4. L’infection urinaire est une pathologie fréquente du nouveau-né,
nourrisson et de l’enfant, avec une prédominance masculine durant les
premiers mois de vie (jusqu'à 06mois) puis une prédominance féminine.
01% des garçons et 03% des filles ont au moins un épisode d’infection
urinaire avant l’âge de 11ans.
Révèle très souvent une anomalie fonctionnelle ou malformative des
voies urinaires
Elle se caractérise par son polymorphisme clinique avec présence parfois
d’une sémiologie trompeuse
Cette infection urinaire peut être à l’origine de graves séquelles pour le
rein
Le diagnostic est confirmé par l’examen cytobactériologique urinaire.
Le colibacille (Escherichia Coli) reste le germe le plus fréquent ;
l’évolution de sa sensibilité aux antibiotiques a modifié la prise en
charge de cette pathologie.
6. • Les infections urinaires sont des infections
bactériennes non spécifiques développées aux dépens
des voies urinaires et du parenchymes rénal
•Nous retenons la définition suivante : l’infection
urinaire se définit par la présence dans les urines
d’une bactériurie supérieure à 105 germes/millilitre.
• Selon la localisation de l’infection bactérienne au
dépend des voies urinaires et du parenchyme, on aura :
I.U haute = pyélonéphrite
I.U basse = cystite
8. • La fréquence élevée de cette affection.
• révèle très souvent une anomalie
fonctionnelle ou malformative des voies
urinaires surtout chez le nourrisson [anomalies
dans 40 à 50 % des cas (reflux vésico-urétéral
dans 80 % des cas)].
• Le pronostic fonctionnel : risque de séquelles
rénales graves.
• Un bilan étiologique urologique doit donc être
réalisé dès la première I.U. fébrile chez
l'enfant
10. En temps normal, l’urothélium est stérile, du tube proximal
jusqu’au méat urétral.
Le rein
L’ uretère
La vessie
11. Voie
rétrograde • chez le nourrisson et
le grand enfant
La colonisation
se fait par :
• chez le N.né
• (infection générale :
Voie
hématogène fréquence des
bactériémies et
septicémies à cet âge.)
12. Cependant, il existe une interaction entre les mécanismes de
défense et la virulence du germe en question
FACTEURS
FAVORISANTS
LES
MECANISMES
DE DEFENSE
13. LES FACTEURS
FAVORISANTS
CHEZ L’ENFANT : CHEZ LE NOURRISSON :
Les couches
les troubles mictionnels
(faible débit urinaire, résidu l’immaturité vésicale (vessie
post mictionnel obstruction et immature, instable cystites à
dilatation congénitale de répétition.)
l'appareil urinaire)
les vulvites les selles fréquentes
la constipation
le prépuce étroit
l’oxyurose
le manque d’hygiène.
14. LES
MECANISMES
DE DEFENSE
ces caractéristiques
font de l’urine un milieu
peu favorable pour la
pullulation microbienne
15. LES FACTEURS
FAVORISANTS
Virulence du germe : toxine (Proteus ammonium )
et adhésine (E. coli p.fibriase).
Facteurs liés à l’hôte.
Existence d’une anomalie anatomique ou fonctionnelle de l’arbre
urinaire.
17. • Les signes
La fonctionnels
clinique • L’examen clinique
Le
diagnostic
• Le bilan
inflammatoire
La
• La bandelette
biologie réactive
• L’ECBU
18. La clinique
La clinique diffère selon l’âge
et la localisation du germe (basse ou haute)
Chez Chez Chez
le nouveau né le nourrisson L’enfant
19. Chez
le nouveau né
LES SIGNES FONCTIONNELS:
₪ Altération de l’état général
₪ Fièvre ou hypothermie
₪ Refus de téter
₪ Diarrhée-vomissements
₪ Ictère à bilirubine mixte, exceptionnellement indirecte
₪ Une déshydratation avec des perturbations ioniques
₪ Parfois une insuffisance rénale dans les atteintes bilatérales
20. Chez
le nourrisson
LES SIGNES FONCTIONNELS:
le dc peut poser des problèmes peuvent
( tableau atypique) Retarder
le dc
₪ Hyperthermie isolée (39° - 40°) en clocher ou en plateau :
tolérée ou non (convulsions)
₪ Diarrhée-vomissements
₪ Mauvaise prise pondérale
₪ Douleurs abdominales
₪ Parfois des signes urinaires
(dlrs mictionnelles ou faiblesse du jet, polyurie par défaut de concentration
des urines, responsable de déshydratation.)
