les étudiants, outre la formation théorique, sont accompagnés en stage par des tuteurs. Ces derniers doivent investir au mieux cette fonction en mobilisant leurs propres compétences à la fois pédagogiques, managériales et relationnelles
Système national de santé : L’ensemble des institutions, des organismes, des actions et des ressources y affectées intervenant dans le domaine de la protection de la santé aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, aux niveaux national et régional et qui sont organisés pour la réalisation des objectifs.
Les objectifs du SNS :
Faciliter l’accès de la population aux prestations de santé et améliorer la qualité de ces prestations ;
Garantir une répartition équilibrée et équitable de l’offre de soins sur l'ensemble du territoire national ;
Asseoir la territorialisation de l’offre de soins dans le secteur public et améliorer sa gouvernance à travers la création de groupements sanitaires territoriaux ;
Garantir la souveraineté en matière de médicaments ainsi que la disponibilité, la sécurité et la qualité des médicaments et des produits de santé ;
Développer et perfectionner les moyens de détection et de prévention contre les risques menaçant Ia santé ;
Réorganiser le parcours de soins et digitaliser le système de santé ;
Renforcer l'encadrement sanitaire en vue d’atteindre les normes de l'Organisation mondiale de la Santé dans ce domaine ;
Valoriser et mettre à niveau les ressources humaines travaillant dans le domaine de la santé à travers la mise en place d'une fonction sanitaire qui prend en considération les spécificités des fonctions et des professions du secteur ;
Feel Good Office est la première agence globale d'amélioration des performances par la qualité de vie au travail. Nous intervenons en diagnostic et en actions concrètes : communication interne, coaching, ateliers, événementiel.
Conférence de Marie-Claude Vanier, professeure titulaire de clinique, Faculté de pharmacie, UdeM et présidente du comité interfacultaire opérationnel (CIO), de formation à la collaboration et au partenariat, pharmacienne, CISSS de Laval, et Jean-Paul Cadieux, retraité, patient partenaire - 25 novembre 2015
Revue "L'institulien" n°06 SNIFMK - Mars 2015
Le Décret N°2009-494 du 29 avril 2009 a redéfini les modalités de stage en augmentant notamment la durée des stages cliniques et hors cliniques. De plus, le rôle du tuteur de stage se voit renforcé en lui donnant une place plus prégnante pour l’évaluation du stagiaire. Ainsi, ce texte dessine, en partie, le cadre du partenariat à mettre en place entre les tuteurs de stage et les IFMK. Il convient donc de se pencher sur la formation du tuteur de stage tant sur le fond que sur la forme.
Avant de dispenser une formation pour le tuteur de stage, il convient de définir la notion de tutorat. Celle proposée par Raynal en 2007 met en évidence trois valeurs nécessaires aux acteurs du tutorat, à savoir le tuteur et le stagiaire. Première valeur : il s’agit d’ « un dispositif personnalisé » [Raynal, 2007] sous entendant l’implication, l’auto-évaluation et la capacité de distanciation du stagiaire ; la deuxième valeur concerne la nécessité de responsabiliser les acteurs du tutorat. La troisième valeur aborde la notion d’alternance, avec les liens à établir entre les temps d’apprentissage sur le terrain de stage et ceux en Institut. Par conséquent, il se crée un partenariat [Comte, 2004] admettant que le tuteur partage le projet pédagogique de l’lFMK dont dépend le stagiaire, et qu’il adopte une posture comportant écoute et empathie. Toutes ces valeurs se retrouvent au travers de l’activité de soins qu’il délivre auprès de ses patients. Subséquemment, à chaque instant du stage, le tuteur doit à la fois être précis et rigoureux dans les soins apportés au patient et à la situation d’apprentissage réelle apportée à l’étudiant, ce qui requiert de la part du tuteur qu’il y soit préparé via une formation. Ces formations doivent mettre en avant les valeurs indiquées précédemment, et également traiter certains concepts afin d’accompagner et de transmettre des outils adaptés aux futurs tuteurs.
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reseauprosante.fr
Système national de santé : L’ensemble des institutions, des organismes, des actions et des ressources y affectées intervenant dans le domaine de la protection de la santé aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, aux niveaux national et régional et qui sont organisés pour la réalisation des objectifs.
