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COMMUNICATION LIBRE, PHNOM PENH, CAMBODGE, LE 1ER
DECEMBRE 2017
ARTICLE ORIGINAL
ETUDE DE HERNIE INGUINALE, A PROPOS DE 118 CAS,
A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH,
DURANT SIX ANS (2010-2015)
SOUN Sear, NIM Mealea, TEK Chanserey, MOM Sophal, LAM Tiya, OEUN Sophoeun,
UY Viradeth, SIN Sargata
RESUME
Introduction : C’est une tuméfaction réductible, impulsive à la toux, située au-dessus de
l’arcade crurale, s’extériorisant en franchissant au niveau de la zone de faiblesse de la région
de l’aine dépendant les trois trous de canal inguinal, parfois étranglée. Elle est une affection
chirurgicale pour la méthode classique de Bassini, parfois urgence chirurgicale.
Objectifs : On va donc étudier cette affection en ce qui concernera leurs modes d’apparition,
de traitement chirurgical et les complications qui en découleront en suite opératoire pour
évaluer les résultats pré, per, et post-opératoires.
Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective sera le type d’article original, en durant six
années (2010-2015) à l’hôpital Preah Kossamak. Notre collection sera incluse chez 118
dossiers de cette affection. Les patients opérés pour autres hernies et la chirurgie
endoscopique seront exclus de l’étude. Tous les patients seront bien préparés avant
l’intervention en herniorraphie et sous l’anesthésie standardisée. Ses morbidités spécifiques et
ses traitements postopératoires seront liées à ce geste ; au moyen de contrôles cliniques, des
imageries et biologiques.
Résultats : Notre étude était collectée 118 dossiers de hernie inguinale dont 15 régions, 111
hommes et sept femmes (sexe ratio : 15,80), et d’âge moyen de 45,60 ans (âge extrême : 15-
88). Le métier de paysans (annes) ou d’agriculteurs (trices) était la plus majorité. Cette série
était pratiquée suivante : cure de hernie de 113 patients (95,80 %) et traitement chirurgical de
2
lésions associées de cinq patients (4,20 %). Après le traitement chirurgical de cette hernie, on
avait relevé les résultats postopératoires suivants : morbidité de 37 patients soit 31,30 % et
suite opératoire simple de 81 patients soit 68,70 %.
Conclusion : Les hernies inguinales sont l’apanage du sexe masculin, fréquents chez les
sujets adultes et les patients âgés. Mais la technique la plus couramment utilisée actuellement
chez nous est les méthodes de Bassini, de Shouldice et de Lichtenstein en raison de sa
simplicité, sa facilité d’enseignement aux plus jeunes et la qualité de ses résultats, malgré la
chirurgie endoscopique de hernie inguinale est le choix en actualité.
Mots-clés : Affection chirurgicale ; Canal inguinal ; Hernie inguinale ; Herniorraphie ;
Méthode de Bassini ; Tuméfaction réductible ; Zone de faiblesse
I- INTRODUCTION
C’est une tuméfaction réductible, impulsive à la toux, située au-dessus de l’arcade crurale,
s’extériorisant en franchissant au niveau de la zone de faiblesse anatomiquement préformée
du canal inguinal (région de l’aine) dépendant les trois trous de celui-ci, parfois étranglée,
c’est-à-dire la hernie inguinale est le passage spontané ou progressif, temporaire ou permanent
de viscères ou d’une partie de viscères hors de la cavité abdominale contenant normalement.
Ces formes anatomopathologiques sont réparties en trois groupes [1, 2] : Les hernies
inguinales directes (65 %), les hernies inguinales indirectes et les hernies obliques internes
(exceptionnelles). Le diagnostic est essentiellement clinique, par la présentation de la
tuméfaction inguinale dont le collet est au-dessus de la ligne de Malgaigne et peut
douloureuse notamment à l’effort. Le premier choix de l’examen réalisé est l’échographie.
Elle n’est pas spécialement dangereuse lorsqu’elle est maîtrisée, mais elle ne s’améliore pas et
ne disparaît jamais non plus d’elle-même. Elle peut toutefois conduire à des complications
potentiellement mortelles [3, 4]. L’intervention chirurgicale est toujours recommandée pour
éviter de leurs complications chez une hernie inguinale douloureuse ou qui tend à s’agrandir.
Dans une population de patients consultant pour une intervention herniaire inguinale, 34 %
n’avaient aucune douleur ; mais plus la hernie inguinale était ancienne, plus l’incidence de la
douleur était grande, atteignant 90 % à dix ans. La douleur avait cependant une influence
modeste sur la vie professionnelle (13 %) et les loisirs (29 %). On peut donc penser que toutes
les hernies inguinales deviennent un jour gênantes par la douleur qu’elles provoquent, même
si celle-ci est peu invalidante [2-13]. Le risque d’irréductibilité d'une hernie inguinale
3
augmente avec sa durée d’évolution et atteint 30 % à dix ans. Le risque d’étranglement peut
être apprécié par le taux d’interventions en urgence, qui représentent 1 à 5 % des
interventions. Ce risque augmente avec la durée d’évolution ; il atteint 4,50 % à 24 mois et
8,60 % à cinq ans, avec un risque de résection intestinale de 5 à 10 %. Il faut aussi noter dans
une grande série que l’étranglement était révélateur de la hernie inguinale pour un tiers des
patients et que la cure avait été récusée à cause de l’état général chez un autre tiers [1, 8-17].
Au Cambodge, la hernie inguinale est une pathologie assez fréquente, et la plus souvent des
hernies de l’aine [9, 15-22]. Elle est une affection chirurgicale pour la méthode classique de
Bassini, parfois urgence chirurgicale. Le traitement des hernies est chirurgical, dont le
principe est de refermer l’orifice musculo-pectinéal [3, 18-26] : Dissection des cordons
inguinale pour identification des éléments vasculaire du canal déférent et repérage d’un
éventuel sac, résection du sac en cas de hernie indirecte, refoulement du sac en cas de hernie
directe et réfection pariétale par suture musculaire ou renforcement pariétal par une prothèse.
La gravité de cette affection est liée à la survenue de l’étranglement, c’est une variable
urgence chirurgicale [14, 23-29].
II- OBJECTIFS
Notre étude, on va donc étudier cette affection qui en découle en pré, per et post-opératoires :
Leurs modes d’apparition, thérapeutique et de surveillance.
III- MATERIEL ET METHODES
Cette étude rétrospective était le type d’article original (en série), durant six ans (2010-2015),
sur les données de cette affection. Le recrutement de cas à cette lésion était effectué au service
de chirurgie à l’hôpital Preah Kossamak, Phnom-Penh, Cambodge. Notre étude a porté sur un
échantillon de patients admis dans notre service pour cette hernie inguinale traitée par la cure
de hernie isolée conventionnelle ou avec la chirurgie de l’affection associée pendant la
période de six ans (2010-2015), chez 118 dossiers retenus, entre 15-88 ans.
IV- RESULTATS
Notre étude rétrospective était collectée 118 dossiers de hernie inguinale, durant six ans
(2010-2015) à l’hôpital Preah Kossamak, Phnom Penh, Cambodge, dont 15 régions
(provinces et villes), 111 hommes et sept femmes (sexe ratio : 15,80), et d’âge moyen de
4
45,60 ans (âge extrême : 15-88). Le métier de paysans (annes) ou d’agriculteurs (trices) était
la plus majorité. Tous les patients étaient préparés avant l’intervention et sous l’anesthésie
standardisée. Le diagnostic définitif était réalisé par le compte rendu des examens clinique,
paraclinique et anatomopathologique postopératoire. Cette série était pratiquée suivante : Cure
de hernie de 113 patients (95,80 %), et traitement chirurgical de lésions associées de cinq
patients (4,20 %). Ses morbidités spécifiques et ses traitements postopératoires ont été liées à
ce geste, au moyen de contrôles cliniques, des imageries et biologiques systématiques dans un
mois, trois mois, six mois et un an. Après le traitement chirurgical de cette hernie, on avait
relevé les résultats postopératoires suivants : Morbidité de 37 patients soit 31,30 % et suite
opératoire simple de 81 patients soit 68,70 %. On avait remarqué que les résultats d’examen
anatomopathologique postopératoire de cinq patients soit 4 % : Anse du côlon descendant
ischémique nécrotique de deux patients (1,60 %), segment de l’épiploon inflammatoire chez
un patient (0,80 %), appendice normal chez un patient (0,80 %) et kyste du cordon
spermatique chez un patient (0,80 %). On avait observé les résultats postopératoires finaux de
notre étude : La guérison de hernie inguinale de 79 patients soit 67,10 %, la douleur chronique
du canal inguinal de la réherniorraphie de Lichtenstein chez un patient soit 0,80 %, la
récidive herniaire inguinale de la réherniorraphie de Lichtenstein de trois patients (2,50 %) et
maux précisaient au pronostic définitif de trente-cinq patients soit 29,60 %. Notre étude, 114
patients n’avaient pas de réinterventions pour les péritonites et les autres complications
postopératoires (proprement dites de cette lésion). La dépense hospitalisée moyenne était :
Chaque patient de 290 US d’inférieure à sept jours de 96 patients soit 81,40 %, chaque
patient de 350 US de dix jours chez 15 patients soit 12,70 % et chaque patient de 470 US de
quatorze jours de sept patients soit 5,90 %.
