Formation sur la perception du risques et les comportements de sécurité au travail
Des réglementations constamment renforcées, des équipements individuels de protection toujours plus efficaces, des dispositifs de sécurité sur les machines en constante amélioration etc.…ont permis d’assurer tout au long du 20èm siècle une baisse constante de la fréquence des accidents du travail et de leur gravité, mais on assiste en ce début du 21èm siècle à un plafonnement des performances en matière de sécurité au travail : une prévention efficace des risques professionnels doit nécessairement prendre en compte le facteur humain et cet aspect n’est pas toujours suffisamment considéré par les préventeurs ; l’analyse comportementale est négligée souvent au profit de l’analyse de prévention traditionnelle, technique et organisationnelle.
L’implication des employés est à la base de la culture sécuritaire : leurs comportements à risque sont à la source d’accidents, même si le poste de travail possède des dispositifs de sécurité et malgré de bonnes conditions de travail.
Facteurs influençant la perception du risque
Facteurs organisationnels et psycho-sociaux
Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches complexes
Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches simples
Le rapport des travailleurs aux règles de santé, sécurité
Approche comportementale, systémique et culture SST
Développement des savoirs de santé, sécurité : formel et informel
Processus organisationnels, comportements et initiatives sécuritaires
Faire changer les comportements face aux risques
Chacun d’entre nous travaille pour se réaliser, trouver un équilibre social et gagner sa vie et, bien évidemment, il ne devrait pas y avoir de place dans l’entreprise pour l’accident ou la maladie professionnelle.
Tel est le but de ce livret de sécurité
Induction HSE - HSE Induction
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Présentation synthétique sur la reconnaissance au travail.
Sources et Bibliographie intégrées au document.
N'hésitez pas à consulter le dossier spécial reconnaissance de l'ANACT,
ainsi que les ouvrages incontournables en la matière (dernière page de la présentation)
Chacun d’entre nous travaille pour se réaliser, trouver un équilibre social et gagner sa vie et, bien évidemment, il ne devrait pas y avoir de place dans l’entreprise pour l’accident ou la maladie professionnelle.
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Présentation synthétique sur la reconnaissance au travail.
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N'hésitez pas à consulter le dossier spécial reconnaissance de l'ANACT,
ainsi que les ouvrages incontournables en la matière (dernière page de la présentation)
A l'occasion d'une rencontre organisée par le Groupe ERFA CIA Suisse Romande le 27 juin 2018 à Genève, le Prof. Emmanuel Fragnière est intervenu sur le thème « Culture et code éthique pour les Auditeurs Internes et ses implications sur les risques Humains ».
24/04/2018 - Journée bien-être et sécurité au travail - prévention des RPSCCI du Luxembourg belge
Le 24 avril dernier, la CCI du Luxembourg belge et le CPT-Lux organisaient leur journée sécurité à Bastogne. Une journée de recyclage à l’attention des conseillers en prévention, avec des ateliers sur les missions du SEPP, la gestion des risques machines dans les principales phases d’utilisation, la gestion d’un accident de travail grave ou encore le rôle d’un conseiller en prévention interne dans la prévention des risques psychosociaux. Voici les présentations de cette journée.
RDV Prévention du 6/02 : prévenir le risque TMS en EhpadCRAMIF
Le 6 février 2024, la Cramif organisait une journée d’échanges consacrée à la prévention des troubles musculosquelettiques en Ehpad qui a réuni près de 200 professionnels du secteur.
Ce document est la présentation diffusée pendant la journée.
Perception des enjeux de la performance sociale par les dirigeants du LoiretCCI Loiret
Du 23 au 27 novembre 2009 la CCI du Loiret a réalisé une enquête téléphonique auprès de 200 entreprises du Loiret la perception
des enjeux de la performance sociale. Les entreprises interrogées proviennent des secteurs suivants : commerce, industrie, BTP, services aux particuliers, services aux entreprises.
Conférence du journal Les Affaires. -Comment mobiliser les ressources humaine...Mario Deshaies
Comment mobiliser les ressources humaines vers l’atteinte d’un objectif O SST
Comment changer une culture santé, sécurité concrètement
Cas 3. Zéro (0) événement SST
Comment mobiliser les ressources humaines vers l’atteinte d’un objectif O SST
Comment changer une culture santé, sécurité concrètement
D’une absence de santé, sécurité vers l’application des savoir-faire de prudence, qualité. sécurité;
Des méthodes et pratiques de travail non-conformes vers l’intégration des méthodes appropriées de travail;
De la pénibilité des taches à une exécution normalisée et biomécanique qui réponde aux normes QEC et OSHA.
