Le 29 février 2024, la Cramif a animé un webinaire consacré à la prévention du risque chimique lié à l'exposition des vétérinaires et auxiliaires spécialisés vétérinaires (ASV) aux anesthésiants volatils.
Ce document est la présentation diffusée pendant le webinaire.
2. LES INTERVENANTS DE CE WEBINAIRE
Catherine
Hedouin-Langlet
Agnès
Janès
Kévin
Bance
Ingénieur Conseil
Responsable du centre
de mesures physiques
Ingénieur Conseil
Responsable du laboratoire
de toxicologie industrielle
Ingénieur Conseil
Marine
Quinton
Chargée de
communication
3. UN WEBINAIRE DÉCOUPÉ EN 3 TEMPS
ETUDE SUR L’EXPOSITION AUX ANESTHESIANTS VOLATILS DES
PROFESSIONNELS DES ETABLISSEMENTS DE SOINS
VETERINAIRES
DISPOSITIFS DE PROTECTION ET RECOMMANDATIONS EN
MATIERE DE PREVENTION
TEMPS DE QUESTIONS-REPONSES
4. COMMENT ÉCHANGER PENDANT LE WEBINAIRE ?
Vous pouvez :
Poser vos questions tout le long
du webinaire via l’onglet « Questions »
Échanger avec nous et l’ensemble
des participants via le volet « Chat »
6. QUI SOMMES-NOUS ?
PRÉVENIR
les risques professionnels
FIXER LES TAUX
de cotisations AT/MP des entreprises
INDEMNISER ET ACCOMPAGNER
toutes les victimes d’AT/MP
7. L’ACTION DE LA CRAMIF
+ 7 000
entreprises accompagnées
en prévention
8,6 M€
d’aides financières
versées aux entreprises
618 581
notifications de taux
« accidents du travail »
adressées aux entreprises
• Contribuer à réduire le nombre et la gravité des accidents du travail et
des maladies professionnelles
• Calculer et notifier les taux de cotisation des entreprises
chiffres 2022
8. FAITES-NOUS PART DE VOTRE EXPERIENCE
PARTAGEZ VOS REPONSES
AUX QUESTIONS DE
L’ONGLET « SONDAGES »
9. L’EXPOSITION DES VÉTÉRINAIRES ET
ASV AUX ANESTHÉSIANTS VOLATILS
RETOUR SUR L’ÉTUDE MENÉE
Laboratoire de toxicologie industrielle
12. 12
Contexte – Programme national Risques Chimiques
Pros
Le programme national Risques Chimiques Pros de la COG AT/MP 2018-2022
prévoyait le déploiement de campagnes inter-régionales de mesures des unités
techniques des caisses régionales pour améliorer la connaissance des risques
liés à l’exposition des salariés à des agents chimiques pour des situations de
travail mal connues.
Île de France: exposition des professionnels aux anesthésiants volatils dans les
établissements vétérinaires
13. 13
Objectifs de l’étude
Acquérir des connaissances sur les matériels et les pratiques
d’anesthésie mis en œuvre
Estimer les niveaux d’exposition des professionnels aux anesthésiants
volatils
Caractériser les dispositifs de captage des émissions d’anesthésiants
volatils résiduels et de ventilation générale utilisés
Préconiser des mesures de prévention adaptées
15. Principaux cas de mise en œuvre de l’anesthésie
volatile
Contention chimique d’un animal à visée diagnostique, exploratoire,
thérapeutique ou chirurgicale
Prise de sang ou radiographie
Interventions chirurgicales : stérilisations, gynécologie, enlèvement de
tumeurs, désinfection de plaies, chirurgies articulaires, osseuses,
détartrage ou extraction de dents
Animal douloureux ou peu coopératif
Utilisation dans la majorité des cas de l’isoflurane compte-tenu de son
intérêt pour la santé/sécurité de l’animal et de son coût raisonnable
15
16. Différents systèmes d’administration des
anesthésiants volatils
Circuits sans réinhalation des vapeurs anesthésiantes
peuvent être utilisés chez les animaux de faible poids (< 8 kg) car présentent
une résistance au passage de l’air limitée
ne permettent pas de piéger le CO2
évacuation du mélange gazeux expiré par le patient dans le local après avoir
été filtré sur une cartouche de charbon actif ou transporté directement via un
tuyau d’évacuation à l’extérieur du local
Circuit ouvert: anesthésie volatile réalisée au masque ou à l’aide d’une
chambre à induction
Circuit semi-ouvert: système de Bain ou T pièce nécessitant l’utilisation d’une
sonde trachéale avec un ballonnet d’étanchéité
17. 17
Différents systèmes d’administration des
anesthésiants volatils
Circuits avec réinhalation des vapeurs anesthésiantes
Circuit semi-fermé: intubation à l’aide d’une sonde trachéale et passage du
mélange expiré par le patient à travers un récipient contenant de la chaux
sodée permettant de piéger le CO2 expiré
Réintroduction d’une partie des gaz expirés au niveau des voies
respiratoires tandis que l’autre partie traverse la cartouche de charbon actif
ou est transportée directement via un tuyau d’évacuation à l’extérieur du
local
Circuit fermé: intubation à l’aide d’une sonde trachéale. La quasi totalité
des gaz administrés est consommée par le patient
18. L’isoflurane
Principale voie d’exposition : inhalation
Expiré à 95% par l’animal anesthésié
Corrosif au contact de la peau et des muqueuses
Agent anesthésiant de la famille des éthers halogénés,
incolore, très volatil avec une odeur âcre et légèrement
piquante.