V- DISCUSSION
Les hernies de l’aine constituent une des affections chirurgicales les plus répandues. La
localisation précise du collet par rapport au ligament inguinal, repéré par la ligne reliant
l’épine iliaque antérosupérieure à l’épine du pubis, permet de distinguer les hernies inguinales
(au-dessus de cette ligne) et les hernies fémorales (au-dessous) [5, 21-26]. Dans notre étude,
le nombre de femmes (6 %) était moins que celui d’hommes chez 94 %, c’était-à-dire, le sexe
féminin était de 15,80 fois moins importamt que chez l’homme, parce que la femme était plus
solide de la paroi inguinale que l’homme, par contre, il est responsable les activités dificiles
de société, et personnelles aux autres séries (Tableau 1). Le pourcentage de cette affection
pour notre étude est similaire aux autres études (entre 85 et 96,10 % pour l’homme contre 15
5
et 3,90 % de femme). Le taux de cette lésion augmente avec le sexe masculin et le sexe ration
est entre de 4,30 à 24,60. Notre étude est aussi similaire aux autres études.
Tableau 1 : Comparaisons des sexes aux autres séries
Séries Pourcentage et sexe ratio
Huguier M [13]
- Homme : 95.
- Femme : 5.
- 19.
Bessy S [12]
- Homme : 94.
- Femme : 6.
- 15,6.
Amal ER [11]
- Homme : 81.
- Femme : 19.
- 4,30.
Blanc P et al [14]
- Homme : 94,90.
- Femme : 5,10.
- 18,60.
Aouad K et al [15]
- Homme : 96,10.
- Femme : 3,90.
- 24,60.
Ei Basri A et al [17]
- Homme : 90.
- Femme : 10.
- 9.
Gouillat C [4]
- Homme : 85.
- Femme : 15.
- 5,60.
Emmanuel M et al [6]
- Homme : 90.
- Femme : 10.
- 9.
Notre étude
- Homme : 94.
- Femme : 6.
- 15,80.
6
Le taux de cette affection augmente avec l’âge [5, 12-16, 18-29]. L’âge des patients de notre
étude est de 15 à 88 ans, mais la majorité est l’âge de plus de 45,60 ans chez 37 patients soit
31,60 %. Ce qui montre bien l’apparition peu rapide de la hernie inguinale coïncident avec
l’âge actif et inactif prédominant chez les hommes adultes, c’était-à-dire en période pleine de
l’activité physique entraînant une modification physiologique des muscles abdominales par
les activités de certaines travailleuses de force occasionnent des migrations dans le trou
inguinal chez les hommes adultes et en période de l’inactivité chez les hommes âgés à cause
d’une faiblesse musculaire de l’abdomen (Tableau 2).
Tableau 2 : Comparaisons des sexes aux autres séries
Séries Ages moyen et extrêmes (bas et haut)
Huguier M [13] 55
Bessy S [12]
- 48.
- 16-92.
Amal ER [11]
- 47,30.
- 15-84.
Blanc P et al [14]
- 50,60.
- 21-82.
Aouad K et al [15] 60
El Basri A et al [17]
- 64,60.
- 18-98.
Gouillat C [4] 50
Notre étude
- 45,60.
- 15-88.
La surveillance paraît une option acceptable chez les hommes ayant une hernie
paucisymptomatique. Retarder l’intervention chirurgicale jusqu’à l’apparition de symptômes
gênant ne semble pas comporter de risques graves car les étranglements restent rares [18-25].
Il faut aussi noter dans une grande série que l’étranglement était révélateur de la hernie et que
la cure avait été récusée à cause de l’état général [2, 6-21, 29]. En cas de tares, surtout le
diabète sucré et l’hypertension artérielle, elles sont influencées sur les modes d’anesthésies
(locales, rachidiennes et générales) et chirurgicales (herniorraphies simples, de prothèses
directes et endoscopiques), mais notre étude est plus peu que les autres études (Tableau 3).
7
Tableau 3 : Comparaisons des tares aux autres séries
Séries Tares
Bessy S [12]
- Diabète sucré : 1,50 %.
- Hypertension artérielle : 6,20 %.
Amal ER [11]
- Diabète sucré : 0,50 %.
- Hypertension artérielle : 2,50 %.
Notre étude
- Diabète sucré : 4,20 %.
- Hypertension artérielle : 10,10 %.
- Diabète sucré avec hypertension artérielle : 3,30 %.
On a observé les quelques causes déclenchées dépendant ses antécédents et ses métiers. En
comparant les causes déclenchées, notre pourcentage est toujours élevé, sauf la dernière cause
(Tableau 4).
Tableau 4 : Comparaisons des causes déclenchées des hernies inguinales à l’autre série
Séries Causes déclenchées des hernies inguinales
Bessy S [12]
- Les toux chroniques de 7 %.
- Adénome prostatique de 3,80 %.
- Constipation répétée de 11 %.
- Métiers d’effort musculaire de 68,50 %.
Notre étude
- Les toux chroniques : 25,30 %.
- Adénome prostatique : 10,10 %.
- Constipation répétée : 12,70 %.
- Métiers d’effort musculaire : 29,10 %.
Il semble aussi que les hernies récidivées aient un risque d’étranglement plus élevé. Le fait
d’être en attente d’intervention n’augmente pas ce risque [2-15]. Après le traitement
chirurgical antérieur, on a vérifié certaines études, mais notre étude la récidive herniaire est
moins que les autres recherches (Tableau 5).
8
Tableau 5 : Comparaisons de récidive herniaire (antécédent) aux autres séries
Séries Récidive herniaire (antécédent)
Huguier M [13] 11 %
Amal ER [11] 8 %
Notre étude 2,50 %
Les hernies directes sont moins souvent douloureuses que les indirectes et se compliquent
moins souvent. Elles représentent des hernies opérées électivement, mais des hernies opérées
en urgence. Ces constatations n’auraient d’intérêt que s’il était possible de distinguer les
hernies directes et indirectes. L’examen pré-opératoire ne permet de faire correctement le
diagnostic du type de la hernie [2, 6, 9]. Les types de notre recherche étaient entre les autres
études ci-dessous (Tableau 6).
Tableau 6 : Comparaisons des types de hernie inguinale aux autres séries
Séries Types de hernie inguinale
Pélissier E et Ngo P [1]
- Hernie inguinale indirecte (65 %).
- Autres types de hernie inguinale (35 %).
Bessy S [12]
- Hernie inguinale indirecte (75 %).
- Hernie inguinale directe (25 %).
Axel B [5]
- Hernie inguinale indirecte (60 %).
- Hernie inguinale directe (30 %).
- Association et variation (10 %).
Amal ER [11]
- Hernie inguinale indirecte (68,57 %).
- Hernie inguinale directe (31,43 %).
Gouillat C [4]
- Hernie inguinale indirecte (60 %).
- Hernie inguinale directe (30 %).
- Association et variation (10 %).
Notre étude
- Hernie inguinale indirecte (62,30 %).
