23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
GYNECOLOGIE_IP.pptx
1. ECOPARAMED
École de formation des infirmier(e)s
Autorisation n° 3/02/3/2001 du 11/06/2001
37, avenue Annakhil, 24000, El Jadida, Maroc
Tél : 05 23 34 45 88
Email : ecoparamed@hotmail.com
Site : www.ecoparamed.com
INFIRMIERS(ES) POLYVALENTS(ES)
Dr B. FARDANE
Mme B. El Khantach
2. OBJECTIFS THÉORIQUES
Pathologies de l’utérus
●Malformations utérines
●Endométrites
●Cancer de l’endomètre
●Fibromes de l’utérus
●Endométrioses
●Synéchies utérines
●Tuberculose génitale
Pathologies des trompes
●Salpingites
Grossesses extra-utérines
Pathologies des ovaires
Kystes ovariens
Tumeurs ovariennes
Pathologies du vagin et de la vulve
Vaginites et vulvo-vaginites
Bartholinites
Tumeurs de la vulve
Tumeurs du vagin
Pathologie de la glande mammaire
●Syndromes infectieux en dehors de la grossesse
Abcès du sein
Mastite
Galactophorite
●Tumeurs bénignes
●Cancer du sein
Prolapsus génitaux
●Utérin
●Rectocèle
Affections communes à l’homme et à la
femme
●Stérilité : chez l’homme, chez la femme
●infections sexuellement transmissibles :
syphilis, blennorragie, trichomonas vaginalis
●Chancre mou, maladies de Nicholas Favre,
SIDA, hépatite virale C
3. L’étage supérieur de l’appareil génital comporte:
• L’utérus (endomètre ,myomètre et péritoine)
• Les trompes
• Les ovaires
L’étage inférieur de l’appareil génital comporte:
▪ Le col (exocol et endocol)
▪ Le vagin
▪ La vulve( et glandes de Bartholin)
RAPPEL ANATOMIQUE
7. Définition :
• C’est un examen médical des organes sexuels y compris les seins.
Buts :
• S’assurer que les organes sexuels et les seins sont en bonne santé
• Dépister diverses infections ou maladies qui atteignent les organes
génitaux et les seins.
Indications :
• Visite de routine (patiente ne présentant pas de pathologie)
• Visite pour une pathologie (infection, saignement, douleur, etc…)
• Visite pour surveillance particulière (grossesse, traitement de stérilité,
antécédent de cancer gynécologique, etc…)
• Visite pour les affections du sein (hypertrophie, inflammation,
tuméfaction, etc…)
• Visite pour la prescription d’une contraception (pilule, stérilet…) ainsi
que la ménopause.
8. ÉTAPES DE L’EXAMEN
GYNECOLOGIQUE :
▪ L’interrogatoire
▪ L’examen général
▪ L’examen gynécologique vessie et rectum vides
: l’examen abdominal, l’examen pelvien,
l(examen périnéal (observation de la vulve)
▪ Palpation des seins et des aires ganglionnaires
▪ Frottis cervico-vaginal
Interrogatoire
L’examen
gynécologique
Frottis cervico-vaginal
9.
10. L'INTERROGATOIRE
L'interrogatoire a trois objectifs principaux :
• Déterminer le ou les motif(s) de la consultation
• Répertorier les antécédents personnels et familiaux de la patiente,
• Faire décrire la symptomatologie fonctionnelle de la patiente.
L'EXAMEN GENERAL :
L'état général de la patiente doit être rapidement apprécié, notamment sa
morphologie (poids, taille), l'existence d'une éventuelle altération de l'état
général ou de pathologie des autres appareils.
L'EXAMEN GYNECOLOGIQUE :
L'examen abdominal : seront étudiés avec minutie :cicatrices faisant
préciser à nouveau les interventions correspondantes. L'orifice ombilical, la
région sus-pubienne et les orifices herniaires. la palpation comporte
notamment la recherche d'un syndrome tumoral abdominopelvien, d'une
douleur abdomino-pelvienne et d'une anomalie des fosses lombaires
11. 11
• Douleur :
– Dysménorrhée:
– Pelvienne chronique: siège ,
irradiations ,intensité
– signes d’accompagnement (urinaires ,
digestifs , mammaires)
– Dyspareunie
• Troubles urinaires;
– rétention, incontinences
– Mictions impérieuses
• Troubles rectaux
– Constipation
– épreintes
– ténesme
– Incontinence des matières , des gaz
• Le saignement anormal
– Métrorragie
– Ménorragies > 80 ml
• Aménorrhée
– primaire
– Secondaire
• Hypoménorrhée
• Spanioménorrhée (diminution de
la fréquence des cycles menstruels)
• Leucorrhée
– Physiologique
– Pathologique
12. L'examen périnéal :
Réalisé en position gynécologique, d'abord au repos puis éventuellement lors
d'efforts de poussée. On notera :
❖Les signes d'imprégnation hormonale réglant la trophicité des organes
génitaux externes et le développement des caractères sexuels secondaires :
pilosité, pigmentation, développement des grandes lèvres et du clitoris
(sous la dépendance des androgènes) et des petites lèvres (sous la
dépendance des œstrogènes
❖ La présence d'une pathologie infectieuse du revêtement cutanéomuqueux
ou des glandes de Skene et de Bartholin
❖L'existence de séquelles obstétricales à type de déchirure, d'épisiotomie ou
de fistule
❖La distance ano-vulvaire est également un élément important à noter.
13. L'examen pelvien :
Il commence par l'examen au spéculum et ensuite par le toucher vaginal :
❖ Le col utérin :
Il est petit, conique avec un orifice punctiforme chez la nullipare, plus ou moins
gros et déchiré chez la multipare.
❖L'examen de la glaire cervicale :
Le moment privilégié de l'examen de la glaire cervicale est dans les 24 heures
précédant l'ovulation. C'est alors que l'on peut apprécier au mieux ses caractères
physiologiques.
La glaire cervicale est une sécrétion :
• Abondante,
• Claire, transparente comme de l'eau de roche,
• Filante, se laisse écarter sans se rompre, entre le mors d'une pince longuette
• Son pH est supérieur à 7, alcalin,
• Au microscope, elle est acellulaire,
• Elle cristallise en feuilles de fougère, à la dessiccation lente.
14. L'absence ou la rareté de la glaire cervicale au 13e jour du cycle peut signifier une
insuffisance œstrogénique ovarienne dont l'étiologie est à rechercher
(dysfonctionnement ovarien ou ménopause…)
• Absence d'infection de l'endocol, qui se traduit par la présence de polynucléaires
dans une glaire louche et peu filante.
❖ L’examen du vagin
On note sa trophicité, on recherche des leucorrhées, des irrégularités, voire des
malformations du vagin. L'étude du vagin est également capitale dans les
prolapsus
15. ❖Le Toucher Vaginal (TV) est l'introduction de deux doigts dans le vagin :
il permet, couplé au palper abdominal, d'explorer la cavité pelvienne.
Il permet d'apprécier les éléments suivants :
• La face postérieure de la vessie et l'urètre terminal
• Le col utérin dans sa consistance, son volume, sa forme, sa mobilité, sa
longueur, son ouverture
• Le vagin et son cul-de-sac postérieur répondant au cul-de-sac de Douglas
• Le corps utérin dans sa taille, sa position, sa forme, sa consistance, sa
mobilité et sa sensibilité
• Les annexes et notamment les ovaires sont palpables à travers les culs de sac
vaginaux latéraux
❖Le toucher rectal combiné au TV dans certaines pathologies (prolapsus,
endométriose ou quand l'examen vaginal est peu performant (vierge, femme
âgée).
16. L'INSPECTION :
• Les dissymétries : on recherchera dès l'inspection une dissymétrie des deux seins
dans leur taille et leur forme,
• Les anomalies de forme du sein : certaines tumeurs déforment le sein,
• Les anomalies cutanées : il peut exister des phénomènes dits « de peau d'orange
» ou des zones inflammatoires rougeâtres,
• Les anomalies de l'aréole : l'existence d'un mamelon ombiliqué, d'un aspect
d'eczéma du mamelon.
LA PALPATION :
• Mains à plat faisant rouler la glande sur le grill costal. On recherchera les
nodules, les zones empâtées correspondant à de la mastose. Les zones
douloureuses seront également répertoriées.
• Rechercher un écoulement mamelonnaire, par pression du sein. La palpation
des seins doit être accompagnée de la palpation des aires ganglionnaires
axillaires et sus-claviculaires.
17. 17
Femmes à risques de cancer du sein
• Age >40 ans
• Cancer du sein chez la mère , la sœur , les tantes
• Règles précoces
• Ménopauses tardives
• Infertilité
• Grossesses tardives
• Alimentation riches en graisses
• Haut niveau de vie
Rechercher
• Troubles mammaires
– Douleurs
– Tumeur
– Ecoulement pluri canalaire lacté galactorrhée
– unicanalaire séreux , sanglant , jaunatre
18.
19. ROLE INFIRMIER EN GYNECOLOGIE
•PREPARATION A UNE CONSULTATION
•Installer en salle d'attente
•Conseiller d'aller aux toilettes (vider sa vessie ainsi que le rectum avant
l'examen)
•Lui demander d'ôter ses vêtements et sous-vêtements en cabine et lui donner
une tunique, Proposer un moyen de se nettoyer en cas d'écoulement
(leucorrhées)
•L'installer en position gynécologique sur la table d'examen
•L'aider à se relever et lui proposer une garniture, nettoyer la table d'examen
•Récupérer le matériel en vue de la décontamination et de la stérilisation
•Appréhension bien naturelle de la patiente
•Respect de la pudeur
•Hygiène, confort et bien être
•Préparation du matériel
20. • 1 table d’examen gynécologique
• 1 Poupinel
• 2 boites d’examen gynécologique
• 1 boite de pansement
• 1 pèse-personne
• 1 appareil à tension
• 1 stéthoscope médical
• 1 escarbot
• 1 lampe d’examen
• 1 armoire vitrée
• 1 chariot à instrument
• 1 potence
• 1 sceau à pédale
• Thermomètres
• Gants et doigtiers à usage unique
• Seringues et aiguilles à usage unique
• Boite à spéculum
• 2 haricots
• 1 cuvette
• Des flacons d’antiseptiques
• Lames pour frottis
• Spatules en bois
• 1 garrot
• Boite avec Hystéromètres, Pinces à col , Pinces
longuettes , Paires de ciseaux
• Flacons pour des prélèvements de sang, et des
tiges montés stériles.
23. ⚫Un examen gynécologique systématique doit
être réalisé tous les ans à partir du début de
l'activité sexuelle. Commence au début de la
vie sexuelle
⚫Un frottis tous les 2 à 3 ans
à partir de 20 ans, jusqu’à 65 ans
⚫Une mammographie
tous les 2 ans de 50 à 74 ans.
