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COMMUNICATION LIBRE, PHNOM PENH, CAMBODGE, LE 23 SEPTEMBRE 2022
ARTICLE ORIGINAL
ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTIHETERONODULAIRE
TOXIQUE CHEZ L’ADULTE, A PROPOS DE 72 CAS OPERES,
A L’HOPITAL AMITIE CAMBODGE CHINE PREAH KOSSAMAK,
PHNOM PENH, DURANT CINQ ANS, DU 1ER
JANVIER 2010
AU 31 DECEMBRE 2014
NGETH Sourn, CHEA Lengkheng, TEK Chanserey, PLANG Samol, SOUN Sear,
KHEM Tith, NIM Mealea, MOM Sophal, UY Viradeth, SIN Sargata
RESUME
Introduction : Ce goitre multihétéronodulaire toxique se différencie de la maladie de
Basedow par la présence d’un ou de plusieurs nodules sécrétants, l’existence de goitre plus de
dix ans avant l’apparition de l’hyperthyroïdie et l’absence d’exophtalmie, décrite en 1913 par
Plummer (maladie de Plummer).
Objectifs : Le but de notre étude est les chirurgies de presque totale et totale de ce goitre pour
évaluer les résultats pré, pet et postopératoires (morbidités, fonctions hormonales et
guérisons).
Matériel et méthodes : Notre étude rétrospective était le type d’article original, durant cinq
ans (2010-2014), à l’hôpital Amitié Cambodge Chine Preah Kossamak. Cette collection était
incluse chez 72 dossiers. Les autres méthodes thérapeutiques et les patients opérés pour autres
thyroïdectomies étaient exclus de l’étude.
Résultats : Cette étude était 65 femmes (90,28 %), sept hommes (9,72 %) avec le sexe ratio :
9,28 et l’âge moyen de 48,20 ans (âges extrêmes : 34-74 ans). Ce goitre subdivisait en : Goitre
prétoxique de 11 cas (15,27 %), goitre toxique de 47 cas (65,29 %) et goitre secondairement
toxique de 14 cas (19,44 %). On pratiquait les chirurgies suivantes : 68 thyroïdectomies
totales (94,45 %) et quatre thyroïdectomies quasitotales (5,55 %). Les résultats
2
postopératoires étaient deux paralysies récurrentielles transitoire et définitive (2,76 %),
l’hypoparathyroïdie transitoire chez une patiente (1,38 %), tous les patients d’hypothyroïdies
définitives (100 %), la récidive de cancer papillaire chez une patiente soit 1,38 %. L’examen
anatomopathologique postopératoire réalisait ce goitre bénin chez 63 patients (87,50 %) et
associé avec carcinomes différenciés chez neuf patients (12,50 %).
Conclusion : Ce goitre est fréquent chez la femme âgée. Cette série est une chirurgie physio-
topographique, notre tendance est la thyroïdectomie totale. Le traitement par l’iode radioactif
postopératoire était seulement pratiqué le cancer différencié extrathyroïdien. Le pronostic était
toujours excellent de microcancer différencié.
Mots clés : Cancer papillaire ; Goitre multihétéronodulaire toxique ; Hypoparathyroïdie ;
Hypothyroïdie ; Iode radioactif ; Paralysie récurrentielle ; Thyroïdectomie
I- INTRODUCTION
Auparavant, c’est le goitre multihétéronodulaire toxique (GMHNT) qui se différencie de la
maladie de Basedow par la présence d’un ou de plusieurs nodules sécrétants, l’existence de
goitre plus de dix ans avant l’apparition de l’hyperthyroïdie (sur les plans interrogatoires et
suivi) et l’absence d’exophtalmie, décrite en 1913 par Plummer [1-4]. Il est de 15 % en
Europe et de 10 % en Etats-Unis Américains. Le sexe féminin est quatre fois à l’homme, en
Thailande. Les patients sont plus âgées de 43 +/- 16 ans pour ce goitre. Son volume est à
l’origine de troubles mécaniques dans 25 % des cas [4, 5]. Cette maladie de Plummer est
fréquente et souvent observée chez le sujet âgé [5, 6]. En effet sur le plan physiopathologique,
il existe un continuum entre le goitre prétoxique pour hormones thyroïdiennes supranormales
(SN), le goitre secondairement toxique et le goitre toxique, c’est-à-dire que les taux de
thyréostimuline (Thyroid Stimulating Hormone ou TSH) s’abaissent en règle
progressivement. Il s’agit d’une hypersécrétion des hormones localisées de tri et tétra-iodo-
thyronine (T3 et T4), indépendant d’un stimulus quelconque, physiologique ou pathologique.
Son étiologie de ce goitre reste inconnue. Elle est caractérisée par une hyperthyroïdie associée
avec une augmentation majeure ou importante de volume de la glande thyroïde (goitre
multihétéronodulaire), conséquence à des nodules sous la peau et comporte au moins deux
nodules palpables dans les deux lobes parfois dans l’un lobe ou dans l’un lobo-isthme. En
terme d’hyperthyroïdies focales, on doit distinguer le goitre multihétéronodulaire toxique
de l’adénome toxique (maladie de Goetsch) par la connaissance ancienne de goitre et le
3
caractère multihétéronodulaire évoluant toujours vers l’hyperthyroïdie. Le diagnostic de ce
goitre pose un problème fréquent par deux préoccupations : L’une générale, ce goitre est
secondairement l’hyperthyroïdie et l’autre locale par le cancérophobe environ 10 à 15 % avec
la compression mécanique de son évolution des cas observés [2, 6, 7-12]. La classification
précise des hyperthyroïdies focales et diffuses va rester difficile en l’absence d’une
connaissance parfaite de la physiopathologie et de scintigraphie [1, 8, 11-24]. Les nodules
froids de ce goitre n’entraînent aucune modification de la fonction thyroïdienne et
apparaissent sous les formes des plages hypofixants à la scintigraphie de la thyroïde : Les
trous des fixations [6, 20, 23-29]. L’examen histologique est la tumeur épithéliale bénigne et
circonscrite de la thyroïde, assez fréquent la tumeur maligne (cancérisation), en général, cette
tumeur est unique ou multiple [2, 9, 25, 28-33]. Les options thérapeutiques seront discutées en
présence d’un adénome toxique de la thyroïde : La stratégie médicale par les antithyroïdiens
de synthèse avec la surveillance, la stratégie radicale en traitement par la chirurgie ou l’iode
radioactif (IRA) et la stratégie conservatrice pour la destruction locale en alcoolisation par
l’injection d’éthanol et en radiofréquence. Par la suite, l’adénome toxique fait opter pour un
traitement radical de l’hyperthyroïdie et un traitement de destruction locale (les indications
sont limitées), c’est-à-dire ces méthodes après la préparation médicale parfaite [1, 10, 11, 23,
26, 31-36]. Concernant le problème thérapeutique, le traitement est avant tout chirurgical en
raison du risque de compression et de toxicité. Comme dans tous les cas d’hyperthyroïdie, on
doit obtenir l’euthyroïdie lors de l’intervention : On pratiquera une lobectomie totale associée
à une lobectomie totale (ou quasitotale) controlatérale dont la technique est exactement la
même que celle de la maladie de Basedow.
II- OBJECTIFS
Cette étude a été l’étude rétrospective de goitre multihétéronodulaire toxique chez l’adulte, à
propos de 72 cas opérés, à l’hôpital Amitié Cambodge Chine Preah Kossamak, Phnom Penh,
du 1er
Janvier 2010 au 31 Décembre 2014, après notre recherche, ces résultats vont
s’améliorer dans les années à venir et le document médical.
III- MATERIEL ET METHODES
Notre étude a convenu d’un échantillon de patients admis chez nous pour ce goitre traité par
la thyroïdectomie quasitotale (TQT) et la thyroïdectomie totale (THT) pendant la période de
cinq ans (2010-2014), chez 72 dossiers retenus, entre 34-74 ans, parmi 156 goitres nodulaires
4
toxiques.
IV- RESULTATS
Notre collection rétrospective de type d’article original (en série) a compris 72 dossiers de
macronodule euthyroïdien, en durant consécutivement cinq ans (2010-2014). Cette étude était
65 femmes (90,28 %), sept hommes soit 9,72 % (sexe ratio : 9,28) et l’âge moyen de 48,20
ans (âges extrêmes : 34-74 ans). On pratiquait les thyroïdectomies suivantes : La THT chez 68
patients soit 94,45 %, la TQT chez quatre patients soit 5,55 %. Il n’y avait pas de décès. Les
morbidités postopératoires étaient les trois patients (4,16 %) :
• Paralysie récurrentielle (PR) droite nécessitant la corticothérapie et la rééducation
orthophoniques de 20 séances (trois à quatre séances par semaine) chez deux patientes
soit 2,77 %. Après des surveillances et des traitements postopératoires pendant un jour
à un an : Une patiente soit 1,38 % avait une paralysie récurrentielle droite transitoire
pendant quatre mois et une patiente soit 1,38 % avait une paralysie récurrentielle
droite définitive et le trouble de la voix (voix rauque).
• Hypoparathyroïdie (HPTT) transitoire (une patiente soit 1,38 %) nécessitant la
vitamine D calcique et les dosages des calcémies et des parathormones (PTH). Après
des surveillances et des traitements postopératoires pendant un jour à deux mois, ce
patient avait une récupération à la normalité.
La cytoponction de 22 patients (30,55 %) pour les nodules suspects de malignité, les résultats
de cytologie thyroïdienne étaient les cas tels que (Figure 20) :
• Une patiente (1,38 %) : Les cellules thyroïdiennes cancéreuses vésiculaires (CTCV).
• Quatre patients (5,55 %) : Les cellules thyroïdiennes cancéreuses papillaires (CTCP).
• Trois patients (4,16 %) : Les cellules thyroïdiennes suspectes cancéreuses papillaires
(CTSCP).
• Quatorze patients (19,44 %) : Les cellules thyroïdiennes normales (CTN).