- Hernie inguinale directe (31,30 %).
- Association et variation (6,40 %).
9
Les manœuvres de réduction de hernie inguinale sont mal tolérées, souvent douloureuses [5,
12]. En comparant, notre était entre les autres études pour ces manœuvres (Tableau 7).
Tableau 7 : Comparaisons des manœuvres de réduction de hernie inguinale aux autres
séries
Séries
Pourcentages de hernies inguinales
Réductible Irréductible
Oberlin P [2] 70 30
Bessy S [12] 85,40 14,60
Gouillat C [4] 90 10
Notre étude 80,60 19,40
I1 n’est donc pas possible de prédire si une hernie inguinale va se compliquer ni quand elle va
le faire [2, 4]. On retrouvait que notre était aussi entre les autres études pour les formes
herniaires inguinales (Tableau 8).
Tableau 8 : Comparaisons des formes de hernie inguinale aux autres séries
Séries
Pourcentages de hernie inguinale
Non compliquée Compliquée
Oberlin P [2] 65 à 78 22 à 35
Bessy S [12] 85,40 14,60
Gouillat C [4] 80 20
Notre étude 80,60 19,40
Rares (trois à six % des hernies inguinales), plus fréquentes à gauche. Elles se voient surtout
dans les volumineuses hernies inguino-scrotales de l’homme âgé. Les autres régions
herniaires sont systématiquement explorées en particulier l’aine contro-latérale car plus d'un
quart des hernies sont bilatérales [5, 6]. D’après d’études, notre était présenté le nombre de
localisation herniaire inguinale droite par contre des autres séries (Tableau 9).
10
Tableau 9 : Comparaisons des topographies de hernie inguinale aux autres séries
Séries
Pourcentages de hernie inguinale
Unilatérale Bilatérale
Moussa dit LD [18] 100
Bessy S [12] Droite : 64 Gauche : 26 10
Aouad K et al [15] 88 12
Blanc P et al [14] 79,40 20,60
Notre étude Droite : 63,70 Gauche : 33,80 2,50
La taille herniaire inguinale de notre étude était similaire à celle de Bessy S [12] en grade 2,
mais aux contraires en grades 1 et 3 pour la classification Schumpelick, on préfère la
classification simple et peu de pratique (Tableau 10).
Tableau 10 : Comparaisons des formes de hernie inguinale aux autres séries
Séries
Pourcentages de classification Schumpelick
Grade 1 Grade 2 Grade 3
Bessy S [12] 21,50 52,30 26,20
Notre étude 28,80 49,20 22
Notre série était seulement pratiqué 16,90 % de l’abdomen sans préparation (ASP) qui est peu
nombreuse de celle de Moussa dit LD [18] (Tableau 11).
Tableau 11 : Comparaisons des clichés de l’ASP de hernie inguinale à l’autre série
Séries ASP (pourcentage)
Moussa dit LD [18] 63,7
Notre étude 16,9
L’application locale de prothèse avec ou sans de plug pour ces hernies n’est pas pratiquée ou
est contre-indiquée dans les présences des sources d’infection locorégionale et à distance,
parce que les germes sont comblés au corps étranger par la continuité (voie directe) ou la voie
lymphatique ou la voie hématogène. Dans notre étude, on a retrouvé la cure herniaire
11
ordinaire (CHO) qui était moins nombreuse que les deux séries de Bessy S [12] et Huguier M
[13]. En général, la cure de hernie de prothèse par voie inguinale (CHPVI) de notre série était
entre les études d’Ananian P et al [21] et Kingsnorth AN et al [20]. Mais les autres
indications pour notre recherche n’étaient pas pratiquées les toutes formes herniaires
inguinales comme les séries de Huguier M [13], de Kingsnorth AN et al [19], de Briennon X
et al [20] et d’Ananian P et al [21] (Tableau 12).
Tableau 12 : Comparaisons des indications de hernie inguinale aux autres séries
Séries
Indications
CHO CHPVI Autres techniques
Notre étude 67,80 % 32,20 %
Bessy S [12] 100 %
Huguier M [13] 95 % 5 %
Kingsnorth AN et al [19] 78 % 22 %
Briennon X et al [20] 52 % 48 %
Ananian P et al [21] 32 % 12 % 56 %
Elle est réalisée sous anesthésie générale (AG) ou rachidienne (rachi anesthésique ou RA)
voire sous anesthésie locale (AL) [5, 9]. En cas de technique de Lichtenstein modifiée pour
cure de hernie inguinale, l’anesthésie locale ou locorégionale, dissection limitée, absent de
tension musculaire permettent, par l’absence de douleur et leur fiabilité, une courte
hospitalisation et une reprise rapide de l’activité [22, 27]. On a observé la pratique dans ces
anesthésies (Tableau 13) : Notre série préférait la rachi-anesthésie la plus fréquente les autres
études ; notre étude ne préférait pas les autres types d’anesthésies comme les autres études,
sauf la série d’Amal ER [11].
12
Tableau 13 : Comparaisons de type d’anesthésie herniaire inguinale aux autres séries
Séries
Types d’anesthésie
AL RA APD AG
Notre étude 12,70 % 70,40 % 16,90 %
Moussa dit LD [18] 45,10 % 54,90 %
Bessy S [12] 82,30 % 17,70 %
Amal ER [11] 2,30 % 63,70 % 34 %
Pelissier EP et al [23] 28 % 24,60 % 9,70 % 27,70 %
Pour la chirurgie ouverte ou laparoscopique dans les hernies inguinales par abord intra ou
extrapéritonéal (sous l’anesthésie générale), elle a été montré que les hernies directes
récidivaient plus que les hernies obliques externes. Dans la discussion, les auteurs précisent
que les complications graves peropératoires et les éventrations sur site de trocart ont été
observées chez des malades qui avaient eu une voie transpéritonéale. En fait, la minutie avec
laquelle un chirurgien réalise l’une ou l’autre technique est probablement le facteur le plus
important pour limiter le risque de complications opératoires et postopératoires et de récidives
des hernies inguinales [14, 19]. D’après de séries, notre étude était pratiquée les méthodes de
Bassini et de Lichtenstein les plus fréquentes des celles (Tableau 14).
Tableau 14 : Comparaisons des méthodes pour la cure herniaire inguinale aux autres
séries
Séries
Méthodes
Bassini Shouldice Lichtenstein Autres
Notre étude 43,20 % 24,60 % 32,20 %
Bessy S [12] 26 % 68 % 6 %
Kingsnorth AN et al [19] 22 % 78 %
Briennon X et al [20] 52 % 48 %
Ananian P et al [21] 32 % 12 % 56 %
La hernie inguinale de la vessie est relativement rare puisqu’elle ne représente que 0,50 à 3 %
des hernies inguinales. L’élévation de la pression intravésicale secondaire à l’obstruction
13
urinaire sous-vésicale constitue le mécanisme de formation de cette hernie. Cela explique sa
survenue prépondérante chez les hommes âgés de 50 à 70 ans, âge où l’hypertrophie de la
prostate devient symptomatique. La hernie inguinale de la vessie est souvent asymptomatique
et le diagnostic est généralement fait en peropératoire [18, 28]. Les chiffres de notre série et
de première étaient les mêmes, plus bas que la deuxième (Tableau 15).
Tableau 15 : Comparaisons de lésion associé de hernie inguinale peropératoire aux
autres séries
Séries Lésion associé de hernie inguinale peropératoire
Bessy S [12] 4 %
Amal ER [11] 32,30 %
Jean-David Z et al [9] 15 à 20 %
Notre étude 4 %
Pour une hernie inguinale non récidive, la technique du Mesh Plug est supérieure à celle de
Shouldice en terme de résultats fonctionnels et de qualité de vie postopératoires à courte
terme avec un taux de complications postopératoire comparable [21, 26]. Pour notre étude,
elle ne présentait pas de mortalité comme les autres études, sauf les trois séries d’El Basri A
[17], de Moussa dit LD [18] et d’Amal ER [11], mais notre morbidité était entre celles
(Tableau 16).