Les objectifs du SNS :
Faciliter l’accès de la population aux prestations de santé et améliorer la qualité de ces prestations ;
Garantir une répartition équilibrée et équitable de l’offre de soins sur l'ensemble du territoire national ;
Asseoir la territorialisation de l’offre de soins dans le secteur public et améliorer sa gouvernance à travers la création de groupements sanitaires territoriaux ;
Garantir la souveraineté en matière de médicaments ainsi que la disponibilité, la sécurité et la qualité des médicaments et des produits de santé ;
Développer et perfectionner les moyens de détection et de prévention contre les risques menaçant Ia santé ;
Réorganiser le parcours de soins et digitaliser le système de santé ;
Renforcer l'encadrement sanitaire en vue d’atteindre les normes de l'Organisation mondiale de la Santé dans ce domaine ;
Valoriser et mettre à niveau les ressources humaines travaillant dans le domaine de la santé à travers la mise en place d'une fonction sanitaire qui prend en considération les spécificités des fonctions et des professions du secteur ;
Feel Good Office est la première agence globale d'amélioration des performances par la qualité de vie au travail. Nous intervenons en diagnostic et en actions concrètes : communication interne, coaching, ateliers, événementiel.
Conférence de Marie-Claude Vanier, professeure titulaire de clinique, Faculté de pharmacie, UdeM et présidente du comité interfacultaire opérationnel (CIO), de formation à la collaboration et au partenariat, pharmacienne, CISSS de Laval, et Jean-Paul Cadieux, retraité, patient partenaire - 25 novembre 2015
Revue "L'institulien" n°06 SNIFMK - Mars 2015
Le Décret N°2009-494 du 29 avril 2009 a redéfini les modalités de stage en augmentant notamment la durée des stages cliniques et hors cliniques. De plus, le rôle du tuteur de stage se voit renforcé en lui donnant une place plus prégnante pour l’évaluation du stagiaire. Ainsi, ce texte dessine, en partie, le cadre du partenariat à mettre en place entre les tuteurs de stage et les IFMK. Il convient donc de se pencher sur la formation du tuteur de stage tant sur le fond que sur la forme.
Avant de dispenser une formation pour le tuteur de stage, il convient de définir la notion de tutorat. Celle proposée par Raynal en 2007 met en évidence trois valeurs nécessaires aux acteurs du tutorat, à savoir le tuteur et le stagiaire. Première valeur : il s’agit d’ « un dispositif personnalisé » [Raynal, 2007] sous entendant l’implication, l’auto-évaluation et la capacité de distanciation du stagiaire ; la deuxième valeur concerne la nécessité de responsabiliser les acteurs du tutorat. La troisième valeur aborde la notion d’alternance, avec les liens à établir entre les temps d’apprentissage sur le terrain de stage et ceux en Institut. Par conséquent, il se crée un partenariat [Comte, 2004] admettant que le tuteur partage le projet pédagogique de l’lFMK dont dépend le stagiaire, et qu’il adopte une posture comportant écoute et empathie. Toutes ces valeurs se retrouvent au travers de l’activité de soins qu’il délivre auprès de ses patients. Subséquemment, à chaque instant du stage, le tuteur doit à la fois être précis et rigoureux dans les soins apportés au patient et à la situation d’apprentissage réelle apportée à l’étudiant, ce qui requiert de la part du tuteur qu’il y soit préparé via une formation. Ces formations doivent mettre en avant les valeurs indiquées précédemment, et également traiter certains concepts afin d’accompagner et de transmettre des outils adaptés aux futurs tuteurs.
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Nouvelle gouvernance des instituts de formation paramédicale : expérience d’u...Réseau Pro Santé
Revue "L'institulien" n°06 SNIFMK - Mars 2015
Depuis plusieurs mois une nouvelle gouvernance des instituts de formation paramédicaux publics, rattachés à des centres hospitaliers gestionnaires semble se mettre en place.
Certains CHU ont sous leur responsabilité administrative plusieurs instituts, instituts de formation en soins infirmiers, des aides-soignants, en masso-kinésithérapie, de manipulateurs en électroradiologie médicale, de cadres de santé…
A l’occasion du départ en retraite d’un Directeur des soins, Directeur d’institut, la direction de l’organisme gestionnaire décide de nommer aux mêmes fonctions un cadre supérieur de santé de la filière. Le Conseil Régional a toute latitude pour promulguer l’arrêté de nomination sous couvert de la responsabilité de l’institut par un Directeur de soins, directeur d’un autre institut.
