SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  13
Télécharger pour lire hors ligne
1
COMMUNICATION LIBRE, PHNOM PENH, CAMBODGE, LE 15 NOVEMBRE 2017
ARTICLE ORIGINAL
ETUDE DE LA CHOLECYSTITE AIGUE EN CHIRURGIE CHEZ
L’ADULTE, A PROPOS DE 114 CAS, A L’HOPITAL PREAH
KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT SIX ANS (2010-2015)
SOUN Sear, NIM Mealea, TEK Chanserey, UY Viradeth, MOM Sophal, SIN Sargata
RESUME
Introduction : C’est une inflammation aiguë de la vésicule biliaire survenant en la présence
de calcul(s) et les germes pathogènes. Cette vésicule est la voie biliaire accessoire
extrahépatique. C’est une urgence chirurgicale programmée.
Objectifs : On va donc étudier cette lésion en ce qui concerne leurs modes d’apparition, de
traitement chirurgical et de surveillance pour évaluer les résultats pré, per, et postopératoires
(morbidités, mortalité et guérison).
Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective est six ans (2010-2015) à l’hôpital Preah
Kossamak. Notre collection était incluse chez 94 dossiers de cette lésion. Le traitement
médical et les patients opérés pour autres lésions de vésicule biliaire sont exclus de l’étude.
Tous les patients sont préparés avant l’intervention en cholécystectomie urgente programmée
et sous l’anesthésie standardisée.
Résultats : Cette étude était 60 femmes (63,83 %), 34 hommes soit 36,17 % (sexe ratio :
1,76) et l’âge moyen de 48,63 ans (âges extrêmes : 17-87 ans). Son diagnostic était la
cholécystite aiguë lithiasique de 92 patients (97,88 %) et la cholécystite aiguë alithiasique de
deux patients (2,12 %). On pratiquait la cholécystectomie conventionnelle de 82 patients
(87,24 %), la cholécystectomie cœlioscopique de 11 patients (11,70 %) et la cholécystectomie
cœlioscopique convertie en cholécystectomie conventionnelle chez un patient (1,06 %). Il y
avait de mortalité chez un patient (1,06 %), de morbidités de cinq patients (5,31 %) et de
guérison de 88 patients (93,81 %).
2
Conclusion : Cette cholécystite aiguë est l’apanage de sexe féminin, fréquents chez les sujets
adultes âgés. La chirurgie conventionnelle est reste cette indication thérapeutique associant
l’antibiothérapie probabiliste et laisse d’un peu d’inconvénient chez nous.
Mots-clés : Calcul(s) ; Cholécystectomie ; Cholécystite ; Guérison ; Morbidités ; Mortalité ;
Urgence
I- INTRODUCTION
La cholécystite aiguë s’agit d’une inflammation aiguë de la vésicule biliaire, en rapport le plus
souvent avec le(s) calcul(s) et parfois les germes pathogènes au niveau de cette place ; et peut
mettre en jeu le pronostic vital par ses complications évolutives [1]. Son diagnostic est basé
sur les arguments d’anamnèses, de clinino-paracliniques pour proposer la stratégie
thérapeutique immédiate ou en urgence programmée [2]. Le traitement de la cholécystite
aiguë est double : Médical avec une antibiothérapie adaptée, et chirurgical pour éviter les
récidives et les complications de la cholécystite aiguë [1, 2]. Elle est pratiquée après
refroidissement par 48 heures de traitement médical, ou plus rapidement s’il y a persistance
des signes infectieux [6, 7]. En cas de gravité faible ou modérée, une cholécystectomie
précoce par voie cœlioscopique doit être pratiquée. Le maintien du traitement antibiotique
après cholécystectomie n’est pas nécessaire, à l’exception des formes sévères ou des
cholécystites aiguës chez des sujets à risque [8-10]. On réalise les différentes opérations
dépendant ces lésions de cas par cas [4, 5] : La chirurgie cœlioscopique (CCV) moderne est à
l’heure actuelle la plus pratiquée, la chirurgie conventionnelle (CCL) ou à ciel ouvert reste
préférer de certains chirurgiens en raison particulière et parfois la cholécystectomie
cœlioscopique convertie en cholécystectomie conventionnelle (CCC) en cas d’échec de CCL.
Pour facteurs ethniques, à côté des femmes de Pima, d’autres ethnies, les Indiens d’Amérique
du Nord et les Chiliens ont la plus forte prévalence de cholécystite aiguë lithiasique (48 %).
Dans les populations caucasiennes d’Amérique et d’Europe, la prévalence est de 20 %. La
plus faible (<5 %) est observée dans les populations africaines et une fréquence intermédiaire
dans les populations asiatiques chez 5 à 20 % [8, 9].
II- OBJECTIFS
Cette collection a été déterminée d’étude rétrospective en chirurgie de la cholécystite aiguë
chez l’adulte. On va donc étudier cette lésion qui en découle en avant, pendant et après les
3
traitements spécifiques.
III- MATERIELS ET METHODES
Cette série a randomisé un échantillon de patients admis chez nous pour cette cholécystite
aiguë traitée par la méthode médico-chirurgical pendant la période de six ans (2010-2015),
chez 94 dossiers retenus, entre 17-87 ans. Il y avait des deux critères d’inclusion et
d’exclusion ci-dessous pour notre étude. Cette étude était exclue pour tous les patients des
complications de la cholécystite aiguë.
IV- RESULTATS
Cette étude rétrospective était collectée 94 dossiers de la cholécystite aiguë, durant six ans
(2010-2015) à l’hôpital Preah Kossamak, Phnom Penh, dont 13 régions (provinces et ville),
60 femmes (63,83 %), 34 hommes soit 36,17 % (sexe ratio : 1,76), et d’âge moyen de 48,63
ans (âges extrêmes : 17-87 ans). Le métier d’agriculteurs (trices) était la plus majorité (36
patients soit 38,32 %). Le diagnostic était réalisé par le compte rendu des examens clinique et
paraclinique : Cholécystite aiguë lithiasique de 92 patients (97,88 %) et cholécystite aiguë
alithiasique (infectieuse) de deux patients (2,12 %). Il y avait de malades en deux groupes de
la cholécystectomie selon la durée préopératoire : Urgence chirurgicale programmée chez 79
patients (84,95 %) et refroidissement médical chez 15 patients (15,95 %). Cette série était
pratiquée : Cholécystectomie conventionnelle de 82 patients soit 87,24 %, cholécystectomie
cœlioscopique de 11 patients soit 11,70 % et cholécystectomie cœlioscopique convertie en
cholécystectomie conventionnelle chez un patient soit 1,06 %. Pour cette chirurgie, la durée
moyenne opératoire était 95 mn avec extrêmes de 57 à 152 mn. L’aspect macroscopique
peropératoire de la lésion, on a relevé son caractéristique : La cholécystite catarrhale chez 91
patients (86,18 %), la cholécystite phlegmoneuse chez 11 patients (11,70 %) et la cholécystite
gangreneuse chez deux patients (2,12 %). Après les modes thérapeutiques chirurgicaux de
cette lésion, on avait relevé les résultats suivants : Mortalité chez un patient soit 1,06 %,
morbidité de cinq patients soit 5,31 % et suite opératoire simple (guérison) de 88 patients soit
93,81 %. Notre étude présentait les durées (moyenne : 6,50 jours et extrêmes : 2-12 jours) et
la dépense (moyenne globale : 1 140 US) hospitalisées moyennes pour chaque patient :
Inférieure à sept jours de 580 US de 79 patients (84,95 %) et huit à douze jours de 1 120 US :
15 patients (15,95 %).
4
V- DISCUSSION
La prise en charge des cholécystites aiguës est généralement bien codifiée. Idéalement, cette
cholécystectomie doit être réalisée dans les 48 à 72 heures suivant le début des douleurs. Mais
Certains patients sont arrivés aux urgences au-delà de cette période. La plupart de ces patients
provenaient d’endroits éloignés où s’y posait un problème de disponibilité de ressources
humaines qualifiées, d’infrastructures et d’équipements adéquats. Par ailleurs, le contexte de
pauvreté dans lequel vivent les populations rendait également difficile l’accès aux soins.
Plusieurs essais randomisés et méta-analyses avaient démontré qu’il n’y avait pas de
différence, en termes de complications, entre les patients qui se sont fait opérer le jour de
l’hospitalisation et ceux qui se sont fait opérer six à sept jours plus tard [1, 6].
Dans notre étude, les sexes, féminin, masculin et ratio sont entre les autres séries (variant de
61,87 à 90,91 %, de 9,09 à 39,84 % et 1,50 à 10), mais la femme (10,52 %) est la nette
prédominance dans toutes les séries, parce que ceci pourrait être expliqué que la fréquence de
la cholécystite aigüe vésiculaire, est élevée chez la femme adulte et cela serait dû à la
modification métabolique telle que la grossesse, la perte de poids rapide et cyclique, le
surpoids, le traitement œstrogénique substitutif de la ménopause et la contraception orale, et
une activité physique irrégulière.
L’âge moyen et l’âge extrême bas de notre série sont entre les autres études (variant de 42 à
51 ans et 16 à 29 ans). Mais l’âge extrême haut de notre étude est plus grand que les autres
séries (variant de 61 à 87 ans). On remarque que la cholécystite aiguë est exceptionnellement
observée avant l’âge de puberté ; la prévalence et l’incidence de la cholécystite aigüe
augmentent avec l’âge, mais elles sont fortes de l’adulte âgé. Parce que ce qui peut témoigner
en faveur de l’implication de facteurs alimentaires et de boissons, et de trouble digestif de la
bile.
Dans notre étude (tous les patients), le signe évocateur de Murphy est plus fréquent que
l’autre série (variant de 64,20 à 100 %). Parce que notre étude est la collection de forme
typique basée sur ce signe, malgré la colique associée n’est pas de tous ces cas, laquelle
présentant le signe de calcul(s) biliaire(s), n’étant pas de signe pur de l’inflammation
vésiculaire biliaire. En précisant, l’examen clinique de l’abdomen révèle une douleur à la
pression dans la partie droite de l’épigastre ; lorsque le patient effectue une inspiration
profonde, la douleur est accentuée au point de provoquer une inhibition respiratoire (signe de
5
Murphy), parfois avec une résistance palpable. Le péritonisme localisé au niveau de la partie
droite de l’épigastre a une grande valeur diagnostique dès qu’il y a une extension du processus
inflammatoire et une irritation du péritoine pariétal.
L’hyperleucocytose dans notre étude (tous les patients) est même et plus fréquente que les
autres séries (variant de 70,03 à 100 %). Parce que le syndrome inflammatoire biologique
constitué d’une hyperleucocytose avec prédominance des neutrophiles et parfois d’une
augmentation de la protéine C réactive. En outre, des valeurs très anormales, particulièrement
lorsqu’elles sont combinées aux signes classiques de cholestase (élévation de la bilirubine et
de la phosphatase alcaline), doivent en plus faire suspecter une obstruction biliaire
consécutive à une cholédocholithiase, parfois compliquée par une cholangite bactérienne. On
peut être comparé ces taux préopératoires avec postopératoires pour évaluer l’amélioration
infectieuse.
C’est la modalité de choix pour le diagnostic de cholécystite aiguë, elle permet un diagnostic
positif dans plus des cas. La sensibilité et la spécificité de l’échographie dans la cholécystite
aigue sont respectivement de 94 % et 78 %. La présence de calcul à l’échographie associée à
un signe de Murphy échographique a une valeur prédictive positive de cholécystite aigue
