Les universités françaises et l'Open Data après la loi "République numérique"Calimaq S.I.Lex
Alors qu'elles étaient jusqu'à présent restées en marche du mouvement de l'Open Data en France, les universités seront dorénavant incluses dans le principe "d'Open Data par défaut" consacré par la loi "République numérique".
Dans la jungle des licences Open Data : le point point de vue du juristeInno³
Conférence tenue lors des Journées Techniques organisées par Techni.Cités sur le thème « Open Data, mode d'emploi »
Dans la jungle des licences, Benjamin Jean, juriste, nous apportera des précisions : où, quand, comment et pourquoi utiliser une licence sur ses données ? En l'absence de directives précises et eu égard aux implications juridiques particulières pour les collectivités et administrations, les réponses à ces questions sont longtemps restées incomplètes ou imprécises. Avec le recul des expériences passées, il est aujourd'hui possible de présenter clairement les enjeux et solutions recherchés par les acteurs publics. La solution est néanmoins relativement simple une fois les enjeux clairement présentés et assimilés.
Libre Accès aux publications scientifiques : quelles incidences de la loi num...Calimaq S.I.Lex
Entrée en vigueur en octobre 2016, la loi "République numérique" va favoriser le Libre Accès (Open Access ) aux publications scientifiques, en garantissant aux chercheurs un droit à la mise en ligne gratuite de leurs productions. La présentation analyse les dispositions de la loi et essaye de répondre à ces questions : qui peut publier en Open Access ? Quels types de publication sont couvertes ? Quand les chercheurs pourront-ils déposer ? Où les publications pourront-elles être déposées ?
Les universités françaises et l'Open Data après la loi "République numérique"Calimaq S.I.Lex
Alors qu'elles étaient jusqu'à présent restées en marche du mouvement de l'Open Data en France, les universités seront dorénavant incluses dans le principe "d'Open Data par défaut" consacré par la loi "République numérique".
Dans la jungle des licences Open Data : le point point de vue du juristeInno³
Conférence tenue lors des Journées Techniques organisées par Techni.Cités sur le thème « Open Data, mode d'emploi »
Dans la jungle des licences, Benjamin Jean, juriste, nous apportera des précisions : où, quand, comment et pourquoi utiliser une licence sur ses données ? En l'absence de directives précises et eu égard aux implications juridiques particulières pour les collectivités et administrations, les réponses à ces questions sont longtemps restées incomplètes ou imprécises. Avec le recul des expériences passées, il est aujourd'hui possible de présenter clairement les enjeux et solutions recherchés par les acteurs publics. La solution est néanmoins relativement simple une fois les enjeux clairement présentés et assimilés.
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Entrée en vigueur en octobre 2016, la loi "République numérique" va favoriser le Libre Accès (Open Access ) aux publications scientifiques, en garantissant aux chercheurs un droit à la mise en ligne gratuite de leurs productions. La présentation analyse les dispositions de la loi et essaye de répondre à ces questions : qui peut publier en Open Access ? Quels types de publication sont couvertes ? Quand les chercheurs pourront-ils déposer ? Où les publications pourront-elles être déposées ?
Digital humanities, propriété intellectuelle et biens communs de la connaissanceCalimaq S.I.Lex
Intervention journée "Les Digital Humanities, un renouvellement des questionnements et des pratiques en SHS-ALL ?" - Université Toulouse II, 28 mai 2013.
Bibliothèques et biens communs ; bibliothèques comme biens communsCalimaq S.I.Lex
Quels liens les bibliothèques publiques entretiennent-elles avec la notion de biens communs ? Quelles contributions peuvent-elles apporter à l’enrichissement des biens communs de la connaissance ? Dans quelle mesure peut-on les penser comme des biens communs ?
Biens communs de la connaissance : un enjeu pour les bibliothèquesCalimaq S.I.Lex
Transcription d'une conférence donnée le 10 février 2017 à la médiathèque de Crolles par Lionel Maurel et Lionel Dujol (propos restranscrits par Anne Baudot).