14
Tableau 16 : Comparaisons de complications opératoires globales de hernie inguinale
aux autres séries
Séries Morbidité Mortalité
Notre étude 30,60 %
Moussa dit LD [18] 32,30 % 2,80 %
Bessy S [12] 14,60 %
Amal ER [11] 1,25 % 0,50 %
El Basri A [17] 7,10 % 0,40 %
Pelissier E et al [24] 11,10 %
Pelissier EP et al [10] 8,50 %
Oberlin P [2] 1 à 49 %
Huguier H [13]
- Chirurgie laparoscopique : 30 %.
- Chirurgie ouverte : 43 %.
Aouad K et al [15] 8,20 %
Blanc P et al [14] 14,20 %
Kingsnorth AN [19] 3 %
Gouillat C [4] 3,90 à 22,90 %
Pour notre série, le chiffre de cette récivide est moins faible que les autres recherches sauf les
deux études de Pelissier E et al [24] et de Moussa dit LD [18] (Tableau 17) :
15
Tableau 17 : Comparaisons de récidive postopératoire de hernie inguinale aux autres
séries
Séries Récidive herniaire inguinale
Gouillat C [4] 10 à 30 %
Axel Balian [5] 5 %
Huguier M [13] 15 à 30 %
Oberlin P [2] 25 %
Englebert J et al [7] 12 à 13 %
Blanc P et al [14] 17,40 %
El Basri A [17] 3,10 %
Pelissier E et al [24] 1,70 %
Nordin P et al [25] 9,80 %
Moussa dit LD [18] 1,40 %
Notre étude 2,50 %
VI- CONCLUSION
Les hernies inguinales sont l’apanage du sexe masculin, fréquents chez les sujets adultes et les
patients âgés. L’examen clinique n’est pas fiable. Il est donc nécessaire d’avoir un jugement
global sur les risques que courent ces patients, qui ont souvent des pathologies associées
lourdes et des traitements importants. Il semble ainsi logique d’opérer les patients de façon
élective, de préférence sous anesthésie locale, après correction du dysfonctionnement de leurs
fonctions vitales et adaptation de leurs traitements, plutôt que d'attendre la complication qui
obligera à les opérer en urgence. En observant, dans tous les cas, la hernie inguinale est une
pathologie assez fréquente et évolution souvent favorable après reçu une herniorraphie. Son
évolution spontanée peut toutefois conduire à des complications potentiellement mortelles liée
à la survenue de l’étranglement herniaire, ce fait une variable urgence chirurgicale.
L’intervention chirurgicale est donc toujours recommandée pour éviter de leurs complications
chez une hernie inguinale douloureuse ou qui tend à s’agrandir. Il semble raisonnable
d’opérer les hernies inguinales douloureuses du sujet jeune, puisque leurs symptômes
s’aggravent au cours du temps. Il est nécessaire d’avertir ces patients des risques de
complications infectieuses ou testiculaires et du risque de récidive, mais aussi du risque de
douleurs résiduelles, dont une proportion non négligeable sera gênante dans leur vie
16
quotidienne. La dissection minutieuse des nerfs est peut-être un moyen de diminuer ces
douleurs. Pour les hernies inguinales non douloureuses ou très peu gênantes, la décision
opératoire doit être soigneusement réfléchie, car le risque d’étranglement est minime et la
mortalité des interventions en urgence est très faible chez les patients jeunes. La question se
pose surtout pour les patients âgés, qui sont de plus en plus nombreux et chez qui l’incidence
de la hernie inguinale est élevée. Une des évolutions majeures de la chirurgie herniaire a été
l’apparition de matériaux synthétiques parfaitement tolérés par l’organisme. Si pour certains,
la mise en place systémique d’une prothèse est discutable, d’autre estiment que le
renforcement pariétal prothétique constitue un réel avantage, parfois infection de corps
étranger. Il est actuellement toujours problématique de définir quelle est la meilleure
technique chirurgicale pour le traitement des hernies, mais la technique la plus couramment
utilisée actuellement à l’hôpital Preah Kossamak est celle de Bassini en raison de sa
simplicité, sa facilité d’enseignement aux plus jeunes et la qualité de ses résultats. De plus, les
nouvelles techniques ne lui ont pas encore été comparées suffisamment pour qu’on puisse
conclure de façon définitive sur le choix d’une technique pour un type précis de hernie.
Malheureusement, la chirurgie endoscopique de hernie inguinale n’est pas de choix en
actualité de problème de ressources matérielle et humaine.
Considérations éthiques (tous droits réservés) : Il faut faire de secret professionnel, toutes
les informations de patients (dossiers) sont mises en secret de façon anonyme et ils ne sont
pas affectés personnellement.
VII- REFERENCES
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ETUDE DE HERNIE INGUINALE, A PROPOS DE 118 CAS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT SIX ANS (2010-2015)

  • 1. 1 COMMUNICATION LIBRE, PHNOM PENH, CAMBODGE, LE 1ER DECEMBRE 2017 ARTICLE ORIGINAL ETUDE DE HERNIE INGUINALE, A PROPOS DE 118 CAS, A L’HOPITAL PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT SIX ANS (2010-2015) SOUN Sear, NIM Mealea, TEK Chanserey, MOM Sophal, LAM Tiya, OEUN Sophoeun, UY Viradeth, SIN Sargata RESUME Introduction : C’est une tuméfaction réductible, impulsive à la toux, située au-dessus de l’arcade crurale, s’extériorisant en franchissant au niveau de la zone de faiblesse de la région de l’aine dépendant les trois trous de canal inguinal, parfois étranglée. Elle est une affection chirurgicale pour la méthode classique de Bassini, parfois urgence chirurgicale. Objectifs : On va donc étudier cette affection en ce qui concernera leurs modes d’apparition, de traitement chirurgical et les complications qui en découleront en suite opératoire pour évaluer les résultats pré, per, et post-opératoires. Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective sera le type d’article original, en durant six années (2010-2015) à l’hôpital Preah Kossamak. Notre collection sera incluse chez 118 dossiers de cette affection. Les patients opérés pour autres hernies et la chirurgie endoscopique seront exclus de l’étude. Tous les patients seront bien préparés avant l’intervention en herniorraphie et sous l’anesthésie standardisée. Ses morbidités spécifiques et ses traitements postopératoires seront liées à ce geste ; au moyen de contrôles cliniques, des imageries et biologiques. Résultats : Notre étude était collectée 118 dossiers de hernie inguinale dont 15 régions, 111 hommes et sept femmes (sexe ratio : 15,80), et d’âge moyen de 45,60 ans (âge extrême : 15- 88). Le métier de paysans (annes) ou d’agriculteurs (trices) était la plus majorité. Cette série était pratiquée suivante : cure de hernie de 113 patients (95,80 %) et traitement chirurgical de
  • 2. 2 lésions associées de cinq patients (4,20 %). Après le traitement chirurgical de cette hernie, on avait relevé les résultats postopératoires suivants : morbidité de 37 patients soit 31,30 % et suite opératoire simple de 81 patients soit 68,70 %. Conclusion : Les hernies inguinales sont l’apanage du sexe masculin, fréquents chez les sujets adultes et les patients âgés. Mais la technique la plus couramment utilisée actuellement chez nous est les méthodes de Bassini, de Shouldice et de Lichtenstein en raison de sa simplicité, sa facilité d’enseignement aux plus jeunes et la qualité de ses résultats, malgré la chirurgie endoscopique de hernie inguinale est le choix en actualité. Mots-clés : Affection chirurgicale ; Canal inguinal ; Hernie inguinale ; Herniorraphie ; Méthode de Bassini ; Tuméfaction réductible ; Zone de faiblesse I- INTRODUCTION C’est une tuméfaction réductible, impulsive à la toux, située au-dessus de l’arcade crurale, s’extériorisant en franchissant au niveau de la zone de faiblesse anatomiquement préformée du canal inguinal (région de l’aine) dépendant les trois trous de celui-ci, parfois étranglée, c’est-à-dire la hernie inguinale