Intervention de Karl Gustav Scherman, Président d'Honneur de l'AISS (Agence Internationale de Sécurité Sociale).
Plus d'infos dans notre dossier complet sur les retraites http://www.ugict.cgt.fr/dossiers/retraites
Retraites : L'équité comme préalable à la réformeFondation iFRAP
Mais la réalité est peut-être pire : en 2040, le déficit du régime des fonctionnaires civils d'État représentera 75% du déficit du régime des salariés du privé pourtant dix fois plus nombreux. Primes comprises, les fonctionnaires nés en 1955 recevront 68,5% de leur dernier salaire, contre 66,5% pour les salariés du privé (cadres et non-cadres).
Mais le diable se loge dans les détails. Les fonctionnaires ne cotisent pas sur leurs primes, ils ont une carrière beaucoup plus linéaire que dans le privé. Résultat : pour des salaires moyens quasi-identiques, les fonctionnaires ont en moyenne une retraite de 2.202 euros quand les salariés du privé ont une retraite de 1.713 euros. Cherchez l'erreur.
En évitant de tomber dans le piège de terminologies complexes, la Fondation iFRAP propose de mettre en place des modes de calcul public-privé équitables. Ce qui veut dire prendre en compte les primes des fonctionnaires mais aussi cotiser sur ces primes, aligner les calculs sur les 25 meilleures années, aligner les conditions de réversion. Ce sont des préalables indispensables à un allongement commun de la durée de cotisation, à l'introduction d'une part de capitalisation et à une fusion des caisses de retraite publiques et privées.
Réconcilier les modes de calcul dans un premier temps puis réformer en profondeur dans un second temps, c'est la proposition de la Fondation iFRAP au gouvernement. Car les Français n'accepteront aucune réforme difficile sans avoir d'abord rétabli l'équité entre catégories professionnelles. Mais malheureusement, l'équité ne résoudra pas à elle seule la question cruciale des déficits. Des décisions s'imposent pour que le système actuel ne soit pas un jeu de dupes pour les générations futures.
Les salariés versent de moins en moins de cotisations sociales utiles.
L'Institut de la Protection Sociale alerte sur une évolution qui menace gravement le consentement au paiement des charges sociales obligatoires
Libérer le droit du travail : temps de travail, représentation syndicale, fle...Fondation iFRAP
La France est championne d’Europe de l’impôt. Elle caracole à plus de 45% de taux de prélèvements obligatoires, quand le Royaume-Uni est à 36% et l’Allemagne à 38%. Avec 360 taxes et impôts, la France est médaille d’or de la complexité fiscale et du mille-feuille de taxes. Pourtant, quand il s’agit de savoir ce qu’il faut réformer dans notre système d’imposition, il n’y a plus personne. Le débat se partage entre ceux qui assurent qu’on ne peut pas baisser la fiscalité car on est déjà en déficit et ceux qui veulent carrément une révolution fiscale.
La réalité française sur la fiscalité ?
Nous n’avons plus aucune marge de manœuvre. Il va donc falloir baisser les prélèvements partout. La raison est simple : sur les entreprises et sur les ménages, nous sommes allés trop loin. Le premier élément qui saute aux yeux : nos entreprises tricolores paient en points de PIB beaucoup plus que les entreprises allemandes ou britanniques, plus de 18 points de PIB de fiscalité, quand les Britanniques sont à 8,6% et les Allemands à 10,2%. Les chiffres sont éloquents : l’écart de fiscalité pesant sur les entreprises que nous avons avec l’Allemagne est de 160 milliards, avec le Royaume-Uni, de 200 milliards. Rien que ça.
L'enquête 2018 Cercle de l'Épargne & Amphitéa : "Les Français, la retraite et...Sarah Le Gouez
L’édition 2018 de l’enquête du Cercle de l’Épargne / AMPHITÉA, réalisée en partenariat avec AG2R LA MONDIALE, traite plus particulièrement les questions liées au pouvoir d’achat des retraités, à la future réforme des retraites et à la prise de risque des épargnants.
Pour les retraites, les Français plébiscitent l’unification des régimes. En revanche, le contexte de réalisation de cette réforme systémique est complexe. En effet, une très large majorité de sondés, retraités compris, estiment que le montant des pensions est insuffisant pour vivre correctement.
Les Français considèrent toujours que la possession de la résidence principale est incontournable pour préparer la retraite. En ce qui concerne l’épargne retraite, les produits individuels semblent prendre le pas sur les produits collectifs.
Les épargnants apparaissent de moins en moins hostiles à la prise de risque pour obtenir du rendement. Ils éprouvent en revanche des difficultés à appréhender la réforme fiscale menée à la fin de l’année 2017 par le Gouvernement.
