Dans cette contribution, nous souhaitons évoquer les indicateurs utilisés pour mesurer la richesse produite par les Nations. Nous évoquons dans un premier temps les critiques adressées au PIB et insistons sur le rôle central des conventions qui sous-tendent les calculs effectués. Nous expliquons par la suite la différence entre PIB et PNB. Et mettons en évidence un changement radical, souvent ignoré, opéré en 1993 : l’abandon –du moins en France et les pays européens- du calcul du PNB et le maintien du seul PIB pour mesurer la richesse annuelle produite. Nous estimons que cet abandon marque une dégradation du système d’information de la Nation. Nous poursuivons le débat en le situant dans la période actuelle. Enfin, nous insistons sur le fait que le calcul de tout agrégat est d’ordre politique.
Semaine 9 du cours C4020 Le Plan d'Actions Commerciales de la LLLC.
Lors de la 9e séance les participants feront un retour sur la matière vue lors de la session afin d'établir un plan commercial - depuis le diagnostic à l'évaluation des actions réalisées par l'équipe commerciale.
Semaine 9 du cours C4020 Le Plan d'Actions Commerciales de la LLLC.
Lors de la 9e séance les participants feront un retour sur la matière vue lors de la session afin d'établir un plan commercial - depuis le diagnostic à l'évaluation des actions réalisées par l'équipe commerciale.
Etude de la communication interne dans les universités françaises par l'agenc...Edouard Gassin
Dans un contexte en mouvement (réformes, situations budgétaires complexes, nouveaux enjeux d’innovation, accélération technologique de la circulation de l’information…), la
communication interne au sein des universités a un rôle à jouer de plus en plus important et apparaît comme un levier puissant notamment pour :
> Favoriser le dialogue social
> Rassembler autour des projets
> Expliquer les orientations
> Rassurer et limiter les crises
> Créer et développer le sentiment d’appartenance
> Maîtriser l’information terrain pour prendre les meilleures décisions
L’objectif de notre étude était de réaliser un premier diagnostic national et un état des lieux des pratiques de communication interne dans les établissements. Mais également de favoriser la prise de conscience des décideurs et de participer à l’amélioration des pratiques.
La problématique qui sous-tend ce module est la suivante :
Ne pouvant être vu, ni touché, gouté et senti, comme les biens matériels
peuvent l’être, comment rendre l’appréciation des services possible?
Comment leur attribuer un marketing ?
Pourquoi s’intéresser au secteur des services ?
En quoi le secteur des services nécessite-t-il une attention particulière en
marketing ?
Rapport - L’impact de l’immigration sur le marché du travail, les finances pu...France Stratégie
L’impact de l’immigration sur le marché du travail, les finances publiques et la croissance est difficile à évaluer. Les études sur le sujet tendent à conclure à des effets de faible ampleur.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/limpact-de-limmigration-marche-travail-finances-publiques-croissance
Etude de la communication interne dans les universités françaises par l'agenc...Edouard Gassin
Dans un contexte en mouvement (réformes, situations budgétaires complexes, nouveaux enjeux d’innovation, accélération technologique de la circulation de l’information…), la
communication interne au sein des universités a un rôle à jouer de plus en plus important et apparaît comme un levier puissant notamment pour :
> Favoriser le dialogue social
> Rassembler autour des projets
> Expliquer les orientations
> Rassurer et limiter les crises
> Créer et développer le sentiment d’appartenance
> Maîtriser l’information terrain pour prendre les meilleures décisions
L’objectif de notre étude était de réaliser un premier diagnostic national et un état des lieux des pratiques de communication interne dans les établissements. Mais également de favoriser la prise de conscience des décideurs et de participer à l’amélioration des pratiques.
La problématique qui sous-tend ce module est la suivante :
Ne pouvant être vu, ni touché, gouté et senti, comme les biens matériels
peuvent l’être, comment rendre l’appréciation des services possible?
Comment leur attribuer un marketing ?
Pourquoi s’intéresser au secteur des services ?
En quoi le secteur des services nécessite-t-il une attention particulière en
marketing ?
