Nous Sommes Vivants développe une fresque des imaginaires qui permet d'imaginer collectivement d'autre façons d'être au monde et l'habiter.
La fresque des imaginaires s'inspire de 4 « visions de la relation homme-nature » et permet un temps de réflection sur son rapport à soi, aux autres et à la nature. Elle est thématique, par exemple : habiter sur terre en 2030 ou 2050.
Prochaines réunions d'information et de test en ligne. Ca se passe ICI
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Cette nouvelle fresque est en phase de test ! #noussommesvivants #facteurhumain #imaginaires
3. QUEL
PROCES ?
LES IMAGINAIRES DE L’ÉCOLOGIE
STRUCTURER LES IMAGINAIRES DE L’ÉCOLOGIE
CADRER LE PROJET
CLARIFIER LES ATTENTES DES FRANCAIS
UNE PISTE À EXPLORER : LA RÉGÉNÉRATION
PARTIE 1
PARTIE 2
PARTIE 3
PARTIE 4
PARTIE 5
4. Quels imaginaires pour faire basculer plus massivement les français ?
CADRER LE PROJET
Crédits photo: (C) Ellen Kooi pour COTÉLAC, direction artistique Maryse Khoriaty
PARTIE 1
5. Etre écolo c’est renoncer
LE NEUF
LES VOYAGES
LE GASPILLAGE
26% Limiter ses dépenses à l'essentiel
pour consommer moins.
LE SUPERFLU
23% Privilégier les produits de seconde
main, plutôt que d’acheter du neuf
34% des Français disent vouloir changer leur alimentation, consommer des
produits de saison, locaux, biologiques, manger moins de viande.
LES IMPORTATIONS LA VIANDE
Réduire leur consommation
d’eau et d’électricité (40%).
Mieux isoler son logement (27%)
10% à ne plus voyager loin, 8% pour
préférer le train à l’avion.
LA VOITURE
Ils ne sont que 17% à considérer
réduire l’usage de votre voiture ou moto
personnelle pour des modes de
transports alternatifs (vélo, trottinettes,
bus, co-voiturage ?…).
LES EMBALLAGES
40% à recycler et limiter les
emballages
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
6. Les français ne veulent pas renoncer au plaisir dans la consommation
Malgré une sensibilité à
la sobriété de plus en
plus prégnante, une
majorité de Français
reste très attachée à la
consommation : 60 %
des Français souhaitent
« pouvoir se payer plus
souvent des choses qui
leur font envie ».
Pourtant, 52 % des
Français pensent qu’il
faut sortir du mythe de
la croissance infinie et
revoir complètement
notre modèle
économique. Ademe
https://lnkd.in/gWQgG
T-H
7. L’utopie écologique : “moins mais mieux”
Les nouveaux imaginaires des Français : Observatoire des perspectives utopiques
L'ObSoCo ADEME Bpifrance
8. L’utopie écologiste s’oppose à priori aux utopies sécuritaires et modernes
Les nouveaux imaginaires des Français : Observatoire des perspectives utopiques
L'ObSoCo ADEME Bpifrance
9. L’utopie écologiste rejoint d’autres utopies sans pour autant apparaître “moderne”
Les nouveaux imaginaires des Français : Observatoire des perspectives utopiques
L'ObSoCo ADEME Bpifrance
10. Notre mode de vie, et pour ce faire, nous devons maintenir ce qui rend notre
mode de vie possible.
Nous sommes donc face à deux choix: soit rentrer à la maison et faire la fête
jusqu’à ce que les fondements de la vie humaine soient détruits, soit essayer de
nous engager dans un processus de renversement, celui de régénérer des
systèmes vivants complexes comme notre rôle dans les processus évolutifs.
Un nouvel imaginaire faciliterait la bascule sans opposer tradition et modernité,
mondialisme et localisme….
Que protégeons nous exactement ?
Bill Reed, responsable au groupe Regenesis.