Digital humanities, propriété intellectuelle et biens communs de la connaissanceCalimaq S.I.Lex
Intervention journée "Les Digital Humanities, un renouvellement des questionnements et des pratiques en SHS-ALL ?" - Université Toulouse II, 28 mai 2013.
Bibliothèques et biens communs ; bibliothèques comme biens communsCalimaq S.I.Lex
Quels liens les bibliothèques publiques entretiennent-elles avec la notion de biens communs ? Quelles contributions peuvent-elles apporter à l’enrichissement des biens communs de la connaissance ? Dans quelle mesure peut-on les penser comme des biens communs ?
Biens communs de la connaissance : un enjeu pour les bibliothèquesCalimaq S.I.Lex
Transcription d'une conférence donnée le 10 février 2017 à la médiathèque de Crolles par Lionel Maurel et Lionel Dujol (propos restranscrits par Anne Baudot).
Créer à l'heure du numérique : propriété intellectuelle, droit d'auteur, évol...Calimaq S.I.Lex
Définition et enjeux du droit d’auteur :
Les principes de base du droit d'auteur ; Règles juridiques applicables aux différentes formes de contenus : textes, images, sons, vidéos, etc ; L'application du droit d'auteur dans l'environnement numérique ; Cas concrets : blogs, wikis, médias sociaux et plateformes de partage de contenus.
Protéger mes contenus multimédia :
Les différentes modalités de protection par le droit d'auteur ; Les moyens de recours en cas de violation ; La rédaction des mentions légales d'un site Internet ; L'équilibre à trouver entre protection et diffusion.
Identifier les modèles alternatifs au droit d’auteur :
Licences libres et Open Source ; l'exemple des licences Creative Commons ; Stratégies d'édition et de diffusion de contenus sous licence libre ; Exemple de modèles économiques basés sur les licences libres.
Emprunter et remixer dans le respect du droit d’auteur :
Reprise de contenus et respect du droit d'auteur ; Droit de citation sur Internet ; Le problème particulier du Remix et du Mashup ; les pratiques de curation de contenus et le droit.
Europeana and Open Data at the Hague Open Data MeetupDavid Haskiya
An introduction to Open (meta)Data at Europeana and how we make it available to developers via our API. Inevitably it also touches on licensing of content.
Présentation du projet d.lib lors de la journée d'études du réseau ARCHIRES en juillet 2016, public : responsables de centres documentaires d'Ecoles d'architecture francophones
Session FLUPA LYON - Pitch l’UX Design à ta grand-mère… et sois convaincant !Benjamin Richy
Qui ne s’est jamais retrouvé à expliquer son métier autour de l’UX à quelqu’un qui n’y comprenait strictement rien ?
Pitcher l’UX n’est vraiment pas chose facile, et convaincre de son utilité et ses bénéfices encore moins, alors comment s’y prend-on ?
Partie 1) pitch ta mamie, pitch ton boss, pitch en afterwork, pitch ton futur client, pitch le startuper, pitch …
Partie 2) reprendre chaque situation précédente en y ajoutant un contexte projet et convaincre que approche UX = plus vite et moins cher. Et en mélangeant les groupes établis, sinon c’est pas rigolo !
L’atelier se veut très ludique sous le signe de l’humour et chacun pourra puiser dans son vécu en forçant le trait selon l’envie.
Web sémantique, Web de données, Web 3.0, Linked Data... Quelques repères pour...Antidot
Diaporama de la présentation faite à l'occasion du Co-lab Semantique organisé par le consortium Scribo. L'enjeu était de présenter en 45-60min les enjeux du Web sémantique.
FLUPA UX-Days 2016 - "Lean UX & développement agile" par Nicolas SamirFlupa
Quand vous intégrez une grosse structure, vous vous rendez souvent compte que les méthodes de travail mises en place ont la vie dure. Tout est très processé, le « cycle en V » est parfaitement respecté, et on développe des fonctionnalités entières pendant des mois, sur la base de documents de spécifications fonctionnelles d’une centaine de pages…
Problème : lorsqu’elles sont mises à disposition des utilisateurs, ces fonctionnalités sont souvent loin des vraies préoccupations de ces derniers.
