Selection of cadaveric donors in renal transplantation
1. K. HARZALLAH
Unité de greffe d’organes de l’hôpital militaire deTunis
Formation
: « Initiation à
la coordination
du Prélèvement
et de la greffe »
Hôtel le Diplomate
29 sept-01 Oct 2010
3. Un passage épineux ? Un passage épineux ?
Receveur
• Age et état général
•Statut immunologique
•Technique chirurgicale
•Prise en charge en post-Tx
• Immunosuppression
PréservationPréservation:
•Ischémie froide
•Machine à perfusion
•Solution de préservation
• Temps de préservation
• Lésions de reperfusion
4. Un passage épineux ? Un passage épineux ?
Receveur
• Age et état général
•Statut immunologique
•Technique chirurgicale
•Prise en charge en post-Tx
• Immunosuppression
PréservationPréservation:
•Ischémie froide
•Machine à perfusion
•Solution de préservation
• Temps de préservation
• Lésions de reperfusion
Sélection
appropriée
du donneur
5. BASES DE SELECTION DU
DONNEUR (1)
L’adéquation du donneur d’organes: critères de qualité
et de sécurité.
Les organes prélevés et conservés dans les délais
requis: préserver leurs fonctions biologiques
essentielles.
Laps de temps compatible avec le temps nécessaire
pour effectuer toutes les recherches appropriées pour
s’assurer de la qualité et de la sécurité des matériels
prélevés.
6. Les organes ne doivent être prélevés sur le corps d’une
personne décédée que si le décès a été constaté
conformément à la loi en vigueur.
Les médecins responsables du traitement des receveurs
d’organe(s) potentiels ou qui participent directement au
prélèvement des organes d’un donneur ou aux
procédures ultérieures de transplantation ne doivent pas
être ceux qui délivrent le certificat de décès du donneur
potentiel.
BASES DE SELECTION DU
DONNEUR (2)
9. Les donneurs vivants et les sujets décédés sont la
source des dons d’organes, de tissus et de
cellules.
Malgré les similitudes entre ces deux types de
donneurs, les critères de sélection peuvent varier
entre un donneur vivant et un sujet décédé
10. Quand considérer un donneur
potentiel ? (1)
Les personnes décédées sont considérées comme des
donneurs potentiels si le consentement présumé ou le
consentement éclairé donné de son vivant par le donneur
potentiel ou le consentement de sa famille satisfont aux
obligations légales du pays.
Les organes ne doivent être prélevés sur le corps d’une
personne décédée que si le décès a été constaté
conformément à la loi en vigueur.
11. Les médecins responsables des receveurs
potentiels ou qui participent directement au
prélèvement des organes d’un donneur ou aux
opérations de transplantation ne doivent pas
être ceux qui délivrent le certificat de décès du
donneur potentiel.
Quand considérer un donneur
potentiel ? (2)
12. Catégorie des donneurs
décédés
Les donneurs décédés appartiennent à deux
catégories: Les donneurs ayant une activité
cardiaque et ceux qui sont en arrêt cardiaque.
Les organes sont pour l’essentiel prélevés sur les
donneurs ayant une activité cardiaque.
Alors que les tissus le sont sur les donneurs décédés
ayant ou non une activité cardiaque.
Dans certains pays, le don d’organes de donneurs en
arrêt cardiaque est aussi autorisé.
13. Après identification du
donneur….
La priorité: Évaluer son acceptabilité.
Tous les organes, tissus et cellules prélevés chez
un donneur: une qualité acceptable et pas de
risques inacceptables pour le receveur.
Les critères d’acceptabilité du donneur : définis
en fonction de normes médicales reconnues.
14. L’évaluation du donneur doit
comprendre
un entretien avec la famille ou d’autres sources
pertinentes,
l’examen détaillé de son dossier médical,
l’évaluation de ses antécédents médicaux et
comportementaux,
un examen physique complet,
les tests de laboratoire
15. Antécédents médicaux et
comportementaux:
âge: pas de limite d’âge pour le donneur,
lorsque l’âge augmente, la présence de comorbidité risque de
rendre le don moins acceptable;
cause du décès pour identifier les maladies infectieuses
et néoplasiques.
la cause du décès du donneur, attestée par le dossier médical,
devrait être justifiée dans son dossier.