21. Il faut avoir la vigilance de pratiquer
un ECBU
devant toute fièvre inexpliquée chez
le nrs
22. Chez
L’enfant
LES SIGNES FONCTIONNELS:
le dc est plus aisé (plus svt une fillette à l’âge préscolaire)
₪ La fièvre est variable selon la localisation (localisation
basse :cystite peu ou pas de fièvre, dans les
pyélonéphrites une hyperthermie 39,5 - 40 )
₪ Signes de cystite : brulures mictionnelles, dysurie,
pollakiurie, dlrs abdominales, parfois énurésie secondaire
₪ En cas de pyélonéphrite les signes vésicaux sont au
second plan, derrière l’AEG, fièvre élevée,
frissons, dlrs abdominales ou lombaires.
23. • Les signes
La fonctionnels
clinique • L’examen
clinique
Le
diagnostic
• Le bilan
inflammatoire
La • La bandelette
biologie réactive
• L’ECBU
24. L’examen
clinique
Doit
Apprécier le : poids et la taille
Une masse abdominale, sensibilité ou
douleur abdominale
Globe vésical, contact lombaire
Contexte malformatif
25. • Les signes
La fonctionnels
clinique
• L’examen clinique
Le
diagnostic
• Le bilan
inflammatoire
La • La bandelette
biologie réactive
• L’ECBU
26. Le bilan
inflammatoire
CRP+++
Vitesse de sédimentation augmentée
LEUCYTOSE à polynucléose neutrophile
27. • Les signes
La fonctionnels
clinique
• L’examen clinique
Le
diagnostic
• Le bilan
inflammatoire
La • La bandelette
biologie réactive
• L’ECBU
28. La bandelette
réactive
• Une première approche peut être l'examen d'urines par bandelette urinaire
• Sur des urines ayant séjournés au moins 3heures dans la vessie
• Recherchant les nitrites (le plus intéressant) ,protéines, hématies et
leucocytes.
• Si l'ensemble de ces quatre données est négatif le diagnostic d'I.U. est peu
probable dans 90% des cas (faux négatif < 10 % en cas d’infection par les
germes dépourvus de nitrite-réductase (pseudomonas – staphylocoque)
• Par contre, sa positivité ne confirme pas le dc et doit faire pratiquer un
ECBU
• Hématurie : surtout dans les cystites
• Proteinurie : surtout dans les pyélonéphrites
29. • Les signes
La fonctionnels
clinique
• L’examen clinique
Le
diagnostic
• Le bilan
inflammatoire
La • La bandelette
biologie réactive
• L’ECBU
30. ECBU
comme pour
une
hémoculture
( règles
d’asepsie Doit être
réalisé de
façon
minutieuse
31. Sac
collecteur
Les
différentes Le recueil
Sondage techniques au milieu
vésical du jet
de
urinaire
prélèvement :
Ponction
sus
pubienne
32. SAC
COLLECTEUR
Sa pratique nécessite une bonne toilette périnéale de
l’enfant , puis désinfection d’avant en arrière à la solution de
Dakin
Chez le garçon il faut nettoyer le gland
chez la fille c’est plus facile.
Puis rincer avec de l’eau stérile ou à défaut par du sérum
physiologique .
On termine par séchage avec des compresses stériles et le
sac collecteur est mis de façon à englober les organes
génitaux.
Ne pas laisser le collecteur plus de 20 minutes et l’enlever
dés que la miction aura lieu.