Contexte organisationnel et problématiques
Résultats organisationnels statistiques pré-post
Nombre d’événements
Jours perdus pour accidents de travail et assignation
Axes d’intervention
Modèle de développement du comportement sécuritaire
Interfaces en macro-ergonomie
Zéro SST. Méthodologie et outils d’optimisation
Méthodologie
Carte de travail: normalisation et transfert du savoir-faire
Accréditation et transferts des compétences
Coach SST -Formation et support des contremaîtres
La manutention de charge et les maux de dos. Mario Deshaies, Kin. Bachelor of...Mario Deshaies
La manutention de charge et les maux de dos
Les causes du mal de dos
Les facteurs de risque de maux de dos
Observer et analyser
Les règles d’actions en manutention
Organiser son temps
Organiser son espace
Intervenez avant que vos employés ne craquent pour de bonMario Deshaies
Intervenez avant que vos employés ne craquent pour de bon
Absentéisme au travail
3e édition
Pour aborder l’absentéisme de A à… Z !
Au nom du journal Les Affaires, je suis heureuse de vous inviter à notre troisième conférence annuelle sur l’absentéisme au travail. Plus d’une centaine de gestionnaires ont été très satisfaits de leur
participation aux deux précédentes éditions de notre conférence,
devenue le rendez-vous des gestionnaires qui veulent contrer
l’absentéisme au travail. S’appuyant sur l’intérêt suscité par ce sujet,
la division des Grandes conférences du journal Les Affaires est
fière de vous présenter la troisième édition de la conférence
« Absentéisme au travail – Prévention, gestion des absences, et
réintégration au travail » qui aura lieu du 25 au 27 janvier 2011.
Plus que jamais, l’absentéisme au travail fait partie du quotidien des
gestionnaires. Les absences augmentent en durée et en nombre.
Que diriez-vous d’intervenir plus efficacement afin de vous attaquer
aux causes de l’absentéisme, tout en ramenant plus rapidement et
de façon durable vos employés au travail ?
Au programme cette année, un événement qui aborde
l’absentéisme dans son ensemble.
Prévention
• Apprendre à déceler les problèmes de santé mentale afin d’éviter
la dépression et les burn-out
• Miser sur la santé physique grâce à une meilleure ergonomie
au travail
• Développer de nouveaux modèles de gestion fondés notamment
sur le plaisir, la reconnaissance et la fierté pour assurer la
présence au travail de vos employés
Gestion des absences
• Instaurer un climat de confiance pour mieux communiquer avec
l’employé absent
• Créer une véritable synergie entre tous les intervenants
• Briser les tabous et outiller le gestionnaire pour un retour au
travail rapide de l’employé
• Ménager l’équipe et l’aider à suppléer à une absence
Retour au travail
• Réussir les retours progressifs afin d’éviter des rechutes coûteuses
• Mieux réagir au retour d’un employé présentant des troubles
de personnalité
• Déterminer les meilleures pratiques de réinsertion au travail
pour assurer un retour définitif de l’employé
Étude de cas.Traitement individuel de l’absentéisme par une prévention de typ...Mario Deshaies
Études de cas 1. Retour durable au travail
Traitement individuel de l’absentéisme par une prévention de type secondaire et tertiaire
Étude de cas-Post-mortem 2003-2010
Bilan statistique des impacts sur l’absentéisme et autres paramètres de productivité
Comment améliorer significativement l’assiduité productive au travail chez des employé(e)s à risques de récidives (TMS et causes plurifactorielles)
De l’absentéisme vers une présence active au travail;
De la récidive d’accidents vers un retour au travail durable et productif;
Les retours considérables sur les investissements; de quoi convaincre tous les managers;
Prévention proactive des troubles musculo squelettiques (TMS)Mario Deshaies
Pourquoi est-il important de prévenir les TMS de manière proactive?
Détection des premiers signes de TMS et intervention préventive
Priorisation des interventions et analyse des risques
Recherche des déterminants et intervention
Sensibilisation aux maux de dos
Ressentent des douleurs au dos pendant la nuit ?
