1. African Commission on Agriculture Statistics / Commission africaine des statistiques agricoles,
Entebbe, Ouganda, 13 - 17 Nov 2017
POINT 4.2 DE L’ORDRE DU JOUR:
INDICATEURS D’EAU
Riccardo Biancalani
Coordonnateur de projet, FAO
2. Principes pour le suivi de l‘ODD 6
Renforcement et harmonisation des efforts nationaux
de suivi
Etapes d’un suivi progressif
Intégration des données
Politiques et désagrégation des données
3. Objectif de développement durable 6
Garantir l’accès de tous à
l’eau et à l’assainissement et
assurer une gestion durable
des ressources en eau”
4. Cible 6.4 – Utilisation et pénurie d’eau
“D’ici à 2030, faire en sorte que les
ressources en eau soient utilisées
beaucoup plus efficacement dans
tous les secteurs et garantir la
viabilité des prélèvements et de
l’approvisionnement en eau douce
afin de rémédier à la pénurie d’eau
et de réduire nettement le nombre
de personnes qui manquent d’eau.’’
6.4.1 Variation de l’efficacité
de l’utilisation des ressources
en eau
5. Cible 6.4 – Utilisation et pénurie d’eau
6.4.1 Variation de
l’efficacité de
l’utilisation des
ressources en eau
Sources nationales:
ministères de tutelle et
bureaux nationaux de
statistiques
Etapes progressives:
valeurs/estimations
nationales agrégées
désagrégation spatiale et
sectorielle volumes
mesurés
Compilation mondiale: FAO
au nom de ONU-Eau
6. 6.4.1 Définition et méthode de calcul
Cet indicateur est défini comme étant la valeur ajoutée
divisée par le volume d’eau utilisée, exprimée en USD/m3,
dans le temps par un secteur majeur donné (indiquant la
tendance dans l’efficacité de l’utilisation de l’eau).
Selon la quatrième codification de la CITI, les secteurs
majeurs sont ainsi définis:
agriculture, foresterie et pêche (CITI 4-A): agriculture
Mine et cratère, fabrication, constructions et énergie (CITI B,
C, D et F): MIMEC
Tous les secteurs de services (CITI E et CITI G-T): services
7. 6.4.1 Définition et méthode de calcul
Utilisation de l’eau: l’eau qui est obtenue par une
industrie ou par des ménages auprès d’une autre
industrie ou directement prélevée
Prélèvement ou captage d’eau: l’eau prélevée d’une
rivière, d’un lac, d’un réservoir ou d’un aquifère
8. 6.4.1 Définition et méthode de calcul
Calcul:
L’indicateur est calculé comme la somme des trois
secteurs économiques, pondérée en fonction de la
proportion d’eau utilisée par chaque secteur divisée par la
quantité totale d’eau utilisée. La formule est la suivante:
𝑊𝑈𝐸 = 𝐴 𝑤𝑒 × 𝑃𝐴 + 𝑀 𝑤𝑒 × 𝑃𝐼 + 𝑆 𝑤𝑒 × 𝑃𝑆
9. 6.4.1 Définition et méthode de calcul
WUE = efficacité de l’utilisation de l’eau
Awe = efficacité de l’utilisation de l’eau agricole [USD/m3]
Mwe = efficacité de l’utilisation de l’eau MIMEC [USD/m3]
Swe = efficacité de l’utilisation des services en eau [USD/m3]
PA = quantité d’eau utilisée par le secteur divisée par utilisation
totale de l’eau
PI = quantité d’eau utilisée par le secteur MIMEC sur
l’utilisation totale de l’eau
PS = quantité d‘eau utilisée par le secteur de service sur
l’utilisation totale d’eau
10. 6.4.1 Données nécessaires
GVA = valeur ajoutée brute de chaque secteur
V = Volume d’eau utilisé par chaque secteur
Il est estimé que la GVA du secteur agricole ne prend en
compte que les sous secteurs qui utilisent l’eau captée:
irrigation, élevage, pépinières et aquaculture
11. 6.4.1 Justification et interprétation
Cet indicateur a pour but de fournir des informations sur
l’efficacité de l’utilisation économique et sociale des
ressources en eau.