Les résultats anatomopathologiques postopératoires étaient connus le GMHNT bénin de 63
patients soit 87,50 % et ce goitre de neuf patientes (12,50 %) s’associant avec les carcinomes
différenciés thyroïdiens (CDT) [intra et extrathyroïdiens], sans métastases et découvrant
fortuitement. Selon la nature, on a relevé que :
5
o Goitre multihétéronodulaire toxique bénin (GMHNTB) de 63 patients soit 87,50 %
avec nodules de 14 à 58 mm pour les diamètres :
• GMHNTB bilobaire : 61 patients soit 84,73 %.
• GMHNTB unilobaire : Deux patients soit 2,77 %.
o Et goitre multihétéronodulaire toxique avec cancer différencié de la thyroïde (CDT) ou
CDT sur GMHNT chez neuf patientes soit 12,50 % :
• Au lobe gauche intrathyroïdien ou intracapsulaire occulte unique et sans métastase
notable : Le microcarcinome papillaire intrathyroïdien (MICPIT) au stade de PT1a
chez sept patients soit 9,74 % et son diamètre de 7,60 à 9,30 mm.
• Au lobe droit extrathyroïdien unique et sans métastase : Le macrocarcinome
papillaire extrathyroïdien (MACPET) au stade de PT2a chez une patiente (1,38 %)
et son diamètre de 12,80 mm. On a pratiqué l’IRA au Vietnam d’une fois après la
scintigraphie blanche.
• Au lobe droit intrathyroïdien unique et sans métastase : Le microcarcinome
vésiculaire intrathyroïdien (MICVIT) au stade de VT1a chez une patiente (1,38 %)
et son diamètre de 8,20 mm.
On trouvait également une parathyroïde inférieure droite, encapsulée méconnue enlevée dans
la pièce opératoire chez deux patientes soit 2,77 %. Notre série nécessitait périodiquement les
surveillances des cliniques, des biologiques et des échographies et/ou des scannographies
cervicales antérieures avec les thyroïdes restantes dans un mois, et à chaque trois mois
pendant un mois à dix ans : 72 patients (100 %) de l’hormonothérapie substitutive à vie pour
l’hypothyroïdie définitive. Chez une patiente soit 1,38 %, on pratiquait de totalisation
thyroïdienne pour la récidive de ce cancer papillaire et les métastases ganglionnaires locaux
cervicaux, le traitement par l’IRA au Vietnam d’une fois et l’opothérapie thyroïdienne
substitutive à vie de dose adaptée (pour TQT). Ce cancer papillaire ne présentait pas encore la
récidive. Des autres patients étaient satisfaisants sous les surveillances clinico-paracliniques.
On avait classé la durée d’hospitalisation en total de chaque malade : Deux jours chez deux
patientes soit 2,77 %, trois jours chez 11 patients soit 15,27 %), quatre jours chez 59 patients
soit 81,94 % et durée moyenne de 3,74 jours.
6
V- DISCUSSION
La carence iodée, même relative favorise les goitrigenèses (normofonctionnels et autonomes
au début). L’influence de la carence iodée a également été clairement établie notamment, elle
a observé une large population avant et après introduction de sel iodé et constaté qu’une
modification même minime des apports iodés diminuait la prévalence et l’incidence des
goitres multihétéronodulaires euthyroïdiens ainsi que les dysfonctions thyroïdiennes après
longtemps environ supérieures à dix ans. L’incidence des cancers thyroïdiens n’est pas liée à
l’apport iodé, cependant l’abondance de l’iode ou la correction d’une carence iodée diminuent
la proportion de cancers vésiculaires au profil des papillaires. Dans l’autre série chez 14,28 %
des patients qui proviennent d’une région montagneuse. La constatation est due au fait que
bon nombre de les cancers sur ce goitre n’ont pas été décelées cliniquement du fait de leur
petite taille et de leur longue évolution ; l’âge de prédilection est situé entre 40 et 60 ans, mais
toutes les tranches d’âge sont intéressées, en particulier les deux premières et les dernières
décennies, en outre il y a une nette prédominance du sexe féminin (quatre cancers différenciés
chez la femme pour un chez l’homme environ) [1, 5, 6, 34-36]. L’âge moyen de notre étude
(48,20 ans) est plus haut que les autres séries pour varier de 41 à 48,20 ans. Les âges extrêmes
de notre étude (34-74 ans) sont entre les autres séries variant de 14 à 39 ans et de 55 à 80.
Parce que ce goitre est fréquemment apparu en âge actif pour décliner (âge de procréer)
ensuite devenir plus augmenter avec l’âge, mais il est décroissant ses âges surtout le sexe
féminin (imprégnation œstrogénique), surtout il ressorte de ce tableau 1, une fréquence élevée
dans le groupe d’âge entre 46 et 65 ans (46 patients soit 63,89 %) et de sexe féminin ; ce qui
montrait bien la longue durée d’évolution de goitre et également en rapport avec une
perturbation physiologique des glandes endocrines notamment sur la thyroïde, prédominant
chez les femmes. Il faut éviter certaines substances par exemple le contraceptif, l’œstrogène
(effet de paracrine).
Tableau 1 : Comparaison aux autres séries selon l’âge
Séries Age moyen Ages extrêmes
Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 44 ans 39-55 ans
Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 41 ans 14-80 ans
Darouassi Y, et al. [12] (en 2018) : 11 cas 46 ans 18-69 ans
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 48,20 ans 34-74 ans
7
Ces fréquences de la femme (90,28 %) et du sexe ratio (9,28) par le rapport à l’ensemble de
ces observées dans notre étude sont plus hautes celles des autres séries variant de 76,20 à
90,28 % chez la femme et de 3,20 à 8,09 de sexe ratio. Mais elle est contraire aux autres séries
chez l’homme dans notre étude (9,72 %) variant de 9,72 à 23,80 %. Le taux de la femme est
la plus fréquente que celui-ci de l’homme de toutes les séries (Tableau 2). Parce que le sexe
féminin agit effectivement sur la fonction thyroïdienne et toutes les grandes endocrines au-
delà de puberté. IL faut faire d’attention des facteurs déclenchés notamment le stress,
l’aliment goitrigène, certains médicaments (cordarone, antituberculeux), la carence d’iode,
alors que la prédisposition individuelle était également intéressante à noter.
Tableau 2 : Comparaisons des sexes aux autres séries
Séries Femme Homme Sexe ratio
Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 76,20 % 23,80 % 3,20
Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 89 % 11 % 8,09
Darouassi Y, et al. [12] (en 2018) : 11 cas 86,66 % 13,34 % 6,49
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 90,28 % 9,72 % 9,28
La durée d’évolution est importante à connaître. En fait une brusque augmentation de volume
est habituellement le témoin de saignement(s) intranodulaire(s) [hématocèle(s)] ou de kyste(s)
de la thyroïde. Plus rarement, une majoration rapide du volume de la glande fera craindre un
carcinome anaplasique ou un lymphome de la thyroïde. En effet, les autres cancers
différenciés augmentent de volume très progressivement. En contrepartie, la stabilité de la
taille de goitre ne permet pas d’éliminer le diagnostic de cancer. La date d’apparition de la
symptomatologie est souvent difficile à préciser. Cette durée d’évolution varie les plusieurs
années, avec une moyenne de plus de dix ans [1, 3, 17, 32]. Il est fréquemment observé chez
les sujets stressés : Le stress agit effectivement individuel sur la fonction thyroïdienne, plus de
moitié au total. L’histoire familiale de notre étude (25 %) est la plus fréquente les autres séries
pour varier 15 de 25 % (Tableau 3) alors que la prédisposition génération était également
intéressant au contexte familial (famille à goitre de 1/4 au total ou 18/72 cas), c’est le facteur
de risque de récidive après la thyroïdectomie partielle et certains facteurs familiaux de risque
génétique de cancer thyroïdien sont bien individualisés (facteurs prédisposés). Il faut savoir ce
contexte et ces facteurs pour éviter possible ce goitre et le cancer thyroïdien imprévisibles.
8
Tableau 3 : Comparaison aux autres séries selon le contexte familial
Séries Contexte familial
Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 17 %
Darouassi Y, et al. [12] (en 2018) : 11 cas 15 %
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 25 %
Le diagnostic clinique de ce goitre est dû aux les points suivants : L’interrogatoire précise la
date et les circonstances de découverte ; l’examen physique apprécie la consistance, le
volume, les limites du goitre et l’existence d’adénopathies ; et le diagnostic différentiel d’un
kyste du tractus thyréoglosse et d’une adénopathie [1, 6, 9]. La tuméfaction cervicale est le
motif de consultation par excellence, estimée à 81,40 % par l’autre étude. Les signes
évocateurs d’une compression de voisinage : Dyspnée continue ou sibilants volontiers
aggraves par le décubitus ou la manœuvre de Pemberton (membre supérieurs en extension et
croisement force au-dessus de la tête du patient) qui peut également déterminer une distension
des jugulaires superficiels (ou externes) latéraux et une rubosité de la face [8, 27, 28, 34]. Le
trouble de déglutition (plus ou moins de dysphagie) de notre étude (30,55 %) est plus du tiers
au total, et plus fréquent que la série de Halsi H [6] (variant de 7,10 à 33,67 %), parce que la
majorité des patients sont venus consulter pour l’apparition d’une tuméfaction cervicale
antérieure, avec les signes de compression adjacents, et insupportable surtout à gauche en
rapport avec l’œsophage et au caractère plongeant (Tableau 4). Il faut conseiller au malade
qui fait mieux de contact avec le médecin au cours de petit goitre.
Tableau 4 : Comparaison à l’autre série selon le trouble de déglutition
Séries Trouble de déglutition
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 30,55 %
Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 7,10 %
La classification physiopathologique s’est divisée en hyperthyroïdie patente ou clinique
(goitre toxique ou GT et goitre secondairement toxique ou GST) et en hyperthyroïdie latente
ou précilnique ou subclinique ou infraclinique (GPT) par le bilan hormonal trilogique
(T3libre ou T3L, T4libre ou T4L et TSH ultrasensible ou TSHus). Toutes les deux
hyperthyroïdies dans notre étude (84,73 % et 15,27 %) sont entre les autres séries notées
9
(variant de 72,28 à 100 % et 0 à 27,27 %), parce que notre série est précisée les types des
hyperthyroïdies et des GMHNT dépendant les fluctuations hormonales, mais les autres études
sont contraires sauf l’étude de Darouassi Y, et al. [12] (Tableaux 5 et 6). Il faut faire
correctement le dosage hormonal et les autres bilans biologiques préopératoires pour prévoir
les indications opératoires et les complications postopératoires ; et dépister les autres
pathologiques.