33. Le recueil au
milieu du jet
urinaire
Nécessite une grande patience et d’habilité
ainsi que la coopération de l’enfant.
On laisse passer les premières urines du jet et on
recueille la suite
( afin d’éliminer une éventuelle contamination)
34. La Ponction sus
pubienne
Procédure simple , dénuée de risque , rapide et simple.
Elle doit être réalisée à distance de la dernière miction (une heure au minimum).
La ponction se fait entre la région sous ombilicale et sus pubienne
après localisation de la matité vésicale à la percussion et une rigoureuse
désinfection de la région par de l’alcool iodé .
La vessie est ponctionnée de façon verticale, sur la ligne médiane en pleine matité
À un centimètre au dessus de la symphyse pubienne.
Elle est indiquée lorsque les prélèvements par voie basse ont donné des résultats
Douteux, une flore mixte ou lorsque le Dc doit être fait en urgence
Elle est contre indiquée après une miction, si la vessie ne peut pas être palpée ou
percutée , ou s’il existe des lésions dans la région de ponction.
Les complication sont rares.
35. Le Sondage vésical
C’est une technique fiable mais expose à un risque
de contamination,
de traumatisme de l’ urètre ainsi qu’à un
traumatisme psychologique pour l’enfant
et ces parents.
36. CONSERVATION
DES URINES ET
LE TRANSPORT
Ne doit pas
Dans un flacon séjourner plus
hermétiquement de une heure à
fermé, étiqueté température
avec la date et ambiante et
la technique de peut être
prélèvement conservé
24heures à +
4°c
Pour éviter toute
multiplication Acheminé au
microbienne laboratoire
37. Germes ≥
105 • infection
germes/milli urinaire
litre
Germes
entre 104
LES RESULTATS
DE L’ECBU
et 105 • Douteux refaire
germes/milli
litre
Germes ≤
104
germes/milli • pas d’infection
litre
38. Cette interprétation des résultats n’est pas la même si
le prélèvement se fait par
Ponction sus pubienne
Présence de 103
germes/ml permet de
retenir le Dc
Sondage vésicale
Présence de 104 germes/ml
permet de retenir le Dc
39. LES POINTS FORTS :
Le Dc est une étape cruciale :
de lui va dépendre la mise en route ou pas d’une série de processus
couteux,contraignants et même traumatisants. d’où la nécessité de ne pas le poser à
la légère.
L’I.U est recherchée devant une infection néonatale.
La symptomatologie est trompeuse chez le nrs et plus évidente chez le grand
enfant.
La CRP est plus intéressante si suspicion d’une pyélonéphrite.
Le taux de nitrite est un bon examen d’orientation.
L’ECBU est la clé du dc (bactériurie significative).
Le transport doit se faire dans les 20 minutes qui suivent le prélèvement
et jusqu’à 24h si conservation à + 4 c.
L’ECHOGRAPHIE N’EST PAS INDISPONSABLE AU DC
40. INFECTION URINAIRE INFECTION URINAIRE
HAUTE : PYELONEPHRITE BASSE : CYSTITE
Renseignements cliniques :
Fièvre Svt contexte fébrile >38 .5 °c Pas ou peu de fièvre
Signes généraux importants Sans ou minimes
Signes vésicaux (Pollakiurie- Peu ou pas de signes vésicaux Pollakiurie-brulures mictionnelles
brulures mictionnelles) Enurésie secondaire, Pertes
urinaire diurnes
Douleurs lombo-abdominales Douleurs sus pubienne (abdomino-
Douleurs
pelviennes)
Douloureuse Indolore
Palpation lombaire
Renseignements biologiques :
Bilan inflammatoire Positif (CRP augmentée Négatif (normale)
Sup à 20 mg/l et une VS sup à 30 mm
à la 1ere heure avec
hyperleucocytose)
ECBU Germes ≥ 105 germes/millilitre Germes ≥ 105 germes/millilitre
Hématurie +
+++
Protéinurie +++
+
42. Toute infection
urinaire fébrile
(pyélonéphrite
aigue)
La stratégie doit
se faire devant :
Tous les enfants
de plus de 5 ans Tous les
qui font des nourrissons et
infections enfants de
urinaires basses moins de 5 ans
récidivantes
43. Elle doit tenir
compte :
Du caractère Et du sexe de
De l’âge
fébrile ou pas l’enfant
La chronologie de l’exploration reste discutée, cependant, la stratégie en
02 étapes
est plus ou moins admise
(selon le consensus français et la société algérienne de pédiatrie)
44. Echographie
La
première
Cysto- étape :
urétrographie
mictionnelle
rétrograde
(CUM)
45. Ce couple permet de diagnostiquer
la quasi-totalité des causes
favorisantes, c’est pourquoi il est
d’emblée prescrit.