Première conséquence : la frustration. Frustration de l’utilisateur mais aussi et surtout frustration des équipes car le résultat n’est pas à la hauteur de l’énergie dépensée.
C’est là que nous avons un rôle à jouer, UX Designers, pour « donner du sens » :
– « donner du sens » au travail des équipes, en les inscrivant dans un cycle vertueux d’amélioration continue
– « donner du sens » au développement du service, en le faisant converger avec les réels besoins des utilisateurs.
Facile à dire, car notre métier est souvent mal compris : beaucoup n’attendent de nous que des choix de conception et des validations d’interfaces.
L’essence de notre métier est pourtant loin de cette vision réductrice. Et cela surprend souvent lorsqu’un UX Designer remet en cause l’organisation de l’entreprise, d’autant plus quand il est jeune et qu’il n’a pas la légitimité d’un sénior affuté !
Mais c’est possible ! Chez Fivory, au sein même d’un environnement très normalisé, nous mettons en place des méthodes plus agiles permettant de créer une synergie entre intérêts business et besoins utilisateurs !
Je vous montrerai, à partir d’un exemple concret, comment nous sommes passés de méthodes très classiques de développement à d’autres beaucoup plus itératives. Nous verrons ensemble les impacts positifs de ces nouvelles méthodes de travail.
Mon intervention aura également pour but de montrer aux jeunes UX Designers que nous avons un rôle à jouer dans la mise en place de nouvelles méthodes de travail, indispensables pour rendre plus performantes et innovantes nos entreprises françaises !
22 years: the average age of Google, Apple, Facebook and Amazon. 22 years of growth frenzy, combined with the upheaval brought about by the Internet to our businesses, our lives and our civilization.
With over 300 billion euros in cumulative revenue, a productivity rate three times the average, and a customer base covering nearly 50% of the connected population, GAFA have become, in less than twenty years, the four superpowers of the new economy. "Search engine","e-commerce", "smartphone","social network" are the common nouns they have added to the of the 21st century dictionary.
But beyond this disruption in our daily habits, GAFA have fundamentally changed the established rules of business strategy: they ignore classic concepts of market, competition, positioning or plain goods. Instead, they have achieved a Copernican revolution that truly places the customer at the center of their strategy.
With our study you will:
- identify the key success factors of these fantastic four,
- understand how to conduct your business strategy in the era of GAFA,
- develop a dashboard to measure and to start thinking about your business the GAFA way, by simply starting from your customers.
“GAFAnomics” will help you see your industry through GAFA's eyes: understand their vision of the world and align this analysis with your strategic actions - at a digital pace.
The "GAFA Framework"
To achieve this, we completed our analysis with a framework, a simplified reading grid of their business models and value creation levers. We are convinced that the best key to your digital transformation is understanding and applying this “GAFA framework".
This framework can be replicated in any industry: in the customer value creation field, every business can compare itself to GAFA. Our framework shows the necessity to organize and grow around the unwavering ambition to make a positive change to the customer’s daily life.
Construire son identité numérique de doctorantMagalie Le Gall
Construire et maîtriser son identité numérique : utiliser les outils du web social tels que les réseaux sociaux grand public, de chercheurs, les carnets de recherche…
Présentation de l'OpenData, avec exemples et focus sur les bibliothèques. Écouter la vidéo en ligne accompagnant ces diapos : https://www.youtube.com/watch?v=XsdLfdO4-E8
Qu'est ce qu'une donnée ? ouverte ? publique ? privée ? personnelle ? Quelles sont les licences ouvertes utilisables ? Mes nouvelles obligations relatives à la Loi République Numérique ? 42 slides pour découvrir l'essentiel de l'Open Data dans le cadre de la démarche Open Data Locale en Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Réalisation avril 2017.
Atelier : Open data : et maintenant ?
• Simon Chignard, vice-président de la Cantine de Rennes, auteur de l’ouvrage « Open Data, comprendre l’ouverture des
données publiques» (Fyp Editions, mars 2012)
Open data France accompagne les collectivités territoriales dans l’ouverture de leurs données, désormais obligatoire pour toutes les entités de plus de 3500 habitants. Données prioritaires, formats, licences, interopérabilité, portails et accès aux data, passage en revue des chantiers de l’association.