est le passage spontané ou progressif, temporaire ou permanent de viscères ou d’une partie de viscères hors de la cavité abdominale contenant normalement. Ces formes anatomopathologiques sont réparties en trois groupes [1, 2] : Les hernies inguinales directes (65 %), les hernies inguinales indirectes et les hernies obliques internes (exceptionnelles). Le diagnostic est essentiellement clinique, par la présentation de la tuméfaction inguinale dont le collet est au-dessus de la ligne de Malgaigne et peut douloureuse notamment à l’effort. Le premier choix de l’examen réalisé est l’échographie. Elle n’est pas spécialement dangereuse lorsqu’elle est maîtrisée, mais elle ne s’améliore pas et ne disparaît jamais non plus d’elle-même. Elle peut toutefois conduire à des complications potentiellement mortelles [3, 4]. L’intervention chirurgicale est toujours recommandée pour éviter de leurs complications chez une hernie inguinale douloureuse ou qui tend à s’agrandir. Dans une population de patients consultant pour une intervention herniaire inguinale, 34 % n’avaient aucune douleur ; mais plus la hernie inguinale était ancienne, plus l’incidence de la douleur était grande, atteignant 90 % à dix ans. La douleur avait cependant une influence modeste sur la vie professionnelle (13 %) et les loisirs (29 %). On peut donc penser que toutes les hernies inguinales deviennent un jour gênantes par la douleur qu’elles provoquent, même si celle-ci est peu invalidante [2-13]. Le risque d’irréductibilité d'une hernie inguinale
  • 3. 3 augmente avec sa durée d’évolution et atteint 30 % à dix ans. Le risque d’étranglement peut être apprécié par le taux d’interventions en urgence, qui représentent 1 à 5 % des interventions. Ce risque augmente avec la durée d’évolution ; il atteint 4,50 % à 24 mois et 8,60 % à cinq ans, avec un risque de résection intestinale de 5 à 10 %. Il faut aussi noter dans une grande série que l’étranglement était révélateur de la hernie inguinale pour un tiers des patients et que la cure avait été récusée à cause de l’état général chez un autre tiers [1, 8-17]. Au Cambodge, la hernie inguinale est une pathologie assez fréquente, et la plus souvent des hernies de l’aine [9, 15-22]. Elle est une affection chirurgicale pour la méthode classique de Bassini, parfois urgence chirurgicale. Le traitement des hernies est chirurgical, dont le principe est de refermer l’orifice musculo-pectinéal [3, 18-26] : Dissection des cordons inguinale pour identification des éléments vasculaire du canal déférent et repérage d’un éventuel sac, résection du sac en cas de hernie indirecte, refoulement du sac en cas de hernie directe et réfection pariétale par suture musculaire ou renforcement pariétal par une prothèse. La gravité de cette affection est liée à la survenue de l’étranglement, c’est une variable urgence chirurgicale [14, 23-29]. II- OBJECTIFS Notre étude, on va donc étudier cette affection qui en découle en pré, per et post-opératoires : Leurs modes d’apparition, thérapeutique et de surveillance. III- MATERIEL ET METHODES Cette étude rétrospective était le type d’article original (en série), durant six ans (2010-2015), sur les données de cette affection. Le recrutement de cas à cette lésion était effectué au service de chirurgie à l’hôpital Preah Kossamak, Phnom-Penh, Cambodge. Notre étude a porté sur un échantillon de patients admis dans notre service pour cette hernie inguinale traitée par la cure de hernie isolée conventionnelle ou avec la chirurgie de l’affection associée pendant la période de six ans (2010-2015), chez 118 dossiers retenus, entre 15-88 ans. IV- RESULTATS Notre étude rétrospective était collectée 118 dossiers de hernie inguinale, durant six ans (2010-2015) à l’hôpital Preah Kossamak, Phnom Penh, Cambodge, dont 15 régions (provinces et villes), 111 hommes et sept femmes (sexe ratio : 15,80), et d’âge moyen de
  • 4. 4 45,60 ans (âge extrême : 15-88). Le métier de paysans (annes) ou d’agriculteurs (trices) était la plus majorité. Tous les patients étaient préparés avant l’intervention et sous l’anesthésie standardisée. Le diagnostic définitif était réalisé par le compte rendu des examens clinique, paraclinique et anatomopathologique postopératoire. Cette série était pratiquée suivante : Cure de hernie de 113 patients (95,80 %), et traitement chirurgical de lésions associées de cinq patients (4,20 %). Ses morbidités spécifiques et ses traitements postopératoires ont été liées à ce geste, au moyen de contrôles cliniques, des imageries et biologiques systématiques dans un mois, trois mois, six mois et un an. Après le traitement chirurgical de cette hernie, on avait relevé les résultats postopératoires suivants : Morbidité de 37 patients soit 31,30 % et suite opératoire simple de 81 patients soit 68,70 %. On avait remarqué que les résultats d’examen anatomopathologique postopératoire de cinq patients soit 4 % : Anse du côlon descendant ischémique nécrotique de deux patients (1,60 %), segment de l’épiploon inflammatoire chez un patient (0,80 %), appendice normal chez un patient (0,80 %) et kyste du cordon spermatique chez un patient (0,80 %). On avait observé les résultats postopératoires finaux de notre étude : La guérison de hernie inguinale de 79 patients soit 67,10 %, la douleur chronique du canal inguinal de la réherniorraphie de Lichtenstein chez un patient soit 0,80 %, la récidive herniaire inguinale de la réherniorraphie de Lichtenstein de trois patients (2,50 %) et maux précisaient au pronostic définitif de trente-cinq patients soit 29,60 %. Notre étude, 114 patients n’avaient pas de réinterventions pour les péritonites et les autres complications postopératoires (proprement dites de cette lésion). La dépense hospitalisée moyenne était : Chaque patient de 290 US d’inférieure à sept jours de 96 patients soit 81,40 %, chaque patient de 350 US de dix jours chez 15 patients soit 12,70 % et chaque patient de 470 US de quatorze jours de sept patients soit 5,90 %. V- DISCUSSION Les hernies de l’aine constituent une des affections chirurgicales les plus répandues. La localisation précise du collet par rapport au ligament inguinal, repéré par la ligne reliant l’épine iliaque antérosupérieure à l’épine du pubis, permet de distinguer les hernies inguinales (au-dessus de cette ligne) et les hernies fémorales (au-dessous) [5, 21-26]. Dans notre étude, le nombre de femmes (6 %) était moins que celui d’hommes chez 94 %, c’était-à-dire, le sexe féminin était de 15,80 fois moins importamt que chez l’homme, parce que la femme était plus solide de la paroi inguinale que l’homme, par contre, il est responsable les activités dificiles de société, et personnelles aux autres séries (Tableau 1). Le pourcentage de cette affection pour notre étude est similaire aux autres études (entre 85 et 96,10 % pour l’homme contre 15
  • 5. 5 et 3,90 % de femme). Le taux de cette lésion augmente avec le sexe masculin et le sexe ration est entre de 4,30 à 24,60. Notre étude est aussi similaire aux autres études. Tableau 1 : Comparaisons des sexes aux autres séries Séries Pourcentage et sexe ratio Huguier M [13] - Homme : 95. - Femme : 5. - 19. Bessy S [12] - Homme : 94. - Femme : 6. - 15,6. Amal ER [11] - Homme : 81. - Femme : 19. - 4,30. Blanc P et al [14] - Homme : 94,90. - Femme : 5,10. - 18,60. Aouad K et al [15] - Homme : 96,10. - Femme : 3,90. - 24,60. Ei Basri A et al [17] - Homme : 90. - Femme : 10. - 9. Gouillat C [4] - Homme : 85. - Femme : 15. - 5,60. Emmanuel M et al [6] - Homme : 90. - Femme : 10. - 9. Notre étude - Homme : 94. - Femme : 6. - 15,80.