LES CHIFFRES CLÉS 2018
- 74 % des Français considèrent que leur pension est ou sera insuffisante pour vivre correctement
- 71 % des Français jugent le système de retraite injuste et inefficace
- 53 % des Français sont favorables à l’unification des régimes de retraite
- 72 % des actifs pensent partir à la retraite à 65 ans ou plus
- 51 % des épargnants sont prêts à prendre plus de risque en matière de placements
- 68 % des Français préfèrent l’épargne-retraite individuelle à l’épargne-retraite collective
Retraites : L'équité comme préalable à la réformeFondation iFRAP
Mais la réalité est peut-être pire : en 2040, le déficit du régime des fonctionnaires civils d'État représentera 75% du déficit du régime des salariés du privé pourtant dix fois plus nombreux. Primes comprises, les fonctionnaires nés en 1955 recevront 68,5% de leur dernier salaire, contre 66,5% pour les salariés du privé (cadres et non-cadres).
Mais le diable se loge dans les détails. Les fonctionnaires ne cotisent pas sur leurs primes, ils ont une carrière beaucoup plus linéaire que dans le privé. Résultat : pour des salaires moyens quasi-identiques, les fonctionnaires ont en moyenne une retraite de 2.202 euros quand les salariés du privé ont une retraite de 1.713 euros. Cherchez l'erreur.
En évitant de tomber dans le piège de terminologies complexes, la Fondation iFRAP propose de mettre en place des modes de calcul public-privé équitables. Ce qui veut dire prendre en compte les primes des fonctionnaires mais aussi cotiser sur ces primes, aligner les calculs sur les 25 meilleures années, aligner les conditions de réversion. Ce sont des préalables indispensables à un allongement commun de la durée de cotisation, à l'introduction d'une part de capitalisation et à une fusion des caisses de retraite publiques et privées.
Réconcilier les modes de calcul dans un premier temps puis réformer en profondeur dans un second temps, c'est la proposition de la Fondation iFRAP au gouvernement. Car les Français n'accepteront aucune réforme difficile sans avoir d'abord rétabli l'équité entre catégories professionnelles. Mais malheureusement, l'équité ne résoudra pas à elle seule la question cruciale des déficits. Des décisions s'imposent pour que le système actuel ne soit pas un jeu de dupes pour les générations futures.
Les salariés versent de moins en moins de cotisations sociales utiles.
L'Institut de la Protection Sociale alerte sur une évolution qui menace gravement le consentement au paiement des charges sociales obligatoires
Libérer le droit du travail : temps de travail, représentation syndicale, fle...Fondation iFRAP
La France est championne d’Europe de l’impôt. Elle caracole à plus de 45% de taux de prélèvements obligatoires, quand le Royaume-Uni est à 36% et l’Allemagne à 38%. Avec 360 taxes et impôts, la France est médaille d’or de la complexité fiscale et du mille-feuille de taxes. Pourtant, quand il s’agit de savoir ce qu’il faut réformer dans notre système d’imposition, il n’y a plus personne. Le débat se partage entre ceux qui assurent qu’on ne peut pas baisser la fiscalité car on est déjà en déficit et ceux qui veulent carrément une révolution fiscale.
La réalité française sur la fiscalité ?
Nous n’avons plus aucune marge de manœuvre. Il va donc falloir baisser les prélèvements partout. La raison est simple : sur les entreprises et sur les ménages, nous sommes allés trop loin. Le premier élément qui saute aux yeux : nos entreprises tricolores paient en points de PIB beaucoup plus que les entreprises allemandes ou britanniques, plus de 18 points de PIB de fiscalité, quand les Britanniques sont à 8,6% et les Allemands à 10,2%. Les chiffres sont éloquents : l’écart de fiscalité pesant sur les entreprises que nous avons avec l’Allemagne est de 160 milliards, avec le Royaume-Uni, de 200 milliards. Rien que ça.
L'enquête 2018 Cercle de l'Épargne & Amphitéa : "Les Français, la retraite et...Sarah Le Gouez
L’édition 2018 de l’enquête du Cercle de l’Épargne / AMPHITÉA, réalisée en partenariat avec AG2R LA MONDIALE, traite plus particulièrement les questions liées au pouvoir d’achat des retraités, à la future réforme des retraites et à la prise de risque des épargnants.
Pour les retraites, les Français plébiscitent l’unification des régimes. En revanche, le contexte de réalisation de cette réforme systémique est complexe. En effet, une très large majorité de sondés, retraités compris, estiment que le montant des pensions est insuffisant pour vivre correctement.
Les Français considèrent toujours que la possession de la résidence principale est incontournable pour préparer la retraite. En ce qui concerne l’épargne retraite, les produits individuels semblent prendre le pas sur les produits collectifs.
Les épargnants apparaissent de moins en moins hostiles à la prise de risque pour obtenir du rendement. Ils éprouvent en revanche des difficultés à appréhender la réforme fiscale menée à la fin de l’année 2017 par le Gouvernement.
