité du climat. (MEA)
24 III- La biodiversité est en danger LA PERTE DE BIODIVERSITÉ ET DES SERVICES ÉCOLOGIQUES A UN COUT  Les services rendus par la nature sont des biens communs mondiaux dans le sens où ils bénéficient à de nombreuses personnes et sont dépourvus de prix et de marché (Le PIB ne prend pas en compte l’état des ressources naturelles).  On estime que 40 % de l’économie mondiale repose sur des services rendus par la nature (ou repose sur des produits et des processus biologiques), or cesservices sont en déclin de 70 %. (PNUE) Comment évaluer la valeur économique des services écologiques? Sujet complexe en cours d’analyse: ,[object Object]
Au niveau français: le rapport du CAS - L’approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes (Chevassus au Louis, 2009)Préserver la biodiversité est un enjeu économique  mais il ne s’agit pas de donner un prix à la Nature ! ©Aurore cavrois
25 III- La biodiversité est en danger EXEMPLE DE COUTS DUS À LA PERTE DE BIODIVERSITÉ La valeur de l'activité de pollinisation des insectesa été estimée à environ 153 milliards d'euros en 2005=> Si les abeilles disparaissent, l’Homme devra polliniser les plantes lui-même => Nouveaux coûts (technologie à développer, salaires des ouvriers, etc….) pour un service pour l’instant « gratuit » mais pourtant vital (Ecological Economics, 2008).
26 IV – Les responsabilités de la France
27 IV- Les responsabilités de la France UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL   EN FRANCE METROPOLITAINE La France métropolitaine est le seul pays accueillant 4 grandes zones biogéographiques européennes.  La France métropolitaine, « carrefour de l’Europe », possède  75 % des types d'habitats naturels identifiés comme prioritaires au niveau européen et 40 % de la flore d’Europe. ©Michel Kalanski ET EN OUTRE-MER  Présence de nombreuses espèces endémiques, qui n’existent que sur ces territoires et sont donc plutôt rares  : le tuit-tuit de la Réunion, la sérotine de la Guadeloupe, le cagou de Nouvelle-Calédonie …. 10% des récifs coralliens mondiaux sont situés dans les eaux sous juridiction française. ©Florian Kirchner ©Reena Chooramun ©Hélène Soyer ©Reena Chooramun ©Aurélie Bocquet ©Aurélie Bocquet ©Aurélie Bocquet
28 IV- La responsabilité de la France UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL … ET MENACÉ En 2009, la France figure au 8 ème rang des pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces menacées d’après la Liste rouge mondiale de l’UICN, avec756 espèces mondialement menacées présentes sur son territoire. - Quelques exemples d’espèces évaluées selon les critères de la Liste rouge, au niveau national: ©M. Joachin  / CBNA © C. Aussaguel / LPO © D. Poracchia © J.M Daste © J.C de Massary Le Phoque moine  de MéditerranéeMonachus monachus  Le Milan royalMilvus milvus Le Pélobate brunPelobates fuscus L’Orchis à larges feuillesDactylorhiza majalis L’Anguille européenne  Anguilla anguilla Espèce disparue de métropole En danger critique d’extinction En danger Vulnérable Quasi menacée D'après les chapitres de la Liste rouge nationale : oiseaux nicheurs, reptiles et amphibiens, mammifères, orchidées et poissons d'eau douce de métropole (UICN France & MNHN, 2008 et 2009)
29 IV- La responsabilité de la France UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL … ET MENACÉ La France est présente dans 5 des 34 « points chauds de la biodiversité » mondiale (hotspots) et dans l'une des trois zones forestières majeures de la planète. *Un « point chaud de la biodiversité » mondiale -hotspot- est une zone contenant au moins 1500 espèces de plantes endémiques et ayant perdu au moins 70 % de son habitat original.  Présence française dans les Hotspots
30 V – Comment agir?
31 V- Les moyens d’action LES TEMPS FORTS DE LA CONSERVATION
32 V- Les moyens d’action LES ACTEURS DE LA CONSERVATION EN FRANCE Gouvernement : Stratégie Nationale pour la Biodiversité, Grenelle de l’Environnement… Collectivités territoriales : Stratégie Régionale pour la Biodiversité, Agenda 21… Entreprises : stratégie ou politique biodiversité, mécénat, participation aux programmes de recherche… Associations : connaissances, actions, lobbying, partenariats, … Organismes de recherche : études et travaux scientifiques… Médias : communication, sensibilisation, relai de l’information… Citoyens : éducation, changement des comportements, sciences participatives…
33 V- Les moyens d’action COMMENT AGIR?  Protéger  Eviter, réduire puis compenser ses impacts résiduels Connecter les espaces naturels Limiter l’artificialisation du territoire Renforcer la recherche et les connaissances Favoriser une gestion écologique pérenne des sites Produire autrement Consommer autrement Sensibiliser, éduquer et former ©Jérôme Pohu
34 V- Les moyens d’action PROTEGER  ,[object Object],un engagement du Grenelle de l’Environnement En France: -20 % d’espaces protégés ,[object Object],Sur les 2,5 millions d’oiseaux d’eau accueillis chaque hiver en France métropolitaine, 2 oiseaux sur 3 s’installent dans des espaces protégés (IFEN-LPO). La création d’aires protégées est un moyen d’action, mais il n’est pas le seul. Il est possible d’agir pour la biodiversité directement sur les sites des entreprises.