lithiasique. L’association de calcul et d’épaississement de la paroi vésiculaire à l’échographie
a une valeur prédictive positive [2-4]. Dans toutes les séries au-dessous (tous les cas),
l’examen échographique est la première intention pour confirmer la cholécystite aiguë. Parce
qu’aucune échographie n’était normale, l’épaississement de la paroi vésiculaire reste
l’anomalie échographique prédominante pour notre série, ce qui est comparable aux autres
séries. En outre dans tous les patients, l’échographie abdominale ne trouvait pas d’autres
anomalies abdominales associées. Mais notre étude (2,12 %) est la deuxième intention de
l’examen par scanner pour réaliser ce diagnostic positif qui peut être fait quand trois de ces
signes sont présents ou bien deux signes à l’exclusion de la distension et de l’hyperdensité
vésiculaire. Aucun scanner n’était pratiqué des autres séries.
Une cholécystite aigüe lithiasique est due à une inflammation et/ou à une infection
bactérienne de la vésicule biliaire, en rapport avec une obstruction prolongée du canal
cystique par un calcul. Le diagnostic de la cholécystite aigüe lithiasique repose sur trois types
de signes : Cliniques, biologiques, et radiologiques. Selon le Tokyo Guidelines, le diagnostic
est seulement suspecté par l’association d’un signe d’inflammation local à l’examen
abdominal pour la cholécystite aiguë lithiasique : Un signe de Murphy ou une défense, masse
6
ou sensibilité de l’hypochondre droit (colique hépatique en bretelle), et un signe
d’inflammation systémique (la fièvre, une hyperleucocytose ou l’élévation de la protéine C
réactive). Le terrain sur lequel se développe cette maladie va jouer un rôle important avec des
formes plus sévères ou de diagnostic tardif chez les personnes âgées, diabétiques, ou
immunodéprimées par exemple [1-4]. Le diagnostic de la cholécystite aiguë selon sa cause est
facilement classé en cholécystite aiguë lithiasique (CAL) et cholécystite aiguë alithiasique
(CAAL). Dans notre étude, ces deux types de cette lésion (97,88 % et 2,12 %) sont entre les
autres séries (variant de 72 à 100 % et 0 à 28 %) dans le tableau 8. Parce que, malgré la CAL
est la plus majorité de cette lésion, mais la CAAL est seulement celle de cas particulier pour
opération urgente programmée : Infection répétée vésiculaire, infection grave (globule blanc
>18 000/mm3
, en forme de pyogène).
La cholécystite aigüe demeure une urgence abdominale fréquente représentant environ 14 à
30 % des tableaux cliniques des lithiases vésiculaires symptomatiques [2-4]. Plusieurs essais
randomisés et méta-analyses avaient démontré qu’il n’y avait pas de différence, en termes de
complications, entre les patients qui se sont fait opérer le jour de l’hospitalisation et ceux qui
se sont fait opérer six à sept jours plus tard. Cette différence était due au fait que cette
chirurgie renfermait dans une très grande proportion des patients opérés au-delà de 72 heures
d’évolution de cholécystite alors que dans tous les patients étaient opérés avant ce délai. Dans
la phase aiguë de l’inflammation, il existe un œdème périvésiculaire qui facilite la dissection
du lit vésiculaire. Passé ce délai, un tissu fibreux s’organise avec l’apparition d’adhérences
rendant difficile la dissection et particulièrement celle du triangle de Callot [3, 4]. Sous
traitement antibiotique de 24 à 48 heures l’évolution de la cholécystite aigüe est toujours
favorable avec une disparition de la douleur et une amélioration des signes inflammatoires
locales et systémiques. Ce délai permet de préparer le malade à l’intervention. Sans traitement
la cholécystite aigüe est associée à un risque de complications supplémentaires de l’ordre de
20 %. La forme la plus sévère de cholécystite est la cholécystite gangréneuse, qui est
favorisée par l’âge avancé et par le diabète sucré et peut aboutir à une perforation de la
vésicule biliaire. Les perforations restent généralement couvertes et ont tendance à donner lieu
à des abcès. La perforation intrapéritonéale ouverte, qui est plus rare, est associée à une
mortalité élevée. Certains patients présentent une pénétration d’un autre organe creux, avec
formation d’une fistule, le plus souvent d’une fistule cholécystoduodénale ou d’une fistule
cholécystocolique. La migration de gros calculs à travers une telle fistule peut donner lieu à
un iléus biliaire. Ces complications doivent conduire à une intervention chirurgicale en
urgence [4]. Selon la durée préopératoire, l’urgence chirurgicale programmée et le
7
refroidissement médical dans notre étude sont entre les autres séries (variant de 59,10 à 100 %
et de 0 à 40,90 %). Pace que ce qui est liée au problème administratif, à la préparation, à l’état
grave et à la tare de malade etc, pour prévenir la co-morbidité-mortalité opératoire et préciser
la facilité ou la difficulté de la technique chirurgicale, malgré certains auteurs a pensé que
cette cholécystite aiguë est comparable avec l’appendicite aiguë.
La cholécystectomie laparoscopique à quatre trocarts est une intervention efficace qui permet
de réaliser une grande majorité des cholécystectomies à froid en ambulatoire. Cette
intervention a maintenant plus de 20 ans et de nouvelles approches chirurgicales ont été
rapportées visant à améliorer la prise en charge de la douleur postopératoire, le résultat
esthétique, le retentissement sur la qualité de vie et l’activité physique et professionnelle [3].
La principale contre-indication à la cholécystectomie par minilaparoscopie semble être la
cholécystite aiguë. La minilaparoscopie a pu être proposée à 50 % des patients opérés d’une
cholécystectomie élective. Un antécédent de chirurgie abdominale n’est pas une limite à cette
approche. Le résultat esthétique de cette intervention paraît aussi excellent et surtout
reproductible [2]. L’exploration peropératoire avait permis d’établir le diagnostic de
cholécystite aigüe [3, 4]. Le recours à la conversion en laparotomie qui était motivée
essentiellement pour des difficultés techniques, quelle que soit l’expérience du chirurgien,
l’augmentation de l’épaississement de la paroi vésiculaire, une pédiculite, une collection
périvésiculaire, l’importance du syndrome inflammatoire biologique, une hémorragie, une
suspicion de plaie des voies biliaires, le diabète, et les antécédents de chirurgie abdominale.
Les raisons principales de cette conversion étaient : L’hémorragie de l’artère cystique, les
adhérences périvésiculaires et la difficulté d’exposition du triangle de Callot. Une
cholécystectomie subtotale en cas de cholécystite grave permet d’éviter les conversions dans
100 % [3]. Cette approche est réservée de nos jours à des cas qui ne peuvent être réalisé par
chirurgie minimalement invasive (laparoscopie) en raison d’une pathologie vésiculaire très
sévère ou d’une contre-indication formelle à un pneumopéritoine. Les indications à la
réalisation d’une laparotomie d’emblée relèvent des contre-indications à la cœlioscopie [1-4].
Selon beaucoup d’auteurs une cholécystectomie laparoscopique précoce avant 72 heures de
l’établissement du diagnostic permet de réduire le taux de conversions ainsi que la durée du
séjour hospitalier et donc par conséquent diminuer le coût de la prise en charge et les jours
d’arrêt de travail [3]. Quand opérer ? Toutes les études convergent pour montrer qu’il existe
dans la chirurgie précoce des difficultés techniques moindres, une morbidité inférieure, un
séjour d’hospitalisation plus court. On retrouve également dans ces études un taux d’échec du
traitement conservateur de 20 à 76 %. Il apparaît donc avec un bon niveau de preuves que
8
l’intervention doit être réalisée sans délai, si possible dans la première semaine au stade
d’inflammation aiguë. La chirurgie initiale est supérieure au traitement non-chirurgical de la
poussée qui échoue dans près de la moitié des cas. Cependant la chirurgie tardive peut être
proposé chez les patients âgés ou à risque chirurgical élevé [4]. Quelle voie d’abord ? La
cholécystectomie cœlioscopique est faisable en cas de chirurgie précoce. En effet,
techniquement même si le geste est plus difficile que pour la cholécystectomie à froid, ces
difficultés rejoignent celles de la voie classique. La cœlioscopie comporte les avantages d’une
efficacité similaire associée à une morbidité moindre, ainsi qu’une durée d’hospitalisation
plus courte. Le taux de conversion (3,5 à 22 %), est plus élevé que pour la cholécystectomie
pour maladie lithiasique, mais reste modéré. La cœlioscopie constitue donc la voie d’abord de
référence en cas de cholécystectomie précoce pour cholécystectomie aiguë [3, 4, 16]. La CCV
(ou à ciel ouvert) de notre étude (87,24 %) est plus fréquente que les autres séries (variant de
0 à 87,24 %), mais la CCL et la CCC (surtout en urgence chirurgicale programmée) dans
notre série (11,70 % et 1,06 %) sont contraires (variant de 11,70 à 100 % et 0 à 5,44 %). Parce
que ce que est lié à la manque matérielle (appareil, pauvreté) et humaine (compétence,
préférence de nos chirurgiens), au cas de contre-indication, à la situation (état de malade,
timing pré et peropératoire ; qualité de vie en confortable ; activités vites physique et
professionnelle) et le choix de malade (douleur postopératoire, esthétique). Malgré la
cholécystectomie par voie ouverte n’est plus pratiquée que dans de rare cas, cette chirurgie
permet une vision directe et un contrôle digital durant l’intervention, mais en contrepartie est
associée à une cicatrice notable, et une récupération qui peut être plus longue. La
cholécystectomie cœlioscopique est faisable en cas de chirurgie précoce. Elle constitue donc
la voie d’abord de référence en cas de cholécystectomie précoce pour cholécystectomie aiguë.
Les durées opératoires (durées moyenne et extrêmes : 95 mn et 75-152 mn) dans notre série
sont plus longues que les autres études (variant de 53 à 95 mn, 32,16 à 75 mn et 73,44 à 152
mn). Parce que cette durée opératoire a chuté lorsque le chirurgien compétent, la bonne
qualité instrumentale, la bonne méthode, la bonne préparation et le grade de gravité de la
lésion.
La mortalité des cholécystectomies ne semble pas dépasser le taux de 4 % et dépend
essentiellement de la prise en charge et de la gravité de la cholécystite aigüe. La chirurgie
laparoscopique a semblé réduire ce taux à 1,10 %, voire un taux nul pour plusieurs études [3].
La mortalité dans notre série (4,38 % %) est plus fréquente les autres études (variant de 0,38 à
1,06 %), parce que notre série est la plupart de malades qui est l’infection grave et la durée
9
préopératore longue, ce que peut être la difficulté opératoire de n’importe quelle méthode
chirurgicale qui est à priori évocateur de la mortalité en complication générale (trouble du
rythme cardiaque ou désamorçage cardiaque par pneumopéritoine) ou en complication
