Ce dossier est le premier d’une série de dix numéros. Notre objectif à travers cette série est de donner aux entreprises les clés pour mieux comprendre l’inbound marketing, ses avantages et contraintes ainsi que les méthodes à suivre pour le mettre en place.
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Introduction
Ce dossier est le premier d’une série de dix
numéros.
Notre objectif à travers cette série est de
donner aux entreprises les clés pour mieux
comprendre l’inbound marketing, ses
avantages et contraintes ainsi que les
méthodes à suivre pour le mettre en place.
4. Le marketing d’hier correspond au marketing
traditionnel, défini sur Internet par le terme
d’outbound marketing.
Ces techniques ont été aiguisées en grande partie au XIXème
siècle, dans le but de créer et de développer un marché de
consommation.
5. Dans sa forme traditionnelle, le marketing d’hier cherche avant tout à :
Transmettre l’information commerciale en
déployant des encarts promotionnels et des
spots publicitaires
6. Dans sa forme traditionnelle, le marketing d’hier cherche avant tout à :
Analyser le profil des consommateurs à l’aide
d’études de marché qualitatives, afin de mieux
cibler et percevoir les opportunités
7. Les entreprises possèdent à l’époque des budgets
conséquents, pour présenter leurs marques et leurs
produits dans les médias traditionnels :
Journaux Magazines Télévision Radio
8. La rentabilité du marketing traditionnel s’avère
pourtant limitée, puisque le public cible n’est
aucunement identifié.
Dans ce marketing de masse, le consommateur est
indifférencié, le processus de segmentation arrivant plus
tardivement.
9. Outre son aspect onéreux, ce marketing est intrusif,
interrompant systématiquement les programmes
télévisuels ou radiophoniques.
La massification de la production éloigne également les
entreprises de la clientèle, avec la mise en place, dans les
années 1960, des intermédiaires.
10. L’émergence d’internet, au cours des années 1990, puis
l’essor de la mobilité avec les produits portatifs, durant les
années 2000, ont profondément modifié la donne.
La crise d’attention frappe le consommateur, qui n’a plus le
temps et zappe.
11. Les techniques du marketing traditionnel sur la toile
(bannières, pop-up, flash transparent, skycraper,
expend banner, billboard, etc.) sont très mal
perçues par les internautes.
Cet aspect intrusif agace le prospect, d’autant que le
message n’est que rarement divertissant ou informatif.
12. Le public devient exigeant, une caractéristique
nouvelle mais précieuse pour le webmarketing.
14. Le marketing se doit de délaisser la sempiternelle
image de la ménagère de moins de 50 ans.
La société n’est pas monolithique, mais au contraire, de plus
en plus fragmentée et tribalisée.
15. Instruit avec les outils modernes d’information et de
télécommunication, l’esprit des jeunes générations est
empreint de possibilités illimitées, d’accessibilité ultra
rapide, de monde collaboratif, et de créativité
débordante. Les liens sociaux, portés par des plateformes
médiatiques omniprésentes, créent de l’interactivité.
16. Les tribus échangent avant d’acheter, émettent un avis
pour conseiller, transmettent leur ressenti pour enrichir la
communauté.
17. A travers le marketing, les entreprises doivent
redevenir proches de la clientèle, tisser le lien
perdu, à cause de la massification.
Le public est désormais informé, connaisseur, organisé,
attendant des marques et des entreprises qu’elles réinventent
leurs produits, leurs services et leurs outils de communication.
18. Le marketing doit humer l’atmosphère du moment,
anticiper les demandes, et appréhender les
comportements.
Pour une entreprise, la construction d’une histoire, nourrie de
valeurs, est fondamentale. Le brand content, ou contenu de
marque, conjuguant autonomie éditoriale et offre
traditionnelle, en est un des éléments clés.
19. L’arrivée du big data propose un nouvel outil de segmentation
intelligente et quantifiée, pour analyser et mieux cerner ces
fameuses tribus. Il s’agit de comprendre les désirs et les
comportements susceptibles d’être similaires entre les membres
d’une communauté.