Cette situation peut être ainsi répétée autant de fois que le cas se présente pour aboutir à un regroupement des différents instituts, tous dirigés par un cadre de santé supérieur de la filière et sous couvert d’un unique Directeur de soins.
Cette nouvelle entité peut prendre le nom de Coordination d’instituts sous la responsabilité d’un Coordonnateur général des instituts de formation.
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Référentiel de formation "Sécurisation des parcours professionnels et emploi ...LADAPT
Introduction et présentation du référentiel Projet Erasmus + porté par le projet DESC (4 partenaires associatifs européens : LADAPT, EASPD, Emplea Fundacion, Scuola Viva).
Référentiel présenté à l'occasion de la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées 2016.
❱ Le contexte du projet
❱ Les compétences visées
❱ Les objectifs pédagogiques de la formation
❱ Les modules de formation
❱ Le public concerné
❱ La méthode
❱ L’évaluation de la formation
❱ La validation
Accompagner l’Apprentissage par Projet via les Réseaux Sociaux: Bilan d’une E...iosrjce
La présente recherche est issue d’une expérience d’encadrement tutoral à distance, qui s’inscrit dans
le cadre d’un module d’enseignement en Mastère Co-Construit à l’ISET de Radès.
Afin d’orienter les travaux non présentiels et de favoriser la collaboration des étudiants, nous avons mis en
œuvre le potentiel de communication qu’offrent les réseaux sociaux pour créer une classe virtuelle, qui nous a
permis d’entretenir le dialogue avec les étudiants et de les coacher tout le long de leurs travaux, intégrant ainsi
une logique d’apprentissage collaboratif.
Notre propos dans cette recherche est d’apporter un éclairage à postériori sur ce dispositif d’enseignement.
Ainsi, d’une part, nous évaluons cette expérience à travers une analyse de ses apports et limites, du point de vue
des enseignants qui y ont pris part. D’autre part, nous étudions la perception des étudiants qui ont vécu cette
expérience pédagogique, quant à la contribution de ce dispositif à leur formation.
Les fonctions tutorales dans la formation des cadres : permanence et révoluti...tad10
Depuis 2010, l’ESEN s’est engagée dans la refonte du modèle pédagogique des formations qu’elle propose à destination des cadres de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le choix de l’évolution vers les modalités hybrides a porté un bouleversement considérable dans l’ingénierie même des dispositifs. Ceux-ci doivent désormais être pensés dans une logique de continuum permettant au stagiaire de poursuivre un véritable contrat individuel de professionnalisation.
Dans cette organisation, la question des fonctions tutorales est bien entendu centrale car on constate un décentrement du point de gravité habituel : auparavant, le centre était la formation ; il devient désormais le terrain professionnel avec la nécessité de penser un lien qui fasse sens entre le stagiaire, son terrain d’exercice et les différents temps et espaces de formation. Dans ce changement d’approche le tuteur revêt de facto un rôle déterminant au service de la réussite de nos apprenants.
Nous aborderons au cours de cette conférence ces quelques premières questions : Comment cette problématique s’est-elle progressivement installée ? Quelles questions fonctionnelles, organisationnelles, culturelles a –t-elle révélé ? Quel a été l’impact du modèle pédagogique choisi par l’ESEN auprès des apprenants comme des réseaux de formateurs ? Quelles évolutions pouvons-nous d’ores et déjà pointer au sein des académies ? Comment cette réflexion irrigue-t-elle le Réseau des Ecoles de Service Public (RESP) ?
Bulletin du CPASS
Numéro 3 - mai 2013
Le programme Partenaires de soins, pour une pratique performante, empreinte d’humanité:
À l’occasion de la révision de ses orientations, le vice-décanat au développement continu des compétences professionnelles de la faculté de médecine a privilégié cinq grandes orientations qui s’articulent autour de sa mission et dont l’une d’entre elles s’énonce comme suit: « Soutenir le professionnel de la santé à progresser en tant qu’apprenant réflexif et continu (Life long learner) dans l’ensemble de ses compétences afin de mieux répondre aux besoins de la société ».