Cet indicateur traite spécifiquement le composant cible
“augmentation beaucoup plus efficacement de l’eau à
travers tous les secteurs”.
Cet indicateur doit être combiné avec l’indicateur 6.4.2 de
stress hydrique pour offrir un suivi approprié de la
formulation cible.
L’interprétation de cet indicateur sera renforcée par
l’utilisation des indicateurs supplémentaires à utiliser au
niveau national. A cet effet, l’indicateur sur l’efficacité de l’eau
pour l’énergie et l’indicateur sur l’efficacité des réseaux de
distribution municipale seront d’une importance toute
particulière.
12. 6.4.1 Justification et interprétation
L’utilisation efficace des ressources en eau est fortement influencée
par la proportion de la structure économique et la proportion des
secteurs consommateurs d’eau
Le changement dans l’utilisation efficace de l’eau est influencé par
des améliorations et des détériorations ‘’réelles’’, aussi bien que par
des changements dans la structure de l’économie et de l’industrie.
Message clé: l’augmentation des valeurs en séries chronologiques
indiquent la séparation de la croissance économique de
l’utilisation de l’eau. Elle n’indique pas nécessairement le déclin
dans l’utilisation totale de l’eau ou une réduction de l’utilisation de
l’eau (voir stress hydrique – 6.4.2)
13. “D’ici à 2030, faire en sorte que les
ressources en eau soient utilisées
beaucoup plus efficacement dans tous les
secteurs et garantir la viabilité des
prélèvements et et de
l’approvisionnement en eau douce afin de
rémédier à la pénurie d’eau et de réduire
nettement le nombre de personnes qui
manquent d’eau.”
6.4.1 Variation de l’efficacité de
l’utilisation des ressources en eau
Cible 6.4 - Utilisation et pénurie d’eau
6.4.2 Niveau de stress
hydrique: prélèvements d’eau
douce en proportion des
ressources en eau douce
disponibles.
14. Cible 6.4 – Utilisation et pénurie d’eau
6.4.2 Niveau de stress hydrique: prélèvements d’eau douce en
proportion des ressources en eau douce disponibles
Sources nationales:
ministères de tutelle et
bureaux nationaux de
statistiques
Étapes progressives:
données disponibles
nouveau composant
désagrégation spatiale
et sectorielle
Compilation mondiale:
FAO au nom de ONU-
Eau
15. 6.4.2 Définition et méthode de calcul
Le ratio entre l’eau douce totale extraite par les secteurs
majeurs et les resssources en eau douce renouvelables,
après avoir tenu compte des besoins environnementaux
en eau
Ces secteurs sont les mêmes que ceux de l’indicateur 6.4.1
16. 6.4.2 Définition et méthode de calcul
Concepts:
Cet indicateur fournit une estimation de pression exercée par
tous les secteurs sur les ressources d’eau douce du pays
Un stress hydrique de faible niveau est une situation où la
combinaison des prélèvement de tous les secteurs est
marginale par rapport aux ressources, et par conséquent a un
impact potentiel insignifiant sur la durabilité des ressources
ou sur la concurrence potentielle entre les usagers
Un stress hydrique élevé est une situation où la combinaison
des prélèvements de tous les secteurs représente une part
importante de la totalité des ressources d’eau douce
renouvelables, avec des impacts potentiels plus condidérables
sur la durabilité des ressources et les situations potentielles
de conflits et de compétition entre les usagers
17. 6.4.2 Définition et méthode de calcul
Méthode de calcul:
L’indicateur est calculé comme le total d’eau douce prélevée
(TFWW) divisé par la différence entre la totalité des ressources
d’eau douce (TRWR) et des besoins de débits
environnementaux (EFR), multipliés par 100.
Toutes les variables sont exprimées en km3/an (10^9 m3/an).