Mammographie
31. Définition :
Prélèvement pour exploration du cycle menstruel et dépistage
des lésions précancéreuses et cancer du col de l’utérus
- De 20 à 65 ans
- 2 frottis à 1 an d’intervalle puis tous les 3 ans
Buts
☞ Exploration du cycle menstruel (glaire cervicale en cas de
stérilité)
☞ Dépistage des cancers du col
☞ En cas de leucorrhées à la.
Les types de frottis :
☞ frottis cervicaux
☞ frottis vaginaux
☞ frottis endométriaux
32. 32
Recommandations pour frottis
• En dehors des règles
• A distance des rapports sexuels (48
h)
• En l’absence d’infection
• Il ne doit pas y avoir de grossesse
• En l’absence de thérapeutique
locale :Ovules
• Pas d'injection vaginale depuis 24
heures
• Avant de faire le TV
• Après traitement oestrogénique si
menopause
33. Matériel a préparer :
▪Spéculum à deux valves
▪Spatule en plastique
▪Brosse endocervicale
▪Lame et fixateur pour le frottis sur lame
▪Flacon contenant un conservateur pour le technique en couche mince
▪Pince et coton
TECHNIQUE FAITE PAR LE MEDECIN :
▪Repérer le col de l'utérus avec un spéculum à deux valves
▪Essuyer avec une compresse afin d'enlever la glaire cervicale
▪S’assurer que la zone de jonction entre l'épithélium malpighien et l'épithélium glandulaire est visible (C'est au
niveau de la zone de remaniement que se développe 99% des cancers).
▪Utiliser un outil de prélèvement endocervical, en plus de la spatule chez les femmes plus âgées. Après la
ménopause, la jonction pavimento-cylindrique tend à remonter dans le canal endocervical)
▪Gratter la surface du col.
▪Le prélèvement se fait en deux temps :
▪Au niveau de l'exocol avec une spatule d'Ayre au niveau de la zone de jonction, puis étalement sur la lame et
fixation immédiate avec un spray conventionnel.
▪Au niveau de l'endocol à l'aide d'une brosse endocervicale, puis fixation immédiate.
34. Evolution des lésions du col
Regression
10 à 30% des cas
Col Normal Haut grade
3 ans 15 ans
HPV Bas grade
40. Frottis en milieu liquide À la
Cytobrosse
Identification
• Nom du prescripteur
• Nom prénom femme
• Date prélèvement
• Age ou date de naissance
• Dernières règles ou grossesse
,ménopause
• Motif: dépistage , surveillance CIN
• Contraception :OP, Stérilet
• Traitements :Hormones , chimio,
AB…
• Références précédents frottis
41.
42.
43.
44. 44
T.du revètement (80%)
T.Germinales (10%)
T.Endocrines (3,7%)
❑Tumeurs granulosa secrétant des estrogènes
❑Thécomes
❑T.Sertoli sécrétant des androgènes
46. Définition
Kyste folliculaire ou kyste du corps jaune= Follicule ou corps jaune > 3cm, et
• disparaissent généralement après les règles ou après un blocage ovarien (pilule)
Diagnostic
o Souvent asymptomatique
o Parfois douleurs (taille, hémorragie)
o Echographie et contrôle échographique 3 mois plus tard: disparition du kyste
• Traitement :
o Abstention ou blocage ovarien (pilule, progestatifs)
o Pas de chirurgie sauf si :
- Complication (torsion, hémorragie)
- Doute diagnostique
- Taille ++ augmentant de volume en Echo
- Persistance à l’échographie.
47. Définition
Se développent à partir de dérivés tissulaires de diverses origines = dérivés endométriosiques, séreux, digestifs,
cutanés…
• Endométriome (implantation de tissu endométrial sur l’ovaire)
• Kyste séreux (péritoine…)
• Kyste mucineux (cellules intestinales)
• Kyste dermoïde (kyste épais, cheveux, dents, sébum…)
Circonstances de découverte
• Troubles des règles :
– Aménorrhée ,
– Dysménorrhée
• Douleurs pelviennes
• Troubles du transit
• Augmentation volume abdomen
• Examen systématique : OP, Grossesse ….
– Masse latéro utérine
– indépendante de l’utérus
• Tumeur masculinisante
• Tumeur féminisante
48. Complications
• Compression
• Torsion
• Hémorragie
• Rupture
• Infection
• Ascite
Diagnostic :
L ’échographie :
•Description d’une masse
•Dépistage d ’un épanchement intra
péritonéal
•Examen de l’ovaire et de l’utérus
•Recherche de pathologie associée
La radiographie de l ’abdomen sans
préparation
• Utile dans les kystes dermoïdes
• Peut montrer des calcifications
dentaires
49. Traitement des tumeurs organiques de l’ovaire :
• Ponction
• Chirurgie si malignité évoquée par :
- Diamètre > 6 cm
- Composante solide importante
- Paroi épaisse
- Ascite
•Chirurgie
- Annexectomie
- Hysterectomie ±Curage ganglionnaire
• Chimiothérapie
• Radiotherapie
60. Définition :
• Inflammation d'une, ou des deux trompes de Fallope associée à une endocervicite ou
une endométrite voire à une infection du pelvi-péritonéale.
Causes :
• Chlamydiae, Mycoplasme, Gonocoque
• Bactéries cervico-vaginales opportunistes (Entérobactéries : E. coli,
Streptocoques, Staphylococcus aureus, Anaérobies : Bacteroïdes, Prevotella,
Peptostreptococcus.
Facteurs de risque :
• Révision utérine, Endoscopie, IVG, Curetage, Stérilet, Hystérographies, Hystéroscopie
, Antécédents de chirurgie gynécologique, post partum, postabortum
• Porte d ’entrée : Endométrite
• Femmes < 25 ans : 70%
– Peu d’anticorps anti-chlamydiae
– Peu de cycles ovulatoires
– Nombreux partenaires ( 4 à 6 / 6 mois)
– ont déjà eu une Salpingite
61. Symptômes
o Douleur pelvienne
o Nausées, vomissements
o Signes urinaires : pollakiurie, brulures mictionnelles, dysurie
o Fièvre élevée (39 °C ou plus)
o Dyspareunie
o Leucorrhées et/ou métrorragies
Évolution :
• Stérilité
• Récidive
• Grossesse extra-utérine
• Salpingite chronique
• Douleurs pelviennes chroniques
Traitement :
• Antibiotiques, anti-inflammatoires, antalgiques
• Mise au repos des ovaires : contraception
• Bilan MST (traitement du partenaire).
62. Définition :
• Endométrite : inflammation isolée
de l’endomètre
• Métrite : inflammation des muscles
utérins.
Causes :
• IST : chlamydia trachomatis,
gonocoque
• streptocoques, staphylocoques,
trichomonas vaginalis,
actinomycose (stérilet), tuberculose.
Facteurs favorisants :
• Interventions intra-utérines :
curetages et hystéroscopies
• Corps étrangers (stérilets)
• Tumeurs (myomes, polypes,
carcinomes)
Signes :
Trouble hémorragique
Douleurs dans le bas-ventre, à la mobilisation du col et à
la pression de la région des annexes
Asthénie
Fièvre
Leucorrhées
Diagnostic :
∙ Anamnèse : règles, contraception, activité sexuelle,
fréquence des mictions et selles
∙ L’examen au spéculum : perte (couleur, consistance et
odeur)
o Pertes mousseuses : Trichomonas
o Odeur de poisson : vaginose bactérienne
Traitement :
Antibiothérapie (si IST TRT du partenaire)
63.
64. Définition :
Cancer développé à partir de l’endomètre
(carcinome = cancer de l’endothélium)
Causes :
• Hormonodépendant = surplus d’hormones
oestrogènes.
Facteurs de risque :
• l’obésité, l’hypertension artérielle, le diabète
sucré
• la ménopause tardive
• Dysovulation
• Oestrogènes seuls
• la nulliparité
• les femmes ayant une hyperplasie de
l’endomètre
• les femmes prenant du tamoxifène pour
cancer du sein (risque multiplié par deux à
trois).
Symptômes :
o Pertes sanguines en dehors des règles
o Hémorragies utérines chez une femme
ménopausée.
Examens :
o Examen direct au spéculum
o Frottis vaginaux
o Test de Schiller
o Colposcopie
Traitement :
o Ablation chirurgicale de l’utérus et des annexes
o Lymphadénectomie
o En cas de cancer hormono-dépendant,
progestérénothérapie.
65.
66. Définition :
Tumeurs bénignes hormonodépendantes apparaissant sur
la paroi de l’utérus, de façon isolée ou en groupe.
Différents types de fibromes :
• Les fibromes intra-muraux : sur la couche musculaire
de la paroi de l’utérus
• Les fibromes sous-séreux : croissent vers l’extérieur de
l’utérus
• Les fibromes sous-muqueux : sous la surface de la
muqueuse.
Évolution spontanée :
• Régressent et disparaissent après la ménopause
(absence d’oestrogènes).
Symptômes :
• Saignements, Leucorrhées
• Dyspareunie
• Distorsion ou gonflement du bas-ventre
• Envie fréquente d’uriner
• Infertilité
Facteurs favorisants :
∙ Rôle des oestrogènes qui activent les
facteurs de croissance
∙ Nullipares
∙ Génétique
∙ Surpoids et obésité
∙ Alimentation riche en viande rouge.
Complications:
• Anémie
• Compression
• Nécrobiose
• Calcification
• Infection
67. Fibrome et grossesse
22
• Retentissement sur le fibrome
– Augmentation de volume
– Nécrobiose
• Retentissement sur la grossesse
– Fausse couche
– Menace d’accouch prématuré
– Présentation anormale :siège , transverse
Travail difficile
– Obstacle praevia
– Hémorragies
.
68. Traitement
médicamenteux :
• L’abstention pour les
fibromes
– <6-8cm
– Asymptomatiques
∙ Fibromes petits: traitement
symptomatique
∙ Fibromes gros : Hormone
pour diminuer la taille des
fibromes dans l’attente
Traitement chirurgical
▪ Myomectomie en cas de : Saignements
incontrôlables, infertilité, fortes
douleurs abdominales et lombaires
▪ L’hystérectomie dans les cas les plus
lourds
•Myomectomie (s)
–Hystéroscopie :sous muqueux <3cm
–Coelio : sous séreux <8 cm
–Laparo>8cm ou multiples
•Hysterectomie totale conservant les
ovaires
•L’embolisation ( « tuer » les fibromes,
sans les enlever).