46. Echographie
en première intention
excellente pour le dépistage des uropathies obstructives +++
permet de porter les renseignements suivants :
• l’existence, la taille et la morphologie des reins
• Le parenchyme et les dimensions des cavités
excrétrices
• Recherche une l’existence de lithiase
• Une éventuelle dilatation pyélocalicielle et
urétérale
• Permet de visualiser la vessie er éventuelle
anomalie
47. Quand la faire ?
Le plutôt possible d’autant plus rapidement que l’enfant est
jeune.
Pour chercher des signes de pyélonéphrite aigue, ou une
dilatation des voies excrétrices.
Doit être réalisée en urgence s’il existe des signes
cliniques en faveur d’un abcès ou d’une uropathie.
48. Avantages :
• Une innocuité absolue
• Une facile répétitivité sans risques
• Un cout faible
50. Cysto-
urétrographie
mictionnelle
rétrograde
(CUM)
C’est le meilleur examen et la référence dans le bilan
initial de l’infection urinaire pour rechercher un RVU.
Elle permet aussi :
• L’analyse du bas appareil urinaire en particulier chez
le garçon en recherchant un obstacle sous vésical
(valves de l’urètre)
51. Quand la faire ?
Pour certains, elle doit être réalisée dés la stérilisation des
urines.
Pour d’autre, il est préférable d’attendre 03 à 04 semaines
après l’infection urinaire ; car l’infection et/ou l’inflammation
peut être à l’origine du RVU.
52. Echographie • arrêt des
et CUM explorations et
normales : surveillance.
Les résultats de la
première étape :
Echographie
• il faut passer à la
et/ou CUM
anormale : deuxième étape.
54. L’échographie anormale
et la CUM normale
Si l’échographie objective une distension, il faut
évoquer une UROPATHIE OBSTRUCTVE
L’exploration doit être complétée par une UIV et/ou une scintigraphie
dynamique
Dans ce cas l’UIV peut visualiser : une uropathie associée, et un éventuel
obstacle et évaluer la fonction rénale et l’épaisseur de son parenchyme
La scintigraphie Tc99-DTPA (acide diethylène triamino-penta-acetique)
ou Tc99-MAG3 (3 mercapto-acétyl-triglycine) avec test au lasilix : permet
de quantifier la filtration glomérulaire globale et séparée de chaque
rein, ainsi que de quantifier le degré d’une obstruction qui contribuent à
la décision thérapeutique.
55. La CUM objective un RVU
La scintigraphie au DMSA (acide dimercaptosuccinique au technecium
99) compléte l’exploration : elle renseigne sur le plan morphologique et
fonctionnel du rein atteint.
• La scintigraphie rénale au DMSA est l’examen de référence
pour la détection et l’appréciation quantitative des cicatrices rénales.
L’UIV complète l’exploration si l’RVU est de grade III et plus
• Elle donne des renseignements anatomique (la morphologie des 02 voies
excrétrices) et fonctionnelle (la sécrétion et l’excrétion).