12. NOTRE APPROCHE : INCITER LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENTS
L’humain est, selon Darwin, un animal exceptionnel de part sa capacité à être moral, sans pour
autant être un animal supérieur aux autres. Mais quelles perspectives d'évolution s'ouvrent à lui ?
C'est Patrick Roudeau qui en parle le mieux : "Aujourd’hui, l’enjeu des enjeux est de parvenir à
retrouver notre vibration, notre animalité, pour arriver à vivre à nouveau avec la nature et à prendre
soin d’elle. Cette reconnexion doit se réaliser rapidement, tout au plus en vingt ans"
On peut aussi faire référence à François Flahault qui trace une voie nouvelle : l’écologie scientifique,
qui étudie le vivant en relation avec ce qui le fait vivre, qui pense ensemble l’organisme et son milieu,
ouvre à l’anthropologie générale un nouveau champ d’exploration. "L’homme, en son activité
psychique, est lui aussi soumis à la propension à vivre qui anime tous les vivants et aux contraintes
de son environnement : notre je est le fruit d’une symbiose complexe entre biologie, société et
culture.
14. COMPRENDRE LE BESOIN DE CONFORT POUR MIEUX ACCOMPAGNER
Favoriser la prise de conscience
individuelle et collective….Mais aussi,
prendre en compte le facteur humain
…sans culpabiliser ou contraindre les
changements de comportements !
source : loom
15. EXEMPLE DE BASCULE
DES IMAGINAIRES COMPENSATOIRES DES SACRIFICES ?
La consommation responsable peut être confortable et agréable…Ca compense par exemple la
contrainte des horaires de train.
16. IMPACT SUR LES ECOSYSTEMES
CONFORT PERCU
+
16
LE FACTEUR HUMAIN DANS LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENTS
CONFORT
MARGINAL
POUR UN
USAGE EN
VILLE
IMPACT
MATÉRIEL
IMPACT DE
L’USAGE
FACTEUR HUMAIN DANS LES USAGES
VOITURE
essence
VOITURE
+
transports communs
IMPACT
MATÉRIEL
IMPACT
MATÉRIEL
IMPACT DE
L’USAGE
VOITURE
essence
VELO ELECTRIQUE
+
transports communs
IMPACT
MATÉRIEL
FACTEUR HUMAIN DANS LE DESIGN
FACTEUR HUMAIN DANS LES USAGES
CONFORT PERCU
_
CONFORT
REEL
POUR UN
USAGE EN
PÉRIPHÉRIE
URBAINE
NOUVEAUX IMAGINAIRES
POUR COMPENSER LA
SUBSTITUTION MATÉRIELLE
IMAGINAIRES HYBRIDES POUR
RENFORCER LA DESIRABILITE DE
L’ALTERNATIVE SANS OPPOSITION
Nous
Sommes
Vivants,
inspiré
par
Nuageo,
et
Loom
Les imaginaires associés à la voiture : liberté dont le plaisir de conduire, intimité et partage / convivialité.
17. QUELLE PLACE POUR LES IMAGINAIRES ?
Notre vie toute entière est régie par quatre ou cinq principes
auto-organisateurs tout bêtes : nous avons besoin de boire, de manger, de
dormir en sécurité, besoin d’aimer, au sens physique comme mental, et
pour cela nous sommes dans une autoconstruction perpétuelle.
De là jaillit la complexité de l’existence.
19. La préoccupation climatique
Les préoccupations à l’égard du
changement climatique et des
menaces contre l’environnement
sont en hausse constante depuis
dix ans (5% en 2011 pour le
changement climatique, 24% en
juillet 2021 ; 7%en 2011 pour les
menaces contre l’environnement,
14% en juillet 2021).