Tableau 5 : Comparaison aux autres séries selon le bilan hormonal
Séries (en cas)
Bilan hormonal
Hyperthyroïdie patente
(GT et GST)
Hyperthyroïdie latente
(GPT)
Yakhlef H, et al. [32] (2017) : 42 100 %
Kabir A [8] (2017) : 20 cas 100 %
Darouassi Y, et al. [12] (2018) : 11 72,28 % 27,27 %
Notre étude (2010-2014) : 72 84,73 % 15,27 %
Tableau 6 : Comparaison aux autres séries selon la fluctuation hormonale
Séries
THSus T4L (100 %) T3L (100 %)
Effondrée Elevée SN Elevée SN
Yakhlef H, et al. [32]
(en 2017) : 42 cas
100 % 100 % 100 %
Kabir A [8]
(en 2017) : 20 cas
100 % 30 % 70 % 100 %
Darouassi Y, et al. [12]
(en 2018) : 11 cas
100 % 72,28 % 27,27 % 72,28 % 27,27 %
Notre étude
(en 2010-2012) : 72 cas
100 % 77,78 % 22,22 % 84,73 % 15,27 %
Au moins de 10 à 15 mm de ses grands diamètres (National Cancer Institute) et les nodules
dominant supérieurs à 2 cm (multinodularités) : C’est les limites de facilité pour la
cytoponction en trois catégories [3, 6, 10, 24, 36] :
• 1 cm< nodules <2 cm.
10
• 2 cm≤ nodules ≤4 cm.
• Nodules >4 cm.
Les résultats de l’étude échographique et le système TI-RADS (Thyroid Imaging Reporting
and Data System) : En s’inspirant du score TI-RADS du sein, Horvath en 2009 a proposé
l’utilisation de scores de risques échographiques qu’elle a appelé TI-RADS. Ainsi, à chaque
aspect échographique est associé un risque de malignité d’où découle une attitude
diagnostique ou thérapeutique adaptée. Ce système a été mieux étudié par Russ en France en
2011, qui a proposé un atlas lexical d’imagerie, un vocabulaire standardisé, un modèle de
compte rendu et des catégories d’évaluation TI-RADS 0 à 6 visant à harmoniser le langage et
le mode de description utilisés en échographie de la thyroïde. Seuls les groupes 2 à 5 sont
utilisés en échographie. Afin de tester son efficacité diagnostique, Russ et son équipe ont
mené une étude rétrospective sur 500 goitres nodulaires en comparant les signes
échographiques aux résultats cytologiques et histologiques. La sensibilité, la spécificité et
l’odds-ratio du score étaient respectivement de 95 %, de 68 % et de 40 % [1, 17, 31, 36]. Les
dimensions de première et deuxième catégories dans notre étude (19,44 % et 65,29 %) sont
plus fréquentes que la série de Halsi H [6] (variant de 14,28 à 19,44 % et de 42,86 à 65,29 %)
et la mienne (15,27 %) est moins fréquentes que sa série à la troisième pour varier de 15,27 à
42,86 %, on a seulement considéré le nodule le plus grand (Tableau 7), parce qu’elles sont
liées à la durée moyenne d’évolution de ces nodules environ depuis plus de dix ans
(observation personnelle). Il faut savoir ses dimensions qui sont difficilement dans
l’opération.
Tableau 7 : Comparaison à l’autre série selon les dimensions (échographie)
Séries
Dimensions
1 cm< nodule <2 cm 2 cm≤ nodule ≤4 cm Nodule >4 cm
Notre étude
(en 2010-2014) : 72 cas
19,44 % 65,29 % 15,27 %
Halsi H [6]
(en 2017) : 14 cas
14,28 % 42,86 % 42,86 %
La localisation des lobes bilatéraux (98,62 % prédominant à droite de 52,80 % et à gauche de
30,55 %) dans notre étude est plus fréquente que et plus importante que la série de Halsi H [6]
11
(variant de 64,30 à 98,62 %), en outre les autres localisations des lobes droit et gauche de
mienne sont contraires à la sienne (variant de 1,38 à 21,42 % et de 0 à 14,28 %), celles-ci ne
prouvent pas d’étiologie de ce goitre (Tableau 8), elles peuvent être naturellement préférées
aux deux côtés pour ce goitre (et elles peuvent être liées au sens de tourner de la terre et au
droitier). Il faut savoir ses localisations qui sont aisées dans l’opération.
Tableau 8 : Comparaison à l’autre série selon les localisations (échographie)
Séries
Localisations
Lobe droit Lobe gauche Lobes bilatéraux
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 1,38 % 98,62 %
Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 21,42 % 14,28 % 64,30 %
On réalise dans le tableau 9 au-dessous, parce que les examens par imagerie de confirmation
diagnostique sont faits ou pris comme important pour ce goitre, mais la fréquence de demande
dépend de la possibilité de chaque malade (dans notre étude : Echographie de 100 %,
radiographie cervico-thoracique ou RCT de 100 %, scanner de 8,33 % comme les toutes
séries de 100 %, pour varier de 0 à 100 % et de 8,33 à 27,27 %). Au Cambodge auparavant, la
scintigraphie n’est pas encore disponible, heureusement elle est initialement l’actualité. Il faut
retenir que les examens d’imagerie pour préciser le diagnostic comme la définition
d’adénome toxique de la thyroïde par la scintigraphie mais elle est deuxième intention pour ce
GMHNT.
Tableau 9 : Comparaison aux autres séries selon l’imagerie
Séries
Effectifs
Echographie Scintigraphie Scanner RCT
Kabir A [8] (2017) : 20 cas 100 % 25 % 15 %
Darouassi Y et al. [12] (2018) : 11 cas 100 % 18,18 % 27,27 %
Notre étude (2010-2014) : 72 cas 100 % 8,33 % 100 %
Les autres examens pour confirmer les manifestations cliniques et biologiques ou/et les
complications de ce goitre étaient faits ou pris comme important pour le diagnostic, par
exemple, les résultats de cytoponctions suspects de malignité [1, 25, 34, 36]. Les techniques
12
d’immunocytochimie introduites récemment, plus particulièrement pour la thyroglobuline,
l’antigène carcino-embryonnaire et la calcitonine sont d’un grand intérêt pour éliminer une
métastase d’un autre cancer ou confirmer la nature médullaire d’une tumeur maligne. Le
résultat des cancers différenciés en histologie de la thyroïde dans notre étude (6,94 %) est
entre les autres séries (variant de 5 à 21,42 %), parce que la cytoponction préopératoire de
notre étude est seulement pratiquée pour les nodules suspects de malignité par les cliniques et
les imageries (sauf scintigraphie). Mais la série de Yakhelf H [6], on est systématiquement
fait de ces goitres (Tableau 10). Il faut savoir ses résultats cytologiques qui orientent le
diagnostic précis dans l’opération.
Tableau 10 : Comparaison aux autres séries selon la cytoponction
Séries GMHNT avec CDT
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 6,94 %
Yakhlef H, et al. [6] (en 2017) : 42 cas 21,42 %
Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 5 %
Les examens de confirmation diagnostique sont pratiqués : La scintigraphie, l’échographie
thyroïdienne et la cytoponction. Au Cambodge, la scintigraphie n’est pas disponible à
l’époque-là ; l’examen histologique extemporané est non plus chez nous, au contraire, ce
diagnostic est rétrospectif basé sur le résultat d’examen anatomopathologique définitif
postopératoire de pièce extirpée. Le diagnostic selon la clinique et la cytoponction dans notre
étude (69,45 % de GMHNT ; 19,44 % de GMHNT et CTN ; 4,16 % de GMHNT et CTSCP ;
5,55 % de GMHNT et CTCP ; et 1,38 % de GMHNT et CTCV) est entre les autres séries
(variant de 0 à 80 % pour GMHNT ; de 10 à 76,20 % pour GMHNT et CTN ; de 2,38 à 5 %
pour GMHNT et CTSCP ; de 5 à 16,66 % pour GMHNT et CTCV ; et de 0 à 4,76 % pour
GMHNT et CTCV) parce que ce diagnostic préopératoire précis est confirmé par les
manifestations cliniques et les résultats de cytoponctions pour intéresser l’indication
opératoire et la comparaison au résultat d’examen anatomopathologique postopératoire
(Tableau 11). Il faut savoir ses diagnostics précis qui sont faciles dans la bonne indication
opératoire.
13
Tableau 11 : Comparaison aux autres séries selon le diagnostic préopératoire
Séries
Diagnostic
GMHNT
GMHNT
et CTN
GMHNT
et CTSCP
GMHNT
et CTCP
GMHNT
et CTCV
Notre étude
(2010-2014) : 72 cas
69,45 % 19,44 % 4,16 % 5,55 % 1,38 %
Yakhlef H, et al. [12]
(2017) : 42 cas
76,20 % 2,38 % 16,66 % 4,76 %
Kabir A [3]
(2017) : 20 cas
80 % 10 % 5 % 5 %
Dans notre service, habituellement la tendance est la thyroïdectomie totale. Mais il dépend
également de l’étendue de la tumeur multihétéronodulaire parfois s’associée le cancer
différencié thyroïdien. C’est-à-dire que la chirurgie est un traitement logique car elle enlève
ou réduit l’organe de cause. La thyroïdectomie subtotale (TST) de notre étude n’est pas
pratiquée, c’est-1a-dire contraire aux autres séries (variant de 0 à 35,70 %), mais les
thyroïdectomies, quasitotales (5,55 %) et totales (94,45 %) dans la mienne sont plus
fréquentes que les autres séries pour varier de 0 à 5,55 % chez TQT et de 64,30 à 94,45 %
chez THT (Tableau 12), parce que cette opération est dépendante la localisation et l’extension
de ce goitre toxique associant avec le cancer intra et extrathyroïdien macroscopique, mais
notre étude ne pratique pas de curage ganglionnaire (quatre compartiments du cou). Il faut
faire de chaque mode opératoire correcte pour le but de guérison de la maladie.