Principalement utilisé en médecine vétérinaire avec l’oxygène
18
19. Toxicité de l’isoflurane
Effets anesthésiques observés en cas d’exposition à une concentration
importante d’anesthésiant suite à une fuite de l’appareil d’anesthésie ou à un
renversement sous forme liquide lors du remplissage de la cuve…
Céphalées, vertiges, fatigue, diminution des performances psychomotrices
dans le cas d’une exposition prolongée ou chronique
Toxicité hépatique et effets sur la reproduction discutés compte-tenu de la
difficulté à déterminer un lien direct avec l’exposition aux gaz anesthésiants
et la polyexposition du personnel hospitalier et vétérinaire souvent associée
(posture debout prolongée, stress, exposition aux rayonnements ionisants)
19
20. Valeurs limites d’exposition professionnelle
Absence de valeur limite d’exposition professionnelle réglementaire
indicative ou contraignante française concernant l’isoflurane ou le
sévoflurane
NIOSH recommande une valeur inférieure à 2 ppm (15 mg/m3) dans l’air
ambiant pour garantir la santé du personnel en présence de gaz et
substances volatiles anesthésiques sur une période de 60 min
Circulaire de la Direction Générale de la Santé (circulaire DGS/3A/667 bis)
du 10 octobre 1985 indique que « les salles où sont réalisées des
anesthésies (y compris l’induction et le réveil) doivent être équipées de
dispositifs assurant l’évacuation des gaz anesthésiques. Ces dispositifs
doivent permettre durant la phase d’entretien de l’anesthésie, d’abaisser
à proximité du malade et du personnel les concentrations à moins de
2 ppm pour les gaz halogénés dont l’isoflurane et le sévoflurane »
20
22. Gaz anesthésiants halogénés : isoflurane et sévoflurane
Le système de prélèvement est composé d’un tube
rempli de charbon actif comprenant 2 plages (de
100 et 50 mg) [A], relié à une pompe régulée [B].
A
B
22
Prélèvements atmosphériques
23. Système de prélèvement : tube rempli de charbon actif
Les tubes de charbon actif sont désorbés au sulfure de carbone. Le désorbat est analysé par
chromatographie en phase gazeuse avec détection par ionisation de flamme.