Rapport - L’impact de l’immigration sur le marché du travail, les finances pu...France Stratégie
L’impact de l’immigration sur le marché du travail, les finances publiques et la croissance est difficile à évaluer. Les études sur le sujet tendent à conclure à des effets de faible ampleur.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/limpact-de-limmigration-marche-travail-finances-publiques-croissance
Présentation Pierre Lachaize-Comprendre le PIB pour le remplacer selon ses us...The Shift Project
Les planches de la présentation donnée par Pierre Lachaize à l'occasion de la conférence de The Shift Project "Comprendre le PIB pour le remplacer selon ses usages" le 14 mai 2013
Le dossier spécial présente nos quatre batailles décisives pour l'avenir :
- Créer des entreprises pour créer de vrais emplois
- Un meilleur contrôle de la dépense publique par le Parlement
- Abroger le statut de la fonction publique
- Une réforme de fond de notre système de retraites
Dans ce numéro également, les décideurs donnent leur point de vue sur les grands thèmes de la Fondation iFRAP :
- Xavier Bertrand, député et secrétaire général de l'UMP
- François Hollande, député, ancien secrétaire général du PS
- Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC
- Frédéric Bedin, président de CroissancePlus
- Philippe Marini, sénateur et rapporteur général du budget au Sénat
- Christian Schubert, correspondant à Paris du Frankfurter Allgemeine Zeitung
- Mathieu Laine, avocat et essayiste
Tous ont accepté de répondre à nos questions sur le rôle des entreprises, le pouvoir de l'État, la place des think tanks dans notre pays et leur vision de l'avenir économique. Enfin, vous pourrez retrouver une synthèse des meilleures enquêtes de Société Civile depuis sa création.
Le 1er juin 2010, la Fondation iFRAP a organisé, en partenariat avec la Fondation Concorde et CroissancePlus, un colloque à Bercy placé sous le haut patronage de Christine Lagarde, ministre de l'Économie.
Objectif du colloque : dégager des propositions pour « Reconstruire notre économie ».
Les Usages du PIB - Présentation en avant première - Séminaire plénier The Sh...The Shift Project
Présentation par Pierre Lachaize des résultats du groupe de travail sur les indicateurs de richesse avec The Shift Project. Séminaire plénier du 19 novembre 2012, Paris.
Plus d'information sur le site de The Shift Project :
http://theshiftproject.org/fr/cette-page/indicateurs
Observatoire de l'économie francilienne
1ère édition - Février 2015
Ordre des Experts Comptables Paris Ile-de-France
En partenariat avec Nicolas Bouzou, fondateur d'Asterès
http://www.oec-paris.fr
Note de synthèse - Les facteurs d’attractivité des sites de production, d’in...France Stratégie
La mondialisation a très largement renforcé en quelques décennies les possibilités de servir un marché national à partir de sites à l’étranger et donc d’optimiser les coûts de production des différents composants, ce qui a contribué à la fragmentation des chaînes de valeur.
OIP - Le baromètre immobilier au 1er semestre 2015Monimmeuble.com
L’Observatoire immobilier de Provence (OIP) présente la conjoncture immobilière dans les Bouches-du-Rhône au 1er semestre 2015. Les chiffres du 2ème semestre 2015 confirment les prévisions optimistes de ce début d’année de la majorité des acteurs de l’immobilier.
www.observatoire-oip.com
234 milliards d’euros, c’est le coût des dépenses des collectivités locales et au sein de cet ensemble, les régions pèsent 12%. Alors que deux projets de loi sont en cours de discussion au Parlement pour redessiner notre carte territoriale et fusionner les régions, la Fondation iFRAP a voulu montrer qu’un volet supplémentaire d’économies est possible. Dans ce contexte exigeant, la réforme des régions doit imposer des engagements clairs aux exécutifs locaux sur le fonctionnement, les interventions et les investissements si l’on ne veut pas que cette réforme dérape et ne soit un coup d’épée dans l’eau. En mettant en place des garde-fous face au risque d’alignement par le haut des dépenses, en externalisant, voire en délaissant certaines interventions. Sans quoi les « contribuables électeurs » risquent bien de se dire « tout ça pour ça ? ».