56. Cas particulier d’un premier
épisode d’infection urinaire
basse après l’âge de 05 ans :
Il faut pratiquer une échographie rénale dans un premier
temps, puis la CUM sera discutée selon le sexe de l’enfant :
57. Chez la fillette : Chez le petit garçon :
si l’écho est normale , pour certains, il faut compléter
il n’y a pas lieu de d’emblé par une CUM
faire une CUM, sauf pour d’autre, celle-ci n’est pas
en cas de rechute. nécessaire si l’écho est normale,
et ne sera réalisée qu’en cas de
rechute
par contre si l’écho montre un
épaississement vésical ou une
dilatation, il faut compléter par
une CUM.
58. Echographie urinaire + CUM
Echographie
Echographie Echographie
normale
normale anormale
CUM
CUM objective un
CUM
normale RVU normale
Apprcier le retentissement Préciser l’uropathie
Arrêt des si RVU de haut grade UIV +/- scinti dynamique
explorations Scinti DMSA +/-UIV DPTA/MAG3 si
(néphropathie de reflux) obstruction
60. Le traitement
curatif de
l’infection
urinaire
L’antibioprophy LA PRISE Le traitement
laxie dans les prophylactique
uropathies EN des infections
malformatives CHARGE urinaires
Le traitement des
infections
urinaires
récidivantes sans
uropathies
malformatives
61. Le traitement
curatif de
l’infection
urinaire
Les buts
Le TRT de l’infection urinaire a pour objectif de
stériliser le plus rapidement les voies urinaires et
le parenchyme rénal, afin d’ éviter la constitution
de lésions cicatricielles .
62. Les RHD
• Une toilette périnéale : une fois par jour à l’eau et
au savon.
• L’insuffisance ou l’excès de toilette perturbe la flore
normale, et favorise ainsi le le développement de
germes intestinaux.
• L’essuyage doit être effectué d’avant en arrière.
• Sous vêtements en coton, peu serrés, afin d’éliminer
la transpiration etla multiplication de certains germes
à changer quotidiennement.
63. Conduite du
TRT
Traitement de la cystite
• Le TRT de la cystite fait appel généralement à une
monothérapie par voie orale.
• Il est souvent guidé par le niveau de sensibilité aux ATB
• Les produits utilisés:
Cotrimoxazole : 6-7mg TMP et 30mg/kg SMZ
Nitrofurantoine : 3-5mg/kg/jr
Acide nalidixique : 30-60mg/kg/jr
Nitroxoline : 50mg/kg/jr
64. Lorsque ces molécules ne peuvent pas être utilisés,
on prescrit:
Amoxicilline 50-100mg/kg/jr
Amox/aclav : 40mg/kg/jr
Cefalexine : 20mg/kg/jr
La durée du TRT recommandable varie
entre 2-7 jours
Souvent la durée de 5 jours est proposée.
65. Traitement de la pyélonéphrite aigue
Pose encore plusieurs problèmes:
• Quel est le trt de première intention?
• Faut il une mono ou bi thérapie?
• Quelle serai la voie d’administration?
• Quelle est la durée optimale du trt?
66. • L’approche du trt est souvent basée sur le type de
présentation de la PN
• Certains facteurs de gravités permettent d’ individualiser:
PNA compliquée et PNA non compliquée
(Académie Américaine de pédiatrie)
Ces facteurs de gravité sont:
Age inferieur à 06 mois
Fièvre à 39 et plus
Un tableau infectieux sévère
Persistance des vomissements
Une déshydratation modérée ou sévère
La non compliance au TRT
67. Les ATB de première intention
Les ATB recommandés par l’Académie Américaine de
pédiatrie sont
Les céphalosporines de troisième génération( orale ou
parentérale)
les aminosides
Amoxicilline acide clavulanique
Cotrimoxazole
68. mono ou bi
thérapie?
Il est établi qu’une bi thérapie bêtalactamine et un aminoside est
plus rapidement bactéricide.
L’association d’une C3G à un aminoside semblerait diminuer le risque
de cicatrices rénales.
La bi thérapie reste généralement recommander pour le TRT des
PNA des jeunes enfants.