Droit d’auteur, licences et utilisation équitable: quelques pistes pour s’y retrouver :
Abrogé en juin 2012 et mis en application en novembre dernier, le nouveau régime canadien du droit d’auteur vient ajouter, entre autres, « l’éducation » au chapitre de l’utilisation équitable. Quelques brèves indications seront de bon aloi pour s’y retrouver en tant qu’utilisateur.
Etude Apec - Le tutorat des stagiaires en entrepriseApec
Cette étude a été réalisée dans le cadre d'un partenariat de recherche avec le LIPHA (ex LARGOTEC), laboratoire sous la co-tutelle de l’Université Paris Est Créteil et de l’Université Paris Est Marne-la-Vallée, et le RESTAG (Réseau d’étude sur les stages et leur gouvernance). Elle porte sur la place du tutorat dans le travail des cadres dans un contexte de multiplication des stages.
Il apparaît que si le tutorat constitue une mission de plus en plus pratiquée, elle est rarement reconnue de façon formelle par les entreprises comme une mission spécifique. Elle donne peu fréquemment lieu à des formations, des bilans et des valorisations systématisées. On retrouve la faible formalisation à travers une absence fréquente de gouvernance des stages s’agissant des règles de « recrutement » des stagiaires, de la fixation d’objectifs précis pour les stages, de coordination avec les établissements formateurs ou des modalités de suivi et d’évaluation des stagiaires.
Il ressort néanmoins que le tutorat des stagiaires est assez souvent un élément d’autoformation et d’autoréalisation pour les cadres. Il semble en outre contribuer de façon substantielle à des évolutions de carrière, étant souvent pris en compte dans les évaluations et est assez largement considérée comme un « entraînement » pour devenir manager. Globalement volontaires, même quand ils sont « volontaires désignés », les tuteurs portent en règle générale une appréciation positive sur cette mission et ont un regard bienveillant sur « leurs » stagiaires.
Formation de tuteur en masso-kinésithérapie : une nouvelle approche de l’accompagnement des étudiants en stage
Véronique Hancart-Lagache, (IFMK Rouen)
Ce projet de formation s’est appuyé sur la méthodologie de l’ingénierie de formation pour l’entreprise (Ardouin, 2010) reposant sur le processus « analyser, concevoir, réaliser, évaluer ».
Analyser
Une solide analyse des besoins et du contexte a été réalisée et a permis d’étudier les impacts de la politique européenne (processus de Bologne, réforme des formations paramédicales), de la démographie régionale des professionnels de santé et du changement de législation pour l’IFMK (arrêté du 29 avril 2009). Une enquête réalisée sous forme d’entretiens semi-directifs a permis de recueillir le discours des tuteurs afin de connaître leurs représentations du tutorat, de l’évaluation, du partenariat avec l’IFMK et de leurs connaissances sur la prochaine réforme de la formation MK.
La nécessité d’élaborer et d’écrire un « véritable » projet d’encadrement pour être agréé « terrain de stage », la pénurie régionale de masseurs-kinésithérapeutes et de cadres de santé, l’augmentation du quota d’étudiants MK, la collaboration avec de nouveaux terrains de stage, le projet pédagogique de l’IFMK de développer les stages en secteur libéral, tout ceci a concouru à la création d’un projet d’offre de formation spécifique pour les tuteurs MK en Haute-Normandie et la mise en place d’un partenariat IFCS-IFMK et d’une collaboration avec le département des Sciences de l’éducation de l’université de Rouen.
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La coloration au bleu de prusse (coloration de perls).pptxS/Abdessemed
La coloration au bleu de prusse permet de mettre en évidence le fer non hémoglobinique présent dans cellules érythrocytaires sur le frottis de sang (sidérocytes) ou de moelle osseuse (sidéroblastes) afin d’évaluer les réserves médullaires en fer. Azrdfcx,p,az
Cette coloration est utile pour distinguer une carence vraie (réserves diminuées) d’un blocage de la synthèse de l’hémoglobine ou il y a hypochromie des globules rouges, mais des réserves de fer normales ou augmentées
les principales ordonnances en mycologieetparasitologie-131017142914-phpapp01...S/Abdessemed
L'objectif est de permettre à l'étudiant en médecine et au médecin généraliste de disposer des principales informations nécessaires au traitement des parasitoses et des mycoses les plus fréquentes...