LES CHIFFRES CLÉS 2018
- 74 % des Français considèrent que leur pension est ou sera insuffisante pour vivre correctement
- 71 % des Français jugent le système de retraite injuste et inefficace
- 53 % des Français sont favorables à l’unification des régimes de retraite
- 72 % des actifs pensent partir à la retraite à 65 ans ou plus
- 51 % des épargnants sont prêts à prendre plus de risque en matière de placements
- 68 % des Français préfèrent l’épargne-retraite individuelle à l’épargne-retraite collective
Intervention de Ole Settergren, Directeur des études, de la recherche et de la prospective à l'agence nationale suédoise pour les retraites.
Plus d'infos dans notre dossier complet sur les retraites http://www.ugict.cgt.fr/dossiers/retraites
Aujourd’hui, en France, il n’est pas toujours plus intéressant de travailler que de cumuler des aides sociales, surtout pour les petits revenus. Cette situation n’est pas nouvelle mais, enfin, les Français manifestent leur ras-le-bol face aux fraudeurs, aux aides pour tout et n’importe quoi, à la lourdeur de l’administration et au coût dangereusement tangent de notre protection sociale. Désormais, tous les états-majors des candidats à l’élection présidentielle de 2017 planchent sur l’idée d’une allocation sociale unique. Notre proposition, chiffrée et ficelée, est désormais sur la table.
Réformes des retraites - Baromètre des decideurs, Viavoice pour HEC Paris, Le...HEC Paris
En dépit de la crise politique et sociale ouverte par le mouvement des gilets jaunes, les Français apparaissent a priori
plutôt favorables aux grandes orientations de la réforme des retraites, telle qu’elle est aujourd'hui envisagée par le gouvernement. Selon le Baromètres des décideurs Viavoice pour HEC Paris, Le Figaro, BFM Business de Janvier 2019, respectivement 59 % des cadres et 58 % des Français qui se déclarent favorables à un nouveau système de retraite par points. À l’inverse, seuls 34 % des décideurs et 26 % du grand public souhaiteraient conserver le système actuel.
Découvrez l'ensemble des résultats de notre baromètre
Quel regard les Français portent-ils sur le système actuel de retraites ? Sont-ils favorables ou non à une fusion des différents régimes de retraite et quelles seraient selon eux les conséquences d’une telle réforme ? - Enquête pour CFR
http://harris-interactive.fr/?p=8427
Baromètre des Décideurs Viavoice pour HEC Paris, Le Figaro et BFM Business - ...HEC Paris
Dans le contexte de crise économique profonde liée au Coronavirus, tous les indicateurs sont au rouge et anticipent une conjoncture à venir extrêmement délicate. La nouvelle livraison du baromètre des Décideurs révèle un moral économique qui peine à remonter la pente, malgré un déconfinement attendu et les plans de relance négociés aux niveaux national et européen. 84 % des Français pensent que les entreprises vont licencier et le chômage augmenter. Ils se montrent en revanche très divisés quant aux aux leviers d’action pour répondre à la crise.
Un moral économique qui marque singulièrement le pas - Baromètre des décideur...HEC Paris
C'est la paradoxe de de l’été 2019 : en dépit de ce contexte social et économique plutôt favorable et apaisé, le baromètre des Décideurs Viavoice, HEC Paris, Le Figaro et BFM Business de juillet 2019 révèle un ralentissement de la dynamique amorcée depuis quelques mois avec un indice du moral des décideurs en baisse de 4 points par rapport au mois dernier.
Face à une reprise de la pandémie, le moral des décideurs chute - Baromètre d...HEC Paris
La livraison d'octobre du Baromètre des décideurs Viavoice, HEC, Le Figaro et BFM Business révèle une amplification des inquiétudes économiques et ce malgré le plan de relance exceptionnel du gouvernement de 100 milliards d'euros. Dans ce contexte, décideurs et grand public se montrent réticents à la réactivation de la réforme des retraites, voulue par le Président Macron.
Intervention de Ole Settergren, Directeur des études, de la recherche et de la prospective à l'agence nationale suédoise pour les retraites.
Plus d'infos dans notre dossier complet sur les retraites http://www.ugict.cgt.fr/dossiers/retraites
Aujourd’hui, en France, il n’est pas toujours plus intéressant de travailler que de cumuler des aides sociales, surtout pour les petits revenus. Cette situation n’est pas nouvelle mais, enfin, les Français manifestent leur ras-le-bol face aux fraudeurs, aux aides pour tout et n’importe quoi, à la lourdeur de l’administration et au coût dangereusement tangent de notre protection sociale. Désormais, tous les états-majors des candidats à l’élection présidentielle de 2017 planchent sur l’idée d’une allocation sociale unique. Notre proposition, chiffrée et ficelée, est désormais sur la table.