Tableau 12 : Comparaison aux autres séries selon les modes opératoires
Séries TST TQT THT
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 5,55 % 94,45 %
Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 35,70 % 64,30 %
Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 9,52 % 90,48 %
On observait les deux types de PR (transitoire et définitive). Mais chaque complication est
rare. En outre celle-ci de notre étude (1,38 % de toute les deux PR ou 2,77 %) est entre les
autres séries (variant de 0 à 2,38 % et de 0 à 5 %), parce que cette intervention était pratiquée
14
à l’extension de la glande thyroïde hypertrophiée, selon les cas particuliers (goitre plongeant,
trouble mécanique important), les nombres des cas, les gestes vigilants et les expériences des
opérateurs ; malgré il y a le développement de matériel moderne pour diminuer peropératoire
cette complication comme la fibroscopie, le neuromonitoring ou la neurostimulation au cours
de l’intubation trachéale (Tableau 13). Il faut retenir que toutes les complications per et
postopératoires catastrophiques sont liées aux qualités de chirurgiens (spécialité, gestes
chirurgicaux vigilants et expériences), de matériel et d’autres services concernés.
Tableau 13 : Comparaison aux autres séries selon la paralysie récurrentielle
Séries PR transitoire PR définitive
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 1,38 % 1,38%
Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 2,38 %
Kabir A [3] (en 2017) : 20 cas 5 %
L’HPTT (1,38 %) de notre série est entre les autres études (variant de 0 à 2,38 %). Parce que
ces complications sont dépendantes la qualité et les gestes vigilants de chirurgien (spécialiste)
en pré, per et postopératoire (périopératoire), c’est-à-dire, tous les patients sont bien préparés
(en préopératoire) et toutes les précautions (en peropératoire) sont bien tenu : Les
complications postopératoires sont peu nombreuses et récupérables (Tableau 14). Il faut
retenir que cette complication peropératoire est liée aux expériences de chirurgiens
spécialistes.
Tableau 14 : Comparaison aux autres séries selon l’hypoparathyroïdie
Séries HPTT
Notre étude (en 2011-2016) : 72 cas 1,38 %
Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 2,38 %
Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas
On a comparé aux autres travaux, ils montraient que : Malgré la cytoponction préopératoire
dans les études pour les goitres suspects était uniquement les cancers. Mais le résultat
d’anatomopathologie postopératoire était augmenté le taux de ces cancers différenciés de la
thyroïde dans toutes les séries. En outre notre taux (12,16 %) est entre les autres séries
15
(variant de 5 à 21,41 %), parce que le volume et la durée d’évolution de ces goitres ne sont
pas trop gros et trop longtemps et c’est une cancérisation, le goitre est le lit du cancer de la
thyroïde (Tableau 15). Il faut savoir ces résultats d’anatomopathologie postopératoire que
l’on peut prévoir ses évolutions et ses pronostics ; avec les autres indications thérapeutiques
postopératoire (hormonothérapie et traitement par l’IRA).
Tableau 15 : Comparaison aux autres séries selon l’anatomopathologie postopératoire
Séries GMNE avec CDT GMNEB
Notre étude (en 2010-2014) : 74 cas 12,16 % 87,84 %
Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 21,41 % 78,59 %
Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 9,52 % 90,48 %
Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 5 % 95 %
La survie globale de tous les types de cancers différenciés de la thyroïde est de 96 % à cinq
ans. Le cancer papillaire de la thyroïde a le meilleur pronostic avec une survie de 99,50 % à
cinq ans. Malgré un taux de récidive de 4 %, mais une patiente (1,38 %) de notre série était
traité par IRA au Vietnam. Nos patients sont le pronostic satisfaisant environ trois ans. La
récidive de cancer différencié de la thyroïde dans notre étude (1,38 %) est entre les
autres séries (variant de 0 à 5 %). Parce que on préfère pratiquer la thyroïdectomie partielle
pour ce cancer occulte découvrant fortuit sur la pièce opératoire, sans totalisation thyroïdienne
et en outre notre série est prédominante la THT extracapsulaire et ultraligature (Tableau 16).
On est pratiqué le traitement par l’IRA combiné avec la chirurgie lorsque le CDT est
l’extension extracapsulaire de la thyroïde. Il faut retenir l’attention pour les médicaments
déclenchés (facteurs déclenchés) comme la contraception et les antituberculeux et que son
évolution est lente par ses cellules bien différenciées. Au Cambodge auparavant, la médecine
nucléaire (scintigraphie et IRA) n’est pas encore disponible, heureusement elle est
initialement l’actualité.
16
Tableau 16 : Comparaison aux autres séries selon la récidive de cancer différencié de la
thyroïde
Séries CDT avec récidive
Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 1,38 %
Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas
Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 2,38 %
Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 5 %
VI- CONCLUSION
Le goitre multihétéronodulaire toxique est l’apanage du sexe féminin, fréquent chez les sujets
adultes âgés. En observant, dans tous les cas, l’hyperthyroïdie survient sur des goitres
multinodulaires préexistants après plusieurs années d’évolution de goitre diffus et simple. Son
évolution spontanée est variable :
• Ce goitre peut rester stable pendant de nombreuses années parfois sans trouble
mécanique important.
• Ce goitre peut encore régresser ou devenir le(s) kystique(s) parfois infecté (strumite).
• Ce goitre peut augmenter de taille et aboutir à une hyperthyroïdie vraie en
trihormonologie (T3L, T4L et TSHus).
Le diagnostic précis est par l’examen clé de cytoponction pour distinguer le caractère bénin
ou malin de goitre multihétéronodulaire toxique. Cette cytoponction est actuellement le test de
référence ayant le meilleur rapport coût-efficacité, qui s’enrichit par des techniques
immunohistochimiques, permettant ainsi de sélectionner les patients à opérer. Ce diagnostic
est prouvé aux deux types de ce goitre grâce à nos investigations paracliniques par l’examen
anatomopathologique postopératoire, mais restés bénins prédominants dans notre étude. Ce
diagnostic précoce de cancer différencié thyroïdien donc avant la survenue de métastases et
un traitement radical doivent permettre d’en améliore le pronostic. Le traitement radical de
type chirurgical se procède après l’échec des traitements médicaux et de la surveillance. On a
adopté, après une préparation correcte du malade. Il est la chirurgie anatomo-physiologique
ou la chirurgie topo-métabolique (chirurgie endocrinienne et métabolique ou fonctionnelle),
c’est l’intervention spécialisée. Au contraire, c’est seulement la chirurgie anatomique ou la
chirurgie topographique (intervention locale) aux autres hôpitaux. Histologiquement, les
17
tumeurs goitreuses toxiques extirpées sont en majorité bénignes, mais le taux de malignité est
inquiétant, retrouvé dans ce goitre après dix ans, aux cours pré, per et postopératoires. Du fait
de la grosseur de goitre compressif, l’encapsulation des parathyroïdes est retrouvée dans la
pièce opératoire. A notre série, la morbidité d’intervention est faible et récupérables par les
préparations et les précautions de ce goitre multihéténodulaire toxique, malgré ce traitement
chirurgical est plus radical dans notre étude qui est comparable aux données fournies par la
littérature. Le goitre multihétéronodulaire toxique apparemment unilobaire ou de petite taille
d’inférieurs à 10 mm au niveau d’un lobe thyroïdien, on fait pratiquer seulement une lobo-
isthmectomie. La thyroïdectomie totale constitue pour nous l’intervention de choix en cas de
goitre multihétéronodulaire toxique bilatéral bénin, en dehors de condition particulières. Notre
tendance a pratiqué presque dans tous les cas une THT qui est suffisamment pour cette lésion.
Mais notre étude, les autres méthodes ne peuvent pas pratiquer à sa définition, à sa toxicité, à
son trouble mécanique cervical, parfois à son association cancéreuse thyroïdienne, car elle
n’est que l’émulation ou l’impression au matériel moderne des techniciens, des chirurgiens et
des clientèles dans le domaine médical mondial par moment ou à une circonstance. La
thyroïdectomie est vers une dérive inflationniste ? L’augmentation du nombre de cancer
(microcancer différencié de caractère intrathyroïdien) de la thyroïde était découverte sur la
pièce opératoire (découverte fortuite) et leur pronostic est toujours excellent, au cours de
diagnostic précoce avant la survenue de métastases et un traitement radical doivent permettre
d’en améliore le pronostic. Le traitement par l’iode radioactif fait pratiquer seulement en cas
de cancers différenciés thyroïdiens extracapsulaires. Au Cambodge, nous ne disposons pas de
traitement par l’IRA, de faute de ressource matérielle et humaine, mais maintenant ce
traitement est en roulé pendant environ un an. La thyroïdectomie totale est de plus en plus
souvent pratiquée en cas de cancer, elle impose un traitement hormonal substitutif à vie. Car
on ne peut négliger pour les patients l’incidence psychologique liée aux incertitudes sur leur
situation actuelle et leur devenir, voir les conséquences fâcheuses si on rate le diagnostic d’un
cancer différencié thyroïdien à un stade précoce où la guérison (amélioration) est obtenue
dans plus de 98 % des cas dans les autres études.
Considérations éthiques (tous droits réservés) : Toutes les idées de notre recherche n’ont
déclaré aucun conflit d’intérêt en relation avec cette étude.