69. Voie orale ou
parentérale?
La voie orale semble intéressante dans le TRT de la PNA non compliquée.
Il est démontré que le TRT par voie orale par cefexime pdt 14jrs est
aussi efficace qu’un TRT par cefotaxime en IV.
La durée du TRT par voie parentérale qui a l’unanimité est de 3 à 4 jours.
70. la durée
optimale du la
trt
Les recommandations actuelles de l’AAP:
Si l’enfant présente des signes de gravités:
Bi thérapie de 24 à 48h: C3G + AMINOSIDE puis relai par
Voie orale pdt 7 à 14 jours à condition que la situation clinique
et bactériologique soit métrisée.
Si pas de signes de gravités mais présence de vomissements persistants
les mêmes recommandations seront appliquées.
Si l’enfant ne présente aucun signes de gravité ni de vomissements, la voie
orale sera recommandée , le COTRIMOXAZOLE sera préféré.
71. Au TOTAL
L’IU basse pose peu de problèmes et son TRT est simple. La tendance actuelle
est de réduire la durée du TRT.
Le TRT de la PNA pose encore des problèmes.
Le TRT de la PNA passe d’abords par la recherche de signes de gravité qui
guident le TRT
La bi thérapie courte de 3 à 4 jours parentérale est admise. Le relai se
fera par voie orale une foie l’ état clinique et bactériologique le permet.
La durée du TRT est de 10 à 15 jours.
72. Le traitement
prophylactique des
infections urinaires
Les
buts
Diminuer la fréquence chez les enfants
présentants les facteurs favorisants
73. les
Indications
Dans plusieurs situations:
• En cas de RVU ou uropathie favorisant les rechutes
lorsqu’il n’y a pas d’indication opératoire d’emblée.
• Chez la fillette présentant des IU basses récidivantes ( ≥
3/an),,,discutée
•
74. les règles
hygiéno-
Doivent être expliquées minutieusement
diététiques: au patient et à sa famille
• Une toilette périnéale : une fois par jour à l’eau et au savon.
• L’insuffisance ou l’excès de toilette perturbe la flore normale, et favorise ainsi le
le développement de germes intestinaux.
• L’essuyage doit être effectué d’avant en arrière.
• Sous vêtements en coton, peu serrés, afin d’éliminer la transpiration et
la multiplication de certains germes.
Il existe souvent chez ces enfants des troubles de l’ élimination urinaire.
75. • Certains enfants peuvent rester plusieurs heures
sans uriner à l’école, à cause de l’insalubrité des
toilettes scolaires ou le refus de l’enseignant.
• L’insuffisance de boissons et l’association à une
constipation , donc il faut insister sur la nécessité
d’ingestion de boissons abondantes : afin de forcer
la vidange de la vessie et de diminuer le danger de
cristallisation.
76. les ATB
Le choix de l’ATB doit satisfaire aux conditions suivantes:
Etre adapté à la sensibilité du germe
Etre actif par voie orale
Etre bien toléré et dénué d’ effets secondaire
Ne pas entrainer l’ émergence de souches multirésistantes
au niveau de l’ écosystème intestinal
Etre peu onéreux.
77. Les recommandations actuelles : (dans Le traitement prophylactique
des infections urinaires)
nourrisson de moins de 3mois: Amoxicilline: 10mg/kg en 02prises
enfant de plus de 3mois:
•Cotrimoxazole: 2mg/kg ou
•Sulfamethoxazole: 10mg/kg ou
•Nitrofurontoine: 1-2mg/kg ou
•Céfalixine
Les modalités:
Une seule prise quotidienne le soir au coucher avec un grand vers d’eau
pour permettre aux antimicrobiens de stagner dans la vessie pendant
la nuit.
78. L’ efficacité du TRT sera établie sur:
l’examen général pédiatrique réguliers: poids, t …
un contrôle bactériologique tous les deux ou trois mois.
