Cours de communication pour les stagiaires partie ii

Mme LAABID JIHADE
COURS DE LA COMMUNICATION
PROFESSIONNELLE (partie II)

L’entreprise & laTMA Gestion de projet Développement Travaux réalisés Conclusion
Conclusion
vendredi 28 mai 2021
L’environnement professionnel
Les fondamentaux de l’entrepris

Conclusion
Atlas Evolution Travaux:
L’environnement professionnel
Unisystem Energy: S.a.r.l. - Capital 300 000 DH - RC 392457 Casablanca -
Création 2017 - ICE 001919299000013
S.a.r.l. - Capital 100 000 DH - RC 286823 Casablanca -
Création 2013
G2e Maroc S.a.r.l. - Capital 100 000 DH - RC 103491 Marrakech - Création 2018
Schneider Electric Maroc S.a. - Capital 10 960 800 DH - RC 30731 Casablanca -
Création 1969.

Les différents types de sociétés commerciales reconnus au Maroc sont :
Les sociétés de
personnes :
- société en nom
collectif (SNC)
- société en commandite
simple (SCS)
- Sociétés en
participation
Les sociétés de
capitaux :
-société anonyme
(SA)
- société en
commandite par
actions (SCA)
Les sociétés mixtes
:
- société à
responsabilité limitée
(SARL)

Sociétés de personnes
La Société en
nom collectif
SNC
La Société en
commandite
simple
SCS
La Société en
participation

vendredi 28 mai 2021 Soutenance de stage
Descriptif La société en nom collectif est une société dont les associés ont tous
la qualité de commerçants et répondent infiniment responsables et
solidairement des dettes sociales.
Associés Tous les associés sont solidairement responsables des dettes de la société.
Dénomination On peut ajouter le nom d’un ou plusieurs associés la dénomination sociale qui doit
être précédée ou suivie immédiatement de la mention «société en nom collectif».
Capital Aucun capital minimum n’est exigé.
Parts
sociales
Les parts sociales sont nominatives. Elles ne peuvent être cédées qu’avec le
consentement de tous les associés.
La cession des parts sociales doit être faite par écrit et déclarée au registre de
commerce.
Gouvernance Les gérants de la société (associés ou non) sont désignés par les statuts. Si ce n’est
pas le cas, tous les associés sont considérés comme gérants. Il est interdit au gérant
de la société en nom collectif d’exercer toute activité similaire à celle de la société,
sauf s’il est autorisé par les associés.
La société en nom collectif dont le chiffre d’affaires hors taxes, à la fin de l’exercice,
dépasse 50.000.000 MAD est tenue de désigner un commissaire aux comptes.
La Société en Nom Collectif (SNC)

Création d’entreprise

Définition :

9
Deux catégories d’associés :
Un ou plusieurs commandités:
- Ayant la qualité de commerçants.
- Ils font les apports
- Ils sont les gérants.
-Comme dans les associés de la SNC ils
sont responsable indéfiniment et
solidairement vis-à-vis les créanciers.
-Ils sont connus du public.
-Ils peuvent perdre même leur chemise
un ou plusieurs commanditaires:
- N’ayant pas la qualité de commerçant .
- Ils apportent une vrai valeur au
capital,
- Inconnus au public, ils ne gèrent
pas la société.
- Ils ne peuvent perdre que ce qu’ils
sont mis. (Comme dans une SARL
ou SA ;

10
Nombre
d’associés
Minimum deux associés. maximum 50 associes

13
Capital
Aucun capital minimum n’est exigé. Toutefois, les statuts doivent indiquer
clairement la valeur des apports de chaque associé commandité ou commanditaire
dans le capital social.