18
VII- REFERENCES
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  • 1. 1 COMMUNICATION LIBRE, PHNOM PENH, CAMBODGE, LE 23 SEPTEMBRE 2022 ARTICLE ORIGINAL ETUDE RETROSPECTIVE DE GOITRE MULTIHETERONODULAIRE TOXIQUE CHEZ L’ADULTE, A PROPOS DE 72 CAS OPERES, A L’HOPITAL AMITIE CAMBODGE CHINE PREAH KOSSAMAK, PHNOM PENH, DURANT CINQ ANS, DU 1ER JANVIER 2010 AU 31 DECEMBRE 2014 NGETH Sourn, CHEA Lengkheng, TEK Chanserey, PLANG Samol, SOUN Sear, KHEM Tith, NIM Mealea, MOM Sophal, UY Viradeth, SIN Sargata RESUME Introduction : Ce goitre multihétéronodulaire toxique se différencie de la maladie de Basedow par la présence d’un ou de plusieurs nodules sécrétants, l’existence de goitre plus de dix ans avant l’apparition de l’hyperthyroïdie et l’absence d’exophtalmie, décrite en 1913 par Plummer (maladie de Plummer). Objectifs : Le but de notre étude est les chirurgies de presque totale et totale de ce goitre pour évaluer les résultats pré, pet et postopératoires (morbidités, fonctions hormonales et guérisons). Matériel et méthodes : Notre étude rétrospective était le type d’article original, durant cinq ans (2010-2014), à l’hôpital Amitié Cambodge Chine Preah Kossamak. Cette collection était incluse chez 72 dossiers. Les autres méthodes thérapeutiques et les patients opérés pour autres thyroïdectomies étaient exclus de l’étude. Résultats : Cette étude était 65 femmes (90,28 %), sept hommes (9,72 %) avec le sexe ratio : 9,28 et l’âge moyen de 48,20 ans (âges extrêmes : 34-74 ans). Ce goitre subdivisait en : Goitre prétoxique de 11 cas (15,27 %), goitre toxique de 47 cas (65,29 %) et goitre secondairement toxique de 14 cas (19,44 %). On pratiquait les chirurgies suivantes : 68 thyroïdectomies totales (94,45 %) et quatre thyroïdectomies quasitotales (5,55 %). Les résultats
  • 2. 2 postopératoires étaient deux paralysies récurrentielles transitoire et définitive (2,76 %), l’hypoparathyroïdie transitoire chez une patiente (1,38 %), tous les patients d’hypothyroïdies définitives (100 %), la récidive de cancer papillaire chez une patiente soit 1,38 %. L’examen anatomopathologique postopératoire réalisait ce goitre bénin chez 63 patients (87,50 %) et associé avec carcinomes différenciés chez neuf patients (12,50 %). Conclusion : Ce goitre est fréquent chez la femme âgée. Cette série est une chirurgie physio- topographique, notre tendance est la thyroïdectomie totale. Le traitement par l’iode radioactif postopératoire était seulement pratiqué le cancer différencié extrathyroïdien. Le pronostic était toujours excellent de microcancer différencié. Mots clés : Cancer papillaire ; Goitre multihétéronodulaire toxique ; Hypoparathyroïdie ; Hypothyroïdie ; Iode radioactif ; Paralysie récurrentielle ; Thyroïdectomie I- INTRODUCTION Auparavant, c’est le goitre multihétéronodulaire toxique (GMHNT) qui se différencie de la maladie de Basedow par la présence d’un ou de plusieurs nodules sécrétants, l’existence de goitre plus de dix ans avant l’apparition de l’hyperthyroïdie (sur les plans interrogatoires et suivi) et l’absence d’exophtalmie, décrite en 1913 par Plummer [1-4]. Il est de 15 % en Europe et de 10 % en Etats-Unis Américains. Le sexe féminin est quatre fois à l’homme, en Thailande. Les patients sont plus âgées de 43 +/- 16 ans pour ce goitre. Son volume est à l’origine de troubles mécaniques dans 25 % des cas [4, 5]. Cette maladie de Plummer est fréquente et souvent observée chez le sujet âgé [5, 6]. En effet sur le plan physiopathologique, il existe un continuum entre le goitre prétoxique pour hormones thyroïdiennes supranormales (SN), le goitre secondairement toxique et le goitre toxique, c’est-à-dire que les taux de thyréostimuline (Thyroid Stimulating Hormone ou TSH) s’abaissent en règle progressivement. Il s’agit d’une hypersécrétion des hormones localisées de tri et tétra-iodo- thyronine (T3 et T4), indépendant d’un stimulus quelconque, physiologique ou pathologique. Son étiologie de ce goitre reste inconnue. Elle est caractérisée par une hyperthyroïdie associée avec une augmentation majeure ou importante de volume de la glande thyroïde (goitre multihétéronodulaire), conséquence à des nodules sous la peau et comporte au moins deux nodules palpables dans les deux lobes parfois dans l’un lobe ou dans l’un lobo-isthme. En terme d’hyperthyroïdies focales, on doit distinguer le goitre multihétéronodulaire toxique de l’adénome toxique (maladie de Goetsch) par la connaissance ancienne de goitre et le
  • 3. 3 caractère multihétéronodulaire évoluant toujours vers l’hyperthyroïdie. Le diagnostic de ce goitre pose un problème fréquent par deux préoccupations : L’une générale, ce goitre est secondairement l’hyperthyroïdie et l’autre locale par le cancérophobe environ 10 à 15 % avec la compression mécanique de son évolution des cas observés [2, 6, 7-12]. La classification précise des hyperthyroïdies focales et diffuses va rester difficile en l’absence d’une connaissance parfaite de la physiopathologie et de scintigraphie [1, 8, 11-24]. Les nodules froids de ce goitre n’entraînent aucune modification de la fonction thyroïdienne et apparaissent sous les formes des plages hypofixants à la scintigraphie de la thyroïde : Les trous des fixations [6, 20, 23-29]. L’examen histologique est la tumeur épithéliale bénigne et circonscrite de la thyroïde, assez fréquent la tumeur maligne (cancérisation), en général, cette tumeur est unique ou multiple [2, 9, 25, 28-33]. Les options thérapeutiques seront discutées en présence d’un adénome toxique de la thyroïde : La stratégie médicale par les antithyroïdiens de synthèse avec la surveillance, la stratégie radicale en traitement par la chirurgie ou l’iode radioactif (IRA) et la stratégie conservatrice pour la destruction locale en alcoolisation par l’injection d’éthanol et en radiofréquence. Par la suite, l’adénome toxique fait opter pour un traitement radical de l’hyperthyroïdie et un traitement de destruction locale (les indications sont limitées), c’est-à-dire ces méthodes après la préparation médicale parfaite [1, 10, 11, 23, 26, 31-36]. Concernant le problème thérapeutique, le traitement est avant tout chirurgical en raison du risque de compression et de toxicité. Comme dans tous les cas d’hyperthyroïdie, on doit obtenir l’euthyroïdie lors de l’intervention : On pratiquera une lobectomie totale associée à une lobectomie totale (ou quasitotale) controlatérale dont la technique est exactement la même que celle de la maladie de Basedow. II- OBJECTIFS Cette étude a été l’étude rétrospective de goitre multihétéronodulaire toxique chez l’adulte, à propos de 72 cas opérés, à l’hôpital Amitié Cambodge Chine Preah Kossamak, Phnom Penh, du 1er Janvier 2010 au 31 Décembre 2014, après notre recherche, ces résultats vont s’améliorer dans les années à venir et le document médical. III- MATERIEL ET METHODES Notre étude a convenu d’un échantillon de patients admis chez nous pour ce goitre traité par la thyroïdectomie quasitotale (TQT) et la thyroïdectomie totale (THT) pendant la période de cinq ans (2010-2014), chez 72 dossiers retenus, entre 34-74 ans, parmi 156 goitres nodulaires
  • 4. 4 toxiques. IV- RESULTATS Notre collection rétrospective de type d’article original (en série) a compris 72 dossiers de macronodule euthyroïdien, en durant consécutivement cinq ans (2010-2014). Cette étude était 65 femmes (90,28 %), sept hommes soit 9,72 % (sexe ratio : 9,28) et l’âge moyen de 48,20 ans (âges extrêmes : 34-74 ans). On pratiquait les thyroïdectomies suivantes : La THT chez 68 patients soit 94,45 %, la TQT chez quatre patients soit 5,55 %. Il n’y avait pas de décès. Les morbidités postopératoires étaient les trois patients (4,16 %) : • Paralysie récurrentielle (PR) droite nécessitant la corticothérapie et la rééducation orthophoniques de 20 séances (trois à quatre séances par semaine) chez deux patientes soit 2,77 %. Après des surveillances et des traitements postopératoires pendant un jour à un an : Une patiente soit 1,38 % avait une paralysie récurrentielle droite transitoire pendant quatre mois et une patiente soit 1,38 % avait une paralysie récurrentielle droite définitive et le trouble de la voix (voix rauque). • Hypoparathyroïdie (HPTT) transitoire (une patiente soit 1,38 %) nécessitant la vitamine D calcique et les dosages des calcémies et des parathormones (PTH). Après des surveillances et des traitements postopératoires pendant un jour à deux mois, ce patient avait une récupération à la normalité. La cytoponction de 22 patients (30,55 %) pour les nodules suspects de malignité, les résultats de cytologie thyroïdienne étaient les cas tels que (Figure 20) : • Une patiente (1,38 %) : Les cellules thyroïdiennes cancéreuses vésiculaires (CTCV). • Quatre patients (5,55 %) : Les cellules thyroïdiennes cancéreuses papillaires (CTCP). • Trois patients (4,16 %) : Les cellules thyroïdiennes suspectes cancéreuses papillaires (CTSCP). • Quatorze patients (19,44 %) : Les cellules thyroïdiennes normales (CTN). Les résultats anatomopathologiques postopératoires étaient connus le GMHNT bénin de 63 patients soit 87,50 % et ce goitre de neuf patientes (12,50 %) s’associant avec les carcinomes différenciés thyroïdiens (CDT) [intra et extrathyroïdiens], sans métastases et découvrant fortuitement. Selon la nature, on a relevé que :
  • 5. 5 o Goitre multihétéronodulaire toxique bénin (GMHNTB) de 63 patients soit 87,50 % avec nodules de 14 à 58 mm pour les diamètres : • GMHNTB bilobaire : 61 patients soit 84,73 %. • GMHNTB unilobaire : Deux patients soit 2,77 %. o Et goitre multihétéronodulaire toxique avec cancer différencié de la thyroïde (CDT) ou CDT sur GMHNT chez neuf patientes soit 12,50 % : • Au lobe gauche intrathyroïdien ou intracapsulaire occulte unique et sans métastase notable : Le microcarcinome papillaire intrathyroïdien (MICPIT) au stade de PT1a chez sept patients soit 9,74 % et son diamètre de 7,60 à 9,30 mm. • Au lobe droit extrathyroïdien unique et sans métastase : Le macrocarcinome papillaire extrathyroïdien (MACPET) au stade de PT2a chez une patiente (1,38 %) et son diamètre de 12,80 mm. On a pratiqué l’IRA au Vietnam d’une fois après la scintigraphie blanche. • Au lobe droit intrathyroïdien unique et sans métastase : Le microcarcinome vésiculaire intrathyroïdien (MICVIT) au stade de VT1a chez une patiente (1,38 %) et son diamètre de 8,20 mm. On trouvait également une parathyroïde inférieure droite, encapsulée méconnue enlevée dans la pièce opératoire chez deux patientes soit 2,77 %. Notre série nécessitait périodiquement les surveillances des cliniques, des biologiques et des échographies et/ou des scannographies cervicales antérieures avec les thyroïdes restantes dans un mois, et à chaque trois mois pendant un mois à dix ans : 72 patients (100 %) de l’hormonothérapie substitutive à vie pour l’hypothyroïdie définitive. Chez une patiente soit 1,38 %, on pratiquait de totalisation thyroïdienne pour la récidive de ce cancer papillaire et les métastases ganglionnaires locaux cervicaux, le traitement par l’IRA au Vietnam d’une fois et l’opothérapie thyroïdienne substitutive à vie de dose adaptée (pour TQT). Ce cancer papillaire ne présentait pas encore la récidive. Des autres patients étaient satisfaisants sous les surveillances clinico-paracliniques. On avait classé la durée d’hospitalisation en total de chaque malade : Deux jours chez deux patientes soit 2,77 %, trois jours chez 11 patients soit 15,27 %), quatre jours chez 59 patients soit 81,94 % et durée moyenne de 3,74 jours.