Comment les systèmes d’information numériques impactent la démocratie dans le...marysesalles
Les systèmes d’information sont souvent présentés comme neutres et proposant un simple reflet de la réalité. Au travers de notre vision de la genèse du système d’information numérique, nous démontrerons qu’ils sont construits et porteurs de visions du monde. Ils impactent en cela la démocratie dans les organisations, telle que nous la définissons au travers de ses cinq caractéristiques majeures.
Par un système de filtrage entre la « réalité » de l’organisation et le système d’information, puis entre le système d’information et le système d’information numérique, nous détaillerons les différents processus, acteurs et composants du filtrage qui peuvent faire du système d’information numérique un levier ou un frein à la démocratie dans les organisations.
"Comment les systèmes d’information numériques impactent le fonctionnement de...marysesalles
Conférence faite le 16 janvier 2020 devant des étudiants du M2 Géomatique de Montpellier.
Les systèmes d’information sont souvent présentés comme neutres et proposant un simple reflet de la réalité. Nous montrerons dans cet article notre vision de la genèse du système d’information numérique, afin de démontrer qu’ils sont construits et porteurs de visions du monde. Par un système de filtrage entre la « réalité » de l’organisation et le système d’information, puis entre le système d’information et le système d’information numérique, nous détaillerons les différents processus, acteurs et composants du filtrage qui peuvent faire du système d’information numérique un dispositif de la gouvernementalité de l’organisation.
De la donnée à l’information : l’importance des conventions Isla colletis pen...marysesalles
Nous évoluons tous en permanence dans de multiples organisations et sommes assaillis par un flux ininterrompu de données et d’informations, flux que nous contribuons à alimenter. Ces données et informations, distinguées dans le texte, ne sont ni neutres ni objectives mais sont le résultat d’opérations diverses générées par les organisations qui forment ou utilisent les dites « données ». Ces opérations obéissent à deux types de conventions : des conventions de quantification et des conventions de contextualisation. Reflet de la doxa, les conventions en sont aussi le produit et façonnent les normes qui encadrent la vie économique et le fonctionnement des organisations. Un exemple de travail des conventions dans une organisation est proposé dans le texte, celui d’un hôpital et du tableau de bord de celui-ci supposé refléter sa performance. En même temps cadre et résultat de l’action, instituantes et instituées comme l’ont montré les « conventionnalistes », les conventions et la dispute autour de celles-ci constituent le reflet de la vie de la démocratie dans les organisations. La question de l’élaboration des conventions est trop souvent ignorée et son importance sous-estimée par les acteurs potentiels de la dispute dans les organisations et, singulièrement, les syndicats.
Daniel Bachet Inforsid2019 Systeme d’information, outil comptable et democrat...marysesalles
L’histoire de la comptabilité montre que les objectifs et les traits fondamentaux d’un système d’information d’une époque et d’un pays sont déterminés par l’agent économique qui détient le pouvoir dans ce pays et à ce moment de l’histoire. Ainsi, mesurer un résultat à l’aide d’une comptabilité n’est évidemment pas seulement un acte de mesure indispensable à l’agent dominant mais également le moyen d’imposer aux agents dominés son interprétation du monde. L’agent économique qui a le pouvoir dans un système économique donné, façonne le système comptable (et donc le compte de résultat) de façon à faire apparaître en priorité « son » résultat, calculé selon sa propre vision de la réalité économique. Ainsi, adopter un langage comptable plutôt qu’un autre, c’est adopter une représentation de l’entreprise, de l’efficacité et des rapports de pouvoir. Il est possible comme nous allons le montrer de reconsidérer le système d’information comptable en refondant à la fois le « compte de résultat » (approche valeur ajoutée) et le « bilan » (méthode CARE).