La parasitologie médicale comporte des approches différentes mais complémentaires : - les parasites et champignons microscopiques en tant qu’agents pathogènes avec leurs morphologies et leurs biologies propres.
- le parasitisme forme particulière et dépendante entre deux organismes vivant en relation étroite.
- la maladie parasitaire ou mycosique et son environnement, résultats pathologiques du contact précédent entre le parasite ou champignon et son hôte. Cette relation entre l’hôte et son parasite se situe dans un environnement influant intervenant dans l’épidémiologie et la lutte contre les grandes endémies parasitaires exotiques.
Le microscope est un instrument de précision qui possède divers sous-systèmes :
optiques (lentilles, filtres, prismes, condenseurs),
mécaniques, pour contrôler la position de l’échantillon dans l’espace selon des coordonnées tridimensionnelles (X, Y, Z),
électriques (transformateur et source lumineuse),
et électroniques (appareil photo, enregistreur vidéo, etc.), qui interagissent pour agrandir et contrôler l’image d’objets non décelables à l’œil nu.
La microbiologie, de ses origines aux maladies emergentesS/Abdessemed
Tout le monde sait ce que sont les microbes, des micro-organismes vivants de trop petite taille pour être vus à l’oeil nu et qui nécessitent
d’être examinés au microscope : virus, bactéries, algues, champignons
et protozoaires. Chacun a appris à ses dépens que les microbes étaient sources de maladies. L’arrivée des nouvelles épidémies (fièvres hémorragiques dans les années 1970, Sida dans les années 1980, hépatite C dans les années 1990, SRAS et grippe aviaire dans les années 2000)
n’a fait que conforter l’homme de la rue dans cette idée. Ces dernières années, des alertes au bioterrorisme, plus ou moins fondées mais largement relayées par les médias, ont dramatiquement contribué à accentuerla peur des microbes.
Mais peu de gens savent que de très nombreux microbes jouent un rôle bénéfique important dans la nature, chez les êtres vivants et jusque dans notre vie quotidienne. Les micro-organismes existaient dès les premiers temps de l’histoire de notre planète, au cours desquels ils ont contribué à la formation de divers milieux. Ils sont des acteurs essentiels de notre environnement et des éléments indispensables à la vie. Ils se trouvent à l’origine de toutes les chaînes alimentaires. Les microorganismes furent aussi, et sont encore, responsables de nombreuses maladies humaines, animales ou végétales, dont le poids social et économique fut parfois, ou est encore, considérable.
Les milieux de culture en BactériologieS/Abdessemed
Parmi les milieux de culture, on distingue : Les milieux d'isolement qui sont le plus souvent solides et de composition simples pour permettre le développement de plusieurs espèces bactériennes. Les milieux sélectifs qui favorisent artificiellement la croissance d'une espèce au détriment des autres.
Les examens biologiques qui permettent de faire le diagnostic de l’infection ...S/Abdessemed
4 grandes situations diagnostiques
Pendant la phase chronique asymptomatique ou au stade SIDA, en dehors d’une date de contamination connue
Au moment de l’exposition(accident d’exposition professionnel ou sexuel)
Au moment de la primo-infection
Nouveau-né de mére VIH +
Diagnostic direct : L'infection par le VIH peut être mise en évidence par :
la recherche du virus lui-même ou encore de certains gènes viraux.
Antigénémie p24
Génome viral(ARN plasmatique, ADN proviral)
Diagnostic indirect : La sérologie du VIH permet de rechercher dans le sang la présence d’anticorps anti-HIV-1 et anti-HIV-2, signe de l’infection. Ces anticorps sont présents dans le sérum en cas de primo-infection à partir du 22e jour après la contamination et sont mis en évidence par une panoplie de tests
Le dosage de l’hémoglobine glyquée (hb a1c)S/Abdessemed
L’hémoglobine glyquée ou glycosylée (que l’on note parfois HbA1c) est une forme particulière d’hémoglobine, le pigment présent dans les globules rouges qui permet de transporter l’oxygène dans le sang. Ainsi, l’hémoglobine glyquée est une hémoglobine sur laquelle s’est fixée une molécule de glucose. Il existe un lien proportionnel entre le taux d’HbA1c et le taux de glucose sanguin. Plus le pourcentage d’hémoglobine glyquée dans le sang est élevé, plus la glycémie (taux de glucose dans le sang) moyenne est élevée.