Ouverture des données publiques: une opportunité pour GenèvePatrick Genoud
Dans le cadre d'une étude réalisée pour le Département de l'Intérieur de la Mobilité du canton de Genève sur le thème de la participation citoyenne1, nous avons insisté sur les opportunités offertes dans ce domaine par l'ouverture des données publiques de l'administration genevoise. Afin de mettre en exergue cette problématique, il nous a paru utile de reprendre dans un document séparé le chapitre que nous avions consacré aux enjeux liés à l'ouverture des données publiques.
Avec l'affaire WikiLeaks, il ne faudrait pas se tromper de débat. En effet, parler de culture de la transparence en matière de données publiques n'a rien à voir avec le fait de recueillir et de diffuser illégalement des données volées concernant les questions de défense, de sécurité intérieure ou de diplomatie. Ce qui relève d'un anarchisme high-tech et de la piraterie informatique est en complète opposition avec la mise en place d'une politique officielle et généralisée de mise en ligne de données publiques à caractère fiscal, statistique, économique, social, démographique ou juridique, concernant l'économie et le secteur public.
Or, nombreux sont ceux qui, en France, dans la haute administration, voient d'un mauvais œil cette « révolution de l'Open Data » et pourraient être tentés d'assimiler l'un à l'autre pour en refuser le principe. Il semble d'ailleurs que l'État et ses administrations entendent « valoriser » le patrimoine immatériel de l'État à leur propre profit, quitte à en détourner la finalité par rapport à la politique de gratuité qui prévaut partout ailleurs.
La question de l'accès et de la réutilisation des données publiques en France comme dans le monde représente aujourd'hui un enjeu crucial. Il s'agit en effet de permettre au citoyen, et plus globalement à la société civile dans son ensemble, d'avoir un accès le plus large possible aux informations produites par les administrations. À la clé, le développement d'un double potentiel :
- un potentiel économique permettant au secteur privé d'enrichir et de recouper les données publiques de façon à fournir de nouveaux services susceptibles d'avoir un impact sur la croissance. De ce point de vue, l'exploitation des données publiques représente une source de richesses valorisables particulièrement importante au sein des pays développés caractérisés par le poids de leur secteur public. Une étude européenne parle à ce sujet d'un potentiel de 27 milliards en Europe (étude Mepsir, juin 2006) ;
- un potentiel politique, dans la mesure où la diffusion massive de données publiques auprès du public devrait permettre à la société civile et à ses émanations (chercheurs, think tanks, fondations, etc.) de rétablir un dialogue plus équilibré avec le secteur public sur ses performances et la dépense publique. Cela suppose de renforcer la culture de la transparence de l'administration et mettre en place les instruments pour cela.
Chasser les gaspillages, redéfinir le périmètre de l'État, trouver des alternatives privées ou caritatives aux services publics administratifs, tel est l'enjeu de la réforme du Big Government vers la Big Society qu'est en train de mettre en place le gouvernement Cameron en Grande-Bretagne et qui s'appuie précisément sur l'accès libre aux données publiques (ou politique d'Open Data).
Guide pratique de l'ouverture des données publiques territoriales en version beta, à commenter et enrichir
Dans le cadre du programme d’ouverture des données publiques de la Fing, voici le guide pratique de l’ouverture des données publiques territoriales, à l’usage des territoires et de leurs partenaires. Ce guide version béta est publié sous licence Creative Commons CC-By.
En savoir plus : http://fing.org/?-Reutilisation-des-donnees,138-
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Culture du remix, culture du buzz : aspects juridiques de la viralité
Etats des lieux de l'Open Data culturel en France et en Europe
1. Etat des lieux de l’Open Data culturel,
Par Pete Shacky. Source Flickr.
en France et en Europe
Par Calimaq
Journée « Données
culturelles et Linked
Open Data » / GFII
2. L’Open Data : qu’est-ce que c’est ?
Un mouvement en faveur de la
libération des données, et en particulier des
données publiques.