69. • Hystérectomie si : femme avec enfants
fibromes multiples, saignements ,compression
Récidive après myomectomie
Associé a l’endométriose , Kyste ovarien, cancer
76. Diagnostic a la puberté
Interrogatoire
• Poids de naissance, courbes de croissance (variations pondérales importantes)
• Chez la mère : prise de médicaments
• Signes en faveur d’un dysfonctionnement thyroïdien ou surrénalien
• Antécédent de tuberculose, douleurs pelviennes cycliques
• Appréciation du profil psychologique
• Autres antécédents : médicaux, chirurgicaux
Examen
• Général :
• morphotype, pois, taille
• Développement de la pilosité, recherche de signes d’hyperandrogénie (acné,
séborrhée)
• Développement des seins et recherche d’une galactorrhée
• Gynécologique
• Vulve et hymen : étude morphologique
• Speculum : vagin perméable, Profondeur, Existence d’un col
• TR (+/-TV) : utérus, Masse annexielle
77. Les examens paracliniques
• La courbe de température
• La radiographie de la main (sésamoïde du pouce) pour l’âge osseux
• Dosage de FSH, LH et prolactine (niveau de l’atteinte endocrinienne)
• Echographie pelvienne
• IRM crâne + champ visuel
• Test de stimulation par le GRH
• Caryotype
Etiologies
• Malformations de l’appareil génital
• Tuberculose génitale
• Testicule féminisant
• Causes psychologiques et nutritionnelles
• Tumeurs virilisantes
• Hyperplasie congénitale des surrénales
• Dystrophies ovariennes
• Caractères sexuels secondaires absents
78. Diagnostic
• Interrogatoire
• Mode d’apparition de l’aménorrhée
• Changement de mode de vie, choc psycho-affectif …
• Modification récente du poids
• Activité sportive intense
• Antécédents généraux et gynéco-obstétricaux : curetage, IVG, suites de couches pathologiques
• Thérapeutiques utilisées
• Contexte psychologique
• Rapport(s) fécondant(s)
• Examen
• Général
• Gynécologique
• Grossesse ?
• Signes d’anovulation / glaire
• Signes de virilisation : hirsutisme, acné, séborrhée
• Examen des seins
79. Paraclinique
• La courbe de température
• Dosage de la β-HCG
• Echographie pelvienne : mise en évidence / localisation d’une grossesse
• Test à la progestérone : 10 jours de Duphaston
• Dosages hormonaux plasmatiques : Prolactine, FSH, LH et éventuellement
androgènes
Contexte évocateur
• Aménorrhée du post-partum ou du post-abortum
• Aménorrhée post-pilule
• Aménorrhée secondaire à un traitement neuroleptique
• Aménorrhée – galactorrhée
• Aménorrhée + signes d’hyperandrogénie
• Aménorrhée + perte de poids massive
• Aménorrhée + maladies générales ou endocriniennes
80. Pas de contexte évocateur
• Courbe thermique biphasique, taux FSH et LH normaux
• Sténose cicatricielle du col
• Tuberculose post-pubertaire
• Courbe thermique plate, taux de FSH et LH élevés
• Dysgénésies gonadiques
• Syndrome des ovaires résistant aux gonadotrophines
• Ménopause précoce (génétique à transmission dominante)
• Courbe thermique plate, taux de FSH et LH normaux ou dissociés
• Syndrome de Stein Leventhal
• Courbe thermique plate, taux de FSH et LH bas
• Aménorrhée d’origine haute : psychogène, tumeur de la base du crâne.
Traitement
Le traitement est adapté à la cause de l'aménorrhée. Il n'existe pas de prise en charge
unique qui pourrait convenir à tous les cas. Le traitement sera hormonal, chirurgical ou
psychologique.
81. Définition
Toutes les tumeurs malignes développées au niveau de la cavité utérine
Facteurs de risque
• Femme âgée >64 ans
•Parité: Nullipare
• Antécédent de stérilité
Terrain endocrinien: Femme obèse, diabétique et hypertendue
Statut hormonal:
• Hyperoestrogénie +++
• Ménopause tardive
• Puberté précoce
• Tumeur ovarienne sécrétante
• Traitement oestrogénique (THS sans progestérone
•de la ménopause) les Oestroprogestatifs et THS protègent contre cancer
• Rôle initiateur des estrogènes
• Rôle protecteur de la progestérone
82. Signes
• Métrorragies post ménopausiques
• Leucorrhées jaunâtres, rosâtres ou verdâtres fétides
• Hydrorrhées
• Col sain et TV: Utérus un peu gros
• Algies pelviennes
• Troubles urinaires et rectaux
Examens complémentaire
■ Frottis
■ Echo vaginale
■ Biopsie
■ Hystérographie :
■ Hystéroscopie
83. Bilan préthérapeutique
■ Examen gyneco:
■ Bilan EG
■ Scanner ou IRM
■ Classification FIGO
Stade I:endométre Stade II: atteint col Stade III: atteint
annexes
ou vagin
Stade IV : Atteint vessie
rectum Métastases
85. Rôle infirmier
Penser au cancer de l'endomètre
devant une métrorragie post-
ménopausique car le pronostic
dépend de la précocité du
diagnostic
86. CAUSE
•Femmes à risques de cancer Du col:
– Rapports sexuels <17 ans
– Partenaires multiples ,
– Infections répétées :HPV
– Tabagisme
– Bas niveau socioéconomique
Diagnostic : ulcération, tumeur bourgeonnante, col hypertrophié 🡺 biopsie.
Examen complémentaire : Frottis :
• Pour surveiller et vérifier la guérison
• Pour traiter une petite lésion avant le cancer.
87. Prévention : VACCINATION
⚫ Il existe 2 vaccins contre HPV
⚫ A partir de 14 ans ou
⚫ De 15 à 23 ans si pas de rapports sexuels ou maximum
1 an après le premier rapport
⚫ Contre les virus les plus fréquents
⚫ Pas efficace sur tous les virus donc
• Et il faut continuer les frottis.
TRT curatif :
• Radiothérapie
• Conisation ou amputation du col, ablation de l’utérus
chez la femme âgée
• formes plus avancées : chirurgie plus large
• Laser
• Chimiothérapie.
88.
89. Diagnostic :colposcopie
+biopsie
89
Classification FIGO (1994)
• Stade II : étendu au delà du col mais à distance paroi pelvienne et 1/3 inf
Vagin .
- A pas d’invasion paramètre , - B
invasion du paramètre
• Sade III étendu a la paroi pelvienne et au 1/3 inf .Vagin
• Stade IV= étendu à la vessie ou au rectum
92. 92
FACTEURS DE RISQUE
• des rapports sexuels avant 17 ans,
• des partenaires sexuels multiples,
• un mariage avant 20 ans,
• plus de 5 enfants et le premier avant 20 ans,
• Des infections génitales répétées : herpès, Papilloma virus,
• Femmes qui fument
• une immunodépression (greffées, HIV positives).
• un bas niveau socio-économique,
93. Infection
persistante
Lésions de haut
grade
Cancer
cervical
1ère année Jusqu’à 5 ans 10 ans et +
24
Infection initiale
à
papillomavirus
Lésions de bas grade
Clairance de l’infection à papillomavirus
Du papillomavirus au cancer cervical
Infection
locale
Lésions
cervicales
Cancer
cervical
94. 94
Zone de jonction visible
Colposcopie Biopsie
Zone de jonction Non visible
Conisation
95.
96. 96
Les signes
• Métrorragies provoquées par les rapports, la toilette
• Métrorragies post ménopausiques
• Leucorrhées fétides striées de sang
• Spéculum: Bourgeon , Ulcération, Gros en bouchon de champagne Col normal
98. Traitement des lésions de bas grade
• Surveillance si lésion bien vue
– Frottis à 6 et 12 mois
– Ou recherche HPV à 12 mois
– Après 2 test Négatifs frottis annuel
– Traitement si persistance >2ans :destruction ou résection
• Excision si zone de jonction mal vue
Traitement Lésions de Haut grade
• Femme jeune Nullipare, zone de jonction bien vue :Laser
• Femme multipare:
Conisation
Hysterectomie conservant ovaires
104. Definition
• Adhérences intra-utérines correpondant à des accolements plus ou moins étendues
• Elles peuvent être partielles ou totales, occupant une partie ou la totalité de la
cavité utérine
• Elles peuvent être uniques ou multiples de siège variable au niveau
- du col (synéchie intra-cervicale)
- de l’isthme (synéchie isthmique)
- du corps utérin (synéchie corporéale) ou
- des cornes utérines (synéchie cornuale)
Signes : asymptomatique de découverte fortuire lors d’un :
- Bilan d’ infertilité
- Bilan de fausse couches à répétition
- Bilan d’ une aménorrhée
105. Etiologies
•Traumatisme de la muqueuse utérine ayant provoqué la destruction de sa couche
basale:
•Curetage ou aspiration
•Rétention d’une grossesse arrêtée
•Rétention placentaire
•Post hystéroscopie opératoire
•Post infection utérine ( endométrite DIU )
Traitement : chirurgical
111. Définition
Les malformations utérines sont liées à une interruption du développement de l'appareil génital au
cours de la vie embryonnaire
Causes
• Anomalie du caryotype : trisomie 18, 13, Monosomie X
• Cas familiaux à transmission autosomique dominante ou récessive
• Souvent intégrées dans des syndromes polymalformatifs
• Causes iatrogènes :
- Thalidomide : Utérus bicorne et syndrome de Rokitanski
- DES : Distilbène
Classification
• Absence développement canaux de Muller : malfo Utérine et Vaginale +/- autres organes
• Anomalie de fusion des canaux de Muller : utérus bicorne
• Anomalie de résorption de la cloison intermullérienne : Utérus cloisonné
Traitement
chirurgical : Résection des cloisons
Malformations utérines
113. Utérus bicorne unicervical
Utérus cloisonné total
Utérus cloisonné total
Utérus cloisonné total
Utérus cloisonné total
Utérus cloisonné sub-total unicervical
158. Définition :
• Inflammation du col de l’utérus d’origine
infectieuse.
Symptômes :
• Pertes purulentes, malodorantes, parfois
sanguinolentes
• Démangeaison
• Douleur
• Fièvre
Diagnostic :
• Prélèvement vaginal
• Frottis vaginal à la recherche d’éventuelles
cellules cancéreuses.
Traitement :
• Antibiothérapie. Le partenaire devra être
également traité.
159. Définitions :
•Saillie permanente ou à l’effort dans le vagin ou à la vulve
–des parois vaginales doublées de la vessie , du rectum
, des culs de sac péritonéaux
–De l’utérus
•En avant : cystocèle
•En arrière :rectocèle
•Col utérin : Hystérocèle
•Douglas : Elytrocèle
.
1
5
9
160. Classification des prolapsus :
• Premier degré : prolapsus intra-
vaginal.
• deuxième degré: prolapsus affleurant
la vulve.
• troisième degré : prolapsus extériorisé.
Indication chirurgicale dans les 2° et 3°
degrés
161. Facteurs de risques:
• Traumatisme obstétrical.
• Difficultés à l ’expulsion.
• Macrosomie fœtale.
• Déchirures périnéales.
• Forceps.
• Expression abdominale.
• Efforts abdominaux (constipation, toux chronique…).
• Age et ménopause.
• Facteur tissulaire constitutionnel.