Phase mobile Solvant A
B
Chromatogramme
Détecteur
FID
Injecteur
23
Méthode d’analyse
25. Stratégie de prélèvement
Localisation des prélèvements
Type de prélèvements Accueil
Salle de
préparation
Salle
d’opération
Salle de
réveil
Prélèvements
atmosphériques
NVR
Auxiliaire
spécialisé
vétérinaire
Période
complète
X
Evènements X X
NVR
Vétérinaire
Période
complète
X
Evènements X X
HVR
Ambiance de
travail
Période
complète
X X X X
Evènements X X X
Mesures en
temps réel
INNOVA + Vidéo
Période
complète
X
NVR : au niveau des voies respiratoires
HVR : à hauteur des voies respiratoires
25
26. Etablissements ciblés
2
3
5
2
2
2
3
3
20 interventions réalisées en Île de France dont :
3 dans des centres hospitaliers vétérinaires
Anesthésiants utilisés
- 19 établissements : isoflurane
- 1 établissement: sévoflurane
(castration de lapins)
26
28. * Utilisation de sévoflurane
Stérilisation
Détartrage de dents
Otectomie
Chirurgie digestive
Fracture du tibia
Retrait d’hernie
Stérilisation
Détartrage de dents
Dermatologie et
désinfection de plaies
Extraction de verrues
Retrait de masses
Orthopédie ligaments croisés
Splénectomie
Enucléation
Castration*
Résultats de l’étude – Types d’interventions réalisées
sous isoflurane
28
29. Résultats de l’étude – Types de circuits utilisés
29
43 anesthésies volatiles réalisées
dans les salles d’opération
27 anesthésies volatiles réalisées
dans les salles de préparation
30. Résultats de l’étude - Accueil
Concentration anesthésiant (ppm)
Nombre
de
mesures
Durée de
prélèvement
moyenne
(min)
Maximum Moyenne Médiane
Accueil établissements vétérinaires 20 303 2,1 0,51 0,145
Les concentrations les plus élevées sont mesurées dans les établissements vétérinaires
où des concentrations dans les salles d’opération supérieures à 10 ppm d’isoflurane ou de
sévoflurane sont mesurées et pour lesquels l’accueil n’est pas parfaitement isolé de la salle
d’opération
30
31. Résultats de l’étude – Salles d’opération
Concentration anesthésiant (ppm)
Nombre
de
mesures
Durée de
prélèvement
moyenne
(min)
Maximum Moyenne Médiane
Auxiliaires spécialisés vétérinaires 15 181 17,4 5 2,15
Vétérinaires 30 119 17,4 4,1 5
Ambiance de travail 20 317 14 3,7 1,7
Les concentrations les plus importantes sont mesurées dans les cas suivants:
- utilisation d’une cage à induction ou d’un masque
- en présence d’un taux de renouvellement d’air faible ou nul
- en présence de dispositif d’anesthésie défectueux (fuite au niveau du tuyau
d’alimentation …)
- lors de l’utilisation d’une cartouche de charbon actif avec un filtre saturé
- lors du remplissage de la cuve d’anesthésiant
31
32. Exemples de situation exposante: castration de lapins – utilisation d’une
chambre à induction et maintien de l’anesthésie au masque*
Taux de renouvellement d’air = 1 vol/h
* Anesthésie réalisée sous sévoflurane
32
Résultats de l’étude – Salles d’opération
33. 33
Impact de la ventilation sur l’exposition aux anesthésiants volatils
33
Résultats de l’étude – Salles d’opération
Ventilation générale mécanique
commandée manuellement à l’aide d’un
variateur à deux vitesses V1 et V2
34. Résultats de l’étude – Salles d’opération
34
Impact de la saturation d’une cartouche sur l’exposition aux
anesthésiants volatils
34
35. Résultats de l’étude – Salle de préparation
Concentration anesthésiant (ppm)
Nombre
de
mesures
Durée de
prélèvement
moyenne
(min)
Maximum Moyenne Médiane
Ambiance de travail 16 313 8 2,3 1,1
Les concentrations les plus importantes sont mesurées dans les cas suivants:
administration de concentrations importantes d’isoflurane (3 à 5 %) avec un circuit sans
réinhalation de gaz anesthésiant et un filtre de charbon actif saturé
extraction et détartrage de dents de chiens avec un circuit sans réinhalation de gaz
anesthésiant et un filtre de charbon actif saturé
salle de préparation attenante à la salle d’opération où une pollution importante en
isoflurane est mesurée en ambiance de travail (7,3 ppm)
déconnexion du tuyau du conduit d’évacuation des gaz anesthésiants
35
36. Concentration d’isoflurane mesurée
lors du remplissage de la cuve
d’isoflurane
NVR ASV pendant 8 min
19 ppm
Concentration d’isoflurane mesurée lors