Nature du capital
Les apports en numéraire
Les apports
en industrie
Les apports en nature

15
Particularités
Les associés commanditaires ne
peuvent s’immiscer dans
la gestion de la société, ni passer
aucun acte de gestion.
Principe: La cession des parts sociales requiert
l’unanimité des associés,
Exception : toutefois il peut être dérogé à ce
principe par une clause statutaire qui stipulerait
par exemple :
-que les parts sociales des associés
commanditaires sont librement cessibles
entre associés ;
-que les parts des commanditaires peuvent
être cédées à des tiers étrangers à la société
avec le consentement de tous les
Commandités et de la majorité en nombre
et en capital des commanditaires.

16
Dissolution de la SCS
Décès d’un commandité
( sauf si les
statuts prévoient la
continuation avec
les héritiers des commandités )
En cas de redressement ou
de liquidation
judiciaire
La société continue
malgré le
décès d’un commanditaire

Descriptif La société en nom collectif est une société dont les associés ont tous
la qualité de commerçants et répondent infiniment responsables et
solidairement des dettes sociales.
Associés Tous les associés sont solidairement responsables des dettes de la société.
Dénomination On peut ajouter le nom d’un ou plusieurs associés la dénomination sociale qui doit
être précédée ou suivie immédiatement de la mention «société en nom collectif».
Capital Aucun capital minimum n’est exigé.
Parts
sociales
Les parts sociales sont nominatives. Elles ne peuvent être cédées qu’avec le
consentement de tous les associés.
La cession des parts sociales doit être faite par écrit et déclarée au registre de
commerce.
Gouvernance Les gérants de la société (associés ou non) sont désignés par les statuts. Si ce n’est
pas le cas, tous les associés sont considérés comme gérants. Il est interdit au gérant
de la société en nom collectif d’exercer toute activité similaire à celle de la société,
sauf s’il est autorisé par les associés.
La société en nom collectif dont le chiffre d’affaires hors taxes, à la fin de l’exercice,
dépasse 50.000.000 MAD est tenue de désigner un commissaire aux comptes.
La Société en Nom Collectif (SNC)

Parts sociales La valeur d’une part sociale est d’au moins 100 MAD.
Les parts sociales détenues peuvent être cédées à des tiers à
tout moment.
Gouvernance La gérance d’une SARL peut être assumée par une ou plusieurs
personnes physiques, associées ou non, responsables
individuellement ou solidairement vis à vis des tiers.
Les décisions sont prises en assemblée générale sauf disposition
contraire prévue par les statuts.
Le contrôle de la gestion d’une SARL est confié à un ou
plusieurs commissaires aux comptes si le chiffre d’affaire dépasse
50.000.000 MAD.
La Société à Responsabilité Limitée (SARL)

Le statut auto-entrepreneur facilite la transition de l’informel au formel et simplifie
les formalités pour les personnes désirant commencer une activité pré
entrepreneuriale. Toute personne physique exerçant, à titre individuel, une activité
industrielle, commerciale ou artisanale, ou prestataire de service, dont le chiffre
d’affaires annuel
(CA) encaissé ne dépasse pas les montants suivants:
- 500.000 MAD pour les activités industrielles, artisanales ou commerciales.
- 200.000 MAD pour les activités de services.
Caractéristiques et avantages:
- Procédure de création/radiation simplifiée.
- Exemption de l’immatriculation au registre de commerce.
- Possibilité d’exercice de l’activité à domicile.
- Insaisissabilité du domicile principal.
- Fiscalité réduite: 0,5% du CA pour les activités industrielle, commerciale et
artisanale; 1% pour les prestations de services.
- Pas de chiffre d’affaires, pas de taxe.
- Possibilité de facturation.
- Dispense de tenue de comptabilité: Plus besoin de présenter votre bilan
comptable à l’administration fiscale.
Statut auto-entrepreneur

22
La S.A.R.L. a une nature juridique mixte :
Elle ressemble à une société de capitaux
La responsabilité des
associés est limitée
au montant de leurs apports.
(Art 44).
La S.A.R.L. n’est pas
dissoute par la mort,
l’incapacité ou la déchéance
d’un associé.
( Art 85)
La loi n° 5-96 a accentué
dans la réglementation,
la ressemblance avec
la S.A.( art 1er , alinéa 2)

23
La S.A.R.L. a une nature juridique mixte :
Elle ressemble à une société de personnes
Les associés ne sont pas nombreux.
Ils se connaissent entre eux.
Les parts ne sont pas négociables.
Elles ne sont cessibles que dans des
conditions rigoureuses (Art 55 ).