Réformes des retraites - Baromètre des decideurs, Viavoice pour HEC Paris, Le...HEC Paris
En dépit de la crise politique et sociale ouverte par le mouvement des gilets jaunes, les Français apparaissent a priori
plutôt favorables aux grandes orientations de la réforme des retraites, telle qu’elle est aujourd'hui envisagée par le gouvernement. Selon le Baromètres des décideurs Viavoice pour HEC Paris, Le Figaro, BFM Business de Janvier 2019, respectivement 59 % des cadres et 58 % des Français qui se déclarent favorables à un nouveau système de retraite par points. À l’inverse, seuls 34 % des décideurs et 26 % du grand public souhaiteraient conserver le système actuel.
Découvrez l'ensemble des résultats de notre baromètre
Quel regard les Français portent-ils sur le système actuel de retraites ? Sont-ils favorables ou non à une fusion des différents régimes de retraite et quelles seraient selon eux les conséquences d’une telle réforme ? - Enquête pour CFR
http://harris-interactive.fr/?p=8427
Baromètre des Décideurs Viavoice pour HEC Paris, Le Figaro et BFM Business - ...HEC Paris
Dans le contexte de crise économique profonde liée au Coronavirus, tous les indicateurs sont au rouge et anticipent une conjoncture à venir extrêmement délicate. La nouvelle livraison du baromètre des Décideurs révèle un moral économique qui peine à remonter la pente, malgré un déconfinement attendu et les plans de relance négociés aux niveaux national et européen. 84 % des Français pensent que les entreprises vont licencier et le chômage augmenter. Ils se montrent en revanche très divisés quant aux aux leviers d’action pour répondre à la crise.
Un moral économique qui marque singulièrement le pas - Baromètre des décideur...HEC Paris
C'est la paradoxe de de l’été 2019 : en dépit de ce contexte social et économique plutôt favorable et apaisé, le baromètre des Décideurs Viavoice, HEC Paris, Le Figaro et BFM Business de juillet 2019 révèle un ralentissement de la dynamique amorcée depuis quelques mois avec un indice du moral des décideurs en baisse de 4 points par rapport au mois dernier.
Face à une reprise de la pandémie, le moral des décideurs chute - Baromètre d...HEC Paris
La livraison d'octobre du Baromètre des décideurs Viavoice, HEC, Le Figaro et BFM Business révèle une amplification des inquiétudes économiques et ce malgré le plan de relance exceptionnel du gouvernement de 100 milliards d'euros. Dans ce contexte, décideurs et grand public se montrent réticents à la réactivation de la réforme des retraites, voulue par le Président Macron.
El proyecto se basa en respetar las trazas que resultan del crecimiento de la ciudad y resolver los problemas que esta misma genera ya que en la parcela a intervenir confluyen diferentes direcciones creando un gran desconcierto. Con la propuesta tratamos de convertir esta parcela en un punto de conexión de los barrios que la
rodean y crear una zona de usos varios y gran versatilidad.
Jeunes, Internet et réseaux sociaux - Quels rôles pour les parents et les pro...Gérard Marquié
Support d'une intervention réalisée sur le thème : "Jeunes, Internet et réseaux sciaux - Quels rôles pour les parents et les professionnels de la jeunesse ?" le 9 décembre 2014 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) à la médiathèque Edouard Glissant.
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También veremos técnicas de uso para el retoque de fotografías y la creación de foto montajes.
Empezaremos viendo cómo eliminar un objeto o persona de una fotografía.
NOTRE LIBERTE EST EN SOUFFRANCE
Les gouvernants de la France capitulent, ils cèdent à la panique, oublient l’honneur et livrent le pays à la servitude.
Mais rien n’est perdu !
Rien n’est perdu parce que dans notre France forte, l’UMP n’a pas encore donné.
Il faut que notre famille politique soit une force soudée et artisane de la victoire !
Nous convions tous les Français où qu’ils se trouvent à s’unir à nous dans l’action et dans l’espérance, pour que la France retrouve sa grandeur et sa dignité.
Diffusez, communiquez, échangez et persévérez dans ce combat politique pour que les 23 et 30 mars
Notre mouvement soit en tête sur tous les fronts des municipales.
Avec L’APPEL DU COQ bonne lecture .
Italo stellon, Président de l'Institut National Confédéral d'Assistance, ancien syndicaliste de la CGIL (Italie).
Plus d'infos dans notre dossier complet http://www.ugict.cgt.fr/dossiers/retraites
[Afterwork du 15/01] Les nouveautés fiscales et sociales pour les indépendant...Colibee
Lors de l'afterwork du 15 Janvier dernier qui avait lieu dans les locaux de Colibee, notre communauté de consultants indépendants a pu assister à une présentation sur les nouveautés fiscales et sociales pour les indépendants réalisée par Laurent Lafforgue, de Novaa Expertise.
[LIVRE BLANC] Cardiologues : Ensemble préparons votre retraiteAG2R LA MONDIALE
En savoir plus sur la retraite des cardiologues : comment faire, à qui s'adresser. Des informations pour vous aider à préparer votre retraite.