opératoire (septicémie de péritonite généralisé par lâchage de moignon du canal cystique). Ce
taux bas de complications peut être expliqué par la durée courte d’hospitalisation
préopératoire, la mise systématique des patients sous antalgiques et antibiothérapie avant et
après le geste opératoire et la qualité de la prise en charge par l’ensemble du personnel
médical et paramédical [3]. Mêmes résultats étaient constatés pour les comorbidités. Si on
considère les patients opérés précocement, on s’aperçoit qu’il s’agit des patients présentant le
moins de comorbidités par rapport à ceux opérés tardivement [1-4] :
• Par conséquent le temps opératoire sera prolongé.
• Cette différence est expliquée par les phénomènes inflammatoires présents lors d’une
poussée de cholécystite aiguë. En effet, le caractère inflammatoire des tissus rend
l’exposition du triangle de Calot plus difficile avec une mauvaise identification des
éléments anatomiques qui peut conduire à des complications chirurgicales.
La morbidité dans notre étude (5,31 %) est entre les autres séries (variant de 3,30 à 9,10 %),
parce que notre série est préféré le traitement chirurgical conventionnel qui provoque
l’infection de paroi, l’iléus paralytique d’allongement prolongé et de trouble hydro-
électrolytique. Malgré cette chirurgie est l’urgence chirurgicale programmée (au-delà des 72
heures d’évolution sans majoration de risques) qui doit bien préparer les malades pour
diminuer cette morbidité.
Toutes les pièces de la cholécystectomie ont été adressées à l’examen anatomopathologique.
L’étude anatomopathologique avait montré des signes de cholécystite aigüe non spécifiques
chez tous les malades à l’exception d’un seul cas qui avait un adénocarcinome, soit 0,38 %
des patients [3]. L’examen histologique montre les différents degrés d’atteinte aiguë : Lésions
limitées à la muqueuse et à la sous-muqueuse avec destruction localisée ou étendue de la
muqueuse, infiltration inflammatoire, conservation des images, lésions inflammatoires pan-
pariétales, lésions compliquées de nécrose, voire de perforation. Il s’agit là d’aspects fixés,
statiques. L’anatomopathologie ne rend pas compte de leur évolutivité. Les aspects les plus
graves sont ceux des formes nécrosantes. Jusqu’à présent, rien ne montre qu’ils recèlent un
potentiel évolutif à distance. Si le diagnostic est confirmé la cholécystectomie avec envoi de
la pièce pour examen anatomopathologique (pour confirmer la cholécystite aiguë mais surtout
pour éliminer la présence d’une tumeur maligne). L’examen de l’anatomie pathologique
10
postopératoire de notre série (4,25 %) est plus fréquent que l’autre étude (variant de 4,25 à
100 %). Parce que dans notre étude, cet examen est négligé, on avait remarqué les trois
formes lésionnelles, la cholécystite catarrhale est la plus fréquente, cette chirurgie est
l’urgence chirurgicale programmée chez nous.
L’approche par minilaparoscopie a permis une prise en charge ambulatoire effective des
interventions programmées selon ce mode d’hospitalisation. Ce résultat n’est probablement
pas expliqué uniquement par cette approche miniinvasive. Cependant, on peut imaginer
qu’une faible diminution de la douleur postopératoire et donc des antalgiques utilisés puissent
favoriser la prise en charge en hôpital de jour [2]. Cette durée semble être justifiée par la prise
en charge précoce de malades (premier jour de l’hospitalisation) et l’expérience de
chirurgiens qui jouent un rôle important dans la diminution de taux de comorbidités
nécessitant une hospitalisation prolongée après l’acte opératoire [3]. Les durées moyenne et
extrêmes hospitalisées dans notre série sont entre les autres études (variant de 1,50 à 7 jours,
de 1 à 4 jours et de 1 à 31 jours). Parce que cette opération dépend la qualité de chirurgien
(expérience et geste minutieux), les matériels (qualité et quantité), c’est-à dire la bonne
préparation, la bonne opération et la bonne suite opératoire, ce qui explique la bonne prise en
charge qui est directement diminuée la durée hospitalisée, malgré notre étude est préférée la
chirurgie conventionnelle. En outre ces séjours étaient donc beaucoup de lésion grave et les
habitudes de malades et de médecins.
Une légère augmentation du taux d’ambulatoire effectif pourrait par ailleurs entraîner un léger
bénéfice en termes de coût de prise en charge. Il existe donc potentiellement un léger bénéfice
financier associé à la technique de cholécystectomie par minilaparoscopie. Une reprise plus
précoce de l’activité professionnelle pourrait aussi participer à une diminution du coût d’une
cholécystectomie. Ce qui correspond au prix d’une boite complète d’instruments de
laparoscopie classique. L’amortissement de cet achat doit être mis en perspective avec le fait
que ces instruments peuvent être utilisés pour de nombreuses autres interventions :
Appendicectomie, colectomies, cures de hernie, interventions gynécologiques [2]. Le coût de
la prise en charge englobe les frais d’interventions et de ré intervention, les frais d’examens
complémentaires, les frais d’ordonnances et les frais d’hospitalisation. Il a été en partie
majoré par la survenue de complications [4]. La dépense moyenne hospitalisée de notre étude
(1 140 US) est moins chère que l’autre série (variant de 1 1140 US à 1 757 Ꞓ). Parce que le
coût moyen estimé par patient était plus élevé dans le groupe de laparoscopie ; ce surcoût
s’abaissait avec l’utilisation de matériel réutilisable et il s’élevait en cas d’utilisation de maté-
11
riel à usage unique. Ce coût de notre série est le plus bon marché le groupe de laparotomie,
dépendant le niveau de vie des patients. Même si elle s’est imposée comme le traitement
chirurgical de référence de la cholécystite aiguë, la cholécystectomie laparoscopique demeure
encore inaccessible pour les populations en raisons économiques.
VI- CONCLUSION
La cholécystite aiguë est l’apanage de sexe féminin, fréquente chez les adultes âgés (entre 46-
65 ans de 42,57 %). Le scanner est nécessaire et indispensable pour les formes compliquées.
La chirurgie conventionnelle est reste l’indication thérapeutique de la cholécystite aiguë en
urgence et laisse d’un peu d’inconvénient au Cambodge comme ailleurs, cet acte permet
d’enlever le foyer et la source infectieux et toxiques. L’antibiothérapie adaptée à forte dose est
parfois possible en cas de cholécystite aiguë de forme grave non obstructive. Mais dans notre
étude, ce traitement médical est pensé de cette lésion bénigne en but de refroidissement
transitoire. L’examen histologique est insuffisamment encore de confirmation les diagnostics
postopératoires chez nous et les autres littératures sont non plus. Chez nous l’antibiothérapie
probabiliste systématique (ou de couverture) périopératoire (pré, per et postopératoires) doit
débuter préconiser par la voie intraveineuse lente. Celles-ci peuvent être réalisées sans
majoration de risques sept jours après le début des symptômes. Cette attitude opératoire
précoce permet d’éviter les complications de la phase du traitement médical initial que sont
principalement la résistance au traitement médical. A notre série, la morbidité et la mortalité
d’intervention sont faibles qu’elles sont comparables aux données fourmis par les littératures.
Le séjour à l’hôpital est possible moins de sept jours et le cas ne reçoit pas encore de
traitement postopératoire, le cas est resté à l’hôpital plus longtemps, des périodes allant de
sept à douze jours. Cela montre que le traitement hospitalier plus efficace. En brève, la
cholécystectomie laparoscopique moderne est comme celle classique et minilaparoscopique.
L’extraction de la pièce opérée doit être protégée parfois en utilisant un sac avec
élargissement éventuel de l’orifice de trocart. On doit être donc l’impressionnisme et le
progrès de cette technique moderne durant les vingt dernières années. Cet abord est devenu le
gold-standard alors qu’elle était considérée initialement comme une contre-indication. La
tendance internationale actuelle est de passer à la chirurgie ambulatoire et qui correspond à
une intervention chirurgicale réalisée au cours d’un séjour de moins de 12 heures, sans nuit
passée à l’hôpital. La prise en charge laparoscopique précoce des cholécystites aiguës,
pendant la phase initiale de début des signes cliniques, a maintenant fait la preuve de sa
supériorité sur la laparotomie. La faisabilité est bien établie, le taux de conversion en
12
laparotomie ainsi que la morbidité per et postopératoire ne sont pas plus élevés que dans le
cas d’une intervention retardée après traitement médical initial.
VII- REFERENCES
1. Kaimba BM, Mahamat Y, Akouya1 SD. Cholécystectomie laparoscopique pour
cholécystite aiguë lithiasique : A propos de 22 cas colligés à l’hôpital de la renaissance de
Ndjamena. [en ligne]. Pan African Medical Journal ; 28 Août 2015. p. 1-4. [consulté
2016].
2. Dammaro C, Tranchart H, Gaillard M, Debelmas A, Ferretti S, Lainas P, Dagher I.
Cholécystectomie par minilaparoscopie en routine : Résultats chez 200 patients. [en
ligne]. Elsevier Masson France. J de Chir Visc, 2017 (154). p. 80-5. [consulté 2017].
3. Le Roy B, Fetche N, Buc E, Pereira B, Genty F, Antomarchi O et al.. Cholécystectomie
par voie sus-pubienne : Etude prospective de faisabilité. [en ligne]. Elsevier Masson
France. J de Chir Visc, 2016 (153). p. 343-7. [consulté 2016].
4. Rokaya EO. Lithiase de la vésicule biliaire : Complications et aspect évolutifs (à propos
de 2 297 cas). (Docteur en Médecine-Université Sidi Mohammed Ben Abdellah). 2016,
No
176/16 [Thèse en ligne]. [consulté 2017].
5. Marieb EN, Hoehn K. Le système digestif. En : Moussakova L et Lachaîne R, éditeurs.
Amatomi et physiologie humaines. 9ème
éd. Paris : Pearson Education France ; 2015. P.
999-1065.
6. Tavares V, Mennet A, Andereggen E. Infections des voies biliaires : Cholécystite et
cholangite. [en ligne]. Rev Med Suisse 2016 (12). p : 1316-20 ; [consulté 2017].
7. Cardin JL, Johanet H. For a Better Evaluation of Intraoperative Adverse Events in
Laparoscopic Surgery : The Club Coelio Experience. [en ligne]. SM Group, 20 May 2016
(6). p. 1-10 ; [consulté 2017].
8. Le Roy B, Prunel F, Slim K. Cholécystectomie antérograde par laparotomie pour
cholécystite aiguë. [en ligne]. Elsevier Masson France. J de Chir Visc, 2015 (152). p. 114-
9. [consulté 2017].
13
9. Venara A, Carretier V, Lebigot J, Lermite E. Techniques et indications de la
cholécystostomie percutanée dans la prise en charge de la cholécystite aiguë en 2014. [en
ligne]. Elsevier Masson France. J de Chir Visc, 2014 (151). p. 449-454. [consulté 2017].
10. POLO M. Cholécystite aiguë lithiasique : Dans quel délai doit-on réaliser la
cholécystectomie ?. (Docteur en Médecine-Université Claude Bernard-Lyon 1). 15
Décembre 2014, [Thèse en ligne]. [consulté 2017].