162. •Examen du prolapsus
• Vulve repos
• Vulve poussée
•Recherche fuite d’urine à la toux
•Épreuve des valves à la poussée
•Toucher pelvien (appareil génital + muscles releveurs).
166. Définition
Localisation hors de de la cavité utérine de cellules
de l'endomètre ayant les mêmes caractéristiques
morphologiques et fonctionnels
Localisation
● Endométriose extérieure (trompes, ovaires,
vessie, péritoine, appendice, col, vagin, vulve,
igestive : rectosigmoïde, appendice, ombilic
●Adénomyose : pénétration de l’endomètre dans le
myomètre après :
● Curetage
● Révision utérine
● Césarienne
● Résection
168. Endométriose: maladie auto immune ?
Endomètre
Toutes les femmes
Réponse immnitaire normale
90% des femmes
Pas d’implantation
Pas d’endométriose
Effet
cytotoxique
Cellules immunitaires
Implant micro
Tranfert par :
•trompes
•Vx
•Lymphatiques
Endométriose
Altération réponse
immuniitaire
Lésion
visible
169. ATraitement médical :
• Oestroprogestatifs
• Progestatifs
• Analogues de la GnRH
Traitement chirurgical :
• Kystectomie
• Resection endométriale ( Adénomyose )
• Hystérectomie
• Hystérectomie sans conservation
Abstention :
•Femme < 35 ans
•Endométriose minime ou modérée
•Sans effets sur les trompes ou les ovaires
•Spermogramme normal
Indications thérapeutiques :
• Femmes sans enfant ou Pb de stérilité
• Femme qui souffre
• Adénomyose
170. Définition
La tuberculose génitale est secondaire à une infestation par une bactérie du genre
mycobacterium tuberculosis (ou bacille de Koch, BK). Infection par voie hématogène
Les localisations tubaires, endométriales et ovariennes sont les plus fréquentes
Etiologies/antécédents
•Tuberculose pleuro-pulmonaire (transmission inter-humaine)
•Pauvreté
•Antécédents familiaux de tuberculose ou tuberculose chez le partenaire
•Complication d’avortement clandestin
•Complication/séquelles d’accouchement, d’IVG
Signes
•État général altéré, fièvre, troubles des règles, dyspareunie
Diagnostic
Radiographie pulmonaire, intradermoréaction à la tuberculine, hystérographie, hystéroscopie,
cœlioscopie, biopsie de l’endomètre, culture du sang des règles
Complications
Synéchies utérines, stérilité
171. Prévention
Vaccination par le BCG
Traitement
Traitement médical symptomatique, chimiothérapie antituberculeuse pendant 6 à 9 mois, association
de plusieurs antibiotiques (la Streptomycine étant ajoutée en cas de résistance)
Traitement chirurgical
Indiqué en cas de persistance d'une lésion évolutive ou d'une masse résiduelle et pratiqué 6 mois après
le début du traitement médical du fait du risque de réveil et de réascension
Le test de sensibilité à la tuberculine ou test
Mantoux, pour le dépistage de la tuberculose
172. Définition :La cervicite est une inflammation du col de l'utérus d'origine virale,
bactérienne, ou parasitaire.
Causes :
C 'est une infection génitale qui a pour origine une infection sexuellement
transmissible :
▪ Une bactérie.
▪ Un virus
▪ Ou un parasite
TYPES DE CERVICITES
Inflammation du canal endocervical qui entraine une infection de la glaire
cervicale
Inflammation de la paroi externe du col qui fait saillie dans le vagin
Toutes deux se traduisent par des pertes anormales, le plus souvent purulentes
La cervicite est aussi présente en cas d'infection importante de l'utérus et des
trompes
.
LA CERVICITE
173. LA CERVICITE (suite)
SIGNES
• Des pertes purulentes malodorantes parfois sanguinolentes.
• Accompagnées parfois d'une sensation de démangeaison, d'une douleur pelvienne peu
importante, exceptionnellement de fièvre
• Le diagnostic est souvent fait sur le frottis cervical
Examen :
• Vulve rouge, urétrite, vagin rouge + Leucorrhée Col rouge +
Leucorrhée
• TV : douleurs à la mobilisation utérine et dans les cul-de-sacs
DIAGNOSTIC
L'identification du germe se fait par le prélèvement vaginal effectué au laboratoire.
TRAITEMENT
• Il est fonction du résultat du prélèvement vaginal.
• Antibiothérapie par voie locale (ovule) et dans les formes importante par voie orale sur 7 jours,
voir plus.
175. Prévention :
• Dépister et traiter :
- les vaginites, les endocervicites, les endométrites
- les infections à Chlamydiae et gonocoques dans les 2
sexes
• Dépistage des infections cervicales avant : Stérilet,
Hystéroscopie, IVG, HSG …
• Préservatifs si partenaire à risque ou inconnu
• Contraception à type de barrière
35
LA CERVICITE (suite)
176. Définition :
La vulvovaginite est une inflammation du vagin et de la vulve
résultant :
• soit d'une infection vaginale due à un champignon (mycose
vaginale), une bactérie, un virus ou un parasite,
• soit d'une irritation non infectieuse du vagin.
Causes :
Les causes les plus communes de vulvovaginites sont d’origine
infectieuse, représentées dans plus de 90% des cas par la candidose
vulvovaginale (CVV), la vaginose bactérienne (Gardenerella vaginalis
associée à d’autres bactéries en particulier anaérobies) et les parasitoses
LA VULVOVAGINITE
177. Candidose vulvovaginale :
Définition :
La mycose vulvo-vaginale est une atteinte infectieuse de la vulve et du
vagin par des levures du genre Candida.
Prise en charge :
Traitement local antifongique
Vaginite à Trichomonas :
Définition :
Parasitose chez les femmes en âge de procréer (14-49 ans) considérée
LA VULVOVAGINITE
178. Vaginite à Trichomonas (suite) :
Symptômes :
• Leucorrhées excessives et jaunâtres pouvant être malodorantes
• Prurit et des douleurs, dysurie et dyspareunie
• Infection vaginale à Trichomonas vaginalis asymptomatique dans
50% des cas
Facteurs de risques :
• Relations sexuelles fréquentes avec des partenaires multiples
• Présence d’une autre IST
Diagnostic :
LA
VULVOVAGINITE
(suite)
179. Vaginite à Trichomonas (suite) :
Prise en charge :
Le traitement sur prescription médicale concerne les deux
partenaires : un traitement de métronidazole (Flagyl) par voie orale
à dose unique de 2g, ou de secnidazole (Secnol) à dose unique de 2g,
ou de Métronidazole (Flagyl) par voie orale à la posologie de 500 mg
2 fois par jour pendant 7 jours.
LA VULVOVAGINITE (suite)
180. Vaginose bactérienne :
Définition :
La vaginose bactérienne est due à un déséquilibre de la flore vaginale
Causes :
• Douches vaginales, excès d’hygiène
• Carences œstrogéniques
• Antibiotiques, Tabac, etc.
• La vaginose bactérienne n’est pas considérée comme une IST mais
les rapports sexuels, par l’action mécanique et le contact du sperme
LA VULVOVAGINITE (suite)
181. Vaginose bactérienne (suite) :
Signes :
• La vaginose peut être asymptomatique et n’entraîner aucune gêne
• Leucorrhées grisâtres malodorantes
Prélèvements :
Examen extemporané des sécrétions vulvo vaginales :
– Trichomas,
– Mycélium,
– Poux
• Prélèvements bactériologiques
LA VULVOVAGINITE
(suite)
182. .
Prise en charge :
• Vaginose bactérienne : antibiothérapie sur
prescription médicale (secnidazole (Secnol) en
dose unique (2 g) ou du métronidazole
(Flagyl) à la posologie de 500 mg, 2 fois par
jour, pendant 7 jours par voie orale
• Traitements restaurateurs de la flore
LA VULVOVAGINITE (suite)
183. • Définition : inflammation des glandes de Bartholin ou de leurs
canaux excréteurs
• Causes :
- Infection ascendante par voie canalaire
- Traumatisme extérieur(après un accouchement)
- Présence d'un terrain hormonal déséquilibré
- Signes :
- Abcès de la glande de bartholin
184. - Examen complémentaire :
- prélèvements bactériologiques à la recherche de germes des maladies
sexuellement transmissibles : sérologies HIV, VHC, VHB, TPHA,
VDRL
- Traitement :
- À la phase pré suppurative : antibiothérapie
- S'il n'y a pas de régression en trois à quatre jours, laisser évoluer vers
la formation d'un abcès et mise à plat chirurgicale
- Évolution : Une récidive est possible = intervention chirurgicale avec
cautérisation de la glande.
185.
186.
187.
188. Définition : Tumeur maligne des seins
Formes cliniques :
• Cancer non invasif des canaux galactophores
• Cancer invasif dans le tissu gras du sein
Facteurs de risque :
• Obésité, sédentarité
• Génétique
• Age (85 % des cas surviennent à 50 ans ou plus)
Symptômes :
∙ Boule au sein
∙ Écoulements du mamelon
∙ Rétraction du mamelon
∙ Changement d’apparence de la peau
∙ Changement de grosseur ou de la forme d’un sein.
189. Dépistage :
∙ Antécédents familiaux de cancer du sein ou de l’ovaire
∙ Antécédent personnel de cancer du sein
∙ Antécédent de radiothérapie du thorax
∙ Nulliparité ou grossesse tardive
• Exposition accrue aux oestrogènes naturels : puberté précoce, ménopause
Prévention :
• Mammographie tous les 2 ans à partir de 50 ans.
• Dépistage selon les facteurs de risque personnels.
Traitement :
∙ Chirurgie : mastectomie avec une chirurgie des ganglions de l’aisselle
∙ Radiothérapie
∙ Chimiothérapie après la chirurgie
∙ Thérapie hormonale.
191. MICRO - BIOPSIES
Matériel tissulaire
8
8
Pistolet automatique
1
2
3
Grâce à la brutalité du tir
les prélèvements sont tranchés net .
EXAMEN
HISTOLOGIQUE
192. Symptomatologie :
• Asymptomatique
• Nodule mammaire □± douloureux
• Placard douloureux
• Mastodynies a recrudescence
prémenstruelle
• Ecoulement mamelonnaire
brunâtre, verdâtre , sanglant
• Lésions bilatérales , QSE des seins
Les kystes du sein
193. Facteurs favorisants :
• Age : 40 à 50 ans
• Nullipares
• Sans contraception orale
• Maigres
• Angoissées ,spasmophiles
• Buveuses de café, thè, CocaCola
• Tabac, Hyper oestrogénie, Psychogéne +++
Diagnostic :
• Clinique :lésion douloureuse bilatérale
• Echographie
• Cyto ponction
• Mammographie : Recherche d’un cancer associé
Les kystes du sein
194. • Traitement :
Rassurer +++
Ponctionner les kystes volumineux et douloureux
Hygiène de vie : sport , éviter Tabac et caféine
Progestérone percutanée
Pas de chirurgie, sauf végétations
Surveillance:
Echo ± Ponction
Mammographies / an
OP possibles :
Les kystes du sein
(suite)
196. 196
Facteurs de risque :
■Haut niveau de vie
■Nullipares
■1er grossesse >30 ans
■Première règles précoces
■Ménopause tardive
■Mere ou sœur cancer du sein
■Gènétique; Mastopathies (hyperplasie atypique)
■Cancer autre sein
■Cancer du colon ou de l ’endomètre .