En savoir plus : www.ag2rlamondiale.fr/professionnel/partenariats-et-reseaux-professionnels/cardiologues
Les systèmes de retraite et de santé français constituent les postes de dépenses de loin les plus importants de notre protection sociale. Et avec respectivement 14 % et 12 % du PIB, ils se situent parmi les plus chers des pays d’Europe. Compte tenu du vieillissement de la population et des changements dans les risques sanitaires que ce vieillissement entraîne (prédominance des maladies chroniques et liées à la dépendance), mais aussi compte tenu du poids de la dette sociale (135 milliards d’euros restent à amortir par la Cades) ces deux piliers de notre protection sociale doivent être réformés, ce qui implique de ne pas avoir peur de repenser notre modèle social.
Mais les réformes à mener ne sont pas les mêmes : la retraite est un risque au sens de la Sécurité sociale certain. Le gérant doit assurer un travail simple: collecter les cotisations, prévoir le nombre d’actifs et de retraités, verser les retraites en appliquant des règles précises. Il doit surtout assurer l’équilibre en fonction de paramètres limités et, pour certains, sur lesquels il ne peut quasiment pas agir (démographie). Il dispose de peu de latitude : l’âge, le montant de la pension et le taux de cotisation. Le déficit de compétitivité de la France écarte la possibilité d’augmenter les cotisations pour financer le système. Dès lors, il faut :
Reporter l’âge l’égal à 65 ans en 2028 ;
Créer un régime unique et universel par points ;
Aligner les systèmes de retraite public et privé ;
Introduire une part de capitalisation sans augmenter le montant total des cotisations.
La santé est un risque aléatoire et la qualité de la prestation de soin (hôpital, médecine de ville, médicaments) est très variable. La responsabilité du gérant d’un système d’assurance maladie est très différente puisqu’il va devoir choisir, parmi un large panel de solutions, la meilleure solution au meilleur coût. La santé est par ailleurs un domaine où – contrairement à la retraite – l’innovation joue un rôle essentiel. Face à cela, le gérant doit se poser plusieurs questions : quel prix accepter de payer ? Quel fournisseur de soins recommander à ses assurés ? Quels progrès thérapeutiques encourager ? C’est ce rôle complexe qui justifie une diversité de gérants de l’assurance maladie et leur mise en concurrence par les assurés. D’où nos propositions :
Négociation sur la définition et le statut de l'encadrement. Voir http://ugict.cgt.fr/encadrement/
Document commenté à télécharger : http://www.ugict.cgt.fr/doc_download/544-document-technique-pour-la-negociation-sur-la-definition-de-l-encadrement
La connaissance des déterminants économiques de l’entreprise, des véritables responsables des choix stratégiques, des restructurations et des dégâts qui en découlent est un enjeu essentiel et un terrain d’affrontement avec le patronat. Elle est indispensable à une intervention efficace des salariés pour imposer des choix alternatifs, en faveur du développement des capacités productives et de l’emploi.
Le but du contrat de génération est de lutter contre la précarité et d’améliorer les conditions de travail et le taux d’emploi des jeunes et des seniors. Pourtant, en l’absence de dispositions contraignantes, une entreprise peut se limiter à des déclarations d’intention. Pour la CGT, le sujet est trop grave pour se limiter à des slogans et doit se traduire par des engagements concrets. La CGT et son UGICT ont donc édité un guide complet pour les négociations et des modèles tracts adaptables.
Le système de pension suédois: un bon exemple pour d'autres pays?
1. 1
Le système de pension suédois: un bon
exemple pour d'autres pays?
Intervention à une table ronde organisée par l'UGICT-CGT
Paris, Mai 2013
KG Scherman
2013-05-27 Paris KG Scherman
2. 2
A la question posée je réponds clairement NON.
Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
La réforme suédoise: une réforme nécessaire d'un système
beaucoup trop généreux. Mais les réformateurs ont peu à peu
perdu tout intérêt pour les conséquences pour les vrais gens
• Stabilité financière – mais aucune considération pour les conséquences
sociales
• Allongement de la durée du travail, oui – mais où sont les perspectives
d'emploi?
• Et quid de ceux qui ne peuvent travailler?
Comment cela a-t-il pu arriver?