La durée du TRT prophylactique:
• Il n’existe pas de recommandations standard pour la durée de
ATBprophylaxie urinaire
• Le problème se pose pour les pyélonéphrites sans anomalies structurelles
rénales:
arrêt à l’ âge de 4-6 ans chez la fille
et à l’ âge de 2-5 ans chez le garçon s’il n’y a pas de récurrences.
• De toute façon il doit être poursuivi pendant plusieurs mois ou années tant que
l’ indication reste justifiée
80. LA SURVEILLANCE
poids-la taille
fonction rénale
ECBU chaque 2-3mois et en cas de suspicion
d’une infection urinaire
CUM chaque 12-18 mois
L’arrêt du TRT après 02 CUM normales
81. Le traitement des infections
urinaires récidivantes sans
uropathies malformatives
30-50% rechute après l’épisode initial avant l’âge de 11 ans
E.Coli est retrouvé dans plus de 80% de IU
La rechute survenant après l’arrêt du TRT( dans les 04 semaines qui
suivent) sont du même germe (s’explique par l’existence de différentes
souches)
Des études ont montré que les bactéries reconnues dans les
recrudescences Comportent à forte proportion : Proteus, klebsielles,
pseudomonas et entérocoque.
82. Il est rare de retrouver une IU
récidivante sans étiologie évidente
DONC
Il faut reposer la question de
l’inexistence réelle d’une malformation
83. La prise en charge des IU
récidivantes ss uropathie
malformative
Cystite récidivante: Pyélonéphrite aigue récidivante:
. Symptomatique
. Bactériurie asymptomatique
84. Pyélonéphrite aigue
récidivante:
Elle est traitée de la même manière que les précédents épisodes,
selon le germe en question
Cependant, il faut faire une cystographie isotopique pour démontrer les
reflux intermittents ( pas de pratique courante chez nous)
85. Cystite récidivante
symptomatique:
Il faut rechercher :
1. Un défaut d’hygiène périnéale
2. Vulvo-vaginite
3. Oxyurose
I. Les mesures d’hygiène : II. ATB:
• Toilette périnéale COTRIMOXAZOLE:
• Boisson abondante • TRIMETOPRIME: 6-7mg/kg/jr
• Mictions régulière • SULFAMETOXAZOLE: 30mg/kg/jr
NITROFURONTOINE: 3-5mg/kg/jr
ACIDE NALIDIXIQUE: 50-60mg/kg/jr
Durée du TRT: NITROXOLINE: 50mg/kg/jr
05 jours AMOXICILLINE: 100mg/kg/jr
86. les bactériuries
asymptomatiques:
Évoluent dans la majorité des cas vers la disparition spontanée.
Ne nécessitent pas de TRT ATB s’il n’y a pas de malformation associée.
Elles sont pas pathogènes ni pour l’arbre urinaire ni pour le parenchyme rénal .
L’administration des ATB risque d’engendrer une sélection de germes
à partir de la flore microbienne non pathogène et induire
l’IU symptomatique voir même une PNA
88. 1. Immédiate
• satisfaisante sous traitement approprié avec apyrexie en 36 à 48 heures.
• si persistance d'un état fébrile, rechercher :
o un abcès rénal (échographie)
o une résistance de germes (antibiogramme)
o une localisation secondaire, non exceptionnelle chez le nouveau-né et
le nourrisson (fréquence des bactériémies : abcès cérébral, arthrite ...)
2. A long terme
Infection sur un organe en croissance avec risque de séquelles rénales.
L'agression parenchymateuse peut entraîner la formation des cicatrices
corticales et se manifester à long terme par une HTA, une insuffisance rénale. Ce
risque est en corrélation avec le délai de mise en œuvre d'un traitement efficace
d'une PNA ; il est majoré lors d'uropathie sous jacente.
89. L'infection urinaire est une affection fréquente en
pédiatrie.
Un protocole adéquat des explorations radiologiques permet
un dépistage des uropathies malformatives.
Un traitement précoce permet de prévenir les conséquences
sur la fonction rénale.