  • 6. 6 Le taux de cette affection augmente avec l’âge [5, 12-16, 18-29]. L’âge des patients de notre étude est de 15 à 88 ans, mais la majorité est l’âge de plus de 45,60 ans chez 37 patients soit 31,60 %. Ce qui montre bien l’apparition peu rapide de la hernie inguinale coïncident avec l’âge actif et inactif prédominant chez les hommes adultes, c’était-à-dire en période pleine de l’activité physique entraînant une modification physiologique des muscles abdominales par les activités de certaines travailleuses de force occasionnent des migrations dans le trou inguinal chez les hommes adultes et en période de l’inactivité chez les hommes âgés à cause d’une faiblesse musculaire de l’abdomen (Tableau 2). Tableau 2 : Comparaisons des sexes aux autres séries Séries Ages moyen et extrêmes (bas et haut) Huguier M [13] 55 Bessy S [12] - 48. - 16-92. Amal ER [11] - 47,30. - 15-84. Blanc P et al [14] - 50,60. - 21-82. Aouad K et al [15] 60 El Basri A et al [17] - 64,60. - 18-98. Gouillat C [4] 50 Notre étude - 45,60. - 15-88. La surveillance paraît une option acceptable chez les hommes ayant une hernie paucisymptomatique. Retarder l’intervention chirurgicale jusqu’à l’apparition de symptômes gênant ne semble pas comporter de risques graves car les étranglements restent rares [18-25]. Il faut aussi noter dans une grande série que l’étranglement était révélateur de la hernie et que la cure avait été récusée à cause de l’état général [2, 6-21, 29]. En cas de tares, surtout le diabète sucré et l’hypertension artérielle, elles sont influencées sur les modes d’anesthésies (locales, rachidiennes et générales) et chirurgicales (herniorraphies simples, de prothèses directes et endoscopiques), mais notre étude est plus peu que les autres études (Tableau 3).
  • 7. 7 Tableau 3 : Comparaisons des tares aux autres séries Séries Tares Bessy S [12] - Diabète sucré : 1,50 %. - Hypertension artérielle : 6,20 %. Amal ER [11] - Diabète sucré : 0,50 %. - Hypertension artérielle : 2,50 %. Notre étude - Diabète sucré : 4,20 %. - Hypertension artérielle : 10,10 %. - Diabète sucré avec hypertension artérielle : 3,30 %. On a observé les quelques causes déclenchées dépendant ses antécédents et ses métiers. En comparant les causes déclenchées, notre pourcentage est toujours élevé, sauf la dernière cause (Tableau 4). Tableau 4 : Comparaisons des causes déclenchées des hernies inguinales à l’autre série Séries Causes déclenchées des hernies inguinales Bessy S [12] - Les toux chroniques de 7 %. - Adénome prostatique de 3,80 %. - Constipation répétée de 11 %. - Métiers d’effort musculaire de 68,50 %. Notre étude - Les toux chroniques : 25,30 %. - Adénome prostatique : 10,10 %. - Constipation répétée : 12,70 %. - Métiers d’effort musculaire : 29,10 %. Il semble aussi que les hernies récidivées aient un risque d’étranglement plus élevé. Le fait d’être en attente d’intervention n’augmente pas ce risque [2-15]. Après le traitement chirurgical antérieur, on a vérifié certaines études, mais notre étude la récidive herniaire est moins que les autres recherches (Tableau 5).
  • 8. 8 Tableau 5 : Comparaisons de récidive herniaire (antécédent) aux autres séries Séries Récidive herniaire (antécédent) Huguier M [13] 11 % Amal ER [11] 8 % Notre étude 2,50 % Les hernies directes sont moins souvent douloureuses que les indirectes et se compliquent moins souvent. Elles représentent des hernies opérées électivement, mais des hernies opérées en urgence. Ces constatations n’auraient d’intérêt que s’il était possible de distinguer les hernies directes et indirectes. L’examen pré-opératoire ne permet de faire correctement le diagnostic du type de la hernie [2, 6, 9]. Les types de notre recherche étaient entre les autres études ci-dessous (Tableau 6). Tableau 6 : Comparaisons des types de hernie inguinale aux autres séries Séries Types de hernie inguinale Pélissier E et Ngo P [1] - Hernie inguinale indirecte (65 %). - Autres types de hernie inguinale (35 %). Bessy S [12] - Hernie inguinale indirecte (75 %). - Hernie inguinale directe (25 %). Axel B [5] - Hernie inguinale indirecte (60 %). - Hernie inguinale directe (30 %). - Association et variation (10 %). Amal ER [11] - Hernie inguinale indirecte (68,57 %). - Hernie inguinale directe (31,43 %). Gouillat C [4] - Hernie inguinale indirecte (60 %). - Hernie inguinale directe (30 %). - Association et variation (10 %). Notre étude - Hernie inguinale indirecte (62,30 %). - Hernie inguinale directe (31,30 %). - Association et variation (6,40 %).
  • 9. 9 Les manœuvres de réduction de hernie inguinale sont mal tolérées, souvent douloureuses [5, 12]. En comparant, notre était entre les autres études pour ces manœuvres (Tableau 7). Tableau 7 : Comparaisons des manœuvres de réduction de hernie inguinale aux autres séries Séries Pourcentages de hernies inguinales Réductible Irréductible Oberlin P [2] 70 30 Bessy S [12] 85,40 14,60 Gouillat C [4] 90 10 Notre étude 80,60 19,40 I1 n’est donc pas possible de prédire si une hernie inguinale va se compliquer ni quand elle va le faire [2, 4]. On retrouvait que notre était aussi entre les autres études pour les formes herniaires inguinales (Tableau 8). Tableau 8 : Comparaisons des formes de hernie inguinale aux autres séries Séries Pourcentages de hernie inguinale Non compliquée Compliquée Oberlin P [2] 65 à 78 22 à 35 Bessy S [12] 85,40 14,60 Gouillat C [4] 80 20 Notre étude 80,60 19,40 Rares (trois à six % des hernies inguinales), plus fréquentes à gauche. Elles se voient surtout dans les volumineuses hernies inguino-scrotales de l’homme âgé. Les autres régions herniaires sont systématiquement explorées en particulier l’aine contro-latérale car plus d'un quart des hernies sont bilatérales [5, 6]. D’après d’études, notre était présenté le nombre de localisation herniaire inguinale droite par contre des autres séries (Tableau 9).
  • 10. 10 Tableau 9 : Comparaisons des topographies de hernie inguinale aux autres séries Séries Pourcentages de hernie inguinale Unilatérale Bilatérale Moussa dit LD [18] 100 Bessy S [12] Droite : 64 Gauche : 26 10 Aouad K et al [15] 88 12 Blanc P et al [14] 79,40 20,60 Notre étude Droite : 63,70 Gauche : 33,80 2,50 La taille herniaire inguinale de notre étude était similaire à celle de Bessy S [12] en grade 2, mais aux contraires en grades 1 et 3 pour la classification Schumpelick, on préfère la classification simple et peu de pratique (Tableau 10). Tableau 10 : Comparaisons des formes de hernie inguinale aux autres séries Séries Pourcentages de classification Schumpelick Grade 1 Grade 2 Grade 3 Bessy S [12] 21,50 52,30 26,20 Notre étude 28,80 49,20 22 Notre série était seulement pratiqué 16,90 % de l’abdomen sans préparation (ASP) qui est peu nombreuse de celle de Moussa dit LD [18] (Tableau 11). Tableau 11 : Comparaisons des clichés de l’ASP de hernie inguinale à l’autre série Séries ASP (pourcentage) Moussa dit LD [18] 63,7 Notre étude 16,9 L’application locale de prothèse avec ou sans de plug pour ces hernies n’est pas pratiquée ou est contre-indiquée dans les présences des sources d’infection locorégionale et à distance, parce que les germes sont comblés au corps étranger par la continuité (voie directe) ou la voie lymphatique ou la voie hématogène. Dans notre étude, on a retrouvé la cure herniaire
  • 11. 11 ordinaire (CHO) qui était moins nombreuse que les deux séries de Bessy S [12] et Huguier M [13]. En général, la cure de hernie de prothèse par voie inguinale (CHPVI) de notre série était entre les études d’Ananian P et al [21] et Kingsnorth AN et al [20]. Mais les autres indications pour notre recherche n’étaient pas pratiquées les toutes formes herniaires inguinales comme les séries de Huguier M [13], de Kingsnorth AN et al [19], de Briennon X et al [20] et d’Ananian P et al [21] (Tableau 12). Tableau 12 : Comparaisons des indications de hernie inguinale aux autres séries Séries Indications CHO CHPVI Autres techniques Notre étude 67,80 % 32,20 % Bessy S [12] 100 % Huguier M [13] 95 % 5 % Kingsnorth AN et al [19] 78 % 22 % Briennon X et al [20] 52 % 48 % Ananian P et al [21] 32 % 12 % 56 % Elle est réalisée sous anesthésie générale (AG) ou rachidienne (rachi anesthésique ou RA) voire sous anesthésie locale (AL) [5, 9]. En cas de technique de Lichtenstein modifiée pour cure de hernie inguinale, l’anesthésie locale ou locorégionale, dissection limitée, absent de tension musculaire permettent, par l’absence de douleur et leur fiabilité, une courte hospitalisation et une reprise rapide de l’activité [22, 27]. On a observé la pratique dans ces anesthésies (Tableau 13) : Notre série préférait la rachi-anesthésie la plus fréquente les autres études ; notre étude ne préférait pas les autres types d’anesthésies comme les autres études, sauf la série d’Amal ER [11].