Contenu connexe

Similaire à ETUDE DE LA CHOLECYSTITE AIGUE EN CHIRURGIE CHEZ L’ADULTE, A PROPOS DE 114 CAS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT SIX ANS (2010-2015)

ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...Sargata SIN
 
ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...
ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...
ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...Sargata SIN
 
ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...Sargata SIN
 
Plaie biliaire.pptx
Plaie biliaire.pptxPlaie biliaire.pptx
Plaie biliaire.pptxSihussein
 
CAT devant une contusion abdominale.dr abidpdf
CAT devant une contusion abdominale.dr abidpdfCAT devant une contusion abdominale.dr abidpdf
CAT devant une contusion abdominale.dr abidpdfbarca1998islam
 
C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4
C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4
C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4kumanai
 
Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...
Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...
Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...iosrjce
 
variations saisionnières des PPA: importance
variations saisionnières des PPA: importancevariations saisionnières des PPA: importance
variations saisionnières des PPA: importanceOumaimaBenKhalifa
 
22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdffreeforallcam89
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdfSargata SIN
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docx
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docxSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docx
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docxSargata SIN
 
Thrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdf
Thrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdfThrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdf
Thrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdfGuilaineMopoh2
 
SIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdfSIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdfSargata SIN
 
Le syndrome d’iléo pochite
Le syndrome d’iléo pochiteLe syndrome d’iléo pochite
Le syndrome d’iléo pochiteBenamara Fouad
 
Compte rendu VIII entretiens chu tlemcen 2009
Compte rendu VIII  entretiens chu tlemcen 2009Compte rendu VIII  entretiens chu tlemcen 2009
Compte rendu VIII entretiens chu tlemcen 2009Arbaoui Bouzid
 
Les plaies abdominales graves
Les plaies abdominales gravesLes plaies abdominales graves
Les plaies abdominales gravesAbryda Aity
 
Pénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 cas
Pénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 casPénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 cas
Pénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 casiosrjce
 
Maladie de hirschprung
Maladie de  hirschprungMaladie de  hirschprung
Maladie de hirschprungHana Hanouna
 
ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS, A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...
ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS,  A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS,  A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...
ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS, A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...Sargata SIN
 

Similaire à ETUDE DE LA CHOLECYSTITE AIGUE EN CHIRURGIE CHEZ L’ADULTE, A PROPOS DE 114 CAS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT SIX ANS (2010-2015) (20)

ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GROS NODULE EUTHYROIDIEN ISOLE, A PROPOS DE 85 CAS, A ...
 
ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...
ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...
ETUDE DE PERITONITE GENERALISEE PAR LESIONS DE L’INTESTIN GRELE TRAUMATIQUE F...
 
ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...
ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTINODULAIRE EUTHYROIDIEN CHEZ L’ADULTE, A PR...
 
Mise au point - Tumeurs bénignes du foie : quels malades faut-il opérer ? - O...
Mise au point - Tumeurs bénignes du foie : quels malades faut-il opérer ? - O...Mise au point - Tumeurs bénignes du foie : quels malades faut-il opérer ? - O...
Mise au point - Tumeurs bénignes du foie : quels malades faut-il opérer ? - O...
 