V- Les moyens d’action EVITER, REDUIRE PUIS  LE CAS ECHEANT COMPENSER LES IMPACTS RESIDUELS  Gérer l’impact de l’activité (industrielle ou agricole) sur l’environnement et la biodiversité. Exemple : Limitation de l’impact des lignes électriques sur les cigognes  Electricité de Strasbourg, filiale de EDF Les cigognes blanches ont pour habitude de construire leur nid au sommet des poteaux électriques basse tension. De ce fait, ces oiseaux risquent de nombreux accidents (électrocution, incendie du nid…). Electricité de Strasbourg tente d’en prévenir certains et aide au suivi de l’espèce dans la région. Actions réalisées - Pose de supports de nids, - Mise à disposition de nacelles élévatrice et d’agents pour le baguage des cigognes blanches en partenariat avec l’association SOS Cigognes, -Sensibilisation des employés … ©Electricité de Strasbourg ©Electricité de Strasbourg 35
36 V- Les moyens d’action CONNECTER LES ESPACES NATURELS  ,[object Object],un engagement du Grenelle de l’Environnement Créer des corridors écologiques - un réseau - pour favoriser la circulations des espèces. Exemple: Evaluation biodiversité des sites.  Marque Yves Rocher évaluation réalisée par Dervenn. Objectifs: Participer à l’établissement de la trame verte et bleue en proposant une stratégie pour la reconstitution d’un maillage écologique sur les sites industriels de l’entreprise. Actions en cours d’étude: - Inventaires et état des lieux fonctionnel des réseaux écologiques du territoire  -Analyse spécifique pour chaque site d’Yves Rocher  -Définition des orientations stratégiques pour une démarche de restauration des continuités écologiques entre les différents sites de l’entreprise. ©Dervenn ©Dervenn ©Pascal Labbé – Yves Rocher ©Sophie Zénon – Yves Rocher
37 V- Les moyens d’action LIMITER L’ARTIFICIALISATION DU TERRITOIRE  ,[object Object],un engagement du Grenelle de l’Environnement Limiter l’étalement urbain, la fragmentation du territoire et la disparition de milieu naturels, développer la nature à l’intérieur des villes…. Exemple: La Biodiversité « banale » prise en compte dès l’ouverture du site.  SITA , Groupe GDF  SUEZ  (Huiron - 51) Objectifs: Intégrer la biodiversité dans le management de ses sites industriels grâce à des actions simples. Bien que le site soit sur une zone agricole de biodiversité dite « banale », sans obligation légale particulière, SITA Dectra a déployé un plan d’action en faveur de la faune et de la flore locales. ©DR  Actions réalisées: -Mise en place de haie pour promouvoir la continuité écologique, ,[object Object]
Sécurisation d’une zone d’hibernation dans le tunnel désaffecté SNCF pour éviter le dérangement des 8 espèces de chiroptères (chauves-souris) présentes sur le site…©DR
38 V- Les moyens d’action RENFORCER LA RECHERCHE ET LES CONNAISSANCES  Développer les connaissances et de nouvelles technologies pour la préservation de la biodiversité. Exemple: Mise en place d’un protocole d’évaluation de l’impact des rejets d’une usine de dessalement sur le milieu marin. R&D de Veolia Environnement. Objectifs: Développer un outil de gestion opérationnel des effluents d’usines de dessalement Actions réalisées: 			    		 -Mise au point d’une méthodologie intégrée et 					complète pour l’évaluation des impacts 						environnementaux des usines.  			    		-Mise en place d’indicateurs biologiques 						complémentaires au service de la biodiversité. ©Photothèque VEOLIA Richard Mas
39 V- Les moyens d’action FAVORISER UNE GESTION ECOLOGIQUE PERENNE DES SITES Restaurer et gérer durablement un site, favoriser la reconquête du milieu par la biodiversité. Exemple: le réaménagement d’une carrière. GSM (Balloy/Bazoches-lès-Bray, 77) Objectifs: La remise en état permet d’optimiser les potentialités écologiques du site.  Les acteurs locaux et les exploitants du secteur ont défini ensemble une politique coordonnée de restauration écologique et paysagère des carrières après exploitation. Actions réalisées: -Reconstitution d’une mosaïque de milieux d’intérêt faunistique et floristique notamment des  zones humides -Mise en place d’un partenariat avec l’ANVL (Association des Naturalistes de la Vallée du Loing) pour une gestion pérenne des espaces - Installation d’un observatoire de l’avifaune ouvert au public ©Alain Guedon - GSM ©Fabrice Fribourg - GSM ©Alain Guedon - GSM ©Fabrice Fribourg - GSM ©Alain Guedon - GSM