Nature du capital
24
Les apports en
numéraire
Les apports
en industrie (10%)
Tolérés au Maroc
Bannis en France
Les apports en
nature
100 000 DH 20 % MONCEF ARGENT
150 0000 DH 30 % AYOUB MATERIEL + 10% TRAVAIL
200 000 DH 40% SALIM IMMEUBLE

Les apports en numéraire
«Libération »
25
75% sur 5ans en fonction des
besoins de la société

26
doivent être libérées en totalité lors de la constitution

Les apports en industrie
27
Interdits dans les
sociétés de capitaux
Tolérés dans les SARL Autorisés dans les
sociétés de personnes

31
La S.A. est une
société de capitaux.
Ce qui compte, c’est l’argent que les
actionnaires apportent.
Les actions sont négociables.
Les actionnaires ne sont tenus des
dettes que dans la mesure de
leurs apports.

32
Nombre d’actionnaires
Minimum 5 Pas de Maximum

33
Capital
Minimum 300.000,00 dirhams pour les S.A.
sans appel public à l’épargne
3.000.000.00, 00 dirhams pour les S.A.
avec appel public à l’épargne.

34
Les variantes de la SA
La SA à conseil
d’administration
La SA à directoire
et à conseil
de surveillance

Le respect des règles et des règlements

Environnement
interne et externe

Les différents types de sociétés commerciales reconnus au Maroc selon la
forme juridique sont :
Les sociétés de
personnes :
- société en nom
collectif (SNC)
- société en commandite
simple (SCS)
- Sociétés en
participation
Les sociétés de
capitaux :
-société anonyme
(SA)
- société en
commandite par
actions (SCA)
Les sociétés mixtes
:
- société à
responsabilité limitée
(SARL)

Les différents types de sociétés selon leurs formes

Les différents types de sociétés selon leurs
activités

Autres organisations

Organisation interne de l’entreprise

Hiérarchie

Commercialisation des produits

 Travail à faire :
 Répartir les stagiaires en 3 groupes de 8 personnes
 Chaque groupe fait une réflexion concernant :
- Le type d’entreprise à créer
- Le produit ou service à vendre
- L’organisation interne
Vous serez invités à restituer les résultats de vos travaux la séance
prochaine.

La gestion des conflits

Travail à faire

La majorité des conflits se provoque à couse des obstacles à
la communication.
On compte trois types d’obstacles à la communication du
message :
:
/Les bruits
II/ Les
obstacles
culturels et
sociologiques
:
III/ Les
obstacles
psychologiques
et affectifs :

Soutenance de stage
Les bruits
Les bruits
techniques
Au niveau du canal
Exp. : coupure du
réseau téléphonique.
• Les bruits
sémantiques :
Au niveau du code et du
message
Exp. : emploi d’un
vocabulaire spécifique,
langage hermétique (jargon
médical), message mal
expliqué, utilisation de
mots à double sens.
• Les bruits
sémiologiques : Au
niveau des attitudes et des
comportements
Exp. :
-quand quelqu’un présente
un exposé et que les
autres discutent entre eux
(un groupe classe ou une
réunion)
-parler à quelqu’un en
lisant un journal ou en
regardant la télévision.