Promouvoir la transparence, la
participation et l’Open Governement
Favoriser l’innovation et la croissance
économique
Sortir les données des silos, les rendre
interopérables et « compréhensibles » par
les machines (Web 3.0, Web Sémantique)
Par LibertTIC
Normalement, les données
brutes et les informations ne
sont pas appropriables, mais il
existe Open Definition
un droit des bases de données de l’Open Knowledge
d’origine européenne. Fondation 2
3. Le cadre juridique de la réutilisation des
informations publiques en France
Création d’un droit à la réutilisation
des données publiques produites par
l’Etat, les collectivités territoriales et les
organismes publics, y compris à des fins
commerciales ;
Ce droit est encadré par des
conditions minimales : citez la source,
pas d’altération ou de dénaturation des
données ;
Mais pas de principe de gratuité : la
réutilisation peut être soumise une
licence donnant lieu à la perception d’une
redevance ;
Le montant des redevances peut
couvrir les coûts supportés par
l’administration, les coûts de mise à
disposition, ainsi qu’un retour sur
investissement raisonnable ;
Des dispositions particulières
A lire : CADA. Le droit à la réutilisation protègent les données personnelles et les
droits de, propriété intellectuelle des tiers.
des informations publiques
4. Le régime dérogatoires des données culturelles
Article 10 / loi du 11 juillet 1978
Principe
« Les informations figurant dans des documents produits ou reçus
par les administrations mentionnées à l'article 1er, quel que soit le
support, peuvent être utilisées par toute personne qui le souhaite à
d'autres fins que celles de la mission de service public pour les
besoins de laquelle les documents ont été produits ou reçus. »
Article 11 / loi du 11 juillet 1978
Exception
Par dérogation au présent chapitre, les conditions dans
lesquelles les informations peuvent être réutilisées sont
fixées, le cas échéant, par les administrations mentionnées
aux a et b du présent article lorsqu'elles figurent dans des
documents produits ou reçus par :
a) Des établissements et institutions d'enseignement et de
recherche ;
b) Des établissements, organismes ou services culturels.
5. La politique d’ouverture des données
informations publiques en France
Le portail
Data.gouv.fr
Licence assise sur le droit des données publiques,
mais fonctionnant comme une licence libre.
Équivalent d’une licence CC-BY : permet la libre
réutilisation, compris à des fins commerciales,
à condition de mentionner la source.
6. L’ouverture des données et la gratuité
sont devenues la règle pour les
administrations centrales
Circulaire du 26 mai 2011
« La réutilisation libre, facile et gratuite
des informations publiques est un levier
essentiel pour favoriser la dynamique
d'innovation qui sera portée par la
communauté des développeurs et des
entrepreneurs à partir des données
mises en ligne sur « data.gouv.fr ».
Il convient donc que le portail «
data.gouv.fr » mette à disposition
librement, facilement et gratuitement le
plus grand nombre d'informations
publiques.
La décision de subordonner la réutilisation
Les données du Ministère de la Culture de certaines de ces informations au
versement d'une redevance devra être
sont présentes à ce titre sur data.gouv.fr, dûment justifiée par des circonstances
ce dernier ne pouvant bénéficier particulières. »
de l’exception culturelle.
7. Mais les principaux établissements
publics culturels restent libres d’ouvrir ou
non leurs données…
Circulaire du 26 mai 2011
« L'article 11 de la loi prévoit un
régime dérogatoire pour les
établissements et les institutions
d'enseignement et de recherche
ainsi que pour les établissements,
organismes ou services culturels qui
fixent, le cas échéant, leurs
conditions de réutilisation de leurs
informations publiques. Ces
établissements ainsi que les
collectivités territoriales et les
personnes de droit public ou de droit
privé chargées d'une mission de
service public peuvent, s'ils le
souhaitent, mettre à disposition
leurs informations publiques sur le
portail « data.gouv.fr ». Dans ce cas,
une convention fixe les conditions
de réutilisation de ces informations.