L’enquête Omnibus Ipsos “Facteur
humain et écologie” fait ressortir
"Des préoccupations au sujet des
hausses de températures et des
catastrophes naturelles" (56%)
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
reseauactionclimat
20. Les impacts sociétaux du dérèglement climatique
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
Reuters/Beawiharta
Les Français sont très majoritairement
préoccupés par le changement climatique et
ses impacts négatifs dans les années à
venir (seuls 5,50% des répondants disent
qu'il n’ aura pas ou peu d'impacts)
Des préoccupations au sujet des hausses
de températures et des catastrophes
naturelles (56%)
Les conséquences sur la vie quotidienne,
en particulier l'alimentation, l’augmentation
du coût de la vie (alimentation,
assurances...) et l'obligation de changer ses
habitudes (32%, Très peur : 9 %)
21. 22% des français ont peur du futur.
Le risque s’est imposé dans nos vies.
Cette conscientisation progressive du
risque se traduit par le fait que 76% des
Français (+5 points / moyenne mondiale)
pensent que le changement climatique
provoquera une crise aussi grave que la
covid-19.
La peur n’est pas perçue comme un
levier. Ils ne sont que 23% a juger que
“La multiplication des catastrophes
naturelles et/ou des crises sanitaires” fera
évoluer les comportements humains.
Maia Habegger via Unsplash
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
La peur du futur
22. Les Français sont disposés à changer
motivés par ” le sens des responsabilités
de chacun et le respect de l’intérêt
général” (40%).
Ils ne sont que 26% à plébisciter “Des
réglementations qui sanctionnent les
comportements négatifs”.
Les freins majeurs aux changements de
comportements sont de la responsabilité
des entreprises : 34% des Français
estiment que « des alternatives de
consommation écologiques accessibles à
tous sont le plus susceptibles de faire
évoluer durablement les comportements.
Le sentiment de culpabilité
PIxabay
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
23. La perte de confiance absolue
La défiance absolue à l’
égard de tous les acteurs,
politiques, entreprises,
médias, etc. De la courbe
du chômage qui devait
s’inverser en 2017, au
produits phytosanitaires
interdits puis autorisés, au
pass sanitaire devenu
obligatoire partout puis
remplacé par un pass
vaccinal, le tout est au
service d’un cocktail de
méfiance à l’égard de tout
ce qui relève du Top-Down.
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
WESTEND61 VIA GETTY IMAGES
24. La prise de responsabilités
L’enquête Omnibus Ipsos
“Facteur humain et écologie”
montre que ce qui est le plus
susceptible de faire évoluer
durablement les
comportements c’est une prise
responsabilités collective» avec
pour 40% « le sens des
responsabilités de chacun ainsi
que le respect de l’intérêt
général ».
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
ELÉONORE HENRY DE FRAHAN/ARGOS
25. La recherche de sécurité
En contrepartie, les gens sont en recherche de sécurité
maximale, dans le domaine alimentaire notamment, avec
les compléments nutritionnels (cf. vitamine D / Covid-19),
des produits plus sains, plus respectueux des saisons et
locaux.
Dans l’enquête Omnibus Ipsos “Facteur humain et
écologie” 34% des Français disent vouloir changer leur
alimentation, consommer des produits de saison, locaux,
biologiques, manger moins de viande.
Le « Bio » synthétise toutes ces attentes comme pensée
magique rassurante, mais avec la question du prix et de la
valeur ajoutée gustative. La recherche de sécurité crée le
désir de contrôler, de faire soi-même, de cultiver
soi-même parce que l’on sait ce que l’on fait dans son
jardin, pour ceux qui peuvent en avoir un.
LORENZOT81 VIA GETTY IMAGES
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
26. L’attente d’informations pour passer à l’action
L’enquête Omnibus Ipsos
“Facteur humain et écologie”
montre aussi que 43% des
Français estiment « qu’une
meilleure connaissance de
l’environnement et des enjeux
climatiques est le plus
susceptible de faire évoluer
durablement les comportements
», en tête devant 40% pour « le
sens des responsabilités de
chacun ainsi que le respect de
l’intérêt général », 34% pour «
une agriculture plus raisonnée,
avec moins de pesticides et
d’engrais ».