Plaie biliaire.pptx
Plaie biliaire.pptxPlaie biliaire.pptx
Plaie biliaire.pptx
 
CAT devant une contusion abdominale.dr abidpdf
CAT devant une contusion abdominale.dr abidpdfCAT devant une contusion abdominale.dr abidpdf
CAT devant une contusion abdominale.dr abidpdf
 
C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4
C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4
C:\Documents And Settings\Invité\Bureau\Nouveau Dossier\4
 
Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...
Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...
Conduite diagnostique devant un hématome surrénalien spontané bilatéral illus...
 
variations saisionnières des PPA: importance
variations saisionnières des PPA: importancevariations saisionnières des PPA: importance
variations saisionnières des PPA: importance
 
22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
22_SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.pdf
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docx
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docxSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docx
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_TUBERCULOSE_DE_LA_THYROÏDE.docx
 
Thrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdf
Thrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdfThrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdf
Thrombopenie-et-Cancer-AFSOS-02-06.pdf
 
SIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdfSIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_GOITRE_MULTIHÉTÉRONODULAIRE_TOXIQUE,_GOOD,_13.pdf
 
Le syndrome d’iléo pochite
Le syndrome d’iléo pochiteLe syndrome d’iléo pochite
Le syndrome d’iléo pochite
 
Compte rendu VIII entretiens chu tlemcen 2009
Compte rendu VIII  entretiens chu tlemcen 2009Compte rendu VIII  entretiens chu tlemcen 2009
Compte rendu VIII entretiens chu tlemcen 2009
 
Les plaies abdominales graves
Les plaies abdominales gravesLes plaies abdominales graves
Les plaies abdominales graves
 
Pénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 cas
Pénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 casPénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 cas
Pénectomie partielle pour un carcinome de la verge: A propos de 24 cas
 
Maladie de hirschprung
Maladie de  hirschprungMaladie de  hirschprung
Maladie de hirschprung
 
ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS, A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...
ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS,  A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS,  A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...
ETUDE RETROSPECTIVE DE TETANOS, A PROPOS DE 68 CAS, A L’HOPITAL AMITIE CAMBO...
 

Plus de Sargata SIN

23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdfSargata SIN
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdfSargata SIN
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdfSargata SIN
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdfSargata SIN
 
SIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdfSIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdfSargata SIN
 
SIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdfSIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdfSargata SIN
 
SIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdfSIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdfSargata SIN
 
PRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIE
PRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIEPRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIE
PRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIESargata SIN
 
ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...
ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE  LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE  LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...
ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...Sargata SIN
 
ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...
ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...
ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...Sargata SIN
 

Plus de Sargata SIN (10)

23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
23. ACTUALITE DE L’ETUDE DU TETANOS CHEZ L’ADULTE, .pdf
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_HEMOSTASE_DE_BASEDOW,_GOOD.pdf
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CRISE_THYRÉOTOXIQUE,_GOOD.pdf
 
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdfSIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_TRAVAIL_POUR_ISS,_CANCER_DE_MALADIE_DE_PLUMMER.pdf
 
SIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdfSIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), RUPTURE DE LA RATE, GOOD, 18 A.pdf
 
SIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdfSIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdf
SIN SARGATA (ISS), PIED DIABÉTIQUE, GOOD, 17 A.pdf
 
SIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdfSIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdf
SIN_SARGATA_ISS,_PARALYSIE_DES_NERF_LARYNGÉS,_GOOD,_14_A.pdf
 
PRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIE
PRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIEPRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIE
PRISE EN CHARGE DE L’ABCES AMIBIEN DU FOIE
 
ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...
ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE  LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE  LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...
ETUDE RETROSPECTIVE DE L’ADENOME TOXIQUE DE LA THYROIDE, A PROPOS DE 68 CAS,...
 
ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...
ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...
ETUDE DE SYNDROME DE MARINE-LENHART, A PROPOS DE HUIT CAS, A L’HOPITAL PREAH ...
 

Dernier

Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxrababouerdighi
 
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptPlanification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptOuedraogoSoumaila3
 
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...khalidbarkat2
 
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Université de Montréal
 
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Aymen Masri
 
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Khadija Moussayer
 
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024benj_2
 
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxBiologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxrababouerdighi
 

Dernier (9)

Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptxBiologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
Biologie moléculaire_S6_ première partie .pptx
 
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.pptPlanification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
 
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
ALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET PERSONNES AGÉESALIMENTATION ET...
 
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
Émile Nelligan - poète québécois, pris entre deux solitudes : la poèsie et la...
 
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
Dr MEHRI TURKI IMEN - Traitement du double menton : Une nouvelle technique tu...
 
CAT devant un ictère .pptx
CAT devant un ictère               .pptxCAT devant un ictère               .pptx
CAT devant un ictère .pptx
 
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
 
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
 
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptxBiologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
Biologie cellulaire le Chloroplastes.pptx
 

ETUDE DE LA CHOLECYSTITE AIGUE EN CHIRURGIE CHEZ L’ADULTE, A PROPOS DE 114 CAS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT SIX ANS (2010-2015)