20. L’apport des neurosciences enrichit ce mouvement.
L’émotionnel prend alors une place prépondérante
dans le marketing de demain, autour de
l’expérience client, et de la notion d’affinité.
L’inbound marketing est justement l’émanation de cette vision.
22. Tenant compte des médias sociaux et de la mobilité,
l’inbound marketing constitue une réponse au marketing
intrusif. L’objectif est d’installer un ensemble d’actions
coordonnées, pour amener le client vers la marque, le
produit ou le service.
23. C’est bien l’inverse du marketing intrusif qui
consiste, pour l’entreprise, à aller chercher le client.
L’inbound marketing repose donc sur un contenu qualitatif et
utile pour le lecteur, sans le pousser directement à la
consommation.
24. L’inbound marketing, c’est :
Faire la navette
entre l’entreprise
et le
consommateur
Favoriser
l’échange entre
consommateurs
Surfer sur l’effet
viral
(recommandation
bouche-à-oreille)
Informer, le
contenu
apportant une
valeur ajoutée
Miser sur
l’engagement et
l’influence
Coûter moins cher
aux petites
entreprises
25. Les techniques d’inbound marketing étaient
employées avant même que le terme n’existe.
Cette approche est clairement affirmée par l’éditeur de
logiciels, Hubspot, dès 2006.
Les fondateurs, Brian Halligan et Dharmesh Shah, se rendent
compte que la tenue d’un blog qualitatif génère plus de
retours qu’une campagne traditionnelle.
26. En 2009, le terme d’inbound marketing apparaît,
s’appuyant sur les préceptes du marketing de
permission.
Ce concept, établi en 1999, par Seth Godin, responsable du
marketing direct chez Yahoo, est simple : solliciter l'autorisation
de personnes ciblées avant de leur envoyer un message. Il
s’oppose diamétralement aux fameux spams, connus sous le
terme de marketing de l'interruption.
27. 1. Le contenu
2. Le référencement
3. Les médias sociaux
4. L’analyse de l’audience
L’inbound
marketing est
donc un
marketing
relationnel,
s’appuyant sur 4
vecteurs
29. Cette série d’articles est réalisée afin de permettre
aux entreprises d’élaborer une stratégie d’inbound
marketing, basée sur les quatre axes
précédemment cités.
Comme toute stratégie, elle doit être réfléchie au préalable,
organisée, et évaluée en cours de route. Ces articles ont donc
pour ambition de guider les entreprises dans cette démarche,
en détaillant les éléments essentiels d’une stratégie d’inbound
marketing.
30. Pour éviter d’être inefficace et de perdre
beaucoup de temps pour de maigres résultats, il est
incontournable d’apprendre à identifier ses cibles,
et de déterminer les supports les plus appropriés
pour communiquer avec elles.
Une étape concernera justement la création de ces supports :
sites internet, blogs, pages réseaux sociaux, etc. Il est important
de valider une stratégie éditoriale, afin de se distinguer de la
masse, et d’être plus facilement repérable.
31. A travers l’inbound marketing, le marketing de
contenu reste la clé de voûte de l’édifice.
Il détient une double fonction…
32. 1. Attirer un public intéressé par des contenus qualitatifs
à forte valeur ajoutée, et participer activement au
référencement naturel, pour obtenir les meilleures
positions dans les moteurs de recherche.
33. 2. Capter le trafic reste le nerf de la guerre, car un contenu
qualitatif sans lecteur n’apporte strictement rien.
34. Enfin, la dernière étape consiste à analyser ce
trafic, afin d’optimiser sa stratégie en perpétuelle
adaptation.
35. Retrouvez dès le mois prochain le dossier sur les
éléments essentiels pour débuter dans l’inbound
marketing.
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Source des pictogrammes : Niels Gesquiere, Joshua Jones, Victor Fernandez, John Caserta, Gildas, Michael Rowe, Luis Prado, Marwa Boukarim, James Fenton, Daniel Shannon / The Noun Project