Le dosage de l’hémoglobine glyquée est donc utilisé pour le suivi des personnes diabétiques, en complément du dosage de la glycémie. La glycémie reflète le taux de sucre instantané dans le sang, alors que le taux d’hémoglobine glyquée reflète l’équilibre global du diabète, c’est-à-dire son degré de contrôle. Si l’HbA1c est trop élevée, c’est le signe que le diabète est mal contrôlé et qu’il faut ajuster les traitements.
But :
Déterminer le nombre de plaquettes présent dans un volume de sang, soit le nombre de plaquettes dans un litre de sang.
Principe :
Le sang est dilué dans un liquide permettant la lyse des hématies et évitant l’agrégation des plaquettes entres elles, et la numération est ensuite effectuée au microscope optique ou à contraste de phase.
la recherche de l'agent pathogène responsable, dans les liquides ou les tissu du malade ; constitue le diagnostic direct
la recherche de la réponse immunitaire spécifique de l'organisme à l'agent pathogène ; c'est le diagnostic indirect
La réaction immunitaire développée par l'hôte peut être révélée, en recherchant et en titrant des anticorps spécifiques apparus dans les humeurs, en particulier le sérum sérodiagnostic
Les principales techniques sont les réactions de précipitation, les réactions d'agglutination et les réactions de neutralisation.
La plupart de ces techniques utilisent les propriétés des anticorps monoclonaux.
Leur affinité et leur spécificité de liaison à leur cible fait d'eux des outils incontournables de détection.
Ils permettent de déterminer la présence d'un épitope particulier dans un échantillon, permettant ainsi dans les techniques comme le western blot ou l'ELISA de détecter des protéines, ou des modifications particulières de protéine (phosphorylation, acétylation, etc.).
L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, L’ examen du sédiment urinaire, particulièrement important pour mettre en évidence la présence de cristaux et d’éléments cellulaires (hématies, leucocytes, cellules épithéliales, cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
cylindres, bactéries, levures,..) devrait être réalisé sur chaque analyse d’urine, même si aucune anomalie n’est détectée à la bandelette urinaire.
En effet, un certain nombre de prélèvements d’urine sans anomalie à la bandelette peuvent avoir un culot anormal (pyurie, bactériurie, etc).
La bactériologie médicale est une branche de la Biologie médicale qui consiste en l'analyse de divers liquides biologiques (parfois de tissus) dans le but d'isoler et/ou de caractériser une ou des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée à l'aide de techniques directes ou indirectes.
Le mot incubateur vient du latin incubare qui signifie couver. L’incubateur est une enceinte dont l’atmosphère, la température et l’humidité sont contrôlées afin de maintenir des organismes vivants dans un environnement adapté à leur développement. Parmi ses applications les plus courantes figurent l’incubation de cultures bactériennes, virales, microbiologiques en général et cellulaires, la détermination de la demande biochimique en oxygène (DBO) et le stockage de produits biologiques. Il existe divers modèles de complexité différente.
Certains ne contrôlent que la température tandis que d’autres contrôlent également la composition de l’atmosphère de l’enceinte. Il en existe aussi qui peuvent travailler à des températures plus basses que la température ambiante grâce à des systèmes de réfrigération. Selon les modèles et les spécifications de ces appareils, les températures de travail vont de −10 °C à 75 °C ou un peu plus. Certains incubateurs ont un systèmed’injection de CO2 pour obtenir des conditions favorables au développement de diverses espèces de micro-organismes et de cultures cellulaires
Le mot distillateur vient du latin distillare, qui signifie vaporiser des liquides sous l’effet de la chaleur.
Le distillateur utilisé au laboratoire, aussi appelé appareil de production d’eau distillée, purifie l’eau courante par un processus de vaporisation et de refroidissement contrôlés. Il transforme l’eau liquide en vapeur en lui appliquant de l’énergie thermique par chauffage.
Lors de la vaporisation, les molécules d’eau se séparent des autres molécules diluées ou mélangées dans la phase liquide La vapeur d’eau est recueillie et passe dans un condenseur, où elle est refroidie et retourne à l’état liquide. L’eau condensée est ensuite recueillie et stockée dans un réservoir séparé. L’eau distillée présente des caractéristiques de pureté supérieures à celles de l’eau courante ; elle est pratiquement exempte de substances contaminantes.