  • 1. 1 COMMUNICATION LIBRE, PHNOM PENH, CAMBODGE, LE 15 NOVEMBRE 2017 ARTICLE ORIGINAL ETUDE DE LA CHOLECYSTITE AIGUE EN CHIRURGIE CHEZ L’ADULTE, A PROPOS DE 114 CAS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT SIX ANS (2010-2015) SOUN Sear, NIM Mealea, TEK Chanserey, UY Viradeth, MOM Sophal, SIN Sargata RESUME Introduction : C’est une inflammation aiguë de la vésicule biliaire survenant en la présence de calcul(s) et les germes pathogènes. Cette vésicule est la voie biliaire accessoire extrahépatique. C’est une urgence chirurgicale programmée. Objectifs : On va donc étudier cette lésion en ce qui concerne leurs modes d’apparition, de traitement chirurgical et de surveillance pour évaluer les résultats pré, per, et postopératoires (morbidités, mortalité et guérison). Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective est six ans (2010-2015) à l’hôpital Preah Kossamak. Notre collection était incluse chez 94 dossiers de cette lésion. Le traitement médical et les patients opérés pour autres lésions de vésicule biliaire sont exclus de l’étude. Tous les patients sont préparés avant l’intervention en cholécystectomie urgente programmée et sous l’anesthésie standardisée. Résultats : Cette étude était 60 femmes (63,83 %), 34 hommes soit 36,17 % (sexe ratio : 1,76) et l’âge moyen de 48,63 ans (âges extrêmes : 17-87 ans). Son diagnostic était la cholécystite aiguë lithiasique de 92 patients (97,88 %) et la cholécystite aiguë alithiasique de deux patients (2,12 %). On pratiquait la cholécystectomie conventionnelle de 82 patients (87,24 %), la cholécystectomie cœlioscopique de 11 patients (11,70 %) et la cholécystectomie cœlioscopique convertie en cholécystectomie conventionnelle chez un patient (1,06 %). Il y avait de mortalité chez un patient (1,06 %), de morbidités de cinq patients (5,31 %) et de guérison de 88 patients (93,81 %).
  • 2. 2 Conclusion : Cette cholécystite aiguë est l’apanage de sexe féminin, fréquents chez les sujets adultes âgés. La chirurgie conventionnelle est reste cette indication thérapeutique associant l’antibiothérapie probabiliste et laisse d’un peu d’inconvénient chez nous. Mots-clés : Calcul(s) ; Cholécystectomie ; Cholécystite ; Guérison ; Morbidités ; Mortalité ; Urgence I- INTRODUCTION La cholécystite aiguë s’agit d’une inflammation aiguë de la vésicule biliaire, en rapport le plus souvent avec le(s) calcul(s) et parfois les germes pathogènes au niveau de cette place ; et peut mettre en jeu le pronostic vital par ses complications évolutives [1]. Son diagnostic est basé sur les arguments d’anamnèses, de clinino-paracliniques pour proposer la stratégie thérapeutique immédiate ou en urgence programmée [2]. Le traitement de la cholécystite aiguë est double : Médical avec une antibiothérapie adaptée, et chirurgical pour éviter les récidives et les complications de la cholécystite aiguë [1, 2]. Elle est pratiquée après refroidissement par 48 heures de traitement médical, ou plus rapidement s’il y a persistance des signes infectieux [6, 7]. En cas de gravité faible ou modérée, une cholécystectomie précoce par voie cœlioscopique doit être pratiquée. Le maintien du traitement antibiotique après cholécystectomie n’est pas nécessaire, à l’exception des formes sévères ou des cholécystites aiguës chez des sujets à risque [8-10]. On réalise les différentes opérations dépendant ces lésions de cas par cas [4, 5] : La chirurgie cœlioscopique (CCV) moderne est à l’heure actuelle la plus pratiquée, la chirurgie conventionnelle (CCL) ou à ciel ouvert reste préférer de certains chirurgiens en raison particulière et parfois la cholécystectomie cœlioscopique convertie en cholécystectomie conventionnelle (CCC) en cas d’échec de CCL. Pour facteurs ethniques, à côté des femmes de Pima, d’autres ethnies, les Indiens d’Amérique du Nord et les Chiliens ont la plus forte prévalence de cholécystite aiguë lithiasique (48 %). Dans les populations caucasiennes d’Amérique et d’Europe, la prévalence est de 20 %. La plus faible (<5 %) est observée dans les populations africaines et une fréquence intermédiaire dans les populations asiatiques chez 5 à 20 % [8, 9]. II- OBJECTIFS Cette collection a été déterminée d’étude rétrospective en chirurgie de la cholécystite aiguë chez l’adulte. On va donc étudier cette lésion qui en découle en avant, pendant et après les
  • 3. 3 traitements spécifiques. III- MATERIELS ET METHODES Cette série a randomisé un échantillon de patients admis chez nous pour cette cholécystite aiguë traitée par la méthode médico-chirurgical pendant la période de six ans (2010-2015), chez 94 dossiers retenus, entre 17-87 ans. Il y avait des deux critères d’inclusion et d’exclusion ci-dessous pour notre étude. Cette étude était exclue pour tous les patients des complications de la cholécystite aiguë. IV- RESULTATS Cette étude rétrospective était collectée 94 dossiers de la cholécystite aiguë, durant six ans (2010-2015) à l’hôpital Preah Kossamak, Phnom Penh, dont 13 régions (provinces et ville), 60 femmes (63,83 %), 34 hommes soit 36,17 % (sexe ratio : 1,76), et d’âge moyen de 48,63 ans (âges extrêmes : 17-87 ans). Le métier d’agriculteurs (trices) était la plus majorité (36 patients soit 38,32 %). Le diagnostic était réalisé par le compte rendu des examens clinique et paraclinique : Cholécystite aiguë lithiasique de 92 patients (97,88 %) et cholécystite aiguë alithiasique (infectieuse) de deux patients (2,12 %). Il y avait de malades en deux groupes de la cholécystectomie selon la durée préopératoire : Urgence chirurgicale programmée chez 79 patients (84,95 %) et refroidissement médical chez 15 patients (15,95 %). Cette série était pratiquée : Cholécystectomie conventionnelle de 82 patients soit 87,24 %, cholécystectomie cœlioscopique de 11 patients soit 11,70 % et cholécystectomie cœlioscopique convertie en cholécystectomie conventionnelle chez un patient soit 1,06 %. Pour cette chirurgie, la durée moyenne opératoire était 95 mn avec extrêmes de 57 à 152 mn. L’aspect macroscopique peropératoire de la lésion, on a relevé son caractéristique : La cholécystite catarrhale chez 91 patients (86,18 %), la cholécystite phlegmoneuse chez 11 patients (11,70 %) et la cholécystite gangreneuse chez deux patients (2,12 %). Après les modes thérapeutiques chirurgicaux de cette lésion, on avait relevé les résultats suivants : Mortalité chez un patient soit 1,06 %, morbidité de cinq patients soit 5,31 % et suite opératoire simple (guérison) de 88 patients soit 93,81 %. Notre étude présentait les durées (moyenne : 6,50 jours et extrêmes : 2-12 jours) et la dépense (moyenne globale : 1 140 US) hospitalisées moyennes pour chaque patient : Inférieure à sept jours de 580 US de 79 patients (84,95 %) et huit à douze jours de 1 120 US : 15 patients (15,95 %).
  • 4. 4 V- DISCUSSION La prise en charge des cholécystites aiguës est généralement bien codifiée. Idéalement, cette cholécystectomie doit être réalisée dans les 48 à 72 heures suivant le début des douleurs. Mais Certains patients sont arrivés aux urgences au-delà de cette période. La plupart de ces patients provenaient d’endroits éloignés où s’y posait un problème de disponibilité de ressources humaines qualifiées, d’infrastructures et d’équipements adéquats. Par ailleurs, le contexte de pauvreté dans lequel vivent les populations rendait également difficile l’accès aux soins. Plusieurs essais randomisés et méta-analyses avaient démontré qu’il n’y avait pas de différence, en termes de complications, entre les patients qui se sont fait opérer le jour de l’hospitalisation et ceux qui se sont fait opérer six à sept jours plus tard [1, 6]. Dans notre étude, les sexes, féminin, masculin et ratio sont entre les autres séries (variant de 61,87 à 90,91 %, de 9,09 à 39,84 % et 1,50 à 10), mais la femme (10,52 %) est la nette prédominance dans toutes les séries, parce que ceci pourrait être expliqué que la fréquence de la cholécystite aigüe vésiculaire, est élevée chez la femme adulte et cela serait dû à la modification métabolique telle que la grossesse, la perte de poids rapide et cyclique, le surpoids, le traitement œstrogénique substitutif de la ménopause et la contraception orale, et une activité physique irrégulière. L’âge moyen et l’âge extrême bas de notre série sont entre les autres études (variant de 42 à 51 ans et 16 à 29 ans). Mais l’âge extrême haut de notre étude est plus grand que les autres séries (variant de 61 à 87 ans). On remarque que la cholécystite aiguë est exceptionnellement observée avant l’âge de puberté ; la prévalence et l’incidence de la cholécystite aigüe augmentent avec l’âge, mais elles sont fortes de l’adulte âgé. Parce que ce qui peut témoigner en faveur de l’implication de facteurs alimentaires et de boissons, et de trouble digestif de la bile. Dans notre étude (tous les patients), le signe évocateur de Murphy est plus fréquent que l’autre série (variant de 64,20 à 100 %). Parce que notre étude est la collection de forme typique basée sur ce signe, malgré la colique associée n’est pas de tous ces cas, laquelle présentant le signe de calcul(s) biliaire(s), n’étant pas de signe pur de l’inflammation vésiculaire biliaire. En précisant, l’examen clinique de l’abdomen révèle une douleur à la pression dans la partie droite de l’épigastre ; lorsque le patient effectue une inspiration profonde, la douleur est accentuée au point de provoquer une inhibition respiratoire (signe de
  • 5. 5 Murphy), parfois avec une résistance palpable. Le péritonisme localisé au niveau de la partie droite de l’épigastre a une grande valeur diagnostique dès qu’il y a une extension du processus inflammatoire et une irritation du péritoine pariétal. L’hyperleucocytose dans notre étude (tous les patients) est même et plus fréquente que les autres séries (variant de 70,03 à 100 %). Parce que le syndrome inflammatoire biologique constitué d’une hyperleucocytose avec prédominance des neutrophiles et parfois d’une augmentation de la protéine C réactive. En outre, des valeurs très anormales, particulièrement lorsqu’elles sont combinées aux signes classiques de cholestase (élévation de la bilirubine et de la phosphatase alcaline), doivent en plus faire suspecter une obstruction biliaire consécutive à une cholédocholithiase, parfois compliquée par une cholangite bactérienne. On peut être comparé ces taux préopératoires avec postopératoires pour évaluer l’amélioration infectieuse. C’est la modalité de choix pour le diagnostic de cholécystite aiguë, elle permet un diagnostic positif dans plus des cas. La sensibilité et la spécificité de l’échographie dans la cholécystite aigue sont respectivement de 94 % et 78 %. La présence de calcul à l’échographie associée à un signe de Murphy échographique a une valeur prédictive positive de cholécystite aigue lithiasique. L’association de calcul et d’épaississement de la paroi vésiculaire à l’échographie a une valeur prédictive positive [2-4]. Dans toutes les séries au-dessous (tous les cas), l’examen échographique est la première intention pour confirmer la cholécystite aiguë. Parce qu’aucune échographie n’était normale, l’épaississement de la paroi vésiculaire reste l’anomalie échographique prédominante pour notre série, ce qui est comparable aux autres séries. En outre dans tous les patients, l’échographie abdominale ne trouvait pas d’autres anomalies abdominales associées. Mais notre étude (2,12 %) est la deuxième intention de l’examen par scanner pour réaliser ce diagnostic positif qui peut être fait quand trois de ces signes sont présents ou bien deux signes à l’exclusion de la distension et de l’hyperdensité vésiculaire. Aucun scanner n’était pratiqué des autres séries. Une cholécystite aigüe lithiasique est due à une inflammation et/ou à une infection bactérienne de la vésicule biliaire, en rapport avec une obstruction prolongée du canal cystique par un calcul. Le diagnostic de la cholécystite aigüe lithiasique repose sur trois types de signes : Cliniques, biologiques, et radiologiques. Selon le Tokyo Guidelines, le diagnostic est seulement suspecté par l’association d’un signe d’inflammation local à l’examen abdominal pour la cholécystite aiguë lithiasique : Un signe de Murphy ou une défense, masse