(FRÉDÉRIC CIROU / MAXPPP)
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
27. La recherche d’autres modes de vie
En creusant leurs attentes en matière d'éducation ils attendent
surtout d’être accompagnés dans l'évolution de leurs comportements
dans 6 domaines de la vie quotidienne :
- Le premier concerne les économies d’eau et d’énergie
- Le second le respect de la nature, de l’environnement et des
animaux
- Le troisième concerne le fait de limiter le plastique et les produits
phytosanitaires
- Le quatrième concerne les transports (écologiques, plus de
transport individuel) et la consommation raisonnée
- Le cinquième, le tri des déchet et l’éducation aux gestes
écologiques
- Le sixième et pas le moindre concerne une meilleure
compréhension de l’impact de nos comportements” (22%)
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
28. La sobriété heureuse dans un monde aux ressources limitées
Les Français adoptent des petits gestes (faire
soi-même, recycler, acheter bio, en savoir plus
sur l’origine des produits, préférer le local…).
Notre enquête Perils of Perception (avril 2021)
montre que 70% des Français disent recycler
autant que possible, 40% laver leur linge à la
main, 37% remplacer les ampoules classiques
par des LED ou autres. Ils ont envie de
changer et d’accélérer les changements. Dans
l’enquête pour VINCI Autoroutes, on voit que
54% des Français estiment que leurs modes
de déplacement ont des impacts négatifs sur
le climat de la planète et que 90% des actifs
ont la volonté de réduire l’impact
environnemental de leurs déplacements, la
moitié se donnant moins de cinq ans pour
réussir à utiliser des moyens de déplacement
bas carbone, tels que les véhicules
électriques ou hybrides.
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
29. La déconsommation pour consommer moins mais mieux
De façon générale, la tendance est à
consommer moins
● 26% Limiter ses dépenses à
l'essentiel pour consommer
moins.
● 23% Privilégier les produits de
seconde main, plutôt que
d’acheter du neuf
La progression continue des achats de
produits bio (6,4 milliards d’euros de
chiffre d'affaires en 2015, 11,9 milliards
en 2019, 13,2 Mds € en 2020). Plus de
6,5 % de la consommation alimentaire
des ménages est consacrée aux
produits bio, le secteur bio français a
doublé en cinq ans et figure parmi les
premiers producteurs et marchés
européens.
johnmurphyinternational
30. Le pouvoir d’achat : arbitrer entre fin du monde et fin du mois
La sensibilité au prix avec le poids des dépenses
contraintes dites dépenses "pré-engagées". Elles
sont passées entre 2001 et 2017 de 27% à 32%,
extrapolables à plus de 35% aujourd’hui, des
dépenses totales des ménages en France.
France Stratégie voit dans cette augmentation
une explication du "net décrochage entre pouvoir
d'achat perçu et pouvoir d'achat mesuré. Les
dépenses liées au logement (loyer, charges,
remboursement d'emprunt) représentent en
moyenne 70% des dépenses contraintes,
évidemment là où l'immobilier est cher, Paris,
région parisienne et centre des agglomérations.
SOURCE : ETUDE IPSOS NOUS SOMMES VIVANTS. TRANSITION ECOLOGIQUE ET NOUVEAUX COMPORTEMENTS #FACTEURHUMAIN
31. POUR INSPIRATION : LA REGENERATION
PARTIE 3
Crédits photo: (C) Ellen Kooi pour COTÉLAC, direction artistique Maryse Khoriaty
33. Une économie non durable est une économie de dégradation. La compétition capitaliste entre les entreprises et l’économie de
croissance niant les externalités sociales et environnementales dégrade l’état de l’environnement. Après avoir éliminé
complètement son impact écologique, et atteint le net zéro alors peut s’enclencher la régénération des écosystèmes : restaurer
l’environnement afin de retrouver la capacité de support des écosystèmes utile aux besoins de la société, puis de régénérer le
modèle économique afin de faire coévoluer l’humanité avec l’environnement.
Un nouveau paradigme positif
34. La régénération renouvelle, restaure et fait pousser
ce qui est perturbé ou endommagé.
- Renouveler signifie «reprendre» après une
interruption.
- Restaurer signifie «ramener» ou réintégrer.