L’heure estimée de la mort ou l’heure devrait être notée.
16. antécédents cliniques : maladies préexistantes,
Maladies malignes.
maladies auto-immunes multisystémiques.
maladies infectieuses.
maladies neurodégénératives ou neuropsychiatriques.
ou maladies d’étiologie inconnue).
comportement à risque et traitement médical
antérieur du donneur susceptible de compromettre
la qualité fonctionnelle d’un organe ou de
représenter un risque accru de maladie infectieuse.
17. antécédents d’exposition chimique et/ou au
rayonnement,
traitement médical antérieur et en cours, y compris un
traitement immunosuppresseur,
voyages effectués ou résidence à l’étranger afin
d’évaluer le risque d’infection tropicale, comme le
paludisme ou la trypanosomiase;
immunisation récente par un vaccin vivant;
antécédents de transfusions sanguines ou de procédure
de transplantation,
piercing ou tatouage au cours des douze mois
précédents;
18. risque de transmission d’une infection à prion.
Il peut s’agir d’un diagnostic certain ou d’une forte
suspicion d’encéphalopathie spongiforme
transmissible chez le donneur, d’antécédents
familiaux de maladie de Creutzfeldt- Jakob, ou si le
donneur a reçu des extraits dérivés de l’hypophyse
humaine,
une greffe de dure-mère, de cornée ou une greffe
de la sclérotique;
autres antécédents familiaux pertinents.
19. Evaluation clinique du donneur potentiel
décédé
Avant de prélever des organes et/ou des tissus:
un examen médical détaillé pratiqué et étayé par
des documents.
L’auteur du prélèvement a la responsabilité de
consigner par écrit toute observation
anatomique importante effectuée au cours de
l’opération de prélèvement.
20. rechercher la preuve d’un comportement à
risque,
d’un ictère inexpliqué,
d’une hépatomégalie,
d’une hépatite,
d’une maladie néoplasique,
d’une infection autre que l’hépatite
ou d’une lésion au point de prélèvement.
21. L’aspect du donneur devrait être justifié par
rapport à ses antécédents médicaux et
comportementaux,
notamment les signes évidents d’intervention
médicale,
les cicatrices,
et les lésions cutanées ou des muqueuses.
22. L’évaluation clinique des donneurs d’organes
comprend
leur état hémodynamique pendant la réanimation, et
notamment les épisodes d’hypotension,
la durée de l’assistance ventilatoire artificielle,
la durée du séjour dans l’unité de soins intensifs,
le recours à la réanimation cardiaque mécanique
et l’administration de médications inotropes et vaso-
actives.
23. Les antécédents médicaux, ainsi que des
paramètres cliniques, hémodynamiques,
biochimiques et pharmacologiques sont
nécessaires pour évaluer l’aptitude générale du
sujet décédé comme donneur d’organes, de
tissus ou de cellules.
24. Tests de laboratoire
Les échantillons sanguins prélevés avant l’ischémie sont
toujours préférables à ceux qui le sont par la suite.
Une procédure devrait toutefois être en place pour
assurer l’identification et l’accès à tout échantillon
stocké.
Théoriquement, les échantillons devraient être prélevés
le plus rapidement possible après l’arrêt de la circulation,
de préférence dans un délai de vingt-quatre heures.
Pour éviter l’hémolyse, les échantillons seront
centrifugés aussitôt que possible après le prélèvement.
25. Si un donneur décédé a reçu une transfusion
ante-mortem de sang total, de composés
sanguins, de colloïdes ou de cristalloïdes au
cours des quarante huit heures précédant son
décès, un échantillon pré-transfusion devrait
être utilisé pour les tests.
26. En l’absence de cet échantillon: un algorithme
intégrant l’heure et la durée, la nature et le volume
des fluides transfusés et le propre volume sanguin du
donneur ainsi que toute perte de sang de l’espace
intravasculaire afin d’évaluer la dilution plasmatique
qui peut en résulter.