  • 6. 6 ou sensibilité de l’hypochondre droit (colique hépatique en bretelle), et un signe d’inflammation systémique (la fièvre, une hyperleucocytose ou l’élévation de la protéine C réactive). Le terrain sur lequel se développe cette maladie va jouer un rôle important avec des formes plus sévères ou de diagnostic tardif chez les personnes âgées, diabétiques, ou immunodéprimées par exemple [1-4]. Le diagnostic de la cholécystite aiguë selon sa cause est facilement classé en cholécystite aiguë lithiasique (CAL) et cholécystite aiguë alithiasique (CAAL). Dans notre étude, ces deux types de cette lésion (97,88 % et 2,12 %) sont entre les autres séries (variant de 72 à 100 % et 0 à 28 %) dans le tableau 8. Parce que, malgré la CAL est la plus majorité de cette lésion, mais la CAAL est seulement celle de cas particulier pour opération urgente programmée : Infection répétée vésiculaire, infection grave (globule blanc >18 000/mm3 , en forme de pyogène). La cholécystite aigüe demeure une urgence abdominale fréquente représentant environ 14 à 30 % des tableaux cliniques des lithiases vésiculaires symptomatiques [2-4]. Plusieurs essais randomisés et méta-analyses avaient démontré qu’il n’y avait pas de différence, en termes de complications, entre les patients qui se sont fait opérer le jour de l’hospitalisation et ceux qui se sont fait opérer six à sept jours plus tard. Cette différence était due au fait que cette chirurgie renfermait dans une très grande proportion des patients opérés au-delà de 72 heures d’évolution de cholécystite alors que dans tous les patients étaient opérés avant ce délai. Dans la phase aiguë de l’inflammation, il existe un œdème périvésiculaire qui facilite la dissection du lit vésiculaire. Passé ce délai, un tissu fibreux s’organise avec l’apparition d’adhérences rendant difficile la dissection et particulièrement celle du triangle de Callot [3, 4]. Sous traitement antibiotique de 24 à 48 heures l’évolution de la cholécystite aigüe est toujours favorable avec une disparition de la douleur et une amélioration des signes inflammatoires locales et systémiques. Ce délai permet de préparer le malade à l’intervention. Sans traitement la cholécystite aigüe est associée à un risque de complications supplémentaires de l’ordre de 20 %. La forme la plus sévère de cholécystite est la cholécystite gangréneuse, qui est favorisée par l’âge avancé et par le diabète sucré et peut aboutir à une perforation de la vésicule biliaire. Les perforations restent généralement couvertes et ont tendance à donner lieu à des abcès. La perforation intrapéritonéale ouverte, qui est plus rare, est associée à une mortalité élevée. Certains patients présentent une pénétration d’un autre organe creux, avec formation d’une fistule, le plus souvent d’une fistule cholécystoduodénale ou d’une fistule cholécystocolique. La migration de gros calculs à travers une telle fistule peut donner lieu à un iléus biliaire. Ces complications doivent conduire à une intervention chirurgicale en urgence [4]. Selon la durée préopératoire, l’urgence chirurgicale programmée et le
  • 7. 7 refroidissement médical dans notre étude sont entre les autres séries (variant de 59,10 à 100 % et de 0 à 40,90 %). Pace que ce qui est liée au problème administratif, à la préparation, à l’état grave et à la tare de malade etc, pour prévenir la co-morbidité-mortalité opératoire et préciser la facilité ou la difficulté de la technique chirurgicale, malgré certains auteurs a pensé que cette cholécystite aiguë est comparable avec l’appendicite aiguë. La cholécystectomie laparoscopique à quatre trocarts est une intervention efficace qui permet de réaliser une grande majorité des cholécystectomies à froid en ambulatoire. Cette intervention a maintenant plus de 20 ans et de nouvelles approches chirurgicales ont été rapportées visant à améliorer la prise en charge de la douleur postopératoire, le résultat esthétique, le retentissement sur la qualité de vie et l’activité physique et professionnelle [3]. La principale contre-indication à la cholécystectomie par minilaparoscopie semble être la cholécystite aiguë. La minilaparoscopie a pu être proposée à 50 % des patients opérés d’une cholécystectomie élective. Un antécédent de chirurgie abdominale n’est pas une limite à cette approche. Le résultat esthétique de cette intervention paraît aussi excellent et surtout reproductible [2]. L’exploration peropératoire avait permis d’établir le diagnostic de cholécystite aigüe [3, 4]. Le recours à la conversion en laparotomie qui était motivée essentiellement pour des difficultés techniques, quelle que soit l’expérience du chirurgien, l’augmentation de l’épaississement de la paroi vésiculaire, une pédiculite, une collection périvésiculaire, l’importance du syndrome inflammatoire biologique, une hémorragie, une suspicion de plaie des voies biliaires, le diabète, et les antécédents de chirurgie abdominale. Les raisons principales de cette conversion étaient : L’hémorragie de l’artère cystique, les adhérences périvésiculaires et la difficulté d’exposition du triangle de Callot. Une cholécystectomie subtotale en cas de cholécystite grave permet d’éviter les conversions dans 100 % [3]. Cette approche est réservée de nos jours à des cas qui ne peuvent être réalisé par chirurgie minimalement invasive (laparoscopie) en raison d’une pathologie vésiculaire très sévère ou d’une contre-indication formelle à un pneumopéritoine. Les indications à la réalisation d’une laparotomie d’emblée relèvent des contre-indications à la cœlioscopie [1-4]. Selon beaucoup d’auteurs une cholécystectomie laparoscopique précoce avant 72 heures de l’établissement du diagnostic permet de réduire le taux de conversions ainsi que la durée du séjour hospitalier et donc par conséquent diminuer le coût de la prise en charge et les jours d’arrêt de travail [3]. Quand opérer ? Toutes les études convergent pour montrer qu’il existe dans la chirurgie précoce des difficultés techniques moindres, une morbidité inférieure, un séjour d’hospitalisation plus court. On retrouve également dans ces études un taux d’échec du traitement conservateur de 20 à 76 %. Il apparaît donc avec un bon niveau de preuves que
  • 8. 8 l’intervention doit être réalisée sans délai, si possible dans la première semaine au stade d’inflammation aiguë. La chirurgie initiale est supérieure au traitement non-chirurgical de la poussée qui échoue dans près de la moitié des cas. Cependant la chirurgie tardive peut être proposé chez les patients âgés ou à risque chirurgical élevé [4]. Quelle voie d’abord ? La cholécystectomie cœlioscopique est faisable en cas de chirurgie précoce. En effet, techniquement même si le geste est plus difficile que pour la cholécystectomie à froid, ces difficultés rejoignent celles de la voie classique. La cœlioscopie comporte les avantages d’une efficacité similaire associée à une morbidité moindre, ainsi qu’une durée d’hospitalisation plus courte. Le taux de conversion (3,5 à 22 %), est plus élevé que pour la cholécystectomie pour maladie lithiasique, mais reste modéré. La cœlioscopie constitue donc la voie d’abord de référence en cas de cholécystectomie précoce pour cholécystectomie aiguë [3, 4, 16]. La CCV (ou à ciel ouvert) de notre étude (87,24 %) est plus fréquente que les autres séries (variant de 0 à 87,24 %), mais la CCL et la CCC (surtout en urgence chirurgicale programmée) dans notre série (11,70 % et 1,06 %) sont contraires (variant de 11,70 à 100 % et 0 à 5,44 %). Parce que ce que est lié à la manque matérielle (appareil, pauvreté) et humaine (compétence, préférence de nos chirurgiens), au cas de contre-indication, à la situation (état de malade, timing pré et peropératoire ; qualité de vie en confortable ; activités vites physique et professionnelle) et le choix de malade (douleur postopératoire, esthétique). Malgré la cholécystectomie par voie ouverte n’est plus pratiquée que dans de rare cas, cette chirurgie permet une vision directe et un contrôle digital durant l’intervention, mais en contrepartie est associée à une cicatrice notable, et une récupération qui peut être plus longue. La cholécystectomie cœlioscopique est faisable en cas de chirurgie précoce. Elle constitue donc la voie d’abord de référence en cas de cholécystectomie précoce pour cholécystectomie aiguë. Les durées opératoires (durées moyenne et extrêmes : 95 mn et 75-152 mn) dans notre série sont plus longues que les autres études (variant de 53 à 95 mn, 32,16 à 75 mn et 73,44 à 152 mn). Parce que cette durée opératoire a chuté lorsque le chirurgien compétent, la bonne qualité instrumentale, la bonne méthode, la bonne préparation et le grade de gravité de la lésion. La mortalité des cholécystectomies ne semble pas dépasser le taux de 4 % et dépend essentiellement de la prise en charge et de la gravité de la cholécystite aigüe. La chirurgie laparoscopique a semblé réduire ce taux à 1,10 %, voire un taux nul pour plusieurs études [3]. La mortalité dans notre série (4,38 % %) est plus fréquente les autres études (variant de 0,38 à 1,06 %), parce que notre série est la plupart de malades qui est l’infection grave et la durée