40 V- Les moyens d’action PRODUIRE AUTREMENT Gérer et préserver les ressources naturelles, adopter un mode de production durable. Exemple : Une gestion durable de la ressource en eau. Evian Objectifs: Mobilisation des acteurs locaux, des élus aux agriculteurs pour la protection du réseau de 70 zones humides La source de l’eau d’Evian constitue un patrimoine naturel d’exception que l’entreprise souhaite préserver et gérer durablement. En 1992, Evian a créé l’Apieme (Association pour la Protection de l’Impluvium des Eaux Minérales d’Evian).  Actions réalisées:  -Accompagnement des agriculteurs en faveur de pratiques  Innovantes (utilisation d’alternatives naturelles aux produits phytosanitaires) -Mise en place d’un partenariat avec une association de  Protection de l’environnement -Sensibilisation des employés et des acteurs locaux 40
41 V- Les moyens d’action CONSOMMER AUTREMENT Privilégier la préservation de la biodiversité comme critère de choix dans les décisions d’achats et d’investissement. Exemple: Le partenariat stratégique avec une association. WWF-France et Carrefour depuis 1998. Objectifs: accompagner l'enseigne vers des filières d'approvisionnement responsables, mettre en place des actions de sensibilisation privilégiant des produits ou des modes de consommations responsables. Parmi les principales réalisations communes : Papier - 65% du papier pour les publications du groupe est recyclé et/ou certifié FSC ;  Produits de la mer - 75% des produits surgelés certifiés MSC en 2012; Pesticides - Suppression des glyphosates des marques de distributeur, suppression du Round Up … Enfin, un outil d'autodiagnostic permet aux fournisseurs du groupe d'entrer dans des démarches de progrès environnemental et social. Les « petits » gestes des consommateurs au quotidien sont également utiles et contribuent à la préservation de l’environnement. Pour en savoir plus : www.fondation-nicolas-hulot.org/outils/pouragir/ individuellement-et-collectivement
42 V- Les moyens d’action SENSIBILISER, EDUQUER ET FORMER Exemple: La Fête de la Nature - sensibilisation, découvertes et échanges sur la nature - Sur le modèle de la Fête de la musique, la Fête de la Nature est l’occasion de découvrir gratuitement la biodiversité. Des entreprises ouvrent également leurs sites au public et organisent des sorties nature pour leur personnel ou leurs partenaires. En 2010: 5000 manifestations, 1 200 000 participants.   					  www.fetedelanature.com -Profiter des connaissances et des compétences des structures locales: Les naturalistes sont près de chez vous, mais vous ne les connaissez pas toujours. N’hésitez pas à vous renseigner …  (la LPO et ses associations locales, les Conservatoires Régionaux d’Espaces Naturels, les associations du réseau de France Nature Environnement-FNE…) ©Fête de la Nature ©Fête de la Nature ,[object Object],Catalogue des formations disponible fin 2010.
43 V- Les moyens d’action RENFORCEMENT DES OBJECTIFS POUR LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ 	-Adoption d’un objectif « post 2010 » plus ambitieux- Conférence de Nagoya (CDB – octobre 2010) 		-Adoption par l’Union Européenne d’une nouvelle perspective et de nouveaux objectifs 	en matière de biodiversité 			-Révision de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 				-Elaboration de Stratégies Régionales pour la Biodiversité (SRB) – 			un engagement du Grenelle de l’Environnement Renforcement de l’implication et des contraintes pour les entreprises