- Grandir signifie «progresser vers la maturité».
Vers la régénération….
35. Le retour du local
https://leshorizons.net/vers-des-economies-locales-vivantes/
Nous en sommes en 2035...
et notre modèle économique
a pris une toute nouvelle
dimension depuis 15 ans. Ce
« retour au local » a
révolutionné notre rapport à
l’énergie, à l’alimentation,
aux ressources naturelles et à
nos paysages. Nos
économies sont désormais
bien vivantes et se
renouvellent continuellement
pour repenser la prospérité à
l’aune des défis du XXIème
siècle.
37. L’action de régénération.
Contributions des peuples
autochtones et des communautés
locales à l’amélioration et au
maintien de la biodiversité et des
paysages sauvages et
domestiqués. Les systèmes de
savoirs autochtones et locaux sont
enracinés au niveau local, mais
s’expriment au niveau régional et
sont donc pertinents au niveau
mondial. Source ipbes
Prendre soin de soi, des autres et la planète
38. Faisable et
durable
Viable et
mutuellement
bénéfique
Désirable et
soutenable
L’écosystème social
L’écosystème naturel
Les collaborateurs, partenaires et actionnaires Les habitants de la planète terre
Les citoyens de la cité monde
Valeur créée
Intégration des
parties prenantes
L’écosystème
économique
La croissance éco systémique est une croissance en
valeur sur des activités bénéfiques. La régénération
des écosystèmes est nécessaire pour la maintenir
dans le temps tout comme la frugalité.
Création de valeur
avec l’ensemble des
parties prenantes pour
un plus grand impact
positif collectif
La régénération des écosystèmes
39. “Nous nous rebellons
pour remplacer le système
actuel qui mène à
l’extinction du vivant par
un système qui mette en
son cœur le vivant et sa
régénération. C’est
pourquoi nous voulons
créer une culture au
service du vivant sous
toutes ses formes et de ce
qui est vivant en chacun·e
de nous”
https://extinctionrebellion.
fr/culture-regeneratrice/
Un état d’esprit
41. LES IMAGINAIRES DE L’ÉCOLOGIE
PARTIE 4
Crédits photo: (C) Ellen Kooi pour COTÉLAC, direction artistique Maryse Khoriaty
42. L’imaginaire désigne l’ensemble des images, langagières (métaphores) et visuelles
(pictoriales) qui permettent une relation au monde. (Durand, 1994 et 2003).
Ce « réservoir » d'images produites par l'individu, les groupes et la société a deux
fonctions fondamentales : la première de conservation de la mémoire, lorsqu'on
évoque des images du passé ; la deuxième d'anticipation de l'avenir, lorsqu'on
produit des images qui n'ont pas de référant dans le réel mais qui donnent une
vision possible du futur.
Les imaginaires construisent l’inconscient collectif qui est un concept créé par Carl
Gustav Jung (fondateur de la « psychologie analytique ») « Ma thèse est donc la
suivante: en plus de notre conscience immédiate, il existe un second système
psychique de nature collective, universelle et impersonnelle qui est identique chez
tous les individus. Cet inconscient collectif ne se développe pas individuellement,
mais est hérité. Il se compose de formes préexistantes, les archétypes, lesquels
donnent un sens aux contenus psychiques ».
C’est quoi un imaginaire ?
43. L'imaginaire peut être analysé à trois niveaux différents, mais qui sont tout à fait
complémentaires : l'imaginaire propre du sujet, ancré dans la psyché individuel,
l'imaginaire partagé par un groupe social, ou imaginaire collectif et enfin l'imaginaire d'une
société, ou imaginaire social. Valentina Grassi
- L'imaginaire propre du sujet est sa conception personnelle du monde dans lequel il
vit, il sous tend la représentation d'un possible, réalisé ou non.