Les systèmes d’information numériques, dispositifs de la gouvernementalité ?M...marysesalles
Les systèmes d’information numériques, dispositifs de la gouvernementalité ? Maryse Salles, Raphaëlle Bour, Claude Paraponaris.
Atelier “L’impact des systèmes d’information numériques sur la démocratie dans les organisations” - INFORSID2019
De la donnée à l’information : l’importance des conventions Anne Isla, Gabrie...marysesalles
De la donnée à l’information : l’importance des conventions.
Anne Isla, Gabriel Colletis, Adrien Peneranda, Etienne Fieux.
Atelier “L’impact des systèmes d’information numériques sur la démocratie dans les organisations” - INFORSID2019
La commande vocale dans les entrepôts logistiques. Un taylorisme assisté par ...marysesalles
La commande vocale dans les entrepôts logistiques. Un taylorisme assisté par ordinateur - David Gaborieau
Atelier “L’impact des systèmes d’information numériques sur la démocratie dans les organisations” - INFORSID2019
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachetmarysesalles
Système d’information comptable et démocratie dans l’entreprise - Daniel Bachet
Atelier “L’impact des systèmes d’information numériques sur la démocratie dans les organisations” - INFORSID2019
Comment trouver un objet de recherche invisible : le cas des algorithmes mana...marysesalles
Comment trouver un objet de recherche invisible : le cas des algorithmes managériaux - Jérémie Poiroux
XXXVIIème édition du Congrès INFORSID / 3ème édition de
l’atelier Systèmes d’information et Démocratie dans les
organisations - 12.06.19
Organiser démocratiquement avec les systèmes d’information numériques ? Sébas...marysesalles
Organiser démocratiquement avec les systèmes d’information numériques ? Sébastien Gand
Atelier INFORSID 2019
L’impact des systèmes d’information numériques sur la démocratie dans les organisations
Quantifier c'est deja decider Etienne Fieuxmarysesalles
S’il est difficile de dire avec précision comment se traduit l’exigence de respect de la démocratie pour les systèmes d’information (SI) ou les systèmes d’aides à la décision (SAD),
la neutralité (au sens de non favoritisme), le traitement équitable, l’objectivité sont assurément des critères attendus par tout utilisateur. Par ailleurs, beaucoup de SI et de SAD
sont basés sur la mise en place et l’estimation d’indicateurs, transformant une question bien souvent « qualitative » en une question « quantitative », ce recours à des « chiffres » offrant
l’avantage de pouvoir mener des calculs avec l’assurance tranquille qu’apporteraient les mathématiques : objectivité des chiffres (« les chiffres ne mentent pas »), rigueur de la
démarche, certitude de ses résultats. On comprend bien que le seul fait de quantifier des situations qui sont d’essence qualitative apporte en lui-même un biais considérable qui peut
relativiser très grandement l’apport de tout « chiffrage ». Mais indépendamment de cela, l’objet de ces notes est de faire quelques observations sur ce travail intermédiaire de
quantification, quels que soient le degré de « sophistication » des indicateurs et les multiples formes de leurs mise en oeuvre.
En effet, l’opération de quantification est très loin d’apporter les cautions d’objectivité et rigueur qu’on voudrait lui accorder. On notera qu’elle relève en général d’une double
conception du « calcul » qui, en écho direct au couple SI/SAD, trace une ligne de démarcation entre deux moments constitutifs de l'opération de quantification (que l'on dénommera « mesurer » et « élaborer »). Mais, ces deux étapes sont nécessairement
subordonnées à une première étape (dénommée « nommer ») qui pose les catégories et modes de représentation sous-jacents aux mesures effectuées. Cette simple tripartition et le
caractère nécessaire de cette première phase de catégorisation anéantit toute prétention à présenter l’opération de quantification comme neutre et/ou objective. Pour illustrer combien les difficultés liées à la quantification ne sont pas simplement des difficultés techniques concernant le mesurage, on rappellera la problème (souvent appelé, à juste titre, paradoxe) de Saint Petersbourg. Loin d’être une illustration marginale, ce problème est fondateur pour
toute une branche opérationnelle (et dominante) en économie mais, plus généralement, son importance tient au fait qu’il nous plonge directement au coeur de la difficulté de fond auquel
tout SAD est rapidement confronté : comment concilier la rationalité du modèle utilisé avec celle des acteurs ? Le paradoxe de Saint Petersbourg, pointant ce qu’on appellera un écart entre le « rationnel » et le « raisonnable », dit avec clarté qu’il ne faut attendre aucune lumière des mathématiques sur ce point.