Cancer du sein
197. Dépistage :
■ La mammographie :
■Une tous les deux ans
■>60% des femmes
■Baisse de la mortalité de 25 à 30%
■Baisse du taux de ganglions + à 28%
■ Echographie = non
■ IRM = non
Cancer du sein (suite)
200. IMAGERIE INTERVENTIONNELLE
Avancée considérable dans la
technique des
biopsies
TABLE DEDIEE
46
46
Image numérisée
Centrage stéréotaxique
Confort de la patiente
Précision des prélèvements
Alternative à l ’exérèse chirurgicale des MCA après repérage.
Cancer du sein (suite)
202. Surveillance :
• Examen clinique à 4 mois, puis tous les 6 mois pendant 5 ans, après tous les
ans.
• Mammographie à six mois, puis tous les ans.
Cancer du sein (suite)
227. ■ Définition:Hyperplasie tissu mammaire chez l ’homme
■ Physiopathologie :
- Modification rapport oestrogènes / androgènes
- Les oestrogènes proviennent de l ’aromatisation des androgènes par les
aromatases des graisses
- Hyperprolactinémie ----> Insuffisance gonadique
- Hyperproduction oestrogènes : neoplasie testiculaire, surrénalienne,
Aromatisation des androgènes par les graisses :obésité
- Elévation fraction libre des estrogènes par diminution de la SHBG:
Insuffisance rénale , cirrhose
- Diminution des androgènes circulants par hypogonadisme ( Klinefelter ,
orchidectomie …)
.
Gynécomastie
233. • Clinique
• Interrogatoire
• Installation des règles : date, régularité, abondance
• Rapports sexuels, prise d’une contraception
• Terrain hémorragique
• Examen clinique
• Examen des seins
• Examen gynécologique
• Paraclinique
• Echographie pelvienne
• Dosages hormonaux : selon constatations cliniques
Hémorragies génitales à la puberté
234. ⮚ Lésions génitales
o Vaginite
o Corps étranger
o Traumatisme
o Tumeur
⮚ Troubles endocriniens
o Absorption
d’oestrogènes
o Puberté précoce
o Tumeur ovarienne
⮚Hémorragies utérines fonctionelles
oHyper-oestrogénie
oHypo-oestrogénie
⮚Pathologie de la filière génitale
• o bénigne
▪ traumatisme, hyperplasie
endométriale, polype, fibrome
• o maligne
▪cancer du vagin
⮚Pathologie générale
• o thrombopénie, Willebrand,
leucémie, insuffisance rénale …
Enfan
t
Adolescent
e
Hémorragies
génitales
235. • Traitement :
• Formes de moyenne abondance
1. Traitement progestatif
• Duphaston
10 ou Lutéran, du 10 ou 15ème au 25ème jour du cycle
Durée : 6 mois
2. Selon la courbe de température
Biphasique : = guérison
= persistance de l’anovulation
• Plate : Bilan : dosage de la prolactine + IRM cérébrale (selle turcique)
• Si normal : soit reprise du progestatif pour 6 mois, soit induction par un anti-
œstrogène (Pergotime ou Clomid ), soit … contraception OP.
Hémorragies génitales à la puberté
(suite)
236. • Traitement (suite) :
• Formes graves
1. En urgence, administration de médicament à domicile
• Injection IV de Prémarin (20 mg)
• Perfusion de plasma
2. Ultérieurement, à l’hôpital
• Poursuite du Prémarin : IV et transfusions si nécessaire
• Relais par des progestatifs oraux : Ethinyloestradiol 100mcg +
Duphaston, 10 ou Utrogestan, 2 cp/j du 20ème au 20ème jour du cycle
pendant 2 cycles
• Puis traitement progestatif seul du 15ème au 25ème jour pendant
quelques mois
• Embolisation des artères utérines dans les cas rebelles aux différents
traitements, surtout si suspicion de malformation vasculaire (type
angiome).
Hémorragies génitales à la puberté
(suite)
237. • Clinique
• Interrogatoire
• Age
• Prise d’un traitement hormonal, contraceptif
• Courbe de température (hémorragies fonctionnelles)
• Examen clinique
• Examen des seins
• Examen gynécologique
• Paraclinique
• Dosage de la β-HCG : si positif, éliminer GEU et avortement spontané
• Echographie pelvienne
• Hystéroscopie (en 1ère intention si possibilité de la faire en ambulatoire)
Hémorragies génitales à la période
d’activité génitale (suite)
238. Etiologi
es
Organique
endométrite,
⮚ Infections
o Cervicite,
salpingit
e
o (Tuberculose)
Fonctionnell
e
⮚Hémorragies utérines fonctionnelles
de l’ovulation
⮚HF précédant les
règles
⮚ Pathologies bénignes
o Polype(s)
o Fibrome
o Endométriose
o Tumeur ovarienne
⮚ Pathologies malignes
o Cancer du col
o Cancer de l’endomètre
o Tumeur de l’ovaire
⮚Polyménorrhée
⮚Spanioménorrhée
⮚Hyperménorrhée
⮚HF sans rythme
particulier
⮚HF sur stérilet ou après
LRT
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
239. • Traitement
• Traitement des pathologies organiques
• Traitement des hémorragies fonctionnelles
Seulement quand elles sont relativement importantes ou gênantes
⮚ Hémorragie fonctionnelle de l’ovulation
• Liées a la chute du taux des oestrogènes
• 2 possibilités thérapeutiques :
• Oestrogel (2mesures) ou un œstrogène per os du 10 au 16j du cycle
• Contraception OP
1. Hémorragie fonctionnelle précédant les règles
• Liées a un corps jaune inadéquat
• Traitement par progestérone (Utrogestan ) ou progestatif du 15 au 25j
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
240. • Traitement des hémorragies fonctionnelles
Seulement quand elles sont relativement importantes ou gênantes
⮚ Polyménorrhée (= règles rapprochées de volume normal)
• Surtout chez la jeune fille ainsi que chez la
femme en préménopause
• Courbe thermique :
• phase folliculaire courte et plateau thermique correct :
• Oestrogènes (50 mcg/j) du 3 au 10ème j du cycle
• Absence d’ovulation : 3 possibilités
• Induction de l’ovulation si désir de grossesse
• Contraception par un OP
• Traitement par progestérone ou progestatif du 15 au 25ème j du
cycle (éventuellement à partir du 5ème jour).
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
241. • Traitement des hémorragies fonctionnelles
Seulement quand elles sont relativement importantes ou gênantes
⮚ Spanioménorrhée (règles espacées de volume normal)
• Surtout chez la jeune fille ainsi que chez
la femme en préménopause
• Courbe thermique :
• phase folliculaire courte et plateau thermique correct :
• Oestrogènes (50 mcg/j) du 3 au 10ème j du cycle
• Absence d’ovulation : 3 possibilités
• Induction de l’ovulation si désir de grossesse
• Contraception par un OP
• Traitement par progestérone ou progestatif du 15 au 25ème j du
cycle (éventuellement à partir du 5ème jour).
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
242. • Traitement des hémorragies fonctionnelles
• Seulement quand elles sont relativement importantes ou gênantes
⮚ Hyperménorrhée (volume important, rythme normal)
• Définition clinique de règles abondantes : difficile !
• Eliminer une cause organique +++
• Traitement :
• OP
• Antiprostaglandine : acide méfénamique (Ponstyl)
• Antifibrinolytique : acide tranéxamique (Exacyl )
• Résection (sous hystéroscopie) ou destruction (thermocoagulation
ou laser Yag) de l’endomètre.
• En dernier recours hystérectomie.
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
243. • Traitement des hémorragies fonctionnelles
•Seulement quand elles sont relativement importantes ou gênantes
⮚ Hémorragie fonctionnelle sans rythme particulier
• Cause la plus fréquente : l’anovulation
• Traitement :
• Progestatif du 5 ou 15ème au 25ème jour du cycle (post-puberté –
préménopause)
• OP pendant la période d’activité génitale
• Inducteur de l’ovulation si désir de grossesse
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
244. • Traitement des hémorragies fonctionnelles
Seulement quand elles sont relativement importantes ou gênantes
⮚ HF sur stérilet
• ↑ fréquente du volume des règles sous stérilet
• Possibilités thérapeutiques :
• Adjonction d’un progestatif du 15 au 25ème jour du cycle
• Recours à un antiprostaglandine (Ponstyl )
• Ablation du stérilet et recours à un antre mode de contraception
• Ablation du stérilet et mise en place d’un stérilet à la progestérone
(Miréna )
⮚ HF sous OP
⮚ HF après stérilisation tubaire
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
245. Traitement : au total
⮚ HF devenues fréquentes
• « maladie » de la femme moderne … : stress, pauciparité, causes iatrogènes
⮚ La dysovulation est la cause la plus fréquente
⮚ Le traitement repose sur :
⮚ Traitement progestatif +/- antifibrinolytique ou antiprostaglandine
• Induction de l’ovulation en cas de désir de grossesse
• En dernier recours :
− Techniques de résection ou de destruction endométriale
− Voire l’hystérectomie.
Hémorragies génitales à la période d’activité
génitale (suite)
246. • Clinique
• Interrogatoire
• Age
• Ancienneté de la ménopause
• Prise d’un traitement hormonal subsitutif
• Examen clinique
• Examen des seins
• Examen gynécologique
• Recherche de signes d’imprégnation oestrogénique, ou d’atrophie
• Examen du vagin (région sous-urétrale) et du col
• TV : volume utérin, recherche d’une masse annexielle
Hémorragies génitales après la ménopause
(suite)
247. • Clinique
• Interrogatoire
• Age
• Ancienneté de la ménopause
• Prise d’un traitement hormonal subsitutif
• Examen clinique
• Examen des seins
• Examen gynécologique
• Recherche de signes d’imprégnation oestrogénique, ou d’atrophie
• Examen du vagin (région sous-urétrale) et du col
• TV : volume utérin, recherche d’une masse annexielle
Hémorragies génitales après la ménopause
(suite)
248. • Diagnostic
• Examens complémentaires
• Échographie endovaginale +/- abdominale
• À faire en 1ère intention +++
• Épaisseur de l’endomètre (5mm = valeur seuil) : la sensibilité de
l’échographie dans le diagnostic d’atrophie endométriale est de 100%
( l’échographie est suffisante)
• Examen de l’utérus et des annexes
• +/- sonohystérographie
• Hystéroscopie
• Précise le diagnostic pour les anomalies intracavitaires : polypes,
fibromes, hyperplasie, cancer…
• Possibilité de biopsies (histologie) voire de traitement (résection)
Hémorragies génitales après la ménopause
(suite)
249. Etiologi
es
Organique Fonctionnelle
⮚L’atrophie de l’endomètre
+++
⮚ Pathologies malignes
o Cancer de l’endomètre
o Cancer du col
o Tumeur de l’ovaire
o Cancer du vagin
o Sarcomes de l’utérus
RIEN
30% des cas
Hémorragies génitales après la ménopause
(suite)
250. Facteurs influençant l’âge de la ménopause
Plus tardif
•Alcool
Sans influence
•Age Puberté
3
Plus précoce
• Tabac
• Malnutrition
• Hérédité
• Hysterectomie
• FIV ?