Ont des courbatures au dos le matin ?
Ont de la difficulté à se pencher vers l’avant ?
Éprouvent des douleurs au dos en étant longtemps debout ou assis ?
Ont déjà eu un “tour de rein”?
Ont mal au dos après une activité physique ?
Ont mal au dos après une journée de travail ?
Aqhsst optimisez l’efficacité de la gestion des risques sstMario Deshaies
Soyez rensigné!
La gestion de risques, la pierre angulaire de la prévention
de la santé, sécurité du travail.
A votre avis, combien y a-t-il de facteurs de risques au sein
de votre entreprise ? Avez-vous déjà procédé à l’exercice
ardu et colossal de tous les identifier? L’identification des
dangers et des risques en entreprise constitue pourtant
la pierre angulaire de la prévention en santé, sécurité du
travail. C’est par l’identification des risques que l’on peut
par la suite établir les priorités d’intervention de gestion.
Et comme on sait qu’il existe autant de catégorie de
facteurs de risques que de fonctions et d’emplois, une
méthodologie est requise pour réussir à circonscrire
l’ensemble des tâches.
Lors de cette formation, nous discuterons donc de la
gestion des risques via des transferts de connaissances,
méthodes et outils qui permettront l’identification, la
classification la hiérarchisation de ceux-ci, l’établissement
de pistes de solutions et de mécanismes de suivi. Nous
proposerons également une démarche visant à produire
un plan de gestion des risques ā travers un document
unique (DU) et des fiches d’actions spécifiques.
Cette formation répond également aux questions
suivantes. Au sein de votre organisation,
est-on en mesure de mettre sur pied une
démarche d’évaluation des risques qui tiennent
également compte des facteurs ergonomiques,
facteurs psycho-sociaux, des facteurs humains
des comportements santé, sécurité ? Quelle
est le niveau exact de perception des risques
de vos employés les sous-estiment-on ou les
évaluent-ils correctement
Aqhsst optimisez l’efficacité de la gestion des risques sst
Formation sur la perception du risques et les comportements de sécurité au travail
1. Mario Deshaies,
Health and Safety H&S Manager/Expert/Executive Advisor strategy, leadership, culture and employee
engagement
Courriel : mariodeshaies@gmail.com
1
Formation sur la perception du risques et les
comportements de sécurité au travail
2. Formation sur la perception du risques et les comportements
de sécurité au travail
La conscientisation du risque SST
Déterminants psycho-sociaux et organisationnels
2
3. La conscientisation du risque SST
Déterminants psycho-sociaux et organisationnels
3
• Facteurs influençant la perception du risque
• Facteurs organisationnels et psycho-sociaux
• Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches
complexes
• Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches simples
• Le rapport des travailleurs aux règles de santé, sécurité
• Approche comportementale, systémique et culture SST
• Développement des savoirs de santé, sécurité : formel et informel
• Processus organisationnels, comportements et initiatives sécuritaires
• Faire changer les comportements face aux risques
4. Un enjeu important: gérer le risque par le
comportement sécuritaire
• Malgré:
• des réglementations
constamment renforcées
• des équipements individuels de
protection toujours plus
efficaces
• des dispositifs de sécurité sur les
machines en constante
amélioration etc.
On assiste à un plafonnement
des performances en matière
de sécurité au travail
4
5. • L’analyse comportementale est
négligée souvent au profit de
l’analyse de prévention
traditionnelle, technique et
organisationnelle
• L’implication des employés
est à la base de la culture
sécuritaire :
5
6. La perception du risque
• En plus de l’évaluation des
risques professionnels et du
calcul de la criticité
•d'autres variables de
dimensions
psychosociologiques
ou cognitives
modifient leur
perception du risque
6Source: Officiel Prévention
7. La perception du risque
7
«moi, j’ai de l’expérience », « en
20 ans de travail, cela n’est
jamais arrivé »).
La perception des risques est souvent affectée d’un certain nombre d’illusions ou de
biais perceptifs
Source: Officiel Prévention
8. La perception du risque
Partir du principe qu'une fois l'information et la
formation sont donnés, les comportements de
sécurité s'effectueront de manière appropriée
n’est pas du tout certain
8Source: Officiel Prévention
9. La perception du risque
La perception des risques
intervient dans l’acceptation
et l’adhésion à ces stratégies
d’action.