II/ Les obstacles culturels et sociologiques :
Ils touchent les modes de pensée, les opinions, l’inconscient collectif (les valeurs telles
qu’elles sont reconnues et admises au sein d’un groupe /une société) et le langage. Ces
obstacles diffèrent en fonction de :
Le milieu socio-
économique :
L’éducation et les
préoccupations des
individus dépendent de
leur classe d’origine.
• Niveau de
connaissance :
L’outillage
intellectuel, souvent
lié au niveau des
études.
L’âge :
Il est parfois difficile de
trouver des sujets
communs de discussion
entre des personnes
appartenant à des
générations différentes.
La culture de l’émetteur et du
récepteur :
La culture dépend du pays et/ou de l’origine.
La différence culturelle peut, dans certaines
situations donner lieu à une mauvaise
interprétation du message.

III/ Les obstacles psychologiques et affectifs
Peur ou mépris de
l’autre:
parfois, on est
contraint de garder le
silence soit par crainte
d’un supérieur
hiérarchique, soit
mépris d’un
subalterne
Absence ou
insuffisance
d’écoute:
dans ce cas, les
interlocuteurs ont du
mal à s’écouter,
personne ne prête
attention à ce que les
autres disent. Chacun
ne se soucie que de
ses propres idées.
Rapports de force :
Chacun veut imposer
son point de vue en
faisant pression sur
l’autre, ce qui peut
entraîner des blocages
et des résistances.
Mauvaise
préparation du
récepteur à
recevoir le
message:
quand par exemple on
demande de l’argent à
son père alors que ce
dernier vient de
s’accrocher avec son
patron au téléphone.
Ignorance des
problèmes d’autrui
:
c’est quand un
supérieur par exemple
méconnaît les causes
de la dépression de
ses subordonnés
Peur du silence :
quand on a peur du
silence, on parle pour
ne rien dire. On parle
uniquement pour
meubler le vide
Peur des jugements
de l’autre

Comment peut-on surmonter les conflits ?
• Trouver un terrain d’entente en adaptant le message en fonction de
l’interlocuteur. Il faut savoir faire comprendre et accepter son message. Dans la
communication professionnelle courante (lettre, appel téléphonique, e-mail…), il est
recommandé d’utiliser un vocabulaire simple.
• Etre capable de détecter les intentions et les sous-entendus. Il faut savoir «
lire entre les lignes », savoir détecter le sens véritable du message.
• Adapter le verbal au non verbal : il ne faut pas qu’il y ait de mouvements ou de
gestes parasites pour que les récepteurs ne soient pas dérangés,
• Avoir un minimum de savoir-être, pour cela, il faut :
+ savoir avoir et faire confiance,
+ adopter des attitudes d’ouverture et d’écoute,
+ accepter l’autre tel qu’il est,
+ être prêt à agir en collaboration avec les autres,
+ assurer la cohérence entre son groupe d’appartenance et son groupe de référence,
+ savoir et pouvoir négocier.

Conclusion

Comment peut-on surmonter les conflits ?
 Attitude en cas de conflit :
- Courtoisie/politesse
- Maîtrise de soi
- Compromis/arrangement/Conciliation
- Stratégie autocritique
• Les techniques de gestion de conflits
- Les procédures d’arbitrage.

Le respect des règleset
des règlements

A) Communiquer
verbalement avec son
entourage.
 Choix pertinent des types de
questions à poser pour obtenir
l’information désirée.
 Reformulation et reflet corrects
d’un message.
 Rétroaction constructive et
adaptée afin :
 De susciter l’amélioration d’un
comportement ;
 D’apprécier et d'encourager
l’apport positif des collègues.
 Expression pertinente et
persuasive de son point de vue.
 Utilisation d’une approche efficace
pour faire face à des
comportements émotifs.

B) Rédiger des
documents.
 Différenciation correcte des
divers types de documents
utilisés en entreprise
 Choix correct des informations à
transmettre
 Consignation appropriée des
informations
 Structure cohérente du texte
 Construction de phrases courtes
et précises
 Utilisation appropriée des
formules de politesse
 Utilisation correcte des outils de
traitement de texte
 Propreté et clarté des
documents

C) Travailler en
équipe.
 Compréhension juste des buts et des
résultats à atteindre par l’équipe en
fonction de la mission et des valeurs
de l’entreprise.
 Établissement consensuel de règles de
fonctionnement.
 Détermination du champ de
responsabilités de chaque membre de
l’équipe.
 Prises de décisions consensuelles.
 Relevé descriptif des facteurs
favorables et des facteurs nuisibles au
succès d’une équipe de travail.