  • 6. 6 V- DISCUSSION La carence iodée, même relative favorise les goitrigenèses (normofonctionnels et autonomes au début). L’influence de la carence iodée a également été clairement établie notamment, elle a observé une large population avant et après introduction de sel iodé et constaté qu’une modification même minime des apports iodés diminuait la prévalence et l’incidence des goitres multihétéronodulaires euthyroïdiens ainsi que les dysfonctions thyroïdiennes après longtemps environ supérieures à dix ans. L’incidence des cancers thyroïdiens n’est pas liée à l’apport iodé, cependant l’abondance de l’iode ou la correction d’une carence iodée diminuent la proportion de cancers vésiculaires au profil des papillaires. Dans l’autre série chez 14,28 % des patients qui proviennent d’une région montagneuse. La constatation est due au fait que bon nombre de les cancers sur ce goitre n’ont pas été décelées cliniquement du fait de leur petite taille et de leur longue évolution ; l’âge de prédilection est situé entre 40 et 60 ans, mais toutes les tranches d’âge sont intéressées, en particulier les deux premières et les dernières décennies, en outre il y a une nette prédominance du sexe féminin (quatre cancers différenciés chez la femme pour un chez l’homme environ) [1, 5, 6, 34-36]. L’âge moyen de notre étude (48,20 ans) est plus haut que les autres séries pour varier de 41 à 48,20 ans. Les âges extrêmes de notre étude (34-74 ans) sont entre les autres séries variant de 14 à 39 ans et de 55 à 80. Parce que ce goitre est fréquemment apparu en âge actif pour décliner (âge de procréer) ensuite devenir plus augmenter avec l’âge, mais il est décroissant ses âges surtout le sexe féminin (imprégnation œstrogénique), surtout il ressorte de ce tableau 1, une fréquence élevée dans le groupe d’âge entre 46 et 65 ans (46 patients soit 63,89 %) et de sexe féminin ; ce qui montrait bien la longue durée d’évolution de goitre et également en rapport avec une perturbation physiologique des glandes endocrines notamment sur la thyroïde, prédominant chez les femmes. Il faut éviter certaines substances par exemple le contraceptif, l’œstrogène (effet de paracrine). Tableau 1 : Comparaison aux autres séries selon l’âge Séries Age moyen Ages extrêmes Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 44 ans 39-55 ans Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 41 ans 14-80 ans Darouassi Y, et al. [12] (en 2018) : 11 cas 46 ans 18-69 ans Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 48,20 ans 34-74 ans
  • 7. 7 Ces fréquences de la femme (90,28 %) et du sexe ratio (9,28) par le rapport à l’ensemble de ces observées dans notre étude sont plus hautes celles des autres séries variant de 76,20 à 90,28 % chez la femme et de 3,20 à 8,09 de sexe ratio. Mais elle est contraire aux autres séries chez l’homme dans notre étude (9,72 %) variant de 9,72 à 23,80 %. Le taux de la femme est la plus fréquente que celui-ci de l’homme de toutes les séries (Tableau 2). Parce que le sexe féminin agit effectivement sur la fonction thyroïdienne et toutes les grandes endocrines au- delà de puberté. IL faut faire d’attention des facteurs déclenchés notamment le stress, l’aliment goitrigène, certains médicaments (cordarone, antituberculeux), la carence d’iode, alors que la prédisposition individuelle était également intéressante à noter. Tableau 2 : Comparaisons des sexes aux autres séries Séries Femme Homme Sexe ratio Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 76,20 % 23,80 % 3,20 Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 89 % 11 % 8,09 Darouassi Y, et al. [12] (en 2018) : 11 cas 86,66 % 13,34 % 6,49 Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 90,28 % 9,72 % 9,28 La durée d’évolution est importante à connaître. En fait une brusque augmentation de volume est habituellement le témoin de saignement(s) intranodulaire(s) [hématocèle(s)] ou de kyste(s) de la thyroïde. Plus rarement, une majoration rapide du volume de la glande fera craindre un carcinome anaplasique ou un lymphome de la thyroïde. En effet, les autres cancers différenciés augmentent de volume très progressivement. En contrepartie, la stabilité de la taille de goitre ne permet pas d’éliminer le diagnostic de cancer. La date d’apparition de la symptomatologie est souvent difficile à préciser. Cette durée d’évolution varie les plusieurs années, avec une moyenne de plus de dix ans [1, 3, 17, 32]. Il est fréquemment observé chez les sujets stressés : Le stress agit effectivement individuel sur la fonction thyroïdienne, plus de moitié au total. L’histoire familiale de notre étude (25 %) est la plus fréquente les autres séries pour varier 15 de 25 % (Tableau 3) alors que la prédisposition génération était également intéressant au contexte familial (famille à goitre de 1/4 au total ou 18/72 cas), c’est le facteur de risque de récidive après la thyroïdectomie partielle et certains facteurs familiaux de risque génétique de cancer thyroïdien sont bien individualisés (facteurs prédisposés). Il faut savoir ce contexte et ces facteurs pour éviter possible ce goitre et le cancer thyroïdien imprévisibles.
  • 8. 8 Tableau 3 : Comparaison aux autres séries selon le contexte familial Séries Contexte familial Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 17 % Darouassi Y, et al. [12] (en 2018) : 11 cas 15 % Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 25 % Le diagnostic clinique de ce goitre est dû aux les points suivants : L’interrogatoire précise la date et les circonstances de découverte ; l’examen physique apprécie la consistance, le volume, les limites du goitre et l’existence d’adénopathies ; et le diagnostic différentiel d’un kyste du tractus thyréoglosse et d’une adénopathie [1, 6, 9]. La tuméfaction cervicale est le motif de consultation par excellence, estimée à 81,40 % par l’autre étude. Les signes évocateurs d’une compression de voisinage : Dyspnée continue ou sibilants volontiers aggraves par le décubitus ou la manœuvre de Pemberton (membre supérieurs en extension et croisement force au-dessus de la tête du patient) qui peut également déterminer une distension des jugulaires superficiels (ou externes) latéraux et une rubosité de la face [8, 27, 28, 34]. Le trouble de déglutition (plus ou moins de dysphagie) de notre étude (30,55 %) est plus du tiers au total, et plus fréquent que la série de Halsi H [6] (variant de 7,10 à 33,67 %), parce que la majorité des patients sont venus consulter pour l’apparition d’une tuméfaction cervicale antérieure, avec les signes de compression adjacents, et insupportable surtout à gauche en rapport avec l’œsophage et au caractère plongeant (Tableau 4). Il faut conseiller au malade qui fait mieux de contact avec le médecin au cours de petit goitre. Tableau 4 : Comparaison à l’autre série selon le trouble de déglutition Séries Trouble de déglutition Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 30,55 % Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 7,10 % La classification physiopathologique s’est divisée en hyperthyroïdie patente ou clinique (goitre toxique ou GT et goitre secondairement toxique ou GST) et en hyperthyroïdie latente ou précilnique ou subclinique ou infraclinique (GPT) par le bilan hormonal trilogique (T3libre ou T3L, T4libre ou T4L et TSH ultrasensible ou TSHus). Toutes les deux hyperthyroïdies dans notre étude (84,73 % et 15,27 %) sont entre les autres séries notées
  • 9. 9 (variant de 72,28 à 100 % et 0 à 27,27 %), parce que notre série est précisée les types des hyperthyroïdies et des GMHNT dépendant les fluctuations hormonales, mais les autres études sont contraires sauf l’étude de Darouassi Y, et al. [12] (Tableaux 5 et 6). Il faut faire correctement le dosage hormonal et les autres bilans biologiques préopératoires pour prévoir les indications opératoires et les complications postopératoires ; et dépister les autres pathologiques. Tableau 5 : Comparaison aux autres séries selon le bilan hormonal Séries (en cas) Bilan hormonal Hyperthyroïdie patente (GT et GST) Hyperthyroïdie latente (GPT) Yakhlef H, et al. [32] (2017) : 42 100 % Kabir A [8] (2017) : 20 cas 100 % Darouassi Y, et al. [12] (2018) : 11 72,28 % 27,27 % Notre étude (2010-2014) : 72 84,73 % 15,27 % Tableau 6 : Comparaison aux autres séries selon la fluctuation hormonale Séries THSus T4L (100 %) T3L (100 %) Effondrée Elevée SN Elevée SN Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 100 % 100 % 100 % Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 100 % 30 % 70 % 100 % Darouassi Y, et al. [12] (en 2018) : 11 cas 100 % 72,28 % 27,27 % 72,28 % 27,27 % Notre étude (en 2010-2012) : 72 cas 100 % 77,78 % 22,22 % 84,73 % 15,27 % Au moins de 10 à 15 mm de ses grands diamètres (National Cancer Institute) et les nodules dominant supérieurs à 2 cm (multinodularités) : C’est les limites de facilité pour la cytoponction en trois catégories [3, 6, 10, 24, 36] : • 1 cm< nodules <2 cm.