9
10. La perception du risque
L’approche comportementale
• Le premier préalable est donc que
le management lui-même soit
persuadé de créer la dynamique
requise pour nourrir un processus
d’amélioration
• Tous les différents acteurs de
l’entreprise doivent être impliqués
• Tous les opérateurs
individuellement sont responsables
de leur propre sécurité
10
Associer les employés à une approche d’observations et d’auto-analyse de ses
comportements à risques
11. Perception du risque SST
• Propension des travailleurs à
l’application des règles de
prescrites de santé, sécurité
• Indicateurs de mesures:
• Évaluations subjectives des risques
de son travail
• Utilisation de stratégies individuelles
de défense contre la peur ressentie
par ces risques
11
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
Marcel Simard, Marie-Claire Carpentier-Roy, Alain Marchand et François Ouellet Université de Montréal
12. Perception du risque et comportement sécuritaire pour
les tâches complexes
12
Plus le travailleur évalue
qu’il est exposé à nombreux
et grands dangers:
Moins il applique les règles
prescrites de santé, sécurité
Inadéquation entre les règles prescrites et la réalité du travail
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
13. Perception du risque et comportement sécuritaire pour
les tâches simples
• À l’inverse, plus le travail est routinier, les risques de blessure moins grands et les
travailleurs peuvent davantage appliquer les règles prescrites de santé, sécurité
13Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
14. Facteurs organisationnels favorisant l’adhésion aux comportements de
prudence et respect des règles prescrites de santé, sécurité
Facteurs
favorables
(légitimité)
Cohérence entre
les deux
composantes du
rapport
hiérarchique
Perception:
•Efficacité du
système de
prévention
•Disponibilité
du superviseur
Collectif de
travail fort
• Culture
managérale de
valorisation et
respect des
travailleurs
• Règles informelles
de partage des
savoir-faires en
SST
14
Facteurs
infavorables
•Dissociation entre
le discours du
management
supérieur et les
pratiques
concrètes de
gestion de la
prévention
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
15. Perception du risque SST
Le rapport des travailleurs aux règles de santé, sécurité
• Le rapport des travailleurs aux
règles de santé, sécurité leurs
sont souvents présentes d’un
point de vue technique et
ulilitaire
Le rapport des travailleurs aux règles de la
santé, sécurité est avant tout social, c’est à
dire appliqués ou rejetés en fonction de la
qualité des rapports sociaux entre le
management et les travailleurs
15Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
16. Comment amener les employés à être conscient des
risques SST et adopter des comportements de
prudence
1. Bases scientifiques de compréhension du
comportement de sécurité
• Approches comportementales
• Approches systémiques
• Développement des savoirs de santé-sécurité
2. Faire changer les comportements
3. Développer une culture de santé, sécurité
16
17. Bases scientifiques du comportement de
sécurité
Plusieurs auteurs ont écrit sur
l’influence des comportements
non sécuritaires et leurs
incidences sur les accidents de
travail.
• Cette théorie n’est pas récente,
en 1931 Heinrich concluait suite à
l’analyse de dossiers de
compagnies d’assurances,
qu’environ 88% des accidents
étaient dus à des gestes non
sécuritaires attribuables à des
facteurs humains.
17
18. Approche comportementale
• O'Brien (2000) mentionne que
la mesure des comportements
est directement associée aux
travailleurs et à l'identification
de leurs comportements à
risques.
• Cette mesure n'évalue pas les
risques physiques du milieu de
travail. Elle s'intéresse aux
gestes et aux mouvements des
travailleurs. Son but est de
réduire au minimum les
comportements à risques.
• .
• Il considère que ce sont ces
comportements qui sont à la
source des incidents et des
accidents.
• En ce sens, la mesure du nombre
de comportements sécuritaires
devrait être révélatrice de la
performance en santé sécurité
d'une entreprise
18
19. Implication des employés en SST
Geller (2000) évoque des principes
qui donnent priorité à :
• la confiance,
• la responsabilisation,
• l'appartenance,
• la communication et
• la formation centrée sur
l'individu qui agit pour sa
sécurité et pour celle de ses
confrères.
• Ces derniers points
mèneraient à l'implication
des employés dans la SST.
19
20. Succès et feedback du comportement sécuritaire
• Ray (1999) rapporte plusieurs
exemples de succès liés à
l'utilisation du feedback à partir
d’un index de comportements
sécuritaires sur la performance en
santé et sécurité à partir de
plusieurs études réalisées dans
les années 90 avec ses collègues.
