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La place de l’a li mentation en sante publique vf

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  1. 1. La PLACE de L’ALiMENTATION en SANTE PUBLIQUE Institut Polytechnique Lasalle Beauvais Virginie Masdoua Dr en ANTHROPOLOGIE Chercheur Associé, UMR 7268, ADÉS (Anthropologie Bioculturelle, Droit, Éthique et Santé) 1 Virginie.masdoua@lasalle-beauvais.fr
  2. 2. 2 Qu’entend-t-on par alimentation ? Du point de vue de l’anthropologie : « l’alimentation humaine doit être envisagée comme un système qui recouvre à la fois les idées et les attitudes sur la nourriture, l’aspect environnemental au sens du biotope, la structure socio-économique, les schémas de distribution des sols, de propriété, d’exploitation, les pressions économiques, les techniques de production, acquisition, conservation et la cuisine. Tous ces éléments influent les uns sur les autres et se transforment lentement: nous sommes en présence d’un phénomène dynamique. » Annie Hubert , Chantal Crenn, Alimentation, dictionnaire du Corps, ed CNRS, 2008. 1/16
  3. 3. 3 La santé Publique ? OMS en 1949 : Health is a state of complete physical, mental and social well being and not merely the absence of disease or infirmity OMS en 1952 : « La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé et la vitalité mentale et physique des individus, par le moyen d’une action collective concertée visant à : 1. Assainir le milieu 2. Lutter contre les maladies 3. Enseigner les règles d’hygiène personnelle 4. Organiser les services médicaux et infirmiers en vue d’un diagnostic précoce et du traitement préventif des maladies 5. Mettre en œuvre des mesures sociales propres à assurer à chaque membre de la collectivité un niveau de vie compatible avec le maintien de la santé ». 3/16
  4. 4. 4 La place de l’alimentation en santé publique ? L’alimentation , plus spécialement la nutrition (point de vue des médecins de santé publique) est un déterminant majeur de la santé. En médecine : maladies nutritionnelles En santé publique, la nutrition englobe les questions relatives à l’alimentation (aliments, nutriments, déterminants socio-économiques et culturels, cognitifs, sensoriels, comportements alimentaires) et à l’activité physique. 4/16
  5. 5. 5 En France, une politique de l’alimentation en santé publique Plusieurs voies : par l’alimentation, comme le Programme National pour l’Alimentation, en 2010, interministériel piloté par le minist.de l’agriculture (indépendant du code de la santé publique): p.13 : « promouvoir la recherche pour mieux connaître et développer des modèles alimentaires améliorant la santé des consommateurs, préservant les ressources et favorisant l’environnement ». Par les politiques de santé publique : pour maintenir ou améliorer l’état de santé de la population, par une alimentation garantissant la sécurité et la qualité nutritionnelle, par des effets bénéfiques pour la santé . 5/16
  6. 6. 6 Les Plans de santé publique Le code de santé publique institue : programmes nationaux En 2011, le livre de santé Publique 5 thèmes dans lesquels des plans traitent de l’alimentation : 1. 2. 3. 4. 5. La santé des populations en général ( Plan santé des jeunes 16-25 ans – PNNS) Les maladies chroniques (PN accidents vasculaires cérébraux – Plan cancer – Plan pour l’amélioration de la qualité de vie des pers. Atteintes de maladies chroniques) Les risques infectieux (0) La santé environnementale(PNSE-Plan d’action chlordécone, en Martinique et Guadeloupe) La préparation et la gestion des alertes alimentaires (Règlement sanitaire international -Plan national de prévention et de lutte « pandémie grippale ») 6/16
  7. 7. 7 Focus : PNNS, pour observer la place de l’alimentation va s’articuler avec les : PNSE2, Le Programme pour la santé des élèves 2011-2015, Le Plan Alimentation Insertion etc…et le PNA Partant des pathologies, propositions d’objectifs et stratégies pour améliorer l’alimentation. Les objectifs actuels définis par évaluation: Anses : risques liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement / rapport sur la Nutrition et Cancer 7/16
  8. 8. 8 Objectifs après Evaluation INRA: expertise collective sur les comportements alimentaires, quels en sont les déterminants ?Quelles actions pour quels effets? INSERM: expertise sur l’obésité et les actions du PNNS ( freins sur la prévention). Publiera au 1er semestre 2013 sur les inégalités sociales de santé en nutrition. L’Invs /ENNS: résultats sur l’HTA, les dyslipémies et l’hyperglycémie à jeun, le surpoids et l’obésité en France OQALI : observatoire de la qualité alimentaire 8/16
  9. 9. 9 Objectifs et stratégies du PNNS Priorités :  Réduire l’obésité et le surpoids imposer le respect des règles nut aux rest.scolaires, PNA   Augmenter l’activité physique, diminuer la sédentarité à tous les âges Améliorer les pratiques alimentaires et les Apports nutritionnels chez les populations à risque (lutte contre le gaspillage grâce à la bourse aux dons, PNA)  Réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles (dénutrition et TCA ) Réduire l’apport en sel, attention qu’elle n’induise pas de risques de croissance microbienne, PNA.  De ces évaluations, objectifs quantifiés Augmenter en 5 ans, chez les adultes en population générale la consommation de fruits et légumes de sorte que : 70% des adultes consomment au moins 3,5 de fruits et légumes/ jour 50% des adultes consomment au moins 5 fruits et légumes/ jour Si les français mangeaient 5 F.& L. /J, il faudrait X3 la production nationale, PNA.  Des stratégies inspirées du modèle écologique 9/16
  10. 10. 10 Pour viser une approche plurisectorielle et cohérente 10/16 Déterminants de l’activité physique et des choix alimentaires, Booth et coll., 2001; Davison et Birch, 2001.