•Haut niveau
vie
•Pays nord
•Hérédité
•Obésité
•Pilule
•Nb Grossesses
•Age dernière
grossesse
La ménopause
Hémorragies génitales après la ménopause
(suite)
251. • Définitions
• Ménos :mois
• Pausis :cessation = Arrêt des règles
• Arrêt définitif des règles qui survient entre 45 et 55 ans par le vieillissement ovarien, et l’atrésie
des follicules.
• Péri ménopause : S’étend du début des perturbations du cycle à 1 an après les règles.
• Physiopathologie:
• Insuffisance lutéale (diminution de la sécrétion de progestérone).
• Sécrétion d’œstradiol +/- respectée.
• Prise en charge
• Progestatif en 2ème partie de cycle
• Oestroprogestatifs sur l’ensemble du cycle.
255. 255
Signes de La pré ménopause
• Racourcissement des cycles, Troubles du cycle
• Bouffées de chaleur
• Troubles de l’ Humeur “déprime “ “angoisse”: Insomnie
• Prise de poids
• Syndrome pré menstruel (œdèmes, prise de poids, céphalées, irritabilité,…)
• Anovulation
• Cutané (hyper androgénie)
• Irrégularités menstruelles
• Utérus (hyperplasie, myomes)
• Hyperoestrogénie : seins tendus, mastodynies, Ballonements abdominaux
256. Diagnostic de ménopause
Dosages hormonaux
FSH > 20
mUI/ml E2 <
20 pg/ml
}
= ménopause
Les cas particulier
Femmes
de la cinquantaine en
aménorrhée
Bouffées
de chaleur
Clinique suffisante
Test au progestatif éventuel
+
1
6
1
Hystérectomisée
Lorsqu’apparaissent des
troubles évocateurs ou à
partir de 50 ans
FSH-E2
FSH-E2
Le 7ème jour
de l’intervalle d’arrêt
A partir de 50 ans
Prenant un c.o.
FSH-E2-Prl
Suspicion de m. précoce :
antécédent familiaux ?
< 45 ans en aménorrhée
+ bdc
257. • Examens à faire :
Examen général :poids , TA
Examen Gynécologique : Seins, Spéculum ,
Toucher vaginal
Examens dépistage
Cancer du col : Frottis
cancer du sein : Mammographie
Cancer du Colon : Hémoculture
259. Traitement préménopause :
• Progestérone Naturelle : Utrogestan®
12 J/mois
• Progestatif :
Nomégestrol =Lutényl®
Promegestone =Surgestone®
12 J /mois
25 J/ Mois si contraception
Jusqu’à l’arrêt des régles
• Estrogénes et progestérone
• Voie : Orale, Transdermique, Nasale,
Vaginale
Hygiène de vie
- Poids normal ,
- Alimentation équilibrée
- Exercice
- Pas de tabac
260. Avantages de THS :
• Supprime les troubles de la ménopause
• Empêche l’ostéoporose
• Protège des accidents cardio vasculaires
• Empêche la Maladie Alzheimer
• Empêche viellissement de la peau
• Diminue le risque de cancer de l’endomètre, du colon, de
l’ovaire
Inconvénients de TSH :Ces inconvénients sont pour les
femmes qui poursuivent le THS plus de 5 ans :
• Augmente le taux de cancer du sein
• Ne protège pas de l’ischémie myocardique
• Augmente le risque d’AVC ischémique
• Augmente le risque de démence
• N’améliore pas les fonctions cognitives
261. Les phyto-estrogènes :
• Ne modifient pas E2 , FSH,SBG
• Effet sur
bouffées
Depression
45
Anxiété
Travail
Ostéoporose?
Idem Placebo
• Cancer sein :pas d’augmentation? Déconseillé si antécédents personnels
familiaux.
Ménopause sans troubles : Pas de traitement
• Fréquence =30 à 50% des femmes
• Sans facteurs de risque d’ostéoporose
• Hygiène de vie : alimentation équilibrée , exercice , perte de poids
262. Définition :
■ Perte non sanglants venant des voies génitales
■ Elles peuvent être Physiologiques ou d ’origine infectieuse
Leucorrhée physiologique :
•Desquamation vaginale : Ph acide 3,8, leucorrhée laiteuse =
cellules vaginales, sans polynucléaires
•Glaire cervicale :Ph Alcalin , translucide , acellulaire, Cristallise en
feuilles de fougères
Leucorrhée
physiologique
Glaire
cervicale
Les leucorrhées
263. Flore du Normale du vagin
■ Groupe I: Bacille doderlein ,Strepto Alpha
■ Groupe II: Staphylo, E.Coli, Strepto B et D, Enterobactéries ,Candida ,
Mycoplasmes, Gardenerella vaginalis
■ Groupe III: Pneumocoque, Hemophilus, Strepto A
Les agents infectieux des leucorrhées :
• Spécifiques : Trichomonas, Candida, Chlamydiae, Gonocoque, BK
• Non spécifiques : Bactéries opportunistes
Les leucorrhées (suite)
264. Les facteurs de contamination
• Le ou les partenaires
• Le médecin :
- Gestes intra utérins : stérilet , IVG, HSG
- Médicaments :AB, chimio, OP, Immunosupresseurs
• La patiente :
- Grossesse
- Atrophie post ménopausique
- Cancer
- Diabète
Les leucorrhées (suite)
265. Diagnostic :
• Interrogatoire:
- date de début
- Circonstances : rapport, traitement
- Signes fonctionnels : Caractères , odeur , prurit
• Examen :
Vulve :urètre ,glandes de Skène
Vagin et col :aspect écoulement , état muqueuse TV
Bouche , doigts , thorax
Les leucorrhées (suite)
269. Les prélèvements
•Cabinet :
- Sérum physiologique recherche trichomonas, recherche candida
- Sniff test :Hemophilus vaginalis
•Laboratoire :
- Signes cliniques infection haute Contage
vénérien
- Frottis sales sans trichomonas ni levures
Les leucorrhées (suite)
270. Leucorrhée à Trichomonas
• Ecoulement verdâtre spumeux, nauséabon
• Vulve et vagin rouge
• Test lugol : colpite punctiforme
• Examen direct :
• Parasite avec membrane ondulante
Les leucorrhées (suite)
271. Leucorrhée à Trichomonas
Traitement per Os sur prescription médicale :
•Metronidazole Flagyl ® 1cp 250 mg x2 /J/1OJ
•Tenonitrazole ( Atrican®) =1 cp per os /4 Jours
•Tinidazole (Fasigyne® 500) = 4 cp en 1 prise
•Secnidazole (Secnol®) :1 sachet 2g en une prise
•Traitement local : Ovules Flagyl® ,Atrican® , Gynotrosid®
•Traitement partenaire :Tinidazole 4 cp en une prise
•Toilette savon acide
Les leucorrhées (suite)
272. Mycoses
■ Diabète , Gr. OP, AB,Chimio
■ SF: Prurit , dysurie , dyspareunie
■ SP: Vulve+ vagin rouge , enduit comme lait caillé
■ Autre localisation :Bouche , Ongle
Les leucorrhées (suite)
273. Traitement de la Mycose
■ Vulve : miconazole (Gyno-Daktarin) ® Isoconazole (Fazol)
■ Vagin ovules :
■ nystatine (Mycostatine ®) 1 cp Vag /12j
■ butoconazole ( Gynomyk®)(3j)
■ econazole (Gynopévaryl)®150mg (3j) ou LP 1 ovule
■ fenticonazole (Lomexin ®) un ovule 600 mg ou 3 ovule de 200
mg
■ isoconazole(Fazol®)(3J)
■ miconazole (Gynodaktarin®) 100 ou 400 mg (3j)
■ omoconazole (Fongarex®) 1 ovule
■ sertaconazole (Monazol®) un ovule 300 mg
■ tioconazole (Gyno trosyd®) un ovule 300 mg
■ Per os : nystatine (Mycostatine®),miconazole (Daktarin® (6c /10j )
■ Toilette savon alcalin
■ Sous vêtement coton
Les leucorrhées (suite)
275. Gonorrhée :
■ Leucorrhées purulentes +Dysurie +Brûlures miction
■ Ecoulement vaginal purulent
■ Prélèvement bactério labo +++ Femme
■ Urétrite partenaire
■ Prélèvement le ou les partenaires
Traitement :
antibiothérapie en dose unique par voie orale ou par une
injection intramusculaire.
Les leucorrhées (suite)
276. Chlamydiae :
■ Urétrite du partenaire
■ Leucorrhée purulente, métrorragies dysuries
■ Spéculum : cervicite mucopurulente
Vulvo vaginite
■ Prélèvement bactériologique
■ Sérologie si séro conversion Ig M X4
Traitement :
La chlamydia est traitée avec des antibiotiques :
- l'azithromycine par voie orale en une seule dose de 1 gramme prescrit en priorité.
- - la doxycycline à 100 mg par voie orale, matin et soir, pendant une semaine.
Les leucorrhées (suite)
277. Gardenerella vaginalis
■ Leucorrhée abondante odeur poisson pourri
■ Spéculum Leucorrhée blanche grisatre , fluide, bulleuse
■ Sniff test + Bactério
Traitement :
■ Métronidazole ( Flagyl )2 g /j per os une seule prise
■ Tinidazole ( Fasigyne®) 2 g/j Per os /1 prise
Les leucorrhées (suite)
278. Vaginites a bactéries opportunistes :
■ Femme âgée sans traitement hormonal
■ Antibiothérapie ou chimio
■ Leucorrhée jaunâtre , vagin et col inflammatoire
■ Extemporané : leucorrhée avec polynucléaires
Traitements :
■ oestrogènes :Oestriol, Colpotrophine, Estrogel
Les leucorrhées (suite)
279. Les 4 catégories d’ITS
1)Bactériennes
2) Virales
3) Parasitaires
4) Fongiques
Clamydiose
Gonorrhée
Syphilis
Herpès génital
VPH
Hépatite B
VIH
Trichomonase
Poux pubiens (morpions)
Gale (mites)
Candidose
LES INFECTIONS SEXUELLEMENT
TRANSMISSIBLES
281. Facteurs de risque :
• Rapport sexuel avant l’âge de 17 ans, Le premier rapport
sexuel précoce expose les femmes à l’infection par le
papillomavirus (VPH).