  • 10. 10 • 2 cm≤ nodules ≤4 cm. • Nodules >4 cm. Les résultats de l’étude échographique et le système TI-RADS (Thyroid Imaging Reporting and Data System) : En s’inspirant du score TI-RADS du sein, Horvath en 2009 a proposé l’utilisation de scores de risques échographiques qu’elle a appelé TI-RADS. Ainsi, à chaque aspect échographique est associé un risque de malignité d’où découle une attitude diagnostique ou thérapeutique adaptée. Ce système a été mieux étudié par Russ en France en 2011, qui a proposé un atlas lexical d’imagerie, un vocabulaire standardisé, un modèle de compte rendu et des catégories d’évaluation TI-RADS 0 à 6 visant à harmoniser le langage et le mode de description utilisés en échographie de la thyroïde. Seuls les groupes 2 à 5 sont utilisés en échographie. Afin de tester son efficacité diagnostique, Russ et son équipe ont mené une étude rétrospective sur 500 goitres nodulaires en comparant les signes échographiques aux résultats cytologiques et histologiques. La sensibilité, la spécificité et l’odds-ratio du score étaient respectivement de 95 %, de 68 % et de 40 % [1, 17, 31, 36]. Les dimensions de première et deuxième catégories dans notre étude (19,44 % et 65,29 %) sont plus fréquentes que la série de Halsi H [6] (variant de 14,28 à 19,44 % et de 42,86 à 65,29 %) et la mienne (15,27 %) est moins fréquentes que sa série à la troisième pour varier de 15,27 à 42,86 %, on a seulement considéré le nodule le plus grand (Tableau 7), parce qu’elles sont liées à la durée moyenne d’évolution de ces nodules environ depuis plus de dix ans (observation personnelle). Il faut savoir ses dimensions qui sont difficilement dans l’opération. Tableau 7 : Comparaison à l’autre série selon les dimensions (échographie) Séries Dimensions 1 cm< nodule <2 cm 2 cm≤ nodule ≤4 cm Nodule >4 cm Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 19,44 % 65,29 % 15,27 % Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 14,28 % 42,86 % 42,86 % La localisation des lobes bilatéraux (98,62 % prédominant à droite de 52,80 % et à gauche de 30,55 %) dans notre étude est plus fréquente que et plus importante que la série de Halsi H [6]
  • 11. 11 (variant de 64,30 à 98,62 %), en outre les autres localisations des lobes droit et gauche de mienne sont contraires à la sienne (variant de 1,38 à 21,42 % et de 0 à 14,28 %), celles-ci ne prouvent pas d’étiologie de ce goitre (Tableau 8), elles peuvent être naturellement préférées aux deux côtés pour ce goitre (et elles peuvent être liées au sens de tourner de la terre et au droitier). Il faut savoir ses localisations qui sont aisées dans l’opération. Tableau 8 : Comparaison à l’autre série selon les localisations (échographie) Séries Localisations Lobe droit Lobe gauche Lobes bilatéraux Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 1,38 % 98,62 % Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 21,42 % 14,28 % 64,30 % On réalise dans le tableau 9 au-dessous, parce que les examens par imagerie de confirmation diagnostique sont faits ou pris comme important pour ce goitre, mais la fréquence de demande dépend de la possibilité de chaque malade (dans notre étude : Echographie de 100 %, radiographie cervico-thoracique ou RCT de 100 %, scanner de 8,33 % comme les toutes séries de 100 %, pour varier de 0 à 100 % et de 8,33 à 27,27 %). Au Cambodge auparavant, la scintigraphie n’est pas encore disponible, heureusement elle est initialement l’actualité. Il faut retenir que les examens d’imagerie pour préciser le diagnostic comme la définition d’adénome toxique de la thyroïde par la scintigraphie mais elle est deuxième intention pour ce GMHNT. Tableau 9 : Comparaison aux autres séries selon l’imagerie Séries Effectifs Echographie Scintigraphie Scanner RCT Kabir A [8] (2017) : 20 cas 100 % 25 % 15 % Darouassi Y et al. [12] (2018) : 11 cas 100 % 18,18 % 27,27 % Notre étude (2010-2014) : 72 cas 100 % 8,33 % 100 % Les autres examens pour confirmer les manifestations cliniques et biologiques ou/et les complications de ce goitre étaient faits ou pris comme important pour le diagnostic, par exemple, les résultats de cytoponctions suspects de malignité [1, 25, 34, 36]. Les techniques
  • 12. 12 d’immunocytochimie introduites récemment, plus particulièrement pour la thyroglobuline, l’antigène carcino-embryonnaire et la calcitonine sont d’un grand intérêt pour éliminer une métastase d’un autre cancer ou confirmer la nature médullaire d’une tumeur maligne. Le résultat des cancers différenciés en histologie de la thyroïde dans notre étude (6,94 %) est entre les autres séries (variant de 5 à 21,42 %), parce que la cytoponction préopératoire de notre étude est seulement pratiquée pour les nodules suspects de malignité par les cliniques et les imageries (sauf scintigraphie). Mais la série de Yakhelf H [6], on est systématiquement fait de ces goitres (Tableau 10). Il faut savoir ses résultats cytologiques qui orientent le diagnostic précis dans l’opération. Tableau 10 : Comparaison aux autres séries selon la cytoponction Séries GMHNT avec CDT Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 6,94 % Yakhlef H, et al. [6] (en 2017) : 42 cas 21,42 % Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 5 % Les examens de confirmation diagnostique sont pratiqués : La scintigraphie, l’échographie thyroïdienne et la cytoponction. Au Cambodge, la scintigraphie n’est pas disponible à l’époque-là ; l’examen histologique extemporané est non plus chez nous, au contraire, ce diagnostic est rétrospectif basé sur le résultat d’examen anatomopathologique définitif postopératoire de pièce extirpée. Le diagnostic selon la clinique et la cytoponction dans notre étude (69,45 % de GMHNT ; 19,44 % de GMHNT et CTN ; 4,16 % de GMHNT et CTSCP ; 5,55 % de GMHNT et CTCP ; et 1,38 % de GMHNT et CTCV) est entre les autres séries (variant de 0 à 80 % pour GMHNT ; de 10 à 76,20 % pour GMHNT et CTN ; de 2,38 à 5 % pour GMHNT et CTSCP ; de 5 à 16,66 % pour GMHNT et CTCV ; et de 0 à 4,76 % pour GMHNT et CTCV) parce que ce diagnostic préopératoire précis est confirmé par les manifestations cliniques et les résultats de cytoponctions pour intéresser l’indication opératoire et la comparaison au résultat d’examen anatomopathologique postopératoire (Tableau 11). Il faut savoir ses diagnostics précis qui sont faciles dans la bonne indication opératoire.
  • 13. 13 Tableau 11 : Comparaison aux autres séries selon le diagnostic préopératoire Séries Diagnostic GMHNT GMHNT et CTN GMHNT et CTSCP GMHNT et CTCP GMHNT et CTCV Notre étude (2010-2014) : 72 cas 69,45 % 19,44 % 4,16 % 5,55 % 1,38 % Yakhlef H, et al. [12] (2017) : 42 cas 76,20 % 2,38 % 16,66 % 4,76 % Kabir A [3] (2017) : 20 cas 80 % 10 % 5 % 5 % Dans notre service, habituellement la tendance est la thyroïdectomie totale. Mais il dépend également de l’étendue de la tumeur multihétéronodulaire parfois s’associée le cancer différencié thyroïdien. C’est-à-dire que la chirurgie est un traitement logique car elle enlève ou réduit l’organe de cause. La thyroïdectomie subtotale (TST) de notre étude n’est pas pratiquée, c’est-1a-dire contraire aux autres séries (variant de 0 à 35,70 %), mais les thyroïdectomies, quasitotales (5,55 %) et totales (94,45 %) dans la mienne sont plus fréquentes que les autres séries pour varier de 0 à 5,55 % chez TQT et de 64,30 à 94,45 % chez THT (Tableau 12), parce que cette opération est dépendante la localisation et l’extension de ce goitre toxique associant avec le cancer intra et extrathyroïdien macroscopique, mais notre étude ne pratique pas de curage ganglionnaire (quatre compartiments du cou). Il faut faire de chaque mode opératoire correcte pour le but de guérison de la maladie. Tableau 12 : Comparaison aux autres séries selon les modes opératoires Séries TST TQT THT Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 5,55 % 94,45 % Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 35,70 % 64,30 % Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 9,52 % 90,48 % On observait les deux types de PR (transitoire et définitive). Mais chaque complication est rare. En outre celle-ci de notre étude (1,38 % de toute les deux PR ou 2,77 %) est entre les autres séries (variant de 0 à 2,38 % et de 0 à 5 %), parce que cette intervention était pratiquée
  • 14. 14 à l’extension de la glande thyroïde hypertrophiée, selon les cas particuliers (goitre plongeant, trouble mécanique important), les nombres des cas, les gestes vigilants et les expériences des opérateurs ; malgré il y a le développement de matériel moderne pour diminuer peropératoire cette complication comme la fibroscopie, le neuromonitoring ou la neurostimulation au cours de l’intubation trachéale (Tableau 13). Il faut retenir que toutes les complications per et postopératoires catastrophiques sont liées aux qualités de chirurgiens (spécialité, gestes chirurgicaux vigilants et expériences), de matériel et d’autres services concernés. Tableau 13 : Comparaison aux autres séries selon la paralysie récurrentielle Séries PR transitoire PR définitive Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 1,38 % 1,38% Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 2,38 % Kabir A [3] (en 2017) : 20 cas 5 % L’HPTT (1,38 %) de notre série est entre les autres études (variant de 0 à 2,38 %). Parce que ces complications sont dépendantes la qualité et les gestes vigilants de chirurgien (spécialiste) en pré, per et postopératoire (périopératoire), c’est-à-dire, tous les patients sont bien préparés (en préopératoire) et toutes les précautions (en peropératoire) sont bien tenu : Les complications postopératoires sont peu nombreuses et récupérables (Tableau 14). Il faut retenir que cette complication peropératoire est liée aux expériences de chirurgiens spécialistes. Tableau 14 : Comparaison aux autres séries selon l’hypoparathyroïdie Séries HPTT Notre étude (en 2011-2016) : 72 cas 1,38 % Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 2,38 % Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas On a comparé aux autres travaux, ils montraient que : Malgré la cytoponction préopératoire dans les études pour les goitres suspects était uniquement les cancers. Mais le résultat d’anatomopathologie postopératoire était augmenté le taux de ces cancers différenciés de la thyroïde dans toutes les séries. En outre notre taux (12,16 %) est entre les autres séries
  • 15. 15 (variant de 5 à 21,41 %), parce que le volume et la durée d’évolution de ces goitres ne sont pas trop gros et trop longtemps et c’est une cancérisation, le goitre est le lit du cancer de la thyroïde (Tableau 15). Il faut savoir ces résultats d’anatomopathologie postopératoire que l’on peut prévoir ses évolutions et ses pronostics ; avec les autres indications thérapeutiques postopératoire (hormonothérapie et traitement par l’IRA). Tableau 15 : Comparaison aux autres séries selon l’anatomopathologie postopératoire Séries GMNE avec CDT GMNEB Notre étude (en 2010-2014) : 74 cas 12,16 % 87,84 % Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas 21,41 % 78,59 % Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 9,52 % 90,48 % Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 5 % 95 % La survie globale de tous les types de cancers différenciés de la thyroïde est de 96 % à cinq ans. Le cancer papillaire de la thyroïde a le meilleur pronostic avec une survie de 99,50 % à cinq ans. Malgré un taux de récidive de 4 %, mais une patiente (1,38 %) de notre série était traité par IRA au Vietnam. Nos patients sont le pronostic satisfaisant environ trois ans. La récidive de cancer différencié de la thyroïde dans notre étude (1,38 %) est entre les autres séries (variant de 0 à 5 %). Parce que on préfère pratiquer la thyroïdectomie partielle pour ce cancer occulte découvrant fortuit sur la pièce opératoire, sans totalisation thyroïdienne et en outre notre série est prédominante la THT extracapsulaire et ultraligature (Tableau 16). On est pratiqué le traitement par l’IRA combiné avec la chirurgie lorsque le CDT est l’extension extracapsulaire de la thyroïde. Il faut retenir l’attention pour les médicaments déclenchés (facteurs déclenchés) comme la contraception et les antituberculeux et que son évolution est lente par ses cellules bien différenciées. Au Cambodge auparavant, la médecine nucléaire (scintigraphie et IRA) n’est pas encore disponible, heureusement elle est initialement l’actualité.