44 VI – Quels engagements pour l’entreprise?
45 VI – Quels engagements pour l’entreprise? Niveau français Niveau mondial Groupes de travail, Rédaction de guides, Publications d’études, Réflexions… …sur la BIODIVERSITE EpE  (Entreprises pour l’Environnement) www.epe-asso.org WBCSD (World Business Council for SustainableDevelopment) www.wbcsd.org MEDEF  (Mouvement des Entreprises de France) www.medef.com Orée  www.oree.org Unions et syndicats professionnels LE MONDE DE L’ENTREPRISE S’INTÉRESSE À LA BIODIVERSITÉ
46 VI – Quels engagements pour l’entreprise? LA RESPONSABILITE DE L’ENTREPRISE Responsabilité DIRECTE des entreprises Par le prélèvement des ressources naturelles   Secteurs agroalimentaires, pharmaceutique, textile, papetier, forestier, extraction minière… Par les impacts sur la biodiversité : Destruction et fragmentation des milieux, pollutions...   Tout type de secteurs : transport, BTP, tourisme, énergie, agriculture …. Responsabilité INDIRECTE des entreprises Par le choix et les pratiques des fournisseurs Par l’influence par l’offre aux consommateurs Par le financement de projets
47 I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises DES ENJEUX – DES OPPORTUNITES    Une opportunité pour l’image et la réputation de l’entreprise 				Anticiper les contraintes réglementaires    Des avantages économiques et concurrentiels 	     La satisfaction de travailler dans une entreprise responsable ©Hélène Soyer

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UICN - Formation "entreprises et biodiversité"

  • 1. 1 Initiation à la biodiversité à destination du secteur privé ©Médiathèque EDF ©Médiathèque EDF Réalisé par le Comité français de l’UICN en collaboration avec :
  • 2. 2 Cet outil est une initiation à la biodiversité destinée à un public novice du secteur privé qui souhaite comprendre et en apprendre un peu plus sur la biodiversité.La diffusion de cet outil dans l’entreprise peut se faire en 2 étapes: 1/L’outil est présenté par un membre d’une association de protection de l’environnement, accompagné d’une personne de l’entreprise en charge de la biodiversité, aux correspondants «environnement» du Groupe.2/Les correspondants réaliseront la formation auprès du personnel des sites. Ils pourront éventuellement être accompagnés d’une personne d’une association locale. Cet outil est modulable en fonction du temps imparti à la formation et du niveau de détails que l’on souhaite transmettre au public: des diapositives peuvent être supprimées. Néanmoins le texte n’est pas modifiable, seule la partie sur les actions internes à l’entreprise (diapositives 48 et 49) est à compléter par celle-ci.L’objectif de notre travail est de faire réfléchir les personnes sur les enjeux liés à la biodiversité, les amener à se former et leur donner envie de participer ou de demander à leur entreprise de mettre en œuvre des actions pour la biodiversité. Bonne formation « biodiversité » ! Les membres du Groupe de travail entreprises et biodiversité de l’UICN France Remarques sur l’utilisation de cet outil
  • 3. 3 Conception - Objectifs Cette formation élaborée par le Groupe de travail « Entreprises et biodiversité » de l’UICN France est une initiation à la biodiversité :=>le socle indispensable à toute personne souhaitant s’investir sur ce thème Le but est d’amener l’entreprise à se poser des questions sur ses moyens d’actions pour la préservation de la biodiversité et donc à chercher à en savoir plus auprès des acteurs de la conservation de la nature.
  • 4. 4 Sommaire I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises II- Qu’est ce que la biodiversité? III- La biodiversité est en danger! IV- Les responsabilités de la France V- Comment agir ? VI- Quels engagements pour l’entreprise?
  • 5. 5 I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises
  • 6. 6 I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises DES ENJEUX – DES OPPORTUNITES Image et réputation Réglementaires Améliorer l’image de l’entreprise Améliorer le dialogue avec les parties prenantes Répondre aux exigences des agences de notations extra-financières Appliquer la réglementation Eviter les risques de non-conformité Anticiper les évolutions réglementaires (ex: loi Grenelle II) Economiques Maintien des services écologiques indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise Une prise en compte en amont des enjeux de biodiversité permet d’éviter des coûts supplémentaires (ex : coûts liés à la réparation des dommages, à l’obligation de remise en état ou de mise en conformité, aux retards dus aux attaques des parties prenantes…) Avantage concurrentiel Humains Amélioration du cadre de travail Motivation des salariés grâce à une culture d’entreprise éco-citoyenne ©Aurore cavrois
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  • 8. Maîtriser leurs impacts, engager des actions de préservation de la biodiversité et contribuer à sa restauration.
  • 9. Sensibiliser leur personnel, développer leurs connaissances et la recherche pour de nouveaux systèmes de limitation de leurs impacts et/ou de conservation.©Aurore Cavrois
  • 10. 8 II - Qu’est ce que la biodiversité?