Si un échantillon prélevé après la transfusion est
traité, il est nécessaire d’évaluer dans quelle mesure
le pourcentage d’hémodilution conduit à des
résultats faussement négatifs selon la sensibilité de
la méthode employée.
27. Les tests microbiologiques de
dépistage et de confirmation
Effectués dans des laboratoires bénéficiant d’une
accréditation nationale et recourant à des techniques
d’analyse validées.
Les tests microbiologiques et sérologiques: pratiqués
afin de réduire le risque de transmission de maladies
infectieuses.
Si les échantillons destinés aux cultures
microbiologiques sont obtenus au moment du
prélèvement: Recueil des échantillons de chacun des
tissus prélevés avant que ceux-ci ne soient exposés à la
solution antibiotique ou antiseptique.
28. Ces tests doivent comprendre au
minimum (1):
AC anti-VIH-1 & 2;
AgHBs, anti-HBc ((à l’exception des donneurs de
cornée, sauf dispositions contraires de la législation
nationale en matière de transplantation) ;
AC anti-VHC;
29. D’autres tests peuvent être nécessaires dans certaines
situations, par exemple
le test de la syphilis:
anti-CMV; anti-EBV; • anticorps anti-
toxoplasmiques.
en cas de donneurs vivant dans des régions de
prévalence élevée ou venant de ces régions :
– anticorps HTLV I, malaria, etc.
30.
31. Les autres tests dépendent des organes, tissus ou
cellules à transplanter. Ils peuvent comprendre des tests
non microbiologiques:
groupe sanguin ABO et groupe Rh D, et typage du système HLA;
hémogramme;
tests biochimiques de toute nature, pouvant servir d’indicateurs
de l’intégrité et de la qualité fonctionnelle du greffon
33. Maladies transmissibles (1)
VIH, sida déclaré ou séropositivité;
néoplasie maligne active, quelle que soit sa
localisation, à l’exception de certaines
tumeurs primitives et non métastatiques du
système nerveux central, d’épithélioma
cutané basocellulaire, et de cancer du col de
l’utérus in situ
critères particuliers pour les cornées et Standardisation of Organ Donor Screening to Prevent
Transmission of Neoplastic Diseases, Conseil de l’Europe, 1997);
36. graves infections systémiques non traitées ou
d’origine inconnue;
risque lié au prion:
donneurs traités avec des extraits dérivés de
l’hypophyse humaine (hormone de croissance etc.),
antécédents familiaux de maladie de Creutzfeldt-
Jakob ou d’encéphalopathie spongiforme
transmissible
donneurs ayant reçu une greffe de dure-mère
humaine;
37. en fonction de la réglementation nationale, les organes
des donneurs à HBsAg peuvent être utilisés pour des
receveurs HBsAg positifs
un donneur HBsAg négatif mais positif pour les anticorps HBc est accepté en
tant que donneur si l’anticorps HBs est présent dans son sang
et les organes des donneurs VHC positifs pour des
receveurs VHC positifs (VHC ACP positifs).
Pour l’hépatite virale ….
38. Risques comportementaux
Il convient d’évaluer les risques comportementaux en
matière de VIH, de VHC et de VHB de manière différente
selon le type de greffon et l’urgence
QUESTIONNAIRE POUR LA
SELECTION DES DONNEURS
39. FACTEURS À PRENDRE EN CONSIDÉRATION
POUR ÉVALUER LE RISQUE DE
PROPAGATION DE MALADIES
TRANSMISSIBLES PAR UN DONNEUR
40. Homme qui a eu des rapports sexuels avec un autre
homme au cours des douze mois précédents.
Personne qui signale une injection intramusculaire ou
sous-cutanée non médicale de drogue au cours des
douze mois précédents.
Antécédents d’hémodialyse chronique.
Homme ou femme qui a eu des rapports sexuels en
échange d’argent ou de drogue au cours des douze mois
précédents.
41. Personne souffrant d’hémophilie ou de troubles de la
coagulation connexes, qui a reçu des concentrés de
facteurs de coagulation d’origine humaine.
Personne qui au cours des douze mois précédents, a
été le partenaire sexuel d’une personne qui a des
antécédents, des symptômes ou des facteurs à
risques liés au VIH, ou à l’hépatite B ou C.