Ce texte présente un résumé des travaux d'un atelier pluridisciplinaire centré sur l'influence que les systèmes d'information et d'aide à la décision peuvent exercer sur la démocratie dans les organisations, et, plus largement, dans la société. Le fonctionnement de l'atelier dit "permanent" est décrit, au travers de sa démarche de travail, très marquée par le caractère fortement pluridisciplinaire du groupe (économie, droit, mathématiques, sociologie, informatique et systèmes d'information), de ses choix conceptuels, et des productions prévues. Le contenu d'une de ces production, des supports de sensibilisations à la thématique de l'atelier, est rapidement décrit, en soulignant le parti pris pédagogique de présentations qui s'appuient largement sur des exemples. Quelques extraits d'un premier support (actuellement en cours de construction) et des exemples associés, sont enfin montrés.
Salles M atelier SI et Democratie INFORSID 2017marysesalles
On discute de la mesure dans laquelle les systèmes d'information ou de décision impactent (positivement ou négativement) la démocratie dans la vie des organisations. Un focus particulier est fait sur les systèmes d'information d'aide à la décision.
La conception de la démocratie qui est défendue ici est avant tout celle de la possibilité de pouvoir affirmer des visions du monde divergentes, ou accéder à celles-ci.
Cours éthique et droit liés aux données numériquesmarysesalles
Cours de M2 Ingénierie des Systèmes d'Aide à la Décision
Objectifs du cours
• Sensibiliser les étudiants aux problèmes éthiques soulevés par l'usage des données, et, en particulier, des grandes masses de données (Big data).
Leur faire prendre conscience :
- du rôle joué par les systèmes d'information dans les organisations, et, en particulier les systèmes d'information d’aide à la décision,
- de leur responsabilité en tant que concepteurs de bases incluant des données personnelles ou de système y accédant et/ou les analysant,
- des risques liés à certains usages des outils numériques dans leur vie personnelle (messagerie, réseaux sociaux, smartphones, objets connectés…) ; le cours donne quelques solutions pour limiter ces risques.
• Informer les étudiants de l'existant en matière de législation et de codes éthiques professionnels.
Les données d’offres d’emplois en ligne d'entreprises telles que Vicinity Jobs servent de plus en plus de complément aux sources traditionnelles de données sur la demande de main-d'œuvre, telles que les enquêtes sur les postes vacants et les salaires (EPVS). Ibrahim Abuallail, candidat au Ph. D., Université d’Ottawa, a présenté la recherche relative aux biais dans les offres d’emploi en ligne et une approche proposée pour rajuster efficacement les données de ces offres d’emploi afin de compléter les données officielles existantes (telles que celles des EPVS) et d'améliorer la mesure de la demande de main-d'œuvre.
Dans un marché du travail tendu, les demandeurs d'emploi acquièrent un pouvoir de négociation qui leur permet d'améliorer la qualité de leurs emplois — c'est du moins ce que l'on croit généralement.
Michael Willcox, économiste, CIMT, a présenté des résultats qui révèlent un affaiblissement de la relation entre le resserrement du marché du travail et les indicateurs de qualité de l'emploi à la suite de la pandémie. Le resserrement du marché du travail a coïncidé avec la croissance des salaires réels pour une partie seulement des travailleurs : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés nécessitant peu d'éducation. Plusieurs facteurs — notamment la composition du marché du travail, le comportement des travailleurs et des employeurs, et les pratiques du marché du travail — ont contribué à l'absence d'avantages pour les travailleurs. Ces facteurs feront l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre de travaux futurs.