D) Participer à une
réunion
 Préparation
pertinente des
sujets à traiter
 Participation
active aux réunions
 Expression claire
de ses opinions
 Respect du temps
de parole

A. Participer à
une
réunion
D1. Décrire les
étapes de
participation
aux réunions ;
 La préparation :
- Recherche des informations relatives au
sujet à traiter
- Préparation des éléments à traiter :
rapport d’activité, bilan des réalisations,
…
 Le déroulement :
- Les techniques de prises de notes
- Les techniques d’argumentation
 L’après réunion :
- Les techniques de rédaction des comptes
rendus
- Les techniques de classement et
d’archivage
D2. Décrire les
méthodes de
gestion des
conflits.
 Attitude en cas de conflit :
- Courtoisie
- Maîtrise de soi
- Compromis
- Conciliation
- Stratégie autocritique
 Les techniques de gestion de conflits
- Les procédures d’arbitrage.

Comment participer à une réunion de
travail efficacement ?

Pour réussir une réunion
de travail il faut Identifier
clairement le ou les
objectifs de la réunion,
en répondant à ces
quatre questions :
2) Quel résultat
voulez-vous
obtenir ?
3) Quelle
information
voulez-vous
partager ou
quelle
décision doit
être prise ?
4) Qui doit
participer et quel
sera le rôle de
chacun ?
1)
Pourquoi
organiser
cette
réunion ?

A rassembler dans un même lieu toutes les personnes
possédant potentiellement un élément de réponse à un
problème donné.
A quoi sert une réunion ?
Dans certains cas, quelques échanges
téléphoniques, par email ou par messagerie
instantanée peuvent être tout aussi efficaces,
moins contraignants (nul besoin de se déplacer,
durée des entretiens généralement plus courte)
et suffire pour trouver une solution rapide à un
problème

2- Comment
préparer une
réunion de
travail ?
2) Bien choisir les
participants
1) Définir les
objectifs d’une
réunion
3) Définir la structure
de la réunion
4) Choisir un lieu et
un horaire adaptés
5)Transmettre
l’agenda de la réunion
6) Confirmation
de présence
7)
Responsabilités

Mieux la réunion sera préparée, et plus le temps passé en
réunion sera productif.
Il est courant de voir une réunion mal préparée s’éterniser, car
plutôt que de rester concentrés sur les sujets importants, les
participants risquent de se disperser et de débattre de sujets qui
n’étaient pas à l’ordre du jour.
2- Comment préparer une réunion de travail ?

Quel est le but de la réunion, qu’est-ce qui doit en ressortir au
final ?
Vous devez être capable d’écrire noir sur blanc ce que vous
attendez de cette réunion. C’est à partir de cela que vous pourrez
d’une part définir l’ordre du jour, le plan d’une réunion, en
détaillant les thèmes abordés. Cela vous permettra également
d’évaluer la durée nécessaire pour traiter tous les sujets.
Attention cependant, la réunion ne devra pas durer trop
longtemps. L’idéal est de ne pas dépasser une heure.
L’attention baisse naturellement après 52 minutes. Au-delà, la
réunion risque de ne pas être aussi productive.
Définir les objectifs d’une réunion

Bien choisir les participants
Il est important que toutes les personnes qui seront présentes doivent
permettre à la réunion d’atteindre ses objectifs.
Préparer une réunion de travail en définissant clairement ses objectifs va
également permettre de sélectionner les participants.
Exemple: Organiser une réunion de travail pour analyser une anomalie
nécessitera d’inviter des experts techniques, des experts fonctionnels et
des développeurs.
Le plan d’une réunion de travail permet de sélectionner les spécialités.
Pour être efficace, une réunion ne devrait pas avoir plus de huit à dix
participants. Au-delà, tout le monde n’aura pas le temps de s’exprimer
correctement et la réunion risque d’être moins productive.

