cardiac manifestations in auto-immune diseases by Dr Silini.pptx
Bronchoscopie rigide
1. Dr. KERFAH S.
Médecin résidente en
pneumo-phtisiologie EHUOran
Plan de la question
I. Introduction :
II. Définition:
III. Indications :
IV. Matériel :
V. Préparation du malade :
VI. Technique :
VII. Surveillance :
VIII. Incidents et complications :
IX. Contre indications :
X. Conclusion :
Bronchoscopie rigide
2. I. Introduction :
La bronchoscopie rigide permet une exploration de l'arbre trachéo-bronchique jusqu'aux bronches
souches, mais aussi de réaliser certains gestes thérapeutiques. Elle est particulièrement intéressante chez
les patients non opérables en raison de leur terrain affaibli.
II. Définition :
La bronchoscopie rigide est un acte médical peu invasif permet l’examen de la trachée et des bronches
principales à travers un tube rigide (bronchoscope rigide) qui permet le passage, outre de l’optique et le
câble d’illumination, de divers instruments permettant la réalisation de différents actes diagnostiques ou
thérapeutiques.
III. Indications:
A) A visée diagnostic :
Exploration de l’arbre bronchique proximale.
Réalisation des prélèvements.
Recherche d’un site de saignement en cas des hémoptysies.
B) A visée thérapeutique :
Désobstruction de la trachée et la pose d’endoprothèse en cas de sténose trachéale.
Extraction de corps étranger.
Traitement endo-bronchique d’une hémoptysie.
Résection des tumeurs obstruant certaines bronches.
IV. Matériel :
Tube rigide creux dans lequel est inclus un faisceau de fibres de verre apportant la lumière froide à
l’extrémité distale.
Extrémité biseautée.
Conduit latéral pour oxygéner le patient.
Divers optiques à introduire dans le tube.
Canules d’aspiration.
Pinces pour biopsie et pour extraction du CE.
V. Préparation du malade :
A) La veille :
Il faut expliquer l’intérêt de l’examen au patient, son déroulement et ses modalités.
Le rassurer qu’il n’y aura pas d’obstruction des voies aériennes pendant l’examen. Il Peut respirer mais
de façon moins confortable.
Le rassurer : examen indolore grâce à l’anesthésie, mais désagréable, dure 10-20 minutes.
Patient à jeun à partir de minuit.
S’assurer que le patient n’a pas fumé depuis 2-3 jours pour éviter une sensation d’étouffement pendant
l’examen et un phénomène d’hypersécrétion.
Rechercher un trouble de l’hémostase ou la prise d’un anticoagulant.
B) Le jour même :
Le patient à jeun, accompagné dans la mesure du possible, il faut limiter l’attente car elle peut
entraîner de l’angoisse.
Dossier complet avec radio pulmonaire récente, gaz du sang, bilan de coagulation, NFS.
S’assurer que le patient n’a pas d’allergie connue aux anesthésiques.
Enlever les prothèses dentaires.
3. VI. Technique :
Installation du patient en position couchée en décubitus dorsal.
Inspection du bronchoscope par l’opérateur :
Vérifier le nettoyage et la désinfection du fibroscope ;
Vérifier l’absence de pliure ou d’écrasement sur le tube d’insertion et le câble de liaison ;
Vérifier le fonctionnement de l’aspiration.
Positionnement de l’opérateur en arrière de la tête du patient.
Insertion et retrait du bronchoscope :
Introduire le bronchocsope vertical (bec vers l’avant) en vision directe au niveau de la bouche en
position médiane ;
Progresser en réclinant la langue latéralement sous contrôle de la vue en horizontalisant le
bronchoscope jusqu’au sillon glosso-épiglottique ;
Charger l’épiglotte et visualiser les arythénoides et les cordes vocales ;
Progresser avec une rotation du bronchoscope permettant de charger la corde vocale avec le bec
du bronchoscope ;
Poursuivre la rotation et la progression pour pénétrer dans la trachée (bec vers l’arrière) ;
Inspection de la trachée et des bronches droites et gauches et recherche des anomalies statiques de
l’arbre bronchique.
En fin d’examen, retirement du bronchoscope en vision directe.
VII. Surveillance :
Surveillance du pouls, de la FR, et de la saturation pendant l’examen puis pendant au < 1h après.
Surveillance de la coloration de la peau, de la TA, de l’aspect sanglant ou non d’éventuels crachats.
Surveillance de l’état de conscience et la survenue des sueurs, nausées et Vomissements.
Après l’examen le patient devra rester à jeun jusqu’à disparition complète de l’anesthésie et
réapparition du réflexe de déglutition car risque de fausses routes.
VIII. Incidents et complications :
Douleurs de la gorge peuvent durer quelques jours après l’examen.
Une dent peut se déchausser ou être brisée.
Laryngospasme, ou même une plaie laryngée.
Très rarement une corde vocale peut être endommagée au passage du trachéoscope.
Perforation de la trachée peut arriver de manière exceptionnelle en cas d’ablation de tumeur ou de
mise en place de prothèse.
Complications hémorragiques ou PNO si des prélèvements sont réalisés.
Contaminations infectieuses : si le matériel n’est pas correctement entretenu.
IX. Contre indications :
Anévrysme de l’aorte, une maladie coronarienne d’apparition récente, ou un IDM récent.
Asthme instable.
Insuffisance respiratoire sévère.
Traitement anticoagulant en cours ou troubles de la coagulation.
Toute CI à une anesthésie générale.
Rarement, des problèmes d’arthrose cervicale (mauvaise déflexion de la nuque).
X. Conclusion :