  • 12. 12 Tableau 13 : Comparaisons de type d’anesthésie herniaire inguinale aux autres séries Séries Types d’anesthésie AL RA APD AG Notre étude 12,70 % 70,40 % 16,90 % Moussa dit LD [18] 45,10 % 54,90 % Bessy S [12] 82,30 % 17,70 % Amal ER [11] 2,30 % 63,70 % 34 % Pelissier EP et al [23] 28 % 24,60 % 9,70 % 27,70 % Pour la chirurgie ouverte ou laparoscopique dans les hernies inguinales par abord intra ou extrapéritonéal (sous l’anesthésie générale), elle a été montré que les hernies directes récidivaient plus que les hernies obliques externes. Dans la discussion, les auteurs précisent que les complications graves peropératoires et les éventrations sur site de trocart ont été observées chez des malades qui avaient eu une voie transpéritonéale. En fait, la minutie avec laquelle un chirurgien réalise l’une ou l’autre technique est probablement le facteur le plus important pour limiter le risque de complications opératoires et postopératoires et de récidives des hernies inguinales [14, 19]. D’après de séries, notre étude était pratiquée les méthodes de Bassini et de Lichtenstein les plus fréquentes des celles (Tableau 14). Tableau 14 : Comparaisons des méthodes pour la cure herniaire inguinale aux autres séries Séries Méthodes Bassini Shouldice Lichtenstein Autres Notre étude 43,20 % 24,60 % 32,20 % Bessy S [12] 26 % 68 % 6 % Kingsnorth AN et al [19] 22 % 78 % Briennon X et al [20] 52 % 48 % Ananian P et al [21] 32 % 12 % 56 % La hernie inguinale de la vessie est relativement rare puisqu’elle ne représente que 0,50 à 3 % des hernies inguinales. L’élévation de la pression intravésicale secondaire à l’obstruction
  • 13. 13 urinaire sous-vésicale constitue le mécanisme de formation de cette hernie. Cela explique sa survenue prépondérante chez les hommes âgés de 50 à 70 ans, âge où l’hypertrophie de la prostate devient symptomatique. La hernie inguinale de la vessie est souvent asymptomatique et le diagnostic est généralement fait en peropératoire [18, 28]. Les chiffres de notre série et de première étaient les mêmes, plus bas que la deuxième (Tableau 15). Tableau 15 : Comparaisons de lésion associé de hernie inguinale peropératoire aux autres séries Séries Lésion associé de hernie inguinale peropératoire Bessy S [12] 4 % Amal ER [11] 32,30 % Jean-David Z et al [9] 15 à 20 % Notre étude 4 % Pour une hernie inguinale non récidive, la technique du Mesh Plug est supérieure à celle de Shouldice en terme de résultats fonctionnels et de qualité de vie postopératoires à courte terme avec un taux de complications postopératoire comparable [21, 26]. Pour notre étude, elle ne présentait pas de mortalité comme les autres études, sauf les trois séries d’El Basri A [17], de Moussa dit LD [18] et d’Amal ER [11], mais notre morbidité était entre celles (Tableau 16).
  • 14. 14 Tableau 16 : Comparaisons de complications opératoires globales de hernie inguinale aux autres séries Séries Morbidité Mortalité Notre étude 30,60 % Moussa dit LD [18] 32,30 % 2,80 % Bessy S [12] 14,60 % Amal ER [11] 1,25 % 0,50 % El Basri A [17] 7,10 % 0,40 % Pelissier E et al [24] 11,10 % Pelissier EP et al [10] 8,50 % Oberlin P [2] 1 à 49 % Huguier H [13] - Chirurgie laparoscopique : 30 %. - Chirurgie ouverte : 43 %. Aouad K et al [15] 8,20 % Blanc P et al [14] 14,20 % Kingsnorth AN [19] 3 % Gouillat C [4] 3,90 à 22,90 % Pour notre série, le chiffre de cette récivide est moins faible que les autres recherches sauf les deux études de Pelissier E et al [24] et de Moussa dit LD [18] (Tableau 17) :
  • 15. 15 Tableau 17 : Comparaisons de récidive postopératoire de hernie inguinale aux autres séries Séries Récidive herniaire inguinale Gouillat C [4] 10 à 30 % Axel Balian [5] 5 % Huguier M [13] 15 à 30 % Oberlin P [2] 25 % Englebert J et al [7] 12 à 13 % Blanc P et al [14] 17,40 % El Basri A [17] 3,10 % Pelissier E et al [24] 1,70 % Nordin P et al [25] 9,80 % Moussa dit LD [18] 1,40 % Notre étude 2,50 % VI- CONCLUSION Les hernies inguinales sont l’apanage du sexe masculin, fréquents chez les sujets adultes et les patients âgés. L’examen clinique n’est pas fiable. Il est donc nécessaire d’avoir un jugement global sur les risques que courent ces patients, qui ont souvent des pathologies associées lourdes et des traitements importants. Il semble ainsi logique d’opérer les patients de façon élective, de préférence sous anesthésie locale, après correction du dysfonctionnement de leurs fonctions vitales et adaptation de leurs traitements, plutôt que d'attendre la complication qui obligera à les opérer en urgence. En observant, dans tous les cas, la hernie inguinale est une pathologie assez fréquente et évolution souvent favorable après reçu une herniorraphie. Son évolution spontanée peut toutefois conduire à des complications potentiellement mortelles liée à la survenue de l’étranglement herniaire, ce fait une variable urgence chirurgicale. L’intervention chirurgicale est donc toujours recommandée pour éviter de leurs complications chez une hernie inguinale douloureuse ou qui tend à s’agrandir. Il semble raisonnable d’opérer les hernies inguinales douloureuses du sujet jeune, puisque leurs symptômes s’aggravent au cours du temps. Il est nécessaire d’avertir ces patients des risques de complications infectieuses ou testiculaires et du risque de récidive, mais aussi du risque de douleurs résiduelles, dont une proportion non négligeable sera gênante dans leur vie
  • 16. 16 quotidienne. La dissection minutieuse des nerfs est peut-être un moyen de diminuer ces douleurs. Pour les hernies inguinales non douloureuses ou très peu gênantes, la décision opératoire doit être soigneusement réfléchie, car le risque d’étranglement est minime et la mortalité des interventions en urgence est très faible chez les patients jeunes. La question se pose surtout pour les patients âgés, qui sont de plus en plus nombreux et chez qui l’incidence de la hernie inguinale est élevée. Une des évolutions majeures de la chirurgie herniaire a été l’apparition de matériaux synthétiques parfaitement tolérés par l’organisme. Si pour certains, la mise en place systémique d’une prothèse est discutable, d’autre estiment que le renforcement pariétal prothétique constitue un réel avantage, parfois infection de corps étranger. Il est actuellement toujours problématique de définir quelle est la meilleure technique chirurgicale pour le traitement des hernies, mais la technique la plus couramment utilisée actuellement à l’hôpital Preah Kossamak est celle de Bassini en raison de sa simplicité, sa facilité d’enseignement aux plus jeunes et la qualité de ses résultats. De plus, les nouvelles techniques ne lui ont pas encore été comparées suffisamment pour qu’on puisse conclure de façon définitive sur le choix d’une technique pour un type précis de hernie. Malheureusement, la chirurgie endoscopique de hernie inguinale n’est pas de choix en actualité de problème de ressources matérielle et humaine. Considérations éthiques (tous droits réservés) : Il faut faire de secret professionnel, toutes les informations de patients (dossiers) sont mises en secret de façon anonyme et ils ne sont pas affectés personnellement. VII- REFERENCES 1. Pélissier E, Ngo P. Anatomie chirurgicale de l’aine. Techniques chirurgicales-appareil digestif. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris, France), 40-105, 2007, (pelissier.edouard@wanadoo.fr). 2. Oberlin P. Faut-il opérer toutes les hernies de l’aine ? Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Ann Chir 2002 ; 127(3) : 161-3. 3. Pélissier E, Palot JP, Ngo P. Traitement chirurgical des hernies inguinales par voie inguinale. Techniques chirurgicales-appareil digestif. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris, France), 40-105, 2007, (pelissier.edouard@wanadoo.fr).