du détartrage des dents de chiens et de
chats
NVR vétérinaire pendant 32 min
15,8 ppm
Résultats de l’étude – Salle de préparation
36
37. Résultats de l’étude - Salle de réveil
Concentration anesthésiant (ppm)
Nombre
de
mesures
Durée de
prélèvement
moyenne
(min)
Maximum Moyenne Médiane
Salle de réveil 23 284 5,4 1,4 0,9
37
39. 39
Conclusion
Exposition importante des vétérinaires et des ASV à l’isoflurane et au sévoflurane lors de la
réalisation d’interventions dans les salles d’opération et de préparation
Circuits sans réinhalation des gaz et vapeurs anesthésiants majoritairement utilisés avec
des filtres de charbon actif très souvent saturés
Sources d’exposition importantes lors:
• du remplissage de la cuve d’anesthésiant au cours de l’intervention
• de l’utilisation de chambre à induction ou de masque
• de l’utilisation de tuyaux d’évacuation des anesthésiants volatils endommagés
Autres sources d’exposition: transfert de pollution, relargage des gaz anesthésiants expirés
par les animaux lors de leur réveil, taux de renouvellement de l’air insuffisant dans les
locaux…
40. FAITES-NOUS PART DE VOTRE EXPERIENCE
PARTAGEZ VOS REPONSES
AUX QUESTIONS DE
L’ONGLET « SONDAGES »
41. L’EXPOSITION DES VÉTÉRINAIRES ET ASV
AUX ANESTHÉSIANTS VOLATILS
LES DISPOSITIFS DE PROTECTION
COLLECTIVE ET RECOMMANDATIONS EN
MATIÈRE DE PRÉVENTION
Centre de mesures et contrôles physiques
42. SOMMAIRE
42
01
MÉTHODES DE CARACTÉRISATION DE LA VENTILATION
02
RÉSULTATS DES MESURES AÉRAULIQUES
03
RECOMMANDATIONS ET MESURES DE PREVENTION
04
ÉVALUATION DES CONSTATS AU REGARD DES RECOMMANDATIONS
44. 44
METHODES DE CARACTERISATION DE LA VENTILATION
Locaux étudiés
• Salles d’opération ou de préparation (pollution liée à la mise en œuvre d’anesthésiant volatil)
• Salles de réveil (pollution liée à l’expiration d’anesthésiant volatil par les animaux)
• Autres locaux à pollution spécifique : chenil, accueil, déchets, etc. (transfert de pollution)
• Locaux à pollution non spécifique
Matériel utilisé
• Appareil générateur de fumée
• Anémomètre à fil chaud
45. 45
METHODES DE CARACTERISATION DE LA VENTILATION
Paramètres évalués
• Dimensions géométriques des locaux
• Présence d’ouvrants sur l’extérieur (ventilation naturelle)
• Présence de ventilation mécanique
- Extraction
- Introduction d’air neuf
- Extraction et introduction d’air neuf
• Présence ou non d’un dispositif d’anesthésie volatile
• Présence ou non d’un dispositif de rejet des gaz expirés relié à l’extérieur
47. 47
SALLES D’OPÉRATION OU DE PRÉPARATION : 55 LOCAUX ÉTUDIÉS
13%
9%
6%
9%
47%
16%
Sans aucune ventilation
Avec au moins un ouvrant
(possibilité de ventilation naturelle),
sans ventilation mécanique
Avec ventilation mécanique hors
service
Avec ventilation mécanique par
soufflage d'air neuf
Avec ventilation mécanique par
extraction
Avec ventilation mécanique par
extraction et soufflage d'air neuf
48. 48
SALLES DE RÉVEIL : 6 LOCAUX ÉTUDIÉS
33%
17%
17%
33% Sans aucune ventilation
Avec au moins un ouvrant
(possibilité de ventilation
naturelle), sans ventilation
mécanique
Avec ventilation mécanique
hors service
Avec ventilation mécanique
par extraction
49. 49
AUTRES LOCAUX À POLLUTION SPÉCIFIQUE (CHENILS, SALLES DE
CONSULTATION, LOCAUX D’ACCUEIL, SALLES D’ATTENTE ET LOCAUX
TECHNIQUES) : 57 LOCAUX ÉTUDIÉS
2%
7%
10%
2%
79%
Sans aucune ventilation
Avec au moins un ouvrant (possibilité
de ventilation naturelle), sans
ventilation mécanique
Avec ventilation mécanique hors
service
Avec ventilation mécanique par
soufflage d'air neuf
Avec ventilation mécanique par
extraction
50. 50
LOCAUX À POLLUTION NON SPÉCIFIQUE (SALLES DE PAUSE, VESTIAIRE)
ET LOCAUX SANITAIRES : 6 LOCAUX ÉTUDIÉS
16%
17%
67%
Sans aucune ventilation
Avec au moins un ouvrant
(possibilité de ventilation
naturelle), sans ventilation
mécanique
Avec ventilation mécanique par
extraction
52. 52
DISPOSITIFS DE CAPTAGE À LA SOURCE
•Masque à double-enveloppe aspirante (à étudier)
•Chambre à induction ventilée (à étudier)
•Solution complémentaire : dosseret aspirant derrière les émissions
- Au plus près de la tête de l’animal
- Pour les opérations de remplissage des cuves d’isoflurane