18. 6.4.2 Définition et méthode de calcul
Les ressources totales d’eau douce (TRWR) sont exprimées
comme étant la somme des ressources en eau intérieures
et extérieures renouvelables. Les termes “ressources en
eau” et “prélèvement d’eau” désignent dans ce contexte les
ressources d’eau douce et les prélèvements d’eau douce.
Les ressources en eau intérieures renouvelables sont
définies comme comme le flux annuel moyen à long terme
des rivières et le renouvellement des aquifères d’un pays
donné générés à partir des précipitations endogènes.
Les ressources en eau extérieures renouvelables sont les
flux d’eau entrant dans le pays, en tenant compte des
quantités d’écoulements réservés et alloués aux pays en
amont et en aval des cours d’eau telles que stipulées dans
des accords et des traités.
19. 6.4.2 Définition et méthode de calcul
Le prélèvement total en ressources d’eau douce (TFWW)
c’est le volume d’eau douce extrait de sa source (rivières,
lacs, aquifères) pour l’agriculture, les industries et les
services. Il est estimé au niveau pays pour les trois
principaux secteurs suivants: agriculture, services (y
compris les prélèvements des eaux domestiques) et
industries.
Les prélèvements en ressources d’eau douce incluent les
eaux douces de surface, les eaux souterraines et les eaux
fossiles souterraines.
Ils n’incluent pas l’utilisation directe des eaux non
conventionnelles, notamment, l’utilisation directe des eaux
usées traitées et l’utilisation indirecte d’eaux de drainage
agricole, et n’incluent pas les eaux déssalées.
20. 6.4.2 Définition et méthode de calcul
Les besoins de débits environnementaux (EFR) sont les
quantités d’eau requises pour pérenniser les
écosystèmes des eaux douces et des estuaires.
Les méthodes de calcul des EFR sont extrêmement
variées et vont des estimations globales aux
évaluations détaillées des étendues des cours d’eau.
Aux fins des indicateurs ODD, les volumes d’eau
peuvent être exprimés dans les mêmes unités comme
le TFWW, et ensuite comme pourcentages des
ressources en eau disponibles.
21. 6.4.2 Justification et interprétation
Cet indicateur a pour but d’indiquer à quel degré les ressources
en eau sont exploitées pour satisfaire les besoins en eau du
pays.
Il mesure la pression qu’exerce un pays sur ses ressources en
eau et par conséquent le défi lié à la durabilité de l’utilisation
de ses ressources en eau
Le stress hydrique accru, indiqué par une augmentation dans la
valeur de l’indicateur, a des conséquences négatives sur la
durabilité des ressources naturelles et sur le développement
économique.
Les faibles valeurs de l’indicateur indiquent que l’eau ne
constitue pas un défi particulier au développement et à la
durabilité économique.
22. 6.4.2 Désagrégation
L’indicateur peut être désagrégé pour indiquer la
contribution respective des différents secteurs au
stress hydrique du pays, et par conséquent
l’importance relative des actions nécessaires pour
contenir les demandes d’eau dans les différents
secteurs (agriculture, industries et services).
A l’échelle nationale, les ressources en eau et les
prélèvements d’eau sont estimés ou mesurés au niveau
des unités hydrologiques appropriées (bassins fluviaux,
aquifères). Il est donc possible d’obtenir une
distribution géographique du stress hydrique par unité
hydrologique, permettant ainsi d’avoir beaucoup plus
de réponses ciblées en termes de gestion des
demandes en eau.
23. Discussion
Qu’est-ce qui constitue à votre avis les défis
majeurs à la mise en oeuvre de cet/ces
indicateur(s)?
Quel appui estimez-vous que la FAO pourra
fournir pour aider à sumonter ces défis?
24. POUR DES INFORMATIONS SUPLLÉMENTAIRES, VEUILLEZ
CONTACTER:
INDICATEUR 6.4.1 ET INDICATEUR 6.4.2
RICCARDO.BIANCALANI@FAO.ORG
JIPPE.HOOGEVEEN@FAO.ORG
24
Je vous remercie de votre attention