  11. 11. 11 Des stratégies Des acteurs  Dans l’expertise : Des principes  Agences, sté savantes, Instituts de recherche   Dans l’action :  secteur public d’état – collectivités territorialesmouvement sportifsecteur de la prévention- secteur privé – secteur associatif    Environnement nutritionnel global facilitant un choix positif Validité scientifique des infos Catégories d’aliments et boissons sont promues et autres limitées. Cohérence globale Logo PNNS garant validité des objectifs Le PNNS intègre l’évaluation régulière Des mécanismes La réglementation : Des messages sanitaires, arrêté pour la restauration scolaire, taxe sur les boissons sucrées.  Une incitation adaptée aux acteurs - Sur la base du volontariat : Cahier des charges pour un Logo Signature d’une charte de progrès nutritionnels o 11/16
  12. 12. 12 La marque « PNNS »  Une exigence pour les établissements scolaires avec eduscol.education.fr  Des    chartes : Pour les collectivités locales ( reseauvillesactivesdupnns.fr) Pour les entreprises en cours… Pour le secteur agro-alimentaire 12/16
  13. 13. 13 Les chartes entreprises  Condition plus de 50 salariés ( phase expérimentale)  2 types: entreprises ,signature du chef d’entreprise et du ministre chargé de la santé. établissements, chef d’établissement et DG de L’ARS. Idem chartes des collectivités, sauf mise en place de 3 actions minimum dans 3/7 des domaines suivants : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Offre alimentaire Offre d’activité physique Information, éducation Formation Soutien à la participation à la recherche Dépistage du surpoids Facilitation de la prise en charge des pathologies liées à la nutrition 13/16
  14. 14. 14 Les chartes de progrès nutritionnels, objectifs chiffrées, datés et contrôlables  Acteurs économiques de l’alimentation pour la qualité nutritionnelle et les conditions de commercialisation des produits alimentaires (taille des portions, organisation, lieux de vente).  Base d’un ref. type depuis 2007, fondés sur objectifs, repères PNNS.  Sept 2012 : 31 signataires seules 6 entreprises sont arrivées au bout  Oquali observe les répercussions de ces chartes. 14/16
  15. 15. 15 Conclusion sur les préoccupations du PNNS  Les inégalités sociales de santé et la nutrition ? l’accès aux aliments permettant un équilibre alimentaire n’est pas la réalité pour tous.  Améliorer l’info nutritionnelle du consommateur pour faciliter ses choix ( réglementation Européenne obligatoire à compter de décembre 2016).  Impact de la variation des prix des aliments et les répercussions sur la santé publique des populations. Quels sont les impacts des coupons alimentaires sur la consommation et sur les finances publiques ?   Questionnement sur la pression publicitaire s’exerçant sur les enfants …  Faire évoluer les messages sanitaires avec une part importante sur l’activité physique et Actualiser les repères nutritionnels.  Stratégie contre la dénutrition ( de la définition à l’Education Thérapeutique Patient). 15/16
  16. 16. 16 Conclusion sur le futur Sur les aspects alimentaires, nutritionnels et l’environnement : INTEGRER LES ENJEUX DE DEVELOPPEMENT DURABLE Les objectifs nutritionnels vont-ils de pair avec les objectifs environnementaux ?  Sur l’environnement et la santé publique : la pollution chimique et la santé des agriculteurs, les pesticides et perturbateurs endocriniens, l’agriculture biologique et durable, les épizooties et la grippe aviaire, les crises alimentaires mondiales, l’utilisation des nanotechnologies, nanoparticules dans les aliments ? le rôle des OGM compense –t-il les incertitudes qu’ils suscitent ?…  Les question relatives à l’environnement et la santé sont en plein essor : « pour lutter contre l’élevage intensif des consommateurs sont prêts à manger moins de viande et à payer plus chers des produits fermiers biologiques. »  Jim Kerr, La nourriture, questions d’éthique sur l’alimentation, Montréal : Ed. HMH, 2008 16/16

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