Au cours des douze mois précédents, exposition
percutanée ou contact par une blessure ouverte, une
peau non intacte, ou une muqueuse à du sang
considéré comme risquant fort probablement de
véhiculer le VIH ou l’hépatite.
42. Détenus de systèmes correctionnels au cours des
douze mois précédents.
Diagnostic ou traitement contre la syphilis ou la
gonorrhée au cours des douze mois précédents.
Donneur de tissu potentiel qui a reçu une
transfusion sanguine au cours des douze mois
précédant son décès :
il ne sera accepté que comme donneur de tissu après
accord au cas par cas de la personne responsable.
43. Tatouage, piercing dans l’oreille, body piercing
et/ou acupuncture au cours des douze mois
précédents, sauf s’ils sont pratiqués avec des
aiguilles ou un équipement stériles et non
réutilisables.
44. Enfants de mère atteinte d’une infection liée au
VIH ou ayant un comportement à risque pour le
VIH sauf si une infection par le VIH peut
catégoriquement être exclue chez l’enfant.
Les enfants de cette catégorie qui ont moins de 18 mois
ou qui ont été nourris au sein au cours des douze mois
précédents ne seront pas acceptés comme donneurs
quels que soient les résultats d’un test pour le VIH.
45. Antécédents d’immunisation récente par vaccins
vivants.
Voyages dans des zones présentant des maladies
endémiques transmissibles telles que la malaria,
la trypanosomiase, la rage, le virus du Nil
occidental, etc.
(voir www.CDC.gov).
46. Cette liste d’exemples de critères d’évaluation du
donneur doit être révisée à intervalles réguliers
pour tenir compte de tout changement
épidémiologique.
47. Examens supplémentaires pendant le
prélèvement des organes
Les affections systémiques et leurs effets éventuels sur
les greffons à transplanter (maladie du collagène,
vascularite systémique) peuvent imposer des examens
complémentaires.
La décision finale d’utiliser le greffon dépend aussi de
l’évaluation macroscopique effectuée par le chirurgien
préleveur et, le cas échéant, de l’histologie de la biopsie
de l’organe.
49. Les critères généraux de sélection
s’appliquent
Age. Pas de limite d’âge.
Antécédents cliniques. L’hypertension chronique,
le diabète sucré, l’albuminurie et les
néphropathies devraient être pris en
considération.
50. Fonction rénale.
Les éléments suivants devraient être pris en
considération:
diurèse, niveaux actuels et antérieurs de
créatinine sérique, clairance de la
créatinine, urée, protéinurie, sédiment urinaire,
échographie des reins et des
voies urinaires
51. En cas de dysfonction rénale chronique, une biopsie peut
être pratiquée afin
de déterminer la nature de la maladie sous-jacente.
L’insuffisance rénale chronique,
irréversible avancée est une contre-indication à la
transplantation.
L’insuffisance aiguë de la fonction rénale d’un donneur
peut ne pas être obligatoirement
une contre-indication car elle peut être réversible.
52. Collecte et perfusion.
Une attention particulière devrait être portée à
l’aspect
macroscopique, la couleur après perfusion,
l’évaluation individuelle des variants
anatomiques et l’athérosclérose vasculaire. Selon
la réglementation locale, une
ischémie chaude limitée peut ne pas contre-
indiquer une greffe de rein.
53. Après la collecte.
La biopsie des organes est facultative pour l’évaluation
des
donneurs âgés et des donneurs présentant une maladie
vasculaire, des antécédents
d’hypertension, de diabète, ou présentant une
hémorragie cérébrale de
cause inconnue. Les légères modifications histologiques
accompagnées de glomérulosclérose
mineure et de fibrose interstitielle peuvent être
acceptables.
54.
55. Antécédents cliniques du donneur
Lors de la procédure de sélection d’un organe, la liste
complète des
antécédents cliniques du donneur doit être établie en
tenant compte
des points fondamentaux suivants :
1. Enregistrement de tout traitement antérieur d’une
néoplasie ou du
retrait d’une tumeur sans que n’ait été enregistré de
diagnostic
définitif.