Le bain-marie est un appareil utilisé au laboratoire lors de l’exécution de tests d’agglutination et d’inactivation, de tests sérologiques, biomédicaux et pharmaceutiques et même pour des procédures d’incubation en milieu industriel.
Ils utilisent en général de l’eau, mais certains fonctionnent avec de l’huile.
La gamme de températures de fonctionnement se situe en général entre la température ambiante et 60 °C.
On peut sélectionner une température de 100 °C en utilisant un couvercle spécial. La capacité d’une cuve de bain-marie va de 2 à 30 litres.
Anton VAN LEEUWENHOEK (1632-1723), drapier hollandais et grand amateur de loupes et instruments
d'optique, découvre et décrit entre 1674 et 1687 le monde microbien (« les
animalcules »). Mais celui-ci n'est véritablement reconnu qu'à partir du milieu du XIXe siècle à la
suite des travaux de Louis PASTEUR et de ses élèves.
En 1866, HAECKEL crée le terme de protistes pour désigner, entre le monde animal et le monde
végétal, les êtres unicellulaires et les êtres pluricellulaires sans tissus différenciés. Les protistes
sont classés en deux catégories :
• Les protistes supérieurs ou eucaryotes qui possèdent un noyau entouré d’une membrane, des
chromosomes, un appareil de mitose et une structure cellulaire complexe (mitochondries notamment).
• Les protistes inférieurs ou procaryotes qui ont un chromosome unique sans membrane nucléaire
et sans appareil de mitose, et une structure cellulaire élémentaire (pas de mitochondries).
Les bactéries font partie des protistes procaryotes.
Les Examens de laboratoire (valeurs normales et variations pathologique)S/Abdessemed
Les résultats de laboratoire montrent qu’il existe plusieurs catégories d’examen en fonction des liquides et tissus examinés et des éléments qui y sont présents de manière normale ou pathologique. Ainsi ces résultats font état d’analyses pratiqués sur des échantillons de sang total : hématologie, d’une fraction du sang : le sérum avec la biochimie sérique,
d’urines : avec la cytologie urinaire et la microbiologie urinaire.
Enfin ces résultats font apparaître un antibiogramme associé à l’examen cytobactériologique des urines car pratiqué chaque fois qu’une bactérie pathogène est identifiée dans un prélèvement ; Il est pratiqué dans le cadre du
diagnostic et du suivi d’une infection.
- Hématologie : Science qui traite de la physiologie et de la pathologie des tissus
hématopoïétiques (moëlle osseuse, rate, ganglions lymphatiques impliqués dans la formation des éléments figurés du sang) et du sang
- Biochimie sérique : science qui traite de la constitution chimique et des réactions chimiques du sérum( partie du sang dont sont exclus les éléments figurés et le fibrinogène), le sérum est composé d’un liquide comportant des éléments azotés : créatinine, urée, albumines,
globulines, acides aminés) lipidiques cholestérol, acides gras, glucidiques : glucose
notamment, minéraux(chlore, potassium, sodium, magnésium, calcium, phosphore, fer, iode,
des enzymes, des hormones et divers métabolites.
S ’approprier le vocabulaire spécifique et commun aux professions paramédicales,
Utiliser le vocabulaire spécifique pour affirmer son professionnalisme,
Parler un langage commun, compréhensible de toute l ’équipe de soins (transmissions…)
1. Par : S / Abdessemed PEPM
INFSPM de Batna
27/06/2013
2. Cette étude est une réflexion critique sur le
tutorat en milieu hospitalier, elle se fixe pour
objectif d’identifier et d’analyser les
contraintes qui ont fait que les objectifs du
tutorat n’ont pas été remplis et la façon à
aplanir ces difficultés
3. La réforme des études paramédicales a
modifié significativement le paysage de la
formation des étudiants. Pour construire les
compétences requises à leur fonction future,.
4. les étudiants, outre la formation théorique,
sont accompagnés en stage par des tuteurs.