Les données de Vicinity Jobs englobent plus de trois millions d'offres d'emploi en ligne pour 2023 ainsi que des milliers de compétences. La plupart des compétences apparaissent dans moins de 0,02 % des offres d'emploi, de sorte que la plupart des offres reposent sur un petit sous-ensemble de termes couramment utilisés, comme le travail en équipe.
Laura Adkins-Hackett, économiste, CIMT, et Sukriti Trehan, scientifique de données, CIMT, ont présenté leurs recherches sur les tendances relatives aux compétences répertoriées dans les offres d’emploi en ligne afin de mieux comprendre les compétences les plus en demande. Ce projet de recherche utilise l'information mutuelle spécifique et d'autres méthodes pour extraire davantage d'informations sur les compétences communes à partir des relations entre les compétences, les professions et les régions.
Comment réindustrialiser la France et « sauver l’humanité » grâce à un club c...Nicolas Meilhan
Huit ans après la COP21, la transition énergétique est en panne sèche. Malgré les bonnes volontés, des normes de plus en plus sévères et des investissements pharaoniques dans les énergies renouvelables, nous échouons à décarboner l’économie mondiale. Huit ans après Le Bourget, l’Humanité persiste dans sa schizophrénie climatique. Alors que le réchauffement s’accélère en rythmant notre quotidien, la consommation mondiale de combustibles fossiles bat des records d’année en année.
Et le ciel continue de s’assombrir. Tandis que les pays émergents, Chine et Inde en tête, continuent de privilégier légitimement leur développement en augmentant significativement leur consommation de fossiles, une « bulle verte » est en train d’exploser en Europe. Eoliennes, panneaux solaires, hydrogène, voitures électriques et même Pompes à Chaleur tous les indicateurs sont dans le rouge vif. La faute notamment au prix des matières premières et aux taux d’intérêts qui ont érodé un peu plus la rentabilité déjà faible de projets verts.
Les politiques publiques aujourd’hui engagées nous dirigent vers le scénario SSP4 du GIEC correspondant à un réchauffement de 2,7° à l’horizon 2100. Un scénario principalement dans les mains des pays émergents. Comptant aujourd’hui pour 82% de la population mondiale, ils représenteront 90% des émissions à l’horizon 2050.
Face à cette situation il est impératif de changer de logiciel s’attaquant en priorité à l’électricité charbonnière (27% des émissions mondiales) concentrée à 93% dans un « club » de 14 pays produisant plus de 100 TWh/an. Parallèlement il faudrait constituer un « fonds climat » permettant d’aider les pays les plus pauvres à s’adapter aux conséquences du réchauffement dont 90% des victimes se situent dans les pays émergents.
Pour conjuguer les deux objectifs, nous proposons d’instaurer une taxe à l’importation égale à un quart du pourcentage électrique charbonnier sur les biens en provenance du « club des 14 ». Collectés par un organisme international, les fonds seraient ensuite redistribués aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent à la fois assurer leur transition et surtout s’adapter au réchauffement.
La méthode est triplement vertueuse. Renchérissant le prix des produits exportés, elle encouragerait le « Club 14 » à déplacer rapidement son électricité charbonnière vers des sources décarbonées, elle inciterait le consommateur à réorienter ses achats vers
des produits à empreinte carbone plus faible, elle permettrait aux pays les plus pauvres de financer massivement leurs projets d’atténuation et surtout d’adaptation indispensables à leur survie face au réchauffement climatique. Elle ne pourrait toutefois s’appliquer qu’avec un assentiment mondial voté au niveau de la Conférence des Parties.
Les offres d’emploi en ligne deviennent une ressource essentielle pour les décideurs et les chercheurs qui étudient le marché du travail. Le CIMT continue de travailler avec les données de Vicinity Jobs tirées des offres d’emploi en ligne, qui peuvent être analysées dans notre
tableau de bord des tendances de l'emploi au Canada. Notre analyse des données provenant des offres d’emploi en ligne a permis d'obtenir des informations précieuses, notamment le
récent rapport
de Suzanne Spiteri sur l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des offres d'emploi afin de réduire les obstacles à l'emploi pour les personnes neurodivergentes.