56. 2. Antécédents d’irrégularités menstruelles suite à une
grossesse et/ou
une fausse couche chez des femmes en âge fertile
comme indication
clinique d’un choriocarcinome métastasé.
3. Probabilité d’une origine tumorale pour les donneurs
chez lesquels
a été diagnostiquée une hémorragie intracrânienne,
notamment
en l’absence de signes d’hypertension ou de
malformation artérioveineuse.
57. Ces antécédents cliniques seront complétés par
une exploration physique
minutieuse du donneur, notamment de sa peau,
en recherchant
des néoplasies potentielles ou les cicatrices
d’interventions chirurgicales.
58. Examens biologiques. Marqueurs tumoraux
Des examens biologiques classiques doivent être effectués sur tous les
donneurs potentiels en vue de déceler des pathologies spécifiques
pouvant constituer une contre-indication au don d’organe. Le dosage
de la Beta HCG dans l’urine devrait être réalisé chez les femmes en âge
de procréer puisque le taux d’hormone est augmenté chez les femmes
porteuses d’un choriocarcinome. Il est donc recommandé d’effectuer
un dosage sanguin chaque fois que cela est possible.
59. L’utilité du dosage d’autres marqueurs tumoraux
spécifiques est discutable.
En ce qui concerne l’antigène prostatique
spécifique (PSA)
62. Contre-indications absolues au
prélèvement… (1)
Toxicomanie.
Tuberculose active évolutive.
Virus d’immunodéficience acquise (SIDA)-
déclarés ou séropositifs. (HIV 1 et 2)
Sérologie positive au Human T-cell lymphoma
virus (HTLV1) 1 et 2.
Hépatite B et C (Ag HBs positif ou AC antiHBC
positifs).
63.
64.
65.
66.
67.
68. Infection chez le donneur ?
Trés controversé
Mais pénurie d'organes !
Risque de transmission de 0 à 6,5%
Greffe pulmonaire et cardio pulmonaire
- Nature de l'infection : Nosocomiale et septicémies
- Nature du germe : BGN et tropisme vasculaire
Cas par cas et équipe dépendant
69. Fonction rénale: créatinine plasmatique
reflète souvent les changements aiguë, pas la masse
globale des néphrons
Artificiellement élevée: déshydratation thérapeutique,
diabète insipide
Artificiellement diminuée: immobilité, dénutrition
70. Fonction rénale: créatinine plasmatique
reflète souvent les changements aiguë, pas la masse
globale des néphrons
Artificiellement élevée: déshydratation thérapeutique,
diabète insipide
Artificiellement diminuée: immobilité, dénutrition
Les mesures substitutives de la qualité du greffon
à partir de l’analyse d’un registre
UNOS expanded criteria
The kidney donor risk index
UNOS: United Netwotk of Organ Sharing Rao P, Transplantation 2009, 88: 231-6
71. Risque relatif de perte du greffon > 1,7 comparé
au donneur idéal
Donneur > 60 ans
Donneurs > 50 ans avec 2 de ces éléments
HTA
AVC comme cause de décès
Créatinine plasmatique > 132 µmol/l
Facteurs non significatifs:
Sexe, race, existence d’un diabète
*: Age:10-39 years, normal creatinine, no CVA or HTN,
SRTR: Scientific Registery of Transplant Recipients Port F, Transplantation 2002, 74: 1281-6
72. Aux Etats-Unis, le choix des donneurs
cadavériques standards a diminué de 78 % en
1998 à 65 % en 2007.
En même temps augmentation des donneurs à
partir des critères élargis et des donneurs avec un
cœur non battant.
Source: 2008 OPTN/SRTR Annual report
Tuttle-Newhall J. Am J Transplant 2009, 9 (supll 2) : 879-93
73. *: UNOS definition
ANZDATA= Australian and New Zealand Dialysis and Transplant Registery
ECD= extended criteria donor Collins M. Transplantation 2009, 87: 1201-9.
75. Perte du greffon
Age du donneur,
statut ECD
0-1 an 1-5 ans
< 50 ans, non ECD 1.00 1.00
50-59 ans, non ECD 1.38 1.27
50-59 ans, ECD 1.87 1.34
≥ 60 ans, ECD 1.92 2.52
Collins M. Transplantation 2009, 87: 1201-9.