  • 16. 16 Tableau 16 : Comparaison aux autres séries selon la récidive de cancer différencié de la thyroïde Séries CDT avec récidive Notre étude (en 2010-2014) : 72 cas 1,38 % Halsi H [6] (en 2017) : 14 cas Yakhlef H, et al. [32] (en 2017) : 42 cas 2,38 % Kabir A [8] (en 2017) : 20 cas 5 % VI- CONCLUSION Le goitre multihétéronodulaire toxique est l’apanage du sexe féminin, fréquent chez les sujets adultes âgés. En observant, dans tous les cas, l’hyperthyroïdie survient sur des goitres multinodulaires préexistants après plusieurs années d’évolution de goitre diffus et simple. Son évolution spontanée est variable : • Ce goitre peut rester stable pendant de nombreuses années parfois sans trouble mécanique important. • Ce goitre peut encore régresser ou devenir le(s) kystique(s) parfois infecté (strumite). • Ce goitre peut augmenter de taille et aboutir à une hyperthyroïdie vraie en trihormonologie (T3L, T4L et TSHus). Le diagnostic précis est par l’examen clé de cytoponction pour distinguer le caractère bénin ou malin de goitre multihétéronodulaire toxique. Cette cytoponction est actuellement le test de référence ayant le meilleur rapport coût-efficacité, qui s’enrichit par des techniques immunohistochimiques, permettant ainsi de sélectionner les patients à opérer. Ce diagnostic est prouvé aux deux types de ce goitre grâce à nos investigations paracliniques par l’examen anatomopathologique postopératoire, mais restés bénins prédominants dans notre étude. Ce diagnostic précoce de cancer différencié thyroïdien donc avant la survenue de métastases et un traitement radical doivent permettre d’en améliore le pronostic. Le traitement radical de type chirurgical se procède après l’échec des traitements médicaux et de la surveillance. On a adopté, après une préparation correcte du malade. Il est la chirurgie anatomo-physiologique ou la chirurgie topo-métabolique (chirurgie endocrinienne et métabolique ou fonctionnelle), c’est l’intervention spécialisée. Au contraire, c’est seulement la chirurgie anatomique ou la chirurgie topographique (intervention locale) aux autres hôpitaux. Histologiquement, les
  • 17. 17 tumeurs goitreuses toxiques extirpées sont en majorité bénignes, mais le taux de malignité est inquiétant, retrouvé dans ce goitre après dix ans, aux cours pré, per et postopératoires. Du fait de la grosseur de goitre compressif, l’encapsulation des parathyroïdes est retrouvée dans la pièce opératoire. A notre série, la morbidité d’intervention est faible et récupérables par les préparations et les précautions de ce goitre multihéténodulaire toxique, malgré ce traitement chirurgical est plus radical dans notre étude qui est comparable aux données fournies par la littérature. Le goitre multihétéronodulaire toxique apparemment unilobaire ou de petite taille d’inférieurs à 10 mm au niveau d’un lobe thyroïdien, on fait pratiquer seulement une lobo- isthmectomie. La thyroïdectomie totale constitue pour nous l’intervention de choix en cas de goitre multihétéronodulaire toxique bilatéral bénin, en dehors de condition particulières. Notre tendance a pratiqué presque dans tous les cas une THT qui est suffisamment pour cette lésion. Mais notre étude, les autres méthodes ne peuvent pas pratiquer à sa définition, à sa toxicité, à son trouble mécanique cervical, parfois à son association cancéreuse thyroïdienne, car elle n’est que l’émulation ou l’impression au matériel moderne des techniciens, des chirurgiens et des clientèles dans le domaine médical mondial par moment ou à une circonstance. La thyroïdectomie est vers une dérive inflationniste ? L’augmentation du nombre de cancer (microcancer différencié de caractère intrathyroïdien) de la thyroïde était découverte sur la pièce opératoire (découverte fortuite) et leur pronostic est toujours excellent, au cours de diagnostic précoce avant la survenue de métastases et un traitement radical doivent permettre d’en améliore le pronostic. Le traitement par l’iode radioactif fait pratiquer seulement en cas de cancers différenciés thyroïdiens extracapsulaires. Au Cambodge, nous ne disposons pas de traitement par l’IRA, de faute de ressource matérielle et humaine, mais maintenant ce traitement est en roulé pendant environ un an. La thyroïdectomie totale est de plus en plus souvent pratiquée en cas de cancer, elle impose un traitement hormonal substitutif à vie. Car on ne peut négliger pour les patients l’incidence psychologique liée aux incertitudes sur leur situation actuelle et leur devenir, voir les conséquences fâcheuses si on rate le diagnostic d’un cancer différencié thyroïdien à un stade précoce où la guérison (amélioration) est obtenue dans plus de 98 % des cas dans les autres études. Considérations éthiques (tous droits réservés) : Toutes les idées de notre recherche n’ont déclaré aucun conflit d’intérêt en relation avec cette étude.
  • 18. 18 VII- REFERENCES 1. Salepcioglu IH. Indication et prise en charge chirurgicales des hyperthyroïdies. En : Trésallet Ch, Menegaux F, éditeurs. Traité de chirurgie endocrinienne. John Libbey Eurotex. Paris : Volume 1 ; 2015. p. 61-9. 2. Raverot G. Hyperthyroïdie. En : Raverot G, éditeur. Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques. 4ème éd. Paris : Elsevier Masson ; Juin 2020. p. 175-95. 3. Marescaux J. Thyroïde. En : Proye C, Dubost C, éditeurs. Endocrinologie chirurgicale. Paris : MEDSI-McGraw-Hill ; 1991. p. 13-53. 4. Uy Viradeth. Evaluation de l’efficacité de traitement chirurgical pour maladie de Plummer sur 103 cas retenus, à l’hôpital Preah Kossamak, Phnom Penh, Cambodge, pendant trois ans (2004-2006) [Thèse de Docteur en Médecine]. Phnom Penh : Université des Sciences de la Santé. Le 13 Juin 2012, No 758. 5. Kuanrakcharoen P. Success Rates and their Related Factors in Patients Receiving Radioiodine (I-131) Treatment for Hyperthyroidism. [On ligne]. [Consulted 2022]. J Med Assoc Thai 2017; 100 (Suppl. 1): S183-S191. 6. Halsi H. Le nodule thyroïdien, la prise en charge chirurgicale. (Docteur en Médecine- Université Mohammed V-Rabat). 2017, No 156 [Thèse en ligne]. [consulté 2022]. 7. Ngov Siekkhim, Thak Rithearong. Etude rétrospective des aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, diagnostiques, thérapeutiques et des complications du nodule euthyroïdien chez l’adulte, à propos de 72 cas, à l’hôpital Amitié Cambodge Chine Preah Kossamak, Phnom Penh, du 1er Janvier 2012 au 31 Décembre 2016 [Thèse de Docteur en Médecine]. Phnom Penh: Université des Sciences de la Santé. Le 30 Juillet 2020,No 2017. 8. Kabir A. Traitement chirurgical du goitre toxique. (Docteur en Médecine-Université Mohammed V Rabat). 2017, No 233 [Thèse en ligne]. [consulté 2022]. 9. Wémeau JL, Vialettes B, Schlienger JL. Hyperthyroïdies. En : Wémeau JL, Vialettes B, Schlienger JL éditeurs. Paris : Elsevier Masson ; 2014. p. 60-91.
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