Les étapes d’une réunion doivent être définies clairement a
l’avance.
Une durée doit être programmée pour chacune.
Cela permettra d’éviter les débordements et de conserver
l’efficacité de la réunion.
Définir la structure de la réunion

Le lieu de la réunion doit être adapté à la fois à la structure choisie et au nombre de
participants.
- L’ensemble des intervenants doit pouvoir s’installer et travailler confortablement.
- La taille des locaux doit être adaptée et ils doivent être accessibles et que chacun
puisse trouver sa place.
- Pour la salle de réunion, l’idéal est d’avoir une salle aux murs de couleur claire et
équipés d’une isolation phonique.
- Une table en U est parfaite, l’animateur de la réunion pouvant se placer au centre du
groupe de travail.
- L’équipement nécessaire doit bien évidemment être disponible et opérationnel :
vidéoprojecteur, connexion réseau, ordinateur, micro…
La date et l’heure de la réunion doivent être choisies en fonction de la disponibilité des
participants et de la durée prévue.
Il est toutefois préférable dans la mesure du possible d’éviter les réunions entre 14
heures et 16 heures. Durant cette période, le cerveau est le moins alerte et par
conséquent, les personnes moins réceptives et moins productives.
Choisir un lieu et un horaire adaptés

Une confirmation officielle doit être envoyée à tous, si possible quelques
jours avant la date fixée, accompagnée d’un rappel de l’ordre du jour.
Cet ordre du jour va permettre à tous de connaître:
- Les objectifs de la réunion
- La liste des tâches à effectuer,
- Le temps précis qui pourra y être consacré seront communiqués.
- Ainsi tous les participants pourront se préparer et apporter une
contribution qui permettra de faire avancer la réunion dans la bonne
direction.
Transmettre l’agenda de la réunion

Une fois les invitations envoyées, il est important de
demander une confirmation de sa présence à chacun
des participants quelques jours avant la réunion. Il
peut s’agir d’un rappel par email ou par téléphone afin
de s’assurer que le rendez-vous fixé n’a pas été oublié.
S’il s’agit d’un rendez-vous régulier, comme une réunion
d’équipe hebdomadaire, conserver le même lieu et le
même horaire chaque semaine permettra de mettre en
place une habitude de fonctionnement et des
automatismes.
Confirmation de présence

Pour être efficace, chaque intervenant doit connaître le rôle qu’il
sera amené à jouer durant la réunion.
S’il s’agit d’un brainstorming, chacun pourra s’exprimer, mais un
animateur dirigera la réunion. Si l’objectif est de prendre une
décision, il faudra que chacun dispose des documents
nécessaires et que le décideur puisse recueillir les informations
dont il a besoin.
Lors d’une réunion d’équipe hebdomadaire par exemple,
chacun pourra présenter son bilan, les difficultés qu’il a
rencontrées et ses objectifs pour la semaine suivante.
Tout le monde a la responsabilité de présenter son travail, un
animateur éventuellement est chargé de s’assurer que tous
peuvent s’exprimer, et un décideur (le chef de projet par exemple)
valide ou non les objectifs fixés la semaine précédente.
Responsabilités

