Le plan altibiotique mêle volontairement les termes « alternatif » et « antibiotique » : proposer des approches préventives capables d’éviter le développement des maladies et donc le recours abusif aux antimicrobiens est notre stratégie. Ainsi, l’Arsia proposera en collaboration avec son réseau de partenaires (AWE, Comité du Lait, FWA et UPV) une large offre de formations théoriques et pratiques entièrement gratuites et personnalisables en termes de sujet(s) abordé(s) comme de durée. Un communiqué de l'ARSIA

1. C’est un fait, le secteur de l’élevage est continuellement confronté à de nouveaux défis. Celui qui se dessine
actuellement est de taille : réduire la consommation d’antibiotiques en ferme de 50% d’ici 2020. L’objectif est
colossal mais l’enjeu est énorme : il s’agit bel et bien de « sauver les antibiotiques » car la résistance des bactéries
est grandissante et inquiétante. Pour que ces antibiotiques soient encore capables d’enrayer demain la
progression des maladies bactériennes, il est nécessaire de mettre sur pieds aujourd’hui un plan d’action. L’Arsia
a donc décidé de lancer en 2017 le plan altibiotique Moins, Mieux, Autrement.
Moins… Parce qu’il est nécessaire de diminuer notre consommation d’antibiotiques. Mieux… Parce que leur
utilisation doit être indispensablement raisonnée. Autrement… Parce qu’il est possible de revoir notre approche
de la maladie.
Le plan altibiotique est la résultante de ces trois objectifs et mêle volontairement les termes « alternatif » et
« antibiotique » : proposer des approches préventives capables d’éviter le développement des maladies et donc
le recours abusif aux antimicrobiens est notre stratégie.
Ainsi, dès le début de cette année, l’Arsia proposera en collaboration avec son réseau de partenaires (AWE,
Comité du Lait, FWA et UPV) une large offre de formations théoriques et pratiques entièrement gratuites et
personnalisables en termes de sujet(s) abordé(s) comme de durée. Les thématiques proposées sont nombreuses
(santé du jeune veau, gestion du colostrum, santé mammaire et qualité du lait, hygiène et ventilation des
bâtiments d’élevage, prévention des affections respiratoires, recours à la vaccination, utilisation et interprétation
des indicateurs sanitaires,…) et toute proposition est également la bienvenue. En complément, nous proposons
la réalisation de visites d’élevage en collaboration avec le vétérinaire référent de l’exploitation afin d’exposer
aux participants des solutions préventives concrètes et d’assurer leur suivi à long terme.
Il s’agit là d’un premier volet de ce plan altibiotique qui déploiera dans les semaines à venir d’autres outils pour
permettre aux professionnels de l’élevage et de la santé animale d’atteindre l’ambitieux objectif de préserver
l’efficacité des antibiotiques.
Dr Vét. François CLAINE
Administration de la Santé animale
Responsable du plan altibiotique Moins, Mieux, Autrement