• Nombre de partenaires sexuels > à six durant la vie
• Relations avec les professionnels (les) du sexe.
LES INFECTIONS SEXUELLEMENT
TRANSMISSIBLES (suite)
282. Homme
Rétrécissement de l’urètre
Stérilité.
COMPLICATIONS
Nouveau-né
• Pneumonie
• Syphilis
congénitale
• Ophtalmie
néonatale
• Cécité
Femme
• Avortement,
• R P M
• Accouchement
prématuré
• Stérilité.
• GEU
• Algies pelviennes
chroniques
LES INFECTIONS SEXUELLEMENT
TRANSMISSIBLES (suite)
283. Femme
• Leucorrhées
• Démangeaisons vaginales
• Sensation de brûlure ou
douleur en urinant (dysurie)
• Douleur pendant les
rapports sexuels
(dyspareunie)
• Saignements entre les
menstruations
• Douleur dans le bas-ventre
• Plaies ou condylomes
Homme
• Écoulement liquide ou
trouble du pénis
• Sensation de brûlure ou
démangeaisons autour du
bout du pénis
• Besoin fréquent d’uriner
• Douleur testiculaire
• Sensation de brûlure en
urinant
• Condylomes ou plaies
LES INFECTIONS SEXUELLEMENT
TRANSMISSIBLES (suite)
287. • Définition : vaginite fréquente
• Cause : bactérie Gardnerella vaginalis hôte normal de la flore
vaginale
• Signes : leucorrhées grisâtres, fluides, peu abondantes, adhérentes
à la paroi vaginale de mauvaise odeur (poisson pourri)
• Diagnostic : test à la potasse (SNIFF test) qui révèle, par
application d’une goutte de potasse à un prélèvement sur lame,
l’odeur caractéristique de poisson pourri
• Traitement : antibiothérapie. Si récidives, traitement
complémentaire pour améliorer la flore vaginale (géliofil)
• Le traitement du partenaire est discuté.
288. Orale
Anale
Vaginale
❑ DÉFINITION
C’est une infection transmise
sexuellement par voie
AGENT CAUSAL :
Causée par une bactérie (chlamydia).
SIGNES : asymptomatique +++
incubation quelques jours à quelques mois
Homme :
- Leucorrhée jaunâtres
- Urétrite, endocervicite
- Épididymite aiguë
Femme :
- Cervicite: leucorrhées, spotting symptômes urinaires dyspareunie
- Salpingite avec risque de stérilité tubaire et de GEU
Nouveau-né : Atteinte du nouveau-né (pneumopathie conjonctivite)
289. 🡺Traitement
▪ Antibiotiques sur prescription médicale
▪ Érythromycine chez le nouveau-né.
▪ Contrôle chez la femme jeune à trois mois
▪ Abstinence ou rapport protégé j+7
▪ Convocation prélèvement et traitement des partenaires
Moyens de prévention
1 – Abstinence ou fidélité dans le couple
2 - Usage de préservatifs.
290.
291. Orale
Anale
Vaginale
DÉFINITION
C’est une infection transmise
sexuellement par voie
●
CAUSES
Causée par une bactérie Neisseria Gonorrhée, responsable d’infection génitale hautes (endométrite,
salpingite).
Symptômes
▪ Leucorrhées jaunes ou verdâtres, purulentes
▪ Cervicite avec glaire purulente, parois vaginales rouges, saignantes au contact
▪ Urétrite ou skénite
▪ Urétrite chez le partenaire ou écoulement méatique
Traitement
Antibiothérapie chez les 2 partenaires.
292. Diagnostic :
• Écouvillon :urètre, endocol , anus et pharynx chez Femmes
• Examen directe et culture
296. Signes
• Syphilis primaire : Incubation 3j - 3 mois (3
semaines)
• Chancre régressant spontanément en 3 à 8
semaines
• Syphilis secondaire (dissémination bactérienne) :
• signes cutanéo-muqueux
• atteinte multi-viscérale
• 3-10 semaines après le chancre
• durée de la phase secondaire 4 mois à 3 ans
• Syphilis tertiaire :
• 10 à 40% des cas de syphilis non traitées :
• Gommes syphilis cardio-vasculaires et
Neurosyphilis
Syphilis
(suite)
299. Complications
▪ Si pas soignée, peut entraîner des complications : cœur, foie, cerveau et
yeux
▪ Contamination transplacentaire après 16 SA
▪ Risque de syphilis congénitale : septicémique, cutanéo-muqueuse,
osseuse…
▪ Traitement maternel avant le 5 ème mois prévient le risque d’infection
fœtale.
Traitement
Antibiothérapie (pénicilline)
Prévention
– Abstinence ou fidélité dans le couple
– Usage de préservatifs.
Syphilis
(suite)
300.
301. Définition :C’est une infection transmise sexuellement
Agent causal : Causée par le virus herpès simplex.
Il en existe 2 types
1) Feux sauvages :
Autour de la bouche
2 ) Lésions sur les parties
génitales
- Autour de l’anus
- Sur le pénis
- Autour du vagin
302. 🡺 Complications :
Contact direct des lésions avec la peau : infection des yeux, de la bouche et des
organes génitaux
Lors d’un accouchement : risque d’infection néonatale grave avec atteinte
neurologique. Mortalité lourde et séquelles +++.
🡺 Symptômes
La période d’incubation peut durer des années.
Bouquet de vésicules ou ulcérations+++
Petites cloques douloureuses sur les parties génitales
ou autour de la bouche (feux sauvages)
🡺 Traitement
★NE SE GUÉRIT PAS!
Traitement symptomatique
303.
304.
305. 🡺Moyens de prévention
1 – Abstinence
2 - Usage de préservatifs.
3- Éviter tout contact sexuel dès les premiers
signes de la maladie (picotement ou
rougeurs) et lorsqu’il y a des lésions.
🡺 Complications :
Des cloques peuvent apparaitront de façon chronique.
306. Orale
Anale
Vaginale
Peau
🡺Définition :
C’est une infection transmise sexuellement par voie
🡺 Agent causal : Virus du Papillome Humain, Il existe plusieurs types de VPH
🡺 Symptômes :
• Les symptômes peuvent être absents, parfois prendre des années à se manifester.
• Verrues ayant l’apparence de minuscules choux-fleurs sur les parties génitales
🡺 Modes de transmission :
Rapports sexuels vaginaux, anaux , bucco-génitales
Contact direct avec la peau ou avec les muqueuses du vagin ou du rectum.
307. 🡺 CONSÉQUENCES
• Risque accrue du cancer du col utérin, associé à des localisations
conjonctivales, laryngées, orales
• Risque d’anémie fœtale sévère, d’anasarque et de mort fœtale.
• Traitement = transfusion in utéro.
308. 🡺 Traitement
Le HPV ne se guérit pas, Les symptômes peuvent être soignés par des
traitements à l’azote liquide ou au laser ou avec d’autres médicaments
(selon leurs tailles)
Vaccin pour certains types de VPH
Moyens de prévention :
• Abstinence ou fidélité dans le couple
• Usage de préservatifs
• Frottis sur une base régulière
• GARDASIL ou Cervarix : Vaccin Papillomavirus Humain chez les jeunes
filles et femmes d’âge compris entre 15 et 23 ans n'ayant pas eu de rapports
sexuels au plus tard dans l'année suivant leur premier rapport.
309. � Verrues ayant l’apparence de
minuscules choux-fleurs sur les parties
génitales
310. 🡺 Définition : C’est une infection transmise
sexuellement
🡺 Agent causal : virus
🡺 Symptômes
• S’apparent à ceux de la grippe
• Peau et blanc des yeux prennent une couleur jaunâtre
• S’attaque au foie
• Souvent asymptomatique
Orale
Anale
Vaginale
Peau
311. 🡺 Mode de transmission :
• L’évitement de toutes les situations à risques : rapports sexuels, soins médicaux
et surtout piqûres et transfusion, piercing, tatouage, usage de drogues
intraveineuses
• Transmission de la mère à son enfant. Transmission per et post natale.
Sérovaccination à la naissance.
🡺 Complications):
•Cancer du foie
•Pathologies du foie
🡺 Traitement : L'hépatite B aiguë « simple » ne se traite pas, parfois le virus
disparaît de lui-même. L'hépatite fulminante requiert la transplantation du foie.
🡺 Moyens de prévention
• Abstinence ou fidélité dans le couple
• Usage de préservatifs.
• Vaccin contre l’hépatite B
312. 🡺 Définition : C’est une infection transmise sexuellement
🡺 Agent causal : un virus qui attaque le système immunitaire de
l’homme, le corps ne lutte plus contre les infections
🡺 Symptômes
• Souvent sans signes
• Perte de poids inexpliquée, sueurs nocturnes, diarrhée persistante
🡺 Modes de transmission
• Rapports sexuels vaginaux ou annaux
• Partage de seringues
• Transmission de la mère à son enfant
• Contact de plaies ouvertes (sang)
313. Traitement :
De nombreux médicaments existent toutefois pour soigner les symptômes.
Moyens de prévention :
• Abstinence ou fidélité dans le couple
• Usage de préservatifs.
• Ne pas partager de seringues ni aucun matériel
• utilisé par les toxicomanes.
• Suivre les précautions universelles
314. DEFINITION :
La gale est une ectoparasitose due à un acarien, le Sarcopte scabiei
• Durée de survie 2 à 48 heures.
• Période d’incubation : en moyenne 2 à 3 semaines
• Transmission interhumaine directe.
SIGNES :
• Prurit vespéral avec recrudescence nocturne
• Sillons scabieux, vésicules perlées, à topographie évocatrice.
– Chez l’homme : chancre scabieux, nodules scabieux sur le
prépuce et le scrotum.
– Chez la femme : prurit mamelonnaire bilateral.
• Différentes formes cliniques : gale profuse, croûteuse (gale
norvégienne) chez les personnes âgées et les immunodéprimés
(forme très contagieuse).
315. TRAITEMENT :
• Le traitement doit concerner le sujet atteint et le ou les partenaires.
• Ivermectine la posologie conseillée est de 200 µg/kg une deuxième cure
quinze jours plus tard est parfois nécessaire.
• Le benzoate de benzyle à 10% (ASCABIOL).
• Esdepallethrine (SPREGAL)
• Le linge de corps, les draps et la literie doivent être lavés à 60°.
COMPLICATIONS :
• Prurit post-scabieux, surinfection cutanée, nodules post- scabieux .