76. Perte du greffon
Age du donneur,
statut ECD
0-1 an 1-5 ans RRF
< 50 ans, non ECD 1.00 1.00 1.00
50-59 ans, non ECD 1.38 1.27 1.44
50-59 ans, ECD 1.87 1.34 2.53
≥ 60 ans, ECD 1.92 2.52 1.67
Collins M. Transplantation 2009, 87: 1201-9.
RRF: reprise retardée de la fonction du greffon
77. Perte du greffon
Age du donneur,
statut ECD
0-1 an 1-5 ans RRF Rejet aigu
< 50 ans, non ECD 1.00 1.00 1.00 1.00
50-59 ans, non ECD 1.38 1.27 1.44 1.24
50-59 ans, ECD 1.87 1.34 2.53 1.56
≥ 60 ans, ECD 1.92 2.52 1.67 1.67
Collins M. Transplantation 2009, 87: 1201-9.
RRF: reprise retardée de la fonction du greffon
78. Perte du greffon
Age du donneur,
statut ECD
0-1 an 1-5 ans RRF Rejet aigu DFG à 5
ans
(ml/min)
< 50 ans, non ECD 1.00 1.00 1.00 1.00 49.1
50-59 ans, non ECD 1.38 1.27 1.44 1.24 38.4
50-59 ans, ECD 1.87 1.34 2.53 1.56 36.9
≥ 60 ans, ECD 1.92 2.52 1.67 1.67 31.1
Collins M. Transplantation 2009, 87: 1201-9.
RRF: reprise retardée de la fonction du greffon
La réussite d’une greffe est un passage épineux qu’il faut prendre avec de grandes précautions et le maximum de rigueur et arriver à bon port. Il y a bien sûr des facteurs imputables au receveur, des critères de préservation amis aussi une sélection adéquate du donneur pour que ça n’influence pas d’une manière négative sur la survie du greffon et du patient.
L’adéquation du donneur d’organes: devrait reposer sur des critères de qualité et de sécurité.
Les organes devraient être prélevés et conservés dans les délais requis afin de préserver leurs fonctions biologiques essentielles.
Ce laps de temps devrait être compatible avec le temps nécessaire pour effectuer toutes les recherches appropriées pour s’assurer de la qualité et de la sécurité des matériels prélevés.
Toutes ces activités devraient donc être effectuées selon les modes opératoire normalisés (SOP) dans le cadre d’un programme d’assurance de qualité et elles devraient comprendre une évaluation appropriée des risques microbiologiques.
La priorité suivante consiste à évaluer son acceptabilité. Il est important de veiller, dans la mesure du possible,
à ce que tous les organes, tissus et cellules prélevés chez un donneur soient
d’une qualité acceptable et ne présentent pas de risques inacceptables pour le
receveur. Les critères d’acceptabilité du donneur devraient être définis en
fonction de normes médicales reconnues.
Des questionnaires harmonisés devraient être utilisés pour obtenir les informations
suivantes:âge: bien qu’il n’existe pas de limite d’âge pour le donneur, lorsque l’âge augmente, la présence de comorbidité risque de rendre le don moins acceptable;
cause du décès pour identifier les maladies infectieuses et néoplasiques. S’il n’a pas été effectué d’examen post-mortem (autopsie), la cause du décès du donneur, attestée par le dossier médical, devrait être justifiée dans son dossier. L’heure estimée de la mort ou l’heure du clampage total de l’aorte devraient être notés;
antécédents cliniques : maladies préexistantes,
notamment maladies malignes, maladies auto-immunes multisystémiques, maladies infectieuses, maladies neurodégénératives ou neuropsychiatriques ou maladies d’étiologie inconnue);
comportement à risque et traitement médical antérieur du donneur susceptible de compromettre la qualité fonctionnelle d’un organe ou de représenter un risque accru de maladie infectieuse;
antécédents d’exposition chimique et/ou au rayonnement, traitement médical antérieur et en cours, y compris un traitement immunosuppresseur,
voyages effectués ou résidence à l’étranger afin d’évaluer le risque d’infection tropicale, comme le paludisme ou la trypanosomiase;
immunisation récente par un vaccin vivant;
antécédents de transfusions sanguines ou de procédure de transplantation,
piercing ou tatouage au cours des douze mois précédents;
Avant de prélever des organes et/ou des tissus chez un donneur potentiel décédé, un examen médical détaillé devrait être pratiqué et étayé par des documents. L’auteur du prélèvement a la responsabilité de consigner par écrit toute observation anatomique importante effectuée au cours de l’opération de prélèvement.