- Il est impératif de préparer les documents de travail qui pourront servir de support à la réunion.
- Il peut s’agir de documents techniques, d’échantillons de produit pour une démonstration, d’un
prototype ou d’une maquette…
- En fonction du ou des supports choisis, il faudra s’assurer que le matériel nécessaire soit bien
présent et fonctionnel.
- Enfin, soignez votre présentation. La présentation doit captiver et séduire l’auditoire, et faire
passer les notions principales afin d’avancer vers l’objectif de la réunion.
- Une règle importante à garder en tête est que le support ne vaut rien sans quelqu’un pour le
présenter.
- Pour commencer, il faut définir l’objectif de la présentation, par des mots-clés par exemple.
- Chaque diapositive doit avoir un rôle bien défini. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’elle peut être
supprimée.
- Enfin, si vous utilisez des images, assurez-vous qu’elles sont libres de droit.
3- Un support efficace pour une réunion efficace

Respecter les horaires
Respecter le plan de réunion
Utiliser une boîte à idées
4- Comment organiser une réunion de travail
efficace ?

4- Comment organiser une réunion de travail efficace ?
Vous avez identifié l’objectif de la réunion de service,
identifié les participants, envoyé les convocations,
enregistré les confirmations, réservé la salle et vérifié le
matériel ? Votre présentation est prête et rôdée ? Il ne
vous reste plus faire vivre la réunion, et en tirer le
meilleur possible.
Voici donc quelques conseils pour que la réunion de
travail soit efficace.

Soyez ponctuel et ne prenez pas de retard dès le
démarrage de la réunion.
Vous laisseriez penser aux participants qu’ils peuvent
arriver en retard et feriez attendre ceux qui sont
ponctuels.
De même, ne pas dépasser l’heure de fin de la réunion
est une preuve de maîtrise. Préférez des réunions
d’une heure maximum, 30 à 45 minutes étant une
durée idéale. Au-delà, les participants fatiguent, et la
qualité du travail s’en ressent.
Respecter les horaires

Vous avez fourni l’ordre du jour et le temps alloué à
chaque sujet.
Demandez dès le début de la réunion si des
changements sont à prévoir et supprimez
éventuellement des points à aborder si le temps risque
d’être insuffisant.
Revenez à l’ordre du jour chaque fois que cela sera
nécessaire. Le but est de rester concentré sur l’objectif
et d’éviter toute dérive vers un hors-sujet
Respecter le plan de réunion exemple

Il arrive souvent durant une réunion que de bonnes
idées soient énoncées, mais qu’elles soient hors-sujet.
Quand c’est le cas, les idées doivent être notées et
glissées dans la boîte à idées.
De cette façon, elles ne sont pas perdues, peuvent être
exploitées plus tard, et les discussions restent centrées
sur l’objectif principal de la réunion.
Utiliser une boîte à idées

La première règle est de ne jamais tourner le dos à son auditoire, il s’agit d’une règle de
communication non verbale. En tournant le dos pour regarder l’écran ou pour lire ce qui est projeté,
vous donnez une très mauvaise image de vous. Au contraire, faites face à votre auditoire,
échangez des regards avec les participants, communiquez !
Etablissez des règles de comportement lors de la réunion, et exposez-les clairement de façon à ce
que tout le monde les suive.
Dans un auditoire, il y aura toujours des personnes qui cherchent (consciemment ou non) à
accaparer l’attention et à dominer les discussions. Ne les laissez pas faire. Faites en sorte que
chacun puisse exprimer librement ses idées et ses opinions. N’hésitez pas à solliciter les
personnes qui participent le moins.
A la fin de la réunion, résumez ce qui a été dit, les idées qui ont été exposées, les décisions qui ont
été prises… Rappelez quelles tâches ont été attribuées et à qui, ainsi que les dates butoirs qui ont
été décidées.
Enfin, planifiez la prochaine réunion si nécessaire avant que tout le monde ne se sépare.
5- Comment diriger une réunion ?

Ce sont les participants d’une réunion qui la
transforment en succès ou en échec. Mais une bonne
préparation, avec un ordre du jour précis, des règles de
fonctionnement et de conduite connues de tous et une
boîte à idée peuvent faire pencher la balance du bon
côté et transformer votre réunion en un outil efficace de
production ou de décision.
Pour conclure sur l’organisation de réunion

Merci de votre de attention !

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