  • 11. 9 II- Qu’est ce que la biodiversité? LA BIODIVERSITÉ EST PARTOUT ©Fête de la Nature ©Florence Clap ©Aurore Cavrois ©Hélène Soyer ©Hélène Soyer ©Fête de la Nature ©Thierry Hauchard - GSM ©Hélène Soyer ©Fête de la Nature ©Alexis Avenel
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  • 13. et les INTERRELATIONSexistantes, entre les espèces et les milieux... Nous respirons, mangeons, buvons grâce à la biodiversité. Notre santé et nos activités en dépendent. ©Aurore cavrois ©Hélène Soyer LA BIODIVERSITÉ C’EST TOUT SIMPLEMENT LA CONDITION PREMIÈRE DE LA VIE. 
  • 14. 11 II- Qu’est ce que la biodiversité? LA BIODIVERSITÉ REND DES SERVICES ESSENTIELS On estime que 40 % de l’économie mondiale repose sur des services rendus par la nature(ou repose sur des produits et des processus biologiques): alimentation, santé, ressources naturelles… On appelle ces services les services écologiques ou écosystèmiques essentiels à la vie et au développement humain… Ce sont des bénéfices que les humains peuvent tirer des écosystèmes, directement ou indirectement, pour assurer leur «  bien-être ». Plus la biodiversité est abondante, plus les services écologiques sont nombreux et diversifiés. BIODIVERSITE <=> UNIFORMITE ©Philippe Feldmann ©Hélène Soyer ©Hélène Soyer ©Aurore cavrois ©Aurore cavrois ©Hélène Soyer
  • 15. 12 II- Qu’est ce que la biodiversité? LES SERVICES RENDUS PAR LA BIODIVERSITE Millenium Ecosystems Assessment (MEA)
  • 16. 13 II- Qu’est ce que la biodiversité? UN EXEMPLE: LES SERVICES ECOLOGIQUES DE LA FORET Perçus par les différents acteurs: agriculteurs,industriels, les acteurs de la conservation …. et chacun d’entre nous Approvisionnement en bois Photosynthèse Production de biomasse Zone d’habitats faune/flore Stockage du carbone Plantes aux potentiels médicinales Autres produits forestiers (champignons, racines..) Valeur esthétique, patrimoniale et culturelle Formation des sols Contrôle de l’érosion Loisirs et intérêt touristique ©Thierry mamberti - GSM Purification de l’eau Intérêt scientifique Gibier
  • 17. 14 III - La biodiversité est en danger!
  • 18. 15 III- La biodiversité est en danger QUELLES MENACES PÈSENT SUR LA BIODIVERSITÉ? • Destruction des milieux naturels - Fragmentation, disparition ou dégradation progressive des milieux naturels au profit de zones agricoles, urbaines ou industrielles… En France, l’équivalent d’un département disparait sous l’urbanisation tous les 7 ans. (Agreste, 2010) • Pollutions de l’eau, de l’air ou des sols 58% des masses d’eau françaises sont considérées dans un état moyen à très mauvais. (Onema, 2008) • Surexploitation des ressources naturelles - surpêche, bois, commerce illégal… 75% des stocks mondiaux de poissons sont surexploités. (FAO) • Changement climatique 20-30% des espèces recensées au niveau mondial ont un haut risque d’extinction si le réchauffement global dépasse 1,5 à 2,5°C. (GIEC, 2008) • Introduction d’espèces exotiquescertaines devenant envahissantes dans un milieu déjà fragilisé. L’introduction de la perche du Nil dans les années 60 dans les grands lacs d’Afrique de l’est a entraîné la disparition de 65 % des espèces de poissons d’eau douce. (Global Invasive Data base)
  • 19. 16 III- La biodiversité est en danger LA DESTRUCTION DU MILIEU NATUREL: UNE CAUSE MAJEURE DE L’EROSION DE LA BIODIVERSITE ©Aurore cavrois
  • 20. 17 III- La biodiversité est en danger LES INDICATEURS MONTRENT UNE NETTE DÉGRADATION DE L’ÉTAT DE LA BIODIVERSITÉ Les indicateurs sont multiples et composites. Il ne peut y avoir de mesure unique complète de la biodiversité. Les indicateurs permettent de: -résumer une information complexe - suivre l’état de la biodiversité et son évolution - mettre en place et évaluer les politiques de conservation - Informer et éduquer Quelques exemples d’indicateurs existants:  ©Aurélie Bocquet
  • 21. 18 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR L’ABONDANCE D’UN GROUPE D’ESPECE Les populations d'espèces de vertébrés ont régressé de près de 30% de 1970 à 2005 selon l’indice planète vivante du WWF.   ©Fête de la Nature Régression
  • 22. 19 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR L’ABONDANCE D’UN GROUPE D’ESPECE ©Fabrice Cahez - LPO Alouette des champs Espèce symbole du déclin des oiseaux en milieu agricole (-22 % depuis 1989) En France métropolitaine, les résultats du programme STOC montrent une régression des oiseaux Communs de 14 % entre 1989 et 2009 (Source : Ifen- MNHN – LPO) Régression