• Il note, entre autres, une
amélioration des
comportements sécuritaires
des travailleurs de l’ordre de
77 à 95 % sur une période de 6
mois à l’aide d’une telle
méthode.
20
21. L'importance de cibler les comportements à risque
les plus fréquemment adoptés
• Fern (1999) mentionne
l'importance de cibler les
comportements à risque les plus
fréquemment adoptés par les
employés afin d'améliorer la SST.
• Selon lui, plus les comportements
sécuritaires seront spécifiques,
plus les accidents seront évités.
21
23. Approche comportementale et culture SST
• La sensibilisation
• La responsabilisation
• L'implication des employés en SST
seraient au coeur de cette
culture.
• Cette dernière s’instaure par le
feedback positif donné aux
employés sur des comportements
spécifiques lors des observations
23
24. Les approches systémiques
• Les tenants de l’approche
systémique considèrent que tout
événement se produisant au sein
d’une organisation ne peut être
véritablement compris et
expliqué
• qu’à partir de l’étude des
interactions entre les
composantes (sous-systèmes) du
système organisationnel global.
24
25. Les approches systémiques
Explication de la survenue d’un accident
l’aménagement du poste de travail
la politique de rémunération
la formation
les croyances de l’individu concernant la nature du risque
la communication avec le superviseur
l’organisation du travail
les normes de groupes
25
Souce: Roy, 1994).
26. Les approches systémiques: ISO 18 000
• Une hausse de l’intérêt envers
l’approche systémique est
notable depuis quelques
années.
• Cette hausse est liée entre autres au
développement de mécanismes
complexes d’audit en SST qui prennent
en considération toutes les
composantes du système
organisationnel : ISO 18 000
(International Organization for
standardization),
26
27. Développement des savoirs de santé, sécurité
Formel: “la sécurité réglée”
• Dans les entreprises, il existe
une série de dispositifs formels
de prévention, de nature
technique et organisationnelle.
• Ils reposent sur une
anticipation des risques par le
respect de règles et de
procédures et par l’adoption
de mesures techniques.
• Ils nécessitent des connaissances
sur la prévisibilité des risques et
sur leurs conséquences en
matière de santé et sécurité.
• Le terme “sécurité réglée”
désigne ces dispositifs formels de
prévention
27
28. Développement des savoirs de santé, sécurité
L’informel: "la sécurité gérée"
• À côté, et en complément de la
sécurité réglée, il existe aussi une
“sécurité gérée”, qui se manifeste
dans les situations de travail
quotidiennes.
• La sécurité gérée comporte
plusieurs aspects. Elle repose sur
une sorte d’accord tacite, au sein
des collectifs de travail.
28
29. Les savoir faire de prudence ou les savoir faire de
santé, sécurité
• La sécurité gérée repose sur des
savoirs collectifs et sur des
pratiques collectives.
• Face à ce constat, la notion de
savoir de prudence apparaît
limitative, si elle ne renvoie qu’à
une approche individuelle de la
santé et de la sécurité.
• Elle englobe aussi les risques
psychosociaux, alors que la notion
de prudence fait plutôt référence
aux risques techniques.
29
Source: l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail (IRSST), au Québec.
30. Processus organisationnels ,comportements et
initiatives sécuritaires
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail
Marcel Simard, Marie-Claire Carpentier-Roy, Alain Marchand et François Ouellet Université de Montréal
Comportements
de prudence en
SST à la hausse
Coaching du
superviseur
• Écoute des travailleurs :
problèmes et solutions
• Légitimisation
• Encadrement souple des
règles de sécurité
Comportements
d’initiatives en
SST à la hausse
Support
organisationnel
• Mécanismes de suivi
des projets
d’amélioration
Application des
règles prescrites SST
(EPI, procédures, etc.)
Normalisation des
méthodes de travail
• Élaboration des règles
formelles de santé-
sécurité
• Reconnaissance des
équipes
30
31. Encourager les employés à proposer des
changements
La valorisation : les superviseurs reconnaissent l'utilité des initiatives des travailleurs pour
améliorer le niveau de santé-sécurité au travail
Le support organisationnel : capacité du personnel hiérarchique et du sous-système de
prévention à faire un suivi efficace des demandes et suggestions initiées par les travailleurs
la qualité des relations entre les travailleurs au sein des collectifs de travail : la cohésion
interne aux groupes de travail favorise un processus de collectivisation de priorisation des
initiatives individuelles de travailleurs.