• Tout a été progressivement automatisé, piloté par des formules
• L'idée fondamentale qu'il est de la responsabilité politique de trouver un
équilibre équitable entre les pensions, l'âge de la retraite et les cotisations a
complètement disparu
2013-05-27 Paris KG Scherman
3. 3
Le nouveau régime public de pension suédois (en outre 80 à
90% de la population épargnent environ 4% des cotisations dans le cadre de la retraite d'entreprise)
Composantes
• Garantie minimum
• Pension liée aux revenus avec 2 sous-systèmes
• Répartition : taux de cotisation de 16% sur les revenus
couverts (environ 1,2 * salaires médians)
• Capitalisation : taux de cotisation de 2,5% sur les revenus
couverts alimentant un compte individuel
Dispositif transitionnel pour la composante liée aux revenus
• L'ancien système de pension concerne les premières années de
pension jusqu'en 2019
• Répartition finale entre les sous-systèmes pour les premières années
de pension seulement en 2040 (44)
• Mais pensions mises en paiement dès 2001 avec les nouvelles règles
3
2013-05-27 Paris KG Scherman
4. 4
Une vue générale: voici les règles d'un système de pension
supposé "immuable jusqu'au prochain Age de glace"
Pension minimum
• Indexée sur le coût de la vie, donc progressivement réduite comparée aux salaires
• volonté (entêtement?) purement politique
Pension en répartition 16% complètement automatisée, cotisation définie
• la première année de pension dépend
• des cotisations de l'ensemble de la carrière individuelle
• de l'âge de la liquidation et de l'espérance de vie
• soumis à l'ABM (Mécanisme d’Equilibrage Automatique)
• indexation annuelle
• des droits à pension selon les salaires moyens
• des pensions liquidées selon les salaires moyens moins 1,6%
• soumis à l'ABM (Mécanisme d’Equilibrage Automatique)
Pension en capitalisation issue du compte individuel 2,5% cotisation définie
Pensions d'entreprise ne tiennent pas compte du fait qu'il faut gagner des droits
à pension après 65 ans
42013-05-27 Paris KG Scherman
5. 5
Point de mire international (1)
Du point de vue des régimes de pension on relève les traits suivants
• Un système en répartition complètement modifié qui aboutit au
modèle "notionnel à cotisations définies" (NDC) comprenant
– les cotisations de l'ensemble de la carrière comme base pour le
niveau de la pension de retraite
– la suppression de "l'âge normal de retraite", et à la place
– la prise en compte de l'accroissement de l'espérance de vie dans
le calcul des pensions, de ce fait l'âge auquel on peut prendre sa
retraite avec une pension adéquate s'élève constamment ; une
façon maligne d'éviter la vérité !
• L'introduction d'une composante en capitalisation à côté de la
partie en répartition ; suivant ainsi l'enthousiasme pour les
marchés financiers qui régnait dans les années 90
• Une suppression progressive de la pension minimum face à la
croissance économique
2013-05-27 Paris KG Scherman
6. 6
Point de mire international (2)
Du point de vue de la politique des pensions d'autres caractéristiques apparaissent
• Il y avait un large consensus politique pour une réforme qui réduise
efficacement les pensions et dépenses de pension
• Il y a une prescription politique: le taux de cotisation du système public de
pension liée au salaire ne doit plus changer à l'avenir et ce définitivement.
C'est le principe fondateur du régime de comptes notionnels à cotisations
définies
• Il n'y a eu aucune opposition publique en dépit de la diminution à venir des
pensions. Les gens semblaient indifférents à ce qui se passait.
• La réputation de la Suède d'être un Etat providence progressiste a partout
été utile aux hommes politiques pour présenter leurs propositions de
réforme comme conformes au modèle suédois
• Pas étonnant que les ministres des finances partout dans le monde comme
les représentants de la Banque mondiale voient cela comme la solution
définitive: pas de dispute politique. Les cotisations ne seront plus jamais
relevées.
2013-05-27 Paris KG Scherman
7. 7
Le minimum garanti est indexé sur le coût de la vie,
pas sur les salaires. Evolution comparée 1998-2013
•Minimum
garanti
•est supposé
suivre
l'évolution du
coût de la vie y
compris à long
terme
•ce n'est ni
juste ni très
probable
72013-05-27 Paris KG Scherman
1 euro=8,5 SEK
6000
7000
8000
9000
10000
1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014
Année
Pensionsminimum/salairesparmois
Evolution des salaires avec
la même origine dans le
temps
Evolution de la pension
minimum
8. 8
En 35 ans le niveau garanti aura été réduit de moitié
par rapport à la pension maximum
(l'Autorité des pensions, l'OCDE et d'autres trouvent cela déraisonnable.
Mais les politiciens suédois persistent)
Niveau garanti en %
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
2000 2010 2020 2030 2040 2050
Année
%
2013-05-27 Paris KG Scherman
9. 9
Evolution jusqu'en 2015 d'un salaire et d'une
pension publique, chacun de 13 000 SEK par mois en 2009
•Facteurs d'évolution
•la pension suit les
salaires, ce qui est bien
•mais avec une
réduction chaque
année de 1,6%, cela
exige des analyses
plus poussées
•En outre il y a le
Mécanisme
d’Equilibrage
Automatique (ABM),
ce n'est pas juste
9
Ce graphique explique l'indexation dans le nouveau système
en répartition
2013-05-27 Paris KG Scherman
1 euro=8,5 SEK
8 000
9 000
10 000
11 000
12 000
13 000
14 000
15 000
16 000
17 000
2008 2010 2012 2014 2016 2018
Année
Revenus
Evolution du salaire de
13 000
Evolution de la pension
de 13 000
Pension de 13 000
sans ABM
10. 10
Effet de l'équilibrage c.a.d. niveau de pension (courbe en bleu) et
ce qu'elle aurait dû être sans équilibrage (droite en rouge)
On avait dit que ce
mécanisme ne
serait nécessaire
qu'en dernière
extrémité!