  • 17. 17 4. Gouillat P. Hernie. En : Pathologie chirurgicale (chirurgie digestive et thoracique). Tome II, édition de Masson, Paris, France ; 1991 : 307-16. 5. Axel B. Hernies pariétales. En : Hépato-gastro-entérologie médicale et chirurgicale (Internat Médecine). Editions Vernazobres-Grégo, Paris, France ; 2009 :537-43. 6. Emmanuel M, Gilles B, Domitille B, Marwan CH, Yvan G, Florence L, Yann P. Hernies pariétales chez l’enfant et l’adulte. En : Hépato-gastro-entérologie médicale et chirurgicale (ECN en fiches). Ellipses étdition Marketing S. A, Paris, France ; 2009 : 135-40. 7. Englebert DJ, Albert DH, Harols HL. Hernies et autres affections de la paroi abdominale. En : Chirurgie (diagnostic et traitement). Edition française, PICCIN ; 1990 : 701-17. 8. Fabrice M. Hernie pariétale chez l’adulte. En : Hépato-gastro-entérologie chirurgicale (collection Inter.Med). Editions Vernazobres-Grégo, Paris, France ; 2005 : 153-61. 9. Jean-David Z, Jérémie L, Ariane CH. Hernie pariétale chez l’enfant et l’adulte. En : Hépato-gastro-entérologie, chirurgie viscérale (ECN). Editions Vernazobres-Grégo (nouvelle édition), Paris, France ; 2009 : 517-26. 10. Pélissier EP, Monek O, Marre Ph, Damas JM. Hernies inguinales : Pratique de l’anesthésie locale. Edition Masson, Paris, France. J. Chir, 2002, 139(4) : 223-5. 11. Amal ER. La hernie inguinale : Etude réprospective (à propos de 400 cas). Docteur en Médecine-Université Cadi Ayyad, Faculté de Médecine et Pharmacie Marrakech. 2011, No 40 [Thèse en ligne]. [consulté de 2017]. Disponible sur: http://wd.fmpm.uca.ma/ biblio/thesses/ annee-htm/FT/2011/these 40-11.pdf. 12. Bessy SAMAKE. Hernies inguinales : Aspects diagnostiqueet thérapeutique au CS Réf CI Bamako. Docteur en Médecine, Faculté de Médecine et Odonto-Stomatologie (Mali). [Thèse en ligne]. [Consulté de 2017]. Disponible sur: http://www.keneya.net/fmpos/ theses/2014/med/pdf/14M94.pdf. 13. Huguier M. Chirurgie ouverte ou laparotomie dans les hernies inguinales ? Essai randomisé. Editions scientifiques et médicales, Elsevier SAS, Paris, France. Ann Chir, Jan 2000, 125(1) : 90-1.
  • 18. 18 14. Blanc P, Cuilleret J, Balique JG. Résultats des hernioplasties par cœlioscopie, à propos de 401 cas. Organisation et éditions Expansion Scientifiques Française, Paris, France. Ann Chi, 1998, 52(7) : 673. 15. Aouad K, Trigui B, Heudes D, Alamowitch B, Alexander JH, Bétoux JP, Bouillot JL. Traitement prothétique des hernies inguinales bilatérales chez l’adulte en un temps : Double abord inguinal ou approche laparoscopique ? Organisation et éditions Expansion Scientifiques Française, Paris, France. Ann Chi, 1998, 52(7) : 673. 16. Vuilleumier H, Demartines N. Indication to surgical treatment of post-herniorraphy neurpathy. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Oct 2007: 42. 17. El Basri A, Ata T, Etienne JC, Ghiles E, Fingerhut A, Chouillard E. Cure de hernie de l’aine par une technique sans tension utilisant un implant prothétique non résorbable type Prolene Hernia system. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Oct 2007 : 40. 18. Moussa dit LD. Hernies inguinales étranglées à hôpital Somine Dolo de Mopti. Docteur en Médecine, Faculté de Médecine, de Pharmacie et Odonto-Stomatologie (Mali). [Thèse en ligne]. [Consulté de 2017]. Disponible sur: http://wd.fmpm.uca.ma/biblio/thesses// 12M36.pdf. 19. Kingsnorth AN, Porter CS, Bennett DH, Walker AJ, Hyland ME, Sodergren S. Intervention de Lichtenstein, avec ou sans plug, dans le traitement des hernies inguinales : Résultats à court terme analysés par une étude contrôlée. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Août 2000, 137(4) : 248. 20. Briennon X, Lermite E, Pessaux P, Bruant P, Faure JP, Arnaud JP. Etude prospective randomisée comparant la technique de Shouldice à la technique du Mesh Plug dans le traitement de la hernie inguinale : Résultats à court terme. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Oct 2007 : 40. 21. Ananian P, Balandraud P, Barrau K, Camerlo A, Sieleznef I, Le Treut YP. L’autonomie des patients modifie des pratiques chirurgicales et améliore les résultats fonctionnels de la chirurgie des hernies inguinales de l’adulte. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Oct 2007 : 40. 22. Chastan Ph. Technique de Lichtenstenein modifiée pour cure de hernie inguinale. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Août 2000, 137(4) : 221-4.
  • 19. 19 23. Pélissier EP, Blum D, Robineau Y, Tiry Ph, Penchet A, Bonjean JA, Krawczykowski D, Calderoli H. Le plug dans la hernie de l’aine. Evaluation prospective pluricentrique des résultats à court terme. Organisation et éditions Expansion Scientifiques Française, Paris, France. Ann Chi, 1998, 52(7) : 673-4. 24. Pelissier E, Blum D, Momek O, Ngo P. Hernioplastie inguinale prépéritonéale par voie inguinale. Evaluation prospective de 300 cas. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Oct 2007 : 40. 25. Nordin P, Bartelmess P, Jansson C, Svensson C, Edlund G. Randomized trial of Lichtenstein versus Shouldice hernia repair in general surgical pratice. Editions scientifiques et médicales, Elsevier SAS, Paris, France. Ann Chir, Mars 2002, 127(3): 240-1. 26. Péry C, Meurette G, Podevin J, Métairie S, Leborgne J, Regenet N. Intérêt de l’infiltration pariétale dans l’analgésie postopératoire. Etude cas-témoin. Edition Elsevier Masson, Paris, France. J. Chir, Oct 2007 : 42. 27. Barrat C, Champault G, Polliand C, Torcivia A, Lacaine F, Delaby J. Etude de la qualité de vie après cure de hernie par prothèse auto adhérente. Etude prospective multicentrique. Edition Elsevier Masson SAS, Paris France. J.Chir, 2010, 147(2) : 49. 28. Barazanchi AW, Fagan PV, Smith BB, Hill AG. Cure de hernie inguinale par la voie ouverte : Quel impact de la section nerveuse systématique des nerfs inguinaux ? Résultats d’une méta-analyse. Edition Elsevier Masson SAS, Paris France. J.Chir Viscérale, 2016, 153 : 485-6. 29. Kunin N, Prat-Robilliard N, Le Roy M, Ollivier F, Morin-Chouarbi V, Verbrackel L. L’intervention de Lichtenstein dans la cure de la hernie inguinale chez les malades de plus de 65 ans. Edition Elsevier Masson SAS, Paris, France. Ann Chir, 2004, 129 : 477.