Il sont les mieux placés pour relever les problèmes et trouver les solutions.
31
Source: Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité
du travail. Marcel Simard, Marie-Claire Carpentier-Roy, Alain Marchand et François Ouellet; Université de Montréal.
32. Faire changer les comportements face aux risques
• Stratégies classiques
• Les stratégies de persuasion
• Les stratégies de sensibilisation
32
33. Les stratégies de persuasion
• Visent à faire évoluer les attitudes
d’une personne pour qu’elle
adopte spontanément de
nouveaux comportements
Les stratégies de sensibilisation
• Le changement de comportement
passe par l’impérieuse nécessité
de faire évoluer ses attitudes et
ses savoirs
• Il s’agit d’amener les gens à
s’auto-convaincre pour qu’ils
fassent évoluer spontanément
leurs attitudes
33
Mais, les attitudes et les comportements ne coïncident pas toujours
Faire changer les comportements
34. Faire changer les comportements
Stratégies basée sur la théorie de l’engagement
• Le comportement attendu passe
par l’obtention d’un ou plusieurs
comportements préalables,
nettement moins couteux.
• On constatera qu’agir sur les
comportements fait évoluer les
attitudes.
34
Des réglementations constamment renforcées, des équipements individuels de protection toujours plus efficaces, des dispositifs de sécurité sur les machines en constante amélioration etc.…ont permis d’assurer tout au long du 20èm siècle une baisse constante de la fréquence des accidents du travail et de leur gravité, mais on assiste en ce début du 21èm siècle à un plafonnement des performances en matière de sécurité au travail : une prévention efficace des risques professionnels doit nécessairement prendre en compte le facteur humain et cet aspect n’est pas toujours suffisamment considéré par les préventeurs ; l’analyse comportementale est négligée souvent au profit de l’analyse de prévention traditionnelle, technique et organisationnelle.
L’implication des employés est à la base de la culture sécuritaire : leurs comportements à risque sont à la source d’accidents, même si le poste de travail possède des dispositifs de sécurité et malgré de bonnes conditions de travail.
D’une manière classique, l’évaluation des risques professionnels identifie les sources de dangers et les classe en fonction de leur fréquence et de leur gravité, permettant de calculer un niveau de criticité : cette matrice à deux dimensions (probabilité × conséquences) est le résultat d’une étude rationnelle, mais ces notions de fréquence d'occurrence et de gravité et ne sont pas les seuls éléments pris en compte par les travailleurs
d'autres variables de dimensions psychosociologiques ou cognitives modifient leur perception du risque et sont par conséquent susceptibles d'influencer les deux facteurs constitutifs de la démarche d’évaluation des risques, en particulier celui relatif à la probabilité («moi, j’ai de l’expérience », « en 20 ans de travail, cela n’est jamais arrivé »).
En effet, la perception des risques est souvent affectée d’un certain nombre d’illusions ou de biais perceptifs et ces illusions sont susceptibles d’affecter le comportement vis-à-vis de la sécurité et de la motivation à sa propre protection.
En effet, on a pu remarquer que, même si on informe les individus sur les risques auxquels ils peuvent être confrontés et si on leur donne les moyens d’y faire face, ces derniers n'en changent pas forcément leurs comportements, en continuant de ne pas porter certains équipements nécessaires à leur protection comme las casques ou lunettes de sécurité par exemple.
C’est pourquoi, partir du principe qu'une fois l'information et la formation sont donnés, les comportements de sécurité s'effectueront de manière appropriée n’est pas du tout certain.
La prévention des risques, par de l’information, de la répression, peut n’avoir que peu d’effet ou des effets pervers parce que les travailleurs adoptent souvent des attitudes de déni du risque pour eux- mêmes, ou que le flot d’éléments sur les dangers ont suscité chez eux un certain fatalisme ou un relativisme face aux risques.
De même, la perspective de sanctions vis à vis des manquements aux consignes de sécurité peut générer des conséquences néfastes comme la dissimulation des sources de dangers.
Ainsi, une étude de la perception et de l’évaluation subjectives des dangers, dans les stratégies de maîtrise des risques, est importante : en effet, la perception des risques intervient dans l’acceptation et l’adhésion à ces stratégies d’action.