Maintenant il est
activé malgré une
économie
florissante
Il va très
probablement rester
actif pour de
nombreuses
années à venir
2013-05-27 Paris KG Scherman
90,0%
92,0%
94,0%
96,0%
98,0%
100,0%
102,0%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Année
Pourcentage
11. 11
Et maintenant le long terme, que vont devenir les
taux de remplacement?
Nous comparons les calculs faits par le Comité de protection sociale de l'UE pour une personne née en
1985 et retraitée en 2050 après 40 ans avec un revenu moyen, à la situation en 2004 et en 2010
Cotisations aux
différentes
composantes,
prenant
progressiveme
nt leur plein
effet Taux brut de remplacement
UE ICG
rapport
2004
UE CPS: Taux de remplacement brut en 2050
avec les règles actuelles
UE
CPS
rapport
2010
1,58% de
croissance
salariale,
3% de
rendement
Diff. par
rapport
à 2010
1,58% de
croissance
salariale,
1,58% de
rendement
Diff. par
rapport à
2010
23% Total: 70,9 63,6 54,6 -9 49,5 -14,1
16%
Régime public en
répartition 57 48,3 34,4 -13,9 34,4 -13,9
2,50%
Régime public en
capitalisation totale et
cotisations définies (plein
effet en 2050) 0 1,3 7,1 5,8 5,4 4,1
Régime d'entreprise,
essentiellement en
répartition en 2010, en
2050 en capitalisation totale
12. 12
2013-05-27 Paris KG Scherman
Age de la retraite exigé pour obtenir un certain niveau de pension à
différents moments dans le futur, selon les prévisions faites en 1994, 2005 et 2012
•Des différences
considérables entre
les prévisions
•pas d'âge statutaire de
retraite
•pas un mot sur l'ABM
dans la part en
répartition
•ni sur des incertitudes
dans la part en compte
individuel
•que sera l'épargne-
retraite personnelle?
•quid des perspectives
d'emploi?
•quid de l'entrée sur le
marché du travail?
12
La pension des premières années est basée sur les
cotisations versées, l'âge de la liquidation et l'espérance de
vie à la liquidation
"Le niveau de pension" provient à la fois de la part
en répartition et de la part en compte individuel.
La retraite d'entreprise n'offre rien après 65 ans!
64
65
66
67
68
69
70
1995 2005 2015 2025 2035 2045 2055
Année où l'âge de 65 ans est atteintd
Agedelaretraitepourobteniruncertain
niveaudepension
2012
2005
1994
13. 13
Partage du risque (1)
Pensions
• L'ABM transfère tous les risques financiers sur l'individu
• L'ABM ne touche que les pensions, pas les cotisations
• La réduction progressive des pensions minimum transfère le
risque de pauvreté sur l'individu
• La pension en capitalisation fait supporter aux individus tous
les risques des pensions privées
• Les pensions d'entreprise passent aussi en cotisations
définies. Elles deviennent de plus en plus importantes. Les
employeurs assumeront-ils cette responsabilité?
• Finalement toute l'organisation du régime pousse l'individu à
souscrire des pensions privées de son choix
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14. 14
Partage du risque (2)
Age de la retraite
• L'individu est abandonné à lui-même
– Avec toutes les conséquences des changements dans les
projections démographiques
– Avec l'anxiété née des tentatives pour comprendre ces
questions compliquées
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15. 15
Partage du risque (3)
Emploi
Quelles sont les perspectives d'emploi
• pour les seniors
– le filet de sécurité disparait à 65 ans
• pour les jeunes
– si on n'est pas intégré au marché du travail on n'a pas d'allocations
chômage donc pas de points de pension
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Partage du risque (4)
Tout le reste
Les dispositifs pour les personnes âgées vont bien au-delà
de la pension
• En Suède un vaste dispositif d'allocations et de prestations en
nature
• L'adéquation des pensions est étroitement liée à ces autres
prestations
• Avec un système de pension complètement automatique
l'évolution de ces dispositifs devient importante
• Mais on ne sait rien sur ce point
• donc c'est un facteur de risque supplémentaire
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En résumé (1)
• Exiger de travailler plus et jusqu'à un âge plus élevé pour une pension
décente est réaliste
• Avoir un régime de pension lié aux revenus financièrement pérenne est
précieux
• Mais le nouveau système n'offre
– ni pensions adéquates
– ni justice sociale
– ni transparence
• Et il a transféré trop de risques sur l'individu
• C'est pourquoi il doit être révisé et d'autres systèmes de protection sociale
ainsi que la politique de l'emploi doivent entrer en ligne de compte
• Parvenir à un équilibre juste entre cotisations, montant des pensions et
âge de la retraite ne peut être traité par des formules
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En résumé (2)
• Qu'un "changement de paradigme" c.a.d. un complet
bouleversement des paramètres de pension comme le
recommandent la Banque mondiale et d'autres, apporte
clarté et cohérence à la réforme n'est pas prouvé par la
pratique.