  • 23. 20 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR LES ECOSYSTEMES Selon le Millenium Ecosystem Assessment, 80% de la forêt primaire mondiale a disparu. Ces 20 dernières années, 35% des mangroves et 20% des récifs de coraux ont également disparu dans le monde. Plus de 50% des zones humides ont été détruites au cours du vingtième siècle. Régression
  • 24. 21 III- La biodiversité est en danger INDICATEURS FONDES SUR UN CHANGEMENT DE STATUT DES ESPECES MENACEES L'Indice Liste rouge de l'UICN montre une détérioration persistante et continue du statut des oiseaux dans le monde entre 1988 et 2008. ©Pierre Maigre - LPO -Au niveau mondial, 225 espèces d'oiseaux ont vu leur situation s'aggraver depuis 1988. -Selon la Liste rouge des espèces menacées en France, une espèce d'oiseaux nicheurs sur quatre est menacée en métropole, soit 73 espèces sur 277. (UICN France - MNHN - LPO - SEOF - ONCFS, 2008)
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  • 26. 23 III- La biodiversité est en danger RÉSULTAT: UNE PERTE DE BIODIVERSITÉ IMPORTANTE La vitesse actuelle de disparition des espèces est de 100 à 1000 fois supérieure à leur rythme naturel d’extinction. (MEA) 70 % des services rendus par les écosystèmes sont dégradés, comme la fourniture d’eau douce ou d’air pur, la stabilité du climat. (MEA)
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  • 28. Au niveau français: le rapport du CAS - L’approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes (Chevassus au Louis, 2009)Préserver la biodiversité est un enjeu économique mais il ne s’agit pas de donner un prix à la Nature ! ©Aurore cavrois
  • 29. 25 III- La biodiversité est en danger EXEMPLE DE COUTS DUS À LA PERTE DE BIODIVERSITÉ La valeur de l'activité de pollinisation des insectesa été estimée à environ 153 milliards d'euros en 2005=> Si les abeilles disparaissent, l’Homme devra polliniser les plantes lui-même => Nouveaux coûts (technologie à développer, salaires des ouvriers, etc….) pour un service pour l’instant « gratuit » mais pourtant vital (Ecological Economics, 2008).
  • 30. 26 IV – Les responsabilités de la France
  • 31. 27 IV- Les responsabilités de la France UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL EN FRANCE METROPOLITAINE La France métropolitaine est le seul pays accueillant 4 grandes zones biogéographiques européennes. La France métropolitaine, « carrefour de l’Europe », possède 75 % des types d'habitats naturels identifiés comme prioritaires au niveau européen et 40 % de la flore d’Europe. ©Michel Kalanski ET EN OUTRE-MER Présence de nombreuses espèces endémiques, qui n’existent que sur ces territoires et sont donc plutôt rares  : le tuit-tuit de la Réunion, la sérotine de la Guadeloupe, le cagou de Nouvelle-Calédonie …. 10% des récifs coralliens mondiaux sont situés dans les eaux sous juridiction française. ©Florian Kirchner ©Reena Chooramun ©Hélène Soyer ©Reena Chooramun ©Aurélie Bocquet ©Aurélie Bocquet ©Aurélie Bocquet
  • 32. 28 IV- La responsabilité de la France UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL … ET MENACÉ En 2009, la France figure au 8 ème rang des pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces menacées d’après la Liste rouge mondiale de l’UICN, avec756 espèces mondialement menacées présentes sur son territoire. - Quelques exemples d’espèces évaluées selon les critères de la Liste rouge, au niveau national: ©M. Joachin / CBNA © C. Aussaguel / LPO © D. Poracchia © J.M Daste © J.C de Massary Le Phoque moine de MéditerranéeMonachus monachus Le Milan royalMilvus milvus Le Pélobate brunPelobates fuscus L’Orchis à larges feuillesDactylorhiza majalis L’Anguille européenne Anguilla anguilla Espèce disparue de métropole En danger critique d’extinction En danger Vulnérable Quasi menacée D'après les chapitres de la Liste rouge nationale : oiseaux nicheurs, reptiles et amphibiens, mammifères, orchidées et poissons d'eau douce de métropole (UICN France & MNHN, 2008 et 2009)
  • 33. 29 IV- La responsabilité de la France UN PATRIMOINE EXCEPTIONNEL … ET MENACÉ La France est présente dans 5 des 34 « points chauds de la biodiversité » mondiale (hotspots) et dans l'une des trois zones forestières majeures de la planète. *Un « point chaud de la biodiversité » mondiale -hotspot- est une zone contenant au moins 1500 espèces de plantes endémiques et ayant perdu au moins 70 % de son habitat original. Présence française dans les Hotspots
  • 34. 30 V – Comment agir?