Aux fins d’analyse, les échantillons sanguins prélevés avant l’ischémie sont toujours préférables à ceux qui le sont par la suite. Une procédure devrait toutefois être en place pour assurer l’identification et l’accès à tout échantillon stocké.
Théoriquement, les échantillons devraient être prélevés le plus rapidement possible après l’arrêt de la circulation, de préférence dans un délai de vingt-quatre heures. Pour éviter l’hémolyse, les échantillons seront centrifugés aussitôt
que possible après le prélèvement.
Si un donneur décédé a reçu une transfusion ante-mortem de sang total, de
composés sanguins, de colloïdes ou de cristalloïdes au cours des quarantehuit
heures précédant son décès, un échantillon pré-transfusion devrait être
utilisé pour les tests. En l’absence de cet échantillon, on devrait employer un
algorithme intégrant l’heure et la durée, la nature et le volume des fluides
transfusés et le propre volume sanguin du donneur ainsi que toute perte de
sang de l’espace intravasculaire afin d’évaluer la dilution plasmatique qui peut
en résulter. Si un échantillon prélevé après la transfusion est traité, il est nécessaire
d’évaluer dans quelle mesure le pourcentage d’hémodilution conduit à
des résultats faussement négatifs selon la sensibilité de la méthode employée.
En l’absence de cet échantillon: , on devrait employer un algorithme intégrant l’heure et la durée, la nature et le volume des fluides transfusés et le propre volume sanguin du donneur ainsi que toute perte de sang de l’espace intravasculaire afin d’évaluer la dilution plasmatique qui peut en résulter. Si un échantillon prélevé après la transfusion est traité, il est nécessaire d’évaluer dans quelle mesure le pourcentage d’hémodilution conduit à des résultats faussement négatifs selon la sensibilité de la méthode employée.
Les tests microbiologiques de dépistage et de confirmation doivent être effectués
dans des laboratoires bénéficiant d’une accréditation nationale et recourant
à des techniques d’analyse validées comme il convient.
Les tests microbiologiques et sérologiques sont pratiqués afin de réduire le
risque de transmission de maladies infectieuses.
Si les échantillons destinés aux cultures microbiologiques sont obtenus au
moment du prélèvement, on recueillera des échantillons de chacun des tissus
prélevés avant que ceux-ci ne soient exposés à la solution antibiotique ou
antiseptique.
Actuellement, il y a peu de critères d’exclusion absolus pour le don d’organes
ou de tissus. Toutefois, selon les règles nationales, des cas individuels peuvent
nécessiter un avis d’expert au niveau local pour évaluer le bien-fondé de certains
dons, notamment pour des donneurs souffrant de certaines infections et
d’affections malignes in situ. Les critères d’exclusion générale sont les suivants:
Les critères d’acceptation des organes reposent essentiellement sur les qualités
fonctionnelles de l’organe du donneur. Ils peuvent varier d’une équipe à
l’autre et dépendre des caractéristiques du receveur.
La réussite de tout système de transplantation rénale doit se baser principalement sur le don à partir des personnes en état de mort encéphalique. Mais le prélèvement à partir de ce type de donneurs doit répondre à certains critères garants de la réussite de la greffe.
certaines situations imposent d’écarter totalement le prélèvement. L’interrogatoire de la famille est essentiel pour éliminer ces situations.
sachant que ce n&apos;est pas l&apos;étiologie principale d&apos;infection chez le receveur qui est infecté de 2,2 à 23 %, et souvent le fait de recourir à des orgnes infectés ne semble pas influencer morbi mortalité en tout cas pour foie rein coeur et pancréas