Utiliser les offres d'emploi en ligne (Vicinity Jobs) et des données d'enquêt...
Du PNB au PIB vers une degradation du systeme d'information de la Nation G Colletis Inforsid 2018
1. Gabriel Colletis
LEREPS, Université Toulouse 1 - Capitole
Du PNB au PIB : une
dégradation du système
d’information de la Nation
INFORSID 2018, 29 mai – 1er juin, Nantes
Atelier "SI, SAD et démocratie"
2. Plan
1. Critiques adressées au PIB
• le rôle central des conventions qui sous-tendent les
calculs effectués
2. Différence entre PIB et PNB
• un changement radical : l’abandon du calcul du PNB
3. Une dégradation du système d’information
de la Nation ?
4. La question du PNB aujourd'hui
5. Conclusion : le calcul de tout agrégat, une
décision politique
2
3. Des critiques déjà anciennes
"Our Gross National Product, now, is over $800 billion dollars a year,
but that GNP - if we judge the USA by that - that GNP counts air
pollution and cigarette advertising, and ambulances to clear our
highways of carnage. It counts special locks for our doors and the jails
for the people who break them. It counts the destruction of the
redwood and the loss of our natural wonder in chaotic sprawl. It counts
napalm and counts nuclear warheads and armored cars for the police
to fight the riots in our cities. It counts Whitman's rifle and Speck's
knife, and the television programs which glorify violence in order to sell
toys to our children.
Yet the GNP does not allow for the health of our children, the quality of
their education or the joy of their play. It does not include the beauty
of our poetry or the strength of our marriages, the intelligence of our
public debate or the integrity of our public officials. It measures neither
our wit nor our courage, neither our wisdom nor our learning, neither
our compassion nor our devotion to our country, it measures
everything in short, except that which makes life worthwhile."
Robert F. Kennedy, University of Kansas, March 18, 1968
3
4. Critiques des conventions qui
sous-tendent les calculs
Les critiques adressées aux conventions qui le
sous-tendent ont débouché il y a relativement
peu
• En 2009, sur la constitution d’un comité dit
« Stiglitz » visant à proposer des pistes de
réflexion afin d’améliorer la qualité de cet agrégat
• En 2015, sur une série de propositions
d’indicateurs nouveaux visant à compléter le
calcul du PIB
4
5. Évolutions du calcul du PIB 1/2
En 2018, des évolutions dans le périmètre de
calcul du PIB ont été actées en France
Désormais, l’INSEE, cédant à des demandes
répétées d’Eurostat et de la Commission
européenne depuis 2013,
• intègre dans le calcul du PIB des activités illicites
comme le commerce de la drogue
mais pas la prostitution, contrairement à certains pays
comme l’Italie, le Royaume-Uni ou la Belgique
5
6. Évolutions du calcul du PIB 2/2
Ces évolutions marquent de fait
• le rôle essentiel des conventions qui président au
calcul du PIB
• leur caractère évolutif
• les différences de convention d’un pays à l’autre,
différences rendant difficiles les comparaisons de PIB d’un
pays à l’autre
6
7. Un changement radical
Un changement essentiel, radical même s’est
opéré il y a un quart de siècle
• que peu d’économistes, de chercheurs en
sciences sociales, d’hommes politiques ont à
l’esprit, voire même connaissent
Le seul indicateur de production de richesses
calculé en France depuis 1993 est désormais
le PIB
• le PNB ayant disparu des comptes de la Nation
depuis cette date
7
8. Quelle différence entre
PIB et PNB ?
Pour faire bref, le PIB renvoie à un critère de
territorialité alors que le PNB renvoie à un
critère de nationalité
Exemple :
• la production de Renault en Espagne n’est pas
comptabilisée dans le calcul du PIB
• mais serait entrée dans celui du PNB
8
9. L'abandon du PNB, une
dégradation du SI de la Nation ?