• Questions
– Quelles sont les priorités?
– Qui est responsable de quoi?
– Libre choix: quelles sont les alternatives?
– Combien de temps est-on supposé travailler?
– Qu'est-ce qui est considéré comme une pension
décente?
• Totale indifférence et / ou complète ignorance c'est le
résultat de la réforme suédoise2013-05-27 Paris KG Scherman
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Réformer
la réforme
En résumé (3)
19
L'ABM frappe les
pensions actuelles
de plein fouet, on
avait promis que
ce ne serait pas
nécessaire
L'âge de la
retraite bien plus
élevé que ce qui
était prévu et
considéré comme
raisonnable. Et le
filet de sécurité
disparait à 65 ans
Où sont les
persepctives
d'emploi pour les
jeunes?
Qui veut
embaucher
quelqu'un de 68
ans?
Des attentes
irréalistes
Des
promesses
non tenues
Le nouveau leader social démocrate a exigé
des changements mais il a été immédiatement
remercié. Les syndicats et les seniors ont
aussi exprimé leur inquiétude mais plutôt
discrètement. Le tout nouveau leader social
démocrate a dit quelque chose mais il est
retombé dans le mutisme2013-05-27 Paris KG Scherman
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Que s'est-il passé jusqu'à présent?
De pures manipulations!
• Déplacement de l’effet d'ABM de 2010, qui était une
année électorale, à 2011
• Légère réduction des impôts, mais pas autant que
pour la population active
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21. 21
Mais, en fait les hommes politiques ont compris que l'on
devait faire quelque chose
Dans la dernière loi de finances on trouvait
• Nous vivons de plus en plus longtemps sans que la vie en activité s'allonge de
même. La commission d'enquête a rendu son rapport, c'est clair et révélateur
• Les changements dans le monde qui nous entoure signifient que les règles de
placement et l'organisation des fonds en capitalisation doivent être revues. La
commission d'enquête a rendu son rapport mais sans propositions de grande portée.
• Il y a un grand nombre de fonds dans le système de pension en capitalisation
mais relativement peu d'épargnants définissent eux-mêmes leur portefeuille de
placements ou modifient leur choix initial. Nous attendons le rapport.
• La stabilité financière du système de revenu à la retraite est faible et à long
terme risque de déclencher le mécanisme automatique d'équilibrage chaque
fois que le régime est susceptible d'être sous tension. On ne sait rien de cette
étude conduite directement par le ministère.
• Les règles de calcul pour l'indexation du revenu et les données d'équilibre
produisent des résultats avec de relativement grandes variations chaque
année. Une étude très technique
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Que peut-on attendre?
Pas grand-chose je pense
La description de ce qui doit être fait est claire et transparente et certains
rapports, notamment celui sur la vie professionnelle et les âges de la retraite
sont bons et réalistes
Mais le ministère responsable a dit : je suis ouvert à tout sauf
– augmenter les cotisations
– abolir la part en capitalisation
– abolir le mécanisme automatique d'équilibrage
Et dans la coalition politique qui se trouve derrière la réforme chacun a un droit
de veto sur tout
En outre les employeurs ont dit : nous ne sommes pas intéressés à coopérer
avec le gouvernement dans ce domaine
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A LA RECHERCHE DE MODELES? Ne suivez pas la
voie suédoise
Evolution des inégalités de revenus entre 1995 (bleu) et 2010 (noir)
Données de l'OCDE:
Pourcentage de
pauvreté relative c.a.d.
moins de 50% du
revenu médian
Accroissement
Suède
25. 25
Depuis le début des années 80 la Banque mondiale et
d'autres se sont investis dans les réformes de pensions
Ils ont ouvert un chemin aux politiciens qui voulaient trouver des
solutions indolores
– D'abord avec le modèle chilien
– Maintenant avec le modèle suédois de compte notionnel à
cotisations définies
Tous deux souffrent des mêmes faiblesses fondamentales
26. 26
Le monde attend un nouveau modèle
Avec en ligne de mire un équilibre équitable entre cotisations,
pensions et âge de la retraite
En respectant comme il se doit les contraintes financières
En tenant compte des perspectives d'emploi existantes
Avec une responsabilité politique permanente pour suivre et
piloter le système
Un modèle français peut-être!