  • 35. 31 V- Les moyens d’action LES TEMPS FORTS DE LA CONSERVATION
  • 36. 32 V- Les moyens d’action LES ACTEURS DE LA CONSERVATION EN FRANCE Gouvernement : Stratégie Nationale pour la Biodiversité, Grenelle de l’Environnement… Collectivités territoriales : Stratégie Régionale pour la Biodiversité, Agenda 21… Entreprises : stratégie ou politique biodiversité, mécénat, participation aux programmes de recherche… Associations : connaissances, actions, lobbying, partenariats, … Organismes de recherche : études et travaux scientifiques… Médias : communication, sensibilisation, relai de l’information… Citoyens : éducation, changement des comportements, sciences participatives…
  • 37. 33 V- Les moyens d’action COMMENT AGIR? Protéger Eviter, réduire puis compenser ses impacts résiduels Connecter les espaces naturels Limiter l’artificialisation du territoire Renforcer la recherche et les connaissances Favoriser une gestion écologique pérenne des sites Produire autrement Consommer autrement Sensibiliser, éduquer et former ©Jérôme Pohu
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  • 39. V- Les moyens d’action EVITER, REDUIRE PUIS LE CAS ECHEANT COMPENSER LES IMPACTS RESIDUELS Gérer l’impact de l’activité (industrielle ou agricole) sur l’environnement et la biodiversité. Exemple : Limitation de l’impact des lignes électriques sur les cigognes Electricité de Strasbourg, filiale de EDF Les cigognes blanches ont pour habitude de construire leur nid au sommet des poteaux électriques basse tension. De ce fait, ces oiseaux risquent de nombreux accidents (électrocution, incendie du nid…). Electricité de Strasbourg tente d’en prévenir certains et aide au suivi de l’espèce dans la région. Actions réalisées - Pose de supports de nids, - Mise à disposition de nacelles élévatrice et d’agents pour le baguage des cigognes blanches en partenariat avec l’association SOS Cigognes, -Sensibilisation des employés … ©Electricité de Strasbourg ©Electricité de Strasbourg 35
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  • 42. Sécurisation d’une zone d’hibernation dans le tunnel désaffecté SNCF pour éviter le dérangement des 8 espèces de chiroptères (chauves-souris) présentes sur le site…©DR
  • 43. 38 V- Les moyens d’action RENFORCER LA RECHERCHE ET LES CONNAISSANCES Développer les connaissances et de nouvelles technologies pour la préservation de la biodiversité. Exemple: Mise en place d’un protocole d’évaluation de l’impact des rejets d’une usine de dessalement sur le milieu marin. R&D de Veolia Environnement. Objectifs: Développer un outil de gestion opérationnel des effluents d’usines de dessalement Actions réalisées: -Mise au point d’une méthodologie intégrée et complète pour l’évaluation des impacts environnementaux des usines. -Mise en place d’indicateurs biologiques complémentaires au service de la biodiversité. ©Photothèque VEOLIA Richard Mas
  • 44. 39 V- Les moyens d’action FAVORISER UNE GESTION ECOLOGIQUE PERENNE DES SITES Restaurer et gérer durablement un site, favoriser la reconquête du milieu par la biodiversité. Exemple: le réaménagement d’une carrière. GSM (Balloy/Bazoches-lès-Bray, 77) Objectifs: La remise en état permet d’optimiser les potentialités écologiques du site. Les acteurs locaux et les exploitants du secteur ont défini ensemble une politique coordonnée de restauration écologique et paysagère des carrières après exploitation. Actions réalisées: -Reconstitution d’une mosaïque de milieux d’intérêt faunistique et floristique notamment des zones humides -Mise en place d’un partenariat avec l’ANVL (Association des Naturalistes de la Vallée du Loing) pour une gestion pérenne des espaces - Installation d’un observatoire de l’avifaune ouvert au public ©Alain Guedon - GSM ©Fabrice Fribourg - GSM ©Alain Guedon - GSM ©Fabrice Fribourg - GSM ©Alain Guedon - GSM
  • 45. 40 V- Les moyens d’action PRODUIRE AUTREMENT Gérer et préserver les ressources naturelles, adopter un mode de production durable. Exemple : Une gestion durable de la ressource en eau. Evian Objectifs: Mobilisation des acteurs locaux, des élus aux agriculteurs pour la protection du réseau de 70 zones humides La source de l’eau d’Evian constitue un patrimoine naturel d’exception que l’entreprise souhaite préserver et gérer durablement. En 1992, Evian a créé l’Apieme (Association pour la Protection de l’Impluvium des Eaux Minérales d’Evian). Actions réalisées: -Accompagnement des agriculteurs en faveur de pratiques Innovantes (utilisation d’alternatives naturelles aux produits phytosanitaires) -Mise en place d’un partenariat avec une association de Protection de l’environnement -Sensibilisation des employés et des acteurs locaux 40