Le calcul de deux agrégats, le PIB et le PNB jusqu’en 1993
correspondait au besoin des acteurs publics de disposer d'un SI
• permettant de prendre des décisions pour « piloter » leur politique
économique et industrielle
Il était considéré comme essentiel de comprendre et veiller aux
relations entre les « champions nationaux » et le tissu industriel
national
• dans la perspective d’une internationalisation jugée inévitable et souhaitable
De manière complémentaire, il paraissait important de disposer
d’instruments
• permettant d’appréhender le degré de maîtrise du marché intérieur par les
groupes français et étrangers
• pour cela, le calcul du PNB basé sur un critère de nationalité défini de
manière la plus précise et consensuelle possible était un élément
déterminant 9
10. L'évolution des contextes
Au début des années 1990, le contexte politique et
économique n’est plus le même que celui des années 1960,
voire 1970.
Entre temps, les gouvernements qui se succèdent
• renoncent à tenter de mettre en œuvre un projet national de
développement
• et déclarent se concentrer sur l’élaboration d’un projet européen
De leur côté, les groupes français pour une très grande
majorité d’entre eux rompent délibérément leurs amarres
avec leur économie d’origine
Le calcul du PNB apparaît donc désormais comme un
instrument désuet.
Mais l’est-il vraiment en 2018 ?
10
11. La question du PNB aujourd’hui
Le commerce extérieur français est déficitaire en très longue période
Si l’analyse économique de ce déficit s’est longtemps concentrée sur les
exportations, jugées insuffisantes en volume comme en valeur,
• l’attention se porte désormais sur la très forte dépendance de la France aux
importations
Les importations
• peuvent être le fait de produits proposés par des entreprises complètement
étrangères à l’économie françaises
• peuvent également être le fait d’entreprises d’origine française
• Exemple : Renault et Peugeot comptent parmi les principaux importateurs de
véhicules en France
Les "délocalisation", un phénomène très mal appréhendé sur le plan
statistique
• Il est tout sauf aisé de calculer ce que représente l’activité délocalisée des
groupes d’origine française dans le gonflement des importations
• alors que l’on peut penser que ce phénomène est probablement très significatif
surtout dans certaines branches comme l’automobile dont le solde extérieur longtemps
très excédentaire est aujourd’hui très déficitaire
11
12. Le PNB aux États-Unis
La France, comme les autres pays européens, ne calcule plus son
PNB depuis 1993
• il n’en va pas de même de la première puissance économique mondiale :
les États-Unis d’Amérique
• ce pays continue de calculer son PIB et son PNB
Le gouvernement fédéral américain est ainsi en mesure de savoir
• quelle est l’activité des groupes américains à l’étranger
• et celle des groupes étrangers sur le sol américain
• le calcul de ces deux agrégats permet au gouvernement américain
d’avoir une idée précise
de l’influence de l’économie américaine dans le monde
ainsi que de l’influence des producteurs/investisseurs étrangers aux États-Unis
Le gouvernement américain est en mesure de savoir
• quelle est la part des importations de produits chinois ou mexicains sur
le sol américain qui est le fait d’entreprises américaines ayant délocalisé
leur production en Chine ou au Mexique
12
13. Conclusion
Le calcul du PNB comme celui de de tout agrégat est une décision
d’ordre politique
L’abandon du calcul du PNB en 1993 obéit à une double
contingence politique et économique
• Le critère de nationalité des entreprises paraît alors désuet aux yeux des
élites économiques et politiques
ce ne sont donc pas les contraintes liées aux difficultés de collecte des données qui
expriment cet abandon comme on a parfois pu le prétendre
Comme pour les évolutions effectives ou souhaitables du PIB, il
s’est agi d’une altération des conventions qui sous-tendent le calcul
de tout indicateur.
• avec l’abandon du PNB, ce sont les mêmes conventions qui ont
accompagné, voire ont fait reculer l’idée de Nation
Les débats actuels sur le PIB entrent dans la même logique
• l’entrée des comptes de la drogue dans le calcul du PIB mais non celui
du travail dit « domestique » exprime un état des conventions qui
demeurent dominantes
13