- L’imaginaire, considéré dans sa dimension sociale, recouvre un ensemble de valeurs
et de conceptions du bien, du cosmos, de la nature… qui donne sens à une
organisation sociale
- L’imaginaire social ou inconscient collectif serait né de toutes les expériences
humaines depuis l’aube des temps. Ce dernier aurait la faculté de se reproduire et de
perdurer dans la société, apparaissant sous différentes formes.
La fabrique des imaginaires
44. L'imaginaire propre du sujet est sa conception personnelle du monde dans lequel il vit, il sous
tend la représentation d'un possible, réalisé ou non.
Selon cette acception, l’imaginaire ne s’oppose pas au réel, mais participe à sa construction.
La forte prégnance des images sur les individus dote les imaginaires d’une dimension
performative en ce que les contenus imaginaires influencent les modes de vie, donnent du sens
aux comportements et incitent à l'adoption de nouveaux comportements.
Imaginaires et modes de vie ?
45. Les récits dystopiques saturent l’appréhension collective du futur.
Notre devenir en tant qu’espèce se trouve alors compromis par les possibles catastrophes à venir :
réchauffement climatique, extinction massive des espèces, raréfaction des ressources, dégradation
généralisée de la biosphère. La durabilité, devenue un axiome liminaire dans nos sociétés actuelles, est
lestée d’une charge dysphorique observable à travers un registre catastrophiste selon lequel
l’humanité peut dis paraître en commettant l’irréparable.Botero, Nataly, « Catastrophisme en écologie
:
L'émerveillement du monde du vivant apparait comme la seule tendance
écologique positive avec une exploration de nouvelles façons de vivre sur terre au
contact de la nature.
Ou en sommes nous des imaginaires écologiques ?
47. Quels imaginaires écologiques à la TV ?
La directrice des programmes de France TV confirme le poids de la dystopie et de l'effondrement
chez les Français : 84% des français sont préoccupés (nouvelles préoccupations : animaux). Une
fragmentation générationnelle sur l'environnement et le social.
Elle cite Vert de Rage avec Martin Boudot, qui lève le voile sur plusieurs scandales
environnementaux et sanitaires qui sévissent dans le monde. En disant que c'est moins engagé
que Hugo Clément qui dénonce ce qui nous met en danger.
Elle propose des représentations universelles pour toucher tous les publics comme "Au nom de la
terre" qui a fait plus de 3,4M de téléspectateurs sur le monde rural. Elle parle d'un enjeu sur les
enfants avec des sujets comme les arbres sans être anxiogène pour réconcilier humain et nature.
L'écran d'après - Des contenus pour un futur désirable [Replay événement du 31/03/2022]
49. Quels imaginaires écologiques au ciméma ?
Nombreux sont les cinéastes centrés sur la nature et le paysage au cœur de son récit qui
s’attache à la terre, au végétal, à l’esthétique de la nature à la fois visuelle et sonore telle
que la couleur de l’herbe ou le bruissement de l’air. Dans ce type de films, les plans sur les
paysages sont plus longs et mettent en avant les éléments de la nature et les interactions
de ceux-ci. Le contact des personnages avec la nature est brut et mis en avant par la
caméra comme dans le film La Forêt de Mogari, de Naomi Kawase en 2007. La volonté de
ce genre cinématographique est de reconnecter à l’expérience sensible de la terre, qui a
été oubliée au profit d’une vision abstraite de la chose. Selon Siegfried Kracauer,
journaliste, sociologue et critique, l’art cinématographique est le plus à même de
permettre de retrouver cette expérience. Il est question de réveiller l’imagination du
spectateur par le contact des éléments de la nature.