  • 46. 41 V- Les moyens d’action CONSOMMER AUTREMENT Privilégier la préservation de la biodiversité comme critère de choix dans les décisions d’achats et d’investissement. Exemple: Le partenariat stratégique avec une association. WWF-France et Carrefour depuis 1998. Objectifs: accompagner l'enseigne vers des filières d'approvisionnement responsables, mettre en place des actions de sensibilisation privilégiant des produits ou des modes de consommations responsables. Parmi les principales réalisations communes : Papier - 65% du papier pour les publications du groupe est recyclé et/ou certifié FSC ; Produits de la mer - 75% des produits surgelés certifiés MSC en 2012; Pesticides - Suppression des glyphosates des marques de distributeur, suppression du Round Up … Enfin, un outil d'autodiagnostic permet aux fournisseurs du groupe d'entrer dans des démarches de progrès environnemental et social. Les « petits » gestes des consommateurs au quotidien sont également utiles et contribuent à la préservation de l’environnement. Pour en savoir plus : www.fondation-nicolas-hulot.org/outils/pouragir/ individuellement-et-collectivement
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  • 48. 43 V- Les moyens d’action RENFORCEMENT DES OBJECTIFS POUR LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ -Adoption d’un objectif « post 2010 » plus ambitieux- Conférence de Nagoya (CDB – octobre 2010) -Adoption par l’Union Européenne d’une nouvelle perspective et de nouveaux objectifs en matière de biodiversité -Révision de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité -Elaboration de Stratégies Régionales pour la Biodiversité (SRB) – un engagement du Grenelle de l’Environnement Renforcement de l’implication et des contraintes pour les entreprises
  • 49. 44 VI – Quels engagements pour l’entreprise?
  • 50. 45 VI – Quels engagements pour l’entreprise? Niveau français Niveau mondial Groupes de travail, Rédaction de guides, Publications d’études, Réflexions… …sur la BIODIVERSITE EpE (Entreprises pour l’Environnement) www.epe-asso.org WBCSD (World Business Council for SustainableDevelopment) www.wbcsd.org MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) www.medef.com Orée www.oree.org Unions et syndicats professionnels LE MONDE DE L’ENTREPRISE S’INTÉRESSE À LA BIODIVERSITÉ
  • 51. 46 VI – Quels engagements pour l’entreprise? LA RESPONSABILITE DE L’ENTREPRISE Responsabilité DIRECTE des entreprises Par le prélèvement des ressources naturelles  Secteurs agroalimentaires, pharmaceutique, textile, papetier, forestier, extraction minière… Par les impacts sur la biodiversité : Destruction et fragmentation des milieux, pollutions...  Tout type de secteurs : transport, BTP, tourisme, énergie, agriculture …. Responsabilité INDIRECTE des entreprises Par le choix et les pratiques des fournisseurs Par l’influence par l’offre aux consommateurs Par le financement de projets
  • 52. 47 I- S’engager pour la biodiversité: l’intérêt des entreprises DES ENJEUX – DES OPPORTUNITES Une opportunité pour l’image et la réputation de l’entreprise Anticiper les contraintes réglementaires Des avantages économiques et concurrentiels La satisfaction de travailler dans une entreprise responsable ©Hélène Soyer
  • 53. 48 VI – Quels engagements pour l’entreprise? LA PRISE EN COMPTE DE LA BIODIVERSITÉ PAR VOTRE ENTREPRISE Présenter la démarche, les projets et les objectifs de l’entreprise concernée en matière de biodiversité. Indiquer le nom des personnes ressources au sein de cette entreprise.
  • 54. 49 VI – Quels engagements pour l’entreprise? QUELQUES EXEMPLES D’ACTIONS DANS VOTRE ENTREPRISE Ajouter quelques exemples d’actions réalisées dans l’entreprise. Actions à mener en partenariat avec les acteurs de la conservation de la nature dans le cadre d’une stratégie réfléchie et structurée.
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  • 56. 52 Merci de votre attention ©Fête de la Nature