•Solution alternative : table aspirante (à étudier)
53. 53
RÉCUPÉRATION ET ÉVACUATION DES GAZ ANESTHÉSIANTS
•Système de récupération et d’évacuation active des gaz anesthésiants vers
l’extérieur
•Rejet dans le local après filtration (recyclage) : à éviter car risque de
réintroduction des polluants
- Efficacité très variable en fonction de : nature, concentration, débit de polluant
- Sensibilité à l’humidité de l’air
- Nécessité de surveiller régulièrement la saturation des filtres et de les changer
régulièrement
- Dans tous les cas, jamais efficace à 100 %
54. 54
ASSAINIR L’AIR DES LOCAUX : CHIRURGIE, PRÉPARATION, RÉVEIL
•Taux de renouvellement minimum de 15 volumes/h
•En cas de nécessité de prévenir le risque infectieux, se référer à
la norme NF S 90-351 (ventilation générale en milieu hospitalier) :
limiter la vitesse d’introduction d’air à 0,4 m/s à une hauteur de
2,5 m
55. 55
ASSAINIR L’AIR DES LOCAUX : AUTRES LOCAUX À POLLUTION
SPÉCIFIQUE (POLLUTION PAR TRANSFERT)
•Salles de consultation, d’imagerie, chatteries, chenils :
- Taux de renouvellement minimum de 5 volumes/h par extraction, sans être
inférieur à 92 m3/h par occupant (activité physique modérée : ports d’animaux,
travail debout…)
•Salles d’attente et locaux d’accueil :
- Débit d’introduction d’air minimum de 34 m3/h par occupant (activité physique
faible)
•Locaux à risque chimique ou infectieux (stockage de déchets et animaux morts,
buanderie) :
- Taux de renouvellement compris entre 5 et 10 volumes/h
56. 56
ASSAINIR L’AIR DES LOCAUX : LOCAUX SANITAIRES
•Dans les salles d’eau : ventilation générale mécanique par extraction conseillée
•Se référer au code du travail pour les débits :
57. 57
ASSAINIR L’AIR DES LOCAUX : LOCAUX À POLLUTION NON SPÉCIFIQUE
•Ventilation générale mécanique par introduction d’air :
- 92 m3/h par occupant dans les locaux avec une activité physique
modérée (position debout)
- 34 m3/h par occupant dans les locaux sans activité physique
(position assise)
58. 58
CONCEPTION ET LA RÉCEPTION DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
• Vitesses d’air dans les conduits < 7 m/s
• Limitation des pertes de charges dans le réseau : surface interne des
conduits lisse, coudes à grand rayon…
• Rejet à l’extérieur, sans possibilité de réintroduction dans les locaux
- Distance suffisante entre le point de rejet et les ouvrants
- Filtration éventuelle
• Compensation à prévoir, minimum grille statique dans les portes ou
cloisons (idéalement donnant sur l’extérieur)
59. 59
CONCEPTION ET LA RÉCEPTION DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
• Limitation du niveau sonore des installations
• Vérification de l’efficacité de l’installation conformément au cahier
des charges
• Suivi : entretien, maintenance préventive ou curative, contrôles
périodiques…
• Constitution et mise à jour régulière du dossier d’installation
61. 61
CONFRONTATION DES RESULTATS AUX RECOMMANDATIONS
Captage à la source
• Aucun dispositif présent
Ventilation générale
• Salles d’opération, de préparation ou de réveil : 3/61 OK
• Autres locaux à pollution spécifique (chenils, salles de consultation, locaux
d’accueil, salles d’attente et locaux techniques) : 7/57 OK
• Locaux sanitaires et locaux à pollution non spécifique : 0/6 OK
62. 62
CONFRONTATION DES RESULTATS AUX RECOMMANDATIONS
Autres constats
• Installations non suivies au cours du temps
• Installations parfois en panne
• Manque de sensibilisation aux risques d’exposition aux
anesthésiants volatils et aux moyens pour les prévenir
63. Merci de votre attention
Agnès JANES
Ingénieur Conseil
Responsable du centre de mesures
physiques
agnes.janes@carsat-nordpicardie.fr
63
Kévin BANCE
Ingénieur Conseil
kevin.bance@assurance-maladie.fr
Catherine HEDOUIN-LANGLET
Ingénieur Conseil
Responsable du laboratoire de toxicologie
industrielle
catherine.hedouin-langlet@assurance-
maladie.fr
67. MERCI DE VOTRE PARTICIPATION
Le replay et la présentation de ce webinaire vous seront adressées
par mail
Merci de prendre quelques minutes pour répondre
au questionnaire de satisfaction
Abonnez-vous à notre page Linkedin pour bénéficier des dernières
informations sur nos offres de service