316. Définition :
Le phtyriase est une ectoparasitose due à Phtirius inguinalis (morpions), Petits
parasites minuscules en forme de crabe (gris ou brun rougeâtre). Ils pondent des
œufs sur la peau, qui adhèrent à la tige des poils pubiens, poitrine, aisselles, visage,
sourcils et cils. Les poux pubiens peuvent survivre 1 à 2 jours (literie, serviettes et
vêtements des personnes infectées).
Mode de transmission :
• Transmission par contact intime sexuel et non sexuel
Diagnostic :
• Le diagnostic est un examen minutieux a l’œil nu, on trouve de etits points
bleus sous la peau provoqués par des morsures
Traitement :
• Antiparasitaire local par différentes crèmes ou shampoings anti-poux
• Traitement du ou des partenaires
• Traitement des vêtements et articles ménagers
317.
318. DEFINITION :
La gale ou scabiose est une maladie infectieuse de la
peau causée par un parasite de type acarien
microscopique, le sarcopte (Sarcoptes scabiei).
319. Mode de transmission :
• Transmission par contact intime sexuel et non sexuel. Le sarcopte de
la gale est un acarien microscopique qui creuse des galeries sous la
peau, entraînant des démangeaisons intenses le soir et après la
douche. Les parasites peuvent survivre 3 jours (literie, serviettes et
vêtements des personnes infectées).
Signes :
les symptômes s’installent plus rapidement les jours suivants une
réinfestations. Irritations et inflammations cutanées + démangeaisons
et rougeurs au niveau des parties génitales, plis du corps (coude,
derrière le genou, entre les doigts, chevilles …)
320. Diagnostic :
•Prélèvement et examen directe possible
Traitement :
Traiter toutes les personnes vivant sous le même toit par voie locale et/ou
systémique (Benzoate de benzyle à 10%, Ascabiol 12 à 24 heures (deux fois à 48
heures d’intervalle) ou Ivermectine Stromectol 200μg/kg en une prise AR à 15
jours (poids > 15 kg))
•Laver vêtement et literie à 60 °c et/ou contact avec aérosol scabécide (A-PAR).
321.
322.
323. Définition :
La trichomonase est une (IST) causée
par un parasite, le trichomonas
vaginalis. Cette affection arrive le plus
fréquemment chez la femme jeune.
Cette infection peut être à l'origine
de vaginite chez la femme et
d'urétrite chez l'homme.
Agent causal :
C'est un parasite de l'être humain
Trichomonas vaginalis
324. Mode de transmission :
• Infection transmise par voie sexuelle.
• Elle peut être transmise à l'occasion de l'utilisation conjointe de
gants de toilette, de serviette de toilette, de maillot de bain et
autres sous-vêtements.
Signes :
• Symptômes chez la femme
Chez la femme, la trichomonase se traduit par :
• Pertes vaginales anormales et abondantes, habituellement décrites
comme verdâtres et sentant mauvais
• Brûlures, démangeaisons, au niveau de la vulve et du vagin
• Douleurs lors de la miction (action d'uriner).
325. • Symptômes chez l'homme
Chez l'homme, la trichomonase se traduit par :
Rougeur et douleur au niveau de l'orifice urétral
Rougeur et douleur au niveau du sillon à la base du gland
Douleur lors de la miction (action d'uriner)
Parfois, écoulement au niveau du méat urinaire.
Diagnostic :
• Examen gynécologique et prélèvement de fluide du vagin.
• Chez l'homme, le parasite peut être décelé par mise en culture du
premier jet d'urines.
Traitement :
Antibiotiques généralement en 1 seule prise (le ou les partenaires de la
personne infectée soient également traités)
Eviter tout rapport sexuel avant la fin du traitement
326. Définition : C’est une ITS
Agent causal : champignon candida albicans qui fait partie de la flore
vaginale normale.
Causes favorisantes : prise d’antibiotiques, prise des contraceptifs oraux (pilule),
diabète non contrôlé, système immunitaire faible…
Signes :
▪ Leucorrhées blanches (comme du yaourt), grumeleuses, tapissant les parois du
vagin rouge faisant ressortir le blanc des leucorrhées
▪ Vulve sèche, œdématiée avec fréquentes lésions de grattage.
Traitement :
▪ Anti mycosique. Traitement du partenaire par pommade anti mycosique locale,
10j
▪ Solutions apaisantes comme Gyn-hydralin. Remise en place d’une flore
saprophyte locale : géliofil
▪ Règles d’hygiène locale : usage de savon peu agressif pour la toilette « intime »,
sous vêtements en coton peu serrés
327.
328. Analyse d’urine Analyse de sang
Prélèvement
d’échantillons
✔Col de l’utérus
✔Vagin
✔Urètre
✔Anus
✔Gorge
Examen
visuel
Ex: PAP test
Frottis cervicovaginal
329. Condom Enveloppe de polyuréthane
(latex) qui recouvre le pénis
en érection
Homme/ Femme
Digue
dentaire
Carré de latex mince posé
sur le vagin durant la
pratique du sexe oral
Homme/Femme
Abstinence • Se priver volontairement de
toutes pratiques sexuelles
• Limitation du nombre de
partenaires (fidélité dans le
couple)
Homme/Femme
vaccination pour certaines IST (hépatite B
et Papillomavirus)
• Nourrissons de
plus de 2 mois
• Adolescents de
moins de 16 ans
330.
331. ⚫Techniques :
Prise de T° matinale, avant le lever, à la même heure, reportée sur une
feuille graduée, où sont précisés : règles, rapports, saignements,
douleurs, glaire, médicaments.
⚫But :
Apprécier le cycle hormonal à travers la longueur des cycles et les
décalages thermiques.
⚫Avantages :
⮚Connaitre le décalage thermique en milieu de cycle et donc d’une
ovulation
⮚Connaître la date de l’ovulation et par conséquent
⮚Permet de choisir les temps essentiels pour effectuer les dosages
Examens en gynécologie
Courbe de température ou ménothermique
333. •Rôle infirmier :
L’infirmier(e) fournit à la femme des informations précises :
✔Prendre la température rectale tous les matins (même pendant les
règles) :
• Dès le réveil, Avec le même thermomètre préparé et descendu la veille
✔Le noter immédiatement par un point sur le graphique.
✔Noter également toute cause susceptible de faire varier la
température (ex : grippe), tout symptôme tel que douleurs
abdominales, migraine, perte de sang et les règles.
✔Rapporter la feuille de température à chaque consultation.
✔Poursuivre plusieurs cycles si nécessaire, n’arrêter que sur avis
médical.
Courbe de température ou ménothermique
338. Définition
Introduction dans l’utérus d’un hystéromètre (canule souple ou
rigide, graduée) afin d’évaluer la forme, les dimensions et la
sensibilité de l’organe.
But :
Mesure de la profondeur utérine.
Précautions : 1° moitié du cycle, en dehors de toute infection.
Technique : antisepsie, immobilisation cervicale par pince de
Pozzi, introduction dans l’utérus.
HYSTÉROMÉTRIE
339. Définition
Examen biologique des différents constituants du sperme.
Objectif
o Evaluation de la fertilité masculine
o Orientation vers des examens complémentaires
Technique
o Recueil :laboratoire
o Conditions : 3 à 5 j d’abstinence
o Comment: masturbation
o Uriner avant
o Récipient : flacon stérile.
SPERMOGRAMME
340. Résultat :
▪ Volume : 2 à 5 ml
▪ Concentration > 20 millions de spermatozoïdes/ml (oligospermie)
▪ Mobilité > 40% (asthénospermie)
▪ Formes typiques> 30% (tératospermie).
▪ Absence de production de sperme :
azoospermie sécrétoire :
-génétique(syndrome de Klinefelter: 47xxy
-acquise: infection, nécrose, ectopie, irradiation, chimique.
▪ Absence d’excrétion: azoospermie excrétoire, agénésie des
déférents, infection.
SPERMOGRAMME (suite)
341.
342. Définition
La spermoculture est la recherche d'une infection dans le sperme. C’est
un examen qui accompagne ou suit généralement un spermogramme.
Conditions du prélèvement
Le recueil de sperme
● Effectué au laboratoire dans un récipient stérile
● Après abstinence sexuelle de 3 à 5 jours
● A distance d'une infection, d'une fièvre ou d'une intervention
chirurgicale
● Après avoir uriné et fait une toilette minutieuse du méat et s'être bien
lavé les mains
● Boire au moins un litre d'eau la veille au soir et 1/2 litre le matin du
recueil
● Pas d’antibiothérapie avant l’examen.
SPERMOCULTURE
344. Définition
C’est le prélèvement des sécrétions génitales pour examen direct au
microscope à la recherche de germes.
Conditions de prélèvement
oNe pas faire de toilette intime avant le prélèvement
oEn dehors des périodes de règles
oUn traitement par antibiotique doit être signalé
Technique
oObservation du prélèvement vaginal au microscope (c'est l'examen
direct) à la recherche de globules blancs, de globules rouges et de
microbes
oPuis une culture est réalisée pour identifier une bactérie ou un
champignon responsables de l'infection et réaliser un antibiogramme
Prélèvements vaginal et examen direct
346. Définition :
Examen du col de l'utérus et du vagin par l'intermédiaire d'un
colposcope (qui est un appareil optique grossissant) pour rechercher et
repérer sur ces organes des lésions inflammatoires ou précancéreuses
ou cancéreuses et ensuite pratiquer des biopsies guidées sur ces lésions.
But :
Examen cervical à la loupe binoculaire pour diagnostic des lésions
précancéreuses (dysplasies cervicales) et du cancer du col
Indications :
- Frottis anormal
- Surveillance des cols traités au milieu de cycle.
COLPOSCOPIE
347. COLPOSCOPIE (suite)
Technique
• Patiente déshabillée et installée sur la table
• Le médecin insère un spéculum dans le vagin
• Il réalise un lavage au sérum physiologique du col de l’utérus
• Afin de mieux voir les zones anormales, le médecin applique une solution sur le col
qui colore les lésions en blanc. Il examine ensuite la surface du col de l’utérus et
du vagin à l’aide du colposcope
• Si les zones blanches paraissent anormales, le médecin peut prélever un ou
plusieurs échantillons (biopsies).
Suites de l’examen
• Informer la femme qu’il est possible que de faibles douleurs surviennent ainsi que
des saignements.
• Il est recommandé de ne pas se baigner ou d’avoir des rapports sexuels pendant 3
jours après la colposcopie.
• Les biopsies obtenues, au cours de l’examen, sont envoyées au laboratoire pour
être analysées. Dès réception des résultats, le médecin recontacte les patientes
pour en discuter
348. Rôle infirmier :
• Informer la femme sur le déroulement de la colposcopie
• Etre à l’écoute de la personne soignée (craintes, appréhension...)
• Préparer la personne soignée selon le protocole spécifique
• Préparer le matériel avec méthode et rigueur
• Surveiller efficacement la personne soignée afin d'assurer sa sécurité
• Donner des conseils adaptés quand le soin est réalisé
COLPOSCOPIE (suite)