L’exemple du Centre Pompidou Virtuel : »
Du web sémantique, mais pas d’Open Data…
8. Quelques (très rares) exemples d’ouverture
volontaire des données culturelles
Data.bnf.fr
Mais ne concerne qu’une partie
des données de l’établissement
(notamment pas les œuvres numérisées de Gallica,
pourtant assimilées à des informations publiques)
9. Au niveau des collectivités locales
Les collectivités locales ne sont
pas soumises au décret Etalab et elles
s’engagent dans l’ouverture de leur
données sur une base volontaire ;
Certaines collectivités ont inclus
des données culturelles dans les
informations publiques libérées :
•
Données des bibliothèques de la Ville de Paris
•
Données des bibliothèques du Département d
•
Données du CAPC de la C.U. de Bordeaux
•
Données Culture – Patrimoine de la Région PA
Mais au niveau local, le point le
plus sensible concerne la réutilisation
des données numérisées par les
Archives départementales.
LiberTIC : carte interactive de l’Open Data
10. Des questions importantes quant à la
portée du régime dérogatoire des
données culturelles…
L’exception culturelle pour :
Fixer des tarifs différents ?
Poser des conditions
supplémentaires à la réutilisation ?
Protéger des données
personnelles ?
Protéger les droit de propriété
intellectuelle de tiers ?
Faire obstacle au principe
même de la réutilisation ?
Pour … ?
Par Ciccio Pizzettaro. CC-BY-NC-SA
A lire : Réutiliser les données des archives
publiques, un droit gazeux.
11. Des incertitudes qui ont conduit au
contentieux…
Multiples procès devant la justice administrative
entre Notrefamille.com et les archives départementales
à propos de la réutilisation de données numérisées
12. L’exception culturelle balayée…
[...] si l’article 10 de la loi du 17
juillet 1978, issu de l’ordonnance
du 7 juin 2005, consacre le droit
Par Adolf Northern. Domaine public. Wikimedia Commons
à la réutilisation des données,
l’article 11 de la même loi prévoit
un régime dérogatoire aux
conditions fixées et contrôlées
par les propriétaires des
documents […] les informations
publiques communicables de
plein droit, figurant dans les
documents détenus par les
services d’archives publics, qui
constituent des services culturels
au sens des dispositions de
l’article 11 de la loi du 17 juillet
1978, relèvent de la liberté de
réutilisation consacrée de
façon générale par cette loi [...]
Lorsque des questions de protection des données personnelles
CAA de Lyon/ NotreFamille.com
se posent, le juge ne se réfère pas à l’exception culturelle,
c. Archives du Cantal
mais aux exigences de la loi Informatiques & Libertés
(idem recommandations de la Cnil).
13. Mais un retour inquiétant du droit des
bases de données…
« Les arguments utilisés par le
tribunal s’appuient sur le droit de la
propriété intellectuelle. Le
département de la Vienne est
considéré comme un producteur de
bases de données et à ce titre
bénéficie de la protection de leur
contenu, puisqu’il atteste « d’un
Par ajari. CC-BY
investissement financier, matériel ou
humain substantiel ». L’indexation et
la mise en ligne des registres
paroissiaux et d’état civil par
communes a effectivement coûté
230.000€ au Conseil général, sans
compter le temps passé par le
personnel des archives. Le
département peut donc faire ce qu’il
veut de ses bases de données,
accepter ou non leur réutilisation. »
Cependant, ce raisonnement paraît très fragile, TA Poitiers. NotreFamille.com
car contraire aux dispositions de l’article 10 c. Département de la Vienne
de la loi du 17 juillet 1978…
14. Vers une balkanisation du régime de
réutilisation des données d’archives ?
Département du Rhône: licence gratuite de réutilisation accordée à
NF.com Département de la Vendée : licence payante concl
NF.com
Charente et Calvados : accès payant pour la consultation de l’ et Loire : vers une diffusi
Saône
Etat civil numérisé (recours) ODbL ?
15. La nouvelle feuille de route du gouvernement
en matière d’ouverture et de partage des
données publiques
Une nouvelle impulsion donnée
Identification de six jeux
de données stratégiques et
Par Claude Robillard. CC-BY
lancement de débats sur
les modalités de leur
ouverture ;
Santé, éducation,
dépenses publiques,
logement, environnement,
transports.