  • 9. 9 préopératore longue, ce que peut être la difficulté opératoire de n’importe quelle méthode chirurgicale qui est à priori évocateur de la mortalité en complication générale (trouble du rythme cardiaque ou désamorçage cardiaque par pneumopéritoine) ou en complication opératoire (septicémie de péritonite généralisé par lâchage de moignon du canal cystique). Ce taux bas de complications peut être expliqué par la durée courte d’hospitalisation préopératoire, la mise systématique des patients sous antalgiques et antibiothérapie avant et après le geste opératoire et la qualité de la prise en charge par l’ensemble du personnel médical et paramédical [3]. Mêmes résultats étaient constatés pour les comorbidités. Si on considère les patients opérés précocement, on s’aperçoit qu’il s’agit des patients présentant le moins de comorbidités par rapport à ceux opérés tardivement [1-4] : • Par conséquent le temps opératoire sera prolongé. • Cette différence est expliquée par les phénomènes inflammatoires présents lors d’une poussée de cholécystite aiguë. En effet, le caractère inflammatoire des tissus rend l’exposition du triangle de Calot plus difficile avec une mauvaise identification des éléments anatomiques qui peut conduire à des complications chirurgicales. La morbidité dans notre étude (5,31 %) est entre les autres séries (variant de 3,30 à 9,10 %), parce que notre série est préféré le traitement chirurgical conventionnel qui provoque l’infection de paroi, l’iléus paralytique d’allongement prolongé et de trouble hydro- électrolytique. Malgré cette chirurgie est l’urgence chirurgicale programmée (au-delà des 72 heures d’évolution sans majoration de risques) qui doit bien préparer les malades pour diminuer cette morbidité. Toutes les pièces de la cholécystectomie ont été adressées à l’examen anatomopathologique. L’étude anatomopathologique avait montré des signes de cholécystite aigüe non spécifiques chez tous les malades à l’exception d’un seul cas qui avait un adénocarcinome, soit 0,38 % des patients [3]. L’examen histologique montre les différents degrés d’atteinte aiguë : Lésions limitées à la muqueuse et à la sous-muqueuse avec destruction localisée ou étendue de la muqueuse, infiltration inflammatoire, conservation des images, lésions inflammatoires pan- pariétales, lésions compliquées de nécrose, voire de perforation. Il s’agit là d’aspects fixés, statiques. L’anatomopathologie ne rend pas compte de leur évolutivité. Les aspects les plus graves sont ceux des formes nécrosantes. Jusqu’à présent, rien ne montre qu’ils recèlent un potentiel évolutif à distance. Si le diagnostic est confirmé la cholécystectomie avec envoi de la pièce pour examen anatomopathologique (pour confirmer la cholécystite aiguë mais surtout pour éliminer la présence d’une tumeur maligne). L’examen de l’anatomie pathologique
  • 10. 10 postopératoire de notre série (4,25 %) est plus fréquent que l’autre étude (variant de 4,25 à 100 %). Parce que dans notre étude, cet examen est négligé, on avait remarqué les trois formes lésionnelles, la cholécystite catarrhale est la plus fréquente, cette chirurgie est l’urgence chirurgicale programmée chez nous. L’approche par minilaparoscopie a permis une prise en charge ambulatoire effective des interventions programmées selon ce mode d’hospitalisation. Ce résultat n’est probablement pas expliqué uniquement par cette approche miniinvasive. Cependant, on peut imaginer qu’une faible diminution de la douleur postopératoire et donc des antalgiques utilisés puissent favoriser la prise en charge en hôpital de jour [2]. Cette durée semble être justifiée par la prise en charge précoce de malades (premier jour de l’hospitalisation) et l’expérience de chirurgiens qui jouent un rôle important dans la diminution de taux de comorbidités nécessitant une hospitalisation prolongée après l’acte opératoire [3]. Les durées moyenne et extrêmes hospitalisées dans notre série sont entre les autres études (variant de 1,50 à 7 jours, de 1 à 4 jours et de 1 à 31 jours). Parce que cette opération dépend la qualité de chirurgien (expérience et geste minutieux), les matériels (qualité et quantité), c’est-à dire la bonne préparation, la bonne opération et la bonne suite opératoire, ce qui explique la bonne prise en charge qui est directement diminuée la durée hospitalisée, malgré notre étude est préférée la chirurgie conventionnelle. En outre ces séjours étaient donc beaucoup de lésion grave et les habitudes de malades et de médecins. Une légère augmentation du taux d’ambulatoire effectif pourrait par ailleurs entraîner un léger bénéfice en termes de coût de prise en charge. Il existe donc potentiellement un léger bénéfice financier associé à la technique de cholécystectomie par minilaparoscopie. Une reprise plus précoce de l’activité professionnelle pourrait aussi participer à une diminution du coût d’une cholécystectomie. Ce qui correspond au prix d’une boite complète d’instruments de laparoscopie classique. L’amortissement de cet achat doit être mis en perspective avec le fait que ces instruments peuvent être utilisés pour de nombreuses autres interventions : Appendicectomie, colectomies, cures de hernie, interventions gynécologiques [2]. Le coût de la prise en charge englobe les frais d’interventions et de ré intervention, les frais d’examens complémentaires, les frais d’ordonnances et les frais d’hospitalisation. Il a été en partie majoré par la survenue de complications [4]. La dépense moyenne hospitalisée de notre étude (1 140 US) est moins chère que l’autre série (variant de 1 1140 US à 1 757 Ꞓ). Parce que le coût moyen estimé par patient était plus élevé dans le groupe de laparoscopie ; ce surcoût s’abaissait avec l’utilisation de matériel réutilisable et il s’élevait en cas d’utilisation de maté-
  • 11. 11 riel à usage unique. Ce coût de notre série est le plus bon marché le groupe de laparotomie, dépendant le niveau de vie des patients. Même si elle s’est imposée comme le traitement chirurgical de référence de la cholécystite aiguë, la cholécystectomie laparoscopique demeure encore inaccessible pour les populations en raisons économiques. VI- CONCLUSION La cholécystite aiguë est l’apanage de sexe féminin, fréquente chez les adultes âgés (entre 46- 65 ans de 42,57 %). Le scanner est nécessaire et indispensable pour les formes compliquées. La chirurgie conventionnelle est reste l’indication thérapeutique de la cholécystite aiguë en urgence et laisse d’un peu d’inconvénient au Cambodge comme ailleurs, cet acte permet d’enlever le foyer et la source infectieux et toxiques. L’antibiothérapie adaptée à forte dose est parfois possible en cas de cholécystite aiguë de forme grave non obstructive. Mais dans notre étude, ce traitement médical est pensé de cette lésion bénigne en but de refroidissement transitoire. L’examen histologique est insuffisamment encore de confirmation les diagnostics postopératoires chez nous et les autres littératures sont non plus. Chez nous l’antibiothérapie probabiliste systématique (ou de couverture) périopératoire (pré, per et postopératoires) doit débuter préconiser par la voie intraveineuse lente. Celles-ci peuvent être réalisées sans majoration de risques sept jours après le début des symptômes. Cette attitude opératoire précoce permet d’éviter les complications de la phase du traitement médical initial que sont principalement la résistance au traitement médical. A notre série, la morbidité et la mortalité d’intervention sont faibles qu’elles sont comparables aux données fourmis par les littératures. Le séjour à l’hôpital est possible moins de sept jours et le cas ne reçoit pas encore de traitement postopératoire, le cas est resté à l’hôpital plus longtemps, des périodes allant de sept à douze jours. Cela montre que le traitement hospitalier plus efficace. En brève, la cholécystectomie laparoscopique moderne est comme celle classique et minilaparoscopique. L’extraction de la pièce opérée doit être protégée parfois en utilisant un sac avec élargissement éventuel de l’orifice de trocart. On doit être donc l’impressionnisme et le progrès de cette technique moderne durant les vingt dernières années. Cet abord est devenu le gold-standard alors qu’elle était considérée initialement comme une contre-indication. La tendance internationale actuelle est de passer à la chirurgie ambulatoire et qui correspond à une intervention chirurgicale réalisée au cours d’un séjour de moins de 12 heures, sans nuit passée à l’hôpital. La prise en charge laparoscopique précoce des cholécystites aiguës, pendant la phase initiale de début des signes cliniques, a maintenant fait la preuve de sa supériorité sur la laparotomie. La faisabilité est bien établie, le taux de conversion en
  • 12. 12 laparotomie ainsi que la morbidité per et postopératoire ne sont pas plus élevés que dans le cas d’une intervention retardée après traitement médical initial. VII- REFERENCES 1. Kaimba BM, Mahamat Y, Akouya1 SD. Cholécystectomie laparoscopique pour cholécystite aiguë lithiasique : A propos de 22 cas colligés à l’hôpital de la renaissance de Ndjamena. [en ligne]. Pan African Medical Journal ; 28 Août 2015. p. 1-4. [consulté 2016]. 2. Dammaro C, Tranchart H, Gaillard M, Debelmas A, Ferretti S, Lainas P, Dagher I. Cholécystectomie par minilaparoscopie en routine : Résultats chez 200 patients. [en ligne]. Elsevier Masson France. J de Chir Visc, 2017 (154). p. 80-5. [consulté 2017]. 3. Le Roy B, Fetche N, Buc E, Pereira B, Genty F, Antomarchi O et al.. Cholécystectomie par voie sus-pubienne : Etude prospective de faisabilité. [en ligne]. Elsevier Masson France. J de Chir Visc, 2016 (153). p. 343-7. [consulté 2016]. 4. Rokaya EO. Lithiase de la vésicule biliaire : Complications et aspect évolutifs (à propos de 2 297 cas). (Docteur en Médecine-Université Sidi Mohammed Ben Abdellah). 2016, No 176/16 [Thèse en ligne]. [consulté 2017]. 5. Marieb EN, Hoehn K. Le système digestif. En : Moussakova L et Lachaîne R, éditeurs. Amatomi et physiologie humaines. 9ème éd. Paris : Pearson Education France ; 2015. P. 999-1065. 6. Tavares V, Mennet A, Andereggen E. Infections des voies biliaires : Cholécystite et cholangite. [en ligne]. Rev Med Suisse 2016 (12). p : 1316-20 ; [consulté 2017]. 7. Cardin JL, Johanet H. For a Better Evaluation of Intraoperative Adverse Events in Laparoscopic Surgery : The Club Coelio Experience. [en ligne]. SM Group, 20 May 2016 (6). p. 1-10 ; [consulté 2017]. 8. Le Roy B, Prunel F, Slim K. Cholécystectomie antérograde par laparotomie pour cholécystite aiguë. [en ligne]. Elsevier Masson France. J de Chir Visc, 2015 (152). p. 114- 9. [consulté 2017].
  • 13. 13 9. Venara A, Carretier V, Lebigot J, Lermite E. Techniques et indications de la cholécystostomie percutanée dans la prise en charge de la cholécystite aiguë en 2014. [en ligne]. Elsevier Masson France. J de Chir Visc, 2014 (151). p. 449-454. [consulté 2017]. 10. POLO M. Cholécystite aiguë lithiasique : Dans quel délai doit-on réaliser la cholécystectomie ?. (Docteur en Médecine-Université Claude Bernard-Lyon 1). 15 Décembre 2014, [Thèse en ligne]. [consulté 2017].