La première difficulté réside dans le fait qu’un directeur d’usine, par exemple, n’a pas toujours l’habitude de se référer à des intervenants susceptibles de remettre en cause ses pratiques organisationnelles et comportementales. Le premier préalable est donc que le management lui-même soit persuadé de créer la dynamique requise pour nourrir un processus d’amélioration et il convient de connaître sa propre perception du risque et son implication dans la maîtrise de la sécurité.
La deuxième difficulté réside dans le fait que tous les différents acteurs de l’entreprise doivent être impliqués : le développement d’une conscientisation de chacun au sein de l’entreprise est nécessaire et tous les acteurs doivent comprendre à la fois qu’il ne sert à rien de veiller à la sécurité si celle-ci ne s’applique pas à l’ensemble de la chaîne, et que ce sont tous les opérateurs qui, individuellement et in fine, sont responsables de leur propre sécurité et qu’ils doivent en être profondément convaincus. Cette démarche d’appropriation signifie que les bonnes pratiques de sécurité seront d’autant plus appliquées que les opérateurs auront été associés à leur élaboration.
L’observation réciproque de ses comportements par ses collègues de travail, guidée par l’animateur, permet une émergence collectivement partagée des comportements surs et de ceux à risques. Ce dialogue positif sur les gestes sûrs et à risque permet de valoriser les gestes sécuritaires, et, a contrario, de stigmatiser ceux qui ne le sont pas. On parvient à un accord sur le risque et ses conséquences, c’est à dire à une perception collective moins biaisée par les jugements personnels.
Cette évolution de la perception du risque entraîne la prise de conscience de la nécessité de modifier son comportement. Il faut alors accompagner les participants pour qu’ils identifient les causes du comportement à risque et qu’ils expriment leurs idées pour entreprendre des actions correctives
L’étude de Marcel Simard, Marie-Claire Carpentier-Roy, Alain Marchand et François Ouellet Université de Montréal sur les Processus organisationnels et psycho-sociaux favorisant la participation des travailleurs en santé et en sécurité du travail identifie les facteurs organisationnels et psycho-sociaux à l’origine de la participation des travailleurs en santé, sécurité au travail.
Parmi les indicateurs de mesure utilisés dans l’étude, mentionnons:
Évaluations subjectives des risques de son travail
Utilisation de stratégies individuelles de défense contre la peur ressentie par ces risques
Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches complexes
Les travailleurs ont tendances à évaluer que leur travail est d’autant plus dangeureux qu’il est plus complexe omporte parce que le travail comporte des incertitudes et plus d’écart entre le réel et le prescrit ou le planifié et donc plus il ya des chances que les règles de sécurité soient innaplicables.
Perception du risque et comportement sécuritaire pour les tâches simples
À l’inverse, plus le travail est routinier, les risques de blessure moins grands et les travailleurs peuvent davantage appliquer les règles prescrites de santé, sécurité
Facteurs négatifs:
relations hiérarchiques trop rigides pour permettre une adaption, révision des règles
Court-circuitent certaines règles informelles et prescrites de santé, sécurité en utilisation d’autres moyens de protéger leur santé, sécurité
(RÈGLES ET SAVOIR FAIRE INFORMELSEN SANTÉ, SÉCURITÉ)
LE DÉNI (SE RASSURER PSYCHOLOGIQUEMENT)
MINIMILISATION OU NORMALISATION DES DANGERS
Facteurs organisationnels favorisant l’adhésion aux comportements de prudence et respect des règles prescrites de santé, sécurité
Facteurs infavorables
Dissociation entre le discours du management supérieur et les pratiques concrètes de gestion de la prévention
Facteurs favorables (légitimité)
Cohérence entre les deux composantes du rapport hiérarchique
Perception:
Efficacité du système de prévention
Disponibilité du superviseur
Collectif de travail fort
Culture managérale de valorisation et respect des travailleurs
Règles informelles de partage des savoir-faires en SST
Bases scientifiques du comportement de sécurité
Plusieurs auteurs ont écrit sur l’influence des comportements non sécuritaires et leurs incidences sur les accidents de travail.
Cette théorie n’est pas récente, en 1931 Heinrich concluait suite à l’analyse de dossiers de compagnies d’assurances, qu’environ 88% des accidents étaient dus à des gestes non sécuritaires attribuables à des facteurs humains.