Ces derniers doivent investir au mieux cette
fonction en mobilisant leurs propres
compétences à la fois pédagogiques,
managériales et relationnelles
5. La formation des étudiants applique le
principe de l’alternance entre les INFSPM et
les terrains de stage. D’après le programme
des études conduisant à la licence
professionnelle
6. le stage représente
46% du temps de
la formation (2284
heures de théorie,
1930 heures de
stages).
54
46
rapport théorie / stages
théorie stages
7. temps fort de la formation le stage permet à
l'étudiant:
•l'acquisition d'un savoir-faire
•établir des liens entre la théorie et la pratique
•trouver un sens à l'exercice de la profession
se préparer à assumer ses futures responsabilités
8. Il est donc nécessaire de mettre en place un
dispositif d’accompagnement sur les lieux de
stages, et à cet effet , il convient donc de
s’interroger sur ce que l’on attend des tuteurs
et des critères de sélection de ces derniers
9. même si la fonction tutorale fait partie
intégrante des missions de tout professionnel
de santé, on trouve que certains ont plus de
motivation et de facilités à encadrer que
d’autres.
10. Le tutorat
C’est un dispositif
d’accompagnement,
par lequel un
professionnel,
expérimenté aide
des stagiaires à
acquérir des
capacités les
préparant à leur
futur métiers SAVOIRS
SAVOIR
FAIRE
SAVOIR
ETRE
Peut on
faire du
tutorat sans
tuteur ?
11. Avoir une expérience et des compétences
avérées dans le métier concerné
Etre disponible à court et moyen terme
Etre volontaire et motivé pour exercer la mission
de tuteur
Avoir des qualités relationnelles : bienveillance,
écoute, ouverture aux autres, esprit constructif
12. Par une formation
systématique des
nouveaux tuteurs
qui réponde aux
objectifs suivants
Leur Permettre d’acquérir les
fondamentaux de la mission
de tuteur, car celle-ci ne
s’improvise pas
Créer un socle de références
communes à tous les tuteurs et
favoriser les échanges entre
les services
13. Par l’accès à des
journées
thématiques ou des
rencontres sur les
thèmes du tutorat
Par la mutualisation
des bonnes pratiques
La mise en place et
l'animation de groupes
d’échanges permettent aux
tuteurs de valoriser et
partager leurs réalisations.
Par la
mutualisation
des bonnes
pratiques
14. •Planifier les activités
•Proposer un agenda
•Questionner les apprenants
sur leur organisation du travail
•Informer
•Vérifier l’état d’avancement
•Rappeler les délais
•Rappeler les consignes et objectifs
•Encourager les étudiants à argumenter
et à construire leurs savoirs
•Proposer des pistes de réflexion
•Répondre aux questions de contenu
•Donner une appréciation du travail
•Accueillir
•Entretenir la motivation
•Surveiller les
débordements
•Participer à
l’évaluation du suivi de
formation
Organisationnelle
PédagogiqueSociale-motivationnelle
15. Pour revenir à notre étude menée auprès de 10
IDE qui ont fait fonction de tuteurs après avoir
participer au cycle de formation de ces
derniers au début de l’année 2000.
02 cycles de formations de 05 jours/chacun
Population concernée 30 paramédicaux ,dont
80% d’IDE et qui sont en majorité des
surveillants médicaux.
16. Surcharge de travail
Sous effectifs
Manque de considération de la fonction par l’équipe
Nombre croissant de stagiaires
La non reconnaissance de la fonction tutorale, ni
statutairement, ni financièrement
17. Le projet du tutorat pour être efficace doit être
conduit comme un projet collectif impliquant
les INFSPM et les structures de la santé
(CHU,EPH,EHS….), ce qui entraînera une
série de décisions institutionnelles concernant
18. le suivi des tuteurs,
une monographie de fonction des tuteurs,
des aménagements horaires et/ou
organisationnels
le statut hiérarchique et la responsabilité des
tuteurs.
Prévoir une indemnité spécifique servie aux
IDE exerçant la fonction de tuteur.
19. La réussite du projet du tutorat est tributaire
du renforcement indispensable d’un
partenariat entre les instituts de formation et
les terrains de stage et de la mobilisation de
tous, pour œuvrer à la construction du futur
professionnel de nos étudiants
20. il est non seulement nécessaire de posséder
des connaissances, mais aussi un savoir-faire
et un savoir être qui ne peuvent s’acquérir que
par l’expérience et la réalité du terrain