La fabrique écologique : L’écologie dans la science-fiction cinématographique
50. Quels imaginaires écologiques au cinéma ?
Le documentaire écologiste est une catégorie à part entière parmi les autres types de
documentaire (sociaux, biographiques…). Le peuple migrateur réalisé par Jacques Perrin,
Jacques Cluzaud et Michel Debats en 2001 s’attachent avant tout à montrer l’environnement
et le climat comme des éléments d’une entité globale, la planète Terre. Dans un esprit
proche du cinéma de l’humilité, ces films documentaires ont pour but de montrer la Terre
sous son meilleur jour, à des échelles diverses, depuis l’image satellite de la planète jusqu’au
microcosme des insectes. Il permet ainsi de toucher le spectateur et le reconnecter à la
Nature.
la fabrique écologique : L’écologie dans la science-fiction cinématographique
52. La force des récits positifs
“La force du récit est indéniable. Si le futur influe le présent
et que nos intentions nourrissent ce futur, les créatifs,
auteurs, scénaristes, acteurs et les producteurs, ont le
devoir moral de proposer des fictions ou des
documentaires qui nous permettent de toucher du doigt ce
monde alternatif, humain et apaisé”. Yannick Roudeau !
53. Chronique d'une révolution qui remet l'Homme à sa place
Sous la pression de l’urgence climatique, notre
civilisation s’essaie à changer de narration. La vieille
histoire nous parlait d’un être humain au-dessus de la
nature : extérieur au règne du vivant et donc libre de
l’exploiter sans limite aucune. La nouvelle histoire, elle,
renoue avec les sagesses les plus anciennes et les
sciences les plus récentes : nous faisons pleinement
partie du vivant. « Nous sommes tissés de végétal, de
minéral, d’animal », rappelle le philosophe Emanuele
Coccia.
54. Renouer avec le vivant
Parmi la surproduction de littérature
écologique, une petite vague s’est créée
autour des livres traitant du monde vivant
et de quelques figures de proue comme
Baptiste Morizot et Vinciane Despret ?
Voici une tentative de réponse : ces
nouvelles réflexions sur le vivant viennent
combler l’immense vide qui s’est formé au
sein de l’écologie politique depuis qu’elle
est devenue mainstream. L’écologie court
un grave danger: ne plus savoir au nom de
quoi elle combat.
55. STRUCTURATION DES IMAGINAIRES ÉCOLOGIQUES
PARTIE 5
Crédits photo: (C) Ellen Kooi pour COTÉLAC, direction artistique Maryse Khoriaty
56. Une crise des relations
La crise écologique est une crise de liens au vivant qui nécessite de (re)interroger le «
Grand Partage » (la séparation « Nature-Culture ») qui a commencé en Europe à la
Renaissance avec l’émergence de l’individualité. Comment nous situer dans le monde,
dans un contexte dont nous faisons partie, mais au centre duquel nous ne sommes pas
nécessairement situés, et où nous découvrons la multiplicité des réseaux
d’interdépendance qui lient humains et non-humains ?
Pour Philippe Descola, il faut combattre l’humanisme au sens de l’anthropocentrisme.
C'est à dire la domination des humains sur la nature. Comprendre que la nature n'existe
pas comme concept séparé de l'humanité. Déconstruire le principe du cogito ergo sum de
Descartes, selon lequel seul l’humain est un sujet car il est doté de rationalité et de
sensibilité, et la nature un objet.
57. 4 relations humain - nature
Classification des diverses perspectives théoriques pouvant être adoptées en éthique de
l’environnement selon les axes de distinction individualisme/holisme et
anthropocentrisme/non-anthropocentrisme par Antoine Corriveau-Dussault
58. 4 relations humain - nature
Sur cette même base Nicole Huybens psychosociologue, M.A. et Ph. D. en théologie
pratique de l'Université de Montréal propose cette articulation. Les théories sont
discriminées en fonction de l’entité naturelle valorisée (source)
● L’anthropocentrisme - L’HOMME hors nature : la vision anthropocentrique sépare
l’humain de la nature, en fait le maître incontesté.
● Le biocentrisme - Hom-mort NATURE : la vision biocentrique sépare l’humain de
la nature, et reconnaît une valeur sacrée à toute vie.
● L'écocentrisme - HOMNATURE : la vision écocentrique fait de la nature un tout
dans lequel l’humain est un élément parmi les autres.
● Le multicentrisme - HOMME dans/avec la NATURE : la vision multicentrique voit
l’humain comme un partenaire de la nature dans la continuité de l’évolution de
l’univers.