Approche comportementale
O'Brien (2000) mentionne que la mesure des comportements est directement associée aux travailleurs et à l'identification de leurs comportements à risques. Cette mesure n'évalue pas les risques physiques du milieu de travail.
Elle s'intéresse aux gestes et aux mouvements des travailleurs. Son but est de réduire au minimum les comportements à risques.
Il considère que ce sont ces comportements qui sont à la source des incidents et des accidents.
En ce sens, la mesure du nombre de comportements sécuritaires devrait être révélatrice de la performance en santé sécurité d'une entreprise
Implication des employés en SST
Geller (2000) évoque des principes qui donnent priorité à :
la confiance,
la responsabilisation,
l'appartenance,
la communication et
la formation centrée sur l'individu qui agit pour sa sécurité et pour celle de ses confrères.
Ces derniers points mèneraient à l'implication des employés dans la SST
Succès et feedback du comportement sécuritaire
Ray (1999) rapporte plusieurs exemples de succès liés à l'utilisation du feedback à partir d’un index de comportements sécuritaires sur la performance en santé et sécurité à partir de plusieurs études réalisées dans les années 90 avec ses collègues.
Il note, entre autres, une amélioration des comportements sécuritaires des travailleurs de l’ordre de 77 à 95 % sur une période de 6 mois à l’aide d’une telle méthode.
L'importance de cibler les comportements à risque les plus fréquemment adoptés
Fern (1999) mentionne l'importance de cibler les comportements à risque les plus fréquemment adoptés par les employés afin d'améliorer la SST.
Selon lui, plus les comportements sécuritaires seront spécifiques, plus les accidents seront évités.
Les approches systémiques
Les tenants de l’approche systémique considèrent que tout événement se produisant au sein d’une organisation ne peut être véritablement compris et expliqué qu’à partir de l’étude des interactions entre les composantes (sous-systèmes) du système organisationnel global.
Ainsi, la survenue d’un accident ne peut être imputée à un facteur unique par exemple un comportement à risque, puisque ce comportement est lui-même la résultante de l’effet combiné de multiples facteurs tels :
l’aménagement du poste de travail, l
a politique de rémunération,
la formation,
les croyances de l’individu concernant la nature du risque,
la communication avec le superviseur,
l’organisation du travail,
les normes de groupes,
l’état de l’équipement,
la disponibilité ou non d’équipements de protection, etc. (Roy, 1994).
Les approches systémiques
Ainsi, la survenue d’un accident ne peut être imputée à un facteur unique par exemple un comportement à risque, puisque ce comportement est lui-même la résultante de l’effet combiné de multiples facteurs tels :
Les approches systémiques: ISO 18 000
Une hausse de l’intérêt envers l’approche systémique est notable depuis quelques années.
Cette hausse est liée entre autres au développement de mécanismes complexes d’audit en SST qui prennent en considération toutes les composantes du système organisationnel : ISO 18 000 (International Organization for standardization),
Développement des savoirs de santé, sécurité La sécurité gérée, l’informel
À côté, et en complément de la sécurité réglée, il existe aussi une “sécurité gérée”, qui se manifeste dans les situations de travail quotidiennes.
La sécurité gérée comporte plusieurs aspects. Elle repose sur une sorte d’accord tacite, au sein des collectifs de travail.
Les savoir faire de prudence; les savoir faire de santé, sécurité
La sécurité gérée repose sur des savoirs collectifs et sur des pratiques collectives.
Face à ce constat, la notion de savoir de prudence apparaît limitative, si elle ne renvoie qu’à une approche individuelle de la santé et de la sécurité.
Nous lui préférons la notion de savoir de santé et sécurité
Cette terminologie est également adoptée par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail (IRSST), au Québec.
Elle permet d’englober aussi les risques psychosociaux, alors que la notion de prudence fait plutôt référence aux risques techniques.
Vous croyez avoir tout essayé pour faire respecter les règles de sécurité, mais rien n’y fait?
Comment faire en sorte que les employés adoptent un comportement de prudence?
Comment faire en sorte qu’ils aient des initiatives en santé sécurité?
Comment faire en sorte qu’ils appliquent les règles de sécurité prescrites
Il existe des solutions efficaces et durables. Pour y arriver, il faut mobiliser l’organisation à tous les échelons.