Mais les données culturelles restent
absentes de cette feuille de route !
16. Même pas de débat sur l’ouverture des
données culturelles, et pourtant !
« Le sous-développement en
France de l’«open data» des
donnés culturelles peut s’expliquer
d’une part par le régime d’exception
dont elles font l’objet, et d’autre part
par des confusions relatives aux
questions de propriété intellectuelle
[...]
Dans tous les cas, il ne semble pas
proportionné de créer un régime
d’exception à tout le secteur culturel
s’il n’est justifié que par des cas très
particuliers, qui restent d’ailleurs à
définir précisément. Le CNNum
propose donc d’intégrer les
données culturelles dans le
régime de réutilisation
commun. »
A lire : Rapport Open Glam sur l’ouverture Avis du CNNum
des données et contenus culturels (2012) sur l’Open Data. Juin 2012
17. Pendant ce temps, ailleurs en Europe…
Catalogue collectif suédois Licence CC0
Libris / CC0 Deutsche National Bibliothek
: données bibliographies CC0
Par stevecadman. CC-BY-SA
British Library :
3 millions de notices Rijksmuseum
bibliographiques libérées sous licence CC0
Amsterdam. API sous CC0
18. Le rôle moteur d’Europeana
Data Exchange Agreement, en faveur de
l’utilisation de la licence CC0 et forte incitation
à ce que les établissements contributeurs
adoptent cette licence.
19. Vers une suppression culturelle dans la
révision de la directive PSI ?
L’exception prévue
en faveur des
bibliothèques,
Par Thomas Rockstar. CC-BY-NC-SA
musées et archives
pourrait être supprimée.
Mais cette directive
ne prévoit pas de
faire de manière
générale de l’Open
Data le principe de la
diffusion des données
publiques…
A lire : L’Open data à la croisée des chemins
20. Un lobbying troublant de la France…
« [la France] a plaidé pour
que ce régime tienne
pleinement compte des
spécificités de ce secteur et
de son économie, qui se
Par Mikl Roventine. CC-BY-NC-SA
caractérise par des besoins
élevés d’investissement dans
des opérations de
numérisation complexes. La
France a par conséquent
demandé une exemption
large et souple au principe
Les données culturelles, la poule aux œufs de tarification au coût
d’or ? Mais quelles sont exactement les marginal pour les musées,
perspectives économiques du secteur? archives et bibliothèques. »
Aurélie Filippetti
. En réponse à une question parlem
Mais signature du partenariat Semanticpédia
21. Les données culturelles sont-elles condamnées
à rester le mouton noir de l’Open Data e
France ?
Des données culturelles ?
Plus sensibles que celles de la
Défense ou de la Justice ?
Plus confidentielles que celles
des hôpitaux ou des impôts?
Plus valorisables que celles
des transports ou que les
Par Ionics. CC-BY
données géographiques ?
Plus quoi, au juste ???
« En France, la ministre de la Culture vient
de répondre à la question que les données
publiques culturelles sont exclues de la
politique de l’Open Data, au nom de leur
potentiel économique. Et de l’exception
culturelle. Diversité culturelle ? Meilleure
Sans compter que « l’exception culturelle » a été diffusion de la culture nationale ? No way
détournée de son sens premier, puisqu’elle est les gars: il y a du fric en jeu, contentez-
vous de la culture américaine ! »
principalement utilisée par les institutions pour
marchandiser les données… L. Chemla. Une Culture, mais à titre
exceptionnel.
22. Lueur d’espoir ?
Guide Data Culture : Pour une
stratégie de diffusion
et de réutilisation des données
publiques numériques
du secteur culturel
Pour la première fois, le MCC affirme
clairement que le régime d’exception
culturelle est compatible avec
l’ouverture des données et incite ses
établissements à s’engager dans cette
voie.
Il suffirait en réalité de supprimer l’exception
prévue dans la circulaire Etalab pour libérer
les données culturelles…
23. Par Pierre Selim. CC-BY. Source : Flickr
Les données culturelles devraient être au premier plan de la politique
d’ouverture, surtout dans un pays comme la France.